Examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un défi éducatif?

A

Dans une situation d’éducation normale, assistance avec niveau de convenance au groupe ou au sujet. Aider à combler l’écart entre les schèmes de l’individu et la transformation demandée dans des conditions normales de réalisation. Aide à rétablir l’équilibre par acquisition, transformation de schèmes de façon relativement harmonieuse en se référant à la norme.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un défi psychoéducatif?

A

encore écart stimulateur susceptible de favoriser l’application et l’évolution des schèmes de sujets qui ont de la difficulté à fonctionner dans un structure prévue pour la norme. Demande un support particulier et des conditions d’organisation considérées comme spéciales. Demande une plus grande connaissance du sujet en particulier, de la clientèle en général et par rapport la situation spécifique. Plus grande participation de l’éducateur dans l’organisation pour favoriser la démarche adaptative. (Au régulier : Pas besoin de répéter 100X, centre jeunesse : Tout est structurer, organiser jusqu’aux places assises aux repas)

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3
Q

À quoi réfère la normalité, difficulté, défi?

A

à la démarche adaptative du sujet et sa capacité de fonctionner dans un contexte socioculturel donné.

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4
Q

Qu’est-ce que demande la normalité?

A

des rapports relativement harmonieux avec le monde qui l’entoure. Type de relation entre le sujet et le monde extérieur va définir l’ampleur du défi.

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5
Q

Qu’est-ce qui permet une alternance entre l’état de déséquilibre dynamique (acquisition de nouveaux schèmes) et l’état d’équilibre dynamique (assouplissement)?

A

Contexte évolutif favorable

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6
Q

Qu’est-ce que l’interaction éducative?

A

Défi, convenance, écart sont liés à la perception subjective du sujet devant ce qui lui est proposé. Une perception et des schèmes des dix composantes de la situation. Et d’autre part, une organisation objective. La rencontre des réalités objectives et subjectives = interaction.

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7
Q

Dans l’interaction éducative, l’éducateur agit sur _____________ de la situation pour la rendre plus convenante possible et intervient pour supporter le sujet.

A

l’organisation

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8
Q

les 10 composantes p/r à l’interaction éducative?

A

modèle dynamique, souple s’adaptant aux circonstances et aux possibilités évolutives du sujet. (pas une
description statique)

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9
Q

Les réactions de ________ sont influencées par les réactions __ _________. (circulaire/interactif)

A

l’éducateur, du sujet

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10
Q

Quel est la distinction entre motivation et intérêt?

A

motivation plus englobante. Point de départ au mouvement extérieur possédant les conditions susceptibles de fournir l’intérêt. Plus pulsionnel, un mouvement naturel. Motivation va amener l’intérêt. L’intérêt peut aussi amener la motivation. Peut avoir de l’intérêt pour qqchose sans avoir de motivation parfois! Motivation = + affectif

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11
Q

L’objet va se différencier et devenir ___________.

A

source d’intérêt (intérêt + rationnel)

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12
Q

L’éducateur va partir des ___________ pour créer des intérêts et
mettre en action vers l’acquisition de nouveau schèmes –
développement de ___________ et des sentiments associés …

A

motivations, compétences

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13
Q

Qu’est-ce que la motivation?

A

état intérieur qui donne de l’énergie, active et met en mouvement

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14
Q

Qu’est-ce que les motivations primaires?

A

celles qui relèvent du domaine biologique
(innée)
(Manger, boire, éliminer les déchets, calmer la douleur)

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15
Q

Qu’est-ce que les motivations secondaires?

A

celles qui relèvent du domaine psychosocial (apprentissage)
(Recherche de statut social, entre en relation avec les autres, se
cultiver, se valoriser)

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16
Q

À quoi correspondent les niveaux d’intérêts?

A

au niveau de convenance atteint

Pex vs Pad

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17
Q

Quels sont les 3 caractéristiques de l’intérêt?

A
  • Relativité : reliés à des facteurs particuliers (âge, sexe, culture)
  • Persistance : le maintien dans le temps de certains intérêts
  • Intensité : certains intérêts ressentis sont privilégiés à d’autres
    (Si aucun des 3 caractéristiques dans ses intérêts = cherche son identité
    Trouver un intérêt est important pour s’améliorer, etc.)
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18
Q

Qu’est-ce que l’axe central du modèle à 10 composantes de Gendreau?

A

sujets, objectifs, éducateurs. 7 composantes satellites :
contenu, moyens de mise en relation, temps, espace, code et procédures,
«système de responsabilités, évaluation et reconnaissance

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19
Q

Définis le sujet.

A

Clientèle, personnes en difficulté qui font l’objet de l’intervention.
Parfois les pairs, la fratrie… Parfois les référents (parents, voisins…). Si
cible de l’intervention.

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20
Q

Définis l’éducateur.

A

Personnes impliquées dans la réalisation. Parfois aussi: Référents
professionnels qui jouent un rôle. Référents naturels (parents)
Personnel d’autres ressources.

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21
Q

Quels sont les 10 composantes de Gendreau (la toupie)?

A
  • sujet
  • éducateur
  • objectifs
  • Programme et contenu
  • Moyens de mise en relation
  • Espace
  • Temps
  • Code et procédures
  • système de responsabilité
  • système d’évaluation et de reconnaissance
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22
Q

Définis les objectifs selon Gendreau.

A
  • Finalité en fonction de la clientèle, du mandat, des buts poursuivis
  • Pour un sujet en particulier, un groupe, une institution …
  • Pour une activité routinière, un programme particulier, une activité ou
    atelier particulier
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23
Q

Définis le programme et contenu

A
  • Programme : ensemble d’atelier sous un même thème

- Contenu : objet d’une activité dans un programme spécifique.

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24
Q

Définis les moyens de mise en relation

A
  • Stratégies qui permettent les relations entre les intervenants, les sujets ou les référents. Moyens ou structures à mettre en place pour permettre relations et atteindre les objectifs.
  • Approches ou modes d’apprentissage utilisés pour atteindre les objectifs. Méthodes didactiques ou techniques d’intervention.
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25
Q

Définis le temps

A
  • Temps objectif. Dimension milieu ; horaire, temps forts, activités spéciales … dimension activité : fréquence, séquence, durée des
    étapes –transition, mise en train, réalisation, retour, évaluation,
    fin, transition.
  • Temps subjectif. Signification individuelle selon affinités, vulnérabilités, urgences…
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26
Q

Définis l’espace.

A
  • Espace objectif. Organisation physique : localisation, dimension,
    fonctionnalité, esthétique, ameublement…
  • Espace subjectif. Signification des lieux en fonction des affinités,
    vulnérabilités, urgences, histoire personnelle, niveau d’évolution…
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27
Q

Définis les codes et procédures.

A
  • Lois, règlements, conventions, us et coutumes qui sous-tendent les valeurs et normes du milieu.
  • Balises qui encadrent les comportements, le programme.
  • Code : détermine ce que l’on s’attend comme comportement de la part du sujet
  • Procédures : marches à suivre proposées pour le déroulement de
    l’activité.
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28
Q

Définis Le système de responsabilité.

A
  • Ensemble des fonctions, rôles et tâches des différents acteurs nécessaire au fonctionnement du milieu ou la réalisation de l’activité.
  • Pour sujets, intervenants, référents
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29
Q

Définis le système d’évaluation et de reconnaissance.

A
  • Système d’évaluation : Critères qui mesurent l’atteinte des objectifs.
    Pour activités routinières, programmes spécifiques, activités
    particulières, plan d’intervention.
  • Système de reconnaissance : moyens pour signifier aux sujets et référents leur niveau d’acquisition du contenu et des compétences proposées.
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30
Q

Qu’est-ce qu’amène la logique du modèle de Gendreau?

A

amène un enchaînement d’une composante vers l’autre.

Chaque composant est lié dans un même sens.

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31
Q

Comprends tu la logique du modèle de Gendreau.

A

Caractéristiques des sujets – éducateur, en fonction de ses compétences et son mandat, identifie des objectifs, conduites à acquérir – objectifs
généraux et spécifiques – contenus avec objectifs intermédiaires – moyens de mise en interaction –temps et espace délimité – code et procédures – supporté par système de responsabilités – système d’évaluation pour vérifier l’atteinte des objectifs – système de reconnaissance pour le signifier et favoriser la conservation des acquis.

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32
Q

Quels sont les 3 niveaux de l’intervention psycho-éducative?

A

structural, fonctionnel, des résultats

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33
Q

Quel est le modèle originel?

A

o organisation-10 composantes planifiées
o Animation- vécu de cette structure
o Utilisation – favoriser l’association entre divers éléments
de la réalité externe et la réalité interne du sujet pour intégrer des nouveaux cpts ou apprentissages
Est apparu la conception des « Opérations professionnelles » – (3 reprennent les concepts originaux)
Pour éviter la confusion – modèle différent selon 3 niveaux : structural, fonctionnel, résultats.

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34
Q

Qu’est-ce que le niveau structural?

A

o Action visant à structurer la réalité de manière à ce qu’elle
corresponde le plus possible aux capacités du sujet cible ou des
référents
o Structuration du milieux, du programme, de l’activité
o En tenant compte de notre compréhension de la structure du
milieu dans lequel va se vivre cette activité
o Observation et analyse sur la base des composantes du milieu

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35
Q

Qu’est-ce que le niveau fonctionnel?

A

o Fait appel à une intervention, d’une ou plusieurs personnes
responsables, qui cherche à rendre dynamique un groupe
d’individus dans une situation spatio-temporelle donnée.
o L’intervention vise l’atteinte d’objectifs déterminés soit a priori, soit sur-le-champ selon la situation

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36
Q

Qu’est-ce que le niveau des résultats?

A

o Action qui consiste à favoriser chez un individu l’association entre divers éléments de la réalité externe ou interne, de façon à qu’il
puisse intégrer des comportements nouvellement expérimentés ou acquis.
o Utilise des événements significatifs
o Les deux autres niveaux visent à préparer les sujets à cette prise de conscience de leurs possibilités adaptatives

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37
Q

Comment s’articule les 3 niveaux (structural, fonctionnel et des résultats)?

A

o Plus le niveau structurel aura un potentiel expérientiel riche
o Plus le niveau fonctionnel ou vécu sera qualitatif
o Plus ce vécu sera riche en événements significatifs,
- plus on pourra en faire une utilisation immédiate ou future

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38
Q

Qu’est-ce que les liens intradimensionnels?

A

cohérence de la structuration. Composantes
gravitent autour de l’axe central (sujet, objectif, éducateur) interreliées avec sa contribution spécifique.

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39
Q

Quels sont les liens interdimensionnels?

A

relations entre composantes de même nature dans les 3 niveaux.

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40
Q

Quel est la complexité du modèle?

A

besoin de stabilité (constance) vs besoin de souplesse (adaptation, évolution, dynamisme) dans les différentes composantes.
Recherche constante d’équilibre.

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41
Q

Quels sont les opérations professionnelles?

A

1re observation, 2e l’évaluation pré-intervention, 3e La planification, 4e L’organisation, 5e L’animation, 6e L’utilisation, 7e L’évaluation post-situationnelle, 8e La communication

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42
Q

En quoi consiste l’observation?

A

à voir et à enregistrer, dans le déroulement
même des interactions, les attitudes ou les comportements significatifs en étant soucieux de le faire de manière neutre et la plus objective
possible.

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43
Q

En quoi consiste l’évaluation pré-intervention?

A

à donner un sens à la situation
o Données observées- compréhension (modèle théorique)-
interprétation-hypothèses

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44
Q

Qu’est-ce que permet la panification dans le contexte d’une évaluation ponctuelle?

A

prévoir l’ensemble des dispositions concrètes à prendre et des correctifs
immédiats à apporter à la situation actuelle du vécu partagé.

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45
Q

En quoi consiste l’organisation?

A

à mettre en place «agencer, aménager, arranger,
assembler, grouper, ordonner, structurer» les moyens issus des
modèles de références théoriques et pratiques susceptibles de permettre l’atteinte des objectifs de l’intervention.

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46
Q

En quoi consiste l’animation?

A

à donner vie aux conditions mises en place lors de l’organisation

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47
Q

Qu’est-ce que l’utilisation?

A

o Opération par laquelle l’éducateur cherche à exploiter le contenu expérientiel d’un événement du vécu partagé, à le rendre plus significatif encore en l’ouvrant sur ce qui peut en être généralisé.
o Permet d’associer diverses interactions relationnelles ou structurelles de façon à faire sien certains comportements appropriés ou susceptibles de la devenir et, éventuellement, à les généraliser

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48
Q

En quoi consiste l’évaluation post-situationnelle?

A

à analyser avec méthode et rigueur professionnelle:
• Les observations issues de l’animation et de l’utilisation du vécu partagé
• Les évaluations des interventions ponctuelles
• Les planifications et les organisations effectivement réalisées
o Compréhension de la problématique, pertinence des hypothèses, niveau de convenance des moyens, niveau d’actualisation, niveau d’atteinte des objectifs
o Évaluation formative et Évaluation sommative

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49
Q

Qu’est-ce que les 2 types de communication?

A

o Communication formative: vise à avoir un impact sur les interactions avec les sujets, un effet sur le jeu des déséquilibres et des rééquilibrations dans la démarche de réadaptation. (p. e. gestes d’encouragement verbaux ou non verbaux)
o Communication fonctionnelle: consiste à échanger des informations et à partager une analyse avec les autres acteurs de la situation d’intervention pour assurer la mise en œuvre cohérente du processus d’intervention

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50
Q

Voir les graphiques du cours 3 p. 8-9-10

A

Voir les graphiques du cours 3 p. 8-9-10

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51
Q

À qui peut s’adresser une intervention?

A

un sujet, son enviro, sa communauté…

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52
Q

Comment devrait être une intervention?

A

Doit dépasser la seule expérience personnelle ou la force de l’intuition. Demande une méthodologie plus rigoureuse pour contrer la subjectivité inhérente à toute intervention éducative.
- Pertinence de notre intervention liée à la précision de notre action, les objectifs et ses critères d’évaluation.
-Place de l’intuition en intervention vs rigueur professionnelle. –pas
contradictoire
-Accepter de douter et effort méthodologique

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53
Q

Comment identifier la problématique?

A

Point de départ de l’intervention : identification le plus claire possible de la
problématique générale et des problèmes particuliers
- Repose sur une identification des connaissances et expertises
fondamentales nécessaires. Fournit cadre de référence.
- Collecte d’informations : dossiers, observations…
- Identifier chacun des problèmes auxquels le programme doit
répondre

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54
Q

Définis ‘le contexte général de la problématique’.

A

Besoin de bien saisir le contexte général pour cerner un problème particulier sinon on risque de l’amplifier

  • Objectifs suffisamment spécifiques pour en situer le niveau d’atteinte
  • Suffisamment clairs pour choisir des modalités d’intervention.
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55
Q

Comment définir la pertinence de la problématique?

A

Tout ne peut pas être traité. Besoin de faire des choix en fonction de la priorité, la faisabilité et la cohérence
La priorité :
- Importance et urgence de sa résolution pour le sujet et/ou les référents
- Compromis dans la définition d’une problématique commune
La faisabilité :
- Capacité de s’attaquer à la résolution du prob. Dépend de :
- Pour Intervenant : Mandat professionnel, affinités, compétences personnelles particulières
- Pour Sujets : conscience de l’urgence, potentiel, compétence, disponibilité, volonté réelle de s’engager
- Conditions générales de la situation.
- Inutile de s’attaquer à un problème si pas les moyens, ressources, temps …
La cohérence :
- Lien entre ce problème particulier et d’autres du même ordre et l’ensemble de la problématique.
- Situer dans un cotexte plus global en fonction de la réalité du sujet.
- Voir les conséquences de l’intervention pour un problème particulier
sur l’ensemble du vécu.

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56
Q

Donne un exemple d’une problématique selon les 3 élément de pertinence.

A

Priorité, faisabilité et cohérence

-réponse variables-

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57
Q

Définis les éléments de la définition du problème et du programme.

A
  • Validité interne: est-ce que ce que l’on décrit représente bien le
    problème et ce que l’on veut faire pour le solutionner.
  • Qualité de l’énoncé qui en précise la définition doit le rendre univoque-
    toute les personnes concernées saisissent bien la même chose.
  • Compréhension commune amène action concertée et collaboration.
  • Définition opérationnelle d’un problème spécifique doit tenir en une
    seule phrase.
  • Sujet cible – difficulté cible - programme choisi pour y répondre
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58
Q

Définis les éléments de connaissance du problème et du programme.

A

-Validité externe : ce que l’on veut faire repose sur des éléments
extérieurs à notre seule perception ou évaluation personnelle.
- Éléments autres qu’impressions, intuitions, observations
sommaires, jugements de valeur…
- Repose sur connaissances ou expériences éprouvés, revue de
littérature, consultations professionnelles.
-Besoin de communiquer ces éléments, vulgariser pour obtenir
collaboration des acteurs.

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59
Q

Quels sont les critères d’évaluation dans la planification des objectifs et des moyens de l’intervention possible?

A
  • Quels critères vont nous indiquer l’atteinte des objectifs ?
  • Déterminer le seuil de ce que l’on va juger comme réussi.
  • Détermine l’écart à combler entre le présent et le niveau
    désiré.
  • Seuil satisfaisant pour l’ensemble des personnes concernées.
  • Implique des échéances (à bien doser)
  • Aspects quantitatifs (nombre de fois, durée) et qualitatif
    (correspondance à la norme)
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60
Q

Définis la planification des objectifs et des moyens.

A

Description des du programme choisi en fonction du problème

identifié comme prioritaire. Choisir des objectifs et des moyens pour les atteindre.

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61
Q

Quelle est la différence entre validité interne et externe?

A

Validité externe : ce que l’on veut faire repose sur des éléments extérieurs à notre seule perception ou évaluation personnelle.
- Validité interne: est-ce que ce que l’on décrit représente bien le problème et ce que l’on veut faire pour le solutionner.

62
Q

Donne des exemples de nouvelle procédure d’évaluation enclenché par les résultats d’une évaluation.

A

Moyens améliorés, seuils ajustés. Possible changement de
programme ou autre problème ciblé. Problème en continuité avec les
acquis précédents.

63
Q

Définis le programme et l’intervention psychoéducative.

A
  • Le programme constitue l’ensemble des différentes activités planifiées pour l’atteinte des objectifs dans le cadre d’un contexte d’intervention donnée.
  • Le programme désigne un ensemble de contenus à réaliser, planifié en fonction de buts et d’objectifs relativement spécifiques (loisirs, apprentissage, information, etc.)
  • Destiné à une population cible, véhiculé par des moyens de transmission appropriés, dans un temps et un espace donnés, sous la responsabilité de personnes qualifiées.
64
Q

La programmation se fait en fonction de quoi?

A

du mandat et de l’organisation générale du milieu

65
Q

Quels sont les qualités d’un programme?

A

 Faire apprendre ou occuper : acquérir le maximum de compétences en
vue de l’autonomie maximale (trop souvent remplacé par
occupationnel surtout si handicap ou déficience plus sévère)
 Maintenir l’ordre et la discipline : peut être des valeurs en soi ou moyens
utilisés pour atteinte des objectifs d’autonomie du sujet.
 Support temporaire ou permanent : viser une intégration sociale maximale, le plus « normal possible ». Programme adapté dans un milieu spécialisé peut être plus ou moins permanent pour apporter bonheur aux sujets et référents.

66
Q

Quels sont les éléments du programme dans une perspective systémique?

A

Intervention éducative pour de multiples raisons : protection, évaluation, sécurité, apprentissage … Doit se situer dans un contexte plus global de l’organisation du milieu de vie. Les programmes doivent se compléter et non pas se nuire. Cohérence nécessaire.

67
Q

Qu’est-ce qui susceptible de faciliter ou d’entraver la démarche adaptative du sujet et des référents?

A

Biais introduis pas l’éducateur (selon ses forces et limites)

68
Q

Qu’est-ce que la canalisation des tensions et des frustrations?

A

Une activité peut être conçue pour canaliser les tensions et frustrations accumulées.
Utiliser à d’autres fins l’énergie disponible et originellement destinée aux comportements déviants. Décharge d’un trop-plein d’énergie ou réveil d’un état apathique.

69
Q

Compare la canalisation des tensions et des frustrations à un mécanisme de défense.

A

Sublimation

70
Q

Que faut-il distinguer dans les acquis socioculturels antérieurs d’une personne?

A

la culture des comportements déviants

71
Q

Défini le respect des acquis socioculturels antérieurs.

A

Pour certains, choc brutal d’irrespect de leur identité. Attachement à certains aspects de la façon de vivre antérieure (langage, vêtements, activités, alimentation, consommation…). Le programme doit distinguer ce qui peut être toléré ou concédé sans entraver l’action éducative spécialisée. Comportements à proscrire parce qu’alimentant l’expression de la déviance. Éléments à décontaminer des
images déviantes pour ensuite être récupéré à l’intérieur d’une nouvelle logique adaptative et des nouvelles compétences (ex. : alcool)

72
Q

Défini l’individualisation de l’intervention.

-imp.-

A

Programme habituellement conçu pour le « sujet moyen ». On cible la moyenne des caractéristiques de l’ensemble des sujets. Chacun aura un écart différent à combler. Parfois, activité contre-indiquée pour un sujet en particulier. Besoin de planifier une activité différente pour un sujet ou un sous-groupe si trop différent de la majorité

  • Interventions individuelles (un seul sujet), interventions individualisés (adapté à un sujet dans le cadre d’une intervention de groupe), interventions de groupe (tous les sujets selon les mêmes modalités)
  • Selon l’homogénéité ou hétérogénéité du groupe.
73
Q

Défini le niveau d’évolution du groupe.

A

Le groupe possède son propre processus adaptatif. Différent de la somme des individus.
Besoin d’évaluer le niveau de défis qu’un groupe restreint donné peut
affronter. Un échec pour l’ensemble du groupe peut avoir des effets différents. Décupler la force d’inhibition ou avoir un effet culpabilisant.

74
Q

Défini l’intervention dépersonnalisée.

-Examen-

A

-Éducateurs doivent établir des balises délimitant ce qui est considéré comme déviant, établies en fonction des objectifs à atteindre par les sujets.
Frustrations, désaccords et agressivité qui en résultent se dirige vers les éducateurs chargés de faire respecter le code. Le sujet personnalise sa frustration et peut devenir un obstacle à l’établissement de la relation éducative. Sentiments de partialité et d’injustice qui justifient des résistances au changement.
- Besoin d’un code logique lié aux objectifs et pas lié à l’intervenant.
Cohérence des attitudes des intervenants est importante pour que l’application du code préserve la relation. Plus facile si le code vient d’un consensus sujets-éducateurs. Pas toujours possible, selon le niveau des sujets et les contextes.

75
Q

Besoin d’un ____ logique lié aux objectifs et pas lié à l’intervenant.

A

Code

Intervention dépersonnalisée

76
Q

Qu’est-ce qui est à savoir dans les transitions entre les activités?

A

Contient les aspects + et - du vécu partagé de l’activité qui se termine et
les aspects + et – du vécu anticipé de la prochaine activité.
- Activité doit clore le vécu immédiat et introduire la transition vers
l’activité suivante.
- Éducateur doit adhérer minimalement aux objectifs de la deuxième.
- Délicat si conflit lors de la première activité. Ne pas contaminer la
seconde

77
Q

Qu’est-ce que le poids des images?

A

Des Activités peuvent être porteuses d’images ou de souvenirs dévalorisants.
Amène cpts déviants. Charge émotive reliée au vécu antérieur.
-Éducateur doit faciliter l’édification de nouvelles images mentales. Nouvelle interprétation de la réalité.
-Aménagement particulier de l’intervention éducative comme expérience de décontamination des éléments nocifs du passé. (lieu, aménagement, renforçateurs …)

78
Q

En quel cas, l’intégration est importante?

A

-Se préoccuper des impacts de l’intégration des sujets en difficulté
d’adaptation sur la communauté. Interventions programmées pour
minimiser l’impact.
- Favoriser l’intégration sociale la plus grande des sujets.
-Dosage dans les efforts demandés à chacun des acteurs pour le maintien
de l’équilibre de l’ensemble du système.
-Distinguer l’intégration possible, indispensable, indiquée ou contreindiquée. Pour les sujets et pour la communauté.
- Si moyens trop limités, intégration peut avoir effet inverse de ce qui est
recherché.

79
Q

-Plus les sujets sont impliqués dans la planification, organisation, plus ils se sentent ________ et ils ___________.

A

responsable et s’impliquent

80
Q

Défini la participation des sujets à la détermination du programme.

A

-Plus les sujets sont impliqués dans la planification, organisation, plus ils se sentent responsables et s’impliquent. Un idéal à rechercher.
-Fonction des potentialités et du niveau d’évolution des sujets, selon la
nature de leurs difficultés et l’ensemble des composantes de l’activité.
-Une logique de l’implication possible.

81
Q

Définis l’évaluation partagée des activités du programme.

A
  • L’Évaluation de l’atteinte des objectifs est une chose aussi importante que l’établissement de ces mêmes objectifs. Sous plusieurs formes.
  • Le processus d’évaluation choisi doit faire partie intégrante des éléments de la planification du programme. Besoin de fixer des critères et moyens pour réaliser l’évaluation.
  • Plus ils sont proches de la réalité du sujet, en mobilisant sa participation, plus de chance de devenir significative et d’avoir un potentiel pour utilisation ultérieure dans des situations éducatives.
82
Q

Laquelle de ces définitions de l’activité serait la meilleure au sens psychoéducatif ?

a) Animation structurée en fonction de composantes
b) Moment de loisir structuré avec une personne aux besoins particuliers
c) Vécu qui inclut les moments de vie structurés et les routines de la vie
d) Actions professionnelles de l’intervenant auprès de sujets en difficulté d’adaptation
e) Période qui permet de bouger et de se mettre en forme

A

c) Vécu qui inclut les moments de vie structurés et les routines de la vie

83
Q

« À chaque semaine, William participera à un atelier de développement des habiletés sociales. ». De quoi s’agit-il?

a) Un but
b) Un objectif général
c) Un besoin
d) Un objectif spécifique intermédiaire
e) Un objectif spécifique terminal
f) Un moyen

A

f) Moyen

84
Q

Une activité à l’école amène Keven à complètement décrocher de celle-ci car il est convaincu que c’est trop difficile et qu’il ne peut pas réussir. Dans ce cas, on dira que le niveau de convenance amène lequel de ces éléments ?

a) Un équilibre statique
b) Un équilibre dynamique
c) Un déséquilibre dynamique
d) Un déséquilibre inhibant
e) Aucune de ces réponses

A

d) déséquilibre inhibant

85
Q

En psychoéducation, qu’est-ce qu’on entend par l’utilisation?

A

L’utilisation est reprendre les événements à partir d’un vécu, y réfléchir en étant moins dans l’action.

86
Q

Qui est la composante sujet?

A

Le porteur de symptome, mais celuic-i, et ses référents (pairs, fratrie, parents, tuteurs) peuvent aussi être cible de l’intervention.

87
Q

Quel est le sujet en soi?

A

Celui (ou ceux) en fonction de qui les conditions externes de l’organisation de l’intervention éducative sont planifiées. Objectif de l’action.

88
Q

À quoi correspond cette définition : particulières en fonction des contextes présentés, parties
intégrantes du bagage personnel, se greffent aux affinités premières,
favorise adaptation aux situations nouvelles. Développement de nouvelles compétences amène adaptation meilleure aux situations futures. Ce sur
quoi on peut compter pour permettre au sujet de réaliser les activités
proposées. Favoriser une recherche active des compétences.?

A

Compétences (ex. D.I. vs adulte en santé)

89
Q

À quoi correspond cette définition : Ce qui est indispensable de prévoir dans l’organisation des
conditions externes, support indispensable à un équilibre minimal. Priorité
pour rendre le sujet réceptif à l’activité.?

A

Urgences

90
Q

À quoi correspond cette définition : attirance vers certaines choses ou situations plutôt que d’autres
de façon spontanée selon ses caractéristiques personnelles (génétiques et
expériences). Affinités font que les personnes se regroupent, forment
amitiés, couples… Dispositions communes et partagées.?

A

Affinités

91
Q

À quoi correspond cette définition : source de déséquilibre, peut susciter des réactions, de
retrait, d’agression, de déviance, de comportement inadéquat ….
Éléments de fragilité personnelle. Ce qu’on doit neutraliser, atténuer ou
contourner pour réaliser l’activité.?

A

Vulnérabilités

92
Q

Parle un peu du sujet en difficulté d’adaptation?

A
  • Situer le sujet par rapport à une norme, la population dite « normale ».
  • Prendre garde à la stigmatisation.
  • Notions de handicapés, d’inadaptés, de mésadaptés. (caractère irréversible ou temporaire). État qui amène une intervention éducative spécialisée qui permettra l’établissement ou la restauration d’une interaction évolutive
    individu vs milieu.
93
Q

Quels sont les types de sujet en difficulté d’adaptation?

A

handicapé, inadapté, mésadapté

94
Q

Qu’est-ce qu’un sujet handicapé?

A

Aptitudes et habiletés limitées de façon définitive par des caractéristiques physique ou psychophysiologique. (Entrave peut être au niveau sensoriel, cognitif, moteur, affectif, ou social) Limite qui relève de la personne elle-même.
- Individu peut être adapté si environnement organisé en fonction de ses aptitudes et compétences particulières et tient compte de son handicap. Adaptation des conditions en fonction de son handicap (compensation, palliatif, prothèse)

95
Q

Qu’est-ce qu’un sujet inadapté?

A
  • Difficultés psychosociales particulières sont intériorisées et constituent alors des composantes de son système personnel.
  • Entraine des distorsions dans la perception de lui-même et de la réalité.
  • Autiste, psychotique, psychopathes … Varie selon la typologie et culture. (DSM)
  • Perturbation grave dans les relations de l’individu avec son environnement.
  • Susceptible de durer ou de s’aggraver sans intervention spécialisée.
96
Q

Qu’est-ce qu’un sujet mésadapté?

A
  • Perturbations dans le développement personnel- Tensions à un moment donné dans les rapports de l’individu avec son écosystème. Perturbations au niveau fonctionnel, plus ou moins temporaire, souvent lié à un élément identifiable (divorce, changement d’école, deuil…).
  • Certain noyau intact des forces adaptatives, rétablissement envisagé de rapports normaux et de l’autonomie personnelle. Temporaire et récupérable.
97
Q

Donne un exemple de sujet mésadapté.

A

Prend un congé suite à une peine d’amour.

98
Q

Donne un exemple de sujet handicapé.

A

Perte d’un bras/jambe.

99
Q

Donne un exemple de sujet inadapté.

A

Autiste, Psychopathe

100
Q

Un alcoolique ou un toxicomane serait quel genre de sujet?

A

Inadapté ou mésadapté ou adapté, dépend de leur situation - ex. a cessé ajd ou itinérant ou en réadaptation…

101
Q

Qu’est-ce que la composante éducateur?

A

Nous! les intervenants.

  • Génétique, éducation, culture, histoire, formation qui lui est propre.
  • Chacun a une perception de lui-même et de l’action professionnelle.
  • Intervention influencée par un ensemble de déterminants propres à chacun.
  • Compétence liée à un ensemble de connaissances (savoir), de compétences (savoir-faire) et d’attitudes (savoir-être). S’interinfluence.
  • La formation offre un profil de compétences commun. Se module en fonction des secteurs de pratique et des situations particulières.
  • Pratique encadrée dans les milieux. Support ou contrainte selon les contextes.
102
Q

Quels sont les 8 opérations professionnelles de l’éducateur?

A

l’observation, l’évaluation diagnostique ou préintervention, la planification, l’organisation, l’animation, l’utilisation, l’évaluation des résultats ou postintervention, la communication.

103
Q

Qu’est-ce que la composante objectifs?

A
  • À partir des caractéristiques des sujets-cible et des référents (1) = les étapes de la systématisation
    o On est en mesure de décrire le contexte général de la problématique
    o D’établir la pertinence, la priorité, la faisabilité et la cohérence
    o Faire part de l’énoncé du problème : validité interne et validité externe
    o Planifier des objectifs et des moyens et mettre en place le choix des critères d’évaluation (comportement)
  • Pour chacune des grandes catégories d’objectifs, l’éducateur (2) en fonction de son niveau de conscience de la réalité souhaitée et de compétences particulières, identifie autant de conduites à acquérir par les acteurs cibles
  • Ces conduites deviennent autant d’objectifs spécifiques (3)
    Un objectif … est une communication d’intention décrivant ce qui est attendu de la part de celui à qui s’adresse cet objectif
104
Q

Qu’est-ce que le modèle de classification à 4 niveaux d’intention?

A
  • Dans le modèle présenté ici, les intentions sont classées dans l’un des 4 niveaux : le besoin, le but, l’objectif général et l’objectif spécifique.
  • Chacun de ces niveaux étant caractérisé par son degré d ’abstraction ou l’écart qui le sépare de données observables directement.
105
Q

Quels sont les 4 niveaux d’intention du modèle de classification?

A

Le besoin, le but, l’objectif général et l’objectif spécifique

106
Q

Qu’est-ce que le premier niveau et ses caractéristiques du modèle de classification?

A

Le besoin :
o est habituellement établi au cours du processus d ’évaluation psychoéducative.
o résulte de la mesure de l’écart qui existe entre une situation désirée et la situation actuelle de la personne.
o est relié directement au développement de la personne et exprime la finalité d’une demande d’intervention
o Le besoin est le niveau d’intention le plus abstrait.
o Dans cette catégorie :
- le verbe utilisé est global
- le contexte d’application est général
- l’atteinte doit souvent être établie sur une longue période de temps.
- Exemple : «que Marc vive des relations harmonieuses avec
son entourage»

107
Q

Qu’est-ce que le premier niveau et ses caractéristiques du modèle de classification?

A

Le besoin :
o est habituellement établi au cours du processus d ’évaluation psychoéducative.
o résulte de la mesure de l’écart qui existe entre une situation désirée et la situation actuelle de la personne.
o est relié directement au développement de la personne et exprime la finalité d’une demande d’intervention
o Le besoin est le niveau d’intention le plus abstrait.
o Dans cette catégorie :
- le verbe utilisé est global
- le contexte d’application est général
- l’atteinte doit souvent être établie sur une longue période de temps.
- Exemple : «que Marc vive des relations harmonieuses avec son entourage»

108
Q

Qu’est-ce que le deuxième niveau et ses caractéristiques du modèle de classification?

A

Le but :
o Le but est en relation directe avec l’expression des besoins de la personne.
o C’est ce que l’on se propose d’atteindre, ce vers quoi on tend. Le résultat global que l’on se propose d’atteindre. Définit l’orientation à long terme d’un programme d’intervention.
o Il précise de façon générale les grandes orientations du plan de service.
o Il réfère à l’un des domaines du développement de la personne (cognitif, affectif, social, etc.).
o Le besoin et le but s’adressent à la personne en développement et
utilisent sensiblement les mêmes verbes globaux.
o On arrive à les distinguer qu’au niveau du contexte d’application. Le contexte d’application du but est un peu plus précis que celui du besoin.
o Par exemple, en lien avec le besoin formulé plus haut
- «que Marc vive des relations harmonieuses avec son entourage» le but pourrait être «que Marc développe son réseau social».

109
Q

Qu’est-ce que le troisième niveau et ses caractéristiques du modèle de classification?

A

L’objectif général :
L’objectif général est en lien direct avec le but.
o Un contexte d’application plus précis que celui du but. C’est un premier niveau de spécification du but. On ne s’attend pas à ce qu’il soit formulé en termes de comportements observables.
o Pour un même but, il peut y avoir plusieurs objectifs généraux.
Exemples :
- le besoin «que Marc vive des relations harmonieuses avec son entourage»
- le but formulé plus haut «que Marc développe son réseau social»
- Les objectifs généraux «que Marc développe ses habiletés
sociales» et «que Marc modifie son attitude à l’égard de l’autorité».
*Note importante :
Dans beaucoup de milieux, on ne distingue pas les niveaux 2 et 3 (buts et objectifs généraux) qui sont semblables. On tient compte d’un seul niveau pour définir ensuite des objectifs spécifiques. Dans le parcours scolaire en psychoéducation(UQTR), souvent, on parlera uniquement du but.

110
Q

Qu’est-ce que le quatrième niveau et ses caractéristiques du modèle de classification?

A

L’objectif spécifique :
o est en lien avec l’objectif général.
o S’adresse à la personne en développement. Ce vers quoi tend l’apprentissage proposé.
o Se distingue des trois autres niveaux d’intention et fait appel à des verbes comportementaux et à un contenu spécifique. Formulé de la façon le plus précise possible.
o Référence et critère pour évaluer si le but est atteint. Sert de moyen et de critère de remise en cause et de l’amélioration de l’action
o Est un résultat désiré, une situation à atteindre. Il spécifie le quoi.
o Doit autant que possible rencontrer les caractéristiques suivantes :
- Doit être en accord avec les objectifs du mandat qui couvre l’intervention. Concourt à l’atteinte de l’objectif général de
l’intervention.
- Doit être unique, décrire un seul résultat désiré (sinon
général).
- Doit être univoque, pouvoir être compris dans le même sens par tous les acteurs concernés.
- Doit être mesurable, évaluable, comporter des précisions (quantité, échéance, qualité) pour mesurer le degré d’atteinte de l’objectif.
- Doit être contrôlable ou gérable, relever de la compétence et le mandat de l’éducateur.
- Doit être réaliste et réalisable. Accessible en tenant compte des contraintes du milieu.
o Par exemple, en lien avec le premier objectif général formulé plus haut «que Marc développe ses habiletés sociales»
L’objectif spécifique pourrait être « que marc dise bonjour lorsqu’il croise une personne qu’il connaît. - chaque fois/d’ici 1 mois »

111
Q

Quels sont les principes et les critères de formulation pour chacun des niveaux d’intention?

A

o La rédaction des besoins, des buts, des objectifs généraux et des objectifs spécifiques répond à des principes et des critères.
o La section qui suit présente les principes et les critères de rédaction généraux et pour chacun des niveaux d’intention.
o Pour les quatre niveaux d’intention, on doit respecter les principes suivants:
- de développer des compétences afin d ’éliminer les manques ou remplacer des cportements inappropriés
- D’utiliser un langage positif (éviter les ‘ne pas’)
- de respecter la séquence du développement
- d’être réaliste
- d’utiliser un langage compréhensible
- s’assurer qu’ils ne sont pas la description de ce qui se passera dans le processus d’intervention mais plutôt le résultat attendu.
o Les conditions particulières précisent les modalités dans lesquelles
se manifestera le cpt attendu soit des indications sur le temps, le lieu, le matériel, l’assistance ou l’aide requise

112
Q

Donne un exemple de situation avec les 4 niveaux du modèle de classification.

A

En créer un :)

113
Q

Quel verbes comportementaux correspond à quel niveau?

  1. But
  2. Besoin
  3. Objectif général
  4. Objectif spécifique
    a. Connaître, comprendre, appliquer, etc.
    b. Maintenir, devenir, améliorer, réussir, etc.
    c. Placer, décrire, dire, mettre, réciter, laver…
    d. Prendre conscience, apprécier, appliquer, etc.
A
  1. But - d. Prendre conscience,
    apprécier, appliquer, etc.
  2. Besoin - b.Maintenir, devenir, améliorer, réussir, etc.
  3. Objectif généraux - a. Connaître, comprendre, appliquer, etc.
  4. Objectif spécifique - c. Placer, décrire, dire, mettre, réciter, laver…
114
Q

Met en ordre les énoncés : du besoin, but, objectif général aux objectifs spécifiques.
- Se familiariser avec son
rôle de père
- Écrire la liste des nouvelles tâches
- Connaître les choses à faire à la maison
- S’adapter à sa nouvelle situation familiale

A

Besoin : S’adapter à sa nouvelle situation familiale
But : Se familiariser avec son
rôle de père
Objectifs généraux : Connaître les choses à faire à la maison
Objectifs spécifiques : Écrire la liste des nouvelles tâches

115
Q

Quels sont les conditions particulières des modalités?

A

temps, lieu, matériel, assistance/aide requise (ou sans aide) (pas tjr tous là ou nécessaire)

116
Q

Donne un exemple de chaque conditions temps, lieu, matériel, assistance.

A

temps : À chaque jour, elle se brossera les dents
lieu : Elle fera ses devoirs dans la cuisine.
matériel : Elle fera ses exercises avec le ballon
assistance : Elle se douchera avec l’aide de ses parents

117
Q

Qu’est-ce que le critère de performance indique?

A

le seuil par à partir duquel on considère que le comportement sera acquis de façon durable par la
personne témoignant de l’atteinte de l’objectif soit par : le pourcentage, proportion, fréquence, durée/délai, combinaison, produit fini

118
Q

Qu’est-ce que ce concept : période de temps nécessaire à la personne pour atteindre l’objectif?

A

Échéancier (cette période de temps est projetée en tenant compte des forces et capacités de la personne)

119
Q

Donne des exemples d’objectifs spécifiques.

A

Exemple 1 :
« D’ici un mois, à l’aide de son tableau de communication, Samuel répondra oui ou non à la question posée et ce, avec un pourcentage de réussite de 75% »
Exemple 2 :
« Dans 2 semaines, Carole nommera au moins une émotion qu’elle a vécue dans sa famille lors de la rencontre avec sa psychoéducatrice et cela, pour 3 jours de la semaine. »

120
Q

En quoi cet exemple rempli les critère d’un objectif spécifique?
« D’ici un mois, à l’aide de son tableau de communication, Samuel répondra oui ou non à la question posée et ce, avec un pourcentage de réussite de 75% »

A

Verbe d’action : répondra
Contenu spécifique : par oui ou non à la question posée
Conditions particulières : au tableau de communication
Critère de réussite : 75%
Échéancier : d’ici 1 mois

121
Q

En quoi cet exemple rempli les critère d’un objectif spécifique?
« Dans 2 semaines, Carole nommera au moins une émotion qu’elle a vécue dans sa famille lors de la rencontre avec sa psychoéducatrice et cela, pour 3 jours de la semaine. »

A

Verbe d’action : nommera
Contenu spécifique : une émotion vécue dans sa famille
Conditions particulières : lors de sa rencontre avec sa psychoéducatrice
Critère de réussite : 3 jours sur 7
Échéancier : dans 2 semaines

122
Q

Quel est la différence entre l’objectif intermédiaire ou terminal?

A

Objectif intermédiaire : une étape à franchir, un élément à maîtriser préalablement. Plusieurs de ces objectifs peuvent se succéder vers un objectif terminal.
Objectif terminal : un acquis durable que le sujet doit posséder à la fin de la période d’apprentissage déterminée.

123
Q

Donne un exemple d’objectif intermédiaire et terminal.

A

Objectif intermédiaire : mouiller ses cheveux, courir un demi-marathon et le terminer
Objectif terminal : laver ses cheveux, courir un marathon

124
Q

Quel est le concept de cette définition?
Ne pas devenir prisonnier d’objectifs planifiés. Objectifs planifiés
peuvent s’avérer non pertinents et demander à être planifiés sur-le champ
Ne pas confondre objectifs et moyens. Des moyens peuvent apparaître
plus adéquats que ceux prévus sans changer les objectifs.

A

Réajustement en cours d’intervention

125
Q

Qu’est-ce que le concept En fonction d’un mandat?

A

Objectifs doivent tenir compte du mandat confié par l’employeur, l’équipe, les parents, la communauté, la société …
Lié au contrat relationnel informel établi entre l’intervenant et le sujet cible et les référents.

126
Q

Quel est la différence entre un objectif et un moyen?

A
Objectif = verbe d'action
Moyen = ce qu'il fera pour répondre à qqchose

Le moyen est utilisé pour atteindre l’objectif.

127
Q

Défini la psychoéducation comme discipline.

A
  • Influence de l’éducation spécialisée européenne et la psychologie américaine en émergence dans les années 50-60
  • Reconnu dans le cadre universitaire en 1971 comme distincte
  • De grandes influences à l’origine; Piaget, Erickson, Redl et Wineman, Rogers.
  • A développé ses concepts, son vocabulaire, ses méthodes propres.
  • Lié à l’étude des phénomènes liés aux difficultés d’adaptation psychosociale des individus, les interventions préventives et correctrices.
  • Au Qb, on a développé une approche de la rééducation et une formation distincte.
128
Q

Défini la psychoéducation comme approche.

A
  • Une approche psychosociale en psychiatrie par opposition à l’approche dite traditionnelle
  • Le modèle de Guindon ; étapes de la rééducation vers l’actualisation des forces du moi (acclimatation, contrôle, production, personnalité). Amener par la programmation à des apprentissages, à un renforcement du moi, à de nouvelles capacités.
    - Le modèle de Gendreau : le milieu par son organisation, son personnel, ses activités permet des acquisitions. Le milieu s’organise en fonction de différentes composantes (10). Il y a 3 dimensions de l’intervention : organisation, animation, utilisation.
  • Le modèle actuel : structurer le milieu et soutenir la personne vers un meilleur équilibre face à lui-même et aux autres.
    Tient compte des composantes biologique, cognitive, affective et sociale
    Trois pôles : Milieu, personne, interaction
    Relation éducative : considération positive, respect, sécurité, confiance, disponibilité, congruence, empathie.
  • Évaluation et action continue
  • Action systématique sur l’organisation du milieu
129
Q

Quel est le modèle de Guindon en gros?

A

étapes de la rééducation vers l’actualisation des forces du moi (acclimatation, contrôle, production, personnalité). Amener par la programmation à des apprentissages, à un renforcement du moi, à de nouvelles capacités.

130
Q

Quel est le modèle de Gendreau en gros?

A

le milieu par son organisation, son personnel, ses activités permet des acquisitions. Le milieu s’organise en fonction de différentes composantes (10). Il y a 3 dimensions de l’intervention : organisation, animation, utilisation.

131
Q

Quel est le modèle actuel en gros?

A

structurer le milieu et soutenir la personne vers un meilleur équilibre face à lui-même et aux autres.
Tient compte des composantes biologique, cognitive, affective et sociale
Trois pôles : Milieu, personne, interaction
Relation éducative : considération positive, respect, sécurité, confiance, disponibilité, congruence, empathie.

132
Q

Défini la psychoéducation comme méthodologie de pratique.

A

-Huit opérations professionnelles : …( p 40)
-Évaluation rigoureuse
-Organisation du milieu comme un ensemble de 10 composantes -L’exercice d’un rôle de consultant-conseil auprès d’autres
intervenants naturels ou professionnels.

133
Q

Défini la psychoéducation comme formation.

A
  • Spécifique au Québec -Inspiré de disciplines variées
  • Champs communs de compétences attendues : développement normal et pathologique, grandes approches, facteurs de risque, méthodologies de mesure et évaluation, méthodes et techniques à la base des opérations professionnelles, méthodes de recherche, éthique et déontologie, connaissance de soi, stages pratiques.
134
Q

Défini la psychoéducation comme champ de pratique et profession.

A
  • De l’internat à la diversité des milieux de pratique
  • Mandats et missions différentes
  • Ordre professionnel depuis 2000 ; titre avec privilèges et devoirs
  • Actes réservés (2010)
135
Q

Défini la psychoéducation et l’éducation spécialisée.

A
  • Confusion qui relève de grands facteurs : compétition entre niveaux de formation, confusion des titres d’emploi, situation dans le secteur de la rééducation et de la santé et des services sociaux.
136
Q

Quels sont les postulats fondamentaux de la conduite humaine?

A

voir Renou chapitres 2-3-4, cours sur les Courants théoriques)
- Conception écosystémique ; importance de l’individu, du milieu et de l’interaction des 2
- Dynamique systémique interactionnelle ; sujet, éducateur, environnement
- L’intervention psychoéducative est :
o Une intervention spécialisée
o Qui utilise un milieu de vie d’une personne en difficulté (vécu partagé, le vire avec lui)
o Afin de favoriser des interactions appropriées (trouver un équilibre, ADAPTATION)
o Qui vont lui permettre de retrouver un équilibre (lui permettant d’avancer et d’apprendre)
o C’est par le biais de l’aménagement des composantes d’un milieu et par le biais du savoir, du savoir être et savoir faire de l’éducateur que :
o l’intervention psychoéducative structure et organise un milieu de vie de façon à ce que le dispositif favorise la démarche d’une personne vers un meilleur équilibre (souvent en groupe, pas juste 1 personne, doit cibler les caractéristiques d’une personne, planif personne par personne et une structure-planif de groupe)
o L’intervention vise à répercuter les effets de ce dispositif sur la personne (question d’équilibre)…
- afin qu’elle s’engage activement dans sa démarche
- par le biais de la relation (Les milieux avec les centre jeunesse sont très organisé (ex. heure par heure planifié, école obligatoire, aide au souper, ménage, se présente et participe aux activités = montrer que veut s’impliquer, + diff avec clientèle qui y sont par obligation) Passe en 1er par la relation/communication=savoir être, va vivre des déception dès le début, )

- dans un vécu partagé (de plus en souvent dans le partage de vécu également) (journée avec eux, souper-diner, activités, ad + vécu rapporté par TES)
- Les interactions se vivent dans l’ici et le maintenant (pcq vécu partagé, retour le + immédiat possible, + d’impact)
- Les interactions se vivent dans le milieu de vie (souvent être dans leur intimité leur vie personnelle, retour sur la journée, tournée des apparts (voit comment sa va, voit :nourriture, ménage en même temps, quand la personne nous accueille : ‘‘entre dans ma vie, c’est correct’’), *La clientèle cible = le jeune et son enviro)
- aux moyens individuels que la personne possède (Quand l’enfant est retiré de son milieu = en prend bcp pour le sortir, doit avoir abus/violence, sinon donne une chance aux parents)
- et aux stimulations que lui offre le contexte dans lequel s’inscrit le milieu de vie

137
Q

Qu’est-ce que le cadre conceptuel?

A

L’être global en développement
o Hypothèse :
Chaque humain est un tout, présentant à la fois des dimensions bio-physiologiques, affectives, cognitives et sociales
o Défi de l’intervention psychoéducative (+ on a de facteurs de protection et - de facteurs de risque : - on a de chance de ‘mal’ virer)
- Établir des conditions susceptibles de diminuer certains facteurs de risque
- Trouver des façons plus appropriées pour répondre aux besoins du jeune en difficulté (Par ex. ne peut pas prendre une jeune gardienne pour un enfant avec problématique/D.I.)

138
Q

Quels sont les modèles marquants dans le dé de la psychoéducation?

A

Modèle de Guindon

139
Q

Qu’est-ce que le modèle de Guindon?

A

Le processus de rééducation
- Le processus de rééducation a été conçu comme une succession d’étapes de rééducation (4)
- Acclimatation - Contrôle
- Production
- Personnalité (Faire qqchose et être compétent dans qqchose (ex. université, musique)
- Chacune possède des caractéristiques qui lui sont propres.
(Avant le processus était sur 2-3 ans, ad tout doit aller vite)

140
Q

Quels sont les postulats du modèle de Guindon?

A

o Postulats du modèle de Guindon
- Le développement de l’identité positive passe par l’expérience
du sentiment de compétence
- Le développement se fait par l’actualisation des forces du Moi
- Le développement est supporté par une alimentation appropriée

141
Q

Décris les étapes du processus de rééducation du modèle de Guindon.

A

o Acclimatation (ex. job : stressé, sait rien)
Phase d’apprivoisement où l’interaction se limite à l’exercice de schèmes concrets, circonscrits dans le temps faisant appel aux schèmes relationnels (L’accueil est imp, significatif dans la relation
Apprendre le fonctionnement, les règles)
o Contrôle (ex. classe de maternelle : 20 kids de 5 ans qui se controle, d’autre pas pentoute et d’autres semi)
- Permet l’exercice de choix parmi les expériences vécues au fil de l’étape précédente (Les jeunes agissent, sans nommer, doit le dire ‘Tant qu’il reste dans l’agir il ne se passera rien’
Ex.doit parler plutot que de direct tasser/frapper l’autre! Apprentissage à se calmer, prendre un recul sur son vécu. Pcq trop dans l’émotivité)
- L’ouverture relationnelle s’exerce en fonction de but à atteindre et dans une « discussion » des moyens à prendre pour y arriver (Quel moyens pour se controler (impulsivité, fugue, violence))
o Production (Vient d’Erickson -sentiment de compétence, devient bon dans qqchose)
- Ouverture à des choix plus vastes
- Généralisation de certaines expériences
(Par l’activité (ex.poterie, musique, théatre, sport= permet de dire ‘Je suis qqun’))
o Personnalité
- Innove en fonction de ses compétences nouvellement acquises (Ex. se trouve bon pour écouter, veut devenir psychoéd, oui? pourquoi, comment tu veut y arriver?)
- une « discussion » des moyens à prendre pour y arriver

142
Q

Quel est le modèle de Gendreau?

A
  • Le concept est en lien avec les notions de Gendreau sur le
    développement de l’individu en interaction avec le milieu
  • Applique la conception épigénétique du développement du processus de rééducation
143
Q

Qu’est-ce que la notion d’épigenèse selon Gendreau?

A

 la personne est conçu comme un tout intégré
 le développement des systèmes se fait de façon ordonnée
 de l’indifférenciation à la différenciation
 le développement et les apprentissages se font par voie de structurations successives

144
Q

Quels sont les hypothèses de base du modèle de Gendreau?

A
  • La conduite de l’homme est l’expression d’une totalité à la fois bio-
    physiologique, affective, cognitive sociale et morale
  • La conscience = une condition de base de l’existence d’une relation éducative et donc, de l’évolution du sujet (Mise en mot, conscient du vécu, que sa arrive, un recul)
  • L’évolution est à concevoir comme une question de déséquilibre et de rééquilibration (On avance dans le déséquilibre, mais trop de séséquilibre = va tomber, plusieurs petit déséquilibre = va avancer, si aucun = stagne, change pas)
  • La capacité d’une personne de saisir le monde extérieur (assimilation) est continuellement mis en déséquilibre par les conditions extérieures (comment je saisi le monde extérieur, s’adapter)
  • Le rééquilibre (accommodation) se fait grâce à des conditions extérieures appropriées ce qui amène une adaptation (ex. oit + étudier au cégep/université comparé aux adultes)
145
Q

Défini l’adaptation et le milieu selon le modèle de Gendreau?

A
  • Adaptation : Équilibre dans les rapports entre individu et milieu
  • Si l’état d’équilibre individu-milieu ne peut être atteint, le système tend vers un état de désorganisation
  • Milieu = crise ( économique, sociale )
    (ex. les parents n’y arrivent plus, doit trouver un autre milieu)
  • L’individu = marginalité, inadaptation (n’est pas adapté), difficultés d’adaptation
146
Q

Défini le milieu d’intervention selon le modèle de Gendreau?

A

L’influence du milieu sur l’individu dépend :

  • de la valeur objective du milieu
  • des capacités et limites de chaque être qui subit son influence
  • de la qualité du rapport qui s’établit entre le milieu et l’individu
  • L’ensemble de conditions qui prévalent dans un espace - temps en fonction de buts déterminés et de personnes cibles (Ex. organiser un camp de vacance)
  • « Organisation particulière en vue de répondre à des buts et objectifs particuliers »
  • « C’est une organisation de services et de programme qui s’articulent autour d’un mandat, d’une mission » (le mandat est écrit à l’accueil souvent, ex. école = scolariser, socialiser…)
  • « … C’est un ensemble dynamique structural donnant lieu à divers champs d’opération de qualité éducative ou psychothérapeutique appropriée« (Gendreau)
  • L’intervention psychoéducative va aménager des conditions de l’environnement afin que la personne puisse évoluer. Elle va chercher à amener la personne à :
  • vivre un déséquilibre au niveau de ses schèmes relationnels (paradoxe : veut qu’elle soit en équilibre, mais doit vivre un déséquilibre pour évoluer)
  • adopter de nouveaux schèmes (nouvel équilibre) (nouvelles habiletés/façon de faire pour s’adapter, ex. courir/écrire au lieu de frapper quand en colère)
  • en utilisant l’interaction du sujet avec les autres personnes et les composantes du milieu
147
Q

Qu’est-ce qu’une activité?

A

(Parole, Temps d’Arrêt, prendre un recul)

  •  Moyen clé de l’intervention psychoéducative : intervention du psychoéducateur auprès d’individus, avec des objectifs psychoéducatifs et des moyens de les atteindre qui passent par le biais d’activités. (Au service du sujet, répète souvent ‘‘souvenez-vous de votre objectif’’)
  •  Activités structurées (sport, art …) et activités de routine (activités de vie) (Leur dit ‘pourquoi vous faites ses activités là? - Act. de routine ; ménage, cuisine, coucher, leve,r douche : moments de vie animés et souvent explosifs)
  •  Tous les moments de vie sont l’occasion de développer le potentiel adaptatif, des occasions d’apprentissage.
  •  Participation du sujet : processus adaptatif, chacun cherche à établir ou rétablir l’équilibre en réponse à ce qui lui est proposé de faire dans cette intervention ; exige adaptation et acquisitions. (Si l’exigence est trop élevé = trop de déséquilibre)
  •  Interaction =vécu partagé. Traditionnellement, le psychoéducateur participait à l’action. De plus en plus, le vécu peut être observé ou rapporté par le sujet ou une personne de son environnement.
148
Q

Qu’est-ce que la démarche du sujet?

A

-Mouvement interne d’exploration de l’environnement.
- Le sujet peut s’engager davantage dans une démarche de solution de
la situation proposée ou encore, inhiber son activité.
- Chaque sujet a des potentialités innées ou apprises. Schèmes du sujet supportent son activité, lui permettent de réagir aux situations.
- Schèmes anticipateurs permettent au sujet d’anticiper la conduite à adopter pour s’adapter à une situation. Permet d’entrevoir des façons de résoudre les problèmes, d’émettre des hypothèses et de tenter de les vérifier. (Ex. D.I. doit travailler l’anticipation, pcq vient pas naturellement. Les jeunes sont souvent dans l’immédiat)
- Schèmes anticipateurs/ démarche active d’adaptation/ élaboration de nouveaux schèmes.
- Il doit exister un NIVEAU DE CONVENANCE entre les schèmes du sujet et des éléments de la réalité externe. Conditions de DÉSÉQUILIBRATION STIMULANTE. Amène ADAPTATION. (est-ce que sa convient? Ex. Qqun costaud : tu va courir le marathon au lieu d’altérophilie ou l’inverse pour un maigre = ne convient pas, Donc si sa convient = trop ou pas assez élevé?)
- Qualité adaptative des schèmes du sujet et qualité de la réalité externe font influencer l’adaptation. La personne progresse dans ses schèmes en les appliquant, les assouplissant et les transformant.
- Un mouvement interne du sujet et l’organisation externe de la situation influent l’adaptation.
- Moins un sujet a des schèmes pour anticiper ou appréhender ce qu’il a à faire, plus la situation externe devra être organisée (support en fonction des potentialités limitées du sujet) (Ex. D.I. certains ne pourront jamais vivre en appart seul)
- Potentiel d’adaptation fonction de chaque sujet en particulier et à chaque situation à laquelle il est confronté. Un sujet aura un potentiel pour se mettre en action dans la situation A et sera inhibé dans la situation B.
- Lié à la capacité de chacun à découvrir ses propres moyens d’adaptation, à en prendre conscience et à les construire.
- DÉFI DE L’INTERVENANT : est d’amener le sujet à utiliser son potentiel. Organiser des situations de défi avec un niveau de convenance, favoriser la découverte de moyens d’adaptation et en prendre conscience.

149
Q

Quels sont les caractéristiques de la situation?

A

(Ex. groupe de dév. des
habiletés sociales :
mise en situation/jeux
de rôle, doit généraliser
dans la vraie vie)
- 
**Le POTENTIEL EXPÉRIENTIEL (Pex) : ce que la situation présentée et vécue offre au sujet comme possibilité d’évolution et de transformation. ***
- Permet d’alimenter et de développer les schèmes du sujet. Permet de corriger les schèmes non appropriés à la situation qui constituent un obstacle à la démarche adaptative. (Bcp de changement entre 0-10, ensuite de +en+ stable)
- Avec le temps, l’être humain est de plus en plus stimulé par le monde extérieur et appelé au mouvement.
- Fonction de l’éducation : structurer le milieu pour favoriser la plus grande qualité possible de l’interaction sujet/milieu et apporter le support optimal au sujet dans sa démarche de rééquilibration.
- Tout problème se traduit en projet d’action – fait appel à un schème anticipateur. (Qu’est-ce que tu peux faire au lieu de ..? Qu’est-ce qu’on va faire? Doit se pratiquer/réfléchir avant)
- Pour que le problème déclenche l’activité du sujet, il doit exister une certaine CORRESPONDANCE entre la SITUATION POSÉE et les SCHÈMES ANTICIPATEURS du sujet ; elle doit faire partie d’une réalité perçue comme possible, doit être significative et doit permettre d’entrevoir une satisfaction par sa résolution, ni trop long (découragement, sentiment d’échec), ni trop court (temps de se l’approprier et d’élaborer)

150
Q

Quels sont les résultats de l’interaction entre le sujet et la situation?

A
  •  Écart significatif entre les schèmes du sujet et la situation problème présentée pour déclencher l’activité du sujet. Écart doit être perçu comme possible à combler.
  •  Besoin de prévoir l’écart significatif à partir de notre connaissance du sujet, son POTENTIEL D’ADAPTATION (Pad) vs le POTENTIEL EXPERIMENTIEL(Pex) DE L’ACTIVITÉ (écart, mais pas trop grand)
  •  Le NIVEAU DE CONVENANCE est déterminé par la qualité du rapport existant entre Pad et Pex.
  •  Au moins un des éléments de la situation proposée doit inciter le sujet à se mettre en action. Combien de composantes de l’activité (?/10) conviennent ? Plus le niveau de convenance se rapprochera de 10/10,plus les chances de participation du sujet seront assurées.
151
Q

Dans les résultats de l’interaction entre le sujet et le situation, défini ce que st selon la convenance?

A
  • Équilibre statique: situation permet de combler l’écart car correspond aux schèmes du sujet. Il peut les conserver, les entretenir. Ne progresse pas, maintient ses acquis. (ex. personnes âgés pour garder la mémoire, petit exercises)
  • Équilibre dynamique: écart significatif permet d’exercer des schèmes. Besoin assouplissement des schèmes, efforts de généralisation. Mobilisation, apprentissage. (ex. tu fais quoi avaec tes amis/profs à l’école?)
  • Déséquilibre dynamique : correspondance partielle Pex vs Pad. Écart amène tension se rapprochant de la rupture du lien de convenance. Construction de nouveaux schèmes pour maintenir l’équilibre dépendant de son équilibre psychologique. Amorce d’une démarche de rééquilibration. (Ex. faire une activité nouvelle raisonnablement exigeante)
  • Déséquilibre inhibant : pas de correspondance Pex vs Pad. Écart trop grand pour percevoir la possibilité de le combler. Inhibe le sujet, empêche d’entrer en activité. (Ex. faire une nouvelle activité trop difficile)

(Doit souvent leur donner un défi individuel malgré le groupe)