Examen 1 Flashcards
1) Des facteurs anatomiques suivants, lequel ou lesquels sont considérés comme une cause probable d’un DTM?
a) Prognathie mandibulaire
b) Une pente prononcée de l’éminence articulaire
c) Rétrognathie mandibulaire
d) Aucun de ces facteurs
e) Défaut transverse du maxillaire
Rép: d) Aucun.
c’est multifactorielle, peut être
trauma
rôle des parafonction diurne + nocturne
traitement dentaire
facteur génétique et épigénétique
facteurs psychosociaux
pas de lien probant qui relie directement aux trouble de l’occlusion (n’est pas une cause directe) malocclusion mais pas une cause
On peut apprécier l’utilité d’un test diagnostique par le biais de quelle(s) caractéristiques psychométrique(s)?
a) Le rapport de vraisemblance
b) La sensibilité
c) Aucune de ces réponses
d) La valeur prédictive
e) La spécificité
Rép: c) aucune de ses réponses. La validité n’est pas égale à l’utilité. Les tests de sensibilité et de spécificité ne sont pas utiles, car ils incorporent des données erronées (faux positifs et faux négatifs) qui diminuent la certitude d’obtenir un bon diagnostic. Pour apprécier l’utilité d’un test diagnostique, on doit se demander si le test nous permet d’augmenter la certitude du diagnostic et pour cela le test doit avoir une grande spécificité et sensibilité. Comme c’est impossible d’obtenir un test à 100%, on en déduit que la CERTITIUDE d’un diagnostic est impossible à obtenir. C’est plutôt la validité qui est obtenue
Sensibilité = capacité à détecter un patient atteint de la maladie. Probabilité que le test soit positif chez les malades seulement [VP / (VP + FN)]
Spécificité= capacité à détecter un patient non-atteint de la maladie. Probabilité que le test soit négatif chez les non malades seulement [VN / (VN + FP)]
Quel(s) énoncé(s) s’applique(nt) à la notion de sensibilité d’un test diagnostique?
a) La sensibilité renseigne sur la proportion d’individus sans la condition X chez qui les résultat du test est négatif
b) La sensibilité renseigne indirectement sur le taux de faux résultats positifs chez les individus qui n’ont pas la condition X
c) La sensibilité renseigne sur la proportion d’individus avec la condition X chez qui le résultat du test est positif
d) La sensibilité d’un test diagnostique renseigne sur sa fiabilité
e) La sensibilité renseigne sur le taux de faux résultats négatifs
Rép: c, e
ø d : fiabilité = aptitude à donner la même mesure ou le même résultat, donc n’a pas rapport avec la sensibilité d’un test. sensibilité augmente utilité et utilité n’égale pas fiabilité.
) Quelle(s) procédure(s) d’examen expose(nt) les patients à un risque plus élevé d’être surdiagnostiqués et surtraités?
a) Enregistrement audio des bruits à l’ATM
b) Enregistrement de l’activité électromyographique des muscles masticateurs
c) Palpation des muscles masséters et temporaux avec un algomètre
d) Analyse axiographique du mouvement des ATM
e) Enregistrement kinésiographique de la fonction mandibulaire
Rép: a,b,d et e
a : le doppler permet de détecter les bruits articulaires présents aux ATM. Il est difficile d’interpréter la signification d’un bruit articulaire en raison de la prévalence élevée de bruits chez des sujets sans désordre articulaire (25-50% des ATM émettent un bruit durant l’ouverture ou la fermeture). Spécificité de 49%.
b : la fiabilité n’est pas excellente et aucun lien n’a été démontré entre le niveau d’EMG et la douleurs aux MM résultant d’une myalgie ou d’une douleur myofasciale.
e : le kinésiographe permet d’obtenir des mesures objectives de l’amplitude, la vélocité et la trajectoire des mouvements mandibulaires. La fiabilité n’est pas démontrée, peu d’études.
*Le seul fiable = algomètre pression
Toutes ces structures peuvent donner lieu à une douleur articulaire en raison de leur innervation sauf une, laquelle?
a) Le coussin rétrodiscal
b) Le disque articulaire
c) Les ligaments capsulaires
d) La membrane synoviale
e) La capsule articulaire
Rép: b, le disque est aneural et avasculaire (il est donc insensible à la douleur)
Dans quel groupe d’âge de la population observe-t-on la proportion la plus grande d’individus qui consultent pour des signes et symptômes attribuable à un DTM?
a) Chez les 18 à 45 ans
b) Chez les plus de 60 ans
c) Chez les moins de 18 ans
d) Chez les plus de 45 ans jusqu’à 60 ans
Rép: a
La douleur attribuable à un DTM est plus souvent présente chez les personnes entre 20-46 ans et la prévalence est plus élevée chez les femmes.
Indiquez le pourcentage ou la proportion qui s’applique à chacun des énoncés? (questions d’association avec les pourcentages déjà écrit)
16% 30% 66% 90%
1. Le pourcentage de la population adulte québécoise qui rapporte des bruits à l’ATM:
2. Le pourcentage de la population adulte québécoise qui rapporte des difficultés d’ouverture de la bouche:
- Le pourcentage d’adultes qui aura au cours de sa vie au moins un symptôme attribuable à un désordre temporomandibulaire:
- Parmi ceux qui consultent pour un désordre temporo-mandibulaire, combien le font en raison d’une douleur?:
1; 30
2; 16
3; 66
4;90
*Attention, une autre question qui pourrait être posée : Au cours des 6 derniers mois, la proportion des adultes rapportant une douleur associée à un dtm : 30%
À quoi servent les données d’épidémiologie clinique sur les désordres temporomandibulaires?
a) À nous renseigner sur la distribution de ces désordres dans la population
b) À nous renseigner sur l’efficacité des traitements offerts à la population
c) À nous renseigner sur l’évolution naturelle de ces désordres
d) À faire des prédictions sur les individus à partir d’études faites sur la collectivité
Rép: a, c et d
L’épidémiologie est l’étude des rapports entre les maladies et les facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution et leur évolution.
Du plus fréquent au moins fréquent mettez en ordre les symptômes de désordres temporomandibulaires qui amènent les patients à consulter? (Question d’association)
Bruits articulaires
Modification de l’articulé
Douleur à la mâchoire
Difficultés d’ouverture
1) Douleur à la mâchoire
2) Bruits articulaires
3) Difficultés d’ouverture (limitations)
4) Modification de l’articulé (ne peut fermer comme avant)
Quel(s) outil(s) technologique(s) peut ou peuvent être utilisé(s) avec une fiabilité et validité jugées acceptables pour évaluer et traiter les patients avec un DTM?
a) Kinésiographe
b) Aucun de ces appareils
c) Algomètre électronique
d) Doppler pour les bruits articulaires
e) Appareil d’enregistrement EMG
Rép: c) Algomètre électronique. La fiabilité avec l’algomètre est supérieure à celle observée lorsque des examinateurs appliquent une pression avec la paume de l’index. Le seul instrument qui répond à ces critères est l’algomètre à pression qui permet d’appliquer une pression reproductible, assez constante d’un examinateur à l’autre et utile car elle nous permet de reproduire la douleur chez un patient. De plus, on serait capable de déterminer le moment où le patient commence à avoir de la douleur ce qui est un plus par rapport à la pression que nous appliquerions avec notre doigt.
L’alternance d’épisodes symptomatiques et d’accalmies explique le délai avant de consulter. Les bruits articulaires est le symptôme de DTM qui mène la majorité des patients à consulter.
Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces deux assertions?
a) Les deux assertions sont fausses
b) Seule la première assertion est vraie
c) Les deux assertions sont vraies
d) Seule la deuxième assertion est vraie
Rép: b
ø 2 : faux, la douleur est le symptôme de DTM qui mène la majorité des patients à consulter
12) Identifier parmi ces caractéristiques celle(s) se rapportant aux douleurs musculaires de DTM
a) Lancinante
b) Brûlure
c) Battement
d) Pression/tension
e) Décharge
Rép: d
∅a : lancinante = douleur articulaire
∅b : brûlure = fibromyalgie (comorbidité des DTM)
∅c : douleur pulsatile pas relié au DTM
∅e : choc électrique (décharge) n’est pas lié à DTM
13) Il n’y a pas de distinction à faire entre la source et le site d’une douleur temporo-mandibulaire. La structure à l’origine d’une douleur de DTM se trouve invariablement au site où est ressentie la douleur.
Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces deux assertions?
a) Seul la première est vraie
b) Les deux assertions sont fausses
c) Les deux assertions sont vraies
d) Seul la deuxième assertion est vraie
Rép: b
Pour la majorité des patients, le site et la source vont être les mêmes. Mais, pour certains, ceux-ci sont différents. Il est donc important de savoir faire la différence.
Site : Localisation de la douleur
Source : Origine de la douleur
14) La douleur musculaire contrairement aux craquements articulaires ne cause pas de limitation d’ouverture. Le dénominateur commun à toutes les douleurs causées par un DTM est qu’elles sont majorées/augmentées par la fonction manducatrice c’est-à-dire la mastication et la mobilisation de la mandibule.
Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces deux assertions?
a) Seul la première assertion est vraie
b) Les deux assertions sont vraies
c) Seul la deuxième assertion est vraie
d) Les deux assertions sont fausses
Rép: c
1) Faux, craquements articulaires et douleurs musculaires entraînent limitation d’ouverture.
2) Vrai, la mobilisation de la mandibule et la fonction masticatrice modulent à la hausse la douleur.
15) Dans laquelle de ces situations est-il indiqué de faire un test d’inhibition d’un bruit articulaire?
a) Lorsqu’il y a un craquement à l’ouverture
b) Lorsqu’il y a un craquement à l’ouverture et à la fermeture
c) Lorsqu’il y a un craquement durant les latéralités
d) Lorsqu’il y a un craquement à la protrusion
Rép: b
16) Les crépitements articulaires sont le résultat d’une contrainte lors de la translation condylienne. Le passage du condyle au-delà de l’éminence articulaire va produire un craquement tardif à l’ouverture. Lequel de ces énoncés s’applique en regard de ces assertions?
a. Seul la première assertion est vraie
b. Les deux assertions sont vraies
c. Les deux assertions sont fausses
d. Seul la deuxième assertion est vraie
Rép: d)
ø 1 : les craquements/claquements sont le résultat d’une contrainte intra-capsulaire (disque articulaire) lors de la translation condylienne. Le bruit de frottement os/os (grattement, grincement ou crépitement) résultent d’une altération morphologique (ex. maladie dégénérative).
2 : vrai, dans le cas d’une subluxation, le craquement se fait beaucoup plus tardivement vers la fin du mouvement, car il s’agit d’une hypermobilité qui fait en sorte que le condyle va dépasser l’éminence articulaire = subluxation = tête du condyle a passé le sommet de l’éminence articulaire et rendu ant et sup au sommet de l’éminence = craquement tard en fin.
17) Que peut-on inférer à partir d’un craquement réciproque détecté à l’auscultation des ATM?
a. En pleine ouverture la bande postérieure du disque articulaire est bien positionnée sur la tête du condyle
b. En bouche fermée la bande postérieure du disque articulaire est déplacée antérieurement
c. En pleine ouverture la bande postérieure du disque articulaire est déplacée antérieurement
d. En bouche fermée la bande postérieure du disque articulaire est sur la tête du condyle
Rép: a et b
Ouverture maximale = position adéquate du disque
IM (fermeture) = disque en position antérieure au condyle
18) Au sujet du disque articulaire, quels énoncés parmi les suivants est ou sont vrais?
a. Il s’agit d’une structure biconvexe composé de fibre collagène lâche dont la partie la plus épaisse se situe au centre
b. Le disque articulaire est une structure richement vascularisé et innervé
c. Sur les côtés il s’attache au pôle latéral et médian du condyle
d. Il s’attache à l’avant et à l’arrière directement sur le condyle
e. Il délimite de part et d’autre les deux compartiments articulaires
Rép: c et e
∅ a : biconcave, collagène dense et partie la plus épaisse = en post (3mm)
∅ b : ni vascularisé ni innervé, donc insensible à la douleur
c : vrai, les attachements du disque sont la capsule antérieure, le muscle ptérygoïdien externe, le tissu rétrodiscal (en post) et le condyle médial (interne) et latéral (externe) en vue antéro-postérieure.
ø d : faux, à l’avant il s’attache au condyle via la capsule antérieure et en arrière il s’attache au condyle via le tissu rétro-discal.
e : vrai, le disque sépare la cavité articulaire en compartiment supérieur et inférieur qui sont entourés de la membrane synoviale. Le compartiment inférieur permet le mouvement de rotation du condyle alors que le compartiment supérieur permet la translation du condyle contre l’éminence articulaire.
Identifier sur cette photo le NUMÉRO correspondant à la structure ou aux tissus qui est le plus richement vascularisé et innervé et susceptible d’être la source d’une douleur articulaire?
Rép: 4 (tissu rétro-discal)
Le tissu rétro-discal attache le disque articulaire à la portion postérieure du condyle et de la fosse. Suite à un trauma, ce tissu devient très inflammé et crée beaucoup de douleur.
22) Une patiente de 32 ans consulte en raison d’une douleur à la mâchoire dans la région pré-auriculaire droite. Énoncez trois questions importantes à poser à cette patiente.
Rép:
1. Depuis combien de temps ressentez-vous de la douleur?
2. Quelles sont les circonstances/événements qui entourent l’apparition de cette douleur?
3. Comment a évolué la douleur depuis son apparition?
4. Qu’est-ce qui a été fait depuis l’apparition de la douleur?
5. Est-ce qu’il y a des symptômes accompagnateurs (limitation d’ouverture)?
6. Y’a-t-il des liens à faire entre la douleur et l’état de santé général?
7. Quel est/sont le(s) site(s) de douleur et y a-t-il de la projection de la douleur?
8. Quel est le caractère de la douleur?
9. Quand elle survient (si transitoire)?
10. Durée, fréquence, périodes d’absence?
11. Intensité (échelle de 0-10) (moyenne, minimum, maximum)?
12. Fluctuation durant la journée?
13. Ce qui aggrave et soulage?
14. Impact sur la fonction et la qualité de vie (échelle 0-10)?
Un patient de 24 ans consulte en raison d’une limitation de son ouverture de bouche. Énoncez trois questions importantes à poser à ce patient.
- Quel est l’impact de cette limitation sur votre fonction (bruit) et votre qualité de vie sur une échelle de 0 à 10?
- Comment cette limitation évolue-t-elle dans le temps? (bruit)
- Est-ce qu’il y a de la douleur associée ou d’autres symptômes? (bruit)
- Qu’est ce qui a été fait depuis son apparition?
1.Apparition quand et comment:
*événement, soudain p/r progressif
2.Évolution depuis le début.
3.Douleur et autres symptômes associés.
4.Ce qui a été fait depuis l’apparition.
5.Impact sur la fonction et la qualité de vie sur une
échelle de 0 à 10.
Ce sont toutes des causes qui donnent des limitations d‘ouverture sauf une, laquelle?
a. Craquements réciproques avec blocages intermittents
b. Péricoronite aiguë
c. Déplacement méniscal non réductible
d. Douleur musculaire
e. Béance interocclusaux antérieure ou postérieure
e
25) Quelle(s) type(s) d’imagerie(s) permet(tent) d’évaluer la position du disque articulaire?
a) La scintigraphie osseuse
b) La tomodensitométrie volumique à faisceau conique
c) La résonance magnétique
d) La radiographie panoramique
c, l’IRM est la technique d’imagerie la plus appropriée pour évaluer la position du disque articulaire.
Un patient de 19 ans consulte avec comme plainte principale une douleur pré-auriculaire gauche amplifiée par les mouvements de la mandibule, et une limitation d’ouverture. Les symptômes sont apparus il y a 3 semaines. À l’examen clinique il y a une douleur modérée à sévère à la palpation du masséter et l’ouverture volontaire est à 28 mm avec douleur. Au sujet de l’imagerie diagnostique, quel(s) énoncé(s) représente(nt) la meilleure conduite?
a) Référer pour une tomodensitométrie volumique de l’ATM
b) Prendre une radiographie panoramique
c) Référé pour une résonance magnétique des ATM
d) Ne prendre aucune radiographie des ATM
b