Exam intra Flashcards

1
Q

6 étapes de la démarche scientifique

A
  1. Observation
  2. Conceptualisation(Revue de la littérature & Hypothèse(s))
  3. Opérationnalisation(Expérimentation)
  4. Analyse et interprétation des données
  5. Conclusion et partage des résultats
    (­Articles, conférences, rapports)
  6. Recommencer…
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2
Q

Pourquoi la fidelité et la validité sont importantes?

A

Les évaluations effectuées par les chercheurs en criminologie peuvent avoir des conséquences lourdes pour la population et les délinquants évalués (ex.: le niveau de sécurité; la libération conditionnelle)

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3
Q

Qu’est ce que la validité?

A

­Indique jusqu’à quel point l’instrument mesure ce qu’il devrait mesurer.
­Un instrument est valide lorsqu’il mesure ce qu’il prétend mesurer.

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4
Q

Quels sont les 3 types de validités?

A
  1. Validité de contenu
  2. Validité de construit
  3. Validité reliée à un critère
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5
Q

Qu’est ce que la validité de contenu?

A

Liée à la représentativité de l’échantillon de comportements (items du test).
- ­Étudié au moment de la construction du test.
­- On la juge généralement à l’aide d’experts.
- L’évaluation de la validité de contenu découle d’une décision subjective.

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6
Q

Qu’est ce que la validité de construit?

A

Degré de concordance entre le concept abstrait et la définition opérationnelle du concept, soit les indicateurs manifestes et mesurables.
- Liée à la cohérence du test avec la théorie du construit.
- C’est la mise à l’épreuve de la théorie du concept. Plus la théorie est explicite, plus il est facile de mettre à l’épreuve cette validité.

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7
Q

Comment on met à l’épreuve la validité de construit?

A
  1. Liens avec les caractéristiques des individus.
  2. Corrélations avec d’autres tests (validité convergente et discriminante)
  3. Coefficients d’homogénéité.
  4. Analyse factorielle.
  5. Méthode multitraits/multiméthodes.
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8
Q

Qu’est ce que la validité à un critère?

A

Degré de concordance entre la mesure générée par l’instrument (variable) et un critère externe.
­Liée à la relation du test avec un ou des critères externes.

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9
Q

Quels sont les 2 types de validités reliée à un critère?

A
  1. Validité concourante (concomitante) (les deux mesurées sont administrées au même moment):
    ­Elle réfère à la covariation d’un instrument avec une autre mesure prise au même moment.
    ­
    ­2. Validité prédictive (le test est administré bien avant la mesure du critère
    ­L’un des aspects les plus importants en ce qui concerne la validité en criminologie est la validité prédictive.
    ­À quoi bon utiliser un instrument s’il ne prédit rien…
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10
Q

Qu’est ce que la fidelité?

A

La fidélité fait référence à la précision et la constance des résultats fournis par un instrument de mesure.

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11
Q

Quels sont les 4 façons de mesurer la fidelité?

A
  1. Stabilité (temporelle)
  2. Constance interne
  3. Équivalence
  4. Accord inter-juge
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12
Q

Qu’est ce que la stabilité (temporelle)?

A

Constance des réponses obtenues lors de prises répétées d’une mesure dans les mêmes conditions et auprès des mêmes sujets.

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13
Q

Qu’est ce que la consistance interne?

A

Correspond à l’homogénéité des énoncés d’un instrument de mesure. On parle du lien de chaque énoncé avec l’échelle. Plus les indicateurs sont corrélés fortement avec l’échelle, plus il représente bien l’échelle de mesure.

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14
Q

Qu’est ce que l’équivalence?

A

Degré de corrélation entre deux versions ou deux formes parallèles d’instruments.

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15
Q

Qu’est ce que l’accord inter-juge?

A

S’utilise lorsque plusieurs observateurs doivent évaluer un phénomène. On veut exprimer le degré de concordance dans leurs réponses. (Si ont prend une mesure, est ce que tous le monde arrive au même résultat)

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16
Q

Qu’est ce que la théorie classique des tests? (TCT)

A

Il existe une valeur réelle/valeur vraie, mais non observable appelée valeur latente.
Nous utilisons des variables observables (manifestes) afin de mesurer un concept non observable (latente).
- Il y a toujours un erreur de mesure(marge d’erreur)

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17
Q

Qu’est ce que l’opérationnalisation?

A

Définition d’un concept théorique à l’aide d’indicateurs observables et mesurables

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18
Q

Définition: Concept

A

Représentation abstraite d’un objet réel (table qui représente l’ensemble des tables) ou un construit, ex. attachement maternel, épuisement professionnel, crime

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19
Q

Définition: Dimension

A

Composantes des concepts (stratégie de recherche et de traitement de l’information)

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20
Q

Définition: Indicateur

A

Signe ou les manifestations objectivement repérable et mesurable des dimensions d’un concept (par ex., l’acquisition de l’information, les attitudes, les connaissances, la valeur de la tâche, le temps, …)

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21
Q

Définition: Variable

A

Valeur qui change en fonction de différents facteurs.
- Certaines variables changent facilement, comme les valeurs boursières, tandis que d’autres sont quasiment constantes, comme le nom de quelqu’un.
- Les chercheurs cherchent souvent à mesurer les variables.

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22
Q

Avantages d’une bonne opérationnalisation?

A

Cohérence : facilite la reproduction de l’étude
Tend vers l’objectivité : minimise les biais

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23
Q

Incovéniants de l’opérationnalisation?

A
  • Spécificité et manque d’acceptation : adopter une définition revient à rejeter les autres…
  • Réduction : « Puisque l’opérationnalisation implique l’interprétation et la réduction d’un concept abstrait large en observations plus nettes et moins subjectives, elle peut faire perdre au concept original une partie de son sens »
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24
Q

Définition: Sondage

A

Méthode utilisée pour colliger de l’information auprès d’un échantillon d’individus
≠ Recensement (demande beaucoup d’argent)

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25
Q

Définition: Échantillon

A

Proportion d’une population (difficile à ensuite généraliser à tous)
- La population sondée

26
Q

Un bon sondage :

A
  1. Échantillon représentatif
  2. Information pertinente sur les concepts à l’étude
27
Q

Définition: Erreur de mesure

A

la réponse diffère de la valeur réelle

28
Q

Qu’est ce que la source d’erreur d’un échantillon

A
  • Unit nonresponse : fait partie de l’échantillon mais non sondé
  • Taux de réponse : Proportion de l’échantillon qui participe au sondage
29
Q

4 sources d’erreur de l’échantillon?

A
  1. Le questionnaire
  2. Le monde de cueillette
  3. L’intervewer
  4. Le répondant (Plusieurs types: acquiescement, désirabilité sociale, extrêmes, etc.)
30
Q

Les questionnaires sont comment? (À part un omnibus?)

A

Le questionnaire est un tout cohérent
- L’ordre des questions peut jouer (il faut bien placer les questions sensibles, préparer le répondant)
- L’ordre des choix de réponses peut jouer (« yea-saying », « nea-saying », réponses extrêmes)

31
Q

À éviter dans un questionnaire?

A
  • Questions « Double-barreled » : qui couvrent plusieurs sujets
  • Questions à double négatif : « Êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : ne pensez-vous pas que les professeurs ne devraient pas avoir à porter un veston? »
  • Questions suggestives/biaisées : « Êtes-vous en accord avec l’énoncé suivant… »
  • Questions à charge émotive : « Le gouvernement devrait-il faire quelque chose pour diminuer la souffrance des parents de Cédrika Provencher?
32
Q

Les questions sensibles et leurs 3 problèmes

A
  1. Questions intrusives ou taboues : Revenu annuel, croyances religieuses, sentiment de sécurité
    Le répondant doit révéler de l’information personnelle
  2. Peur d’être démasqué : (In)satisfaction envers la police
    Qu’est-ce qui va arriver si je dis ça?
  3. Comportements socialement inacceptables : Consommation de drogue, délinquance, racisme
    Voir Tourangeau & Ying (2007)
33
Q

3 types de variables

A
  1. dépendante
  2. Indépendantes
  3. contrôles
34
Q

2 types d’hypothèses

A
  1. L’hypothèse de recherche (Celle à vérifier)
  2. L’hypothèse nulle (si hypothèse de recherche est pas confirmé)
35
Q

Les 4 étapes de la formation d’une hypothèse

A
  1. Identifier le problème
  2. Recenser la littérature sur le sujet
  3. Identifier les variables (VD, VI, VC)
  4. Formuler une question qui peut se tester (peut y répondre ex: oui ou non)
    Si [VI] augmente (ou diminue), alors [VD] augmente (ou diminue)
36
Q

Une bonne hypothèse est:

A
  • Précise
  • Testable
  • Dirigée: VI → VD
  • Courte (moins important)
37
Q

Qu’est ce qu’une analyse bivariée?

A

Elle permet d’étudier la relation entre deux variables (variable dépendante et indépendante)
- La famille de tests utilisée dépend du type de variables utilisées (nominale, continue, ordinale).

38
Q

Avantages des statistiques bivariées

A
  • Permet de comprendre le sens des relations (ex: la température qui a un effet sur le crime)
  • Permet de comprendre la force des relations (forte, modérée, faible?)
  • Permet de faire du ‘‘ménage’’ dans nos données
39
Q

Les limites des statistiques bivariées

A
  • Analyse d’une relation simple
  • Limite les interprétations possibles
  • Limite notre compréhension du monde (la nature complexe des relations)
40
Q

Qu’ets ce qu’un postulat d’utilisation?

A
  • Des postulats d’utilisation sont associés à chaque famille de test.
    Les postulats sont un ensemble de règles à respecter dans l’utilisation des statistiques pour assurer la validité des résultats.
  • Quand les postulats d’utilisation ne sont pas respectés, cela mène à une fausse sensibilité du test.
  • On vérifie les postulats avant de réaliser le test et d’analyser les résultats.
41
Q

Quels sont les 3 étapes de l’analyse des résultats?

A
  1. La signification
  2. La force de la relation
  3. Le sens de la relation
42
Q

Qu’est ce que l’étape de la signification?

A

La mesure de signification teste l’hypothèse selon laquelle la relation observée avec nos données est équivalente à celle observée dans la population, ou si elle est attribuable à la chance ou au hasard.

43
Q

À quelle question la signification nous aide à répondre?

A

Est-ce que ma relation entre X et Y est statistiquement significative ?

44
Q

Que devons-nous regarder en lien avec la signification ?

A

La signification est souvent représentée par la lettre p ou par sig. (signification), ou même des étoiles dans les tableaux (=p<0,05, **=p<0,01, **=p<0,001)

45
Q

Qu’est ce que le P?

A

Le p, c’est la probabilité que l’hypothèse nulle soit vraie lorsque comparée à l’hypothèse testée
- Le seuil minimal en sciences sociales pour affirmer qu’il existe une relation statistiquement significative entre nos deux variables est p< 0,05
- Lorsque c’est significatif à p<0,05, nous rejetons H0 et concluons qu’il sembler bel et bien exister un lien entre nos deux variables.
- Lorsque c’est supérieur à 0,05, nous ne pouvons pas rejeter l’hypothèse nulle.
Par convention, les niveaux de signification sont (la plupart du temps) identifiés comme suit dans les tableaux :
* = p ≤ 0,05 ** = p ≤ 0,01 *** = p ≤ 0,001
- En haut de 0.05 = il n’y a pas de relation

46
Q

Qu’est ce que la force de la relation?et comment la mesurer

A

Le coefficient de force (ou d’association) qualifie la relation et établit si la différence est attribuable à la taille de l’échantillon ou non.

47
Q

La force de la relation nous aide à répondre à la question suivante:

A

Est-ce que l’impact de X sur Y est fort, modéré ou faible ?

48
Q

Que devons-nous regarder en lien avec la force de la relation ?

A
  • Le coefficient de force est différent pour chaque test statistique.
  • Il importe de connaitre le domaine d’étude pour identifier la force de la relation.
  • Un coefficient de force de plus de 0,80 peut indiquer de la colinéarité… (c.-à-d. les deux variables mesurent le même phénomène).
49
Q

Les coefficients de force standardisés (sur 1) peuvent être qualifiés en fonction de quoi?

A

La taille:
0,00 à 0,09 Association négligeable
0,10 à 0,19 Relation faible
0,20 à 0,39 Relation moyenne ou modérée
0,40 à 0,59 Relation relativement forte
0,60 à 0,79 Relation forte
0,80 à 1,00 Relation très forte

50
Q

Qu’est ce que le sens de la relation?

A

C’est à ce niveau que l’on transpose en mots concrets la relation entre nos variables.

51
Q

Quels sont les différentes corrélations?

A
  • Relation positive : Plus un individu consomme de l’alcool, plus il risque de faire des délits…
    X: Positif Y:Positif
  • Relation négative : Plus un individu consomme de l’alcool, moins celui-ci a d’inhibitions…
    X: Positif Y:Négatif
52
Q

Corrélation et causalité: conditions

A
  1. Il y a covariation (corrélation) entre les deux phénomènes
  2. La cause précède la conséquence
  3. Les explications alternatives sont exclues
  4. Solution : design expérimental
53
Q

Graphique

A

Regarder

54
Q

Quels test choisir? : 2 varible catégorielles

A

Tableaux de contingence

55
Q

Quels test choisir? : 1 variable catégorielle et 1 variable continue

A

Tests de moyenne

56
Q

Quels test choisir? : 2 variables continues ou 2 variables ordinales

A

Corrélation

57
Q

4 échelles de mesures

A
  1. ordinale
  2. nominale/catégorielle
  3. ratio
  4. intervalle
    (ordinale, intervalle et ratio souvent regroupé ensemble)
58
Q

Un article scientifique nécessite généralement trois types d’analyses statistiques:

A

1- Les statistiques descriptives
2- Les statistiques bivariées (qui orientent généralement le choix des variables à inclure dans le modèle multivarié)
3- Le modèle multivarié (le clou de l’article, qui répond à la question de recherche)

59
Q

Échelle nominale

A

Ce sont des données de catégorisation.
Aucune opération mathématique possible sauf la fréquence (et le pourcentage)
(ex: le sexe des répondants (garçon vs fille) (Variable dichotomique))

60
Q

Échelle ordinale

A

un rang entre les sujets ou objets
- référer aux fréquences, au mode et à la médiane (ex: Le niveau de force utilisé pour commettre l’agression 1- aucune force 2- force minimale 3- force excessive)

61
Q

Échelle intervalle/ratio

A

On peut ordonner les sujets ou objets.
Les différences numériques égales entre les données correspondent à des différences numériques réelles.
Intervalle : pas de zéro absolu (ex: temp.)
Ratio : échelle qui comprend les propriétés de l’échelle intervalle mais avec le zéro absolu (ex: nb crime)