Examen 1 Flashcards

1
Q

Nommez et décrivez les 2 axiomes fondamentaux.

A
  1. La construction de la réalité : la vision que chaque individu a de la réalité est une construction, basée sur les processus cognitifs et sociaux.
  2. L’étendue de l’influence sociale : les autres personnes influencent la plupart de nos pensées, nos émotions et nos comportements, que ces autres personnes soient présentes ou non.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nommez et décrivez les 3 principes motivationnels.

A
  1. Le besoin de maitrise : les gens tentent de prédire et de comprendre les évènements qui surviennent dans leur monde social, en vue d’obtenir une récompense (Ex. estime de soi, sentiment de sécurité, survie…)
  2. Le besoin de contact : les gens sont à la recherche de soutien, d’amour et d’acceptation de la part des individus et des groupes qu’ils valorisent et auxquels ils accordent de l’importance.
  3. La valorisation du moi et du bien : les gens ont un biais positif envers ce qu’ils aiment ou valorisent et tendent à se comparer aux autres un biais positif envers eux-mêmes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Nommez et décrivez les 3 principes de fonctionnement.

A
  1. L e conservatisme : les processus sociaux et cognitifs sont lents à changer et tendent à se perpétuer.
  2. L’accessibilité : l’information qui est plus la plus directement accessible est celle qui a le plus d’impact sur les pensées, les émotions et le comportement.
  3. Les superficialités et la profondeur : les gens traitent généralement l’information de façon superficielle, mais parfois motivés à traiter l’information en profondeur.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Expliquer l’expérience d’Asch et sa conclusion.

A

Les sujets devaient dire quelle baguette est équivalente à la baguette de présentation. Les erreurs doivent donc être quasi inexistantes ou marginales.
Mais le sujet va devoir donner sa réponse oralement après 7 à 9 Compères qui fournissent de mauvaises réponses. Le schéma de l’expérience est le suivant : Les sujets étaient même amenés à soutenir des réponses allant contre l’évidence et leur propre vue (voir les expériences filmées), pour par exemple affirmer que deux lignes avaient la même longueur, alors que l’écart était très visible car de plus de 5 cm.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Expliquer l’expérience de Triplett et sa conclusion.

A

La tâche expérimentale consistait à enrouler le plus rapidement possible un moulinet fixé à une tige semblable à une canne à pêche. Au bout de cette tige était accroché un drapeau. Après s’être familiarisés avec la tâche, les sujets devaient effectuer, en alternance, six essais chronométrés, trois seuls et trois en présence d’un autre concurrent.
Résultats : sujet seul (39 sec) sujet avec autrui (37 sec)
Conclusion : TIPLETT avait raison de conclure, du moins dans sa recherche, que la présence d’autrui facilite la performance, d’où l’expression « facilitation sociale»..

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Expliquer la montée du nazisme et les critiques adressées à la psychologie sociale dans les années 70.

A

La montée du nazisme dans les années 1930 en Allemagne s’explique par des facteurs politiques, économiques et psychologiques. Sur le plan politique, l’instabilité post-Première Guerre mondiale et les troubles ont favorisé l’émergence des mouvements extrémistes. La propagande nazie a exploité les préjugés et créé des boucs émissaires pour manipuler les masses.

Dans les années 1970, la psychologie sociale a fait l’objet de critiques. Les chercheurs ont remis en question les méthodologies manipulatrices, le manque de diversité dans les échantillons et les préoccupations éthiques liées à la manipulation des participants. Les critiques ont souligné l’importance d’une approche plus holistique, prenant en compte les facteurs sociaux et culturels, et ont contribué à l’évolution de la discipline vers une pratique plus éthique, diversifiée et socialement engagée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Expliquer la duperie dans le cadre des expérimentation.

A

La duperie dans le cadre des expérimentations désigne le fait de tromper délibérément les participants sur certains aspects de l’étude afin de préserver l’efficacité de la recherche. Cette pratique soulève des questions éthiques en raison du manque d’information complète fournie aux participants. Cependant, elle peut être justifiée lorsque la divulgation complète compromettrait les résultats. Les chercheurs doivent effectuer un débriefing après l’expérience pour informer les participants des détails et expliquer la raison de la duperie, veillant à éviter tout préjudice. Les comités d’éthique de la recherche exigent une justification solide de l’utilisation de la duperie, encourageant les chercheurs à explorer des alternatives pour minimiser son utilisation. L’objectif principal est de respecter les droits et le bien-être des participants tout en réalisant des recherches valables. Certains thèmes plus sensibles en recherche ne pourraient être étudiés si les participants étaient informés de la véritable nature de l’étude.
Par exemple, l’étude du stress, étude de Hardy et Latané.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Expliquer le débriefing dans le cadre des expérimentations.

A

Séance d’information au cours de laquelle les chercheurs expliquent aux participants (le plus tôt possible après leur participation à la recherche) les véritables objectifs, les procédures et la valeur scientifique de l’étude. Permet de discuter à partir des questions et des commentaires des participants. Nécessaire si duperie, mais souvent utilisé en l’absence de duperie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est ce que l’inférence correspondante ?

A

C’est un processus par lequel on détermine les caractéristiques internes et durables d’une autre personne, en se basant sur la correspondance avec son comportement observable. On observe la personne faire quelque chose, et on détermine par la suite quelque chose sur la personnalité après l’avoir vue. Par exemple, j’ai vue cet homme tricher aux cartes, il est donc malhonnête.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les 5 matériaux de base de la première impression ?

A
  1. L’apparence physique
  2. La communication non verbale
  3. La familiarité
  4. L’environnement
  5. Comportement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que la saillance ?

A

C’est la propension d’un indice perceptuel à attirer l’attention. Réfère au contraste d’un stimulus avec son contexte, les stimuli nouveaux ou intenses attirant plus l’attention que les stimuli familiers ou modérés. Par exemple, un joueur de football dans une cafétéria ou sur un terrain de football = le joueur de football dans une cafétaria sera plus saillant puisqu’il se démarque.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les traitements systémique de l’information ?

A

Traitement superficiel versus traitement systémique :
- Première impression = superficiel
- Effort de compréhension (apprendre à connaitre une personne plus en profondeur) = systématique. Les 2 ingrédients nécessaires au traitement systématique : motivation et la disponibilité des ressources attentionnelles et cognitive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que l’association par simultanéité fréquente et association par similarité de contenu ?

A

Association : lien qui existe entre deux représentations cognitives.

  1. Association par simultanéité fréquence : Windows et Microsoft (similaire mais non identique).
  2. Association par similarité de contenu : tricher = malhonnête
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est ce que l’effet priming ?

A

L’activation d’une représentation cognitive accroit son accessibilité, ainsi que la probabilité qu’elle soit utilisé dans les instants qui suivent. L’effet peut durer longtemps, jusqu’à 24h. Cet effet peut exister si l’a été exposée à un stimulus sans en être consciente (sans y avoir été attentive)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles attributions causales basées sur les covariances de l’information ?

A

C’est le jugement que l’on fait sur la cause d’un comportement ou d’un évènement.
- Différent type d’attribution :
1. Attribution aux causes prédéterminées (script & clichés, culture & attribution, occidentaux versus orientauxx…)
2. Attribution aux causses accessibles
3. Attribution aux causes saillantes (les aveux du suspect)
- Kelly 1972 //attribution causales basées sur les covariations de l’infirmation :

Question : Est-ce que la cause est lié au récepteur, à l’émetteur ou au contexte ?
1. Consensus : Plusieurs émetteurs ont le même comportement envers le même récepteur
2. Caractère distinctif : L’émetteur émet le comportement envers un seul récepteur.
3. Constance : L’émetteur émet fréquemment le même comportement face à ce récepteur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les impressions complexes et biais de perception ?

A

Quelques-uns de nos biais perceptuels :
1. L’effet de négativité ou biais de positivité
- Dans les premières interactions, nous nous attendons à ce qu’une personne se présente sous son meilleur jour
- Donc perception initiale = généralement positive
- Si la personne montre des signaux négatifs
- Saillance = effet plus fort

2 L’ordre d’apparition
- Effet de récence versus effet de primauté
- Récence : La dernière information perçue
- S’explique par l’effet de priming
- Primauté : La première information perçue
- S’explique par l’effet de persévérance (conservatisme)
3 L’effet Pygmalion ou prophétie auto-réalisante
- Puisque nous avons besoin que la réalité corresponde à la perception que nous en avons, nous avons tendance à provoquer chez les autres des comportements qui correspondent à nos attentes
4 Le raisonnement contrefactuel
- Nous avons tendance à négliger l’information incompatible avec nos perceptions

Impression complexes :
Les schémas : représentation cognitive qui permet d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations.
1. Schémas sur soi : représentations que nous avons de nous-même.
2. Schémas sur les personnes : représentation que nous nous faisons sur les personnes ou les catégories de personnes.
3. Les schémas sur les rôles ou les groupes sociaux : représentation que nous avons au sujet de différents membre de groupe (p.ex. sexe, groupe ethnique….
4. Schémas sur les évènements : informations sur le déroulement chronologiques normales ou habituels des évènement temporels (p.ex. 11 septembre 2001).

17
Q

Expliquer la théorie de la comparaison sociale de Festinger.

A

Théorie selon laquelle les individus s’évaluent et acquièrent des connaissances à propos de leurs caractéristiques personnelles en se comparant avec les autres. Capable de prévoir les conséquences de nos comportements.

3 postulats :
1. Besoin d’évaluer correctement les habilletés et les attitudes et les attitudes (observé le comportement des autres, par exemple se comparer à la moyenne du groupe).
2. En l’absence de critères, on se compare aux autres on veut savoir dans un échantillon de personne on se situe où.
3. On préfère généralement se comparer à nos semblables.

18
Q

Quel est l’erreur fondamentale d’attribution ?

A

C’est la tendance que nous avons à attribuer nos propres comportements à des causes situationnelles, alors que nous attribuons les actions des autres à leurs caractéristiques personnelles.

Pourquoi?
- La saillance de la personne qui pose l’action la personne qu’on juge à quelque chose qui se démarque
- Le biais positif envers soi
-Manque de connaissance sur l’autre

19
Q

Cultures individualistes VS cultures communautaires

A

C.I Définition du soi :
Individu unique, séparé du contexte social.

C.C Définition du soi:
Individu connecté avec les autres, en lien avec les rôles sociaux et les relations.

C.I Structure du soi :
Unitaire et stable, constante dans les différentes situations et relations.

C.C Structure du soi
Fluide et variable, changeante selon les situations et les relations.

20
Q

Qu’est-ce que le monitorage de soi ?

A

C’est un trait de personnalité caractérisé par le degré auquel une personne est sensible à la demande des situations sociales, et modifie ses comportements en vue de correspondre à ces demandes.

Trois dimensions (Gergen & Gergen, 1992) :
1. Le fait de prêter attention aux autres pour savoir quelles sont les actions appropriées
2. L’habileté à contrôler la présentation de soi
3. La volonté ou le désir d’ajuster ses propres actions à la situation sociale

21
Q
A

Le soi idéal :
-La personne que nous voudrions être
-« Objectifs de promotion » (promotion goals)
-Recherche de résultats positifs

Le soi attendu ou le soi obligé (synonymes) :
-La personne que nous devons être, que nous nous obligeons à être
-Objectifs de prévention (prévention goals) ce la prévient Évitement des conséquences négatives
-On s’oblige à être quelque d’autre pour ne pas être oublié/laisser de côté.

22
Q

Qu’est ce qu’un stéréotype ?

A

-Croyance sur les caractéristiques particulières d’un groupe social
-Exemple : Les Africains ont la peau noire

23
Q

Qu’est-ce qu’une discrimination ?

A

-Comportement positif ou négatif envers un groupe social et ses membres
-Refuser d’embaucher une personne parce qu’elle est immigrante
-Refuser de faire un gâteau de mariage pour un couple homosexuel
Exemple négatif: Refuser d’embaucher une personne parce qu’elle est immigrante. Refuser de faire un gâteau de mariage pour un couple homosexuel
Exemple positif : embaucher une personne car elle est belle

24
Q

Qu’est ce qu’un préjugé ?

A

-Évaluation positive ou négative d’un groupe social et de ses membres
-Exemple : Racisme, xénophobie, âgisme, sexisme, homophobie
-Aimer ou détester un groupe social
Exemple : Racisme, xénophobie, âgisme, sexisme, homophobie

UN PRÉJUGÉ PEUT ETRE UN STÉRÉOTYPE MAIS PAS L’INVERSE.

25
Q

Qu’est-ce qu’un autostéréotype ?

A

-Il s’agit des stéréotypes que l’on entretient à propos d’un groupe dont on fait partie
Ex. Je suis sociable et douce parce que je suis une femme.

26
Q

Qu’est-ce qu’une métastéréotype ?

A

-Ce sont les croyances que nous avons concernant les stéréotypes que d’autres groupes ont envers le groupe dont on fait partie// Ce que je pense que les autres pensent de mon groupe.
Ex. Une femme : « Les hommes croient que les femmes n’ont pas le sens de l’humour. »

27
Q

Qu’est-ce qu’un groupe social ?

A

-Deux personnes ou plus qui présentent des caractéristiques communes. Ces caractéristiques sont socialement significatives pour eux ou pour les autres
-Sexe, origine ethnique, corps de métier, religion
-Deux personnes ou plus qui présentent des caractéristiques communes. Ces caractéristiques sont socialement significatives pour eux ou pour les autres
-Sexe, origine ethnique, corps de métier, religion

28
Q

Quels sont les effets de la catégorisation sociale ?

A

-Permet de prédire la façon d’agir d’une personne
Ex. rôle social : policier, bibliothécaire, etc.
-Plutôt pratique en cas d’interaction
Ex. politesse, transactions
-Permet d’ignorer l’information non pertinente et d’identifier des dimensions non perceptibles
-Amplifie les similarités intragroupes (de l’endogroupe)
-Amplifie les différences intergroupes (de l’exogroupe)

29
Q

Qu’est-ce que la corrélation illusoire ?

A

-Associations perçues entre deux caractéristiques, alors qu’elles ne sont pas reliées
Ex. groupe A vs groupe B
-Lorsqu’un événement survient peu fréquemment, on lui accorde plus d’attention
-Donc si groupe B rare et comportement indésirable rare… association
-Rareté = saillance
-On prend un petit village isoler 140 habitants, un étranger arrive de nulle part et veut coucher la pour une nuit. L’étranger est rare on en parle pendant tous les souper, un meurtre est arrivé pendant la nuit, qui est accuser c’est l’étranger car on a 2 évènement rare.

30
Q

Qu’est-ce que le modelage ?

A

-Processus d’acquisition d’un comportement par observation d’un modèle : apprentissage par observation
-Dès l’âge de 5 ans… (Rosenfield & Stephan, 1981)
-Sur les stéréotypes liés au genre à 6 ans (Bian et al, 2017)
-Norme sociale
-Façon de penser, de ressentir et d’agir généralement acceptée par un groupe, que les membres du groupe considèrent comme correcte et appropriée (Thibault & Kelley, 1959).

31
Q

Quels sont les croyances en un monde juste?

A

-Les gens ont tendance à croire que les gens méritent ce qu’ils ont, qu’ils sont victimes par leur faute, que la justice se fait d’elle-même.
-Blâmer les victimes permet de maintenir une vision du monde contrôlable et compréhensible.
-On veut croire que le monde est juste, et ce que le gens mérite ce qu’ils ont
-Permet de calmer une certaine anxiété,

32
Q

Quels sont les changements des stéréotypes?

A

L’hypothèse du contact (Allport, 1954) :
-Dans certaines conditions, le contact direct entre individus de groupes sociaux différents peut réduire les préjugés entre les groupes, les stéréotypes et la discrimination.

Le processus de conversion (Rothbart, 1981) :
-Un stéréotype pourrait changer à la suite d’une seule expérience
Ex. Apprendre à mieux connaître un membre d’un groupe envers lequel on a des préjugés