examen 1 Flashcards
PAM
pression moyenne
PAM = (PAS + 2PAD)/3
[70-110]
diurèse horaire
adulte et enfant : 0.5 ml/kg/H
N-né : 1 ml/kg/H
loi du bon samaritain Qc
chaque citoyen doit porter secours à une autre personne dont la vie est en danger
article 2 chapitre 1 charte des droits et libertés Qc
tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours
secours : personnellement ou en obtenant de l’aide, aide physique immédiate et nécessaire, à moins d’un risque pour soi même ou tiers ou autre motif raisonnable
article 1471 code civil Qc
la personne qui porte secours à autrui ou qui, dans un but désintéressé, dispose gratuitement de biens au profit d’autrui est exonérée de toute responsabilité pour le préjudice qui peut en résulter, à moins que ce préjudice ne soit du à sa faute intentionnelle ou a sa faute lourde
article 219 code criminel CAN
est coupable de négligence criminelle quiconque :
- soit en faisant quelque chose
- soit en omettant de faire quelque chose qu’il est de son devoir d’accomplir, montre une insouciance déréglée ou téméraire à l’égard de la vie ou de la sécurité d’autrui
soins immédiats en réanimation (SIR) de Coeur + AVC
certification à faire chaque année
refus d’être aidé
- article 11 alinéa 1 code civil : pas d’obligation de traitement
- article 13 code civil : en cas d’urgence consentement non obligatoire
< 14 ans : consentement des parents/tuteurs
implications & obligations : s’assurer du consentement, respecter volonté, intervenir si danger, appeler 911 si personne refuse l’aide et sa vie est en danger
trauma
première cause de décès chez les 0-44 ans
types de traumatisme :
- collision automobile
- collision véhicule-piéton
- chutes
- coup direct flexion forcée ou hyperflexion
- force torsion
- explosion
- blessure par balle
- blessure par arme blanche
collision automobile
- traumatisme craniocérébral modéré ou grave
- fractures (hanches, fémur, tibia, etc.)
- traumatismes thoraciques-abdominales
- traumatismes squelettiques (membres inférieurs)
évaluation :
- demeurer calme
- évaluer sécurité des lieux
- établir les priorités
- évaluer les victimes
interventions :
- appeler 911
- vérifier état de conscience/la respiration
- administrer les premiers soins
- évaluer la victime
- observer la victime jusqu’à l’arrivée du service préhospitalier d’urgence (SPU)
trauma par balle
- plaie grave
- suicide
- agression
- accident
évaluations selon site(s) atteint(s) :
- tête : crânienne, moelle épinière, nerfs
- thoracique : hémothorax, pneumothorax
- vasculaire : tamponnade
- abdominal : intestins, rate, foie, pancréas, etc.
- membres : fractures
interventions :
- stopper hémorragie (pansement compressif, PTM, réplétion volémique)
- rechercher les signes de choc hémorragique
- IV #14 et #16 (un sur chaque bras)
- évaluation état de conscience, système respiratoire et signes vitaux
- mobilisation en bloc
- imagerie : rayon-X, scan, IRM
- chirurgie (débridement, pansement VAC, etc.)
- ATB IV
- chercher les orifices de la balle
trauma piéton-auto
cinétique : vélocité (km/h)
blessures les plus courantes : trauma thoracique/abdominal, trauma crânien, trauma aux membres inférieurs
3 types d’impacts :
- impact avec pare choc du véhicule
- impact avec le capot et le pare-brise
- impact sur le sol
chutes
clientèle à risque : personnes âgées (fracture hanche, problèmes de démarche et d’équilibre), enfants
trois causes les plus fréquentes chute chez personnes âgées :
- faiblesse généralisée
- risques environnementaux
- HTO
rôle de l’inf dans prévention des chutes :
évaluation des facteurs de risque et mise en place de mesures de protection adaptées à la situation de la personne
éducation préventive :
- chaussures dont les semelles et talons sont fonctionnels et stables
- éviter surfaces mouillées ou glissantes
- bannir carpettes à domicile chez personne à risque élevé
évaluation risque de chute :
- admission (dans premiers 24h)
- tout changement état de santé ou comportement
- changement médication susceptible d’influencer le risque de chute
- changement facteur extrinsèque (environnement, équipements)
- après une chute
- selon fréquence déterminée au PTI
interventions inf en cas de chute si la personne peut être mobilisée
- déterminer l’aide requise pour déplacer la personne
- observer l’environnement pour identifier les causes possibles et apporter les correctifs
- superviser les déplacements
- réaliser l’évaluation complète
- déterminer les soins requis et les complications possibles en fonction de l’analyse des résultats d’évaluation et de la condition de santé de la personne
- assurer la surveillance selon les paramètre, ajuster à la hausse surveillance selon jugement clinique
- documenter le dossier en utilisant les formulaires appropriés (signes vitaux, signes neuro, PTI, note évolutive, formulaire de plaies, douleur, etc.)
- documenter évènement (AH-223) et informer personnes concernées (famille, gestionnaire)
interventions inf chute avec soupçon de blessure grave
- éviter de mobiliser la personne
- aviser Md
- demander de l’aide (code bleu)
- prodiguer premiers soins (ABC)
- assurer les soins et une surveillance continue en attendant l’aide requise
- documenter évènement (AH-223) et informer personnes concernées (famille, gestionnaires)
trauma et blessure au thorax
manifestations cliniques
- dyspnée et détresse respiratoire
- toux avec ou sans hémoptysie
- cyanose buccale, faciale, du lit des ongles ou des muqueuses
- déviation de la trachée
- fuite d’air de la blessure thoracique audible
- diminution des bruits respiratoires du côté de la blessure
- diminution de la Sp02
- sécrétions spumeuses
- FC augmentée et pouls filants
- diminution de la PA
- PA pincée (peu d’écart entre systolique et diastolique, peut indiquer hypovolémie)
- PA différente aux deux bras
- distension des veines jugulaires
- bruits du coeur assourdis
- douleur thoracique
- crépitants synchrones avec les bruits cardiaques
- arythmies
inspections :
- ecchymoses
- abrasions
- lésion thoracique ouverte
- mouvements thoraciques asymétriques
- emphysème sous-cutané
trauma et blessures au thorax
interventions
interventions initiales :
- s’assurer que les voies respiratoires sont perméables
- administrer O2 pour garder SpO2 > 90%
- établir deux accès IV avec des cathéters de gros calibre et entreprendre administration de solutés selon le protocole de l’établissement
- retirer les vêtements pour évaluer la blessure
- couvrir la plaie thoracique d’aspiration avec des pansements non poreux sur trois côtés
- stabiliser l’objet empalé avec de gros pansements, ne pas retirer l’objet
- vérifier la présence d’autres lésions majeures et les prendre en charge
- stabiliser le segment de côte mobile avec les mains puis poser de long morceaux horizontaux de ruban sur le segment mobile (ne pas enrouler le ruban autour du thorax)
- placer le client en position semi-fowler ou sur le côté blessé si la respiration est plus facile, après s’être assuré que le client ne souffre pas d’une blessure à la colonne cervicale
surveillance continue :
- surveiller les signes vitaux, l’état de conscience, la saturométrie, le rythme cardiaque, l’état respiratoire et la quantité d’urine produite
- prévoir une intubation en cas de détresse respiratoire
- prévoir l’installation d’un drain thoracique
- prendre en charge les blessures associées s’il y a lieu
pneumothorax
accumulation d’air dans la cavité pleurale
peut subvenir immédiatement après le trauma ou 24H après
important de remplir un bilan lésionnel (médical : évaluation initiale du polytraumatisé)
un pneumothorax doit être soupçonné après tout traumatisme contondant de la paroi thoracique
pneumothorax fermé VS ouvert
fermé :
- n’est associé à aucune blessure externe
- type le plus courant : pneumothorax spontané, qui est une accumulation d’air dans la cavité pleurale en l’absence de manifestation ou maladie prédisposante
- causé par la rupture de petites bulles qui se sont formées sur la plèvre viscérale, résultant d’une inflammation des voies respiratoires (tabac)
- fumeurs de sexe masculin
- ATCD familiaux
- pneumothorax spontané antérieur
- fracture d’une côte
ouvert :
air entre dans la cavité pleurale par une ouverture de la paroi thoracique, par exemple une blessure par balle, coup de couteau, après une thoracotomie chirurgicale
pneumothorax
causes
- installation d’une voie centrale (jugulaire, sous-clavière)
- ventilation mécanique - PEEP dû à la pression positive (intubation)
- passage d’air à travers la plaie d’un drain pleural
- infection
- chirurgie cardiaque
- néoplasie
- rupture d’une bulle d’emphysème
pneumothorax
manifestations cliniques
- douleur pleurétique soudain
- anxiété
- dyspnée
- détresse respiratoire
- douleur thoracique
- absence ou diminution du murmure vésiculaire
- tachypnée
- utilisation muscles accessoires
- diminution amplitude respiratoire du côté atteint
- tachycardie
- hypotension
- hypoxie - cyanose
- arrêt cardiorespiratoire
pneumothorax sous tension
danger urgent
accumulation importante d’air qui ne peut s’échapper de la cavité pleurale en entrainant un déplacement du coeur
se caractérise par une accumulation rapide d’air dans la cavité pleurale ou par un emprisonnement de l’air qui entre dans la cavité pleurale à l’inspiration, mais qui ne peut s’en échapper. en présence d’une blessure thoracique ouverte, il peut se créer une sorte de volet qui agis comme une valve unidirectionnelle
cela cause une élévation importante de la pression intra pleurale qui crée une compression sur le poumon atteint ainsi que sur le coeur et les gros vaisseaux sanguins
la pression intrathoracique augmente, le poumon s’affaisse et le médiastin est déplacé vers le côté intact, ce qui comprime l’autre poumon. cette condition s’appelle refoulement médiastinal
pneumothorax sous tension
évaluations
- respiratoire
- dyspnée
- douleur thoracique qui irradie à l’épaule
- déviation de la trachée
- diminution ou absence de bruits respiratoires du côté atteint
- distension des veines du cou
pneumothorax sous tension
interventions
- urgence médicale = mort
- décompression rapide par aiguille (acte médical)
- chirurgien thoracique : installation drain thoracique
- bullectomie
- paramètres vitaux, oxygène, etc.
tout est STAT
définition espace pleural
l’endroit entre les poumons et les côtes
seulement une très petite quantité de liquide s’y trouve
définition épanchement pleural
accumulation de liquide dans l’espace pleural causant une difficulté à respirer
chylothorax
- épanchement liquidien
- présence de liquide lymphatique dans la cavité pleurale
- le canal thoracique peut être lésé par un trauma ou une tumeur maligne
- il en résulte une sortie de liquide lymphatique qui remplit la cavité pleurale
- ce liquide blanc laiteux a une teneur élevée en lipides
hydrothorax
- épanchement liquidien
- accumulation de liquide dans la cavité pleurale
causes :
- infection : pneumonie ou pleurésie (inflammation de la plèvre pariétale autour des poumons)
- affections malignes prenant naissance A/N de la plèvre viscérale ou d’origine métastatique
épanchement liquidien
manifestations cliniques
- tachycardie
- dyspnée
- détresse respiratoire
- respiration rapide, superficielle et dyspnée de type Kussmaul
- désaturation en O2 en raison de la diminution de la surface des échanges gazeux
- douleur thoracique et une toux avec ou sans hémoptysie
endroits drain thoracique
- cavité pleurale (drain pleural)
- médiastin (drain médiastinal)
- les cavités pulmonaires à la suite d’une chirurgie cardiaque ou pulmonaire
drainage thoracique définition
l’aspiration d’air, de liquide, de sang ou d’autres fluides corporels à l’aide d’un tuyau que l’on place dans la cavité pleurale. ce tuyau est relié à un système de drainage, qui peut être installé avec ou sans force d’aspiration
drain thoracique
- appareil de drainage pleural ou thoracique reçoit le liquide et air de la plèvre ou de la cavité médiastinale
- la chambre est sellée sous eau (2 cm d’eau)
- l’air qui entre dans la chambre de recueil fait des bulles dans l’eau
- l’eau empêche le retour de l’air de l’appareil dans le corps du client
- lorsqu’un pneumothorax est évacué, il peut y avoir beaucoup de bulles au début de cette chambre
- en temps normal, un bullage intermittent peut être observé à l’expiration ou lorsqu’il y a une toux ou des éternuements à cause de l’augmentation de la pression intrathoracique du patient
indications drain thoracique
- pneumothorax ouvert ou fermé
- épanchement pleural
- hémothorax
- chylothorax = liquide chyleux
- pyothorax = liquide purulent
- chirurgie thoracique
- chirurgie cardiaque
buts drain thoracique
- évacuer l’espace pleural de tout épanchement gazeux ou liquidien
- rétablir une pression négative dans l’espace pleural et ramener la surface du poumon à la paroi thoracique