Examen 1 Flashcards
Donne la définition de la morphologie
En linguistique, ce terme désigne la discipline qui étudie les changements systématiques dans la forme des mots associés à des changements systématiques dans la signification
OU
La morphologie est la discipline qui étudie la structure interne des mots
OU
La morphologie est la discipline qui étudie la combinaison de morphèmes pour générer des mots.
Qu’est-ce qu’un morphème?
La plus petite unité linguistique pourvue de sens
OU
Unité minimale de sens
Qu’est-ce qu’une base?
Morphème auquel un autre morphème est attaché
EX:
anticonstitutionnellement –> anticonstitutionnelle (base) –> constitutionnelle (base) –> constitution (base)
Qu’est-ce qu’une racine?
Une base non décomposable
EX:
Maison, on ne peut pas le décomposer plus que ça!
Qu’est-ce qu’un affixe?
C’est un morphème qui s’attache à une base
Préfixe: morphème attaché avant la base (anti, in, dé, etc.)
suffixe: morphème attaché après la base (ment, able, etc.)
Qu’est-ce qu’une opération concaténative?
Les opération concaténatives :
- peuvent être décrites en terme de linéarité (les affixe sont ajoutés directement à la base d’un mot)
- impliquent deux éléments (base et morphème) bien définis. EX: Blond - eur
Blond = base et eur = suffixe et c’est bien défini
Qu’est-ce qu’une opération non concaténative?
Quand l’un des deux critères qui définissent les opérations concaténatives n’est (ne sont) pas respecté (s).
EX: embouteiller
Base bien définie : bouteille, morphème ajouté (em!?, er!?)
Pourquoi est-ce que la distinction entre les opérations concaténatives et non concaténatives sont importantes?
Pour les classement des opérations morphologique et surtout pour la modélisation de la composante morphologique de la grammaire.
Typologie des opérations concaténatives
Composition 1.
La composition comporte deux ou plusieurs termes (lexèmes) qui se conjoignent en une unité lexicale nouvelle à interprétation constante et unique et qui doivent être identifiables pour le locuteur.
Qu’est-ce qu’un lexème?
un lexème est un morphème lexical, qui a un sens non dérivationnel ou grammatical
EX: Colonnades
Colonn = lexème
ade = morphème dérivationnel, sens collectif
Typologie des opération concaténtives
Composition 2.
Des mots comme:
Portefeuille: porte (lexème et mot) feuille (lexème et mot)
morphosyntaxe : morpho (lexème) syntaxe (lexème et mot)
Des mots comme plafond (plat fond) et averse Ià la verse) ne sont plus considérés comme étant des mots composés par les locuteurs.
Typologie des opérations concaténatives
Infixation 1.
Une infixation est morphème qui s’insère à l’intérieur d’une racine ou d’un radical.
EX : en malais
gigi = dent
gerigi = scie
Typologie des opérations concaténatives
Infixation 2.
Des infixes en chimie:
EX: Pyridine –> pipéridine
Typologie des opérations non concaténatives
Alternance de la base 1.
Un changement dans les caractéristiques phonologiques de la base est associé à un changement de signification. Il n'y a pas d'addition de segment. EX; les verbes irréguliers en anglais. - win --> won - dig --> dug - hang --> hung
Typologie des opérations non concaténatives
Alternance de la base 2.
être/était/serait n’est pas un cas d’alternance de la base, les allomorphes n’ont aucun lien phonologique, il s’agit plutôt d’une MODIFICATION de la base.
Typologie des opérations non concaténatives
Transfixation
On appelle transfixation l'entrecroisement d'un morphème vocalique et d'un morphème consonantique. Il s'agit d'un opération très caractéristique des langues sémitiques (arabe, amharique, hébreu, etc.) EX: Arabe k-b-r = taille/quantité kabir = grand kubaar = énorme
Typologie des opérations non concaténatives
Parasynthèse
quand on ajoute des morphèmes de part et d’autre de la base
Typologie des opérations non concaténatives
Réduplication 1.
La réduplication comporte la répétition totale ou partielle avec un changement de sens associé. Opération très répandue dans les langues.
EX: Malais
buku = livre –> bukububku = livres
batu = pierre –> batubatu = pierres
Typologie des opérations non concaténatives
Réduplications 2.
EX: Maori
tau = homme –> tatau = hommes
mero = enfant –> memero = enfants
meromero = petit enfant –> memeromero = petits enfants
Typologie des opérations non concaténatives
Réduplication 3.
Un sous-type de réduplication assez commun comporte l'intéraction de la réduplication et l'affixation: duplifixes EX: Tzutujil - rax = vert - rax + roj = verdâtre - saq = blanc - saq + roj = blanchâtre.
Typologie des opérations non concaténative
Conversion 1.
Dérivation d’une nouvelle base, mot sans morphème explicite.
EX: Anglais
- guide = guide –> to guide –> guider
- crown = couronne –> to crown = couronner
** on peut assumer un morphème zéro de catégorie V
Typologie des opérations non concaténative
Conversion 2.
Il y d’autre contexte ou on peut postuler des morphème zéro (contextes flexionnels)
EX: Finnois
- puhuin = je parlais
- puhuit = tu parlais
- puhui = il/elle parlait pas de morphème
Typologie des opérations non concaténatives
Conversion 3.
On rencontre aussi des morphèmes vides, c'est-à-dire des morphèmes explicites, mais dépourvus de sens. EX: Lezguien OURS - sew = absolutif - sew - re - n = génitf - sew - re - z = datif - sew - re - k = subessif !???
Qu’est-ce qu’un allomorphe?
Il s’agit de la variante d’un morphème
Les allomorphes peuvent être déterminé par:
- le contexte phonologique
- le contexte morphologique
- des spécifications lexicales
Qu’est-ce qu’un allomorphe phonologique?
Il s’agit d’un allomorphe qui est dérivé par une forme sous-jacente et des règles phonologique (c’est prévisible). Ils ont un lien phonologique. De plus, il garde une certaine ressemblance entre eux.
Qu’est-ce qu’un allomorphe supplétif?
Il s’agit d’allomorphes qui ne peuvent pas être dérivés par une règle phonologique. Les allomorphes supplétif ne gare aucune ressemblance.
Qu’est-ce qu’un supplétisme faible?
EX:
- éteindre –> extinction
- croire –> crédible
- rompre –> rupture
Dans ces cas, il y a une ressemblance phonologique entre les radicaux, mais il n’y a pas un lien phonologique entre eux(d’un point de vue synchronique).
Qu’est-ce qu’un supplétisme fort?
Il n’y a pas de ressemblance phonologique ni de lien phonologique entre les allomorphes.
EX:
- good –> better –> best
- bon –> meilleur
Qu’elles sont les sources des supplétismes?
On peut distinguer 3 types de sources pour le phénomène du supplétisme (fort ou faible) dépendamment de l’élément déclencheur de la variation allomorphique.
- déterminant phonologique
- déterminant morphologique
- déterminant lexcial
*** Il faut faire attention à ne pas confondre le type de supplétisme (fort ou faible) et le déterminant (phonologique, morphologique, lexical)