Examen 1 Flashcards
Quels sont les deux types de relation d’aide?
- Sur le champ
2. Planifiée
Quelle relation d’aide est la plus souvent utilisée par les TES?
Sur le champ
Qu’est-ce que la relation sur le champ?
- Spontanée, informelle, situationnelle,…
- Peut impliquer l’utilisation des actions de la vie quotidienne, du vécu partagé
- Peut impliquer une absence d’informations préalables
Qu’est-ce que la relation planifiée?
- Peut impliquer un suivi régulier par exemple
- implique une présence d’informations préalables
Quelles sont les 3 étapes du modèle de Hétu?
- L’expression
- La compréhension
- La recherche de solution
Dans le modèle de Hétu, quelle est l’étape de l’expression?
-“Qu’est-ce que je vis présentement?”
-Il s’agit du premier besoin de l’aidé.
-Permet à l’aidé de “sortir la pression”
“ventiller” pour diminuer les émotions
-Une fois exprimée et reconnue, l’émotion de l’aidé perd normalement de son intensité et celui-ci peut davantage faire face à son problème.
-L’expression engage les émotions ressenties et les perceptions de la personne aidée.
Dans le modèle de Hétu, quelle est l’étape de la compréhension?
- “Qu’est-ce que cela me dit sur moi?”
- après s’être exprimée, la personne en difficulté a ensuite besoin de comprendre la situation et de se comprendre (prise de conscience)
- L’aidé doit pouvoir identifier les difficultés et pourquoi cela lui cause un problème . C’est à cette étape qu’il est susceptible de faire un lien entre son besoin et sa propre façon de penser ou d’agir pour y répondre (prise de conscience/appropriation)
- Il s’agit d’aider la personne en difficulté à porter un nouveau regard sur sa situation, à voir ce qui lui appartient dans son problème et à comprendre pourquoi il réagit comme il le fit aux événements qu’il perçoit comme problématique, ses mécanismes d’adaptation possibles.
- Cette prise de conscience amènera alors l’aidé à réorganiser sa perception de ses pensées et choix de comportement pour répondre à son besoin dans son environnement et à l’extérieur de ses interactions.
Dans le modèle de Hétu, quelle est l’étape de la recherche de solution?
- “Qu’est-ce que je fais avec cela?”
- à cette phase, l’aidé explore différentes façon pour mieux répondre à son besoin. Il choisit le scénario qui lui semble le meilleur, en tentant de considérer l’effet de son plan (choix de comportement) dans l’environnement et dans ses rapports avec les autres.
- Il s’agit d’un problème qui ne requiert pas de solution à court terme, comme la mort d’un proche, l’aidé explore les moyens dont il dispose pour apprendre à vivre avec la réalité de l’événement ou de la situation en cause.
Qu’est-ce que la surimplication?
- Se produit lorsque l’aidant s’identifie d’une façon excessive au vécu de son aidé. L’aidant sera alors habité en dehors des entretiens par ce qui arrive à l’aidé, ce qui l’amènera parfois à intervenir dans le quotidien de ce dernier (même au dehors de son travail).
- Phénomène qui survient lorsque l’aidant cesse de garder une distance émotive suffisante par rapport au vécu de l’aidé, par exemple en se sentant particulièrement triste ou préoccupé par ce qui arrive à ce dernier, même en dehors des entretiens.
Quelles sont les manifestations possibles de la surimplication?
- Entre les entretiens, être habité de manière inhabituelle par le vécu de l’aidé ou encore par ses paroles d’appréciation ou ses reproches
- échanger des textos avec l’aidé
- Lui offrir un soutien ou une disponibilité qu’on n’offre pas aux autres aidés, lui rendre des services qu’on ne rend pas aux autres ou encore lui faire des confidences qu’on ne fait pas aux autres aidés.
- Avoir des rêveries dans lesquelles on devient le partenaire sexuel de son aidé, son grand frère ou soeur, ou encore son parent.
- Penser plus souvent que d’habitude au fait que l’accompagnement va se terminer un jour et être tenté de le prolonger.
Quels sont les éléments de l’accueil (éléments facilitant la création du lien de confiance)?
- être sensible au rôle joué par les affinités
- évaluer sa disponibilité et en faire part à l’autre
- établir des conditions favorables à l’écoute
- Faire preuve d’ouverture
- Faire préciser les attentes ou expliquer le but de la rencontre
- Expliquer la confidentialité et ses limites
Quels sont les 3 obstacles à la compréhension empathique?
- Le phénomène de la “ troisième oreille ”
- La sympathie
- Le jugement
Dans les obstacles à la compréhension empathique, qu’est-ce qu’est le phénomène de la “ troisième oreille “?
Phénomène qui survient lorsque les opinions, les émotions ou les valeurs de la personne aidée évoquent une expérience précise dans l’esprit de l’aidant et réveillent des souvenirs. Il perd alors le contact avec l’autre, ce qui entraîne une interruption ou une perturbation de la relation d’aide.
Dans les obstacles à la compréhension empathique, qu’est-ce qu’est la sympathie?
- En partageant trop intimement les sentiments de l’aidé, on perd la distance et l’objectivité nécessaire pour être en mesure de bien voir la réalité telle qu’elle est et de cerner correctement les difficultés de l’autre.
- Si les émotions prennent le dessus sur le jugement et le discernement, il devient presque impossible d’établir une bonne relation d’aide.
Dans les obstacles à la compréhension empathique, qu’est-ce qu’est le jugement?
- La personne qui juge est centrée sur elle-même, sur ses propres critères. Le vécu de l’autre ne compte pas à ses yeux.
- L’aidé qui se sent jugé prendra une attitude défensive, il se méfiera, cherchera à se protéger. En fait, il se ferme, ne veut pas se laisser connaître.