Examen 1 Flashcards

1
Q

Connaître les deux facteurs majeurs qui vont amener une redéfinition politique des cibles des SRS au cours des années 1990.

A
  • La chute du communisme à la fin des années 1980.
  • La globalisation des marchés et l’intensification de la concurrence internationale qu’elle a causé ont, d’une part, fait croître l’espionnage économique et industriel et, d’autre part, accru l’importance même du renseignement économique dans les échanges internationaux, ce qui a eu pour effet de transformer tout allié en adversaire potentiel.
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2
Q

Comprendre ce qui a amené la police et les SRS à collaborer.

A

Les nouvelles cibles des autorités politiques données aux SRS dans les année 1990 ont produit une criminalité hybride, c’est-à-dire relevant à la fois de la sécurité nationale et de la criminalité traditionnelle (regroupée en 6 secteurs).

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3
Q

Comprendre ce que l’on désigne par « société du risque ».

A

Le cumul de données (fait suite au développement de la technologie) s’inscrit dans un mouvement sociétal plus large, qualifié de société du risque, où le développement de la technologie accroîtrait les capacités productives dans divers domaines pour réduire les risques, principalement en profilant adéquatement les clientèles desservies ou en développant des technologies de surveillance.

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4
Q

Comprendre le changement du rôle de l’État qui a amené la marchandisation de la sécurité.

A

Avant, on considérait que l’État devait être responsable d’assurer tous les services. Cependant, dans les années 1980, c’est l’arrivée de l’État gestionnaire où l’économie prédomine. Cela amène de plus en plus la privatisation de certaines activités autrefois gérées par l’État, pour améliorer les rapports coûts/efficacité. Les activités de maintien de l’ordre embauche des services privés de sécurité pour économiser dans certains secteurs d’activités (on magasine la sécurité, le moins cher a le contrat).

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5
Q

Comprendre ce qui a facilité la connexion des services privés de sécurité avec les SRS.

A

C’est ce mouvement qui privilégie les rapports coûts/efficacité en matière de sécurité. Donc cette connexion s’inscrit dans la marchandisation des rapports, de même que dans une volonté des pouvoirs politiques de contrôler l’information qui leur est plus accessible grâce aux nouvelles technologies car plus d’infirmation signifie plus de pouvoirs quand elle sert les intérêts politiques et économiques.

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6
Q

Comprendre pourquoi on considère 9/11 comme une « levée des obstacles » en matière d’élargissement de la surveillance.

A

Ils permettent désormais aux États occidentaux de participer activement et ouvertement à cette surveillance accrue de la population au nom de la lutte au terrorisme et de la COT, surveillance qu’ils viendront justifier à la population par un nouveau discours sécuritaire qui modifie ce qui constitue une menace à la sécurité nationale.

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7
Q

Comprendre ce qui caractérise les lois antiterroristes.

A

Elles se caractérisent par le fait que les citoyens mêmes de l’État sont redéfinis sur une échelle de risque potentiel, le tout sur fond de profilage de l’étranger parmi nous. Ainsi, le risque ne vient plus de l’extérieur, il est parmi nous et la fin justifie les moyens.

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8
Q

Connaître les critiques des parlementaires à la Loi antiterroriste canadienne.

A
  • La définition très large et vague du terrorisme.
  • A trait aux personnes qui peuvent subir cette loi. Des individus ou des groupes parfaitement légitimes dans leurs activités peuvent être visés.
  • Qu’en au pouvoir de détention préventive et d’interrogatoires avant qu’un acte ne soit commis, sur la base de suspicions.
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9
Q

Connaître l’origine des CST.

A

Sont nées lors de la Deuxième Guerre mondiale et sont sous le contrôle de l’armée dans les pays alliés. Leur rôle était de s’assurer que les communications stratégiques émises par les pays alliés sont cryptées correctement pour ne pas être lues par les pays ennemis et que l’on puisse intercepter et décrypter les renseignements émis par les pays ennemis. Après la guerre, on décide de continuer à utiliser les CST, mais conserver leur travail sous le secret militaire (sans passer par le Parlement).

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10
Q

Connaître ce qu’est le traité de l’UKUSA.

A

Il s’agit d’un traité constituant des accords de collaboration entre les pays alliés où il y a un échange de données et des collaborations nouvelles entre les divers membres.

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11
Q

Connaître la catégorie de personnes jugées à risques dans certaines lois de 1996 aux États-Unis qui a été reprise dans le USA Patriot Act.

A

Les étudiants étrangers.

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12
Q

Comprendre le changement de la conception du terrorisme chez les Américains avec 9/11.

A

Avant on pensait qu’on été correcte, mais maintenant on sait qu’on est pas à l’abris de rien.

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13
Q

Comprendre les principales conséquences de l’association entre terrorisme et immigration aux États-Unis.

A

Créent des lois pour contrôler les immigrants.

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14
Q

Connaître la pression américaine sur le Canada suite à 9/11.

A

Que le Canada modifie sa politique d’immigration considérée trop laxiste par les Américains.

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15
Q

Connaître ce qui fait également référence à « l’étranger parmi nous » qui est à surveiller dans la Politique canadienne de sécurité nationale de 2004.

A

Les menaces ne sont plus ciblées dans le temps et dans l’espace puisqu’il s’agit de protéger les valeurs canadiennes de démocratie, de liberté et de respect de la loi sans référence au maintien des institutions qui assurent ces valeurs. Le fait de parler de valeurs canadiennes fait référence à l’étranger parmi nous, aux non-Canadiens qui peuvent venir menacer ces valeurs, ce qui ouvre la porte au profilage de certains groupes.

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16
Q

Connaître les principaux résultats du sondage canadien quant aux actions du gouvernement en matière de sécurité.

A

La plupart des répondants étaient d’avis que les mesures prises par le Canada avaient fait en sorte que le pays était plus sûr. Cependant, les répondants à minorité visible n’étaient pas du même avis. Les mesures les plus observées sont celles dans les aéroports/frontières.

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17
Q

Connaître les exemples d’élargissement des pouvoirs des agences de renseignement au Canada, le gouvernement profitant d’événements qui furent qualifiés de terroristes.

A

Les lois C-44 : permettre au SCRS d’échanger des renseignements sur des Canadiens voyageant à l’étranger avec d’autres pays à titre préventif. Permet au SCRS de protéger ses sources devant les tribunaux.
Loi C51 : permet au SCRS de faire du renseignement, mais aussi de l’opérationnel, comme la GRC, mais sans contrôle politique.

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18
Q

Connaître les deux grandes influences qui ont amené la diminution des pouvoirs juridiques et judiciaires.

A

Les procédures d’exception aux principes de base de notre droit se multiplient (présomption d’innocence). Les tribunaux acceptent de plus en plus en preuve des éléments qui autrefois auraient été jugés irrecevables à cause du mode d’obtention.

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19
Q

Connaître la confusion qui caractérise les nouvelles catégories d’infraction liées à la lutte au terrorisme et à la COT.

A

Confusion entre le principe de l’actus reus (matériel) et le mens rea (moral).

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20
Q

(Compléter) «Les pouvoirs politiques nationaux et régionaux se sont engagés dans une logique d’accumulation de législations qui dérogent aux règles fondamentales du droit, dont le champ d’application ne cesse de s’étendre du fait de l’inflation perpétuelle du nombre des infractions regroupées sous le terme confus de……»

A

CTO (criminalité organisée transnationale).

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21
Q

(Compléter) «Ce qui accroît la possibilité de créer une série de nouvelles infractions et de punir plus sévèrement, est le fait qu’une activité criminelle isolée est maintenant inscrite…… »

A

x

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22
Q

(Compléter) «Il n’est pas rare que les cadres juridiques établis afin d’encadrer les méthodes de surveillance…….»

A

déjà existante.

23
Q

Savoir ce qui accentue l’expansion dans divers pays des diminutions des protections juridiques et judiciaires.

A

Les pays s’échangent leur façon de faire quant au terrorisme.

24
Q

Connaître la particularité des tribunaux qui prennent des décisions pour les Certificats de sécurité.

A

Tribunaux administratifs qui ne fonctionnent pas sur la base de la preuve comme en droit pénal, mais uniquement par des possibilités raisonnables de croire que…

25
Q

Connaître la question fondamentale qui se pose pour certaines des personnes détenues sous ces Certificats au Canada.

A

Lorsque l’on ne peut déporter quelqu’un dans son pays, car on sait que sa vie serait en danger ou qu’il serait torturé, combien de temps peut-on détenir cette personne au Canada avec ce certificat sans lui faire un procès en bonne et due forme pour qu’elle puisse se défendre? Indéfiniment.

26
Q

Connaître les constats que l’on peut faire sur les Certificats de sécurité qui ont été jugés suite à la cause Charkaoui.

A

Jugés sur les preuves insuffisantes.

27
Q

Savoir quelles règles se sont assouplies ces dernières années en ce qui a trait aux banques de données.

A

Les règles de confidentialité sur les banques de données. Pas de contrôle ni limite à l’échange de données.

28
Q

Connaître la conséquence du fait que plusieurs de ces banques de données sont de nature plus quantitative.

A

Ces données sont souvent coupées de leur contexte et plusieurs ne sont pas validées avant d’être partagées.

29
Q

(Compléter) «Les multiples échanges de données entre différents acteurs institutionnels ou privés fait que l’on ne sait plus qui …

A

est la source.

30
Q

Quelles sont les deux grandes idées que les auteurs considèrent qu’il faut remettre en cause?

A

La sécurité n’aurait pas un cout extrêmement élevé pour nos sociétés alors il serait souhaitable et sans limite.
Les technologies contemporaines seraient capables de réguler la violence et les insécurités car elle permet d’anticiper et de prédire les menaces humaines et même les hasards.
Il n’y a pas de directives sur ce qui faut cumuler et pas d’analyse. On vient à ne plus distinguer les risques réels de ceux qui ne le sont pas.

31
Q

Connaître les deux principaux éléments de la conclusion de ces auteurs au regard de la situation actuelle des échanges actuels de données.

A

x

32
Q

Savoir ce que les compagnies de sécurité privées dans les aéroports ont fait suite à plusieurs poursuites judiciaires.

A

Les compagnies ont resserré tout l’aspect procédural auprès des employés pour éviter les accusations, sans pour autant améliorer la formation et l’analyse, essentielles à l’identification des risques.

33
Q

Connaître les deux principales causes de 9/11 selon les commissions d’enquête sur ces attentats.

A

Compétition entre les agences de sécurité, donc pas d’échange de données.
Manque d’analyse.

34
Q

Connaître le premier principe à prendre en compte pour corriger ces problèmes.

A

Remettre en cause le principe de propriété de l’information (meilleure instauration des structures permettant un meilleur échange de l’info).

35
Q

Identifier la première étape dans l’analyse de renseignement.

A

Remettre en cause les principes de propriété d’information.

36
Q

Connaître les commentaires de Brodeur sur la situation canadienne à ce propos.

A

Croit que les services canadiens de renseignement opèrent dans un vide de contrôle. Il parle de leur ignorance et de leur incompétence.

37
Q

Savoir la question sur laquelle le gouvernement aurait d’abord dû se pencher en créant les centres de fusion.

A

La question des motifs des attaques terroristes et des comportements des groupes impliqués pour mieux comprendre ce qui est à surveiller en fonction des situations internationales qui se développent.

38
Q

Savoir où va en grande partie l’argent pour les centres de fusion.

A

Essentiellement destiné à des fins tactiques pour la criminalité traditionnelle dans la majorité des services policiers, étant très peu utile aux centres de fusions. Ils n’ont donc pas mis sur énergie sur les cibles à surveiller.

39
Q

Savoir la méthode la plus efficace pour obtenir du renseignement.

A

Destruction de la personnalité.

40
Q

Savoir par qui furent condamnées comme forme moderne de torture les techniques de privation sensorielle utilisées par l’Angleterre.

A

Alfred McCoy.

41
Q

Savoir ce qu’est le projet Phoenix.

A

Enseignement des techniques employées ultérieurement (arrestations de masse, torture, exécutions sommaires, etc.).

42
Q

Savoir la valeur du scénario de la «bombe à retardement» pour justifier la torture.

A

La force de persuasion s’effondre dès qu’on en vient à l’examen objectif des situations concrètes. Exception légitime à une position générale qui l’interdit sont peu probables.

43
Q

Savoir ce que le cas d’Abdul Hakim Murad illustre.

A

L’argument en faveur de la torture d’exception ne tient pas parce que les informations cruciales ont été données dans les quelques minutes qui ont suivi son arrestation.

44
Q

Savoir identifier la série américaine qui a le plus contribué à faire accepter que la torture peut parfois être légitime.

A

24 heures chrono.

45
Q

Savoir quelles sont les personnes privilégiées pour être tortionnaires.

A

Des professionnels impassibles et zélés, des hommes en tous points ordinaires qui n’ont pas choisi volontairement cette affectation.

46
Q

(Compléter) «Nombre de recherches tendent à montrer, contre toute attente, que le fait de parler est une décision…..

A

qui a été prise avant d’entrer dans la chambre de torture, non pas après.

47
Q

Savoir la fonction symbolique de la torture.

A

Désaffilier le détenu de toute appartenance collective et de répandre la terreur.

48
Q

Connaître du point de vue du droit international comment doivent être considérées les personnes visées par le Programme américain de Transferts spéciaux.

A

Doivent être considérées comme disparues.

49
Q

Savoir de quelles manières ce Programme bénéficie de la complicité d’autres États de droit.

A

Des policiers des pays concernés se rendent sur les sites illégaux où ils sont détenus pour les interroger, des poursuites sont engagées contre eux pour participer à des activités terroristes lorsque les services spécialisés américains cessent de s’intéresser à eux, etc.

50
Q

Savoir quelles Conventions auraient dû faire en sorte que le Canada sorte Khadr de Guantanamo.

A

La Convention internationale des droits de l’enfant.

La Convention sur les enfants soldats.

51
Q

Connaître l’incident de la video/Khadr et la réaction américaine à la demande du Canada sur ce vidéo.

A

Le Canada avait demandé de ne pas montrer le vidéo en audience et les Américains ont répondu qu’il devait assumer sa complicité dans les conditions de détention de Khadr.

52
Q

Connaître la décision controversée de la Cour Suprême sur le cas de Khadr.

A

Le juge a refusé de reconnaître comme inadmissibles les aveux faits sous la torture par ce dernier, ce que, pourtant, aucune démocratie au monde n’admet. Coupable!

53
Q

Connaître la cause du fait qu’Arar s’est retrouvé en Syrie pour être torturé.

A

Il avait été vu en présence de personnes soupçonnées de terrorisme et avait été indiqué comme personne d’intérêt.

54
Q

Connaître les recommandations du juge O’Connor.

A
  • Il faut un mécanisme de contrôle aux activités de la GRC.
  • Il faut un mécanisme de contrôle sur les échanges entre agences et ministères pour assurer l’imputabilité dans les suivis sur les échanges d’information et les stratégies déployées.
  • Chercher à savoir quel serait le meilleur contrôle parlementaire afin d’assurer une imputabilité de leurs actions sans mettre à risque la nécessaire confidentialité de certaines opérations.