Examen 1 Flashcards
4 perspectives sur la normalité familiale
- Famille asymptomatique
- Famille moyenne typique
- Famille idéale saine
- Famille qui, grâce a son propre système d’adaptation, parvient à ajuster son fonctionnement en empruntant différentes voies au fil de son développement
Définition de la famille selon statistique Canada
-La famille comprend les personnes qui vivent sous un même toits et qui sont liés par des liens familiaux ou conjugaux.
- Un couple marié ou en union de fait et les enfants du couple ou de l’un ou l’autre des conjoint
- Un parent seul, sans égard à un statut matrimonial, habitant avec au moins un enfant dans ce logement
Définition de la famille selon Lacharité et Gagnier
La famille est un regroupement d’individus ayant des liens de filiations ou de parentés et étant liés affectivement l’un à l’autre par des ententes tactiques (concubinage, cohabitation complète ou partielle) ou des contractes formelles (mariage, adoption, formule de garde)
Définition de la famille selon L’Institue Vanier
« Toute association de deux personnes ou plus liées entre elles par des liens de consentement mutuel, qui, ensemble, assument la responsabilité de diverses combinaisons de certains des éléments suivants :
1. Entretien matériel et soins des membres du groupe
2. Ajout de nouveaux membres par le biais de procréation ou de l’adoption
3. Socialisation des enfants
4. Contrôle social des membres
5. Production, consommation et distributions de biens et de services
6. Satisfaction des besoins affectifs – amour
Les caractéristiques de la famille
-Des enfants et des adultes – des rapports de dépendance entre deux générations
-Des liens reconnus socialement – une acceptation culturelle ou légale des liens familiaux
-Une unité de vie dans un espace convivial – la nécessité d’assumer la vie quotidienne dans l’espace domestique
-Une certaine permanence – une durée des relations familiales
-Une socialisation obligatoire – la transmission de l’héritage culturel entre les générations et l’apprentissage de la vie en société
Les 3 types de famille
- La famille traditionnelle
- La famille moderne
- La famille post moderne/ contemporaine
- La famille traditionnelle ( - 1950)
-Modèle qui a dominé le plus longtemps
-Les membres sont continuellement en interaction – tout le monde vie ensemble
-Rurale et agraire – subvenir aux besoins de la famille
-Économie de subsistance (rythme)
-Le statut social de l’individu est assigné – rôle préétablie
-Droits et devoirs selon l’âge – les enfants doivent aider à la ferme
-La parenté sociale – la parenté très présent, beaucoup de solidarité
-La religion domine valeurs – la religion dicte ce qu’on devrait faire, contrôle des naissances
-Les connaissances sont transmises par la parole ou par l’exemple nature – mode d’apprentissage de parent à enfant (apprend à faire le métier en se le faisant montrer)
-Fondée sur les traditions génération – la bénédiction paternel, aller à la messe, le mariage
Caractéristique de la famille traditionellle
- Les membres de la famille traditionnelle partagent les mêmes buts : la survie du groupe et la transmission des biens de la famille (le groupe prime)
- Une communauté patriarcale (l’homme chef pourvoyeur et protecteur, gouvernent, autorité, enseigne métier)
- Le rôle de la mère (éducatrice, gardienne des valeurs, tâche artisanales, travaux jardinage, médiatrice)
- Les enfants sont intégrés au travail familial en fonction du leur âge – donner châtiments physiquement favoriser
Qu’est-ce qui a fait passer la famille traditionnelle à la famille moderne
L’urbanisation
- La famille moderne ( - 1970)
-Nous en avons encore de nos jours
-Changement social suscité par la modernisation
1. L’urbanisation – les gens quittent les milieux ruraux pour aller en ville
2. La scolarisation (professionnalisation) cours de spé, plomberie
3. La communication de masse – accès à internet, radio, tv, ouverture vers le monde
4. Bébé-Boom (enfant) – baby-boomer, vague d’enfant
5. Développement de la technologie
6. Unité de consommation – les gens commence à consommer plus
7. La sécularisation – intervention de l’état, droit des femmes, droits des enfants, DPJ, conditions de travail
Caractéristique de la famille moderne
-Prédominance sentiment amoureux – mariage seulement si on aime la personne
-Espace distinct (moins de contact familiaux) – on emménage en couple et pas avec toute la famille
-Le rôle du père – travaille à l’extérieur, rôle de pourvoyeur
-Le rôle de la mère – travail domestique, soins/socialisation des enfants
-Principes de démocratie, migrations en ville – principe de vote des femmes, de rapports plus égalitaires
-Travail de la santé éduction représentée par des associations différentes et des mandataires de l’autorité distincts – instauré des structures, CLSC, CSDC, cours de préparation mariage
- La famille post moderne / contemporaine
-L’informatisation
-La technologie et la consommation
de biens et de services
-La mondialisation et la migration – ouverture vers le monde
-L’individualisme narcissique (autonomie, plaisir, satisfaction immédiate des besoins) – mentalité de pensé à soi avant tout
-Une morale du moment présent – pense pas nécessairement aux conséquences
-L’emprise du droit – règles légales, régime, matrimoniaux
-Structure souple
-Tend vers une égalité des rôles
Caractéristiques famille post-moderne / contemporaine
-Moins de familles typiques – on ne produit plus on achète
-La famille désinstitué – mariage légaux, unions libres, naissances hors mariages, beaucoup de divorces
-La symétrie dans les rôles parentaux – deux conjoints travaillent, scolarisation, partage équitable des tâches
Tableau résumé de chaque famille
Tableau type de famille
L’organisation de la vie familiale : travail des mères
Faible revenu pour ¼ des familles monoparentales
État de santé moins bon – mère monoparentale moins de revenues et travail plus = pas le temps de prendre soin d’elle, de bien s’alimenter
-Plus nombreuse à être pauvres, moins scolarisées, moins intéressés par le marché du travail
-Dépendante du soutien de l’État
Dépendantes du réseau social communautaire
L’organisation du travail : emploie atypique
Trois emplois créés sur quatre sont des emplois atypiques :
- Les emplois atypiques sont fondés sur des heures de travail hors normes comme celles qui prévalent dans les emplois à temps partiel, contractuels, autonomes etc.
Conséquences :
-La normalisation des emplois atypiques crée de nouveaux besoins en service de garde
-L’aménagement des horaires familiaux crée du stress chez les parents et les enfants
-Le taux de séparation est deux fois plus élevé dans les familles où au moins un conjoint occupe un emploi atypique que dans les familles ou les horaires de travail sont réguliers
Les fonctions de la famille
Fonctions économiques
Fonctions biologiques
Fonctions sociales
Fonctions affectives
La fonction économique
-Le lieu de transaction d’un capital économique – potentiel d’avoir un héritage
-Le lieu de production et de consommation (travaux domestiques, jardinage, repas) – épicerie ensemble, ménage ensemble
La fonction biologique
-Reproduction biologique et reproduction des générations
-Protection des individus
La fonction sociale
-Agent primaire de socialisation
-Identification sociale des individus
-Transmission sociale des ressources culturelles
-Reproduction des statuts sociaux et des rapports entre les sexes
-Formation morale, éthique, politique et religieuse
-Autonomie/individualisation
Le fonction affective
Solidarité (soutien mutuelle)
3 défi des jeunes professionnels
- Vision étroite des notions de base en intervention familiale – prend beaucoup d’ouverture de la part de l’intervenant
- L’intégration des multiples niveaux de compréhension qu’implique l’univers des phénomènes familiaux sur les plans individuel, relationnel et contextuel
- La grande exposition aux différents modèles de pratiques liés à la famille
La famille : un système ?
- Un système est un ensemble d’éléments organisé, interdépendants, interagissant et qui cherche, dans un environnement donné, à atteindre un ou des buts déterminés, explicites ou non, en évoluant et en produisant une ou des activités
- Système en interaction continue et durable
- Personne en communication avec les autres membres
- Dynamisation et complexification du système familiale
- Tout changement de comportement chez l’un se répercute sur les autres (ex : la mère à un stress au travail et arrive chez elle en colère et le fait vivre au reste de sa famille donc conflit et effet domino)
- Influence la rétroaction des membres
La famille en tant que système
-Inclut des sous-systèmes ;
-Est elle-même incluse dans on ou des systèmes plus vastes qui gravitent autour des systèmes
-Ex : le couple, la fratrie, fratrie de deuxième union, les grands-parents, famille élargie, les loisirs, relation ex-conjugal…
Le concept systémique : la pensée circulaire
-La pensée circulaire : les hypothèses sont plus nuancées et tiennent compte de la complexité des facteurs associés à la problématique
-Communication
la pensée circulaire suite
Concept systémique : la pensée linéaire
-Ne tient aucunement compte de la grande complexité des phénomènes sociaux qui impliquent des êtres humains
-Les êtres humains ne sont pas des machines dont on peut entièrement contrôler toutes les caractéristiques et les fonctions – ils ont des émotions et réagissent
-Quand on travaille avec des systèmes humains, on travaille constamment en présence d’interaction
-Interaction implique nécessairement l’interinfluence
- En intervention : automatiquement on travaille beaucoup sur la communication, comment les gens communiquent entre eux, quelles réactions cela suscite, sur quel ton? e.tc
La pensée linéaire : les hypothèse
- La pensée linéaire est un peu comme sauter aux conclusions
- Les hypothèses sont linéaires et à sens unique
- L’hypothèse ne tient pas compte de la complexité de la problématique
- Ne tiennent pas compte des interinfluences entre les membres de la famille impliqués dans la problématique
- L’hypothèse n’est pas nuancée
Ex d’hypothèse linéaire : A = l’enfant s’oppose et est agressif B = trouble d’opposition
Le famille : ouverture et fermeture
Les organismes vivants, comme la famille, appartiennent à la catégorie des systèmes ouverts caractérisés par les échanges (plus ou moins nombreux) avec l’environnement
-Dans un SYSTÈME FERMÉ, les effets sont prévisibles ; s’il y a un changement, la chaîne de montage se bloque
-Dans un SYSTÈME OUVERT, l’imprévisibilité laisse l’observateur dans de grandes incertitudes sur les effets des rétroactions
La famille sous 3 aspect
1.Aspect structural
2.Aspect fonctionnel
3.Aspect développementale
- Aspect structural
fait référence aux composantes de la famille, à leurs attributs et à la façon dont elles s’organisent dans l’espace
- Aspect fonctionnel
fait référence aux processus : comment la famille répond à des intrants par des extrants ; échanges entre les composantes et ceux entre la famille et son environnement
- Aspect Développementale
fait référence à l’évolution à travers des évènements attendus et inattendus
À quoi réfère la structure familiale
- Aux composantes
- Aux attributs des composantes (physique, psychologique et sociodémographique)
- Aux positions
- Aux frontières
Les positions
-La personne positionner en haut qui a le plus de pouvoir sur les autres membres de la famille/la personne autoritaire
-Où je me situe dans ma famille, on met l’enfant au centre, de qui je suis proche dans famille, qui est marge de la famille
-On positionne les gens en fonction des relations qu’on entretiens avec eux
Les frontières
Les frontières sont vraiment en lien avec les relations
3 types de frontières:
Frontière claires
Frontière diffuse et poreuse
Frontière rigide
Frontière claires
- Acceptable, plus ouverts, plus souples, plus perméables
- On est capable de discuter entre deux individus, on s’adapte à la personne, on comprend son besoin, on communique bien et on se comprend dans nos différences. On respecte le rôle de la personne (ex : mère)
Frontière diffuse et poreuse
- Distance presque inexistante, frontières peuvent devenir imprécises
- On ne sait pas trop si nos parents sont là pour nous, attitude de je m’en foutiste, la personne ne se soucis pas de ce que je fais, les limites ne sont pas claires, qui joue le rôle du père ou de la mère est confus, amène les jeunes à faire de la parentification
Frontière rigide
- Distances exagérément fermes grande et échanges difficiles ou presque inexistants
-On n’a pas le droit de parole, le parent ne prend pas compte de l’avis de l’enfant, le parent est inflexible au niveau des règles et aucune négociation est permise
Les frontières avec l’extérieur : si elle sont trop rigide
-Empêche la famille de profiter des apports et stimuli offerts par le contact avec un groupe social plus vaste.
-La famille se met en boule comme un hérisson, se méfie, se limite.
-Danger que les « patterns » deviennent plus rigides, plus difficiles à modifier.
Les frontières avec l’extérieur : si elles sont trop perméable
- Peut empêcher la famille (et ses membres) de développer ses traits particuliers, son identité propre.
- Peut mener à une indifférenciation de la famille
- Plus le système à des frontières et un fonctionnement rigide et défensif, plus les règles sont implicites et appliquées de manière stricte et rigide
- Plus le système à des frontières claires et un fonctionnement harmonieux, plus les règles sont explicites et souples
Le pouvoir
-Se définit par l’influence relative que chaque membre exerce sur les autres membres du système
-Peut s’accroître en fonction de son statut des changements ou évènements par exemple – en fonction du contexte
-Peut diminuer si la personne n’est pas en mesure de répondre aux attentes et aux besoins des autres membres – ex : burn-out
-Évaluer le pouvoir dans la famille
-Le pouvoir peut être utile s’il est bien utiliser ;
-Si les droits et les valeurs des membres ne sont pas respectés, le pouvoir devient injuste et opprimant
Les types de pouvoirs (9)
- Pouvoir légitime ou autoritaire : un individu, grâce à ses rôles ou aux croyances familiales, se voit attribuer le droit de contrôler le comportement des autres
- Pouvoir de la victime : Un individu est en position de vulnérabilité par rapport à un autre – ex : un jeune qui a des difficultés va avoir plus de pouvoir par son statut, toute la famille s’adapte à ses difficultés, + d’attention
- Pouvoir de référence : Un enfant s’identifie de manière positive à un parent – enfant se réfère beaucoup à son père et joue au hockey comme son père (alliance avec père, donne du pouvoir)
- Pouvoir de l’expert : Un individu possède des ressources ou une expertise valorisée par les autres – le fait que la mère soit infirmière = expert quand les enfants sont malades, + de pouvoir
Les types de pouvoirs (9) SUITE
- Pouvoir de récompense : Un individu croit que son obéissance lui permettra d’obtenir des faveurs d’une personne influente – je fais le ménage de ma chambre donc je peux aller jouer dehors
- Pouvoir de coercition : Un individu croit que la personne influente utilisera la menace, la violence ou la coercition s’il ne lui obéit pas – ex : maman « dit » si tu ne vas pas te coucher, pas de sortie
- Pouvoir de l’information : Un individu convainc les autres du bien-fondé de son message – créer une alliance avec maman en racontant la vie de papa
- Pouvoir affectif : Un individu manipule les autres sur le plan affectif pour arriver à ses fins (en donnant ou en retirant son affection) – manipule l’affection, si l’enfant fait bien je donne affection, si fait mal je le boude
- Pouvoir de la tension : Un individu entretient un état de tension pour obtenir ce qu’il veut (en pleurant, en boudant, ou en provoquant des conflits) – marcher sur des œufs avec l’enfant pcq sinon il va faire une crise donc on donne ce qu’il veut pour éviter
Aspect fonctionnelle de la famille
o Rôles
o Résolution de problèmes
o Engagement affectif
o Expression affective
o Communication
o Maîtrise des comportements
- Les rôles
-Les rôles sont souvent en fonction des attentes du milieu, attente culturelle
-Le rôle est un modèle organisé de conduites relatif à la position d’un individu dans un ensemble interactionnel
-Le rôle est un ensemble de comportement attendus, permis et interdits pour une personne déterminée
-Ex : permis de faire le lavage, le ménage, étudier, faire la discipline, interdit de frapper, d’aller dehors après 20h
Par quoi les rôles sont déterminés
Rôles déterminés par…
-Ce qu’il prescrit, ce qu’il suppose, la perception qu’en a la personne qui l’assumer – on ne pose pas la question, c’est notre rôle
-L’attente qu’en ont les autres
-La façon dont il est rempli – les gens ont des attentes en ce qui concerne la façon dont on remplie notre rôle
-L’évolution des rôles de la famille
Qu’est-ce que les rôles impliques
- Tout rôle implique plusieurs individus ;
- Les rôles peuvent être :
a) socialement déterminés b) idiosyncratiques
Les rôles idiosyncratiques
Les conflits de rôle
Conflits de rôles
-Lorsqu’un membre à de la difficulté à concilier deux rôles qui, pour une raison ou pour une autre, sont en tension l’un par rapport à l’autre ;
-Changer de rôle ou de cesser de jouer un rôle qui lui est attribué
-Déséquilibre, le système résistera d’abord au changement et tentera de retourner à la situation initiale
Les rôles : EN INTERVENTION
En intervention :
Sert à identifier quelques sources de problèmes ; il faut vérifier par exemple si :
1) L’exécution d’un rôle d’un membre entre en contradiction, en conflit, avec l’exécution d’un autre de ses rôles
2) L’exécution d’un rôle répond ou non aux attentes des autres
3) Les attributs d’un membre lui permettent ou non de bien remplir son rôle
4) Le système est souple ou rigide par rapport à ses rôles
- La résolution de problème
1) Définition du problème – étape la plus longue
2) Communication du problème aux ressources appropriées
3) Recherche de solutions
4) Prise de décision
5) Action
6) Contrôle de l’action – dans l’ici et maintenant
7) Évaluation – post d’action, debriefing
- Engagement affectif
Le degré d’intérêt et de valorisation que chacun accorde aux activités qui passionnent les divers membres de la famille. Il est susceptible de varier selon la nature de sa relation avec les autres et la situation dans laquelle il se trouve
Les types d’engagement
- Absence d’engagement – aucun engagement, pas d’implication ni d’intérêt, 0
- Engagement dépourvu de sentiments – engager, un peu d’intérêt (tout le long du soccer du cell)
- Engagement narcissique – engagement pour répondre à notre besoin
- Engagés de façon empathique – écoute la personne, s’intéresse à elle, même si pas dans notre champ d’intérêt
- Surengagés – effet de gang, fusionnel, trop dans les activités de l’autre
- Engagement symbiotique – on empiète sur les rôles, les frontières entre les individus très fines, la grand-mère tasse la mère
- La communication
-Début à la naissance et se déroule surtout au sein de la famille
-Échanger de l’information, dimension importante du fonctionnement de la famille
o D’ordre affectif : sentiments, les opinions, les besoins, désirs
o Instrumental : aspect de la vie quotidienne (ex : logement, budget, etc.)
-Impossible de ne pas communiquer : tout comportement constitue un mode de communication
La communication : ces composantes
- Composante verbale (parole) et non vernale (les gestes, les expressions du visage, les positions et le mouvement du corps ainsi que les inflexions de la voix)
La communication : niveaux d’interaction
o 1er niveau de l’interaction = transmission d’une information factuelle
o 2e niveau de l’interaction = un message sur la qualité de l’interaction entre l’émetteur et le récepteur, c’est la métacommunication
La communication : relation
o La nature d’une relation entre deux individus dépend du sens que chacun donne aux séquences d’échanges. Chacun des interlocuteurs ponctue l’interaction à sa façon, en lui attribuant un début et une fin (échanges sont circulaires, donc pas de début ni de fin)
La communication et relation : l’interaction symétrique
o L’interaction symétrique, ou en miroir, se caractérise par l’égalité entre les partenaires et l’atténuation de leurs différences
La communication et relation : interaction complémentaire
les partenaires se définissent en fonction de leurs différences et agissent en complémentarité –moi je suis stressé, mon partenaire est très relax, il me rasure
Communication : redondance
o Avec le temps et l’habitude, les membres de la famille interagissent en utilisant un spectre limité de comportements. C’est donc dire que la famille a des façons habituelles de réagir aux diverses situations de la vie
o L’efficacité de la communication repose sur le degré de clarté et le caractère direct du message. Ces deux caractéristiques permettent de dégager 4 styles de communication
4 types de communication
o Imaginons qu’un couple doivent se rendre chez des amis un soir. En raison d’un contretemps, le marie arrive en retard à la maison sans avoir prévenu sa femme.
Celle-ci peut réagir en utilisant l’un des quatre styles de communications :
-Clair et direct
-Masqué et direct
-Clair et indirecte
-Masqué indirecte
La communication efficacité
-Plus efficace si le message transmis est congruent, tant sur le plan du contenu que celui de l’intention
- La congruence fait référence au degré de concordance entre les messages verbale et le message non verbale
- Efficace : suppose la participation active à la fois de l’émetteur, et du récepteur
- L’émetteur compétent : capable d’exprimer son point de vue, clarifier, demander une rétroaction et réceptif a celle-ci
- Le receveur compétent : capable d’écouter attentivement le message complet, sans émettre de jugement. Donne une rétroaction et confirmer les pensées et les sentiments exprimés par son interlocuteur
- Il faut prendre en compte l’aspect de la culture = dans certaines cultures, seulement l’homme à le droit de parole
- Expression des sentiments
- L’expression des sentiments de bien-être ou de mal-être, verbale ou non verbale, ne devrait pas être une source d’anxiété
- De nombreuses règles familiales entravent la libre expression des sentiments, ce qui risque d’être destructeur, car l’individu apprend à camoufler, à refréner et à déplacer ses sentiments de mal-être.
- L’enfant a besoin de trouver, dans sa famille, l’espace pour apprendre à exprimer sa colère de façon constructive. Il en va de même pour la tristesse. S’ils peuvent exprimer leur tristesse librement, pleurer et se réconforter mutuellement, les membres de la famille seront capables de faire face aux situations douloureuses.
- La répression de sentiments de mal-être éteint la créativité, la vivacité et la sexualité de l’individu
- La maitrise des comportements
o La famille établit ses propres normes en fonction du contrôle des comportements.
4 Styles de contrôle de comportements
Rigide
Flexible
Permissif
Chaotique
Contrôle de comportement : rigide
Les règles définissent une norme stricte. Peu de latitude et peu de place pour la négociation ou le changement. Les règles sont strictes et n’évoluent pas avec l’âge des enfants
Contrôle de comportement : flexible
Les normes sont raisonnables, clairement définies et fermes, mais susceptibles de variations et adaptés à la situation et aux stades de développement des individus
Contrôle de comportement : permissif
Absence de règles et de normes, latitude totale
Contrôle de comportement : Chaotique
Alternance entre les styles de contrôle rigide, flexible et permissif, selon l’humeur des membres de la famille. Ce style est plus nocif pour l’enfant que le style rigide
Les stades normatif du cycle de vie familiale
- La formation du couple
- La naissance du 1er enfant
- L’individualisation de l’enfant
- L’individualisation de l’adolescent
- Le départ de la maison
- Vieillissement & mort des parents
- La formation du couple : tâches associées
Principales tâches associées :
- Accepter perde une partie de son individualité (liberté remplacée par sentiment complémentarité)
-Renégocier les frontières avec l’univers social auquel ils appartenaient, manière acceptable eux et partenaire
-Faire ajustements variété de différences auxquelles ils ne s’attendaient pas, due aux origines familiales distinctes
-Accepter, comprendre et tolérer le style différent de leur partenaire, également plan réponses émotionnelles
-Diviser les responsabilités d’une manière qu’elles soient mutuellement acceptables
-Établir des façons de faire vraisemblables pour la résolution des conflits
- Naissance 1er enfant : tâche famille
o Réorganiser le fonctionnement quotidien de la maisonnée
o Négocier à nouveau les frontières avec l’univers social et avec les familles d’origines
- Naissance 1er enfant : tâche parent et couple
o Conserver l’intimité dans le couple tout en répondant aux besoins de l’enfant
o S’ajuster à un nouveau rôle et à de nouvelles responsabilités qui entrainent un changement sur le plan de l’identité
o S’accommoder de la fatigue, des demandes physiques, de la nécessité de développer de nouvelles habiletés, tout en se réservant un espace conjugal
o Établir une division acceptable des tâches entre conjoints
o Apprendre à décoder les besoins et les sentiments de l’enfant, ainsi que sa façon de les exprimer, tout en composant avec le fait que chaque conjoint possède son propre style et qu’il faut parfois régler des différends entre parents sur ce sujet.
- Naissance 1er enfant : tâche enfant
o Il développe ses premiers liens d’attachement avec ses parents
o Apprendre à comprendre les règles implicites de la famille, en ce qui concerne les frontières
- Individualisation de l’enfant : Tâche famille
o Trouver l’équilibre pour faire en sorte que l’enfant développe son autonomie dans un esprit de loyauté et d’attachement pour sa famille
o Conserver un niveau de contrôle raisonnable – ne pas en demander trop, ne pas être trop peu exigeant
o Encourager l’enfant à développer des comportements indépendants ainsi qu’une vie sociale à l’extérieur de la maison
- Individualisation de l’enfant : tâche parent
o Faire face à une certaine forme de séparation avec son enfant. Accepter de perdre une certaine intimité et être capable de faire face à ses inquiétudes en lien avec les bien-être de l’enfant
Les parents doivent s’entendre sur des règles appropriées à l’âge de l’enfant
o Reconnaître et encourager les habiletés et les forces de l’enfant
o Encourager l’enfant dans son cheminement le conduisant à s’identifier et à s’affirmer sur le plan de l’identité sexuelle
- Individualisation de l’enfant : tâche enfant
o Faire face à de nouvelles situations le conduisant à se séparer graduellement de ses parents, ainsi qu’à la peur que ces situations peuvent engendrer
o S’ajuster aux différentes règles et aux différentes attentes sur le plan du comportement que lui impose le fait de fréquenter désormais d’autres enfants et d’autres adultes
o Trouver le moyen de faire l’équilibre entre ses propres besoins et désirs et ceux des autres
- Individualisation de l’adolescent : tâche famille
o Maintenir une loyauté mutuelle, la confiance et le respect entre l’adolescent et les parents en dépit de la distance de plus en plus grande qui s’installe dans la relation
o Redéfinir en conséquence les règles entourant l’autonomie, le contrôle et les responsabilités
o Encourager l’acquisition d’une plus grande liberté et d’une plus grande intimité chez l’adolescent
o Accepter les changements reliés à la puberté et à la maturation sexuelle de l’adolescent
- Individualisation de l’adolescent : tâche parents
o Accepter de perdre un « enfant » - moins de contact physique tout en restant disponible pour l’adolescent
o Accepter de perde le contrôle qu’on avait avant, et de faire face à la rébellion dans certains cas
o Encourager l’autonomie et laisser l’adolescent apprendre de ses propres erreurs
o Accepter le groupe de pairs
o Tolérer les moyens que prend l’adolescent pour se différencier, pour distinguer son identité propre de celle de la famille et de ses parents
- Individualisation de l’adolescent : tâche adolescent
o Accepter la perte des parents protecteur et faire face à la peur de la solitude, des responsabilités, de la sexualité, de l’identité et de l’autonomie
o Apprendre à s’affirmer avec les pairs et de prendre ses responsabilités face à des décisions importantes
o Apprendre à s’exprimer ses émotions à la manière d’un adulte
- Départ de la maison : tâche famille
o Se séparer sans briser les relations
o Accepter que s’installe une égalité entre les parents et les enfants
o Entraîne une réorganisation des frontières intrafamiliales
- Départ de la maison : tâches parents
o Faire face à la douleur de la perte (le « nid vide »)
o Accepter que s’installent des rapports égalitaires avec les enfants
o Revoir ses besoins, ses possibilités, ses limites en lien avec soi et avec le mariage. Les objectifs se transforment et l’attention change de place
o Apprendre à accepter les partenaires que les enfants choisissent pour former eux-mêmes un nouveau couple, éventuellement une nouvelle famille
o Accepter qu’on aura à jouer éventuellement un nouveau rôle, celui de grands-parents.
- départ de la maison : tâche enfant (adulte)
o Quitter la famille d’origine et faire face à la peur de la solitude
o Faire face à de nouvelles responsabilités liées à la vie en appartement, à une vie sociale et professionnelle qui est indépendante
o Peut impliquer de s’ajuster à de nouvelles règles si on vit avec quelqu’un d’autre
o Faire face à des relations plus matures, au plan social ou sexuel
o Développer son identité et déterminer ses propres priorités, choisir un style de vie qui répond le mieux à ses besoins
- Vieillissement & mort des parents : tâche famille
o Accepter et faire face à la perte
o Accepter qu’il y ait renversement des rôles sur le plan de la dépendance
o Devoir supporter les membres de la famille tout en composant avec son propre chagrin relié au processus de deuil
- Vieillissement & mort des parents : tâche parent
o Faire face à la perte de sa santé, des amis, des membres de la fratrie et du conjoint
o Accepter un changement des rôles, de devenir plus vulnérable et dépendant des autres
o Accepter qu’en dépit de l’âge qui avance, on éprouve encore des désirs et des besoins, auxquels il est cependant de plus en plus difficile de répondre
- Vieillissement & mort des parents : tâche enfants
o Accepter la perte d’une ressource irremplaçable
o Faire face au renversement des rôles
o Faire face à une surcharge de responsabilités – soins
o Accepter les problèmes émotionnels que vit le parent malade ou mourant
o Faire face bien souvent à des conflits financiers
Rôle maternel et paternel : transformation structure familiale
6 changements impact sur les rôles parentaux:
1) La diversification des structures familiales;
2) La fragilisation des unions conjugales;
3) Le caractère dynamique de la structure familiale;
4) L’augmentation de la garde partagée lors de séparation conjugale;
5) L’homoparentalité;
6) Le contexte d’emploi des parents.
La différenciation des rôles parentaux
Le partage ou non des tâches familiales et la différenciation ou non des rôles
La différenciation ou non des rôles parentaux (1) :
o La similitude des rôles parentaux l’apport sur le développement de l’enfant est de même nature.
La différentiation parentale
o Contribueraient différemment au développement de l’enfant
La différenciation des rôles parentaux : complémentarité parentale
La flexibilité et variation des comportements parentaux
o Mères; selon caractéristiques de l’enfant
o Pères; selon les caractéristiques de la famille et de l’environnement social élargi
Importance pour l’enfant; apprentissages différents en fonction du partenaire
Rôle maternel et paternel du point de vue de la mère et du père
o Les pères évalueraient différemment leur implication dans les tâches domestiques à l’évaluation faite par les mères.
o Tendance à l’uniformisation des perceptions quant aux tâches éducatives réalisées par chacun des parents.
o Les parents s’entendent pour définir le rôle maternel, mais plus grande variabilité des réponses au rôle paternel
o Les évaluations faites par la mère, le père et l’éducatrice (ou enseignante) quant à leur perception de l’adaptation sociale de l’enfant démontrent une convergence plus grande des évaluations entre les pères et les éducatrices
Rôle maternel et paternel du point de vue des enfants
o Les pères seraient vus sur le plan disciplinaire : plus autoritaires et fermes;
o Les mères: stratégies inductives ou démocratiques;
o Les jeunes enfants (5 ans) ont une vision plus stéréotypes des rôles maternels et paternels;
L’évaluation des enfants :
o Perçoit le meilleur père comme celui qui a du temps, malgré son emploi (tous les pères travaillent) pour s’amuser et faire des loisirs avec eux.
o La mère, elle est la meilleure, si elle prend soin d’eux.
Dans les études, en 1990, les enfants mentionnent davantage d’éléments en lien avec le rôle récréatif des parents (1)
Les comportements parentaux
Davantage de similitudes
5 distinctions
1. Type d’activités dans lequel sont engagés les parents – moins de soin et plus d’activité sportive
2. L’action
3. Nature des échanges verbaux – parle plus comme un adulte
4. Réactivité aux comportements
5. La mise au défi de l’enfant – aspect de compétition, bébé vers l’eau dans cours de piscine
Les styles parentaux
o 4 catégories
o 2 grands facteurs
1- Niveau de chaleurs, d’attention et d’affection offert à l’enfant
2- Niveau d’encadrement ou exigence offert à l’enfant
Les quatre style parentaux
Style autoritaire
Style permissif
Style démocratique
Style négligent/désengagée
Caractéristique du style autoritaire
o Coercition
o Contrôle parental élevé
o Usage fréquent de la punition et une autonomie restreinte.
o Les relations parents-enfant sont asymétriques, les parents exercent un pouvoir d’autorité sur leur enfant
o Il ne laisse pas l’enfant juger de ce qui est bon ou mauvais par lui-même
o Impose sa volonté en limitant le plus possible l’autonomie
o Décide ce qui est juste et freine l’échange verbal avec l’enfant
o Favorise punitions, allant jusqu’à la punition corporelle
o Il est indifférent, moins chaleureux.
Conséquence du style autoritaire sur les enfants
o Ne comprend pas les raisons des interdictions du parent;
o Peut croire qu’il n’est pas important; besoins et goûts ne sont pas considérés;
o Risque de se laisser dire quoi faire par les autres, être peureux et mauvaise estime de lui-même;
o Les attentes trop élevées du parent peuvent causer de l’anxiété.
Caractéristique du style permissif
o Difficultés à se faire écouter;
o Choisit la facilité et « achète la paix »;
o Sorties/ maison, il lui est très difficile de les maintenir des règles;
o Très indulgent minimise les conséquences;
o Pas de limites claires; d’encadrement
o Très grande liberté, tolérance;
o Très peu de restrictions;
o Contacts peuvent être chaleureux, niveau d’affection élevé;
o Faible: discipline, exigences et communication;
o Laisse faire ce qu’il veut, peu de contrôle;
Conséquence du style permissif sur l’enfant
o Immaturité, peu de contrôle sur lui-même;
o Peut devient égoïste et narcissique; pense qu’à ses besoins;
o Cherche à défier l’autorité et vise le plaisir avant tout;
o Il refuse de participer aux tâches ménagères;
o Manque de respect envers autrui et les règles de société, parfois violence et délinquance;
o Peut devenir hésitant dans la vie, souvent anxieux;
o Se demande souvent si son choix est juste, même adulte, étant donné qu’il n’a pas développé la confiance en soi.
Caractéristique du style démocratique
o Sensibilité chaleur élevée, supervision active, encadrement clair, constant, cohérent;
o Développement autonomie, communication;
o Implique dans décisions, impose limites claires;
o Explique pourquoi il interdit;
o Aide l’enfant à se calmer, à comprendre la perspective de l’adulte;
o Niveau élevé de discipline, d’exigences;
o Utilise l’interrogation et le raisonnement guider rationnellement choix
Conséquence du style démocratique sur l’enfant
o Apprend à gérer frustrations, auto-réguler ses comportements;
o Respecte les autres, environnement, lui-même (avec le temps ;
o Apprend faire choix plus adaptés à ses besoins;
o Sait que ses parents sont là pour l’aider et sera réconforté aux besoins;
o Se responsabilise face à ses choix sans craindre les réactions;
o Développe sa confiance, son estime avec expériences familiale;
o Explore, s’exprime, se trompe… ce qui lui donne envie d’essayer!
Caractéristique du style négligent/désengagée
o Attitude froide, distante, indifférence, absence soutien adéquat, détaché;
o Grande permissivité;
o Manque d’engagement émotionnel;
o Peu préoccupation pour l’enfant, se concentre principalement sur ses propres besoins pour diverses raisons;
o Le stress, problèmes de santé mentale, éloignent besoins de l’enfant;
o N’impose aucune exigence, certaine distance à son endroit;
o Effectue rapidement ses obligations pour déployer le moins d’énergie possible;
Conséquence du style négligent/désengagée sur l’enfant
o Risque d’inadaptation psychosociale au cours de l’enfance
o Divers problématiques intériorisées et extériorisées
o Troubles de comportements
o Symptômes dépressifs
o Difficultés scolaires
o Abandon scolaire
o À l’adolescence, des difficultés liées à la délinquance sexuelle/ sociale
Engagement parentale : 3 niveaux
- L’interaction
- La disponibilité
- La responsabilité
Engagement parental
o Augmentation progressive dans différentes sphères de responsabilités;
o Les mères continuent d’assumer les responsabilités premières en regard des soins et de l’éducation des enfants;
o Effets positifs de l’engagement pour les différents membres de la famille;
o Un engagement qui varie d’une famille à l’autre selon des facteurs individuels, familiaux et sociaux.
La coparentalité : définition
o « Fait référence à une situation où deux adultes (parents biologiques ou non) prennent en charge les soins et l’éducation d’un ou plusieurs enfants »;
o « Ajustent attitudes, croyances dans respect pour favoriser le mieux-être des enfants » ;
o « Une relation entre un père et une mère = collaborent et négocient;
o Présence active et soutenue des deux parents dans le partage de leurs rôles parentaux envers leurs enfants.
Le coparentalité : les dimensions
o La solidarité parentale
o Le soutien (coopération)
o Le dénigrement
o La division des tâches et des responsabilités
o L’accord ou la mésentente
o La gestion des interactions familiales
Coparentalité : les types de comportements
- Comportement coparentale ouvert : se produit en présence des deux parents et de l’enfant
- Comportement coparental voilé : produit devant l’enfant, mais en l’absence de l’autre parent
- Comportement coparental encapsulé : effectué en l’absence de l’enfant
Les facteurs influant la coparentalité
- Le type de lien qui unit les adultes
- La fréquence des contacts des coparents et le nombre d’enfants
- Le nombre de relations coparentales
- La distance géographique qui sépare les coparents
Élément d’une coparentalité approprié
- Cohérence
- Réitération
- Complémentarité
- Tentatives réussies d’influence
La coparentalité : 2 concept
- La condition primordiale sur laquelle se fonde la coparentalité est l’engagement des parents. (Cohen et Weissman (1984))
- Le concept d’engagement parental, aussi appelé alliance parentale, réfère au partage des tâches domestiques et des soins aux enfants.
3 modèle de coparentalité : soins et tâche domestiques
- Les rôles parentaux sont interchangeables
- Répartition des tâches domestiques selon les goûts et les compétences de chacun dans un esprit de collaboration
- Soutien du père à la mère
2 modèle de partage des tâches et soins PROPRE AUX JEUNES PARENTS
1) Le partenariat (modèle le plus fréquent)
o Absence d’une spécialisation sexuelle entre le père et la mère en ce qui concerne la vie quotidienne et les soins donnés à l’enfant.
o Pas de tâches associées au genre.
2) L’inégalitaire (regroupe les pères les plus jeunes et les moins scolarisés)
o Modèle traditionnel : Les jeunes se répartissent les tâches selon la tradition.
o Père = pourvoyeur, responsable des jeux extérieurs et autorité.
o Mère = ménagère, soins aux enfants et éducation.
o Modèle traditionnel revu et corrigé
o Partage inégal des tâches domestiques, la mère les assume. Par contre, les soins aux enfants sont partagés également entre les parents.
La coparentalité chez les parents séparé : variable qui influent l’engagement paternel
- La satisfaction du père vis-à-vis de son rôle paternel
- Le soutien de la mère
- L’absence ou le faible niveau de conflits avec la mère
- La qualité de la relation père-enfant
Les deux premières variables sont celles qui motivent le plus le père dans son engagement / valorisation du père
4 types de coparentalité post-séparation
- Mixte
- Conflictuelle
- Coopérative
- Désengagée
-souvent le mixte se transforme soit en désengagée soit en collaboratif
-le conflictuelle reste le conflictuelle
Rôle maternel et paternel : EN INTERVENTION
o Pertinence d’aller recueillir le point de vue de divers acteurs
o Sensibilisation des mères quant à la place du père
o Représentations et attentes des parents à l’égard des rôles maternels et paternels influencent leurs comportements
o Évaluer le soutien reçu/perçu
o Recueillir le point de vue de l’enfant
Les familles recomposées : caractéristiques
- L’absence d’un modèle – pas de modèle et fonctionnement claire donc plus complexe en intervention
- Parents gardiens
- Nouveaux conjoints – parent de substitue
- Enfants doivent inventer des relations intrafamiliales – s’adapter à un nouveau modèle de fonctionnement
- Contexte plusieurs adultes ont un rôle parental
La pluriparentalité : définition
Pluriparentalité
o C’est-à-dire par le fait qu’elles comportent des « parents d’addition », donc plus que deux figures parentales
Les familles recomposées : processus relationnel
À partir de 3 sous-systèmes
1) Les relations entre les adultes de la famille (implique les relations conjugales et ex-conjugales et coparentales)
2) Les relations entre parents et enfants
3) Les relations fraternelles
On tenter de comprendre comment la recomposition familiale exerce directement/indirectement une pression sur ces relations
Les familles recomposées : la typologie de Saint-Jacques
Logique de substitution
Logique d’exclusion
Logique de pérennité
Logique de statu quo
Logique de substitution
o Le beau-parent gardien (beau-père ou belle-mère) joue un rôle de parent
o Logique fréquente
o Ne chasse pas la précédente, mais vient combler le vide – conscient qu’il n’est pas le père mais offre présence
o Parent non-gardien (beau-père mais pas présent) plus ou moins présent dans la vie de l’enfant : n’assume pas de fonction éducatives ou disciplinaires : loisirs, affection, soutien $ (quand il y a des contacts)
o Les contacts entre ex-conjoints sont souvent non conflictuels (parfois aucun contact)
Logique d’exclusion
o Le jeune n’a pas le sentiment d’être intégrée à la famille recomposée
o Souvent présent au sein des familles où vivent à temps plein avec leur mère monoparentale et à temps partiel avec leur père recomposé
o Relation entre ex-conjoints très conflictuelle
o Relation mère gardienne/enfant – très positive
o Relation père non gardien/enfant = plus conflictuelle (critique, commentaire négatif)
o Le beau-parent (la belle-mère) comportements qualifiés de négatif par l’enfant, celui-ci se sent rejeté, indifférent, sentiment d’injustice
Logique de pérennité
o Les ex-conjoints continuent d’assumer leur rôle de parent
o Une famille qui s’inscrit dans le prolongement de la famille d’origine
o Libre accès du jeune à ses deux parents ; contacts réguliers avec ses deux parent d’origine
o Relations entre ex-conjoints harmonieuse et coopératives ; assument conjointement la prise en charge des enfants sur tous les plans
o Beau-parent = parent d’addition qui s’ajoute au système parental sans remplacer l’autre parent ; autorité nuancée, personne significative à laquelle l’enfant est souvent attaché
Logique de statu quo
o Le rôle du beau-parent se résume à celui de conjoint du parent
o On les appelle parfois les fausses familles recomposées – aucun engagement
o Caractéristiques structurelles mais dynamique de fonctionnement d’une famille monoparentale
o Absence de rôle du beau-parent dans la vie de l’enfant
o Le jeune à souvent vécu des recompositions multiples
o Relations entre ex-conjoint sont pacifiques ou inexistantes
o Prise en charge des enfants assumée par le seul parent gardien
o Parent non-gardien : loisirs et affection