examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un comportement anormale?

A

Un comportement entrainant

  • l’incapacité ou le dysfonctionnement
  • une souffrance psychologique
  • provoque une violation des normes
  • à un caractère inattendu
  • à une rareté statistique
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2
Q

Qu’est-ce que la littératie en santé mentale?

A

-Connaissances et croyances sur les troubles de santé
mentale qui en permettent la reconnaissance, la gestion ou la
prévention

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3
Q

Que sont les six critères de la littératie en santé mentale?

A
  1. L’habilité à reconnaître des troubles spécifiques ou différents types de détresse psychologique;
  2. Connaissances et croyances sur les facteurs de risques et les causes;
  3. Connaissances et croyances à propos des interventions auto-administrées disponibles;
  4. Connaissances et croyances à propos de l’aide professionnelle disponible;
  5. Attitude qui facilite la reconnaissance et la recherche d’aide;
  6. Connaissances sur les procédures pour chercher de l’information sur la santé mentale
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4
Q

Qu’est-ce que le paradigme biologique?

A

Les troubles mentaux sont causés par un dysfonctionnement

biologique

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5
Q

Qu’est-ce que le paradigme cognitif-comportemental?

A

Le comportement anormal est une réaction apprise, comme tout
autre comportement

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6
Q

Qu’est-ce que le paradigme psychanalytique?

A

Les troubles mentaux sont dus à des conflits internes inconscient

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7
Q

Qu’est-ce que le paradigme humaniste?

A

Les troubles du comportement découlent d’un manque d’insight

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8
Q

Qu’est-ce que le paradigme diathèse-stress?

A

-Lien entre les facteurs biologiques, psychologiques et
environnementaux dans la compréhension des troubles mentaux
-Diathèse accroît les changes de développer un trouble, mais ne garantie pas son
développement
-Les perturbations de la vie ou de l’environnement explique comment le diathèse
se traduira

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9
Q

Qu’est-ce que le paradigme biopsychosocial?

A

-Facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux sont vus comme des degrés d’analyse ou des sous-systèmes
-Les troubles mentaux résultent d’interactions complexes entre de
nombreux facteurs biologiques, psychologiques, socioenvironnementaux et socioculturels
-Facteurs de risque et de protection

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10
Q

Qu’est-ce que l’évaluation psychologique?

A
  • Acte d’observation attentive et intensive
  • ( L’objectif des techniques d’évaluation psychologique est d’examiner les facteurs cognitifs, émotionnels, liés à la personnalité et comportementaux associés au fonctionnement psychopathologique)

(Doit être précédée par une demande
Par la personne
Par un tiers
Une référence d’un autre professionnel)

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11
Q

Qu’est-ce qu’un entrevue clinique?

A

-Une entrevue est un échange verbal dans lequel une personne,
l’interviewer, se sert du langage comme principal moyen de mieux connaître une autre personne, l’interviewé

Dépend de plusieurs facteurs, dont la personnalité du thérapeute et du patient, des habiletés de communications, l’empathie etc.

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12
Q

Qu’est-ce que l’anamnèse?

A

-On explore donc l’enfance, l’adolescence, et l’âge adulte (histoire d’une vie)

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13
Q

Qu’est-ce qu’une entrevue non-structurée?

A

-Verbalisations libre, éléments abordés non prédéfinis

Avantages
Le patient aborde ce qu’il veut aborder
Il peut se sentir plus écouté, compris
Favorise l’alliance

Inconvénients
Risque d’oublier d’évaluer certaines sphères
Moins fiables (2 psychologues n’évalueront pas nécessairement de la même manière)

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14
Q

Qu’est-ce qu’une entrevue structurée?

A

-Cueillette d’information standardisée, questions préétablies

Avantages:
Fait le tour des psychopathologies
Permet d’évaluer une large gamme de symptômes/critères

Inconvénients:
Manque de spontanéité
Peut inhiber le patient
Risque d’affecter l’alliance

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15
Q

Qu’est-ce qu’une entrevue semi-structurée?

A

-Hybride entre les entrevues structurées et non-structurées:
Questions préétablies et possibilité d’approfondir certains points ou poser des questions supplémentaires

Avantages
Cueillette de donnée structurée
Données qualitatives pertinentes
Moins rigide que les entrevues structurées

Inconvénients
Manque de spontanéité 
Peut inhiber le patient
Risque d’affecter l’alliance
Moins rigides que les entrevues structurées
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16
Q

Qu’est-ce qu’un test psychologique?

A

-Instruments standardisés qui visent à mesurer la performance d’un
sujet à l’égard d’une tâche donnée ou encore à évaluer sa
personnalité ou ses pensées, sentiments et comportements.

ex:

  • les inventaires de personnalité
  • les tests projectifs
  • les tests d’intelligence
  • les entrevues et questionnaires d’autoévaluation
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17
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic?

A

Le processus d’identification d’un trouble en examinant les signes et symptômes y étant associés

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18
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic différentiel?

A

Le processus de distinction entre deux ou plusieurs troubles qui
partagent des signes et symptômes.

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19
Q

Qu’est qu’un diagnostic psychologique?

A
  • Décrire une dynamique individuelle, les forces et faiblesses, les déficits, les fonctions adaptatives, les réactions individuelles qui déterminent une conduite et son évolution. C’est donc la compréhension individuelle du cas.
  • L’objectif est de comprendre une personne et non un dysfonctionnement. Donc, on s’intéresse à ce qui singularise un individu dans une catégorie.
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20
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic psychiatrique?

A

-On situe un cas par rapport à une classification

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21
Q

Qui est Émile Kraepelin?

A

-Représentant des modèles catégoriels traditionnels (classification en santé mentale)

  • Le patient doit posséder toutes les caractéristiques;
  • Pas de variation inter-groupe et aucun cas «frontière»;
  • Catégories mutuellement exclusives;
  • Aucune comorbidité
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22
Q

Qu’est-ce que la classification catégorielle ?

A
  • Chaque trouble est unique
  • Aucun chevauchement entre les pathologies
  • Ne rend pas compte de la complexité des troubles psychologiques
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23
Q

Qu’est-ce que la catégorisation dimensionnelle?

A
  • Évaluation sur un continuum
  • Approche personnalisée
  • Diminue l’accord inter juges
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24
Q

Qu’est-ce que la catégorisation prototypique?

A

-Spécifie les caractéristiques essentielles des troubles, mais autorise certaines variations

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25
Q

Qu’est que la sensibilité et la spécificité en classification en santé mentale?

A

Sensibilité: accord sur la présence d’un diagnostic

Spécificité: accord sur l’absence d’un diagnostic

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26
Q

Qu’est-ce qu’un facteur pronostic?

A

Facteurs permettant, dans une certaine mesure, de prévoir l’évolution de la maladie et l’efficacité du traitement

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27
Q

Qu’est-ce que l’humeur?

A

Émotion globale et durable qui colore la perception du monde. Contrairement à l’affect qui réfère à des fluctuations de l’«atmosphère» émotionnelle, l‘humeur se réfère à un «climat» émotionnel plus global et plus stable.

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28
Q

Trouble disruptif avec dysrégulation

émotionnelle

A

A. Explosions de colère sévères et récurrentes, manifestées de façon verbale et/ou comportementale, qui sont hors de proportion dans l’intensité ou la durée de la situation ou de la provocation;
B. Les explosions de colère ne correspondent pas au niveau de
développement;
C. Les explosions de colère se produisent, en moyenne, trois fois ou plus par semaine;
D. Entre les excès de colère, il y a présence d’irritabilité et de colère constante pratiquement toute la journée, presque tous les jours, observables par d’autres (par exemple, les parents, les enseignants, les pairs).
E. Les critères A à D ont été présents durant 12 mois ou plus. Durant ce temps, l’individu n’a pas eu une période de plus de 3 mois consécutifs sans tous les symptômes des critères A à D.
F. Les critères A à D sont présents dans au moins deux des trois
milieux (par exemple, à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont
sévères dans au moins l’un d’eux.
G. Le diagnostic ne doit pas être porté pour la première fois avant
l’âge de 6 ans ou après l’âge de 18 ans.
H. D’après l’anamnèse ou l’observation, l’âge de début des critères A-E est inférieur à 10 ans.
I. Il n’y a jamais eu d’épisodes distincts de manie ou d’hypomanie.
J. Les comportements ne surviennent pas exclusivement lors d’un
épisode dépressif ou ne peuvent pas être expliqués par un autre
trouble mental.
K. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou
autre affection médicale.

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29
Q

Que sont les facteurs de risques d’un trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle?

A
  • Antécédents psychiatriques (ex. troubles anxieux, TDAH, TOP)
  • Difficultés de régulation émotionnelle
  • Sexe masculin
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30
Q

Trouble dépressif majeur (caractérisé)

A

A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement p/r au fonctionnement antérieur: au moins un des symptômes est soit (1) ou (2):

  1. Humeur dépressive quasiment toute la journée, presque tous les jours;
  2. Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir;
  3. Perte ou gain de poids significatif (5% en un mois) ou modification de l’appétit;
  4. Insomnie ou hypersomnie;
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur;
  6. Fatigue ou perte d’énergie;
  7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée ;
  8. Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision marquée;
  9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires, avec ou sans plans spécifiques ou tentative de suicide.

B. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autres domaines importants.
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
D. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un deuil.
D. L’épisode n’est pas mieux expliqué par un autre trouble.
E. Absence d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

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31
Q

Qu’elles sont les symptômes obligatoires au trouble dépressif majeur?

A
  1. Humeur dépressive quasiment toute la journée, presque tous les jours;
  2. Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir
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32
Q

Qu’elle est la différence entre un trouble dépressif majeur léger, moyen ou grave?

A

Léger
• Le nombre de critères minimum est rempli et leur
manifestation n’est pas trop importante (ex: difficultés de
sommeil).
• Détresse significative et altération moyenne du fonctionnement (ex.: difficultés au travail)

Moyen
• Le nombre de critères rempli est plus important, de même
que leurs manifestations (ex: apathie, perte d’énergie imp.)
• Détresse significative et altération importante du fonctionnement (ex.: perte d’emploi)

Grave
• Les critères sont presque tous remplis et les manifestations
plus sévères (ralentissement moteur, idées suicidaires).
• Détresse et altération du fonctionnement sont graves (ex. retrait imp., perte conjoint(e), hospitalisation, etc.)
• Avec ou sans sx psychotiques.

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33
Q

Trouble dépressif persistant

A

A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon subjective ou par les autres) → 1 an pour les enfants/ados

B. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :

  1. Perte d’appétit ou hyperphagie
  2. Insomnie ou hypersomnie
  3. Baisse d’énergie ou fatigue
  4. Faible estime de soi
  5. Difficultés de concentration ou de prise de décision
  6. Sentiment de perte d’espoir

C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les critères A et B
21
D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents
continuellement pendant 2 ans.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères
n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.
G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets
physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre
affection médicale.
H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une
altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle
ou autre sphère importante de la personne.

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34
Q

Trouble dépressif persistant

A

A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon subjective ou par les autres) → 1 an pour les enfants/ados

B. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :

  1. Perte d’appétit ou hyperphagie
  2. Insomnie ou hypersomnie
  3. Baisse d’énergie ou fatigue
  4. Faible estime de soi
  5. Difficultés de concentration ou de prise de décision
  6. Sentiment de perte d’espoir

C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les critères A et B
D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents continuellement pendant 2 ans.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.
G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets
physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre affection médicale.
H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.

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35
Q

Trouble dysphorique prémenstruel

A

A. Pour la majorité des cycles menstruels, au moins 5 sx sont présents durant la semaine précédant le début des menstruations, commencent à s’améliorer quelques jours après leur début et deviennent minimes ou absents durant les semaines suivant les menstruations.
B. Un (ou plusieurs) des sx suivants sont présents:
1. Labilité affective marquée (humeur changeante; se sentir
soudainement triste, augmentation de la sensibilité au rejet)
2. Irritabilité ou colère marquée ou augmentation des conflits
interpersonnels.
3. Humeur dépressive marquée, sentiments de désespoir ou
pensées autodérisoires.
4. Anxiété marquée, sentiments d’être tendu, survolté ou à vif.

C. Un (ou plusieurs) des sx suivants sont présents pour atteindre un total de 5 sx lorsque combinés avec sx du critère B:
1. Diminution de l’intérêt dans les activités habituelles (travail,
école, amis, passe-temps).
2. Difficulté de concentration subjective.
3. Léthargie, facilement fatigable, ou manque d’énergie
marqué.
4. Changement d’appétit marqué: suralimentation ou rages
alimentaires spécifiques.
5. Hypersomnie ou insomnie.
6. Sensation d’être dépassé ou de perdre le contrôle.
7. Sx physiques tels que sensibilité aux seins ou enflements,
douleurs aux muscles ou articulations, sensation d’être
gonflée ou prise de poids.

D. Les sx sont associés à de la détresse cliniquement significative ou interfèrent avec le travail, l’école, les activités sociales habituelles, ou avec les relations sociales.
E. La perturbation n’est pas une exacerbation des sx d’un autre
trouble (TDM, trouble panique, dysthymie ou trouble de
personnalité).
F. Le critère A doit être confirmé par des évaluations quotidiennes
prospectives durant au moins 2 cycles symptomatiques.
G. Les sx ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une
substance ou autre affection médicale.

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36
Q

Troubles dépressif induit par des substances/médication

A

A. Une perturbation thymique persistante et prédominante domine le tableau clinique et est caractérisée par une humeur dépressive ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités.
B. Les antécédents, l’examen physique ou les résultats des examens complémentaires démontrent clairement (1) ET (2) :
1) Les symptômes du critère A se sont développés pendant ou
peu de temps après une intoxication par une substance ou un
sevrage ou après la prise de médication.
2) La substance/le médicament en question est capable de
produire les symptômes du critère A
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif qui n’est pas induit par une substance/médication.
D. La perturbation ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel (délirium)
E. La perturbation cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale,
occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.
• Spécifier si:
• Avec début au cours d’une intoxication
• Avec début au cours d’un sevrage

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37
Q

Trouble dépressif dû à une affection médicale

A

A. Une période persistante et prédominante d’humeur dépressive, ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes ou presque toutes les activités marque le tableau clinique.
B. Les antécédents, l’examen physique ou les examens
complémentaires démontrent clairement que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une affection médicale.
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble
mental.
D. La perturbation n’apparaît pas exclusivement lors d’un délirium.
E. Cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

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38
Q

Qu’est-ce que la théorie des schémas cognitifs de Beck? (dépression)

A

Triade cognitive (vision pessimiste de soi, du futur et de l’environnement) → pensées dysfonctionnelles ou croyances engendrées par des expériences de vie difficiles → distorsions cognitives→ dépression

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39
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’impuissance acquise?(dépression)

A

Stimuli négatifs incontrôlables→ sentiment d’impuissance→ dépression

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40
Q

Qu’est-ce la théorie attributionnelle? (dépression)

A

stimuli négatifs→ attribution à des facteurs généraux et stables→ sentiment d’impuissance et le sujet ne fait rien pour améliorer la situation → dépression

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41
Q

Qu’est-ce que la théorie du désespoir? (dépression)

A

stimuli négatifs→ attribution à des facteurs généraux et stables ou à d’autres facteurs cognitifs→ sentiments d’impuissance et le sujet ne fait rien pour améliorer la situation→ dépression

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42
Q

Qu’est-ce qu’un épisode manique?

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et l’énergie et l’activité sont augmentées de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou moins si hospitalisation).
B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 sx si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement
évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime, idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité (discours rapide et théâtral)
4. Fuite des idées
5. Distractibilité (rapportée par l’individu ou observée)
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation
psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais
dangereuses

C. La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour causer une altération du fonctionnement social ou
occupationnel, une hospitalisation, ou des caractéristiques psychotiques.
D. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou affection médicale.

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43
Q

Trouble bipolaire de type 1

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode maniaque (L’épisode maniaque peut précéder ou succéder à des épisodes hypomaniaques ou dépressifs majeurs)
B. L’épisode maniaque n’est pas mieux expliqué par un trouble
psychotique
• Spécifiez si l’épisode le plus récent :
• épisode isolé
• épisode hypomaniaque
• épisode maniaque
• épisode dépressif majeur
• épisode mixte

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44
Q

Qu’est-ce qu’un épisode hypomaniaque?

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et où l’activité ou l’énergie sont augmentées de façon persistante, expansive ou irritable, pendant au moins 4 jours consécutifs
B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime ou idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité et désir de constamment parler
4. Fuite des idées
5. Distractibilité
6. Augmentation de l’activité ou agitation psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais
dangereuses

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du
fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors de la période
symptomatique;
C. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont observables par les autres;
D. L’épisode n’est pas suffisamment sévère au point d’altérer le
fonctionnement, nécessiter une hospitalisation ou dénoter la présence de caractéristiques psychotiques;
E. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou condition médicale.

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45
Q

Trouble bipolaire de type II

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif majeur;
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque;
C. L’alternance entre le(s) épisode(s) hypomaniaque(s) et le(s) épisode(s) de dépression majeur n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique;
D. Les sx dépressifs ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

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46
Q

Trouble cyclothymique

A

A. Existence, pendant au moins 2 ans, de nombreuses périodes pendant lesquelles certains sx hypomaniaques et certains sx dépressifs sont présents
(sans rencontrer tous les critères pour un épisode hypomaniaque et dépressif); →1 an pour enfants/ados
B. Durant les deux ans, les sx sont présents la moitié du temps, sans périodes de plus de 2 mois sans sx;
C. Les critères pour un épisode dépressif majeur, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis;
D. Sx du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble psychotique;
E. Sx ne sont pas mieux expliqués par l’effet de substance ou d’une affection médicale;
F. Sx causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement

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47
Q

Trouble à cycles rapides

tr. Bipolaire I et II

A

Présence d’au moins 4 épisodes thymiques dans la dernière
année qui remplissent les cx pour un épisode maniaque,
hypomaniaque ou dépressif majeur.

48
Q

Les traitements possibles pour les troubles bipolaires

A

La thérapie cognitive-comportementale
• Psychoéducation
• Observance au traitement pharmacologique
• Auto-enregistrement des fluctuations de l’humeur
• Journal de l’humeur
• Autorégulation de l’activation comportementale
• Réévaluation cognitive
• Entraînement à la résolution de problèmes
• Prévention de la rechute
• Problèmes psychiatriques et psychosociaux

Favoriser l’hygiène de vie
• Sommeil régulier
• Suivre une routine quotidienne
• Alimentation saine et équilibrée
• Réduire la consommation d’alcool, de drogues et d’excitants (café, thé, etc.)
• Favoriser l’activité physique quotidienne 
• Évitez le stress
• Ne pas trop mener de projets à la fois

Pharmacothérapie
• Stabilisateur de l’humeur
• Lithium
• Anticonvulsant qui agit comme stabilisateur de l’humeur
• Carbamazépine
• Acide valproïque
• Médication d’appoint
• Traiter symptômes comme anxiété, symptômes psychotiques, trouble du sommeil
• Antidépresseurs, Anxiolytiques, Antipsychotiques, et Neuroleptique

49
Q

Traitements possibles pour troubles dépressifs

A

Les thérapies cognitives et comportementales
• Activation comportementale
• Restructuration cognitive
• Enregistrement quotidien des pensées automatiques
• Travailler les pensées automatiques négatives Proposer des pensées alternatives
• Voir l’effet des pensées sur les émotions et les comportements
• Entraînement à la résolution de problèmes
• Prévention de la rechute
• Thérapie basée sur la pleine conscience (3e vague de TCC)

Les traitements biologiques
• Pharmacothérapie (antidépresseurs trycycliques, ISRS, etc.)
• Électroconvulsivothérapie (ECT) → traitement controversé
• Stimulation cérébrale profonde et Stimulation magnétique transcrânienne

50
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A

Sentiment désagréable de peur et d’appréhension marqué par

des symptômes de tension et orienté vers le futur

51
Q

Quelles sont les composantes de l’anxiété?

A
  1. Physiologique
  2. Cognitive
  3. Comportementale
  4. Émotionnelle
52
Q

Quelles sont les symptômes communs à tout les TA?

A
  • Éveil somatique : activation du corps
  • Évitement comportemental (pour réduire l’éveil)
  • Perception subjective d’une menace
53
Q

Phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation
spécifique.
B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
C. L’objet ou la situation est activement évité(e) ou est toléré avec une détresse intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
E. Elle est persistante (≥ 6 mois).
F. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
G. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

54
Q

Trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle (lesquelles) le sujet peut être exposé à l’observation attentive d’autrui.
B. Crainte d’agir de façon à être jugé négativement.
C. L’exposition provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
D. L’objet ou la situation est évité(e) ou est vécu(e) avec une détresse intense.
E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.
F. Elle est persistante (≥ 6 mois).
G. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.
I. Pas mieux expliquée par un autre trouble.
J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.

55
Q

Trouble panique

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Un attaque de panique est une montée brusque de crainte ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
1. Palpitations, battements de coeur sensibles ou accélération
du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression
d’évanouissement.
9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de
picotements).
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.
B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de
panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle,
avoir une crise cardiaque).
2. Changement de comportement significatif et inadapté en
relation avec les attaques (p. ex., évitement d’exercices ou de
situations non familières).
C. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition
médicale.
D. Pas mieux expliqué par un autre trouble (ne survient pas
juste dans le cadre d’un autre trouble)

56
Q

Agoraphobie

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
1. Utiliser les transports en commun.
2. Être dans les endroits ouverts (parking, ponts etc.)
3. Être dans les endroits clos (voiture, théâtre etc.)
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
5. Être seul(e) à l’extérieur du domicile.
B. Crainte ou évitement de ces situations parce qu’il pourrait
être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours.
C. Elles provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Elles sont activement évitées, nécessitent un accompagnateur, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
F. Elle est persistante (≥ 6 mois).
G.Elle cause une détresse significative ou une altération du
fonctionnement.
H.Si une affection médicale est présente, la peur ou l’anxiété est
clairement excessive.
I. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

57
Q

Trouble d’anxiété généralisée (TAG)

A

A. Anxiété et soucis excessifs (appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances
scolaires).
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (1 seul chez l’enfant) :
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité.
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
4. Irritabilité.
5. Tension musculaire.
6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
D. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
E. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.
F. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

58
Q

Anxiété de séparation

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la
séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes:
1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de
séparation d’avec la maison ou les principales figures
d’attachement ou en anticipation de telles situations.
2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des
principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur
arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la
mort.
3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux
(p. ex. se retrouver perdu, être kidnappé, avoir un accident,
tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales
figures d’attachement.
4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison,
pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de
la séparation.
5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
8. Plaintes somatiques répétées (p. ex. céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.

B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent pendant au moins 4
semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement
pendant 6 mois ou plus chez les adultes.
C. Elle cause une détresse significative ou une altération du
fonctionnement.
D. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

59
Q

Mutisme sélectif

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex. à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations.
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école).
D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.
E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.

60
Q

Traitements possibles pour les troubles anxieux

A

Thérapie cognitive-comportementale
• Psychoéducation
• Restructuration cognitive (challenger les pensées; semer le doute)
• Exposition (et prévention de la réponse)
• In vivo
• En imagination
• In virtuo
• Sensation intéroceptives (p.ex., hyperventilation)
• Cibler la sensation et la reproduire: p.ex., faire le tourner le patient sur sa chaise ou debout (pour étourdissement); course sur place ou descente et monté d’escalier (pour battements cardiaques); respirer une paille (pour hyperventilation); fixer une
lumière (pour vision flou) etc.

Pharmacothérapie (combinée ou non à la psychothérapie)
• Peuvent aider à diminuer l’intensité de la courbe d’anxiété
• Anxiolytiques
• Antidépresseurs
• Prudence à la rx : Peuvent interférer avec le traitement (p.ex., rx prn avant la séance)

Thérapie psychodynamique
• Focus sur les conflits interpersonnels associés à l’anxiété (sociale ou généralisée)
• Met l’emphase sur la relation positive patient/thérapeute afin de motiver de nouveaux comportements
• Amène le patient à être plus conscient de ce qui suscite l’anxiété et de ses répercussions
• Comme pour la TCC, on vise à tolérer les inconforts associés à l’anxiété et développer l’autonomie affective

61
Q

Trouble obsessionnels-compulsifs (TOC)

A

A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes
qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme
intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété
ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces
pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par
d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une
compulsion).

Compulsions définies par (1) et (2) :
1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner,
vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des
mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir
en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui
doivent être appliquées de manière inflexible.
2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à
neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse,
ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; c
cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit
sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser
ou de prévenir, soit manifestement
excessifs.

B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus ou un médicament) ni à une autre affection médicale.
D. Pas mieux défini par un autre trouble mental (p.ex., soucis excessif du TAG etc.
Spécifier si:
• Bonne ou assez bonne prise de conscience ou insight
• Mauvaise prise de conscience ou insight
• Absence de prise de conscience ou insight/présence de croyances délirantes

62
Q

Les thèmes d’obsession:

A
  • Contamination (saletés, microbes, sécrétions corporelles, produits chimiques, insectes, substances poisseuses ou collantes, maladie causée par la contamination, etc.)
  • Perte de contrôle (se faire du mal, mal aux autres, images de violence ou d’horreur, dire des obscénités, comportement qui met dans l’embarras, voler, impulsions agressives, responsable d’un drame, etc.)
  • Sexuelles (inceste, homosexualité, bestialité, agressivité sexuelle envers d’autres, etc.)
  • Symétrie, exactitude, ordre (avec ou sans pensée magique)
  • Collection, accumulation
  • Religion (blasphème, moralité)
  • Variées (oublier, ne pas se souvenir ou savoir, égarer des choses, exactitude des mots, dérangement par des bruits ou mots, superstitions)
63
Q

Qu’est-ce qu’une obsession égodystone?

A

-vont à l’encontre des valeurs

64
Q

Qu’est-ce qu’une obsession égosyntone?

A

= en concordances avec les valeurs et les croyances

65
Q

Thèmes de compulsions?

A
  • Lavage/nettoyage (mains, rituel de toilette, objets)
  • Vérification (portes, serrures, cuisinière, appareils ménagers, rien ne fait du tort à soi ou autres, pas d’erreur commise)
  • Répétition (relire, réécrire, répéter des actions)
  • Compter
  • Ordre/rangement
  • Collection
  • Rituels mentaux
  • Comportements superstitieux
66
Q

Quels sont les deux types de compulsion et leur définition?

A

Manifestes (comportements observables)
• Lavage des mains excessifs
• Ranger et ordonner

  • Discrètes (actions mentales)
  • Compter
  • Ruminer
67
Q

Quels sont les traitements du TOC?

A
TCC
• Éducation psychologique
• Exposition cognitive
• Exposition in vivo avec prévention de la réponse
• Restructuration cognitive 
• Prévention de la rechute

Autres approches pertinentes
• ACT – défusion cognitive
• Thérapie basée sur les inférences (TBI)
• Thérapie psychodynamique

68
Q

Obsession d’une dysmorphie corporelle

A

A. Préoccupation excessive pour une imperfection ou défaut de
l’apparence physique peu ou pas apparent pour autrui
B. Comportements répétitifs (vérification dans le miroir, toilette
excessive, excoriation de la peau, recherche de réassurance) ou actes mentaux (comparaison)
C. Détresse significative, altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Ne s’explique pas par un autre trouble

69
Q

Quels sont les thèmes de préoccupation de l’obsession de la dysmorphie corporelle?

A
  • Apparence de la peau
  • Cheveux et poils
  • Parties du corps
  • Organes génitaux
  • Symétrie
70
Q

Quels sont les compulsions d’une obsession de dysmorphie corporelle?

A
  • Vérifications excessives (miroir, toucher)
  • Toilette (rasage, coiffure, épilation)
  • Camouflage (maquillage, vêtements)
  • Réassurance
  • Achats compulsifs (cosmétiques, vêtements)
  • Recherche de solutions cosmétiques ou chirurgicales
  • Traitements dermatologiques et chirurgies
71
Q

Facteurs de risque de l’obsession de la dysmorphie corporelle?

A
  • Environnement
  • Négligence et abus à l’enfance
  • Génétique et physiologique
  • Parent de 1er degré avec TOC

Comorbidité
• Dépression majeure
• Trouble anxiété sociale
• Abus substance

72
Q

Thésaurisation pathologique (sillogomanie)

A

A. Difficulté persistante à jeter ou se séparer de certains objets indépendamment de leur valeur réelle
B. Besoin ressenti de conserver les objets et souffrance associée au fait de les jeter
C. Accumulation d’objets qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation compromettant de manière importante leur fonction première
D. Détresse cliniquement significative ou dysfonctionnement social, professionnel ou autre (maintien d’un environnement sécuritaire pour soi ou les autres)
E. Ne s’explique pas par un autre trouble

73
Q

Tricotillomanie

A

A. Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux
B. Tentative répétée de réduire ou d’arrêter l’arrachage
C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Ne s’explique pas par une autre affection médicale
E. N’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

74
Q

Dermatillomanie (triturage pathologique de la

peau)

A

A. Triturage répété de la peau aboutissant à des lésions cutanées
B. Tentative de diminuer ou diminuer le triturage de la peau
C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Ne s’explique pas par une autre affection médicale
E. N’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

75
Q

Quels sont les traitements de la trichotillomanie et de la dermatillomanie?

A

Similaire au traitement du TOC
• Envie irrésistible qui s’apparente à une impulsion
• Aider à contenir l’obsession
• Prise de conscience des déclencheurs (p.ex., ennuie)
• Principalement des interventions comportementales
• Prévention de la réponse

76
Q

Trouble stress-post-traumatique (TSPT)

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements
traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements
traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques
sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami
proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de
mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les
événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême aux
caractéristiques aversives du ou des événements
traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne
rassemblant des restes humains, policiers exposés à
plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels
d’enfants).
N.B. : Le critère A4 ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une
activité professionnelle.

B. Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des
événements traumatiques
provoquant un sentiment de détresse.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans
lesquels le contenu et/ou l’affect
du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks [scènes
rétrospectives]) au cours desquelles le
sujet se sent ou agit comme si le ou les événements
traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions
peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus
extrême étant une abolition complète de la conscience de
l’environnement.)
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de
l’exposition à des indices
internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect
du ou des événements traumatiques en cause.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à
des indices internes ou externes pouvant évoquer ou
ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.
C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs
événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des
événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou des deux manifestations suivantes :
1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des
événements traumatiques (typiquement en
raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres
facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des
drogues).
2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées
concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (p. ex.
: « je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne
», « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux
est complètement détruit pour toujours »).
3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou
des conséquences d’un ou de plusieurs événements
traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer
d’autres personnes.
4. État émotionnel négatif persistant (p. ex. crainte, horreur,
colère, culpabilité ou honte).
5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou
bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir
étranger par rapport aux autres.
7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas
de provocation) qui s’exprime typiquement par une
agressivité verbale ou physique envers des personnes ou
des objets.
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
3. Hypervigilance.
4. Réaction de sursaut exagérée.
5. Problèmes de concentration.
6. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement
ou sommeil interrompu ou agité).

F. La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.
G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.

77
Q

Trouble stress aigu

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes
humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
N.B. : Le critère A4 ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une
activité professionnelle.

B. Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :

• Symptômes envahissants

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants
  2. Rêves répétitifs provoquant détresse
  3. Réactions dissociatives (flashbacks)
  4. Détresse psychologique à des stimuli internes ou externes

• Humeur négative
5. Incapacité persistante à éprouver des émotions négatives

• Symptômes dissociatifs

  1. Sens altéré de la réalité et l’environnement
  2. Incapacité à se rappeler un aspect important

• Symptômes d’évitement

  1. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments associés
  2. Effort pour éviter les stimuli

• Symptômes d’éveil

  1. Perturbation du sommeil
  2. Comportement irritable ou accès de colère
  3. Hypervigilance
  4. Difficultés de concentration
  5. Réaction de sursaut exagéré 48

C. La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme.
N.B. : Les symptômes débutent typiquement immédiatement après le traumatisme mais ils doivent persister pendant au moins 3 jours et jusqu’à 1 mois pour répondre aux critères diagnostiques du trouble.
D. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une
altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance
(p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.

78
Q

Quels sont les facteurs de risques des troubles liés à un traumatisme?

A

Facteurs de risque pré-traumatiques (prédisposants)
-Tempéramentaux et génétiques
• Problèmes émotionnels antérieurs
• Troubles mentaux antérieurs (trouble anxieux, dépression, TOC)
-Environnementaux
• Milieu socio-économique et scolarité plus basse
• Conditions défavorables dans l’enfance (famille dysfonctionnelle, séparation des parents,
• Faible support social

Facteurs de risque péri-traumatique (déclencheurs)
-Environnementaux
• Sévérité du trauma
• Réactions dissociatives lors du trauma
• Être le responsable de la violence (militaire, policier, etc.)
• Menace à la vie
• L’horreur présent lors de l’événement de même que les aspects
imprévisibles et incontrôlables peuvent rende encore plus dévastateur
et entrainer + de séquelles (Brillon, 2017)

Facteurs de risque post-traumatiques (maintien)
-Tempéramentaux
• Stratégies d’adaptation inadéquates
• Développement d’un trouble de stress aigu
• Évaluation négative de soi
-Environnementaux
• Faible support social
• Exposition à des rappels répétés bouleversants
• Événements de vie défavorables (séparation, difficultés financières, etc.)

79
Q

Quelle est la pharmacothérapie utilisée pour les TSPT?

A
  • Antidépresseurs sont les premières lignes du traitement pharmacologique du TSPT
  • On ne recommande pas les Benzodiazépines (Katzman et al., 2014), sont pourtant souvent prescrites, pourraient diminuer les bénéfices des exercices d’exposition
80
Q

Quels sont les traitements du TSPT?

A
TCC
• Éducation psychologique
• Travail des émotions reliées au TSPT
• Travail des pensées reliées au TSPT
• Faciliter la détente et l’apaisement
• Exposition in vivo graduelle
• Exposition au souvenir du trauma
• Favoriser la digestion émotionnelle du trauma
• Prévention de la rechute et maintien des acquis

Autres approches pertinentes
• EMDR
• Thérapie psychodynamique

81
Q

Trouble de l’adaptation

A

A. Symptômes émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress indentifiables dans les trois mois suivants l’exposition aux facteurs de stress
B. Symptômes ou comportements cliniquement significatifs selon au moins un des éléments suivants
1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels
2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou autre domaine

C. Ne répond pas au critère d’un autre trouble ou n’est pas une
exacerbation d’un autre trouble
D. Les symptômes ne sont pas ceux d’un deuil normal
E. Une fois le facteur stress ou ses conséquences terminées, les
symptômes ne persistent pas au-delà d’une période additionnelle de 6 mois

82
Q

Qu’est-ce que la psychose?

A

-État mental ou l’individu expérimente une distorsion ou une
perte de contact avec la réalité SANS perte ni altération de l’état
de conscience

  • Altération du contact avec la réalité
  • Pensées confuses, sans sens
  • Présence de symptômes psychotiques (positifs)
  • Comportement et fonctionnement perturbés, désorganisés
  • N’est pas un diagnostic
  • Peut s’inscrire dans différents troubles
83
Q

Qu’est-ce qu’un symptôme positif?

A

Surplus/ajout par rapport au fonctionnement habituel

ex., idées délirantes; hallucinations

84
Q

Qu’est-ce qu’un symptôme négatif?

A

Manque/absence par rapport au fonctionnement habituel

ex., manque de volonté; alogie; affect plat

85
Q

Qu’est-ce qu’une idée délirante?

A

-Croyances figées qui ne changent pas face à des évidences qui les
contredisent
• Déductions incorrectes de la réalité

86
Q

Quels sont les principaux thèmes des idées délirantes?

A
  • persécution
  • référence
  • mégalomaniaque
  • érotomaniaque
  • nihilisme
  • somatique
87
Q

Qu’est-ce qu’une hallucinations?

A

-Expériences de type perceptif qui surviennent sans stimulus
externe
• Ne sont pas sous le contrôle de la volonté
• Peuvent cerner toute les modalités sensorielles

88
Q

Quels sont les thèmes de l’hallucination?

A
  • auditive
  • visuelle
  • sensation physique
  • odorat
  • gout
89
Q

Qu’est qu’une pensée désorganisée?

A
  • Déraillement ou relâchement des associations
  • Passer d’un sujet à l’autre
  • Pensées tangentielles
  • Réponses reliées de manière indirecte aux questions ou pas reliées du tout
  • Incohérence ou «salades de mots»
  • Discours si désorganisé qu’il est pratiquement incompréhensible
90
Q

Schizophrénie

A

A. Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence)
  4. Comportements désorganisés ou catatoniques
  5. Symptômes négatifs

B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble
C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (c.-à-d. les symptômes de la phase active) doivent avoir été présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace) ; dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer.
D. Un trouble socioaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été exclus
E. Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale
F. S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des
symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace).

91
Q

Qu’est-ce qu’un prodrome?

A

-période de survenu de signes avant-coureurs
• Durée variable (moy. 3 ans)
• Souvent début adolescence: vers 15-16 ans
• Caractérisé par plusieurs manifestations non spécifiques
• Retrait social
• Laisser-aller général (horaire de vie perturbé; détérioration de l’apparence)
• Perte des intérêts habituels; nouveaux intérêts (parfois un peu bizarres)
• Présence d’anxiété et de dépression
• Sx somatiques divers (p.ex., sensation) etc.
• Meilleur indice de l’émergence de la maladie : Sentiment partagé par les proches qu’un changement s’opère dans la façon d’être de la personne
• Même si la psychose n’est pas encore présente

92
Q

Trouble schizophrénéiforme

A

A. Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une
proportion significative de temps au cours d’un mois (ou moins en cas de traitement
efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence)
4. Comportements désorganisés ou catatoniques
5. Symptômes négatifs
B. Épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins 6 mois (« provisoire » si dx avant guérison)
C. Un trouble socioaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été exclus
D. Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale

93
Q

Trouble psychotique bref

A

A. Présence d’au moins 1 symptômes suivants dont au moins un de (1), (2) ou (3) doit être présent

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence)
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique

B. Épisode d’une durée d’au moins 1 jour, mais moins de 1 mois et retour complet au fonctionnement normal
C. Pas mieux expliqué par autre trouble (TDC; TB; autre trouble Psychotique), substance ou affectation médicale

94
Q

Trouble schizoaffectif

A

A. Période ininterrompue de maladie pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critère A de schizophrénie.
NB.: Si épisode dépressif caractérisé, humeur dépressive doit être présent (critère A1)
B. Idées délirantes ou hallucinations pendant au moins 2 semaines sur toute la durée de la maladie, en dehors d’un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque)
C. Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique caractérisé sont présents pendant la majeure partie de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie
D. Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale

95
Q

Trouble délirant

A

A. Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus
B. Critère A de la SZ n’a jamais été rempli
N.B: Si hallucinations présentes, pas prééminentes ou en rapport avec le thème du délire
C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du
comportement.
D. Si épisodes maniaques ou dépressifs survenus concomitamment, durée brève vs durée de la période délirante
E. Pas due aux effets d’une substance, affection médicale ou autre trouble mental

96
Q

Diathèse-stress liée aux troubles psychotiques:

A

Vulnérabilités + stresseurs = psychose
Vulnérabilités
-Génétique
• 10% de risque de développer le trouble si un membre de la famille atteint
• 40 % de risque si un parent est atteint
• 50 % si un jumeau monozygote est atteint
• Plusieurs gènes sont à risque d’être impliqués

-Biologique
• Anomalies neurochimiques (sérotonine, dopamine)
• Anomalies neurodéveloppementales et du fonctionnement cérébral (Tandon, Keshavan& Nasrallah, 2008)

-Environnementales
• Complication périnatales
• Infection durant la grossesse
• Malnutrition durant la grossesse
• Vie urbaine
• Immigration (intimidation, exclusion sociale)
• Adversité pendant l’enfance
-Psychologiques
• Stress
• Pensées dysfonctionnelles
• Détresse psychologique
• Mauvaise compétences sociales
97
Q

Quels sont les traitements des troubles psychotiques?

A

Pharmacothérapie
• Antipsychotiques
• Cibler les symptômes positifs et négatifs (antagoniste de la dopamine et/ou de la sérotonine)
• Effets secondaires + : Gains de poids; insomnie; dysfonctionnels sexuelles; anxiété etc.
• 1/3 auraient toujours des symptômes psychotiques persistant
• Effets limités sur les sx négatifs, les fonctions cognitives, le fonctionnement soialet la qualité de vie
• Antidépresseurs et anxiolytiques

Interventions psychologiques
•Psychoéducation
• Modalité individuelle ou familiale
• Information sur la maladie et ses traitements
• Hygiène de vie
• Motivationnelle
• Prévenir la non-adhérence à la rx
• Aider à instaurer de bonne habitudes d’hygiène de vie
• Consommation de substance; réseau social; rôle productif et social; impliquer les
proches dans la démarche; ne pas trop investir le paranormal

Psychothérapies
-Thérapie cognitive-comportementale
• Basé sur la façon dont les patients comprennent et font du sens
avec leurs expériences et sur le pourquoi ils vivent de la détresse
• Réduire les sx positifs en aidant les patients à évaluer de façon plus
rationnelle leurs expériences
• Peu d’effet sur les sx négatifs
-Thérapie psychodynamique
-Thérapie de soutien
-Thérapie psychodynamique brève
• Identifier un conflit majeur
• Intervention psychodynamique traditionnelle: Clarification,
confrontation, interprétation
• Identifier les résistances et les dyades relationnelles
• But: résoudre un conflit identifier
• Contrairement aux traitements psychodynamiques sur le long terme,
auprès des patients psychotiques, on ne vise pas de changement
structuraux

  • Remédiation cognitive
  • Restaurer les fonctions cognitives (améliorer)
  • Compenser les difficultés (utilisation de certains outils)
  • Exemple: CIRCuiTS
  • Peu d’effet sur le maintien du travail malgré des amélioration au niveau des fonctions cognitives
98
Q

Quel est la différence entre une trouble schizoaffectif et schizophrène?

A

Le schizoaffectif comporte un épisode thymique caractérisé ET le critères A de schizophrénie
Le schizophène n’a pas d’épisode thymique caractérisé

99
Q

Quelles sont les spécifications des troubles de dysmorphie corporelle?

A
  • Avec peur de dysmorphie musculaire( idée que son corps est trop mince ou pas suffisamment musclé)
  • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience
  • Mauvaise prise de conscience
  • Absence de prise de conscience avec idées délirantes
100
Q

Quelles sont les spécifications de la thésaurisation pathologique?

A
  • Avec acquisition excessive
  • Avec bonne ou acceptable prise de conscience
  • Avec mauvaise prise de conscience
  • Avec absence de prise de conscience avec idées délirantes
101
Q

Quelles sont les deux types de TSPT?

Quelle est également le troisième type de TSPT?

A
  • Dépersonnalisation (expériences récurrentes de détachement de soi, d’être un observateur)
  • Déréalisation (expériences récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement)

-À expression retardée (apparait 6 mois après)

102
Q

Quelles sont les spécifications du trouble de l’adaptation?

A
  • Avec humeur dépressive
  • Avec anxiété
  • Mixte avec humeur dépressive et anxiété
  • Avec perturbation des conduites
  • Avec perturbation mixte des émotions et des conduites
  • Non spécifié
103
Q

Quelles sont les spécifications de la schizophrénie?

A
  • Spécifier évolution (après un an)
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier la sévérité
104
Q

Quelles sont les spécifications du trouble schizophrénéiforme?

A
  • Spécifier si avec ou sans caractéristique de bon pronostic
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier la sévérité
105
Q

Quelles sont les spécifications du trouble psychotique bref?

A
  • Spécifier si avec ou sans facteur de stress marqué
  • Spécifier si avec début de post-partum
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier sévérité
106
Q

Quelles sont les spécifications pour le trouble schizoaffectif?

A
  • Spécifier le type: bipolaire ou dépressif
  • Spécifier l’évolution (après un an)
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier la sévérité
107
Q

Quelles sont les spécifications du trouble délirant?

A
  • Spécifier le type (mégalomanique, érotomanique, jalousie, persécution, somatique, mixte et non spécifier)
  • Spécifier si contenue bizarre
  • Spécifier l’évolution et l’épisode actuelle
  • Spécifier la sévérité actuelle
108
Q

Quelles sont les spécifications pour les troubles psychotiques induit par une substance?

A

-Spécifier si induit pendant un sevrage ou pendant une intoxication

109
Q

Quelles sont les spécifications du trouble dépressif majeur?

A
  • Spécifier si isolé ou récurrent
  • Spécifier sévérité (léger, moyen, grave)
  • Spécifier si caractéristiques psychotiques
  • Spécifiez statut de rémission (partielle ou complète)
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques mélancoliques
  • Avec caractéristiques atypiques
  • Avec caractéristiques psychotiques cohérente avec l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non-cohérente avec l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors de post-partum
  • Avec caractère saisonnier
110
Q

Quelles sont les spécifications pour le trouble dépressif persistant?

A
  • Les mêmes que le trouble dépressif majeur
  • Spécifier si début tôt (avant 21ans) ou tardif (après 21ans)
  • Avec syndrome dysthymique pur
  • Avec épisode dépressif majeur persistant
  • Avec épisode dépressif majeur intermittents, avec ou sans épisode actuel
  • Spécifier la sévérité
  • Spécifier la rémission complète ou partielle
111
Q

Quelles sont les spécifications du trouble bipolaire type 1?

A
  • Spécifier si
  • épisode isolé
  • épisode hypomaniaque
  • épisode maniaque
  • épisode dépressif majeur

-les mêmes que trouble dépressif majeur (+ préciser si cycle rapide)

112
Q

Quelles sont les spécifications du trouble bipolaire type 2?

A
  • Spécifier si hypomaniaque ou dépressif
  • Type de rémission s’il y a lieu
  • Sévérité
113
Q

Quelle est la spécification du trouble cyclothymique?

A

-Spécifier si détresse anxieuse

114
Q

Quelles sont les spécifications de la phobie spécifique?

A
  • Animaux
  • Environnement naturel
  • Sans-injection-accident
  • Situationnel
  • Autre
115
Q

Quelle est le seul spécificateur du trouble de l’anxiété sociale?

A

-Anxiété de performance