examen 1 Flashcards
Qu’est-ce qu’un comportement anormale?
Un comportement entrainant
- l’incapacité ou le dysfonctionnement
- une souffrance psychologique
- provoque une violation des normes
- à un caractère inattendu
- à une rareté statistique
Qu’est-ce que la littératie en santé mentale?
-Connaissances et croyances sur les troubles de santé
mentale qui en permettent la reconnaissance, la gestion ou la
prévention
Que sont les six critères de la littératie en santé mentale?
- L’habilité à reconnaître des troubles spécifiques ou différents types de détresse psychologique;
- Connaissances et croyances sur les facteurs de risques et les causes;
- Connaissances et croyances à propos des interventions auto-administrées disponibles;
- Connaissances et croyances à propos de l’aide professionnelle disponible;
- Attitude qui facilite la reconnaissance et la recherche d’aide;
- Connaissances sur les procédures pour chercher de l’information sur la santé mentale
Qu’est-ce que le paradigme biologique?
Les troubles mentaux sont causés par un dysfonctionnement
biologique
Qu’est-ce que le paradigme cognitif-comportemental?
Le comportement anormal est une réaction apprise, comme tout
autre comportement
Qu’est-ce que le paradigme psychanalytique?
Les troubles mentaux sont dus à des conflits internes inconscient
Qu’est-ce que le paradigme humaniste?
Les troubles du comportement découlent d’un manque d’insight
Qu’est-ce que le paradigme diathèse-stress?
-Lien entre les facteurs biologiques, psychologiques et
environnementaux dans la compréhension des troubles mentaux
-Diathèse accroît les changes de développer un trouble, mais ne garantie pas son
développement
-Les perturbations de la vie ou de l’environnement explique comment le diathèse
se traduira
Qu’est-ce que le paradigme biopsychosocial?
-Facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux sont vus comme des degrés d’analyse ou des sous-systèmes
-Les troubles mentaux résultent d’interactions complexes entre de
nombreux facteurs biologiques, psychologiques, socioenvironnementaux et socioculturels
-Facteurs de risque et de protection
Qu’est-ce que l’évaluation psychologique?
- Acte d’observation attentive et intensive
- ( L’objectif des techniques d’évaluation psychologique est d’examiner les facteurs cognitifs, émotionnels, liés à la personnalité et comportementaux associés au fonctionnement psychopathologique)
(Doit être précédée par une demande
Par la personne
Par un tiers
Une référence d’un autre professionnel)
Qu’est-ce qu’un entrevue clinique?
-Une entrevue est un échange verbal dans lequel une personne,
l’interviewer, se sert du langage comme principal moyen de mieux connaître une autre personne, l’interviewé
Dépend de plusieurs facteurs, dont la personnalité du thérapeute et du patient, des habiletés de communications, l’empathie etc.
Qu’est-ce que l’anamnèse?
-On explore donc l’enfance, l’adolescence, et l’âge adulte (histoire d’une vie)
Qu’est-ce qu’une entrevue non-structurée?
-Verbalisations libre, éléments abordés non prédéfinis
Avantages
Le patient aborde ce qu’il veut aborder
Il peut se sentir plus écouté, compris
Favorise l’alliance
Inconvénients
Risque d’oublier d’évaluer certaines sphères
Moins fiables (2 psychologues n’évalueront pas nécessairement de la même manière)
Qu’est-ce qu’une entrevue structurée?
-Cueillette d’information standardisée, questions préétablies
Avantages:
Fait le tour des psychopathologies
Permet d’évaluer une large gamme de symptômes/critères
Inconvénients:
Manque de spontanéité
Peut inhiber le patient
Risque d’affecter l’alliance
Qu’est-ce qu’une entrevue semi-structurée?
-Hybride entre les entrevues structurées et non-structurées:
Questions préétablies et possibilité d’approfondir certains points ou poser des questions supplémentaires
Avantages
Cueillette de donnée structurée
Données qualitatives pertinentes
Moins rigide que les entrevues structurées
Inconvénients Manque de spontanéité Peut inhiber le patient Risque d’affecter l’alliance Moins rigides que les entrevues structurées
Qu’est-ce qu’un test psychologique?
-Instruments standardisés qui visent à mesurer la performance d’un
sujet à l’égard d’une tâche donnée ou encore à évaluer sa
personnalité ou ses pensées, sentiments et comportements.
ex:
- les inventaires de personnalité
- les tests projectifs
- les tests d’intelligence
- les entrevues et questionnaires d’autoévaluation
Qu’est-ce qu’un diagnostic?
Le processus d’identification d’un trouble en examinant les signes et symptômes y étant associés
Qu’est-ce qu’un diagnostic différentiel?
Le processus de distinction entre deux ou plusieurs troubles qui
partagent des signes et symptômes.
Qu’est qu’un diagnostic psychologique?
- Décrire une dynamique individuelle, les forces et faiblesses, les déficits, les fonctions adaptatives, les réactions individuelles qui déterminent une conduite et son évolution. C’est donc la compréhension individuelle du cas.
- L’objectif est de comprendre une personne et non un dysfonctionnement. Donc, on s’intéresse à ce qui singularise un individu dans une catégorie.
Qu’est-ce qu’un diagnostic psychiatrique?
-On situe un cas par rapport à une classification
Qui est Émile Kraepelin?
-Représentant des modèles catégoriels traditionnels (classification en santé mentale)
- Le patient doit posséder toutes les caractéristiques;
- Pas de variation inter-groupe et aucun cas «frontière»;
- Catégories mutuellement exclusives;
- Aucune comorbidité
Qu’est-ce que la classification catégorielle ?
- Chaque trouble est unique
- Aucun chevauchement entre les pathologies
- Ne rend pas compte de la complexité des troubles psychologiques
Qu’est-ce que la catégorisation dimensionnelle?
- Évaluation sur un continuum
- Approche personnalisée
- Diminue l’accord inter juges
Qu’est-ce que la catégorisation prototypique?
-Spécifie les caractéristiques essentielles des troubles, mais autorise certaines variations
Qu’est que la sensibilité et la spécificité en classification en santé mentale?
Sensibilité: accord sur la présence d’un diagnostic
Spécificité: accord sur l’absence d’un diagnostic
Qu’est-ce qu’un facteur pronostic?
Facteurs permettant, dans une certaine mesure, de prévoir l’évolution de la maladie et l’efficacité du traitement
Qu’est-ce que l’humeur?
Émotion globale et durable qui colore la perception du monde. Contrairement à l’affect qui réfère à des fluctuations de l’«atmosphère» émotionnelle, l‘humeur se réfère à un «climat» émotionnel plus global et plus stable.
Trouble disruptif avec dysrégulation
émotionnelle
A. Explosions de colère sévères et récurrentes, manifestées de façon verbale et/ou comportementale, qui sont hors de proportion dans l’intensité ou la durée de la situation ou de la provocation;
B. Les explosions de colère ne correspondent pas au niveau de
développement;
C. Les explosions de colère se produisent, en moyenne, trois fois ou plus par semaine;
D. Entre les excès de colère, il y a présence d’irritabilité et de colère constante pratiquement toute la journée, presque tous les jours, observables par d’autres (par exemple, les parents, les enseignants, les pairs).
E. Les critères A à D ont été présents durant 12 mois ou plus. Durant ce temps, l’individu n’a pas eu une période de plus de 3 mois consécutifs sans tous les symptômes des critères A à D.
F. Les critères A à D sont présents dans au moins deux des trois
milieux (par exemple, à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont
sévères dans au moins l’un d’eux.
G. Le diagnostic ne doit pas être porté pour la première fois avant
l’âge de 6 ans ou après l’âge de 18 ans.
H. D’après l’anamnèse ou l’observation, l’âge de début des critères A-E est inférieur à 10 ans.
I. Il n’y a jamais eu d’épisodes distincts de manie ou d’hypomanie.
J. Les comportements ne surviennent pas exclusivement lors d’un
épisode dépressif ou ne peuvent pas être expliqués par un autre
trouble mental.
K. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou
autre affection médicale.
Que sont les facteurs de risques d’un trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle?
- Antécédents psychiatriques (ex. troubles anxieux, TDAH, TOP)
- Difficultés de régulation émotionnelle
- Sexe masculin
Trouble dépressif majeur (caractérisé)
A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement p/r au fonctionnement antérieur: au moins un des symptômes est soit (1) ou (2):
- Humeur dépressive quasiment toute la journée, presque tous les jours;
- Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir;
- Perte ou gain de poids significatif (5% en un mois) ou modification de l’appétit;
- Insomnie ou hypersomnie;
- Agitation ou ralentissement psychomoteur;
- Fatigue ou perte d’énergie;
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée ;
- Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision marquée;
- Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires, avec ou sans plans spécifiques ou tentative de suicide.
B. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autres domaines importants.
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
D. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un deuil.
D. L’épisode n’est pas mieux expliqué par un autre trouble.
E. Absence d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
Qu’elles sont les symptômes obligatoires au trouble dépressif majeur?
- Humeur dépressive quasiment toute la journée, presque tous les jours;
- Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir
Qu’elle est la différence entre un trouble dépressif majeur léger, moyen ou grave?
Léger
• Le nombre de critères minimum est rempli et leur
manifestation n’est pas trop importante (ex: difficultés de
sommeil).
• Détresse significative et altération moyenne du fonctionnement (ex.: difficultés au travail)
Moyen
• Le nombre de critères rempli est plus important, de même
que leurs manifestations (ex: apathie, perte d’énergie imp.)
• Détresse significative et altération importante du fonctionnement (ex.: perte d’emploi)
Grave
• Les critères sont presque tous remplis et les manifestations
plus sévères (ralentissement moteur, idées suicidaires).
• Détresse et altération du fonctionnement sont graves (ex. retrait imp., perte conjoint(e), hospitalisation, etc.)
• Avec ou sans sx psychotiques.
Trouble dépressif persistant
A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon subjective ou par les autres) → 1 an pour les enfants/ados
B. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :
- Perte d’appétit ou hyperphagie
- Insomnie ou hypersomnie
- Baisse d’énergie ou fatigue
- Faible estime de soi
- Difficultés de concentration ou de prise de décision
- Sentiment de perte d’espoir
C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les critères A et B
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D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents
continuellement pendant 2 ans.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères
n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.
G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets
physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre
affection médicale.
H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une
altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle
ou autre sphère importante de la personne.
Trouble dépressif persistant
A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon subjective ou par les autres) → 1 an pour les enfants/ados
B. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :
- Perte d’appétit ou hyperphagie
- Insomnie ou hypersomnie
- Baisse d’énergie ou fatigue
- Faible estime de soi
- Difficultés de concentration ou de prise de décision
- Sentiment de perte d’espoir
C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les critères A et B
D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents continuellement pendant 2 ans.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.
G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets
physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre affection médicale.
H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.
Trouble dysphorique prémenstruel
A. Pour la majorité des cycles menstruels, au moins 5 sx sont présents durant la semaine précédant le début des menstruations, commencent à s’améliorer quelques jours après leur début et deviennent minimes ou absents durant les semaines suivant les menstruations.
B. Un (ou plusieurs) des sx suivants sont présents:
1. Labilité affective marquée (humeur changeante; se sentir
soudainement triste, augmentation de la sensibilité au rejet)
2. Irritabilité ou colère marquée ou augmentation des conflits
interpersonnels.
3. Humeur dépressive marquée, sentiments de désespoir ou
pensées autodérisoires.
4. Anxiété marquée, sentiments d’être tendu, survolté ou à vif.
C. Un (ou plusieurs) des sx suivants sont présents pour atteindre un total de 5 sx lorsque combinés avec sx du critère B:
1. Diminution de l’intérêt dans les activités habituelles (travail,
école, amis, passe-temps).
2. Difficulté de concentration subjective.
3. Léthargie, facilement fatigable, ou manque d’énergie
marqué.
4. Changement d’appétit marqué: suralimentation ou rages
alimentaires spécifiques.
5. Hypersomnie ou insomnie.
6. Sensation d’être dépassé ou de perdre le contrôle.
7. Sx physiques tels que sensibilité aux seins ou enflements,
douleurs aux muscles ou articulations, sensation d’être
gonflée ou prise de poids.
D. Les sx sont associés à de la détresse cliniquement significative ou interfèrent avec le travail, l’école, les activités sociales habituelles, ou avec les relations sociales.
E. La perturbation n’est pas une exacerbation des sx d’un autre
trouble (TDM, trouble panique, dysthymie ou trouble de
personnalité).
F. Le critère A doit être confirmé par des évaluations quotidiennes
prospectives durant au moins 2 cycles symptomatiques.
G. Les sx ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une
substance ou autre affection médicale.
Troubles dépressif induit par des substances/médication
A. Une perturbation thymique persistante et prédominante domine le tableau clinique et est caractérisée par une humeur dépressive ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités.
B. Les antécédents, l’examen physique ou les résultats des examens complémentaires démontrent clairement (1) ET (2) :
1) Les symptômes du critère A se sont développés pendant ou
peu de temps après une intoxication par une substance ou un
sevrage ou après la prise de médication.
2) La substance/le médicament en question est capable de
produire les symptômes du critère A
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif qui n’est pas induit par une substance/médication.
D. La perturbation ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel (délirium)
E. La perturbation cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale,
occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.
• Spécifier si:
• Avec début au cours d’une intoxication
• Avec début au cours d’un sevrage
Trouble dépressif dû à une affection médicale
A. Une période persistante et prédominante d’humeur dépressive, ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes ou presque toutes les activités marque le tableau clinique.
B. Les antécédents, l’examen physique ou les examens
complémentaires démontrent clairement que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une affection médicale.
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble
mental.
D. La perturbation n’apparaît pas exclusivement lors d’un délirium.
E. Cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.
Qu’est-ce que la théorie des schémas cognitifs de Beck? (dépression)
Triade cognitive (vision pessimiste de soi, du futur et de l’environnement) → pensées dysfonctionnelles ou croyances engendrées par des expériences de vie difficiles → distorsions cognitives→ dépression
Qu’est-ce que la théorie de l’impuissance acquise?(dépression)
Stimuli négatifs incontrôlables→ sentiment d’impuissance→ dépression
Qu’est-ce la théorie attributionnelle? (dépression)
stimuli négatifs→ attribution à des facteurs généraux et stables→ sentiment d’impuissance et le sujet ne fait rien pour améliorer la situation → dépression
Qu’est-ce que la théorie du désespoir? (dépression)
stimuli négatifs→ attribution à des facteurs généraux et stables ou à d’autres facteurs cognitifs→ sentiments d’impuissance et le sujet ne fait rien pour améliorer la situation→ dépression
Qu’est-ce qu’un épisode manique?
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et l’énergie et l’activité sont augmentées de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou moins si hospitalisation).
B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 sx si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement
évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime, idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité (discours rapide et théâtral)
4. Fuite des idées
5. Distractibilité (rapportée par l’individu ou observée)
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation
psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais
dangereuses
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour causer une altération du fonctionnement social ou
occupationnel, une hospitalisation, ou des caractéristiques psychotiques.
D. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou affection médicale.
Trouble bipolaire de type 1
A. Critères rencontrés pour au moins un épisode maniaque (L’épisode maniaque peut précéder ou succéder à des épisodes hypomaniaques ou dépressifs majeurs)
B. L’épisode maniaque n’est pas mieux expliqué par un trouble
psychotique
• Spécifiez si l’épisode le plus récent :
• épisode isolé
• épisode hypomaniaque
• épisode maniaque
• épisode dépressif majeur
• épisode mixte
Qu’est-ce qu’un épisode hypomaniaque?
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et où l’activité ou l’énergie sont augmentées de façon persistante, expansive ou irritable, pendant au moins 4 jours consécutifs
B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime ou idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité et désir de constamment parler
4. Fuite des idées
5. Distractibilité
6. Augmentation de l’activité ou agitation psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais
dangereuses
C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du
fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors de la période
symptomatique;
C. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont observables par les autres;
D. L’épisode n’est pas suffisamment sévère au point d’altérer le
fonctionnement, nécessiter une hospitalisation ou dénoter la présence de caractéristiques psychotiques;
E. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou condition médicale.
Trouble bipolaire de type II
A. Critères rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif majeur;
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque;
C. L’alternance entre le(s) épisode(s) hypomaniaque(s) et le(s) épisode(s) de dépression majeur n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique;
D. Les sx dépressifs ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.
Trouble cyclothymique
A. Existence, pendant au moins 2 ans, de nombreuses périodes pendant lesquelles certains sx hypomaniaques et certains sx dépressifs sont présents
(sans rencontrer tous les critères pour un épisode hypomaniaque et dépressif); →1 an pour enfants/ados
B. Durant les deux ans, les sx sont présents la moitié du temps, sans périodes de plus de 2 mois sans sx;
C. Les critères pour un épisode dépressif majeur, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis;
D. Sx du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble psychotique;
E. Sx ne sont pas mieux expliqués par l’effet de substance ou d’une affection médicale;
F. Sx causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement