Examen 1 Flashcards

1
Q

Quel est le mandat de l’éducation préscolaire?

A

Favoriser le dév. global:
- Sécurité
- Cultiver le plaisir (d’explorer, de découvrir et d’apprendre)
- Préparation à la scolarisation

Mettre en place des Interventions préventives:
- Universelles
- Ciblées (individuelles)

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2
Q

Y a-t-il un autre aspect du programme-cycle de l’éducation préscolaire (autre que le mandat) qu’on peut facilement lier au développement global ? Lequel?

A

Interventions tournées vers le jeu. Le jeu est la manière privilégiée par l’enfant pour apprendre et lui permet de développer toute les sphères.
EX: mémoire, planification, entrer en relation avec les autres, développer son langage, développement de ses compétences mathématiques, etc.

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3
Q

À quoi réfère le développement global? (dans vos mots).

A

Il est simultané, graduel, intégré et continu de tous les domaines dans lesquels l’enfant se développe.
- Développement neurologique, physique, moteur
- Développement cognitif
- Développement affectif
- Développement social
- Développement langagier
Tous les domaine sont importants et s’influencent.

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4
Q

Le développement est-il le même chez tous les enfants? Qu’est-ce qui est pareil et qu’est-ce qui diffère?

A

L’ordre des stades reste le même pour tous les enfants, ce qui diffère est le rythme d’acquisition de chaque compétence. C’est pourquoi on parle de repères développementaux, ils ne doivent pas être pris à la lettre.

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5
Q

Qu’est-ce que l’étayage (Bruner)?

A

Ensemble des interactions (aider/accompagner) de soutien et de guidage mises en oeuvre par un adulte pour aider l’enfant à “ résoudre un problème “ qu’il ne savait pas résoudre auparavant. L’étayage ne signifie pas de faire à sa place.

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6
Q

À quoi sert l’étayage? Est-il en lien avec l’action de l’enfant? Expliquez.

Trouver des synonymes du terme «étayage».

A
  • Vise à rendre l’enfant autonome
    (Modelage, pratique guidée, pratique autonome)
  • Vise à ce que l’enfant imite la transmission de connaissance

Synonymes: Soutenir, guider, appuyer

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7
Q

Est-ce que l’observation est utile à l’étayage? Expliquez.

A

L’étayage s’appuie sur l’observation

  • Observer: contexte et actions de l’enfant
  • Analyser: qu’est-ce qu’il apprend
  • Planifier: quoi ajouter, modifier pour lui permettre d’apprendre (ZPD)
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8
Q

Comme enseignant, on peut faire de l’étayage auprès d’un enfant grâce aux interactions de tutelle qu’on a avec lui, pendant qu’il fait une tâche.

Donnez quelques exemples d’actions de l’adulte qui peuvent fournir un étayage à l’enfant (être capable d’en nommer trois et de les expliquer).

A
  • Réduire la difficulté de la tâche nécessaire sans diminuer les attentes
    Ex : En découpant la tâche en plusieurs étapes
  • Lui fournir une rétroaction qui cultive le sentiment de confiance :
    Ex : Faire ressortir ce qui a bien été, dédramatiser les erreurs, protéger des frustrations, le féliciter
  • Maintenir son attention et sa motivation tout au long de la tâche :
    le mobiliser vers le but à atteindre
    Ex : En lui rappelant l’objectif, en l’encourageant, lui rappelant les étapes et en verbalisant ce que l’enfant fait
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9
Q

Pour quelles sphères du développement est-il utile de recourir à l’étayage?

A

L’étayage s’applique à toutes les sphères de développement.

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10
Q

La petite formule qui conclut le texte de Boily (p. 6 à 8 du recueil) réfère à plusieurs concepts vus dans le thème 1. Lesquels?

A

Constater + Trouver la source du défi + Aider

  • Constater = observer
  • Trouver la source du défi = quelle difficulté est à travailler
  • Aider = étayage
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11
Q

Quelqu’un a dit que l’éducation préscolaire s’appuie sur une pédagogie développementale. Qu’est-ce que cela signifie?

A

L’observation, il faut porter un regard attentif sur chaque enfant afin de soutenir son développement global selon sa maturité, son rythme et ses besoins et de bien s’outiller pour prévenir les difficultés d’adaptation ou d’apprentissage.

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12
Q

Qu’est-ce que la zone proximale de développement (Vygotsky)?

A
  • Écart entre ce que l’enfant peut s’accomplir par lui-même (compétence autonome) et ce qu’il peut accomplir avec de l’aide (compétence assistée)
  • Chaque élève à sa zone proximale
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13
Q

Pourquoi un enseignant de maternelle doit connaître le développement de l’enfant?

Une des raisons a trait à deux aspects du programme de l’éducation préscolaire, l’autre aux interventions que peut faire l’enseignant. Quelles sont ces raisons? Expliquez dans vos mots.

A

1ère raison : Il doit favoriser le développement global de tous les enfants et mettre en oeuvre des interventions préventives.

2ème raison : C’est en connaissant le développement qu’il pourra faire de l’étayage. Celui-ci s’applique dans tous les domaines de développement. En étant un médiateur, cela aide l’élève à apprendre et se développer.

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14
Q

Pour chaque dimension du développement, il existe des repères développementaux (voir tableau p.4)

Les élèves d’une classe suivent-ils ces repères en fonction de leur âge et pourquoi?

À quoi devrait servir ces repères pour l’enseignant de maternelle?

A
  • Les parcours des élèves, les forces et les défis, les intérêts, les préférences, les personnalités et les habiletés varient d’un enfant à l’autre.
  • Les enfants peuvent avoir des besoins particuliers (diagnostic ou non)
  • Le rythme de développement diffère d’un enfant à l’autre et chez un même enfant (selon le contexte, le domaine ou à un moment particulier de son développement)

Les repères servent à cibler où est rendu un enfant dans son développement (identifier ses forces et ses défis) et cibler quelle est le prochain élément à stimuler chez lui (ZPD).

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15
Q

Qu’est-ce que les enfants attendent de l’école? Être capable de reconnaître les éléments.

A
  • Apprendre et se sentir capable (sentiment de compétence)
  • Avoir du plaisir (pouvoir jouer)
  • Avoir des amis et que l’enseignant l’aime (sentiment d’appartenance/relationnel)
  • Que l’enseignant l’aide (sentiment de sécurité), qu’il est attentif et engagé
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16
Q

Qu’est-ce qu’un médiateur?

Vous pouvez relier la notion de médiateur à quels autres concepts vus au cours?

A
  • Il s’agit d’un outil intermédiaire entre l’environnement (tâche) et la réponse de l’enfant.
  • Peut être des mots/directive/comptine, un objet concret, l’enseignant lui-même.

Lien avec autre concept?:
- Peut servir à travailler les FE (post it pour se rappeler de qqchose, comptine pour patienter = inhibition, etc.)

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17
Q

Savoir nommer les deux lois de l’évolution du contrôle moteur, les décrire et donner un exemple qui illustre chacune de ces lois (n’importe quel exemple lié à n’importe quel âge).

A

Loi céphalo-caudale: le contrôle moteur se fait du cerveau vers le bas de la colonne vertébrale. cépahalo = tête, caudale = queue
EX: La tête est alignée avec le tronc vers 2-3 mois ; le tronc est droit à 8 mois.

Loi proximo-distale: le contrôle moteur se fait de la colonne vertébrale aux extrémités (du plus proche au plus loin).
EX: Enfant de maternelle a plus de facilité à écrire des lettres au tableau que sur une feuille. Contrôle l’épaule, puis le coude, puis le poignet, etc.)

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18
Q

Qu’est-ce qui se développe principalement à 4-5 ans sur le plan moteur?

Est-ce que tous les enfants peuvent réaliser ces progrès?

A

Les comportements moteurs fondamentaux.

Tous les enfants ont le potentiel de les développer selon la séquence observée. La période sensible est de 3 à 9 ans, après 9 ans l’apprentissage n’est pas impossible seulement plus long.

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19
Q

Quelles sont les trois grandes catégories de comportements moteurs fondamentaux (ou d’activités motrices) entre 2 et 7 ans?

Pouvez-vous nommer quelques comportements pour chacune de ces catégories?

A
  • Locomotion: façons de se déplacer
    EX: marcher, courir, sauter, galoper, grimper, etc.
  • Stabilisation: nécessite équilibre et détente/tension
    EX: étirer, balancer, rouler, arrêter, se détendre, etc.
  • Manipulation: autant avec les mains que les pieds
    EX: lancer, donner un coup de pieds, dribbler, attraper, etc.
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20
Q

Qu’est-ce que la préférence manuelle (ou dominance manuelle)?

Que savez-vous sur la préférence manuelle?

Que faut-il faire ou ne pas faire comme enseignant pour que cette dominance s’affirme?

A

C’est la supériorité fonctionnelle d’une des deux mains (droitier/gaucher).

  • Gauchers = 13% de la population), droitiers = 87% de la population
  • Elle devient définitive entre 4 et 6 ans.

Il n’est pas approprié de forcer le “choix” vers l’une des deux mains. L’adulte doit multiplier les occasions pour s’exercer avec les deux mains et encourager de fonction à ce que la dominance s’installe.

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21
Q

L’enfant de 4-5 ans devrait consacrer combien de temps à l’activité physique pour favoriser son développement physique et moteur?

A

180 minutes/3 heures d’activité physique par jour (motricité globale), dont 1h pour une activité à intensité élevée.

22
Q

Le concept de psychomotricité laisse entendre que l’enfant qui réalise des activités physiques peut développer autre chose que la maîtrise de son corps. Donnez deux exemples et expliquez.

A

Organisation spatiale : apprend tous les termes qui réfèrent à l’espace.
EX: devant-derrière / en avant-en arrière / En haut - en bas / Près - loin

Latéralité : apprendre qu’il a un gauche et une droite. Le fait de distinguer les deux.
EX: différencier sa gauche et sa droite

23
Q

Quelle tendance en expansion dans les classes de maternelle nuit au développement de la compétence motrice? (texte de Connelly, p 36-38 du recueil)

A

C’est la tendance de limiter le mouvement au bénéfice de la préparation scolaire (éducation précoce).

24
Q

Quel rôle doit jouer l’enseignant au regard du développement moteur? En d’autres mots, comment favoriser le développement moteur de l’enfant de 4-5 ans ?

A

Elle doit accorder une place de choix au mouvement, elle doit jouer un rôle d’accompagnatrice auprès des jeunes dans leur développement moteur. Plus précisément, elle est promotrice de saines habitudes de vie, modèle en matière de comportements actifs et d’agente de liaisons entre la famille et l’école.

L’enseignante doit participer aux jeux moteurs, encourager les enfants à bouger et utiliser les activités physiques comme récompense.

Prioriser la motricité, redéfinir son rôle, repenser l’environnement, collaborer avec la famille.

25
Q

Quelles sont les 2 grandes périodes de développement de 0 à 6 ans (nom donné à ces périodes et âges correspondants)

A

Période sensori-motrice (0-2 ans)
Période préopératoire (2-6/7 ans)

26
Q

Qu’est-ce que l’intelligence sensori-motrice, comment peut-on la décrire?

A
  • L’intelligence sensori-motrice est l’intelligence d’action. Elle consiste à connaître le monde par les sens et les actions.
  • C’est une intelligence pratique et immédiate (ici et maintenant), elle n’est pas basée sur le passé ni sur le futur ni sur la représentation mentale.
27
Q

Quelles sont les grandes acquisitions de la période sensori-motrice (0-2 ans)

Par exemple, la compréhension de la causalité en est une. Y en a-t-il d’autres?

A
  • Remarque les régularités (mémoire) : il sait maintenant que les choses reviennent
  • Remarques les nouveautés (phénomène de l’habituation : élément qu’on ne porte plus attention à cause de l’habitude d’y être exposé (processus d’apprentissage primitif))
  • Fait des associations : causalité : il fait un geste et réagit
  • Planifie son action : intentionnalité, planification primitive (ex.: doudou : prendre sa doudou)

-Trouve des solutions qu’il conserve dans sa mémoire : ex.: sa doudou est trop loin , il tire dessus.

28
Q

L’activité de l’enfant est-elle importante pour son développement cognitif? Pourquoi?

À quel concept de base de la théorie piagétienne reliez-vous l’activité de l’enfant?

A

Oui, car le développement de l’intelligence est dû à l’activité du bébé (il joue un rôle dans son propre développement).

On peut faire un lien avec le principe d’apprentissage actif: Processus par lequel l’enfant, en agissant sur les objets et en interagissant avec les personnes, les idées et les événements construit une nouvelle compréhension de l’univers.

29
Q

L’apprentissage actif est directement issu des connaissances sur le développement cognitif.

Quels sont les 4 principes de l’apprentissage actif?

Êtes-vous en train de faire un apprentissage actif en ce moment ? En d’autres mots, ce guide d’étude répond-il à certains de ces principes? Lesquels?

A
  1. L’apprentissage actif suppose l’action directe sur les objets.
  2. Il permet la réflexion sur les actions.
  3. Il découle de la motivation intrinsèque de l’intervention et de la généralisation.
  4. Il permet la résolution de problèmes.

Oui, puisque lors de la révision pour cet examen j’utilise la répétition pour apprendre les notions. J’agis aussi sur les objets (ordinateur, recueil de textes) et les idées (notes de cours) pour m’impliquer activement dans mon étude. Je suis aussi confrontée à des obstacles durant l’étude (ex: question plus difficile). Je dois aussi utiliser ma motivation intrinsèque et la généralisation en vue de la réussite de l’examen.

30
Q

Sur le plan cognitif, quelle est la principale acquisition de l’enfant à la période préopératoire? Nommez deux expressions qui rendent compte de cette acquisition et expliquez en quoi ils consistent?

Quelles conduites chez l’enfant témoignent de cette acquisition ?

Comment appelle-t-on ces conduites?

Sont-elles présentes chez l’enfant de 4-5 ans?

A

L’acquisition est la représentation symbolique (fonction symbolique).

  1. Elle permet à l’enfant de sortir de l’immédiat et du présent, en évoquant l’ailleurs, le passé, le futur, l’imaginaire.
  2. C’est la capacité de représenter des objets (ou situation) absents au moyen de signifiants distincts de ces objets/situations (s’appuie sur les représentation mentale (capacité de se représenter un objet absent, gestes ou autres).

Conduites: imitation différée, évocation verbale, jeu symbolique, dessin. Ce sont des conduites symboliques.

Oui, elles sont présentes dès l’âge de 2 ans et jusqu’à l’âge scolaire. Elles diminuent vers le début de l’adolescence, car les enfants cherchent à planifier davantage.

31
Q

Qu’est-ce que le jeu symbolique? À quoi sert-il?

Quelle évolution peut-on voir dans ce type de jeu?

A
  • C’est le jeu de faire semblant ou sociodramatique, c’est le “pretend play”. Il y a trois composantes : l’utilisation d’objets substituts, attribution des rôles, élaboration de scénarios.

Évolution:
- jeu symbolique parallèle (enfants s’imitent avec le même objet)
- Jeu symbolique coopératif: chaque enfant a un rôle différent
- Jeu mature: scénario + complexe, jeu plus long et se répète dans le temps, plus de préparation, langage + présent, objets substituts prennent + de place, tous les rôles sont intégrés dans le jeu

32
Q

Qu’est-ce que le jeu symbolique mature ?

Comment peut-on aider les enfants à s’y adonner (étayage)? Donner quelques exemples.

A

Jeu mature: scénario + complexe, jeu plus long et se répète dans le temps, plus de préparation, langage + présent, objets substituts prennent + de place, tous les rôles sont intégrés dans le jeu.

Étayage:
- Montrer à vois haute comment planifier le jeu (demander les intentions dans le jeu)
- Soutenir le jeu lorsqu’il s’éssoufle (poser des questions, faire des suggestions, etc.)
- Donner des idées de thèmes
- Demander s’ils veulent poursuivre le jeu le lendemain

33
Q

Qu’est-ce qu’une activité maîtresse? Quelle est l’activité maîtresse des enfants à l’âge de la maternelle?

Le jeu symbolique peut-il jouer un rôle d’étayage auprès des enfants ? Expliquez.

A

C’est un type d’interaction entre l’enfant et l’environnement social qui génère le plus de gains développementaux aux cours d’une période donnée et qui prépare l’enfant pour la période suivante.

En maternelle l’activité maîtresse est le jeu symbolique.

Rôle d’étayage?: Oui, car il préparera l’enfant pour l’étape suivante (apprend à se réguler, s’exprimer, va être davantage autonome).

34
Q

Que pouvons-nous répondre à un parent qui remet en question le fait que les enfants «ne font que jouer» dans votre classe de maternelle?

A

L’activité maîtresse à cet âge est le jeu symbolique et la fonction symbolique permet de représenter des choses, des rôles, des événements au moyen de symboles (imitation différée, jeu symbolique, dessin, langage …). C’est le progrès le plus important cognitivement à cet âge. Cela lui permet d’être capable de classifier, d’apprendre à compter, à raconter des événements et des expliquer et comparer les choses. (exemple à la p.85 du recueil de textes) Théorie à la p.23 du thème 3.

35
Q

Quelles sont les limites cognitives entre 2 et 6 ans? Savoir en nommer deux, les expliquer et donner un exemple.

A

L’égocentrisme: incapacité de se décentrer de son propre point de vue.
EX: jeu de cachette: ses pieds sont visibles, car incapable de s’imaginer d’un autre point de vue.

La centration: l’enfant se centre sur une dimension de la situation et néglige les autres dimensions.
EX: L’enfant croit que deux boules de pâte à modeler ne contiennent pas la même quantité, car une a été aplatie (se centre sur la forme).

La non-conservation: ne comprend pas que deux quantités égales restent égales malgré une transformation apparente, tant qu’on a rien ajouté ou enlevé (invariants logiques).
EX: L’enfant croit qu’il y a plus de liquide dans un verre puisqu’il est plus haut qu’un autre.

36
Q

Qu’est-ce que les fonctions exécutives? Quel est le lien entre les FE et l’attention?

(Être en mesure d’écrire à quelle fonction exécutive (parmi les 4) on réfère dans des situations concrètes.)

A

Ensemble de processus cognitifs de haut niveau qui permettent à l’individu de contrôler intentionnellement sa pensée et ses actions en vue d’atteindre un but précis, dans une tâche nouvelle ou complexe.

Lien FE et attention:
Les fonctions exécutives contrôlent l’attention. Il s’agit alors d’un contrôle endogène de l’attention qu’on observe dans des phénomènes attentionnels comme l’attention soutenue, l’attention sélective et l’attention divisée.

4 types de FE:
- Activation de la mémoire de travail
- Planification
- Inhibition
- Flexibilité cognitive

37
Q

Quels sont les facteurs de développement des fonctions exécutives?

Sur quels facteurs vous pouvez jouer comme enseignant? Expliquez comment en donnant quelques exemples (voir aussi section sur l’autorégulation…).

A

Facteurs de dév. des FE:
- Le développement cérébral
- Le langage
- La pratique

L’enseignant ne peut avoir d’impact sur le développement cérébral (biologique), cependant il peut travailler sur la pratique des FE et le langage.
EX: verbaliser l’information pertinente (aide à la mémorisation)
EX: jeu symbolique, Jean Dit, Ni oui ni non, etc.

38
Q

Quels sont les différents types d’attention?

A

L’attention soutenue : capacité de garder une attention un certain temps sur quelque chose.

L’attention sélective : Sélectionner quelque chose sur lequel je veux porter attention (trie) et ignorer le reste.

L’attention divisée (attention partagée) : La capacité de prendre en compte 2 choses en même temps dans le champ attentionnel.

39
Q

Quel est le lien entre les FE et l’autorégulation?

En maternelle 4 et 5 ans, l’enfant est-il capable de s’autoréguler ? Référez au développement du cerveau dans votre réponse.

A

Les fonctions exécutives permettent à l’individu de contrôler intentionnellement sa pensée et ses actions en vue d’atteindre un but précis, dans une tâche nouvelle ou complexe. Elle permettent donc de soutenir l’attention qui est impliquée dans la mémoire, la planification, l’inhibition et la flexibilité cognitive.

La capacité de s’autoréguler se développe de manière importante entre 3 et 7 ans. Elle n’est pas homogène chez les enfants de 4 et 5 ans. Cela va avec la maturation du cerveau.

40
Q

Le développement affectif réfère à quoi (deux thèmes)?

A
  • La connaissance de soi (concept de soi)
  • Le sentiment de confiance en soi (attachement sécurisant).
41
Q

Quelle est la définition de l’attachement? (dans vos mots).

Quelle est la découverte de Bowlby dans vos mots?

À quoi servent les comportements d’attachement? Pouvez-vous donner des exemples de tels comportements?

A

Attachement: lien affectif puissant où la présence de l’autre (bébé attaché à son parent) produit un sentiment de sécurité.

Bowlby: le manque de proximité physique et de chaleur humaine peut induire des carences affectives.

À quoi servent les cpt d’attachement?: Ils favorisent le maintien d’une certaine proximité avec l’adulte.
Ex.: agripper, crier, toucher, sourire, pleurer, échanger des regards, être capable de suivre l’autre.

42
Q

Synchronie, attachement, modèle interne (MI) : ces termes sont-ils liés? Si oui comment?

Décrire aussi à quoi ils réfèrent (dans vos mots).

A

Synchronie: faire la même chose en même temps

Attachement: lien affectif puissant

MI: représentation mentale que l’enfant se fait de l’environnement et ses interactions, influence ses comportements.

Ils sont liés, puisque la synchronie permet l’établissement de l’attachement, l’attachement développé créera le MI de l’enfant pour le reste de sa vie.

43
Q

Quelle est l’importance des modèles internes chez l’être humain, à quoi servent-ils?

Pouvez-vous donner un exemple pour clarifier ce concept auprès de quelqu’un à qui vous l’expliquez?

A

Les modèles internes servent à s’adapter socialement, à la façon dont l’individu va entrer en contact et interagir avec les autres. Elle est formée par les expériences passées et façonnent les expériences à venir. (relation d’attachement primaire: parent / relation d’attachement secondaire: fratrie, amis, enseignant).

EX: un enfant essaie d’entrer en contact avec un ami. S’il a eu une relation d’attachement primaire sécurisante et suffisante, il va avoir plus de facilité.

44
Q

Quel est le facteur le plus important pour le développement d’un attachement sécurisant chez l’enfant? Détaillez votre réponse.

A

La qualité des réponses de la figure parentale aux signaux (besoin) du bébé. Les réponses doivent être:
- Sensibles (aux besoins de l’enfant)
- Chaleureuses (proximité physique)
- Rapides (ne pas attendre, surtout lorsque très jeune)
- Prévisibles (continuité dans les soins, rassurant car sait à quoi s’attendre)

45
Q

Que pouvons-nous en conclure sur les attitudes de l’enseignant(e) qui favorisent un attachement sécurisant chez ses élèves?

Quels sont les 4 types d’attachement? L’un d’entre eux est-il plus courant?

A

Les attitudes de l’enseignant doivent être les mêmes (sensibles, chaleureuses, rapides, prévisibles et recadrantes), ce qui favorisera l’apprentissage chez les élèves.

Types d’attachement:
- Sécurisant (le plus courant: 65%)
- Insécurisant ambivalent
- Insécurisant fuyant
- Insécurisant désorganisé

46
Q

La sécurité que procure l’attachement permet quoi… : dans la situation étrange d’Ainsworth? …à l’école?

A

La sécurité que procure l’attachement permet (est nécessaire) à l’exploration du monde du petit. À l’école, l’enfant sera plus apte à explorer et prendre des risques, donc à apprendre.

Dans la situation étrange:
- Sécurisé: se calme au retour de sa mère
- Ambivalent: n’explore pas et est inconsolable
- Fuyant: explore et ignore sa mère
- Désorganisé: va vers sa mère sans la regarder, désorganisé, incohérent.

47
Q

L’école est-elle un contexte qui active le système d’attachement? Que veut-on dire par «le système d’attachement de l’élève est activé» (dans vos mots)?

A

Oui, l’école active le système d’attachement lors de situations stressantes. Lorsqu’il est activé, l’enfant n’est pas disposé à explorer.

48
Q

Selon leur MI, les élèves n’ont pas les mêmes façons de demander de l’aide à l’enseignant et de signaler leurs besoins. Décrivez comment les élèves au MI sécurisé, fuyant et ambivalent se comportent à cet égard.

A

Sécurisé: demande de l’aide lorsqu’il en a réellement besoin.

Fuyant: ne demande pas d’aide, est indépendant et paraît autonome.

Ambivalent: demande trop d’aide même lorsque pas nécessaire, négociation sans fin.

Désorganisé: n’a pas le goût de se mettre à la tâche, hostile, renfermé, ne va pas vers l’enseignant.

49
Q

Y a-t-il des interventions qui aident à établir et à maintenir le lien avec tous les élèves? Nommez-en quelques-unes.

A
  • Répondre aux élèves (accueillir les questions)
  • Être à l’écoute des (même des plus petites choses qui semblent banales)
  • Utiliser un langage positif
  • Accueillir les élèves à leur arrivée
  • Accepter de répéter sans impatience
  • Se fâcher en chuchotant
  • Aviser les élèves en cas d’absence
  • Donner la permission de vivre toutes les émotions (pas de mauvaise émotions)
  • Regards, clin d’oeil, sourire, etc.
  • Donner des points d’ancrage (ex: faire tenir des feuilles par élève moins concentré)
  • Prévoir un espace où se réfugier (coin de retour au calme)
  • Demander la permission avant de toucher un élève
  • Ne pas utiliser la séparation comme punition
  • Prendre du recul face à nos émotions (ne pas prendre personnel)
50
Q

Quel autre type de relation devrait-on développer avec l’enfant selon Paquette?

Quelle situation de jeu est propice à cette relation?

A

Relation d’activation

Le jeu de lutte est un contexte pour favoriser l’activation (aucune règle, aucun objet)

51
Q

Si on se fie aux travaux de Paquette, que faudrait-il ajouter à la relation sécurisante qu’on développe avec nos élèves ?

Qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de l’école (cela répondrait à quel axe de développement dans le programme : p. 4 recueil)?

A

L’exploration

À l’école, cela est lié au sentiment de confiance en soi (l’enfant doit d’abord être sécurisé pour explorer, l’exploration lui permet de développer sa confiance en lui)

52
Q

Le besoin d’attachement est-il inné ou acquis? Le type d’attachement est-il inné ou acquis?

A

Le besoin d’attachement est inné. Par contre, le type d’attachement est acquis par la réponse que nos parents donnent à nos besoins (environnement).