EXAM FINAL Flashcards

1
Q

Quelles sont les quatre différentes composantes de l’attention?

A

L’alerte, l’attention soutenue, l’attention sélective/focalisée et l’attention divisée.

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Q

Qu’est-ce que l’alerte?

A

L’alerte est un état d’éveil minimal qui permet à l’organisme d’être réceptif de façon non spécifique à l’information l’entourant. C’est un processus automatique qui dépend des mécanismes physiologiques. L’alerte est divisée en alerte phasique et tonique. L’alerte phasique permet à l’organisme de se préparer à répondre, après avoir reçu un stimulus avertisseur. L’alerte tonique qualifie l’état physiologique propre à un individu selon le moment de la journée et dépend des rythmes du sommeil/éveil.

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3
Q

Qu’est-ce que l’alerte soutenue ?

A

Elle amène le sujet à orienter son attention de façon attentionnelle et à la maintenir pendant une longue période de temps. La vigilance en fait partie : état d’alerte continu qui a eu généralement sur plusieurs heures.

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4
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective/focalisée?

A

Elle permet le traitement des stimuli visuo-spatiaux et la sélection de l’information pertinente afin d’inhiber les causes de distraction. Elle varie selon trois paradigmes : source, distribution et fonction.

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5
Q

Nommez et décrivez les trois paradigmes de l’attention sélective.

A

La source est la modalité de l’information à traiter, qu’elle soit auditive, visuelle ou tactile. La distribution est la répartition de l’attention dans le temps ou l’espace. La fonction implique quatre conditions qui permettent la mise en place de l’attention sélective : capacité d’orientation, le filtrage des stimuli, la recherche systémique et l’anticipation des cibles.

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6
Q

Décrivez les quatre conditions de la fonction, dans l’attention sélective.

A

La capacité d’orientation est liée à l’acquisition de stratégies efficaces d’exploration visuelle. Les bébés en font état très tôt en démontrant la capacité de regarder un stimulus nouveau dans l’environnement. Des changements majeurs surviennent vers 5-10 ans dans la capacité de désengager l’attention pour la reporter sur une autre cible.
Le filtrage des stimuli nécessite de sélectionner seulement les stimuli parmi un ensemble de distracteurs. Les enfants de 7-10 ans progressent dans la capacité de se défendre contre les intrusions. Par contre, il exige que l’enfant soit en mesure de mettre en place des stratégies pour inhiber activement les effets d’interférence.
La recherche systémique nécessite de filtrer l’information pertinente. Elle permet d’exercer une attention sélective visuo-spatiale. Cette condition est très sensible aux caractéristiques de la cible. Très tôt, les enfants peuvent identifier une cible si elle possède peu d’attributs communs avec les distracteurs, mais il doit explorer du regard tous les endroits possibles pour y arriver.
Finalement, l’anticipation des cibles suppose un amorçage de l’attention qui peut être induit à l’aide d’indices. En effet, l’enfant fait des mouvements oculaires vers l’endroit où il anticipe l’apparition d’une cible. Les capacité mnésiques jouent un rôle dans le développement de cette condition.

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7
Q

Décrivez l’attention divisée.

A

Elle consiste à partager l’attention sélective entre deux ou plusieurs sources distinctes. Elle est plus facile si une des tâches a fait l’objet d’un apprentissage supérieur. Présente dans le contexte scolaire. Notion de différence entre l’activité automatique et l’activité intentionnelle.
L’intensité et la sélectivité en font partie.

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8
Q

Différenciez les processus attentionnels automatique et contrôlé.

A

Un processus attentionnel automatique fait référence au réseau attentionnel postérieur et à l’attention exogène.
Un processus attentionnel contrôlé fait plutôt référence au réseau attentionnel antérieur et à l’attention endogène.

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9
Q

Différenciez l’intensité et la sélectivité.

A

L’intensité est le prérequis physiologique à la possibilité d’effectuer une sélectivité entre les stimuli. Processus d’alerte et d’attention soutenue.
La sélectivité a lieu dans l’attention sélective et divisée.

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10
Q

Quels sont les principaux modèles de l’attention? Décrivez-en deux.

A
  1. Van Zomeran et Brouwer : identifie deux dimensions particulières propres aux mécanismes attentionnels. Système opposant intensité-sélectivité.
  2. Coren et coll. : Modèle tridimentionnel. L’efficience du processus d’attention sélective varie selon trois paradigmes : source, distribution, fonction.
  3. Broadbent
  4. Colombo
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11
Q

Quel est le concept des fonctions exécutives?

A

Le contrôle exécutif est l’ensemble des éléments qui permettent l’exécution d’une activité cognitive.
Il est composé de différentes fonctions exécutives que sont l’inhibition, la flexibilité, la planification, la génération de stratégies, l’initiation, l’organisation, l’autorégulation et la MdT. Donc, quand nous faisons certaines activités cognitives, nous faisons un contrôle exécutif via les différentes fonctions nommées précédemment.
Les fonctions exécutives sont conceptualisées comme des fonctions indépendantes et interreliées qui fonctionnent ensemble, afin de former un système superviseur qui chapeaute les fonctions cognitives.

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12
Q

Chez l’enfant, quels sont les trois stades de développement des fonctions exécutives observables?

A
  1. L’émergence : stade précoce d’acquisition, la fonction n’est pas encore fonctionnelle
  2. Le développement : habileté partiellement acquise mais pas complètement fonctionnelle
  3. Établie : habileté mature
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13
Q

Décrivez l’inhibition.

A

Elle permet de supprimer temporairement une réponse habituelle, dominante, sur-apprise ou automatisée. Les tâches dans l’inhibition sont les plus nombreuses parmi les mesures du contrôle exécutif.
Par exemple, la tâche du chuchotement survient vers 3-5 ans.

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14
Q

Décrivez la gestion de l’information en MdT.

A

Elle permet d’actualiser l’information maintenue en assurant le suivi des informations successives, le filtrage de certaines d’entre elles, la substitution de l’information devenue inappropriée par une nouvelle. Elle consiste aussi à mettre à jour l’information et la manipuler.

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15
Q

Décrivez l’alternance et la flexibilité.

A

Elles permettent de désengager d’un ensemble de réponses ou d’un type de représentations pertinentes à une tâche donnée afin de s’engager dans une nouvelle catégorie de réponses ou de représentations pertinentes pour une autre tâche.
La flexibilité permet d’ajuster la réponse à la fin de la série, elle intervient entre deux suites de présentation.
L’alternance permet plutôt d’ajuster la réponse, elle intervient plus rapidement entre deux présentations.

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16
Q

Décrivez la planification.

A

Elle consiste à prévoir une séquence d’actions différentes avant de la mettre en œuvre. Elle nécessite de se souvenir dans l’ordre de chaque action déjà réalisée pour produire la suivante. Il s’agit d’un processus plus complexe. Aussi, elle consiste à évaluer l’efficacité d’une stratégie et élaborer une alternative au besoin. Cette fonction semble se développer plus tardivement.

17
Q

Quelles sont les quatre périodes de croissance importantes dans les lobes frontaux ?

A
  1. Naissance à 5 ans : développement significatif des processus attentionnels
  2. 7 à 9 ans : augmentation rapide des domaines du traitement de l’information
  3. Entre 11 et 13 ans : période où les 4 domaines approchent de la réalité
  4. Adolescence et début de l’âge adulte : les fonctions exécutives sont matures
18
Q

Quelles sont les composantes importantes du langage?

A

La phonologie, le lexique, morphosyntaxe.

19
Q

Quelles sont les quatre précurseurs du langage?

A

La discrimination de la parole, les vocalisations préverbales, le contexte social et le contact visuel.

20
Q

Décrivez la discrimination de la parole.

A

Elle est dépendante de l’expérience perceptuelle de l’enfant. À la naissance, le bébé préfère la voix de sa mère. Discrimination des sons de toutes langues. À 6 mois, on remarque le développement de la préférence pour la langue maternelle de l’enfant.

21
Q

Décrivez les vocalisations préverbales.

A

Ce sont les précurseurs de la production orale. Elles permettent à l’enfant de se «pratiquer» à produire des consonnes/voyelles conforment à sa langue. Le babillage correspond à une série de sons qui ne constituent pas un mot reconnaissable, mais dont la séquence ressemble de plus en plus à la parole.

22
Q

Décrivez le contexte social.

A

Il correspond au développement des aptitudes. La rétroaction parentale augmente les vocalisations des enfants.

23
Q

Décrivez le contact visuel.

A

Au départ, l’enfant porte son regard vers des cibles proches de ses yeux, puis vers des sources plus loin. Il permet d’apprendre des mots reliés et de parvenir à suivre le regard des yeux. À 9 mois, on remarque un interaction triadique impliquant l’enfant, un adulte et un objet.

24
Q

Quels sont les éléments communs à l’expression et à la compréhension orale du langage?

A

Les éléments qu’une personne utilise pour comprendre un discours, outre le sens des mots, sont le contexte, les connaissances antérieures, les attentes et le modèle mental. Deux types de connaissances guident l’apprentissage des mots sont les connaissances taxonomiques et les connaissances des événements. La compréhension et la production utilisent les inputs conceptuels et linguistiques. La compréhension est d’abord plus holistique et se spécifie, et semble précéder la production initialement.

25
Q

La cognition soutient la compréhension du langage oral. Quelles sont les étapes du développement cognitif?

A

L’augmentation de la capacité mnésique entraîne l’habileté à mémoriser des symboles, tels que les mots et les gestes.
Niveau cognitif de jeu : différence entre le niveau de jeu des enfants qui utilisent des mots et ceux qui n’en utilisent pas encore, émergence de la combinaison des mots chez les enfants qui combinent deux ou davantage de séquences de jeu ou qui font une même action sur une séquence d’entités.
Imitation : émergence des énoncés de deux mots chez les enfants qui peuvent imiter des sons qui ne faisaient jusqu’alors pas partie de leur répertoire.
Réversibilité : corrélée à l’acquisition des mots avant et après, l’enfant doit être capable de performer l’opération cognitivement avant de l’utiliser dans le langage.

26
Q

Quels sont les principes d’apprentissage cognitif qui influencent le développement langagier?

A
  • Porter son attention sur les stimuli perceptuellement saillants.
  • Discriminer les stimuli les plus saillants selon les dimensions
  • Mémoriser les stimuli
  • Classifier les stimuli selon les résultats de la discrimination
27
Q

Quelles sont les six composantes de la compréhension du langage oral?

A
  • La reconnaissance de la parole
  • Lexique/sémantique
  • Interprétation syntaxique
  • Compréhension syntaxique en temps réel
  • Contexte et discours
  • Cognition sociale et interprétation de l’intention de communication
28
Q

Quels sont les trois défis que pose la reconnaissance de la parole?

A
  • Afin de comprendre un message, l’enfant doit convertir une séquence continue de paroles en unités discrètes, soit en mots. Exemple : Le/chien/s’est/enfui.
  • Parmi plusieurs bruits environnants, l’enfant doit cibler les sons de la parole de son interlocuteur et faire abstraction des autres sons.
  • Au début, les enfants reconnaissent des unités larges (ex. le mot entier PAPA), des unités moyennes (ex. les syllabes PA/PA) puis vers l’âge scolaire, les différents
29
Q

Décrivez la conscience phonologique.

A

Il s’agit de la conscience phonologique de la structure du langage. Elle permet de prédire avec le plus d’exactitude possible, à l’âge préscolaire, les habiletés de lecture et d’écriture d’un enfant. Il entraîne aussi l’habileté à détecter et à manipuler les composantes sonores qui forment un mot. Ces composantes peuvent être de différents niveaux (syllabes, rimes, phonèmes)

30
Q

La conscience phonologique contribue à l’apprentissage du langage écrit. Développez.

A

Elle permet à l’enfant de détecter et de manipuler les sons des mots. En interaction avec la transparence orthographique, elle permettra à l’enfant de décoder des mots «sons par sons», en lisant une lettre à la fois.

31
Q

Quelles sont les composantes orales du langage qui soutiennent le développement du langage écrit?

A

La phonologie, la syntaxe, la sémantique et la pragmatique.

32
Q

Le langage oral soutient le développement du langage écrit.

A

«La compréhension écrite dépend de la compréhension orale», car pour pouvoir lire et comprendre adéquatement ce qui est écrit, l’enfant doit pouvoir comprendre cet énoncé en langage oral.
Deux éléments importants du discours qui permettent une meilleure compréhension écrite : la réalisation d’inférences et d’intégrations de l’information ainsi que la compréhension/connaissance de la structure narrative.

33
Q

Comment le langage écrit diffère du langage oral?

A

Par les constructions syntaxiques, le vocabulaire, la décontextualisation du langage écrit et l’intégration d’informations.