Examen 1 (4 à 6) Flashcards

1
Q

Il est rare que les enfants s’enlève la vie avant 10 ans, vers quel âge est-ce plus fréquent?

A

Entre 10 et 14 ans et augmente plus entre 15 et 19 ans.

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2
Q

Est-ce que les enfants et ados peuvent souffrir de dépression majeur?

A

OUI

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3
Q

Combien de % d’enfants et ados présentent des symptômes dépressifs?

A

15%

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4
Q

Combien de % d’enfants + ados rencontrent critères d’un trouble dépressif majeur?

A

5%

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5
Q

Les de l’humeur sont plus prévalents chez l’homme ou la femme (14 ans et +)?

A

Chez les femmes (pcq les hommes sont sous-diagnostiqués)

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6
Q

Quels sont les critères du trouble dépressif majeur chez les enfants?

A

Les mêmes que pour les adultes:
A.1 Tristesse peut être remplacée par irritabilité, humeur grincheuse, hostile, renfermé, ihibé.
A.3 Prise de poids importante ou absence prise de poids (grandit sans grossir…)

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7
Q

Trouble de dérèglement de l’humeur perturbateur (4 symptômes)

A

A) Explosions de colère sévères et récurrentes manifestées verbalement et/ou physiquement disproportionnées en intensité ou en durée par rapport à situation ou la provocation.
B) Explosions inconsistantes avec niveau de développement
C) En moyenne, 3 X ou plus par semaine.
D) L’humeur entre crise de colère = irritable ou colérique constamment et les autres le remarquent (presque toute la journée et la plus part des jours).

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8
Q

Trouble dépressif persistant (Dysthymie)

A

Les mêmes que pour les adultes sauf « humeur dépressive pratiquement toute la journée et presque tous les jours pour une période d’au moins 2 ans ».

  • Pour enfants et ados = Humeur irritable pour au moins 1 ans.
  • humeur triste et maussade
  • les symptômes deviennent partie intégrante de l’expérience quotidienne de ces individus, donc peu de recherche d’aide (ex: J’ai tjrs été comme ça!).
  • Possibilité d’occurrence d’un épisode dépressif majeur pendant la durée du trouble dépressif persistent.
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9
Q

Nommez-moi des éléments prédisposants biomédicaux (4)?

A
  • maladie chronique
  • changements hormonaux (puberté)
  • antécédents familiaux de dépression
  • utilisation de certains médicaments (e.g. accutane)
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10
Q

Nommez-moi des éléments prédisposants psychosociaux (3)?

A
  • négligence et abus dans l’enfance
  • perte d’un parent ou d’un être cher ( + si par suicide)
  • autres stresseurs (milieu défavorisé)
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11
Q

Comment différencier la crise d’adolescence de la dépression?

A
  • notion de cassure
  • un événement
  • Impact sur les habitudes de vie (ex: un ami en « crise » veut voir ses amis, pas celui en dépression.
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12
Q

Donnons-nous des antidépresseurs aux enfants/ados?

A

Controverse, avec prudence, on privilégie Prozac (moins dangerieux que ISRS) (Éviter IMAO et les tricycliques–> augmente symptomes au départ)

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13
Q

Que remarquons-nous sur le suicide chez les enfants?

A
  • déguisé en accident
  • accidents répétitifs
  • 22% des enfants admis en centre de réadaptation auraient eu au moins un accident pouvant causer la mort
  • 13% auraient menacé de se suicider
  • Tentatives et suicides augmentent avec l’âge de l’Enfant à l’adolescence.
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14
Q

Quels sont les éléments prédisposants chez les enfants(3)?

A
  • conception + ou - mature de la mort
  • mauvaises résolution de problèmes
  • perfectionnisme générateur qui entraîne trouble obsessif-compulsif, trouble alimentaire, dépression, auto-mutilation.
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15
Q

Quels sont les facteurs contribuants du milieu social et familial(6)?

A
  • histoire familiale abus d’alcool et consommation
  • psychopathologie chez parents
  • suicide ou tentative chez parents
  • violence parentale/abus sexuel
  • loi du secret
  • pression parentale
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16
Q

Il y a des différences concernant les facteurs contribuants chez les ados et les enfants, quelles sont-elles?

A

Dans comorbidités:

  • TDAH chez enfants - de 14 ans
  • dépression et trouble enxieux chez ados 14 ans et +
  • 1/3 des ados suicidaires vivent problèmes d’abus physiques ou sexuels

Pas de différence concernant fréquence des idées suicidaires ni comportement autodestructeurs

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17
Q

Quels sont généralement les facteurs précipitants chez l’enfants comparé à celui chez l’ado?

A

Enfant:

  • séparation des parents
  • décès des parents
  • échec ex: scolaire
  • INTIMIDATION À L’ÉCOLE

Ados:
- RUPTURE AMOUREUSE

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18
Q

Nommez-moi quelques conséquences de l’intimidation?

A

>

  • solitude
  • rejet
  • faible estime de soi
  • difficultés d’adaptation
  • désespoir
  • idéations suicidaires (4 à 8% chez intimidés, 8% chez intimidants)
    • de suicides chez personnes souffrant de dépression et problèmes de comportement.
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19
Q

Nommez-moi quelques facteurs de protection chez les enfants?

A
  • absence de stresseurs
  • absence d’abus physiques/sexuels
  • bonne communication familiale
  • famille proche et offre support
  • supervision des parents (surtout durant période difficile)
  • attitudes positives
  • parents = bonne santé psychologique
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20
Q

Quels sont les signes biologiques chez l’enfant suicidaire?

A
  • léthargie
  • fatigue
  • sommeil perturbé
  • baisse d’appétit
  • plaintes somatiques (maux de tête, douleur non spécifique…)
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21
Q

Quels genre de changements pouvons nous remarquer dans la performance intellectuelle des enfants suicidaires?

A
  • lenteur
  • hallucinations (pas mélanger avec illusions)
  • diminution de la capacité à converser
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22
Q

Quels genre de messages les enfants suicidaires vont passer?

A
  • verbalisation désirs de mort
  • menace de suicide
  • notes suicidaires
  • dessins de mort
  • préoccupations excessives de la mort
  • jeux répétés de mort et de suicide
  • histoire de destruction
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23
Q

Quelles sont les raisons évoquées par les enfants entre 7 et 11 ans pour gestes suicidaires?

A
  • désir d’être mort
  • désir de tuer
  • désir d’échapper à une situation intolérable
  • désir de punir
  • désir de rejoindre une personne décédée
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24
Q

3 modèles d’interventions pour enfants suicidaires?

A
  • NOMMER ET NORMALISER
    1. Ressources environnementales (réseau soutien, milieu sécurisant…)
    2. Développer l’acquisition d’habiletés chez l’enfant (interpersonnelles, résolution problèmes, apprentissage)
    3. Développer habiletés chez parents (gestion comportements, stratégie communication…)
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25
Q

Quelles sont les particularités des ados concernant le développement cognitif (2) ?
concernant la maturation et transformation physique (2) ?
concernant la formation de l’identité?

A
  • lobes frontaux (jugement, analyse situation) en grand développement
  • pensée abstraite plus grande
  • croissance physique
  • puberté et maturation sexuelle
  • Débat ses désirs vs désirs de ses parents

Note: Ado voit tout blanc ou tout noir

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26
Q

Nommez-moi quelques facteurs contribuants au suicide chez les ados?

A
  • perte parentale précoce (+ si par suicide)
  • violence et abus physiques/sexuels
  • intimidation par pairs
    • fréquence idées suicidaires = élevée, + passage à l’acte est probable (OBVIOUS, mais écrit dans les notes lol)
  • tentatives antérieures de suicide
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27
Q

Une tentative de suicide antérieure = facteur de risque important, peu importe ses caractéristiques, mais devient accrue si (5) ?

A
  • si dernière tentative récente (8 dernier mois)
  • grande létalité
  • forte intentionnalité
  • désir de mourir persiste après le geste
  • 2 tentatives antérieures ou +
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28
Q

Nommez-moi quelques facteurs contribuants/prédisposants du milieu familial chez les ados suicidaires?

A
  • violence familiale
  • instabilité
  • séparation/divorce
  • psychopathologie chez les parents
  • peu de soutien familial
  • manque de communication
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29
Q

Quelles sont les psychopathologies les plus associées au suicide chez les ados?

A
  1. troubles de l’humeur (dépression majeure, 2 fois + chez filles)
  2. troubles liés à une substance (+ chez garçons)
  3. troubles de conduites ( + chez garçons, des fois relié problèmes avec justice)
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30
Q

Nommez-moi des facteurs contribuants chez les ados suicidaires?

A
  • peu aptitudes à développer mécanismes d’adaptation (gère mal colère/tristesse, agression/blâme les autres, voient peu de solution, rigidité)
  • problèmes d’apprentissage/d’impulsivité (TDAH) (lien fort entre impulsivité et suicide(6.2 fois +), encore plus chez gars)
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31
Q

Nommez-moi des facteurs précipitants chez les ados suicidaires?

A
  • conflits interpersonnels
  • perte relationnelle
  • crises disciplinaires + problèmes juridiques
  • échecs scolaires
  • intimidation
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32
Q

Nommez-moi des facteurs de protection chez les ados suicidaires?

A
  • pas de dépression
  • pas consommation drogue/alcool
  • bonnes stratégies d’adaptation
  • pas vivre stresseur majeur
  • pas vécu d’abus
  • bonne relation familiale
  • bonne santé mentale chez parents
  • absence tentative de suicide antérieure
  • pas avoir accès aux moyens
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33
Q

Nommez-moi les principes d’une première intervention avec les ados suicidaires?

A
  • PAS DE JUGEMENT
  • concertation tous milieux
  • PACTE DE NON SUICIDE
  • respecter ses limites comme intervenant
  • importance avis du jeune
  • se rappeler que le jeune cherche moyen de mettre fin à ses souffrances
  • transmettre l’espoir
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34
Q

Quelles sont les stratégies en pratique avec les ados suicidaires?

A
  • viser plusieurs cibles en même temps
  • travail équipe multidisciplinaire
  • traitement pharmacologique si trouble de l’humeur sévère
  • traiter en premier abus de substance
  • travailler stratégies d’adaptation
  • enseigner stratégies de gestion agressivité et impulsivité
  • améliorer estime de soi
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35
Q

Quelles sont les stratégies en prévention avec les jeunes suicidaires?

A
  • en parler!
  • dépister facteurs de risque
  • sensibiliser jeunes
  • sensibiliser parents et milieu scolaire
  • identifier jeunes à risque
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36
Q

Comment dépister les signes précurseurs chez les ados ayant fait un pacte suicidaire?

A
  • fusion exagérée entre jeunes
  • pas mêmes motifs (fille vs gars, vieux vs jeune)
  • surinvestissement ou exclusivité absolue entre un petit groupe
  • éloignement du groupe de pairs
  • investissement considérable de temps du petit groupe
  • jalousie
  • besoin de contrôle face à l’autre
  • présence d’idéations suicidaires chez un membre du petit groupe (toujours un leader)
  • sites web de pactes suicidaires
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37
Q

Quelle est la différence entre une consommation à risque et une consommation problématique?

A

à risque = dépasse les normes

problématique =dépasse norme + impact sur habitudes de vie

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38
Q

Pour qu’un trouble lié à l’abus de substance soit diagnostiqué, il faut :

A
  • utilisation inadaptée d’une substance
  • pendant 12 mois
  • inclut ou non diagnostic de dépendance physique
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39
Q

Tentative de suicide et consommation
___% expérience alcool
___% expérience de drogues ou SPA
___% autres expériences de vie négatives

Combinaison inquiétante = alcool et expériences négatives après une tentative.

A

33%
27%
47%

40
Q

Plusieurs croyances (variables prédictives) portent à rationaliser notre consommation d’alcool (3) ?

A
  • croyances comportementales (avantages-inconvénients)
  • croyances normatives (pression pairs, peur regret)
  • croyance de contrôle (sentiment de contrôle)
41
Q

Quelles sont les conséquences de l’alcool sur le santé physique, psychologique et sociale?

A
  • santé = cancer, cirhose, alcoolisme foetale
  • psycho. = dépression, anxiété, exacerbation d’une psychopathologie
  • social = violence, accidents de voiture, SUICIDE.
42
Q

Quels sont les facteurs de risque de suicide chez les consommateurs abusifs d’alcools ?

A
  • dépendance à l’alcool d’installation précoce
  • passé de dépendance à l’alcool chronique
  • dépendance à autres substance
  • humeur dépressive
  • mauvais état général
  • moindre rendement professionnel
  • antécédent familial de dépendance alcool
  • difficulté relationnelle ou perte affective récente
43
Q

La majorité des drogues (pour ne pas dire totalité) sont associés à augmentation risque suicidaire.
Les plus reconnues sont (5) :

A
  • cannabis
  • hallucinogènes
  • ecstasy
  • cocaïne, crack
  • amphétamines
44
Q

Quels sont les motifs de consommation ?

A
  • curiosité
  • recherche du sentiment d’euphorie
  • désirabilité sociale
  • augmenter la confiance en soi
  • diminution de l’angoisse
45
Q

Nommez-moi des caractéristiques des utilisateurs de drogues?

A
  • utilisent stratégies d’adaptation passive (déni, se changer les idées)
  • désir d’anesthésie face à la vie
  • difficulté d’observance de traitement
  • beaucoup souffrance et désir d’y mettre fin
  • plus impulsifs et agressifs
46
Q

Pourquoi consommer ?

A
  • Personnel (coping, sentiment de bien-être, détente)
  • social (conformisme, célébrer)
  • pour essayer…
47
Q

Quelles sont les substances les plus consommer chez les ados?

A
  • alcool
  • cigarette
  • cannabis
  • ecstasy
  • amphétamine
  • ritalin
  • méthamphétamine
48
Q

Est-ce que l’injection de drogue est un facteur de risque plus important de suicide?

A

oui, mais pas sur la planification. + il y a sévérité de consommation, + il y a risque.

49
Q

Chez les consommateurs de drogues, ils sont plus à risque si :

A
  • diminution de crainte face à la mort
  • habituation à la souffrance
  • donc, consommateurs ados répondent aux critères
50
Q

Quelles sont les conséquences de l’utilisation de drogues sur la santé physique, psychologique et sociale?

A
  • Santé = ITSS, Hépatite C, VIH/SIDA
  • Psycho. = déclenchement trouble psychotique, anxiété, dépression.
  • Sociale = effritement réseau social, conduite antisociale, SUICIDE.
51
Q

Les personnes hospitalisées pour dépendance à des psychotropes PRESCRITS sont de ___ à ___ fois plus à risque de se suicider.

A

30 à 50 fois.

52
Q

Environ 1% de la population utiliserait médicaments de façon illicite. Ceux le plus utilisés sont les ben______ et le opi___. Lequel cause plus de dépendance ?

A

Benzodiazépines et opioïdes

L’opioïde créer une forte dépendance, on doit augmenter la dose rapidement pour pouvoir avoir le même effet.

53
Q

La consommation de drogues et d’alcool à un effet cumulatif et dévastateur parce qu’ils augmentent les ?

A
  • symptômes dépressifs
  • l’impulsivité
  • symptômes psychotiques
54
Q

Il y a 3 explications possibles du lien entre SPA et suicide?

A
  1. utilisation de substance = désinhibition de l’agression et conduit à suicide
  2. substances = moyen unique de faire face aux problèmes, soit comme médication, soit comme déni.
  3. substance = dépression qui entraîne suicide
55
Q

Qu’est-ce que la triade létale ?

A

Les liens entre l’utilisation de SPA, le trouble dépressif et le trouble de personnalité.

56
Q

Pourquoi est-ce que ce n’est pas facile d’intervenir avec les personnes avec troubles liés à une substance?

A
  • sensibilité au regard des autres
  • détachement des relations affectives
  • histoire d’échecs dans essai de désintox = réticence à recevoir de l’aide
  • méfiance face au prescriptions de traitement (effets secondaires)(quand accepte, souvent ne suit pas la prescription)
57
Q

Quelles sont les interventions avec les personnes avec troubles liées à une substance?

A
  • Il faut traiter DÉPENDANCE et DÉPRESSION en premier
  • référer au centre spécialisé pour traitement de la toxicomanie
  • travailler au préalable sur la motivation aux changements
  • psychoéducation
  • Nommer et normaliser la souffrance!
  • travailler sur impulsivité
  • créer réseau d’attachement
  • travailler sur projet d’avenir
  • substitution de conduites addictives dans l’action
  • recherche de plaisir dans d’autres actions
  • travailler estime de soi
  • impliquer environnement
  • mettre en valeur aptitudes et forces
  • redonner sentiment de contrôle face aux émotions et événements de la vie
58
Q

Nommez-moi quelques risques suicidaires transculturels?

A
  • catastrophes naturelles, les guerres et conflits
  • difficultés liée à acculturation et au déplacement
  • appartenance aux peuples autochtones
  • discrimination
  • traumatismes et abus
  • sentiment d’isolement, manque de soutien social
  • conflits relationnels, victimes de violences, deuils
59
Q

Nommez-moi quelques risques suicidaires reliés à l’immigration?

A

Relatif au pays d’accueil
- arrivée récente
- manque de soutien du système d’accueil
Psychologiques et sociales
- Niveau d’attente trop élevé
- difficultés d’adaptation/intégration/acculturation
- stratégies d’adaptation entretenant la détresse
- immigrer seul/être divorcé
- présence de préjugés envers la culture ou la religion de l’immigrant
- facteurs associée à la religion qui augmente risque d’avoir idées suicidaires (perception négative de religion, une rare fréquentation de l’Église)

60
Q

Nommez-moi des facteurs de protection chez l’immigrant?

A
  • La culture et la religion, si elles prônent la prohibition du suicide/le Sacré de la vie.
  • Croyances religieuses ou spirituelles (relation active et collaborative avec Dieu pour régler problèmes = raison de vivre, nourrit confiance en la vie, donne force…diminue sentiment de solitude.
  • Habiter dans une grande ville comme Montréal (plus de ressources et multiethnique…)
  • support social présent/intégration sociale (immigrer en couple, famille, soutien de l’homme chez la femme…)
  • stratégies de recherche d’aide adaptées au contexte culturel de la terre d’accueil
  • enculturation (partagé par les 2 culture)
61
Q

Quels sont les facteurs influençant les comportements de recherche d’aide?

A
  • peu d’utilisation des services de santé
  • la culture influence les conceptions de la santé et maladies + attentes face au traitement (ex: Chaman, prière)
  • obstacles à la recherche d’aide (crainte conséquences: stigmatisation sociale, étiquettes diagnostique, concept différent de santé psychologique)
  • accessibilité aux connaissances et traitements
  • confiance dans le système et les professionnels de la santé
  • confidentialité
62
Q

Le plus haut taux de suicide enregistré mondialement concerne les personnes de quel âge?

A

75 ans et + (Au Québec, le portrait est différent)

63
Q

Il y a quelques particularités concernant le groupe des personnes âgées par rapport à la

  • létalité et intentionnalité?
  • antécédents suicidaires?
  • niveau d’impulsivité?
A
  • moyens létaux et intention très présente
  • moins d’antécédents suicidaires
  • moins d’impulsivité (geste réfléchi)
64
Q

Nommez-moi quelques facteurs précipitants le suicide chez les personnes âgées?

A
  • maladie ou décès d’un proche = 37,9%
  • séparation/conflit avec un parent/ami = 21,1%
  • problèmes financiers = 14,7%
  • fin des activités sociales = 12,6%
  • affecté par les difficultés des enfants = 9,5%
65
Q

Nommez-moi des facteurs associés au risque suicidaire chez les personnes âgées(Yen a en criss)?

A
  • Troubles de santé mentale (dépression majeure, symptômes dépressifs, anxiété, abus/dépendance = présence de trouble = 42,1%)
  • Dépression majeure (souvent relié à maladie physique et perte d’autonomie) = souvent moins traité pcq « c normal d’être déprimé quand t vieux ».
  • Facteurs neurobiologiques (système sérotoninergique (jugement social, impulsion, violence) et altérations épigénétiques du système hypothalamo-hypophysaire dans l’hippocampe)
  • Facteurs neuropsychologiques (fonctions exécutives, prise de décision, inhibition cognitive)
  • Maladie physique (peur de perdre DIGNITÉ, d’être un FARDEAU, comment la vieillesse est perçus dans notre société)
  • Réseau de soutien (solitude…)
  • Maltraitance
  • Changement d’environnement
  • Accumulation et anticipation de pertes
  • «Regret de vie»
  • Accessibilité aux moyens létaux dont les armes à feu
66
Q

Quels sont les signes précurseurs chez les personnes âgées?

A
  • 61% rapportent idées de mort et 47% idées suicidaires
  • messages directs : « Je serais mieux morte»
  • Remet objets significatifs à des proches
  • Fais son testament, met de l’ordre dans ses affaires
  • Achat d’une arme à feu
  • Change brusquement ses habitudes de vie
  • Consulte son médecin à plusieurs reprises dans un cours laps de temps
67
Q

Quelles sont les façons d’intervenir avec les personnes âgées(6)?

A
  • Prendre le temps… (Écouter, accueillir. établir relation de confiance, nommer, normaliser…)
  • Dépister et donner des outils pour traiter les symptômes dépressifs
  • Donner outils pour que la personne puisse soulager douleur physique
  • Retirer l’accès aux moyens (armes, médicaments)
  • travaille sur sentiment d’utilité, sens à la vie
  • Sensibilisé les intervenants
68
Q

Quelles sont les façon d’intervenir au plan social?

A
  • Déstigmatiser la recherche d’aide ( surtout hommes baby-boomers)
  • mettre en place activités sociales
  • travailler sur image associée au vieillissement et sur importance de redéfinir les rôles
69
Q

Qu’est-ce que l’existentialisme?

A

« Doctrine fondée sur le fait que l’homme est libre et responsable de ses actes »

  • Courant philosophique et littéraire
  • Courant psychologique existentiel-humaniste
    • responsabilisant
    • Liberté de chaque personne
70
Q

6 thèmes sont associés à l’existentialiste, quels sont-ils?

A
  • Peur/angoisse ( peur de l’inconnu, angoisse du néant, empêche la liberté d’être)
  • Ennui (ennui existentielle)
  • Absurde ( ex: veut faire quelque chose, mais agit à l’opposé)
  • Aliénation (dépossession de l’individu, inauthenticité)
  • Liberté (vie pleinement le moment présent)
  • Engagement ( envers soi et humanité)
71
Q

Quelles sont les points positifs de l’approche existentialiste?

A
  • Aller chercher les points forts
  • permet de comprendre la crise existentielle de mort à l’aide de ce cadre conceptuel
  • Liberté, être libre, nommer, être authentique et comprendre que l’autre est libre de ses choix.
  • Favorise l’enculturation
  • l’image de la vieillesse
  • se sentir compris et sans jugement
72
Q

Comment conceptualiser la crise suicidaire (Existentialime) ?

A

« Comment je peux continuer à vivre dans un monde absurde et aliénant? CRISE DE VIE. Mort = absolue existentielle. Remise en question. Quête de sens.

73
Q

Dans l’approche catégorielle (DSM-5), il y a 3 grands groupes de trouble de personnalité (A, B et C), quels sont-ils? Chacun regroupe des types de trouble de personnalité, quels sont-ils?

A

C: ANXIEUX (TP évitant, obsessionnel-compulsif, dépendant)
B: DRAMATIQUE (TP histrionique, narcissique, limite, antisocial)
A: BIZARRE ( TP schizoïde, schizotypique, paranoïde)

74
Q

Un trouble de personnalité, c’est quoi?

A
  • mode durable des conduites
  • envahissant, rigide et mésadapté
  • apparaît à l’enfance, à l’adolescence ou au début adulte. (Rare de diagnostiquer un enfant, on attend ado.)
  • stable dans le temps
  • source de souffrance ou de dégradation du fonctionnement
  • Égosyntone (intrinsèque à la personne): com portement dicté par son Moi, ses propres pensées et schèmes, pas de dichotomie avec ses pensées internes.
75
Q

Quels sont les critères du DSM-5 pour diagnostiquer tout trouble de personnalité?

A

1- Altération de soi (identité et direction de soi) et du fonctionnement interpersonnel (empathie ou intimité).
2- Un trait pathologique ou plus, ou bien des facettes correspondant à des traits.
3- Altération de la personnalité et expression des traits stable dans le temps et constant à travers situations.
4- Altération de la personnalité et expression des traits ne sont pas mieux compris comme normaux considérant le stade de développement ou contexte socioculturel.
5- Altération de la personnalité et expression des traits ne sont pas dus seulement à l’effet direct d’une substance ou état qui relève de la médecine générale (ex: traumatisme crânien).

76
Q

Un échelle mesure selon 5 niveaux, le fonctionnement de la personnalité, que mesure cette échelle exactement?

A

l’altération du soi (identité et direction de soi) et fonctionnement interpersonnel ( empathie ou intimité).

77
Q

Il y a un continuum entre les traits et les troubles, quels sont les 5 types de traits?

A

1- Émotion négative (émotions labiles, angoisse, peur de la séparation…)
2- Détachement ( affectivité restreinte, tendance dépressive, suspicion…)
3- antagonisme ( manipulation, tromperie, grandiosité…)
4- Désinhibition/compulsivité ( irresponsabilité, impulsivité, prise de risque…)
5- Psychoticisme ( expériences et croyances bizarres, excentricité…)

78
Q

Combien de personnes(%) vivant avec un trouble de personnalité limite ont des comportements suicidaires et combien(%) se suicide?

A

60 - 78%

5% (comparativement à 9% il y a 10 ans)

79
Q

Quels sont les critères du DSM-5 pour diagnostiquer un trouble de personnalité limite? Et combien de critère doit posséder la personne pour le diagnostic?

A
1- instabilité dans relations
2- impulsivité
3- instabilité affective
4- colères inappropriées
5- suicide/parasuicide
6- perturbation de l'identité
7- sentiment de vide
8- angoisse d'abandon
9- Idéations paranoïdes/épisodes dissociatifs
AU MOINS 5 CRITÈRES.
80
Q

96% des TPL vont vivre comorbidités, quels sont les plus fréquents?

A
  • déprime et anxiété qui reflètent souffrance vécue
  • trouble alimentaire (contrôle et impulsion)
  • Troubles de contrôle des impulsions (consommation, risque, violence)
81
Q

Le modèle de développement de Rothbart explique que nous avons tous un tempérament qui est influencé par l’environnement et que celui-ci facilite ou pas _____________________?

A

l’autorégulation et le contrôle exigeant de l’effort efficace.
Donc, personnes avec TPL : tempérament difficile ou rendu difficile par environnement = déficit de l’autorégulation et du contrôle exigeant de l’effort.

82
Q

Le modèle de Kernberg est moins catégorique que l’approche catégorielle, comment ce modèle est construit?

A

Il sépare les trois organisations (névrotique, limite et psychotique) du moins sévère au plus sévère de haut en bas. Ensuite, plus le trouble est vers la gauche, plus la personne est évitante (ex: schizoïde) et plus le trouble est vers la droite, plus la personne a besoin d’attention(ex: histrionique).
VOIR LE SCHÉMA diapo. 11

83
Q

Comment est l’attachement des TPL?

A
  • Attachement insécure (évitant ou pas)
  • Styles retrouvée: non-résolu, préoccupé ou craintif (identité non résolu, estime de soi - ou +, idéalise l’autre ou opposé)
  • Recherche t’intimité et enjeux de dépendance/autonomie (rejet)
84
Q

Quelles sont les caractéristiques généralement des organisations limites?

A
  • mécanisme de défense primitifs
  • diffusion de l’identité
  • contact avec la réalité généralement bon, distorsion dans le perception de la réalité
85
Q

Quels mécanismes de défense utilisent les personnes avec TP?

A
  • clivage (tout est noir ou blanc)
  • contrôle omnipotent (sentiment toute puissance, pouvoir, domination…)
  • retrait apathique (s’isoler de façon excessive)
86
Q

Les personnes avec TPL ont de la difficulté à prendre compte ses propres états mentaux et ceux des autres, en discernant et anticipant les comportements associés (expériences perceptuelles, mémoires, croyances, intentions et désirs). Qu’est ce que je pense qu’il pense? (Capacité à s’autoajuster, empathie, le non-verbal….) Comment s’appelle cette capacité??

A

Capacité de mentalisation

87
Q

Qu’est-ce qui met plus à risque les personnes avec trouble de personnalité limite?

A
  • comorbitité dépression +++
  • Personnalité antisociale et abus de substances
  • nombre de tentatives antérieures
  • histoire d’abus sexuels/psychologique/physique
  • âge plus avancé (+ de tentatives à cause âge)
  • instabilité affective et dissociation
  • Impulsivité
88
Q

Pourquoi dit-on que les personnes TPL = exosquelette?

A
endosquelette = que nous cherchons la solution par nous-même...
exosquelette = Quelqu'un « tient ton squelette », quelqu'un te supporte, tu demande à l'extérieur pour solution...
89
Q

L’intervention est complexe avec les personnes TPL, pourquoi?

A
  • Exigence
  • Réactivité
  • Contre-transfère: culpabilité, sauveur, transgression des règles, rage-haine, désespoir, anxiété, impuissance…
90
Q

Qu’est-ce qui attend un intervenant avec les personnes TPL?

A
  • difficile à traiter
  • difficile à s’engager dans un traitement
  • problèmes complexes et multiples
  • résultats modestes et lents (temps moyen = 3 ans)
  • l’État de certains patients s’aggrave au lieu de s’améliorer
91
Q

Quel est le meilleur traitement pour les personnes TPL?

A

La combinaison de la psychothérapie et la médicamentation.

92
Q

Selon l’APA, quels facteurs sont déterminants dans le traitement de TP?

A
  • développer une ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE
  • Établir CADRE d’intervention clair et prévisible
  • cohérence du travail d’équipe
  • partenariat avec le réseau
  • soutien des intervenants (équipe interdisciplinaire, discuter avec d’autres professionnels)
93
Q

Quelles croyances doit avoir l’intervenant lors du traitement

A
  • croyance que le patient est intéressée à changer
  • conviction qu’ils peuvent s’améliorer
  • sentiment que ces patients sont sympathiques
  • conviction qu’on peut aider ses patients
  • capacité de travailler de concert avec une équipe traitante
  • disposer du support émotionnel en cas de besoin
  • disposer d’une supervision clinique continue
94
Q

Qu’est-ce que le CADRE ?

A

Un ensemble de règles claires et stables pour un suivi dans une relation qui sera stable.
- cohérence
- prévisibilité
- Limites claires et objectifs précisés
DIRE CE QUE L’ON VA FAIRE ET FAIRE CE QUE L’ON DIT.

95
Q

Quelles sont les fonctions du CADRE?

A
  • préciser les règles
  • préciser les conséquences et non-respects des règles
  • permettre continuité des soins et l’atteinte d’objectif
  • permettre uniformité et cohésion des soins
  • encadrer le clivage
  • aider à diminuer les comportements régressifs
  • Sollicité la partie adulte de la personne
  • éviter l’impulsivité
  • responsabiliser le client
  • rassurer et sécuriser le client et l’intervenant
96
Q

Quels sont les aspects universels du CADRE?

A
  1. Responsabilité du patient
    - assister et participer aux rencontres
    - respecter heure et lieu
    - respecter l’éthique
  2. Responsabilité de l’intervenant
    - respecter les heures et les lieux
    - aider client à développer une meilleure compréhension de ses difficultés
    - clarifier et respecter les limites de son implication dans la vie du patient
97
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention avec les personnes TPL suicidaires?

A
  • travailler la mentalisation
  • travailler prise en charge par le patient lui-même
  • hospitalisation de courte durée suite au geste suicidaire
  • travailler en collaboration avec les réseau
  • travailler avec la famille pour qu’elle arrête d’encourager certains comportements