Exam mi-session Flashcards

1
Q

Quels sont les trois niveaux de gravité d’agression sexuelle?

A
  1. A.s simple (qui ne cause pas, ou presque, des blessures corporelles);
  2. A.s armée (circonstances aggravantes, menaces d’utiliser une arme ou imitation d’arme, lésions corporelles);
  3. A.s grave (blessures, mutilation, défiguration, potentielle mort).
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2
Q

Quels est la différence entre actions indécentes et exhibitionnisme dans le code criminel canadien?

A
  • Actions indécentes (16 ans+);

- Exhibitionnisme (16 ans-)

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3
Q

Quelle est la différence entre la responsabilité civile et criminelle?

A
  • La responsabilité civile est présente dès l’âge de 7 ans. 3 éléments: 1- faute civile ; 2- dommage (préjudice) et 3- le lien de causalité. Elle représente d’être reconnu comme responsable du tord qu’on a causé (mais pas au niveau judiciaire).
  • La responsabilité criminelle est présente dès l’âge de 12 ans. Les policiers peuvent intercepter un mineur qui commet ou a commis une infraction criminelle. Un adolescent (12 à 18 ans moins un jour) qui commet une infraction criminelle n’est pas puni comme un adulte (LSJPA).
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4
Q

La détermination d’une peine d’a.s varie notamment en fonction de…

A
  • Âge du prévenu (si enfant, aucune sanction légale ; si ado LSJPA et si adulte code criminel)
  • Gravité de l’infraction (nature du crime)
  • Les conséquences de l’a.s sur la victime
  • Les circonstances (facteures atténuants VS aggravants)
  • Degré de responsabilité du délinquant
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5
Q

Les comportements sexuels des enfants varient considérablement en ce qui concerne 3 éléments. Lesquels?

A
  1. Nature ; manifestations qui ne sont pas attendues à l’âge ou au stade de développement de l’enfant
  2. Fréquence ; masturbation excessive, délaisser ses activités pour la masturbation (avant 10 ans) ou encore poursuite d’un geste sexuel malgré l’intervention ou les avertissements d’un adulte
  3. Sévérité ; tout comportement sexuel intrusif, coercitif et agressif
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6
Q

Quel est le processus de plan d’action face aux comportements sexuels problématiques à l’enfance?

A
  1. CERNER si le c.s est adéquat ou inadéquat (Si adéquat, renforcer et recadrer, sinon étape 2);
    ÉLÉMENTS À VÉRIFIER -différences d’âge, coercition, souffrance, connaissances liées à la sexualité, isolement, développement cognitif, fréquence, adulte, manipulation, intensité, persistance??
  2. ÉVALUER si le c.s inadéquat est inquiétant/problématique? (si inadéquat seulement, recadrer avec intervention optimale, si problématique (oraux-génitaux, force, persistance malgré intervention optimale) étape 3);
    ÉLÉMENTS À VÉRIFIER - présenter les règles à respecter en lien avec le comportement, nommer le comportement à modifier, identifier les facteurs déclencheurs qui maintiennent le comportement et aider à trouver des stratégies adéquates.
  3. DISTINGUER le degré de sévérité du csp (besoin de référer vers ressource spécialisée? si sévérité élevé, référer vers de ressources spécialisées sinon, étape 4).
    ÉLÉMENTS À VÉRIFIER -
    1- rapport interpersonnel significatif entre l’enfant qui manifeste les CSP et la personne qui les subit ; 2- planification des csp et 3- menaces/manipulation/agressibité (INNAPPROPRIÉS, INTRUSIFS, ENVAHISSANTS, AGRESSIFS?)
  4. INTERVENIR, gestion des csp. Intervention immédiate, arrêt d’agir, discussion, questionner les facteurs déclencheurs, explication des notions d’intimité et de frontière.
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7
Q

Selon la théorie éthiologique des emcsp, quels sont les 5 domaines de risque en interaction dans le développement et le maintien des CSP?

A
  1. les facteurs individuels prédisposant aux problèmes de comportement (biologique, lésion frontale);
  2. les stresseurs affectant la capacité des parents à fournir des soins optimaux à leur enfant (caractéristiques du parent, fonctionnement conjugal (violence?), différentes caractéristiques de l’environnement (milieu pauvre?));
  3. les pratiques parentales coercitives (utilisation de violence, rigidité ou absence de valorisation);
  4. la perturbation du développement psychosexuel de l’enfant ((victimisation, porno);
  5. la qualité de l’attachement parent-enfant (souvent insécure).
    * L’accumulation de facteurs de risque augmente la probabilité de problèmes de comportement*
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8
Q

Il existe 3 principales perspectives/hypothèses métathéoriques des théories étiologiques de la délinquance (Lussier, Proulx et Le Blanc, 2005), lesquelles?

A

1) Perspectives spécifiques/spécialistes
- ATS/AIS = groupe distinct des autres délinquants, ils ont des caractéristiques spécifiques et individuelles qui leur sont propres. Nécessite une intervention différentielle.

2) Perspectives de la généralité/généralistes
- pas de distinction avec autres délinquances, ont eu l’opportunité, donc il l’ont fait, mode de vie de transgression (carrière criminelle polymorphe), facteurs communs, voire identiques. Pas d’intervention spécialisée.

3) Perspectives hybrides
- Les 2 perspectives doivent être combinées, car séparément = Incomplètes. Ils ont des caractéristiques individuelles et communes aux DNS. Éléments spécifiques qu’il faut adresser, en intervention, même si trucs similaires.

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9
Q

Selon les théories étiologiques, quelles sont les caractéristiques communes des ados-ats?

A
  1. Caractéristiques personnelles
    - Antécédents en matière de délinquance non sexuelle
    - Antécédents de victimisation sexuelle
    - Trouble psychiatrique et cliniques durant l’enfance
  2. Caractéristiques familiales:
    - Ados-ATS proviennent de milieux familiaux dysfonctionnels
    - Victimes ou exposés à divers formes de violence
  3. Caractéristiques psycho-sociales :
    - Déficits quant aux habiletés relationnelles et sociales
  4. Caractéristiques liées à la sexualité
    - Fantaisies sexuelles déviantes
    - Intérêts sexuels déviants
    - Exposition précoce et fréquente à du matériel pornographique
    - Décalage au niveau du timing
    pubertaire p/r à leurs pair.
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10
Q

Quels sont les trois cadres métathéoriques?

A

Niveau I - Théories multifactorielles (explication globale ou intégrée)

Niveau II - Théories de facteur simple (1 facteur spécifique)

Niveau III - Microthéories (description du processus délictuel)

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11
Q

Quelles sont les préconditions du modèle de Finkelhor?

A
  1. MOTIVATIONS À ABUSER SEXUELLEMENT D’UN ENFANT (peut en avoir juste 1, départ du cycle de l’abus);
    - La correspondance émotionnelle (congruence affective ou besoins affectifs)
    - L’excitation sexuelle envers les enfants
    - Le blocage émotionnel
  2. DÉSINHIBITION
    SURMONTER LES INHIBITIONS INTERNES;
    - Idée de la conscience
    pour abuser un enfant, il faut passer au travers de la conscience que le faire c’est pas acceptable. Transposer désir dans la réalité, désengage désengager les mécanismes d’autorégulation. Peuvent être temporaires (intoxication) ou persistant (santé mentale);

SURMONTER LES INHIBITIONS EXTERNES;
-Créer des occasions, surmonter les contraintes. Processus peut être planifié ou profiter des contextes propices (manque de soutien familial, mère absente/malade…etc);

SURMONTER LES RÉSISTANCES DE LA VICTIME.
- Stratégies pour gagner et maintenir accès sexuel à l’enfant (cadeau, menaces…), utiliser la vulnérabilité.

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12
Q

Expliquez les préconditions pouvant alimenter la motivation de Finkelhor.

A
  1. La correspondance émotionnelle (congruence affective ou besoins affectifs)
    -Motivé par la peur du rejet, d’être blessé, se sent plus sécure avec des enfants.
    - Perçoit les adultes comme étant «dangereux ».
    - Peut se sentir égal avec enfant
    plus petit, jeune, vulnérable.
  2. L’excitation sexuelle envers les enfants
    - Enfant = source de gratification sexuelle
    - Répétition de sa propre victimisation sexuelle
    - Consommation de porno infantile.
  3. Le blocage émotionnel
    - Sources alternatives de gratification sexuelle sont indisponibles ou inaccessibles;
    - Confrontés a des situations stressantes ou inhabituelles;
    - Enfant peut devenir partenaire substitut ou instrument sexuel;
    - Temporaire ou persistant.
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13
Q

Quelles sont les 2 tâches développementales à l’adolescence selon le modèle multifactoriel de M et B?

A
  1. Apprendre à distinguer les pulsions agressives (colère) et sexuelles (excitation)
  2. Apprendre à contrôler les pulsions agressives pendant les expériences sexuelles
    * car naturellement, tendance à fusionner la pulsion agressive et sexuelle (régit par mêmes systèmes)*
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14
Q

Selon M et B, les vulnérabilités sont issues des expériences durant l’enfance. Quels type d’expériences précoces d’adversité sont proposés dans leur modèle?

A
  1. Expériences aversives (ex: abus physique, négligence. Vient affecter le type d’attachement qui viendra affecter à son tour la résolution de conflit, l’impulsivité…etc)
  2. Exposition à des comportements antisociaux et misogynes à la maison (adhérence aux images négatives ou encore association entre relations intimes et la peur (donc évitement));
  3. Victime d’abus sexuel (croyance que sexe entre adultes et enfants = normal (distorsions cognitives))

Autres: deuil, intimidation, exposition à trauma. SOUVENT LIÉ À L’ATTACHEMENT INSÉCURE

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15
Q

Quelles sont les conséquences des expériences précoces d’adversité à l’enfance?

A
  • Croyance que parents non disponibles et ne les valorisent pas;
  • Perception de rejet;
  • Monde paraît menaçant, voire dangereux;
  • Tendance à éviter de confier pensées et sentiments aux autres;
  • Sentiment de solitude, individu ne sait pas comment…
  1. aller chercher du soutien des autres
  2. se réconforter soi-même (il peut donc se tourner vers des formes non adaptées de gestion des émotions (ex. masturbation, particulièrement chez enfants victimes AS))

Victimisation sexuelle augm. probabilité

BREF, les expériences précoces d’adversité font en sorte qu’il devient DIFFICILE pour les individus de développer une ATTITUDE POSITIVE envers les RELATIONS INTIMES, et aussi à GÉRER leurs problèmes ÉMOTIONNELS et de la vie en générale de manière adaptative. Amènent l’enfant à entrer dans la puberté avec d’importants DÉFICITS sur le plan des compétences essentielles. Déficits qui rend difficile pour lui de maîtriser avec succès les tâches développementales de l’adolescence.

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16
Q

Comment les expériences d’adversité affectent les expériences durant l’adolescence?

A

Les vulnérabilités développées lors de l’enfance ont un impact majeur à l’adolescence. En autre, ils seront incapables de former des relations saines avec ses pairs de même sexe et de sexe opposé.

REJET DANS EXPÉRIENCES SOCIALES ET ROMANTIQUES = ÉMOTIONS NÉGATIVES = ÉMERGENCE DE FANTAISIES SEXUELLES DÉVIANTES

  • Élément important = Ado se masturbe sur ses FSD pour soulager ses émotions négatives, exprimer sa colère et sa déception. Renforcement du fantasme lors de masturbation.
17
Q

La théorie intégrée de l’as de Ward et Beech décrit l’agression sexuelle comme le résultat d’une interaction entre quels facteurs?

A

• Facteurs biologiques: première source permettant d’expliquer l’agression sexuelle (influencés par la génétique et le développement cérébral de l’individu)

• Facteurs environnementaux: société, culture, environnement physique et circonstances individuelles influencent l’apprentissage social et le
développement neuropsychologique. L’environnement contribue à l’AS en créant des circonstances favorisant ou facilitant le passage à l’acte.

La combinaison des facteurs biologiques et environnementaux INFLUENCE le développement cérébral et l’établissement de différents systèmes neuropsychologiques (système de la perception et de la mémoire, système émotionnel et motivationnel, et système de sélection et de contrôle de l’action).

18
Q

Quelles sont les théories de facteur simple (niveau II) sur la propension à l’agression sexuelle?

A
  1. HYPOTHÈSE DES PRÉFÉRENCES SEXUELLES DÉVIANTES
    - Emphase rôle et importance des fantaisies sexuelles déviantes (FSD) dans la propension à l’AS
    - Importance considérable accordée à l’influence des expériences en bas âge sur le développement sexuel
  2. HYPOTHÈSE DU MANQUE D’INTIMITÉ
    - Emphase mode de fonctionnement relationnel de l’individu
    - Idée de lacunes sur le plan relationnel qui amène a utiliser l’AS pour répondre aux besoins d’intimité
  3. THÉORIES FÉMINISTES
    - Emphase fausses croyances et d’interprétations erronés des interactions sociales
  4. THÉORIES EXPLICATIVES NEUROPSYCHOLOGIQUES OU NEUROPHYSIOLOGIQUES
    - Hypothèse lien entre attirances sexuelles atypiques et anomalies neurologiques
    - Aucun signe neuropsychologique, voire caractéristique des violences sexuelles ou des intérêts paraphiliques identifié.
19
Q

Quelles sont les 2 lois qui encadrent les mineurs présentant des CSP?

A
  1. Loi sur la protection de la jeunesse (Loi provinciale appliquée lorsque la sécurité ou le développement d’un jeune âgé de moins de 18 ans est considéré comme étant compromis.)
  2. Loi sur le système de justice pénale pour adolescent (Loi fédérale appliquée lorsqu’un adolescent (12 ans et plus, mais moins de 18 ans) a commis une infraction au Code criminel ou à d’autres lois fédérales à caractère pénal.)
    * Non publication au grand public

Renseignements ne sont accessibles qu’aux personnes autorisées par la loi

Aucun accès ou utilisation des dossiers concernant des ados ne peut être fait après la peine*

20
Q

Quel est le principal objectif de la LSJPA?

A

Assurer la protection du public en promouvant…
1. le recours à des mesures visant la réadaptation et la réinsertion sociale des contrevenants

  1. l’implication des parents
  2. prise en compte des intérêts de la victime
    * Reconnaissance de l’importance d’intervenir rapidement auprès d’eux + régime particulier de protection de la vie privée.*
21
Q

Selon Greenberg, Speltz et DeKlyen, l’accumulation de facteurs de risque augmente la probabilité de problèmes de comportement. Ces facteurs de risque sont en interaction. Quels sont-ils?

A

INDIVIDUELS: comportements extériorisés (trouble d’opposition, agressivité), intériorisés (anxiété, dépression), délinquance.

SOCIAUX: comportements traduisant des déficits sur les plan des compétences sociales (empathie, perceptions, régulation des émotions, évitement)

FAMILIAUX: monoparentalité, divorces, événements stressants, statut socioéconomique, gestes sexuels…

22
Q

Quelle est la différence entre régression et fixation?

A
  • Fixation: conduite perverse correspond à un agissement + où – persistant ou habituel, idée de fixation à un stade du développement;
  • Régression: conduite perverse semble être une brisure, c’est-à-dire un changement par rapport à l’adaptation sexuelle ultérieure, idée de régression à un stade antérieur du développement.
23
Q

Quelles sont les 3 approches pour classifier les adolescents ats?

A

Approche traditionnelle non développementale: déliquance sexuellement seulement
période fixe (moments des délits), on ne s’intéresse pas au passé, mais bien à l’évolution.

Approche pseudo-développementale: pas juste délinquance sexuelle, moins fixe (antécédents de délinquance générale aussi).

Approche développementale: individu tout au long de son parcours de vie, aspect de persistance, stabilité, évolution, changement à travers tout son parcours de vie.

24
Q

Quelles sont les caractéristiques criminologiques?

A
  • Lien à la victime (intrafamilial, extra, mixte)
  • L’âge des victimes (enfants, pairs, mixtes)
  • Natures de délits commis (spécialistes ou généralistes / seulement sexuel ou autres types de délits).
25
Q

Quelles sont les 7 typologies de O’Brien et Bera (1986)?

A
  1. Expérimentateur naïf : curiosité, petit nombre de victime, opportuniste, peu de violence, manque d’expérience, d’éducation et de connaissances.
  2. Abuseur d’enfant sous-socialisé: socialement isolé, carence au niveau interpersonnel, manipulation, force, menaces.
  3. Abuseur d’enfant pseudo-socialisé: semble intelligent, charmant et confiant mais manipulateur et menteur. À l’aise au niveau interpersonnel, victimes nombreuses, égocentriques.
  4. Sexuel agressif: milieu familial dysfonctionnel, plusieurs types de problèmes, peu empathique, conduites antisociales, sexualité pour besoins sexuels et non sexuels, violence, contrôle, vengeance.
  5. Compulsif sexuel: surinvestissement de la sexualité, rituels, planifié, voyeurisme, exhibitionnisme, porno, frotteurisme, réduire tension.
  6. Impulsif perturbé: soudains, imprévisibles, faible contrôle de soi, isolés, commorbidités fréquentes.
  7. Influencé par groupe de pairs: sous pression, party, alcool, peu de jugement et d’empathie.
26
Q

Quelles sont les 2 trajectoires du modèle taxonomique de la conduite antisociale (Moffit, 1993)?

A
  • Trajectoire antisociale persistante: précocité de la conduite antisociale, délinquance à la fois continuité dans le temps, mais aussi certains changements dans l’expression/type de délinquance. Variations de la délinquance dans différentes sphères.
  • Trajectoire antisociale limitée à l’adolescence (90%): début spontané des conduites délinquantes, petite fenêtre de la vie, ne se poursuit pas à l’âge adulte, phénomène de groupe, s’estompe rapidement. + souvent ça à 90%
  • Idée sous-jacente Délinquance sexuelle des mineurs est avant tout un acte de délinquance*
27
Q

Quelles sont les 5 typologies de la classification des familles d’ados-ats?

A
  1. FAMILLE EXPLOITANTE
    - utiliser l’enfant pour répondre à ses PROPRES BESOINS
    - peu ou pas d’amour inconditionnel
    - parents CENTRÉES sur eux-mêmes, attentes irréalistes
    - a.s via MANIPULATION.
  2. FAMILLE RIGIDE (OU EMMÊLÉE)
    - se PROTÉGE contre les intrusions venant de l’extérieur (dangereux)
    - beaucoup de TABOUS, secrets
    - coalition autosuffisante, CODÉPENDANCE
    - relation symbiotique, idée des frontières/limites floue lié à la trop grande PROXIMITÉ (relations ambiguës, tous les rôles sont joués dans la famille)
    - a.s utilisée comme moyen de se distancer de sa famille
    - dpj perçue comme intrusive (briser équilibre)
  3. FAMILLE CHAOTIQUE (OU DÉSENGAGÉE)
    - difficultés de régulation émotionnelle du jeune (crises)
    - parents explosifs, instables, DIFFICULTÉS D’ENCADREMENT
    - peu d’investissement, PEU DE RÈGLES ou consignes
    - attachement, rôle de parents inversé (ado envers fratrie)
    - manque de STRUCTURE, limite, intimité et donc ANXIÉTÉ
    - a.s comme tentative de gagner du contrôle
  4. FAMILLE EN PARFAITE (OU EN APPARENCE PARFAITE)
    - fonctionnement sans problème, sans embuche, famille niveau socioéconomique + élevé, + éduqué (abus créer un choc)
    - désir de préserverL’IMAGE de la famille ‘’tout va bien’’, lié à un sentiment de culpabilité (abus dans génération précédente)
    - parents ont désir d’empêcher l’abus inter générationnel, mais échec, CRAINTE DE L’ÉCROULEMENT de la famille. Enjeu principal: bcp de sur CONTRÔLE (intervention va bien fonctionner en lâchant prise)
  5. FAMILLE AUPARAVANT ADÉQUATE
    - Famille RECONSTITUÉE, DYNAMIQUE DYSFONCTIONNELLE, culpabilité des parents dû à la modification de la dynamique familiale, jalousie, PERTE DE LIMITES, CRISE familiale importante à considérer chez l’ado
28
Q

Quelles sont les 3 motivations à l’a.s de femmes adultes par des hommes ats selon la classification de Knight et Prentky?

A

1) la colère
2) la sexualité
3) l’antisocialité

29
Q

Quelle est la différence entre pseudo-relation et pseudo-réciprocité?

A

PSEUDO-RELATION: chercher à développer une relation, intérêt d’avoir un lien privilégié avec l’autre;

PSEUDO-RÉCIPROCITÉ: soucis que l’enfant ait du ‘’plaisir’’, qu’il en retire qqch, qu’il participe, qu’il apprécie les contacts.

30
Q

Comment évaluer les compétences sociales (forte ou faible) dans la classification de Knight, Carter et Prentky (hommes adultes ats envers enfants)?

A

FORTE (Lorsqu’au moins 2 critères sur 5 sont satisfaits) L’individu …

1) a occupé un emploi durant au moins 3 ans
2) a eu une relation intime avec un adulte (comportant un mariage/cohabitation) pendant au moins un an 3) a répondu à ses responsabilités parentales adéquatement pendant au moins 3 ans
4) est membre actif dans un groupe social avec d’autres adultes (excluant fréquenter l’église)
5) a eu une relation amicale avec un adulte durant au moins 1 an qui impliquait des contacts réguliers

FAIBLE (l’individu possède au maximum, 1 seul critère ci-haut.)

31
Q

Quelles sont les 4 catégories de femmes adultes ats?

A
  1. FEMMES QUI ABUSENT GARÇONS ADOLESCENTS (teacher lover, ne perçoivent pas leur comportement comme abusif ou criminel, voient victime comme consentante, position de pouvoir par âge ou rôle, manque affectif, carences interpersonnelles)
  2. FEMMES QUI ABUSENT JEUNES ENFANTS PRÉPUBÈRES (habituellement leurs propres enfants, victimes de trauma sexuel sévère à l’enfance, relations abusives, faibles estime, contexte de soins, fantaisies déviantes)
  3. FEMMES QUI ABUSENT AVEC CO-ABUSEURS (participent activement, ou seulement facilitateur, adhèrent au modèle de rôle de genre tradionnel, en présence d’homme coercitif)
  4. FEMMES QUI ABUSENT DES ADULTES (petite minorité)