Exam théorique Flashcards
4 facteurs de contamination croisée
- Du patient à la personne qui dispense les soins et indirectement aux membres de sa famille et à des collègues
- De la personne qui dispense les soins au patient et indirectement aux membres de sa famille
- De patient à patient par l’intermédiaire d’un vecteur de transmission
- Matériel acheminé à l’extérieur de la clinique
Chaîne de l’infection (cycle)
VECTEUR->
Éléments pathogènes -> Mode de transmission -> Porte d’entrée -> Réservoir -> Porte de sortie ->
Facteurs menant à infection
3
- Dose du microorganisme
- Virulence du microorganisme
- Résistance de l’hôte
Comme hôte peut résister? (7)
v -> vaccination a -> âge s -> stress e -> état de fatigue m -> malnutrition p -> présence maladie p -> prise médicaments
Périodes d’incubation d’agents pathogènes susceptibles d’être transmis dans le cabinet dentaire SARS-CoV-2 VHS Mycobacterium tuberculosos Virus de l’influenza VHB et VHC VIH
SARS-CoV-2 = 3-11 jours VHS = 2-12 jours Mycobacterium tuberculosos = 2 mois-5 ans Virus de l’influenza = 1-3 jours VHB et VHC = 1-6 mois VIH = 6 mois- 10 ans
Volume minimal de sang requis pour transmission VIH et risque d’infection suite blessure aiguille patient séropositif (%)
- 1 mL
0. 3 %
Volume minimal de sang requis pour transmission VHB et risque d’infection suite blessure aiguille patient séropositif (%)
0.00004 mL
20%
Volume minimal de sang requis pour transmission VHC et risque d’infection suite blessure aiguille patient séropositif (%)
0.0005 mL
2%
Quel virus est le moins infectieux et pourquoi?
Faible infectivité du VIH par rapport au VHB/VHC
- Virus beaucoup plus fragile
- Faible concentration dans le sang
- –> 100 à 10 000 virus VIH par mL
- –> 100 000 000 virus VHB/VHC par mL
VIH présent dans salive? si oui comment
- Plusieurs études ont clairement démontré que le VIH peut être mis en évidence dans la salive de patients séropositifs
- Ces particules virales sont amenés via le sang secondaire à des lésions des muqueuses et le fluide gingival provenant du sulcus gingival/poche parodontale
- Selon les experts, en absence de sang visible, la salive d’une personne séropositive n’est pas considérée comme un vecteur potentiel pour la transmission du VIH
2 mécanismes anti-VIH de la salive
>
Trappage du virus par les mucines -> incapacité à se fixer aux lymphocytes T4 Inactivation du virus par les inhibiteurs de protéases (cystatines) et les peptides antimicrobiens (défensines) d’origine salivaire
Pourquoi transmission moins fréquente de nos jours? (4)
>
Port des équipements de protection individuelle Stérilisation des pièces à main Meilleure formation du personnel dentaire sur les mesures d’asepsie Vaccination contre VHB
4 endroits cas encore rapportés
>
Virginie (2009) Rome (20011) Oklahoma (2013) Anaheim (2016)
Cas virginie (2009)
- Clinique dentaire mobile organisée pour une œuvre charitable (1 137 adultes)
- Environ 4 mois plus tard -> 5 cas d’infections aiguës au VHB rapportés
- –> 3 patients ayant fréquenté clinique
- –> 2 bénévoles
- –> Le virus des patients s’est avéré identique -> même source
- Analyse du registre des patients connus VHB+ et identification d’un potentiel patient source
- –> Positif avant sa visite à la clinique mobile
- –> Les 5 cas d’infections étaient présents lors de sa visite (extraction)
- –> L’analyse moléculaire a confirmé l’identité avec les autres virus
- Failles identifiées dans le protocole d’asepsie
- –> Pièces à main désinfectées en surface et non-stérilisées
- –> Stérilisation sans emballage
- –> Aucune information disponible sur les derniers tests microbiologiques réalisés sur les stérilisateurs
- –> Grande proximité des unités mobiles
- –> Plus de 100 bénévoles sans formation sur les risques infectieux
- Élaborations de politiques (conséquence de ça)
Cas Rome (2011)
- Décès d’une dame (83 ans) de la maladie du Légionnaire
- –> Legionella pneumophila
- –> Pneumonie
- Période d’incubation d’environ 10 jours -> 2 sorties (clinique dentaire)
- Analyse microbiologique de l’Eau (pistolet air-eau et pièce à main) ->positif pour L. pneumophila (62 000 bactéries/mL)
- Source confirmée par analyse moléculaire
- L’eau aérosolisée par la pièce à main haute vitesse considérée comme la source probable
Cas Oklahoma (2013)
- Un patient de la clinique du dentiste Wayne Harrington est testé positif pour le VHC lord d’un don de sang
- –> Négatif lors des dons précédents
- –> Aucun comportement à risque
- –> Multiples visites chez le dentiste pour pose d’implants avec sédation intraveineuse
- Ouverture d’une enquête et visite surprise de la clinique le 18 mars 2013
- –> Assistantes et hygiénistes dentaires sans permis et sans supervision pour des actes non permis
- –> Aucun programme de contrôle de l’infection en vigueur
- –> Aucun test microbiologique des stérilisateurs (6 ans)
- –> Réutilisation des aiguilles et cartouches d’anesthésiants
- Envoi d’une lettre à environ 7300 patients
- –> Possibilité d’avoir été exposé à des virus transmissibles par le sang
- –> Invitation à subir un test de séropositivité pour le VHB, VHC et VIH
- –> 4 208 patients se sont prévalus du test
- –> VHB : 6+
- –> VIH : 4+
- –> VHC : 90+
- –> Analyse moléculaire sur les VHC
- –> Un des patients s’est avéré porteur d’un virus parfaitement identique au premier patient
- –> A été traité la même journée (sédation intraveineuse)
- Près de 3000 patients n’ont pu être testés
- Coût total 800 000$
- Poursuites intentées contre le dentiste
- Conclusion de l’enquête
- –> Transmission du VHC lors de la sédation intraveineuse utilisant une même aiguille
Cas Anaheim (2016)
- Entre mars et juillet 2016
- Hospitalisation de plus de 60 enfants (3 à 9 ans)
- Abcès dentaires et infections de l’os de la mâchoire -> extractions et chirurgies
- Pulpotomie dans la même clinique dentaire pédiatrique (Anaheim)
- Mycobacterium abscessus
- –> Bactérie à croissance rapide
- –> Capacité à former un biofilm
- Bactéries mises en évidence dans l’eau des canalisations
- Loi (Bill 1491) adoptée en novembre 2018 rendant obligatoire l’utilisation d’une eau stérile pour l’irrigation lors de procédures chirurgicales (Californie)
Cas au Canada
- À ce jour, aucun cas officiellement confirmé
- Plusieurs cas de fermeture temporaire de cliniques et de rappels de patients -> invitation à subir un test de dépistage pour VHB, VHC, VIH
- Les médias contribuent à créer une certaine panique
Pourquoi hauts risques contamination COVID chez dentistes?
- Proximité avec les patients
- Présence du virus dans la salive
- Production de gouttelettes et de bioaérosols lors de certains traitements (pièces à main, détartreur ultrasonique)
- Patients infectés asymptomatiques (contagieux)
- Ce haut risque et les inquiétudes de la population à fréquenter les cliniques dentaires s’estomperont
- >
Mise au point d’un vaccin efficace
- >
Disponibilité à grande échelle de tests à lecture rapide pour le dépistage et l’analyse sérologique
- >
En théorie, un seul virus peut suffire à rendre malade s’il parvient à infecter une cellule et s’y faire répliquer -> en pratique, peu probable
Pourquoi? (2)
- Même sans anticorps, notre système immunitaire est en mesure de se défendre contre les agents infectieux
- Le virus doit entrer en contact avec des cellules possédant les récepteurs ACE2 -> cette rencontre dépend du hasard et plus la quantité du virus est importante plus les chances augmentent
Les 2 questions toujours sans réponses p/r infection covid?
- Quelle est la dose minimale infectieuse?
2. Est-ce qu’une exposition à une dose importante du virus mène à des symptômes plus sévères?
Temps de survie du SARS-CoV-2 sur plastique
jusqu’à 72h
Temps de survie du SARS-CoV-2 sur acier inoxydable
jusqu’à 48h
Temps de survie du SARS-CoV-2 sur papier/carton
jusqu’à 24h
Temps de survie du SARS-CoV-2 sur cuivre
moins de 4h
Susceptibilité du SARS-CoV-2 (3 éléments)
- Présence d’une membrane lipidique
- Peroxyde d’hydrogène, ammonium quaternaire, alcool, eau de javel, etc
- Savon
Action du savon sur le SARS-CoV-2
- Partie hydrophobe = forte affinité avec la membrane lipidique du virus
- Partie hydrophile = forte affinité avec l’eau
Résultat: rupture membrane lipidique et virus désactivé
Objectif d’un programme de contrôle de l’infection (3 éléments)
- Minimiser le risque d’une exposition à des agents infectieux et créer un environnement de travail sécuritaire pour le patient et le personnel dentaire
- Mettre en application et respecter les règles de base du contrôle de l’infection
- identification d’une personne responsable
Rôles et responsabilités de la personne responsable (6)
MEDSSS
- Maintenir à jour ses connaissances pour adapter les protocoles -> éducation continue et lecture
- Élaborer les protocoles du programme d’asepsie
- Détailler le protocole de retraitement de l’instrumentation
- S’assurer que tous les membres du personnel connaissent et respectent les protocoles
- S’assurer que les obligations et politiques des ordres professionnels (ODQ, OHDQ) soient respectées
- –> Tests de bon fonctionnement des équipements
- –> Tenue du registre des résultats
- S’assurer que le personnel soit protégé adéquatement via la vaccination
*** Le dentiste demeure le responsable du programme d’asepsie et de son application
Informations que doit contenir le protocole de retraitement de l’instrumentation (8)
- Décrire la procédure à suivre en cas d’une blessure accidentelle
- Détailler la liste des items à usage unique
- Décrire les procédures de nettoyage et de désinfection des instruments
- Détailler comment i) emballer les instruments, ii) étiqueter les emballages, iii) charger et utiliser les stérilisateurs, et iv) entreposer les emballages stériles
- Décrire comment utiliser les indicateurs chimiques et biologiques et à quelle fréquence
- Décrire le calendrier d’entretien des équipements de la centrale de stérilisation
- Décrire la politique à suivre en cas d’échec de la stérilisation -> traçabilité de l’instrumentation
- Décrire la procédure à suivre dans l’éventualité où des instruments mal stérilisés auraient été utilisés chez un patient
- –> Responsables de la chaîne décisionnelle -> évaluation du risque
- –> Entrer en contact avec l’INSPQ
- –> Rappel du ou des patients
- –> Compléter un rapport d’incident et de rappel
Recommandations pour la vaccination du personnel dentaire (5)
- Rougeole, rubéol, oreillons, poliomyélite = vaccination à l’enfance
- Diphtérie, tétanos, coqueluche = vaccination à l’enfance + rappel tous les 10 ans
- Varicelle = vaccination recommandée si aucune histoire de varicelle à l’enfance
- Hépatite B = vaccination fortement recommandé
- Grippe = vaccination recommandée à tous les automne
Dix règles de base d’un programme de contrôle de la transmission d’infections
- Évaluer le risque associé aux patients
- Se conformer à la procédure d’hygiène des mains
- Utiliser les équipements de protection individuelle
- Utiliser des procédures de désinfection appropriées et reconnues
- Nettoyer et stériliser les instruments dentaires
- S’assurer du bon fonctionnement des stérilisateurs
- Mettre en place une procédure pour assurer la traçabilité des emballages d’instruments
- Disposer des déchets biomédicaux d’une façon sécuritaire
- Minimiser la production de bioaérosols dentaires
- S’assurer de la potabilité de l’eau des canalisations de l’unité dentaire
Comment évaluer le risque associé aux patients
- –> Dans la salle d’attente
i. Affiche informant les patients de signaler la présence de symptômes de maladies contagieuses ou d’infections respiratoires (fièvre, toux, etc.)
ii. Report du rendez-vous à moins d’une urgence - –> Dans la salle de traitement
i. Identifier les sujets à risque à l’aide du questionnaire médical
ii. Information de grande importance dans l’éventualité d’une blessure accidentelle - –> Tous les patients se doivent d’être considérés comme étant potentiellement à risque
i. Porteurs asymptomatiques ignorant leur état
ii. Mensonge pour avoir accès à des soins
4 Véhicules agissant comme intermédiaire pour le transfert d’un agent infectieux entre deux personnes
- Mains
- Instrumentation dentaire (pièces à main, seringue et aiguille, lignes de succion, unité dentaire, clavier d’ordinateur, etc.)
- Eau des canalisations de l’unité dentaire
- Bioaérosols dentaires
Vecteur: mains
- Généralités
- Flore microbienne résidente
- Flore microbienne transitoire
- Jusqu’à 60% des infections acquises par les patients hospitalisés sont via une contamination croisée avec les mains
- Généralités
- –> 40 000 – 500 000 bactéries / cm2
- —> Accumulation plus importante sous les ongles
- —> Le port de bagues favorise la prolifération des microorganismes
- —> Le vernis à ongle permet la rétention des microorganismes (doit être récent)
- Flore microbienne résidente
- —> En surface et dans les couches profondes (pores)
- —> Staphylococcus spp. Micrococcus spp, corynebacterium spp
- Flore microbienne transitoire
- —> Associée à la transmission d’infections
- —> Acquise lors d’un contact avec le patient ou une surface contaminée
- —> Présente sur les couches superficielles et relativement facile à déloger par lavage
Évidence du rôle des mains dans la transmission d’infections
- Hygiéniste dentaire avec lésions de dermatite -> dispense de soins sans gants
- Traitement d’un patient montrant un feu sauvage sur la lèvre -> porte d’entrée pour le virus
- Surinfection des lésions de dermatite avec VHS (type 1) -> Panaris herpétique
- Dispense de soins sans port des gants pendant 4 jours
- Contamination de 20 patients sur 46 avec le VHS
- Ce cas illustre le caractère hautement transmissible du VHS en cabinet dentaire
Double objectif lavage des mains
- Diminuer la flore microbienne résidente à l’origine de problèmes cutanés
- Éliminer/inactiver les agents pathogènes de la flore microbienne transitoire
Lavage des mains quand et comment?
- Le lavage doit se faire entre chacun des patients
1. Lavage avec savon antiseptique : début, mi- et fin de journée; avant procédure chirurgicale; si mains visiblement souillées - Distributeurs à savon et non savon en barre
- Action mécanique permettant de déloger microorganismes et matière organique
- Brosse : son usage ne fait pas l’unanimité
- Robinets : cellule photoélectrique, pression du pied
2. Privilégier les gels/mousses hydroalcooliques lorsque les mains ne sont pas visiblement souillées
Gels / mousses hydroalcooliques
Composition
Mode d’action
Quantité
- Éthanol ou isopropanol 60% - 90%
- Mode d’action : dénaturation des protéines
- Quantité suffisante (3 à 5 ml) pour au moins 30 secondes
- Moins irritants que les savons antiseptiques
- Privilégier ceux supplémentés d’un émollient
- Leur utilisation peut favoriser l’accumulation de protéines allergènes du latex -> lavage avec savon après plusieurs applications
2 Savons antiseptiques
Savons antiseptiques à base de chlorhexidine
- –> Activité microbienne résultant de leur capacité à se lier à la membrane cytoplasmique et de former des pores (lyse)
- –> Efficacité optimale à une concentration entre 2% et 4%
- –> Action antiseptique plus lente que les alcools
- –> Actifs sur la plupart des bactéries mais non Mycobacterium Tuberculosis
- –> Actifs sur les virus avec enveloppe mais faiblement sur ceux sans enveloppe
- –> Procurent effet résiduel
- –> Souvent utilisés en combinaison avec les alcools
Savons antiseptiques à base de triclosan
- –> Activité antimicrobienne résultant de leur capacité à entrer dans la cellule et d’interdérer avec la synthèse d’ARN et de protéines tout en affectant l’intégrité de la membrane cytoplasmique
- –> Efficacité optimale à une concentration entre 0,2% et 2%
- –> Actifs sur la plupart des bactéries, incluant Mycobacterium Tuberculosis
- –> Actifs sur les virus avec enveloppe mais faiblement sur ceux sans enveloppe
- –> Procurent un effet résiduel
Quelle méthode est à prioriser pour le séchage des mains?
- Serviettes jetables
- –> Mise en garde: les serviettes en papier brun recyclé peut s’avérer une source importante de microorganismes
- –> Le potentiel pathogène n’est pas connu
- –> Le papier ayant subi un blanchiement ne montre pas de microorganismes
- Séchoir à mains à éviter
Quelle est la mesure complémentaire au lavage des mains?
Port des gants
Quand doit-on changer gants?
Entre chaque patient
Ne pas porter pour plus de 60 minutes consécutives -> usure -> perforations
Les lotions à mains à base de dérivés de pétrole altèrent la résistance et la perméabilité des gants
Résistance des gants aux perforations (ordre)
latex > nitrile > vinyle
Gants si procédures chirurgicales
Gants stériles
Gants pour les procédures de désinfection de surface ou nettoyage d’instruments
Gants tout usage résistants aux perforations et agents chimiques
Gants en poudre?
- Depuis le 18 janvier 2017, les gants de chirurgie et d’examen avec poudre sont interdits d’utilisation aux États-Unis
- Risques liés à la poudre (amidon)
1. Réactions allergiques respiratoire
2. Inflammation pulmonaire
3. Formation de granulomes - Également interdit au Royaume-Uni et
Technologie permettant d’intégrer un agent antimicrobien au latex
Ingrédient?
Protection antivirale
Protection antibactérienne
- La compagnie Ansell a développé une technologie permettant d’intégrer un agent antimicrobien au latex
- Ingrédient actif : chlorhexidine
- Protection antivirale : 99% de mortalité du VHC et du VIH suivant une exposition de 2 minutes
- L’activité antimicrobienne demeure efficace après 2 heures de port des gants
- À priviligier pour les patients à risque
Dermatite de contact irritant:
Causes et stratégies
Causes : poudre, résidus de savon (chlorhexidine), flore microbienne, gant mal ajusté
Stratégies
- Changer de types de savons antiseptiques et de gants
- Utiliser de l’eau froide ou tiède pour lavage
- Rincer à fond et assécher complètement les mains avant d’enfiler les gants
- Utiliser des lotions ou crèmes hydratantes
Dermatite de contact allergique:
Causes et stratégies
Causes : protéines contaminantes allergènes du latex, produits chimiques ajoutés lors du processus de polymérisation du latex
Stratégies
- Utiliser des gants de nitrile, vinyle ou néoprène
- Crème à base de cortisone
7 Mesures pour patients allergiques au latex
- Le questionnaire médical permet d’identifier une certain nombre de patients allergiques
- Utiliser des gants de vinyle ou de nitrile
- Éviter les gants avec poudre, laquelle agit comme transporteur des protéines de latex vers les voies aériennes des patients
- Éviter l’utilisation de la digue de latex
- Traiter les patients en début de journée, au moment où la quantité de particules de latex en suspension est au minimum
- Si disponible, utiliser un cubicule isolé pour le traitement
- S’assurer que la clinique dispose d’épinéphrine
Instrumentation (8)
- Pièces à main
- Seringue et aiguille
- Curette et miroir
- Pompe à salive
- Unité de soins dentaires
- Calvier d’ordinateur
- Appareil de radiographie
- Toutes surfaces
Pièces à mains
- Présence de quelles molécules virales?
- Stérilisation pièces à mains
- L’intérieur des pièces à main offrent de multiples zones de rétention pour les agents infectieux
- Les succions de rappel aspirent des liquides buccaux et débris organiques contaminés à l’intérieur de la pièce à main
- Des analyses moléculaires ont révélé la présence de particules virales (VHB, VHS)
- Les pièces à main sont des instruments qui doivent être stérilisés entre chaque patient et non simplement désinfectés en surface
- Au Québec, la stérilisation des pièces à main est obligatoire depuis 1992
Majorité blessures étudiants finissants en médecine dentaire
Majorité des blessures impliquent AIGUILLE ou fraise
Conséquences blessure aiguille seringue dépendent de quoi? (4)
- Profondeur de la blessure
- Présence de sang sur l’aiguille
- Contact avec veine ou artère
- État contagieux du patient
Comment accident aiguille facilement évitable?
- Procéder au capuchonnage des aiguilles à l’aide de la technique d’une seule main
- Utiliser un système spécifiquement conçu pour le capuchonnage
Survie agents pathogènes sur une surface inerte
- Virus hépatite B
- Virus herpes simplex
- Virus de l’influenza
- Virus SARS-CoV-2
- Mycobacterium tuberculosis
La survie est influencée par les conditions environnementales (humidité, matière organique, type de surface, etc.)
- Virus hépatite B -> 3 mois
- Virus herpes simplex (type 1) -> 2 heures
- Virus de l’influenza -> 48 heures
- Virus SARS-CoV-2 -> 72 heures
- Mycobacterium tuberculosis -> 4 mois
Qu’est-ce que la désinfection?
Procédure destinée à réduire à un niveau le plus bas possible le nombre de microorganismes
- –> Certains microorganismes résistent à la désinfection
- –> La désinfection ne peut être considérée comme un substitut à la stérilisation
- Surfaces : unité dentaire, comptoir, plateau à instruments, clavier d’ordinateur, appareil et veste de radiographie, etc.
- Instruments : articulateur, dispositif de fixation de la bavette, etc.
- Lignes de succion à faible volume et à haut volume
Plus résistants au moins résistants
Spores bactériennes > Mycobactéries > Virus sans lipides (VHA) > Mycètes > Bactéries > Virus avec lipides (VIH, VHB, VHC, VHS)
Procédure utilisée par les compagnies d’homologation pour mettre une norme tuberculoside?
Pour satisfaire cette norme, le désinfectant doit être en mesure de provoquer une réduction de 5 log de la population bactérienne pour un temps d’exposition de 5 minutes et donc une destruction à 99.999% des bactéries causant la tuberculose.
On devrait donc retrouver un nombre égal ou moindre à 100 000 bactéries suite à l’action du désinfectant si on état en présence de 100 millions de bactéries au départ.
Normes des désinfectants
- Bactéricide
- Tuberculoside
- Fongicide
- Virucide
- Sporicide
Principes actifs des désinfectants
- Alcools
- Ammoniums quaternaires
- Chlorhexidine
- Dérivés aldéhydiques
- Dérivés chlorés
- Dérivés iodés
- Dérivés peroxygénés
- Dérivés phénoliques
avantages d’une combinaison de principes actifs
- Élargissement du spectre d’activité
- Diminution du temps de contact nécessaire
- Obtention d’un effet résiduel
Désinfectant de surface
- –> Alcool (30%) + ammonium quaternaire (0.3%)
- –> Tuberculoside (niveau intermédiaire)
- –> Effet détergent
- –> Action en moins de 5 minutes
- –> Exemple : Asepticare, CaviCide, SANITEXPLUS
2 autres composants d’un désinfectant
- Nitrite de sodium permettant un effet anti-corrosif
- Surfactant permettant une action détergente pour faciliter la dissolution du matériel organique
3 classes désinfectants
- Haut niveau
- –> Actif sur tous les types de microorganismes, incluant les spores
- –> Jadis utilisé pour les instruments dentaires ne pouvant être stérilisés à la chaleur -> stérilisation à froid
- Niveau intermédiaire
- –> Actif sur M. tuberculosis, les bactéries végétatives et la majorité des virus (VIH, VHB, VHC) et mycètes
- –> Utilisé pour la désinfection de surfaces contaminées avec sang et salive
- Niveau de base
- –> Actif sur les bactéries (excluant M. tuberculosis) et sur certains virus (VIH, VHB, VHC) et mycètes
- –> Utilisé pour les surfaces non visiblement contaminées
- –> À long terme, moins dommageable pour l’équipement