Examen 1 Flashcards

1
Q

1) Des facteurs anatomiques suivants, lequel ou lesquels sont considérés comme une cause probable d’un DTM?
a) Prognathie mandibulaire
b) Une pente prononcée de l’éminence articulaire
c) Rétrognathie mandibulaire
d) Aucun de ces facteurs
e) Défaut transverse du maxillaire

A

Rép: d) Aucun.
c’est multifactorielle, peut être
trauma
rôle des parafonction diurne + nocturne
traitement dentaire
facteur génétique et épigénétique
facteurs psychosociaux
pas de lien probant qui relie directement aux trouble de l’occlusion (n’est pas une cause directe) malocclusion mais pas une cause

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2
Q

On peut apprécier l’utilité d’un test diagnostique par le biais de quelle(s) caractéristiques psychométrique(s)?
a) Le rapport de vraisemblance
b) La sensibilité
c) Aucune de ces réponses
d) La valeur prédictive
e) La spécificité

A

Rép: c) aucune de ses réponses. La validité n’est pas égale à l’utilité. Les tests de sensibilité et de spécificité ne sont pas utiles, car ils incorporent des données erronées (faux positifs et faux négatifs) qui diminuent la certitude d’obtenir un bon diagnostic. Pour apprécier l’utilité d’un test diagnostique, on doit se demander si le test nous permet d’augmenter la certitude du diagnostic et pour cela le test doit avoir une grande spécificité et sensibilité. Comme c’est impossible d’obtenir un test à 100%, on en déduit que la CERTITIUDE d’un diagnostic est impossible à obtenir. C’est plutôt la validité qui est obtenue
Sensibilité = capacité à détecter un patient atteint de la maladie. Probabilité que le test soit positif chez les malades seulement [VP / (VP + FN)]
Spécificité= capacité à détecter un patient non-atteint de la maladie. Probabilité que le test soit négatif chez les non malades seulement [VN / (VN + FP)]

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3
Q

Quel(s) énoncé(s) s’applique(nt) à la notion de sensibilité d’un test diagnostique?
a) La sensibilité renseigne sur la proportion d’individus sans la condition X chez qui les résultat du test est négatif
b) La sensibilité renseigne indirectement sur le taux de faux résultats positifs chez les individus qui n’ont pas la condition X
c) La sensibilité renseigne sur la proportion d’individus avec la condition X chez qui le résultat du test est positif
d) La sensibilité d’un test diagnostique renseigne sur sa fiabilité
e) La sensibilité renseigne sur le taux de faux résultats négatifs

A

Rép: c, e
ø d : fiabilité = aptitude à donner la même mesure ou le même résultat, donc n’a pas rapport avec la sensibilité d’un test. sensibilité augmente utilité et utilité n’égale pas fiabilité.

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4
Q

) Quelle(s) procédure(s) d’examen expose(nt) les patients à un risque plus élevé d’être surdiagnostiqués et surtraités?
a) Enregistrement audio des bruits à l’ATM
b) Enregistrement de l’activité électromyographique des muscles masticateurs
c) Palpation des muscles masséters et temporaux avec un algomètre
d) Analyse axiographique du mouvement des ATM
e) Enregistrement kinésiographique de la fonction mandibulaire

A

Rép: a,b,d et e
a : le doppler permet de détecter les bruits articulaires présents aux ATM. Il est difficile d’interpréter la signification d’un bruit articulaire en raison de la prévalence élevée de bruits chez des sujets sans désordre articulaire (25-50% des ATM émettent un bruit durant l’ouverture ou la fermeture). Spécificité de 49%.
b : la fiabilité n’est pas excellente et aucun lien n’a été démontré entre le niveau d’EMG et la douleurs aux MM résultant d’une myalgie ou d’une douleur myofasciale.
e : le kinésiographe permet d’obtenir des mesures objectives de l’amplitude, la vélocité et la trajectoire des mouvements mandibulaires. La fiabilité n’est pas démontrée, peu d’études.
*Le seul fiable = algomètre pression

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5
Q

Toutes ces structures peuvent donner lieu à une douleur articulaire en raison de leur innervation sauf une, laquelle?
a) Le coussin rétrodiscal
b) Le disque articulaire
c) Les ligaments capsulaires
d) La membrane synoviale
e) La capsule articulaire

A

Rép: b, le disque est aneural et avasculaire (il est donc insensible à la douleur)

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6
Q

Dans quel groupe d’âge de la population observe-t-on la proportion la plus grande d’individus qui consultent pour des signes et symptômes attribuable à un DTM?
a) Chez les 18 à 45 ans
b) Chez les plus de 60 ans
c) Chez les moins de 18 ans
d) Chez les plus de 45 ans jusqu’à 60 ans

A

Rép: a
La douleur attribuable à un DTM est plus souvent présente chez les personnes entre 20-46 ans et la prévalence est plus élevée chez les femmes.

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7
Q

Indiquez le pourcentage ou la proportion qui s’applique à chacun des énoncés? (questions d’association avec les pourcentages déjà écrit)
16% 30% 66% 90%
1. Le pourcentage de la population adulte québécoise qui rapporte des bruits à l’ATM:
2. Le pourcentage de la population adulte québécoise qui rapporte des difficultés d’ouverture de la bouche:

  1. Le pourcentage d’adultes qui aura au cours de sa vie au moins un symptôme attribuable à un désordre temporomandibulaire:
  2. Parmi ceux qui consultent pour un désordre temporo-mandibulaire, combien le font en raison d’une douleur?:
A

1; 30
2; 16
3; 66
4;90
*Attention, une autre question qui pourrait être posée : Au cours des 6 derniers mois, la proportion des adultes rapportant une douleur associée à un dtm : 30%

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8
Q

À quoi servent les données d’épidémiologie clinique sur les désordres temporomandibulaires?
a) À nous renseigner sur la distribution de ces désordres dans la population
b) À nous renseigner sur l’efficacité des traitements offerts à la population
c) À nous renseigner sur l’évolution naturelle de ces désordres
d) À faire des prédictions sur les individus à partir d’études faites sur la collectivité

A

Rép: a, c et d
L’épidémiologie est l’étude des rapports entre les maladies et les facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution et leur évolution.

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9
Q

Du plus fréquent au moins fréquent mettez en ordre les symptômes de désordres temporomandibulaires qui amènent les patients à consulter? (Question d’association)
Bruits articulaires
Modification de l’articulé
Douleur à la mâchoire
Difficultés d’ouverture

A

1) Douleur à la mâchoire
2) Bruits articulaires
3) Difficultés d’ouverture (limitations)
4) Modification de l’articulé (ne peut fermer comme avant)

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10
Q

Quel(s) outil(s) technologique(s) peut ou peuvent être utilisé(s) avec une fiabilité et validité jugées acceptables pour évaluer et traiter les patients avec un DTM?
a) Kinésiographe
b) Aucun de ces appareils
c) Algomètre électronique
d) Doppler pour les bruits articulaires
e) Appareil d’enregistrement EMG

A

Rép: c) Algomètre électronique. La fiabilité avec l’algomètre est supérieure à celle observée lorsque des examinateurs appliquent une pression avec la paume de l’index. Le seul instrument qui répond à ces critères est l’algomètre à pression qui permet d’appliquer une pression reproductible, assez constante d’un examinateur à l’autre et utile car elle nous permet de reproduire la douleur chez un patient. De plus, on serait capable de déterminer le moment où le patient commence à avoir de la douleur ce qui est un plus par rapport à la pression que nous appliquerions avec notre doigt.

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11
Q

L’alternance d’épisodes symptomatiques et d’accalmies explique le délai avant de consulter. Les bruits articulaires est le symptôme de DTM qui mène la majorité des patients à consulter.
Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces deux assertions?
a) Les deux assertions sont fausses
b) Seule la première assertion est vraie
c) Les deux assertions sont vraies
d) Seule la deuxième assertion est vraie

A

Rép: b
ø 2 : faux, la douleur est le symptôme de DTM qui mène la majorité des patients à consulter

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12
Q

12) Identifier parmi ces caractéristiques celle(s) se rapportant aux douleurs musculaires de DTM
a) Lancinante
b) Brûlure
c) Battement
d) Pression/tension
e) Décharge

A

Rép: d
∅a : lancinante = douleur articulaire
∅b : brûlure = fibromyalgie (comorbidité des DTM)
∅c : douleur pulsatile pas relié au DTM
∅e : choc électrique (décharge) n’est pas lié à DTM

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13
Q

13) Il n’y a pas de distinction à faire entre la source et le site d’une douleur temporo-mandibulaire. La structure à l’origine d’une douleur de DTM se trouve invariablement au site où est ressentie la douleur.
Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces deux assertions?
a) Seul la première est vraie
b) Les deux assertions sont fausses
c) Les deux assertions sont vraies
d) Seul la deuxième assertion est vraie

A

Rép: b
Pour la majorité des patients, le site et la source vont être les mêmes. Mais, pour certains, ceux-ci sont différents. Il est donc important de savoir faire la différence.
Site : Localisation de la douleur
Source : Origine de la douleur

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14
Q

14) La douleur musculaire contrairement aux craquements articulaires ne cause pas de limitation d’ouverture. Le dénominateur commun à toutes les douleurs causées par un DTM est qu’elles sont majorées/augmentées par la fonction manducatrice c’est-à-dire la mastication et la mobilisation de la mandibule.
Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces deux assertions?
a) Seul la première assertion est vraie
b) Les deux assertions sont vraies
c) Seul la deuxième assertion est vraie
d) Les deux assertions sont fausses

A

Rép: c
1) Faux, craquements articulaires et douleurs musculaires entraînent limitation d’ouverture.
2) Vrai, la mobilisation de la mandibule et la fonction masticatrice modulent à la hausse la douleur.

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15
Q

15) Dans laquelle de ces situations est-il indiqué de faire un test d’inhibition d’un bruit articulaire?
a) Lorsqu’il y a un craquement à l’ouverture
b) Lorsqu’il y a un craquement à l’ouverture et à la fermeture
c) Lorsqu’il y a un craquement durant les latéralités
d) Lorsqu’il y a un craquement à la protrusion

A

Rép: b

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16
Q

16) Les crépitements articulaires sont le résultat d’une contrainte lors de la translation condylienne. Le passage du condyle au-delà de l’éminence articulaire va produire un craquement tardif à l’ouverture. Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces assertions?
a. Seul la première assertion est vraie
b. Les deux assertions sont vraies
c. Les deux assertions sont fausses
d. Seul la deuxième assertion est vraie

A

Rép: d)
ø 1 : les craquements/claquements sont le résultat d’une contrainte intra-capsulaire (disque articulaire) lors de la translation condylienne. Le bruit de frottement os/os (grattement, grincement ou crépitement) résultent d’une altération morphologique (ex. maladie dégénérative).
2 : vrai, dans le cas d’une subluxation, le craquement se fait beaucoup plus tardivement vers la fin du mouvement, car il s’agit d’une hypermobilité qui fait en sorte que le condyle va dépasser l’éminence articulaire = subluxation = tête du condyle a passé le sommet de l’éminence articulaire et rendu ant et sup au sommet de l’éminence = craquement tard en fin.

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17
Q

17) Que peut-on inférer à partir d’un craquement réciproque détecté à l’auscultation des ATM?
a. En pleine ouverture la bande postérieure du disque articulaire est bien positionnée sur la tête du condyle
b. En bouche fermée la bande postérieure du disque articulaire est déplacée antérieurement
c. En pleine ouverture la bande postérieure du disque articulaire est déplacée antérieurement
d. En bouche fermée la bande postérieure du disque articulaire est sur la tête du condyle

A

Rép: a et b
Ouverture maximale = position adéquate du disque
IM (fermeture) = disque en position antérieure au condyle

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18
Q

18) Au sujet du disque articulaire, quels énoncés parmi les suivants est ou sont vrais?
a. Il s’agit d’une structure biconvexe composé de fibre collagène lâche dont la partie la plus épaisse se situe au centre
b. Le disque articulaire est une structure richement vascularisé et innervé
c. Sur les côtés il s’attache au pôle latéral et médian du condyle
d. Il s’attache à l’avant et à l’arrière directement sur le condyle
e. Il délimite de part et d’autre les deux compartiments articulaires

A

Rép: c et e
∅ a : biconcave, collagène dense et partie la plus épaisse = en post (3mm)
∅ b : ni vascularisé ni innervé, donc insensible à la douleur
c : vrai, les attachements du disque sont la capsule antérieure, le muscle ptérygoïdien externe, le tissu rétrodiscal (en post) et le condyle médial (interne) et latéral (externe) en vue antéro-postérieure.
ø d : faux, à l’avant il s’attache au condyle via la capsule antérieure et en arrière il s’attache au condyle via le tissu rétro-discal.
e : vrai, le disque sépare la cavité articulaire en compartiment supérieur et inférieur qui sont entourés de la membrane synoviale. Le compartiment inférieur permet le mouvement de rotation du condyle alors que le compartiment supérieur permet la translation du condyle contre l’éminence articulaire.

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19
Q

Identifier sur cette photo le NUMÉRO correspondant à la structure ou aux tissus qui est le plus richement vascularisé et innervé et susceptible d’être la source d’une douleur articulaire?

A

Rép: 4 (tissu rétro-discal)
Le tissu rétro-discal attache le disque articulaire à la portion postérieure du condyle et de la fosse. Suite à un trauma, ce tissu devient très inflammé et crée beaucoup de douleur.

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20
Q

22) Une patiente de 32 ans consulte en raison d’une douleur à la mâchoire dans la région pré-auriculaire droite. Énoncez trois questions importantes à poser à cette patiente.

A

Rép:
1. Depuis combien de temps ressentez-vous de la douleur?
2. Quelles sont les circonstances/événements qui entourent l’apparition de cette douleur?
3. Comment a évolué la douleur depuis son apparition?
4. Qu’est-ce qui a été fait depuis l’apparition de la douleur?
5. Est-ce qu’il y a des symptômes accompagnateurs (limitation d’ouverture)?
6. Y’a-t-il des liens à faire entre la douleur et l’état de santé général?
7. Quel est/sont le(s) site(s) de douleur et y a-t-il de la projection de la douleur?
8. Quel est le caractère de la douleur?
9. Quand elle survient (si transitoire)?
10. Durée, fréquence, périodes d’absence?
11. Intensité (échelle de 0-10) (moyenne, minimum, maximum)?
12. Fluctuation durant la journée?
13. Ce qui aggrave et soulage?
14. Impact sur la fonction et la qualité de vie (échelle 0-10)?

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21
Q

Un patient de 24 ans consulte en raison d’une limitation de son ouverture de bouche. Énoncez trois questions importantes à poser à ce patient.

A
  1. Quel est l’impact de cette limitation sur votre fonction (bruit) et votre qualité de vie sur une échelle de 0 à 10?
  2. Comment cette limitation évolue-t-elle dans le temps? (bruit)
  3. Est-ce qu’il y a de la douleur associée ou d’autres symptômes? (bruit)
  4. Qu’est ce qui a été fait depuis son apparition?

1.Apparition quand et comment:
*événement, soudain p/r progressif
2.Évolution depuis le début.
3.Douleur et autres symptômes associés.
4.Ce qui a été fait depuis l’apparition.
5.Impact sur la fonction et la qualité de vie sur une
échelle de 0 à 10.

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22
Q

Ce sont toutes des causes qui donnent des limitations d‘ouverture sauf une, laquelle?
a. Craquements réciproques avec blocages intermittents
b. Péricoronite aiguë
c. Déplacement méniscal non réductible
d. Douleur musculaire
e. Béance interocclusaux antérieure ou postérieure

A

e

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23
Q

25) Quelle(s) type(s) d’imagerie(s) permet(tent) d’évaluer la position du disque articulaire?
a) La scintigraphie osseuse
b) La tomodensitométrie volumique à faisceau conique
c) La résonance magnétique
d) La radiographie panoramique

A

c, l’IRM est la technique d’imagerie la plus appropriée pour évaluer la position du disque articulaire.

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24
Q

Un patient de 19 ans consulte avec comme plainte principale une douleur pré-auriculaire gauche amplifiée par les mouvements de la mandibule, et une limitation d’ouverture. Les symptômes sont apparus il y a 3 semaines. À l’examen clinique il y a une douleur modérée à sévère à la palpation du masséter et l’ouverture volontaire est à 28 mm avec douleur. Au sujet de l’imagerie diagnostique, quel(s) énoncé(s) représente(nt) la meilleure conduite?
a) Référer pour une tomodensitométrie volumique de l’ATM
b) Prendre une radiographie panoramique
c) Référé pour une résonance magnétique des ATM
d) Ne prendre aucune radiographie des ATM

A

b

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25
Q

À propos de l’ATM, qu’est-ce que l’on peut évaluer sur un cliché panoramique?
a) Le tissu rétro-discal
b) Aucune de ces assertions
c) La position du disque articulaire
d) Le condyle et l’éminence articulaire (morphologie condylienne)
e) Le ligament latéral

A

d) Ligament si calcifié, on voit à la radio. EX) si cest le stylomandibulaire

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26
Q

Quelle est l’utilité du test d’ouverture et de fermeture sur un abaisse-langue et celui d’ouvrir et de fermer les incisives en position bout-à-bout? (Choix multiples)
a) Déterminer si on peut faire disparaître un craquement articulaire
b) Déterminer si le disque articulaire est déplacé postérieurement lorsque les dents sont en IM
c) Déterminer si il y a un pincement du coussin rétro discal en IM
d) Déterminer si on peut faire disparaître les crépitements articulaires
e) Déterminer si le disque articulaire est déplacé antérieurement lorsque les dents sont en IM

A

a
Le test des craquements est utile dans le cas d’un déplacement méniscal réductible avec craquement très tôt à l’ouverture. Pour déterminer si le craquement disparait en modifiant la relation disco-condylienne de départ, on fait ouvrir le patient en ouverture maximale pour provoquer le craquement et ensuite on le fait fermer en bout-à-bout (cela devrait inhiber craquement pcq coussin ne reglisse pas) suivi de 3 cycles d’ouverture/fermeture en auscultant l’ATM pour vérifier la disparition du craquement. Si pas inhibé : craquement survient plus tard lors mvt d’ouverture.

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27
Q

Une patiente de 34 ans consulte avec des symptômes de douleur a ATM, de craquements bilatéraux et une déviation de la symphyse mentonnière dont l’apparition remonte à 8 ou 9 mois. L’histoire indique qu’elle a eu un traitement d’orthodontie majeur à l’adolescence, qu’elle voit son dentiste annuellement pour ses nettoyages et que les seuls autres soins dentaires reçus sont quelques obturations il y a plus de 10 ans. En regard de la plainte principale, que doit inclure l’examen de l’occlusion chez cette patiente?
a) Une évaluation du glissement de relation a occlusion centrique
b) Une évaluation de la DVO
c) Aucune de ces assertions
d) Une évaluation des interférences occlusales
e) Une évaluation de l’articulé, spécifiquement la présence d’une béance inter occlusale

A

a,e

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28
Q

Quelles sont les consignes à respecter à l’examen des ATM?
a) Pour l’auscultation durant l’ouverture et la fermeture, demander de débuter avec les dents ensemble et de terminer en ramenant les dents en contact
b) Faire la palpation à droite et gauche en même temps
c) Demander au patient de mettre sa mandibule en protrusion pour la palpation dynamique de ATM
d) utiliser l’index et le majeur pour palper et ausculter ATM
e) Palper un côté à la fois et bien retenir la tête avec la main du côté opposé
f) Ausculter les ATM avec un stéthoscope
g) utiliser la paume de l’index pour palper et ausculter ATM
h) Ausculter les ATM en faisant faire les mouvements mandibulaires une seule fois
i) Ausculter les ATM seulement durant l’ouverture et la fermeture

A

Rép : a), c), e), g)

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29
Q

Quelles sont les consignes à respecter lors de la palpation des muscles masséters et temporaux?
a) Demander si la douleur ressentie à la palpation reproduit la plainte principale
b) Palper avec la paume de l’index
c) Maintenir la pression au même site durant 5 à 10 secondes pour évaluer si la douleur se projette
d) Faire serrer les dents durant la palpation
e) Maintenir la pression au même site pendant au moins 2 secondes
f) Faire la palpation à droite et à gauche en même temps
g) Palper avec 2 doigts, index et majeur
h) Faire la palpation un côté à la fois en retenant la tête avec a main du côté opposé à la palpation
i) Après chaque palpation demander si cela provoque de la douleur

A

Rép : a), b) e), h) et i)
a : vrai, on veut reproduire une douleur familière avec la palpation
ø c : faux, on applique une pression de 1 kg pendant 2 sec jusqu’à 5 sec pour voir si la douleur est projetée dans ou hors du muscle palpé
ø d : faux, on peut faire serrer le patient pour nous aider à localiser les muscles, mais le patient ne doit pas serrer les dents lors de la palpation
ø f: faux, la palpation se fait toujours d’un seul côté à la fois

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30
Q

Quelle(s) structures (s) peut ou peuvent être palpé avec suffisamment de fiabilité lors de l’examen clinique d’un patient qui consulte pour un DTM ?
a) Muscle ptérygoidien interne
b) Muscle masséter
c) Pôle latéral du condyle
d) Muscle ptérygoidien externe
e) Muscle temporal

A

Rép : b), c) et e)
On palpe les muscles masticateurs (temporal et masséter) pour mettre en évidence la présence d’une douleur familière similaire à la PP parce que ce sont des muscles accessibles, fiables et ayant une bonne capacité discriminative.

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31
Q

Pour quelle(s) raison(s) faut-il palper le muscle sternocléidomastoïdien à l’examen clinique d’un patient qui consulte pour une douleur qu’il situe à ATM et à la région pré-auriculaire? (choix multiple)
a) Parce que une douleur à la palpation de ce muscle peut interférer avec les mouvements mandibulaires
b) Parce que un désordre articulaire peut référer de la douleur de ce muscle
c) Parce que ce muscle peut référer de la douleur au site de la PP du patient
d) Il n’y a pas vraiment de raison de palper ce muscle

A

: c)
L’objectif est de déterminer si les muscles du cou réfèrent de la douleur à l’ATM, aux tempes, au front ou aux joues. Il peut y avoir présence de points gâchettes (nodules) très sensibles dans les muscles du cou qui peuvent engendrer une douleur référée à des structures orales et péri-orales. Le SCM profond peut engendrer des douleurs frontales et des douleurs à l’ATM alors que le SCM superficiel peut engendrer des douleurs dans la région de l’arcade sourcilière. On veut donc vérifier s’il n’y a pas des zones gâchettes.

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32
Q

A quoi sert le questionnaire PHQ-4 dans l’évaluation de patient à la clinique de DTM?
a) A évaluer si les symptômes le rendent anxieux
b) A éliminer une cause psychologique
c) A confirmer une cause psychologique
d) A déterminer jusqu’où pousser l’évaluation des facteurs psychosociaux
e) A évaluer si les symptômes affectent son humeur

A

: d)
Ce questionnaire est un outil d’auto-évaluation à utiliser de routine chez un nouveau patient qui consulte pour une douleur associée à un DTM. Dans la démarche clinique, les 4 outils de bases sont :
● Échelle d’impact de la douleur
● Questionnaire PHQ-4 (anxiété et dépression)
● Échelle de limitation de la fonction mandibulaire
● Habitudes orales
Le questionnaire PHQ-4 (anxiété et dépression) nous permet d’évaluer l’état émotionnel du patient et d’orienter le plan de Tx. Si résultat ≥ 3 on doit faire les questionnaires additionnels PHQ-7 (anxiété), PHQ-9 (dépression) PHQ-15 (somatisation) et échelle de kinésiophobie (peur excessive de faire certains mouvements).

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33
Q

Quelles sont les indications qui justifient la prise d’une radiographie panoramique chez un patient qui a une douleur qu’on soupçonne être reliée à un désordre temporomandibulaire?

A

● Nous donne une vue d’ensemble quant aux changements de forme importants (ex : asymétrie, érosion, ostéophytes, néoplasme, fracture, etc.)
● Permet de voir une lésion d’origine odontogène ou une autre anomalie (qui pourrait expliquer les symptômes temporo-mandibulaires ressenties par le patient)

1) Compléter l’examen clinique
1) Dépister des changements pouvant être associés à un DTM
2) Documenter la sévérité d’une atteinte reliée à une condition arthritique et suivre son évolution

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34
Q

Quelle est la procédure et les outils recommandés par le Consortium International RDC/TMD pour évaluer l’axe II?

A

Échelle d’impact de la douleur (auto-évaluation du patient en regard de la sévérité de sa douleur et comment celle-ci peut interférer avec ses activités du quotidien) ; ce test nous permet entre autres de déterminer le grade d’incapacité du patient.

PHQ-4 (anxiété et dépression) ; Nous permet de savoir si on doit pousser notre investigation plus loin (si score sup ou égal a 3)

Échelle de la limitation masticatoire

Questionnaire sur les habitudes orales : utilise chez patients avec dents usées pour le controle des parafonctions

PHQ-7 (anxiété)

PHQ-9 (dépression)

PHQ-15 (somatisation) ; symptomes physiques en réponse a un stress ou traumatisme psychique

Échelle de kinésiophobie

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Q

Donnez la définition d’un désordre temporo-mandibulaire.
Nommez 4 désordres musculaires et 4 désordres articulaires.

A

Définition DTM : Ensemble de conditions ayant comme source un trouble ou une pathologie affectant les structures musculo squelettiques de l’appareil masticateur.

Désordres musculaires
- Douleur musculaire (myalgie, tendinite, myosite, spasme)
- Contracture
- Hypertrophie (ex: au niveau du masséter)
- Néoplasie
- Désordres du mouvement (dyskinésie orofacial)
- Maux de tête

Douleur articulaire (arthrite et arthralgie)
- Désordre articulaire: désordre du complexe disco/ condylienne (déplacement discal avec ou sans réduction)
- Maladie articulaire (résorption condylienne idiopathique)
- Fracture
- Désordres congénitaux et de développement (hypoplasie condylienne)

36
Q

Quel est le dénominateur commun à tous les désordres temporo-mandibulaires qui causent de la douleur?
Expliquer brièvement quel est l’objectif ultime de l’examen clinique?

A

dénominateur commun:
Modulée à la hausse par la fonction et les parafonctions mandibulaires, l’ouverture en
pleine amplitude
Apaisée en limitant la fonction et l’ouverture
Douleur non pulsative, sans choc électrique ni symptôme autonomique

objectif de l’examen clinique : déterminer si les signes et symptômes (ex) la douleur au niveau des muscles masticateurs) sont reliés à la présence d’un désordre temporomandibulaire.
SI OUI : quel est le désordre et qu’en est la cause (provient des muscle ou atm)
SI NON : quel est le diagnostic le plus probable (ex) maladie de horton, névralgie d’une paire crânienne, sinusite maxillaire)

37
Q

Quelle est l’importance de questionner notre patient sur sa condition médicale lors d’une consultation pour un désordre temporo mandibulaire?
Donner un exemple concret.

A

Le questionnaire médical est important, car cela peut nous donner des indices entre la PP et la condition médicale du patient. En outre, il faut garder en tête que le patient peut avoir des conditions médicales qui peuvent précipiter l’apparition du problème (DTM) ou qui peuvent interférer dans les traitements qu’on va devoir prodiguer. Par exemple, si mon patient prend des antidépresseurs (ISRS) on doit savoir que cela peut entraîner des serrement/myalgies, ce qui peut augmenter les symptômes de mon patient ou risque de parafonctions
autre exemple : patient en dépression, malgré que ce dernier possède une douleur modérée et aucun signe à l’ATM, le patient peut moins bien répondre au traitement réversible et conservateur.

*variante : habitudes orales et occupations

38
Q
  1. Indiquez la pression à appliquer à ces structures lors des tests de provocation de la douleur. Sélectionner une correspondance: 0,5 kg / 1,0 kg / 1,5 kg. Pression nécessaire à provoquer une douleur :
    ● Muscle masséter

● Muscle Temporal

● Articulation temporomandibulaire au repos

● Articulation temporomandibulaire avec mandibule en protrusion

● Palpation dynamique de ATM

A

● Muscle masséter
1kg
● Muscle Temporal
1kg
● Articulation temporomandibulaire au repos
0,5 kg
● Articulation temporomandibulaire avec mandibule en protrusion
1 kg
● Palpation dynamique de ATM
1 kg

39
Q
  1. Au cours des 6 derniers mois :
    a. 30 % des adultes consultent pour des douleurs
    b. 30% des adultes consultent pour des bruits articulaires
    c. 16% des adultes consultent pour un blocage articulaire (difficulté d’ouverture)
    d. 66% des gens ont au moins 1 symptôme de DTM au cours de leur vie
    e. Sur une période de 100 ans, la prévalence de symptômes est plus élevée chez les femmes que chez les hommes sauf pour la 1ere et dernière décennie
A

Toutes les réponses
Attention, si la question ne demande pas “au cours des 6 derniers mois”, parmi ceux qui consultent pour un DTM, 90% le font en raison d’une douleur.

40
Q

Une patiente consulte pour des bruits articulaires. Nommez 5 informations à obtenir lors de l’anamnèse

A

Rép.:
- Uni ou bilatéral?
- Type de bruit (frottement, craquement?)
- Quand et fréquence?
- Douleur associée?
- Histoire de blocage?
- Évolution dans le temps (stable, s’améliore, se détériore)?
- Autre(s) articulation(s) avec des bruits?
- Problème d’hyperlaxité?
- Impact sur la fonction?

41
Q

Quand est-il nécessaire de faire compléter les questionnaires d’autoévaluation pour les symptômes d’anxiété (PHQ-7), de dépression (PHQ-9) et de somatisation (PHQ-15)?

A

Quand le score sur le test d’anxiété et dépression (PHQ-4) est ≥ à 3

42
Q

Donnez 3 raisons pour faire un examen intra-oral chez un patient qui consulte avec un symptôme attribuable à un désordre temporomandibulaire.

A
  1. Éliminer autres sources de douleur & dysfonction (test pulpaire)
  2. Vérifier si parafonctions (attrition, facette d’usure , exostose, linéa alba)
  3. Évaluer/ inspecter les tissus mous (ex: muqueuse→ apparence et sécheresse)
  4. Évaluation des contacts (papier Mylar) si le pt rapporte une modification de son occlusion
  5. Évaluation de degré d’attrition p/r à l’âge du patient (ex : manque de support, facettes d’usures, etc.)
43
Q

. Que faut-il demander au patient lorsque l’on mesure l’amplitude des mouvements d’ouverture maximale, de latéralité et de protrusion?

A

Rép.: Nous voulons évaluer l’amplitudes des mouvements mandibulaires (vérifier les limitations),

1.Demandez si ce mouvement s’accompagne de douleur.
2.Si oui, demandez à quel endroit et si cette douleur est familière i.e. ressemble à la douleur habituellement ressentie.

Info supplémentaires
Avec les mesures d’amplitude des mouvements, on veut déterminer la présence d’une limitation et si une douleur y est associée, de quelle structure elle provient.

44
Q

Quand fait-on le test d’inhibition des bruits articulaires?

A

Rép : Si les bruits articulaires sont des craquements (déplacement du disque avec réduction)
On procède à un test d’inhibition des craquements pour déterminer si, en modifiant la relation disco-condylienne de départ, le claquement disparaît (via l’ouverture et la fermeture sur un abaisse-langue).
Ouverture maximale pour provoquer le craquement et fermeture en bout-à-bout suivi de 3 cycles d’ouverture / fermeture en auscultant l’ATM pour vérifier la disparition du craquement. (ce qui ne laisse pas la chance au disque de glisser en antérieur)
o Si le bruit n’est pas inhibé, c’est possiblement que le craquement survient plus tard dans le mouvement d’ouverture = subluxation
en outre on sait qu’un déplacement discal sans réduction n’occasionne pas de bruit.

45
Q

Au sujet des appareils technologiques vendus pour évaluer les désordres temporomandibulaires, identifiez le / les énoncé(s) qui est / sont vrai(s).
A. La fiabilité du kinésiographe et du T-Scan pour les contacts occlusaux est clairement démontrée et jugée très acceptable.
B. L’enregistrement de l’activité électromyographique avec des électrodes de surface des muscles masséters ou temporaux représente une donnée fiable et utile au diagnostic des DTM musculaires.
C. Les données recueillies avec un algomètre à pression sont suffisamment fiables et valides pour être utiles.
D. Le kinésiographe mesure l’amplitude, la vélocité et la trajectoire des mouvements mandibulaires.
E. La reproductibilité des analyses Doppler pour les bruits articulaires est trop variable pour être utile.

A

: C, D et E

46
Q

Quel(s) outil(s) technologique(s) peut/peuvent améliorer la fiabilité du protocole standardisé d’examen clinique du consortium RDC/TMD pour les désordres temporomandibulaires.
A. T-Scan des contacts occlusaux
B. Kinésiographe
C. Doppler
D. Algomètre à pression (électronique ou manuel)
E. Appareil EMG (électronographie de surface)

47
Q
  1. Quels sont les muscles à palper obligatoirement à l’examen d’un patient qu’on évalue pour un désordre temporomandibulaire?
    A. Temporal
    B. Masséter
    C. Ptérygoïdien latéral
    D. Sternocléïdomastoïdien
    E. Tendon du temporal
48
Q

Quel énoncé décrit le mieux ce que l’on entend par un « point gâchette » lorsque l’on fait la palpation d’un muscle masticateur ?
A. Un site musculaire qui provoque à la palpation une douleur qui s’étend à l’intérieur des limites anatomiques du muscle.
B. Un site musculaire qui provoque à la palpation une douleur à une structure au-delà des limites anatomiques du muscle.
C. Un site musculaire douloureux à la palpation avec une douleur qui persiste au moins 10 secondes une fois la palpation terminée.
D. Un site musculaire qui provoque une douleur vive à la palpation.

A

B
Point gachette : point hyper irritable du muscle squelettique qui est associé à un nodule palpable et hypersensible qui peut engendrer une douleur référée à des structures orales et périorales.

49
Q

Lors d’un phénomène de résorption condylienne idiopathique qui se produit sur une période de plusieurs mois , quelle apparence radiologique observe-t-on au niveau du condyle ou des condyles atteints?

A

● Apparence de champignon (toadstool appearance) ;
● le condyle devient plus plat,
● augmentation de l’inclinaison postérieure condylienne et
● sclérose a/n de la tête condylienne.

50
Q

D’après les enquêtes populationnelles, quels symptômes temporomandibulaires amènent le plus souvent les patients à consulter

A

Douleur (90% des patients qui consultent pour un DTM le font en raison d’une douleur).

51
Q

. Identifier dans cette liste de manifestations cliniques celles qui sont les marqueurs d’un DTM, qu’il soit musculaire ou articulaire
a) Maux de tête
b) Douleur au cou
c) Sifflement/scillement d’oreille (Acouphène)
d) Douleur aux joues, tempes ou mâchoire
e) Craquement ou grattement articulaire
f) Malocclusion
g) Limitation ou difficulté d’ouverture

52
Q

Nommer 4 objectifs que vise l’évaluation des facteurs psychosociaux et comportementaux

A
  1. Mieux informer et impliquer le patient
  2. Éliminer ou réduire l’impact des états émotifs et physiologiques négatifs (dépression, anxiété, crainte, anticipation)
  3. Potentialiser l’action des médicaments utilisés pour le contrôle de la douleur et de l’anxiété.
  4. Favoriser une auto-gestion de la douleur par le patient en ouvrant la voie aux méthodes cognitivo-behaviorales.
53
Q

Identifiez la ou les causes possibles d’un désordre musculaire ou articulaire
a) malocclusion squelettique majeure (Cl II/Cl III)
b) parafonctions nocturne et diurne (serrement/grincement des dents)
c) traitement dentaire
d) prématurités occlusales
e) coup sur la mâchoire

A

Rép: b, e
b : cause surcharge ATM et hyperactivité des muscles
d : il est possible que la fonction masticatoire ait un impact sur la surcharge ATM et crée un DTM. Dans les notes on dit que la malocclusion/interférences peut avoir un lien (facteur à considérer mais n’est pas la seule ** à confirmer
e : un traumatisme peut altérer les structures de l’ATM et créer un DTM

54
Q

Parmi les structures suivantes, laquelle de par son innervation est la moins
susceptible d’être la source d’une douleur articulaire
a) capsule articulaire
b) membrane synoviale
c) disque articulaire
d) coussin rétrodiscal

55
Q

Donnez 5 informations que nous donnent les études populationnelles ayant porté sur les symptômes associés à un DTM

A

-Pour les hommes et les femmes, les symptômes augmentent durant l’adolescence avec un pic d’incidence à l’âge adulte, pour ensuite diminuer graduellement
-La prévalence des symptômes est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (sauf pour la première et la dernière décennie sur une espérance de vie de 100 ans).
-prévalence des DTM chez les 18-45 ans
-75-85% des patients ayant un dtm sont soulagés par des traitements conservateurs réversibles
-66% de la population présentera au moins 1 symptôme de DTM dans sa vie

56
Q

. Une patiente consulte pour une limitation d’ouverture. Nommer 5 informations à obtenir lors de l’anamnèse

A

1.Apparition quand et comment:
*événement, soudain p/r progressif
2.Évolution depuis le début.
3.Douleur et autres symptômes associés.
4.Ce qui a été fait depuis l’apparition.
5.Impact sur la fonction et la qualité de vie sur une
échelle de 0 à 10.

57
Q

Quel patron d’ouverture est généralement associé à une limitation d’ouverture causée par un blocage ou une ankylose articulaire unilatérale

A

déviation sans correction

58
Q

Lorsqu’on dit que le craquement correspond au moment de la réduction du disque articulaire, que veut-on précisément dire?

A

Les craquements sont causés par le repositionnement du disque sur la tête condylienne. En effet, lors d’un mouvement d’ouverture, le disque qui est déplacé antérieurement à la tête du condyle se repositionner sur la tête quelques instants après (« opening click »). Le même phénomène se déroule lors de la fermeture, donc quand le disque se re-déplace antérieurement à la tête condylienne, on entend un bruit.

59
Q

Nommer 5 changements radiologiques qui peuvent être associés à une maladie dégénérative * il y a une version avec 3 changements

A

Signes de maladie dégénérative ou arthritique des ATM :
1. Formation d’un bec ostéophytique (augmente la surface de contact)
2. érosion des corticales osseuse
3. Sclérose de l’os spongieux (médullaire)
4. Destruction du fibrocartilage articulaire qui recouvre les surfaces osseuses.
5. Pseudo-kystes (kyste subchondraux)

60
Q

. Nommer deux limitations des radiographies panoramiques lors de l’évaluation des ATM

A
  • Des structures (ex : aspect sup. des têtes condyliennes) peuvent parfois être masquées par la superposition des structures (arcade zygomatique, fosse glénoïde, composante temporale de l’ATM) parce que image 2D
  • Nous permet pas de détecter des changements fins. Si pour quelconque raison nous avons besoin d’une évaluation détaillée des structures de l’ATM, la radiographie panoramique doit être supplémentée par une TVFC.
61
Q

Parmi les énoncés suivants, identifier ceux qui sont vrais
a) L’épaisseur des cortex osseux entourant la tête condylienne des enfants peut être très mince
b) L’imagerie à résonance magnétique nous permet d’imager en détails les changements osseux au niveau de l’ATM
c) Une ankylose fibreuse au niveau de l’ATM peut être visualisée radiologiquement
d) Une fracture de la tête condylienne en jeune âge peut nuire à la croissance du condyle mandibulaire

62
Q

Nommer 3 comorbidités qui accompagnent souvent un désordre temporomandibulaire

A
  • Maux de tête (céphalée de tension, migraine)
  • Symptômes otologique (acouphène, bourdonnement, otalgie)
  • Fibromyalgie (affecte SNC, douleur à plusieurs endroits)
  • Côlon irritable
  • Cervicalgies (mal cou) et/ou lombalgies (mal dos)
  • Symptômes otologiques: acouphènes, bourdonnement
  • Étourdissement
  • Douleur référée aux dents
  • Déviation du menton
  • Modification de l’articulé
63
Q

Nommer 3 informations que permet d’obtenir le questionnaire Échelle d’impact de la douleur (Graded Chronic Pain Scale)

A
  1. Auto-évaluation de l’intensité de la douleur de 0 à 10
  2. Auto-évaluation dans les 2 derniers mois où la douleur a interféré avec les activités courantes, travail sur un échelle 0 à 10
  3. le nombre de journée au cours des 2 derniers mois que la douleur a été incapacitant
64
Q

Quels sont les 2 types de bruits articulaires à distinguer lors de l’auscultation des ATM

A
  • Claquement/craquement
  • Grincement/crépitement
65
Q

Indiquez dans la zone 1 comment il faut palper le temporal et le masséter et dans la zone 2 ce qu’il faut demander au patient pour établir le type de myalgie.

A
  1. Machoire du patient légèrement en contact, Avec la paume de l’index, en appliquant une pression de 1kg, dans les 3 parties du muscle (antérieur, moyen et postérieur/ corps/origine/insertion)), un seul côté à la fois pendant 2 secondes et on le maintient aussi 5 secondes pour voir si la douleur se projette sur un autre site.
  2. On lui demande s’il y a une douleur suite à la palpation, on lui demande si la douleur est familière et on maintient 5 secondes pour voir si la douleur se projette dans une autre région en notant à quel endroit.
66
Q

Pourquoi est-il recommandé de palper les muscles du cou?

A

Rép: Pour voir si la palpation amène des douleurs qui se projettent sur les composantes de l’ATM. (3/3)

67
Q

Que faut-il demander au patient lorsque l’on mesure l’amplitude des mouvements d’ouverture maximale, de latéralité et de protrusion

A

1.Demandez si ce mouvement s’accompagne de douleur.
2.Si oui, demandez à quel endroit et si cette douleur est familière i.e.
ressemble à la douleur habituellement ressentie.

68
Q

Associer chaque énoncé à la caractéristique correspondante.
a) Pourcentage de vrais résultats positifs parmi ceux qui ont la condition
b) Pourcentage de vrais résultats négatifs parmi ceux qui n’ont pas la condition
c) Pourcentage de ceux qui ont la condition parmi ceux qui ont un test positif

A

a) Sensibilité
b) Spécificité
c) Valeur prédictive positive

69
Q
  1. Expliquez ce que l’on veut établir lorsqu’un patient consulte pour des bruits articulaires.
A

a. coté et moment du bruit
b. type de bruit
c. si cela accompagné de douleur
d. si le bruits est réciproque

70
Q
  1. Expliquer les différences et les similitudes entre la douleur articulaire et la douleur musculaire.
A

douleur musculaire :
● Régionale, diffuse
● Profonde, spontanée
● Serrative, constrictive, tension,
● raideur
● Périodique et devient continuelle sauf si traumatique
● Faible à modérée avec des pics

douleur articulaire :
● Localisée
● Profonde, provoquée ou spontanée
● Lancinante
● Durée variable
● Modérée à sévère

similitudes :
Modulées à la hausse par la fonction et les parafonctions mandibulaires, l’ouverture en plein amplitude (apaisées en limitant la fonction et l’ouverture) et douleur nonpulsatile, sans choc électrique ni symptôme autonomique.

71
Q
  1. Donnez trois (3) raisons pour expliquer les recommandations du RDC/TMd international Consortium Network de choisir les muscles masséters et temporaux pour les tests de provocation de douleurs musculaire afin de porter un diagnostique en utilisant les DC/TMD
A
  • Accessibilité
  • Fiabilité
  • Capacité discriminative
72
Q
  1. Sur une radiographie qui permet de voir les condyles, indiquez trois choses à évaluer pour juger s’il y a des manifestations d’une maladie arthritique des ATM.
A

Les changements radiologiques visibles pour les maladies dégénératives articulaires ou ostéoarthrites sont :
- Formation d’un bec ostéophytique (augmente la surface de contact)
- Amincissement ou épaississement des cortex osseux (érosion de corticale osseuse)
- Sclérose de l’os spongieux (médullaire)
- Destruction du fibrocartilage articulaire qui recouvre les surfaces osseuses.
- Pseudo-kystes (kyste subchondraux)

73
Q
  1. Nommez trois (3) attributs d’un outil diagnostic qu’il faut connaître pour juger si cet outil peut avoir une valeur ajoutée dans le diagnostic des DTM.
A

● Fiabilité, aptitude à donner la même mesure ou le même résultat
● Validité, aptitude à mesurer ce qui est censé être mesuré
● Utilité, aptitude à augmenter la certitude d’un diagnostic

74
Q
  1. Nommez trois particularités qui font du disque articulaire une structure plutôt unique.
A

● Biconcave en forme de noeud papillon
● Non innervé et non vascularisé
● Tissu conjonctif fibreux dense (fibres collagène denses: collagène type 1 à 85%)
● Sépare 2 cavités distinctes

75
Q
  1. Décrivez les procédures qui permettent d’évaluer la présence d’une dysfonction associée à désordre temporomandibulaire.
A

● 2)Auto-questionnaire ( échelle d’impact de la douleur, PHQ-4, Échelle de limitation des fonctions mandibulaire et questionnaire sur les habitudes orales)
● 1)Anamnèse/histoire de cas (apparition quand et comment, évolution depuis le début, douleur et autres symptômes associés, ce qui a été fait depuis l’apparition, impact sur la fonction et qualité de vie sur échelle de 0-10) → permet d’aller chercher plus d’informations sur la plainte principale
● Examen clinique extra oral et intra oral (évaluer amplitude des mouvements mandibulaires, évaluer patron ouverture, évaluer au besoin les contacts en occlusion centré, relation inter-incisive, évaluer présence de bruits articulaires, évaluer dlr à la palpation de muscles et des ATM, examen intra-oral, radiographie, test de laboratoire)
● examen radiologique
● test de laboratoire
● diagnostic différentiel et diagnostic de travail
● traitement

76
Q
  1. Vous devez montrer à un collègue comment examiner les ATM et les muscles masticateurs pour établir un diagnostic de douleur de DTM selon les recommandations de Consortium Internation RDC/TMD. Décrivez ce que vous allez lui enseigner à faire
A

Palpation des muscles masticateurs (on doit tenter de mettre en évidence la présence d’une douleur familière similaire à la plainte principale) / dent légèrement en contact
● Temporal et masséter : utilisation de la paume de l’index et appliquer une pression de 1 kg pendant 2 – 5 secondes (pour évaluer la projection de la douleur) sur les 3 zones de chaque muscle.
● Palpation du temporal 3 branches, palpation du masséter 3 branches (1kg 2-5 sec). Peut aussi palper tendon du temporal, ptérygoïdien latéral, digastrique
Palpation des ATM
● Technique bouche fermée au repos (capsule articulaire et pôle latéral) ; pression de 0,5 kg pendant au moins 2 sec-5sec. (on doit palper avec la paume de l’index un côté à la fois, s’assurer de bien stabiliser la tête) et palpations des ATM,
➔ On peut répéter la même action en demandant au patient de faire les mouvements dynamiques (protrusion) en faisant des mouvements de rotation avec notre doigt et en appliquant une pression de 1 kg /Technique bouche ouvert (aspect postérieur du condyle)

77
Q
  1. Expliquer l’utilisation que l’on peut faire de la résonance magnétique et de la tomodensitométrie volumique à faisceau conique des ATM
A

TVFC: peut bien comparer droite et gauche car coupe corrigés selon angulation de la tête condylienne (diminue la distorsion)
● Confirme présence de changements dégénératifs touchant le condyle et la fosse, évalue les structures osseuses,
permet de déterminer présence de pincements articulaires et la relation spatiale condyle/fosse/éminence

Résonance magnétique: imagerie des tissus mous (IRM)
● Indications:
● tableau clinique suggère un déplacement du disque avec symptômes associés.
● Aucune amélioration de la symptomatologie du patient suivant les tx conservateurs.
● épanchement liquidien (effusion) intracapsulaire.

78
Q
  1. Nommez cinq questions ouvertes à poser à un patient afin qu’il vous aide à bien saisir l’ampleur de sa symptomatologie peu importe s’il consulte pour une douleur de DTM, un bruit articulaire ou une limitation d’ouverture.
A

● Depuis combien de temps
● Circonstances ou événements ayant entouré apparition
● Évolution depuis le début
● Ce qui a été fait depuis apparition
● Lien avec santé générale
● Symptômes accompagnateurs

79
Q
  1. A quoi sert l’électromyographie de surface et quelle en est l’utilité dans le diagnostic des désordres temporomandibulaires?
A

Permet de faire mesure objective du degré de contraction au repos ou durant la fonction.
On sait que l’activité électromyographique au repos est plus élevée lorsqu’un muscle est endolori (force de contraction d’un muscle endolorie est diminuée).
DONC l’objectif est de trouver position musculo squelettique qui vont être stable et confortable pour le pt en déprogrammant les muscles
–> maintenir muscle au plus bas niveau d’activité
–> on trouve la position en déprogrammant les muscles chez les patients
PLUS IL Y A DE RELAXATION MUSCULAIRE/REPOSÉ, MOINS IL Y A DE DOULEUR
Toutefois, il n’est pas utile dans le diagnostic des DTM, car aucun lien n’a été démontré entre le niveau d’activité électromyographique et la douleur aux muscles masticateurs résultant d’une myalgie ou douleur myofasciale.

80
Q

Indiquez la pression à appliquer lors de la palpation des structures mentionnés
1. Muscle temporal
2. Palpation dynamique de l’articulation temporomandibulaire
3. Muscle masséter
4. Pôle latéral de l’articulation temporomandibulaire au repos

A

temporal 1 kg, dynamique 1 kg, masséter 1 kg, repos 0,5 kg

81
Q

En tant que dentiste généraliste, quel est votre rôle face à un patient qui consulte pour une douleur possiblement reliée à un DTM indépendamment que vous décidiez de référer ou non ce patient par la suite?

A

1) Reconnaître les manifestations cardinales d’un DTM → limitation d’ouverture, douleurs et bruits articulaires
2) Porter un diagnostic aux DTM les plus communs
3) Bien informer le patient
4) Dispenser des soins symptomatiques réversibles (ex : plaque occlusale, physiothérapie, conseils de repos, etc.)
5) Éviter de faire du tort au patient (et bien le référer le cas échéant)
6) Prise en charge du patient selon 2 axes :
o Axe I : diagnostic physique et étiologie (source de la douleur et de la dysfonction)
o Axe II : évaluation de l’impact psychosocial (facteurs influençant réponse aux traitements)

82
Q

Nommez 2 fonctions de l’algomètre à pression

A
  1. Évaluer la pression à appliquer pour produire une douleur (PPT)
  2. confirmer la présence et l’intensité de la douleur à l’application d’une pression prédéterminée
83
Q

Quel patron d’ouverture est le plus souvent observé chez les sujets avec un craquement à l’ATM ?

A

Déviation corrigée

84
Q

Que signifie la présence d’un craquement réciproque ?

A

Un bruit reproductible qui se produit lors de l’aller et retour d’un mouvement mandibulaire (soit ouverture/fermeture), latéralité ou protrusion. Alors que craquement non réciproque se produit à l’ouverture OU la fermeture.

85
Q

Expliquez à quoi on fait référence lorsqu’il est question de l’évaluation de l’axe II des DTM et pourquoi c’est important?

A

L’axe II est une série de questionnaires pour évaluer les facteurs psychosociaux, comportementaux et psychologiques propres à chacun des patients. Cela est fait par le biais d’une série de questionnaires tel que l’échelle de l’impact sur la douleur,
PHQ-4, PHQ,7,PHQ-9, PHQ-15, les habitudes orales, l’échelle de la limitation de la fonction mandibulaire ainsi que l’échelle de la kinésiophobie. Il est important d’évaluer l’axe II car il est démontré que les facteurs psychologiques et l’état émotif peuvent avoir une interaction négative. sur les traitements conservateur réversibles prodiguer.

86
Q

Donner 3 raisons pour faire un examen extra-oral chez un patient qui consulte avec un symptôme attribuable à un DTM

A

Identifier s’il y a des bruits articulaire lors de l’auscultation des ATM (statique et dynamique)
Identifier s’il y a des douleurs musculaire ou à l’ATM lors de la palpation
Identifier s’il y a des difficulté d’ouverture (avec l’évaluation de l’amplitude des mouvements mandibulaire)
Évaluer le patron d’ouverture pour voir s’il pourrait être signe d’un DTM