Examen 1 Flashcards

1
Q

Différencier la météorologie de la climatologie

A

Météorologie: Science qui a pour objet l’étude de
l’ATMOSPHÈRE et des PHÉNOMÈNES qui s’y produisent, dans le but pratique d’établir des
prévisions du temps.
S’intéresse aux phénomènes atmosphériques se déroulant à TRÈS COURT TERME pour une région géographique souvent plus RESTREINTE.

Climatologie: Le climat se définit comme l’ÉTAT MOYEN de l’atmosphère résultant de la succession de
différentes conditions météorologiques pendant une LONGUE PÉRIODE (habituellement au moins
30 ans) dans une région donnée. C’est aussi les EXTRÊMES et la VARIABILITÉ climatique que l’on
observe au cours de cette même période.
S’intéresse aux phénomènes atmosphériques sur une plus LONGUE ÉCHELLE de temps et généralement sur une plus GRANDE COUVERTURE SPATIALE.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Énumérer les grandes étapes qui ont permis aux sciences de l’atmosphère de progresser ainsi que les personnages scientifiques qui y sont associés.

A

Thalès de Milet: Définition du cycle hydrologique
Torricelli: Invention du Baromètre
Copernic: Modèle héliocentrique (tout=centré sur soleil)
Fahrenheit et Celsius: Invention d’échelles Thermométric
Boyle et Hook: Compressibilité des gaz
Invention du Télégraphe: rend possible l’échange d’informations relativement rapide pour prévoir l’évolution des systèmes météorologiques.
Carl-Gustaf Rossby: explication de la circulation générale de l’atmosphère.
TIROS: premier satellite météorologique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Décrire le principe de base de la classification des climats de Köppen ainsi que les principales divisions et subdivisions climatiques.

A

Objectif

-Délimiter d’une manière simple les principaux paysages climatiques en établissant une concordance avec les écosystèmes du monde.

                          Principe de base 

-Utilisation de deux facteurs limitants pour le développement des arbres

                           Facteurs limitants
  • les températures moyennes mensuelles
  • les précipitations totales mensuelles
                                      Divisions
  • A : Tropical humide (T moy du mois le plus froid > 18°C)
  • B : Sec (précipitations insuffisantes pour l’établissement d’arbres)
  • C : Humide, moyenne latitude, hiver doux (T moy du mois le plus chaud > 10°C et T moy du mois le plus froid oscille entre –3°C et 18°C)
  • Doux=rarement sous le point de congélation.
  • D : Humide, moyenne latitude, hiver rigoureux (T moy du mois le plus chaud > 10°C et T moy du mois le plus froid 1 500 m)
  • E= mois polaire (plus chaud en-dessous de 10 degrées)
  • H= climat de terre élevé (attitude supérieur de 1500 m)
                                    Subdivisions Aw (Savane Tropicale): Effet saisonnier léger pour le régime thermique. Am (Climat de mousson): Effet saisonnier pour le régime pluviométrique. Af (Forêt Pluvieuse): Présence de précipitations importantes chaque mois.

Bwh (Déserts Tropicaux):
Bwk (Déserts Froids):
Bsh (Steppes Tropicales)
Bsk (Steppes Froides)
*Régime thermique présentant toujours un effet saisonnier.
**Retrouvé à différents endroits dans le monde.

H
*Très froid + Régime thermique de très forte amplitude + Très faibles précipitations (voir absentes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Identifier et décrire les principaux facteurs qui contrôlent le climat

A

La Latitude
Du fait de la forme sphérique de la Terre, l’angle d’incidence sera plus grand près de l’équateur et plus faible près des pôles. L’apport d’énergie sera donc plus important dans les régions proches de l’équateur et de plus en plus faible au fur et à mesure que l’on se
rapproche des pôles

                          Effet Continental Étendue d'eau absente.  Les continents se refroidissent aussi beaucoup plus rapidement.  Les variations de température sont plus grandes au-dessus des continents qu’au-dessus d’une masse d’eau.  Les climats très continentaux présenteront les plus grands extrêmes de température annuelle.

                             Effet Maritime Présence d’une étendue d’eau considérable à proximité. L’eau possède une capacité thermique plus importante que le sol des continents.

                     Position géographique 
              par rapport aux vents dominants Les bords continentaux exposés aux vents qui viennent du large (façades Ouest des continents) auront un caractère maritime plus prononcé que les bords continentaux soumis à des vents qui viennent des terres intérieures (façades Est des continents).

                    Chaînes de montagnes Celles-ci constituent de véritables barrières physiques et limitent la pénétration de l’air maritime vers l’intérieur des terres Ils ont un effet majeur sur les précipitations, ils sont responsables des précipitations dites orographiques et font en sorte que les versants de certaines montagnes présentent des climats différents car ils reçoivent plus de précipitations que l’autre versant.

                     Courants océaniques Influence plus prononcée durant la saison hivernale Souvent à cause d’eux qu’à une même latitude, mais sur deux continents distincts, on retrouve des climats très différents
          Grands systèmes de pression et vent Le régime des précipitations à l’échelle de la planète est en grande partie contrôlé par les grands systèmes de pression. Les zones de basses pressions sont associées à des régions qui reçoivent de fortes pluies  Les zones de hautes pressions sont associées à des régions arides
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Identifier et expliquer les caractéristiques des différentes couches du profil de l’atmosphère thermique

A

Troposphère
-Contient environ 90% de la masse totale de l’atmosphère
-La principale source de chaleur dans la troposphère
est le sol échauffé par le rayonnement solaire.
-Ce gradient négatif de température rend la troposphère
dynamiquement instable et convective. Ainsi, c’est dans la troposphère que se produit la majorité des phénomènes météorologiques qui déterminent les conditions observées au sol. C’est directement dans la troposphère que sont émis les gaz liés à l’activité anthropique.
-La quasi totalité de la vapeur d’eau atmosphérique se trouve dans la troposphère

                              Stratosphère L’inversion du gradient thermique fait de la tropopause un couvercle quasi étanche au transport de matière entre la troposphère et la stratosphère. L’augmentation de température dans la stratosphère en fait une couche dynamiquement stable.

                                Mésosphère Où la température diminue à nouveau suite à l’émission infrarouge par l’oxygène atomique (O(3P)), l’oxyde d’azote (NO) et le dioxyde de carbone (CO2).

                               Thermosphère Augmentation de nouveau de la température suite à l’absorption du rayonnement solaire ultraviolet lointain par l’oxygène moléculaire.  Par action de la gravité, ce sont les constituants les plus légers (hydrogène, hélium) qui prédominent quand l’altitude augmente. La haute atmosphère est également le siège de phénomènes d’ionisation liés aux interactions entre le champ magnétique terrestre et le flux solaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Expliquer l’objectif de la convention de Vienne et du protocole de Montréal et les retombées de ces deux grandes ententes internationales sur la concentration atmosphérique en ozone

A

Objectif:
Élimination graduelle de la production et de la consommation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone ainsi que la réduction et la cessation de leur commerce.
-Un retour à l’état d’avant 1980 à l’horizon 2030-2050

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Distinguer l’ozone stratosphérique de l’ozone troposphérique en ce qui concerne leur processus de formation/destruction, leurs sources, leurs puits et leurs influences sur les organismes vivants.

A

Ozone Stratosphérique
-L’ozone stratosphérique absorbe le rayonnement solaire ultraviolet de longueur d’onde inférieure à 300 nm. C’est de cette absorption que résulte l’augmentation de température.
-90% de l’ozone
- Grâce à sa forte section efficace d’absorption, l’ozone stratosphérique agit comme un filtre protégeant la biosphère du rayonnement solaire de courte longueur d’onde. Le rayonnement ultraviolet est en effet nocif pour les organismes vivants et est notamment une cause du cancer de la peau chez l’homme
-Le temps de vie de la molécule d’ozone est relativement
long, de quelques semaines à quelques mois en fonction de l’altitude
-Les vents stratosphériques zonaux tendent à HOMOGÉNÉISER la distribution de l’ozone dans une même bande de latitude
-l’ozone se forme naturellement par la photodissociation de l’oxygène moléculaire par le rayonnement solaire incident. Le principal cycle de production et destruction de l’ozone est le cycle de Chapman.
-Cette destruction de l’ozone à l’échelle globale est attribuée au rejet massif dans l’atmosphère de composés halogénés d’origine anthropique et en particulier des chlorofluorocarbones (CFC) par les industries depuis les années cinquante.
-Stables dans la troposphère, ces composés sont photodissociés dans la stratosphère, ce qui entraîne une augmentation considérable de la quantité de chlore et une destruction catalytique de l’ozone
-Les aérosols stratosphériques, d’origine volcanique et industrielle, présents à toutes les latitudes, catalysent les même réactions hétérogènes de destruction de l’ozone
-L’acide nitrique ntervient dans la formation des PSC. Il est reformé à leur surface lors des réactions hétérogènes contribuant à la destruction catalytique de l’ozone.

                           Ozone Troposphérique -L’ozone troposphérique est un polluant. Son inhalation en grande quantité est dangereuse pour la santé. Il ralentit la croissance du blé et peut provoquer des dommages à certaines plantes -L’ozone troposphérique est un produit secondaire formé suite à la présence de ses précurseurs que sont les oxydes d’azote (NO2 et NO), les composés organiques volatils (ex :le formaldéhyde, CH2O) et le monoxyde de carbone (CO) -L’ozone troposphérique est formé par photodissociation du dioxyde d’azote par le rayonnement visible -Maximale quand l’éclairement et la température sont élevés -En l’absence d’oxyde d’azote, l’ozone est détruit par déposition au sol et par photodissociation dans le proche ultraviolet -L’acide nitrique, une espèce réservoir et un puit, est lessivé par les pluies et retombe au sol et sur la végétation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Énumérer les grandes caractéristiques du soleil et expliquer son mode de fonctionnement

A

-Une étoile de génération ultérieure
-En grande partie composé d’hydrogène et d’hélium
-Brillance: moyenne
-Taille: naine
-6 couches
NOYAU: là qu’il génère son énergie à partir de réactions nucléaires
ZONE RADIATIVE: où l’énergie voyage vers l’extérieur par rayonnement
ZONE CONVECTIVE: La zone de convection est déployée sur 70% du rayon solaire
PHOTOSPHÈRE: où provient la quasi-totalité du
rayonnement visible.
CHROMOSPHÈRE
COURONNE: Partie externe de l’atmosphère du Soleil, non homogène, de très haute température. Des ondes
magnétiques, appelées ondes d’Alfvén, émanent du Soleil lui-même, se propagent à travers la couronne solaire et lui transmettent d’énormes quantités d’énergie

                          Mode de Fonctionnement -C’est la fusion de l’hydrogène en hélium qui fournit l’énergie du Soleil : quatre atomes d’hydrogène fusionnent pour former un atome d’hélium. -Les 4H ont une masse supérieur à celle de l'hélium, ce supplément est donc converti en énergie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrire les différents processus de transfert de chaleur

A

Conduction

  • De proche en proche sans qu’il y ait déplacement de matière
  • S’observe aussi dans des fluides au repos, mais elle est beaucoup plus faible que dans un solide
  • Le transfert de chaleur se fait donc sous l’influence d’un gradient de température
                                 Convection -Transfert de chaleur résultant du mouvement naturel d’un fluide généré par une différence de température ou de densité -Concerne exclusivement les fluides
  • Ce processus est associé à l’action de la gravité. On
    note que si l’on chauffe la casserole par le haut, le fluide chaud se situe au-dessus du fluide froid et la convection est annihilée.
                                Rayonnement -Transmission d’énergie d’un corps à un autre, par des ondes électromagnétiques, propagée à travers l’espace sans support matériel -Une fois absorbée par l’atmosphère et la surface de la Terre, cette chaleur est échangée avec l’environnement par conduction (ex. dans le sol) ou par convection (ex. dans l’atmosphère).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrire les principaux types de rayonnement associés au spectre électromagnétique (N & L) (8)

A

Rayon gamma
Forme de rayonnement électromagnétique de très haute énergie qui prend naissance à l’intérieur du noyau de
l’atome et qui est émis lors de la désintégration des corps radioactifs
Rayon X
L’origine est extra-nucléaire (hors du noyau de l’atome)

                               Ultraviolet Longueur d’onde dite intermédiaire entre celle de la lumière visible (du violet plus précisément) et celle des rayons X. Au total, presque 10% de l’énergie solaire reçue au sommet de l’atmosphère est sous cette forme. Ce type de rayonnement est nocif pour la santé humaine.

                                 Visible Plus de la moitié du rayonnement solaire qui parvient au sommet de l’atmosphère est dans le visible

                                Infrarouge Fortement associé à la chaleur puisqu’à la température ambiante, les objets émettent des infrarouges. Le sommet de l’atmosphère reçoit environ 40% de l’énergie solaire sous cette forme.

                               Infrarouge lointain Onde radioélectrique encore peu exploité, car il existe peu de sources (et de détecteurs) capables de produire ce type de rayonnement à faible coût.

                              Micro-onde et radar Les ondes radars sont particulièrement importantes en météorologie, car on les utilise pour détecter les précipitations et les signes annonciateurs de temps violent (ex. les tornades).

                              Onde de radiodiffusion Forme de rayonnement électromagnétique utilisée dans le domaine des radiocommunications.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Calculer les paramètres suivants (N & L) et Être capable de les identifier sur un schéma (L):

  • déclinaison du soleil;
  • heures du lever et coucher du soleil;
  • directions azimutales du lever et coucher du soleil;
  • hauteur du soleil au midi solaire;
  • courbes apparentes du soleil.
A

La déclinaison (δ)
-Angle entre le plan de l’orbite terrestre (ou plan de
l’écliptique) et le plan équatorial
- δ = 23,45° sin(360° (j + 284) / 365)
où δ : déclinaison (degrés)
j : numéro du jour (1 à 365)

             Heures du lever et coucher du Soleil

Heure solaire vraie du lever = 12 – H
Heure solaire vraie du coucher = 12 + H
où H : durée d’une demi-journée

cos(H) = –tan(φ) × tan(δ)
où H : durée d’une demi-journée (degrés)
φ : latitude du lieu (degrés)
δ : déclinaison (degrés)

                                 Directions azimutales
cos(aa) = –sin(δ) / cos(φ)
où aa : azimut (degrés)
φ : latitude du lieu (degrés)
δ : déclinaison (degrés)

Lever → da = 180° – aa
Coucher → da = 180° + aa

                      Hauteur du Soleil au midi solaire hmax = 90° – |φ – δ| où hmax : hauteur du Soleil au midi solaire (degrés) φ : latitude du lieu (degrés) δ : déclinaison (degrés)

                     Courbes apparentes du Soleil

À partir de trois points (au minimum), nous serons en mesure de tracer approximativement la trajectoire du
Soleil au-dessus de l’horizon. Ces trois points sont :
-La direction azimutale du lever
-La hauteur du Soleil au midi solaire
-La direction azimutale du coucher

Dans l’ordre, il faut réaliser les calculs suivants pour trouver nos trois points :
-Calcul de la déclinaison (δ)
-Calcul de la hauteur du Soleil au midi solaire (hmax)
-Calcul de l’azimut astronomique (aa)
-Calcul de la direction azimutale (da) du lever et coucher du Soleil
Une fois les trois points trouvés, il ne reste plus qu’à les reporter sur un diagramme comme celui-ci et à joindre les trois points.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Définir les termes température, chaleur spécifique et corps noir (L)

A

Température
-Grandeur physique qui rend compte du fait qu’un corps est plus chaud ou plus froid qu’un autre
-Variable d’état, proportionnelle à l’énergie
thermique d’un corps

                                Chaleur spécifique  -Quantité de chaleur nécessaire pour élever d’un degré l’unité de masse de cette substance

                                 Corps noir Objet théorique qui absorbe en totalité le rayonnement électromagnétique qu’il reçoit, sans en réfléchir ou en transmettre une partie. En absorbant toutes les couleurs du spectre visible, un tel corps apparaît donc noir pour un observateur.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q
Comprendre les lois physique suivantes et les appliquer au système Soleil-Terre (L):
loi de Planck;
loi de Stefan-Boltzman;
loi de Wien;
loi de Kirchoff;
A

Loi de Planck
-Expression du flux d’énergie, Bλ(T), en fonction de la température (T) et pour une longueur d’onde (λ)

                         Loi de Stefan–Boltzman -La puissance totale par unité de surface du rayonnement émis par un corps est obtenue en considérant le flux d’énergie sur l’ensemble des longueurs d’onde (c.-à-d. en intégrant la formule de Planck) F = ε σ T^4

                                   Loi de Wien Dicte que la longueur d’onde (λm) pour laquelle le flux d’énergie est maximal (Bλ) est inversement proportionnelle à la température.

                                  Loi de Kirchhoff Stipule qu’une substance émet du rayonnement à chaque longueur d’onde aussi efficacement qu’elle l’absorbe. De manière pratique, l’efficacité radiante d’une substance dépend de la longueur d’onde.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrire la géométire du système Terre-Soleil (L)

A

L’excentricité
Terme utilisé pour définir le degré d’aplatissement de l’orbite d’une planète. Une excentricité égale à zéro décrit une orbite parfaitement circulaire alors qu’une excentricité égale à 1 décrit une ellipse totalement aplatie

                                Périhélie  Le point de l’orbite terrestre où la distance Terre–Soleil est minimale

                                 Aphélie Point présentant la distance maximale

                               Équinoxes Moments de l’année où la déclinaison solaire est nulle, ce qui signifie qu’aucun hémisphère terrestre n’est orienté préférentiellement vers le Soleil

                               Solstices Moments de l’année où le Soleil est le plus éloigné du plan de l’équateur

                      Obliquité de l’écliptique Angle que fait l’axe de rotation de la Terre avec la perpendiculaire sur le plan de l’écliptique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Expliquer le mécanisme des saisons (L)

A

-Les saisons sont le résultat d’une variation continue de deux paramètres : la hauteur maximale du Soleil sur l’horizon et la durée du jour
-Ces deux paramètres varient au cours de l’année, car l’axe de rotation de la Terre n’est pas perpendiculaire sur le plan de l’écliptique
-L’été, le faisceau d’énergie est concentré sur une petite surface alors que l’hiver, le même faisceau d’énergie
(c’est-à-dire la même quantité d’énergie) est distribué sur une plus grande surface

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Décrire les effets de la transparence de l’air, des nuages, du relief et de la végétation sur le rayonnement (solaire et infrarouge) et la température (N)

A

Transparence de l’air

  • Transparence de l’air (ct) peut jouer un rôle plus déterminant que l’épaisseur optique (m) sur les valeurs de E0 (rayonnement solaire)
  • Qo et qo (Rayonnement direct et diffus) sont influencé par les différences atmosphériques tel l’humidité.
  • Si l’air est plus transparent qu’un autre, E0 sera plus grand.
                                Nuage -La quantité de rayonnement direct (Q0) qui atteint la surface est nettement plus faible sous des conditions nuageuses(réfléchissent les rayons) -Le rayonnement diffus (q0) est habituellement plus important,  la vapeur d’eau augmente la diffusion. -Apparition d’un rayonnement réfléchi par les nuages, presque la moitié du rayonnement qui arrive du Soleil est perdue par réflexion -La rétrodiffusion (ou diffusion vers l’arrière) est moins importante. La vapeur d'eau diminue ce type de diffusion
    
                                    Relief -L’air en altitude est habituellement plus sec (les sources d’humidité sont plus rares) et moins pollué (plus éloigné des sources de pollution) ce qui a pour effet d’augmenter passablement le rayonnement solaire direct  -L'augmentation du rayonnement solaire direct est accompagnée d’une forte décroissance du rayonnement infrarouge émis par l’atmosphère (IR↓), car l’air en altitude contient moins de vapeur d’eau et autres gaz à effet de serre -Le rayonnement est maximal s’il arrive perpendiculairement à la surface, et minimal lorsqu’il lui est parallèle.
  • Les versants exposés au sud ont tendance à avoir une surface plus sèche, car l’évaporation y est plus importante. À l’opposé, la surface des versants exposés au nord est plus humide, ce qui implique une période d’enneigement plus longue qui se traduit par une végétation souvent plus robuste, comme des conifères
                                  Végétation
  • Le jour, le couvert végétal limite le rayonnement solaire direct (Q0) reçu à la surface en faisant de l’ombre à la surface par son feuillage, alors que la nuit, ce même feuillage sert de barrière physique à la perte de chaleur par rayonnement infrarouge
  • La végétation est une source d’humidité, donc associée à une plus grande évaporation
17
Q

Distinguer les particularités du bilan total de rayonnement solaire et infrarouge à la surface pour différentes régions du monde (N)

A

Régions polaires
(70–90° de latitude)
-RStotal est très faible parce que l’albédo est très élevé (neige au sol).
-Le bilan total de rayonnement solaire et infrarouge à la surface (RN) est légèrement négatif.
-L’été, le bilan RN est plutôt positif, c’est le rayonnement
diffus qui augmente le plus.
-L’hiver, le bilan RN est alors nettement négatif.

                        Latitudes élevées 
                       (50–70° de latitude) -Le rayonnement solaire absorbé par la surface (RStotal) est deux fois plus élevé que pour les régions polaires, car  l’albédo du sol est nettement inférieur -Le bilan RN demeure plus élevé au-dessus des océans, car l’albédo y est plus faible. - L’hiver, les jours sont courts, le Soleil plus bas sur l’horizon et l’albédo plus élevé, ce qui apporte un bilan RN plutôt négatif -L’été, les jours sont plus longs, le Soleil plus haut sur l’horizon et la nébulosité plus grande entraîne donc un bilan RN avec des valeurs positives plus élevées

                         Latitudes moyennes
                         (30–50° de latitude) -Le rayonnement solaire absorbé par la surface (RStotal) double -La valeur du bilan total de rayonnement solaire et infrarouge (RN) à la surface est proche de la moyenne du globe -L’océan présente habituellement un albédo plus faible qui se traduit par un bilan RN plus grand

                        Régions tropicales 
                       (10–30° de latitude) -Le rayonnement solaire présente des valeurs élevées toute l’année, car la hauteur du Soleil varie peu -Les déserts et les steppes situés à ces latitudes ont davantage de pertes à cause de leur albédo plus élevé. De plus, la sécheresse atmosphérique qui les caractérise fait en sorte qu’ils reçoivent moins de rayonnement infrarouge émis par l’atmosphère

                    Régions équatoriales
                      (0–10° de latitude) -Le rayonnement solaire reçu au sol (G0) est plus faible -Le déficit infrarouge est moins élevé qu’aux tropiques, car les épais nuages émettent davantage d’infrarouges. -Il existe une différence notable pour les valeurs de RN entre les surfaces continentales (autour de 100 W/m2)  et les surfaces océaniques (autour de 160 W/m2).
18
Q

Différencier les principaux instruments servant à mesurer le rayonnement solaire et infrarouge (N)

A

Rayonnement solaire direct

  • Pyrhéliomètre
  • Les surfaces réceptrices de cet appareil doivent être orientées de manière à recevoir les rayons du Soleil dans un angle normal (90°)
  • Capte la lumière en 1 seul point lumineux
                         Rayonnement global
  • Pyranomètre
  • Sert à déterminer la puissance du rayonnement solaire total en Watt par mètre carré (W/m2) dans un spectre lumineux
  • Capte une surface horizontale
  • Ne doit pas y avoir d’ombre ni mur blanc.
                         Rayonnement diffus -Pyranomètre ajouté d'un écran bloquant Q0
    
                                  Albédo
  • 2 Pyranomètres
  • Un orienté vers le haut et un autre vers le bas
  • 1er= Rayonnement global
  • 2e= Rayonnement global réfléchi par la surface
  • Division du 2e par le 1er
       Rayonnement des grandes longueurs d'onde
  • Pyrradiomètre
  • Mesure le rayonnement total
  • Mesure Indirect: en soutrayant le rayonnement solaire global mesuré du rayonnement total mesuré
  • Mesure Direct: avec un pyrgéomètre muni d’un filtre opaque qui élimine le passage des courtes longueurs d’onde.
        Durée de l'insolation et fraction d’ensoleillement
  • Héliographe (Insolation = rayonnement solaire suffisant pour produire des ombres nettes)
  • Focalise la lumière du Soleil sur une bande de carton décoloré (brûlé) quand le rayonnement direct est supérieur ou égal à 120 W/m²
19
Q

Expliquer certains phénomènes optiques atmosphériques (N)

A

Dispersion: la lumière blanche a été décomposée en un spectre de toutes les couleurs
Diffraction: diffusion de la lumière sur les bords d’un obstacle ou d’un trou.

                               Arc-en-ciel
  • Première RÉFRACTION en pénétrant la surface des gouttelettes d’eau (passage de l’air à l’eau)
  • La lumière est RÉFLÉCHIE contre la paroi interne
  • RÉFRACTÉE à nouveau en sortant = DISPERSION
  • La lumière subit une déviation de 40 à 42° par rapport à son angle de départ, dépendamment de chacune des couleurs qui la composent(selon la longueur d’onde) où le rouge=+grande longueur d’onde=réfraction - élevée
  • 2 Paramètres d’intensités: Position du Soleil & Taille de la gouttelette
  • Deuxième arc-en-ciel = produit d’une seconde réflexion de la lumière à l’intérieur des gouttelettes d’eau
                         Couronne et irisation -COURONNE:manifestations lumineuses de forme circulaire  autour du Soleil ou de la lune -Produit de la diffraction des rayons du Soleil -La diffraction est générée par les gouttelettes d’eau présentes dans les nuages : plus les gouttelettes sont petites, plus les couronnes sont grandes, et vice-versa. -Un ou plusieurs anneaux colorés apparaissent autour de la couronne -IRISATION: couronne dont les couleurs sont plus étendues et moins bien définies à la circonférence -Pas nécessairement autour du Soleil ou de la Lune -Varient selon la position du Soleil par rapport aux nuages, la force du rayonnement solaire et la grosseur des gouttelettes d’eau en suspension. 
    
                                     Halo 
  • Apparition d’un cercle de lumière (gradation du rouge au bleu) autour d’un puits lumineux
  • La lumière est réfractée dans des cristaux de glaces.
  • La formation nuageuse doit être composée de CIRROSTRATUS et les cristaux de glace sur lesquels la lumière entre en contact doivent avoir une forme prédominante HEXAGONALE.
  • La TEMPÉRATURE doit être inférieure à –15°C
                                  Parhélie
  • Lorsque des points lumineux apparaissent de chaque côté d’un halo, à l’horizontale par rapport au Soleil
  • Réfraction de la lumière
                                Rayon vert
  • Il est nécessaire que le Soleil se couche sur un horizon bas et lointain et qu’il se manifeste dans des tons de jaune.
  • Le phénomène de réfraction étale verticalement les couleurs du spectre.
  • Les courtes longueurs d’onde (de couleur bleue) possèdent le plus fort indice de réfraction et apparaissent le plus haut dans le ciel alors que le ROUGE est au plus bas dans le ciel (et disparaît en premier)
  • La vapeur d’eau élimine les teintes de JAUNE
  • La diffusion de Rayleigh élimine les teintes de bleu
  • À un moment bien précis, seulement la lumière verte est encore perceptible et réfractée dans le ciel
20
Q

Calculer la quantité d’énergie qui atteint la Terre (L)

A

SAp = QsAhl

  • S : constante solaire (1 380 W/m2)
  • Ap : surface perpendiculaire aux rayons solaires (m2)
  • Qs : rayonnement solaire reçu sur un horizon local au sommet de l’atmosphère (W/m2)
  • Ahl : surface projetée sur un horizon local (m2)
                                    OU Qs = S sin(h) -h : hauteur du Soleil par rapport à un horizon local
21
Q

Comprendre comment l’énergie solaire interagit avec l’atmosphère et la surface terrestre (L)

A

E0 = S a(petit t)^m (2.11)

-E0 : rayonnement solaire direct reçu sur une surface terrestre perpendiculaire aux rayons solaires (W/m2)
-S : constante solaire (1 380 W/m2)
at : coefficient de transparence (varie entre 0,5 et 0,9 selon le taux d’humidité et la présence de particules)
m : « masse » optique = 1 / sin(h)

Q0 = E0 sin(h

  • Q0 : rayonnement solaire direct reçu sur un horizon local de la surface terrestre (W/m2)
  • E0 : rayonnement solaire direct reçu sur une surface terrestre perpendiculaire aux rayons solaires (W/m2)
  • h : hauteur du Soleil par rapport à un horizon local (degrés)

RStotal = G0 – a G0 = G0 (1 – a)

  • a : albédo de la surface
  • G0 : Q0 + q0 (rayonnement solaire direct + diffus) (W/m2)
22
Q

Comprendre comment l’énergie terrestre interagit avec l’atmosphère (L)

A

-Une partie du rayonnement IR↑ émis par la surface terrestre est absorbée par les gaz à effet de serre (GES) et est retournée vers la surface

IRnet = IR↓ – IR↑

Le rayonnement IR↑ perdu par la surface dépend de l’émissivité (ε) de la surface terrestre et de sa température Ts, qui n’est pas la température de l’air;
on a ainsi :
IR↑ = ε σ Ts(indice)^4

ε : émissivité
σ : constante de Stefan–Boltzman (5,67 × 10–8 W/m2/K4)
Ts : température de la surface

-Le rayonnement IR↑ terrestre émis vers le haut est absorbé en partie par l’atmosphère et les nuages, et émis à nouveau vers la surface. L’émission IR↓ de l’atmosphère est un phénomène très complexe qui dépend des GES et de la structure verticale de la température.

23
Q

Que signifient les termes UBAC et ADRET?

A

Ubac:Versant d’une montagne exposé au nord.

Adret: Versant d’une montagne exposé au Soleil, orienté au sud ou à l’est

24
Q

Qu’est-ce que l’ALBÉDO?

A

Fraction du rayonnement solaire incident qui est réfléchie dans l’atmosphère et l’espace

25
Q

Qu’est-ce qui distingue la Diffusion de Rayleigh de celle de Mie?

A

C’est la taille des obstacles par rapport à la longueur d’onde du rayonnement solaire incident.

26
Q

Préciser l’importance relative et le rôle sur le plan climatique des différents réservoirs de carbone de la planète (N)

A

Importance Relative: le carbone constitue la base des molécules caractéristiques du vivant

                              Sédiments -Le plus important réservoir de carbone sur la Terre. 

                               Océans
  • «pompe chimique»:Le CO2 atmosphérique peut être dissout dans l’eau sous forme de bicarbonates (HCO3)
  • «pompe phypsique»:plus grande solubilité du CO2 dans les eaux plus froides.
  • «pompe biologique»:en action au moment des floraisons de phytoplanctons
  • une hausse des températures de l’océan pourrait entraîner un dégazage de CO2 via la « pompe physique » et une chute de la fixation du CO2 par la « pompe biologique », car le phytoplancton se verrait privé d’une certaine quantité d’oxygène suite à cette hausse de la température de l’eau (l’oxygène dissous étant en plus faible quantité dans l’eau chaude).
                         Charbon et hydrocarbures Accumulation de matière organique très importante et emprisonnée à l’intérieur des formations géologiques par une lente décomposition chimique (plus d’un million d’années) et une pression géologique importante.
    
                                  Sols et forêts Il peut constituer un puits de carbone intéressant à des échelles temporelles de l’ordre du centenaire, et constitue donc une alternative intéressante pour stocker une partie de nos émissions anthropiques de CO2.
    
                                  L’atmosphère Le CO2 ou le CH4 atmosphérique jouent un rôle dominant dans le maintien de l’équilibre thermique de la Terre en absorbant et en réémettant vers celle-ci une quantité importante de rayonnement infrarouge. C’est ce que l’on appelle l’effet de serre.
27
Q

Évaluer la participation des différents forçages radiatifs dans le processus d’amplification ou d’atténuation de l’effet de serre depuis le début de l’ère industrielle (N)

A

AMPLIFICATION

  • La dernière glaciation a engendré un forçage radiatif de l’ordre de –2,8 W/m2
  • CO2 + CH4 + CO = (plus important dans l’ampli)
  • Aérosols et précurseurs = plus important dans atténu.
28
Q

Nommer les principaux gaz à effet de serre ainsi que leurs sources d’origine naturelle et humaine (N)

A

La vapeur d’eau (H2O)
-respiration, la transpiration et l’évaporation.

                  Le dioxyde de carbone (CO2) - décomposition de la matière organique, la respiration des plantes et des animaux, combustion de certains matériaux (mazout, pétrole, gaz naturel, etc.)

                           Le méthane (CH4)
  • décomposition de matières organiques en l’absence d’oxygène
  • naturelles (marécages, tourbières, etc.) et artificielles (rizières, processus de digestion des ruminants, extraction des combustibles fossiles, site d’enfouissement des déchets, etc.).
                            L’oxyde nitreux (N2O)
  • naturelle par l’activité biologique des sols et par les océans.
  • utilisation intensive d’engrais azotés et de combustibles fossiles.
                           Les gaz halocarbonés  -produit d’activités industrielles
29
Q

Calculer le bilan thermique de la surface et de l’atmosphère pour différentes bandes zonales (N)

A

De la surface
(courants océaniques)
RN + LE + H + D = 0

où RN = bilan de rayonnement total de la surface (solaire et infrarouge) ou rayonnement net (W/m2)
LE = chaleur absorbée lors de l’évaporation (W/m2)
H = chaleur sensible (W/m2)
D = chaleur transportée par les courants océaniques (W/m2)
-Cette région du monde a besoin de la chaleur accumulée dans l’océan d’une autre bande zonale pour atteindre l’état d’équilibre au niveau de son bilan thermique de surface.

                               De l’atmosphère
                     (courants atmosphériques)   RN' + LP + H' + D' = 0

où RN’ = bilan de rayonnement total de l’atmosphère
(solaire et infrarouge) (W/m2)
LP = chaleur libérée lors de précipitations (W/m2)
H’ = chaleur sensible (W/m2)
D’ = chaleur transportée par les courants atmosphériques (W/m2)
-Cette région du monde a besoin de la chaleur accumulée dans l’air d’une autre bande zonale pour atteindre son état d’équilibre au niveau de son bilan thermique de l’atmosphère.

                           Du cycle de l’eau │LP│ – │LE│

où LP = chaleur libérée lors de précipitations (W/m2)
LE = chaleur absorbée lors de l’évaporation (W/m2)
Le symbole ││ signifie qu’il faut retenir la valeur absolue.

30
Q

Évaluer la contribution relative des océans, des courants atmosphériques et du cycle de l’eau dans l’équilibre climatique planétaire pour différentes bandes zonales (N)

A

Voir figure 4.11

31
Q

Exposer l’importance relative du bilan de rayonnement solaire et infrarouge en fonction de la latitude (L)

A

RN = RStotal + IR↓ – IR↑

-Les latitudes inférieures à 35° N ont un bilan positif alors que celles plus au nord ont un bilan négatif

32
Q

Expliquer comment le système terre-atmosphère s’équilibre en terme énergétique à l’échelle de la planète et entre surface et atmosphère (L)

A

Surface de la Terre

  • rayonnement solaire absorbé par la surface
  • pertes de rayonnement infrarouge par la surface
  • rayonnement infrarouge provenant de l’atmosphère
                         Surface et atmosphère
  • absorption du rayonnement solaire
  • absorption du rayonnement infrarouge par les GES
  • pertes de rayonnement infrarouge vers le haut
  • pertes de rayonnement infrarouge vers le bas

-La Terre cède à l’atmosphère l’énergie en trop qu’elle accumule (Chaleur LATENTE et Chaleur SENSIBLE)

Latente: Les courants atmosphériques et océaniques via les perturbations atmosphériques et les courants marins

Sensible: transférée à travers le cycle précipitation/évaporation

33
Q

Décrire l’effet des nuages sur le rayonnement net (L)

A

En juin, le jour, un ciel nuageux réduit RN à midi d’environ 50%, alors qu’en décembre, l’effet des nuages le jour est relativement moins important

La nuit, en juin, la perte nette se situe à environ 55 W/m2
sous un ciel clair comparativement à environ 17 W/m2
sous un ciel nuageux. En décembre, la perte est
d’environ 60 W/m2 sous un ciel clair et autour de 12 W/m2 sous un ciel nuageux.

34
Q

Distinguer les différents types d’instruments de mesure utilisés pour évaluer la température (N);

A

Thermomètre
Principe de dilatation et de rétraction du liquide.

                            Abri Stevenson -De couleur blanche -Boîtier qui protège le thermomètre des influences extérieures -Placé à deux mètres du sol, au-dessus d’un sol gazonné. -Air ambiant

                      Thermomètre minimum On le place de manière légèrement inclinée du côté du réservoir de telle sorte que lorsque l’alcool monte dans la tige, l’index ne suit pas à cause de la gravité. Or, lorsque le liquide redescend, l’index est cette fois-ci entraîné jusqu’au point le plus bas

                     Thermomètre maximum Muni d’un réservoir de mercure avec une partie très étroite (étranglement) à la base de la tige empêchant le liquide de revenir sur ses pas.
35
Q

Comprendre et calculer le refroidissement éolien et l’humidex (N)

A

ÉOLIEN
-Par temps calme, le corps est isolé par une mince couche d’air près de la peau. Or, en présence de
vents puissants, cette couche d’air protectrice est détruite et le corps doit produire de l’énergie
supplémentaire pour réchauffer une nouvelle couche protectrice. L’indice de refroidissement éolien traduit cette sensation de froid supplémentaire causée par le vent

R = 13,12 + (0,6215 × Tair) – [11,37 x (V10m)^0,16] + [0,3965 × Tair × (V10m)^0,16]


R = indice de refroidissement éolien
Tair = température de l’air (°C)
V10m = Vitesse du vent à 10 mètres d’altitude (km/h)

                                 HUMIDEX
  • L’indice humidex est utilisé pour décrire à quel point l’air semble chaud ou humide.
  • Pris en considération lorsque la température de l’air est de 20°C ou plus et seulement lorsque la valeur de l’indice dépasse 25

Humidex = Tair + 0,555 5 × (e – 10)


e = 6,11 × exp[5 417,753 × ((1 / 273,16) – (1 / (273,16 + Trosée)))]
Trosée = température du point de rosée (°C)

36
Q

Décrire les causes astronomiques à l’origine de la succession des périodes glaciaires et interglaciaires (N)

A

La variation de l’excentricité
-Trajet plus ou moins circulaire de la révolution de la Terre autour du Soleil .Le point de l’ellipse le plus éloigné du Soleil se nomme l’APHÉLIE et le point le plus près se nomme le PÉRIHÉLIE. Le déplacement de ces points détermine la variation de la quantité d’énergie reçue à la surface de la Terre.

                     La variation de l’obliquité Inclinaison de l’axe de rotation de la Terre qui s’aligne du pôle Nord au pôle Sud.  Le déplacement de l’axe a une incidence sur l’angle auquel les deux hémisphères reçoivent les rayons solaires et donc, de la quantité de chaleur reçue selon la période de l’année. 

                  La précession des équinoxes Phénomène qui implique encore une fois l’axe de rotation de la Terre, mais qui, cette fois-ci, varie de manière rotationnelle La précession des équinoxes détermine lequel des solstices d’été ou d’hiver correspond au point d’aphélie de l’ellipse terrestre autour du soleil.
37
Q

Dépeindre les changements déjà observés dans le système climatique (L)

A
  • Augmentation des journées et nuits chaudes
  • Diminution des journées et nuits froides
  • Augmentation du taux de précipitations
  • Augmentation de la fréquence des vagues de chaleur
  • Augmentation de l’intensité et/ ou de la durée des sécheresses
  • Élévation du niveau des mers
  • Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote ont augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent depuis au moins 800 000 ans. Cette augmentation s’explique en premier lieu par l’utilisation de combustibles fossiles et en second lieu par le bilan des émissions dues aux changements d’utilisation des sols.
38
Q

Énoncer les facteurs climatiques qui ont contribué aux forçages radiatifs depuis la révolution industrielle (L).

A

-l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en CO2
- changements de concentration d’ozone et de vapeur
d’eau stratosphérique dus aux émissions de CH4
-Les émissions d’hydrocarbures halogénés qui contribuent à l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique
- l’effet des aérosols dans l’atmosphère, qui inclut les ajustements des nuages dus aux aérosols,