exam final Flashcards
Définition de la santé
- La santé, qui est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité, est un droit fondamental de l’être humain (…)
- Sortir du mindset que la médecine détient ce pouvoir de déterminer que tu n’es pas en santé, objectivement. = La santé c’est subjectif
- Pour accéder à la santé, il y a plein d’acteurs
- Sortir de l’approche biomédicale
« L’accession au niveau de la santé le plus élevé possible est un objectif social extrêmement important qui intéresse le monde entier et suppose la participation de nombreux secteurs socioéconomiques autres que celui de la santé ». - Même si gvnmt implique ça, pas tjr applicable en médecine pcq parfois services inaccessibles sans un diagnostic.
Qu’est-ce qu’implique la santé?
- Une vision large, au-delà d’une approche strictement biomédicale
- Sur le plan clinique, la santé est un « domaine d’expertise » partagé par plusieurs disciplines – équipes interdisciplinaires (différentes professions abordent différents angles = riche mais parfois divergent)
o Interprétations divergentes de la définition de la santé
o Diversité des approches d’intervention
o Perspectives divergentes par rapport à nos responsabilités professionnelles
Pro biomédicaux = objectif est de guérir. Nous (TS), plutôt objectif professionnel de faire respecter les droits, aider sur le plan social, les proches, le réseau. Ex. Si patient refuse médic., médecin considère comme un échec, TS cherche alternative. Différentes responsabilités professionnelles. - Tensions possibles, relations de pouvoir entre les membres de l’équipe interdisciplinaire
o Tendance actuelle à la médicalisation de la santé
Beaucoup de pouvoir donné au médecin, relations de pouvoirs déjà établies depuis longtemps. Hiérarchisation de pouvoir entre milieux aussi, pas juste au sein d’un seul milieu.
La santé et le pouvoir
- Le rapport à la santé, sur le plan structurel et clinique, implique aussi une notion de « pouvoir » sur la vie des gens. Si le médecin dit que c’est dans ma tête, je perd une crédibilité, si j’ai le diagnostic, non. À l’inverse, si j’ai le diagnostic, on assume que je vis ma maladie d’une certaine façon.
o Qui décide si je suis en santé?
Évaluations subjectives vs cliniques (ex. autonomie en CHSLD)
o Qui décide ce que je dois faire pour être en santé?
Traitements imposés vs choix individuels (ex. transfusions; médecines alternatives)
Évaluation subjective = professionnels décident de notre statut d’autonomie & de notre accès aux soins. Notion de pouvoir sur les gens.
o Comment le « système » décide des personnes à soigner en priorité?
Politiques d’austérité et coupures budgétaires (ex. COVID)
Facteurs extérieurs (ex. aidant naturel) ont un impact sur la coupure ou l’accès des/aux services
La santé et le pouvoir
- Le rapport à la santé implique donc des risques d’atteintes aux droits fondamentaux
o Inégalités de santé (privatisation du réseau de la santé)
Accès aux soins de santé compromis par des choix ou comportements individuels (ex. antivax)
Axes structurels de discrimination ($, racisme, sexisme, hétérosexisme, etc.) –déterminants sociaux de la santé (ex. Joyce) Responsabilité personnelle versus axes structurels. Part de responsabilité qu’on attribue aux individus versus aux axes structurels. Approche biomédicale = facteurs personnels. Médecin blâmerait une douleur aux genoux à un poids trop élevé. Les gens deviennent responsables, mais on devrait aussi considérer axes structurels oppressifs.
o Atteintes aux autres droits fondamentaux ou difficultés d’accès à des services en raison d’un problème de santé (ex. logement) - Quelles sont les responsabilités collectives versus les responsabilités individuelles en lien avec la santé des individus et des collectivités?
La santé en tant que concept
o Qu’est-ce qu’une réflexion théorique sur la santé peut apporter à la pratique clinique en travail social?
Besoin de certains savoirs
Comprendre les points de vue des professionnels de différentes disciplines
Permettre un melting pot quand on en parle au patient puisqu’on joue un rôle de médiation
Sortir de l’équipe inter, considérer la politique, la gestion
Avoir cette réflexion comme ts – quels acteurs, groupes sociaux, institutions ont une influence sur le plan pratique. Garder une ouverture en TS pcq ce genre rapport de pouvoir tombe dans notre expertise. C’est notre job la défense de droits, si qqn va prendre la défense des patients c’est habituellement la TS. C’est plus loin de la pratique mais y a tjr une influence.
Contributions disciplinaires : Sciences biomédicales
- Développement de la médecine
- Médicalisation de la santé
- Enjeux éthiques, risques de dérives
Développement de la médecine (Contribution disciplinaires : sciences biomédicales)
- Développement accéléré des connaissances médicales:
Grosse différence dans la médecine au temps de nos grandsparents, la médecine a de plus en plus de réponses a offrir aux gens. Ca renforce cette tendance a médicaliser la santé. Si on se sent pas bien, le diagnostic est rassurant. La médecine offre des réponses souvent claires, le médecin propose des réponses directes. Alors en fait c’est pas si solide que ca. C’est pas nécessairement tjr une science exacte, même si ca donne l’impression que oui. Ce développement au niveau de l’investigation des symptômes, beaucoup de moyens.
o Moyens d’investigation des symptômes
o Précision diagnostique
o Multiplication des avenues de traitement (médicaments, interventions chirurgicales, méthodes non invasives, etc.) - Capacité actuelle de la médecine de maintenir la vie dans des contextes/situations qui auraient entraîné le décès il y a quelques années (ex. néonatalité; diabète; etc.)
Ouvert la porte a débats qui existaient pas avant (ex aide médicale a mourir, ecq on devrait continuer soins, bébés prématurés. )
Niveau moral, éthique, humain : pas juste la médecine qui peut décider de ça, ça touche d’autres sphères
Médicalisation de la santé (Contributions disciplinaires : Sciences biomédicales)
- Tendance lourde à «médicaliser» la santé
- Par exemple, en lien avec notre compréhension accrue des facteurs de risque liés à divers problèmes de santé, l’approche biomédicale actuelle a tendance à:
o Favoriser une approche paternaliste du personnel médical «qui sait ce qui est bon pour nous» -perdre du poids, cesser de fumer/boire/consommer, etc.
o Favoriser une responsabilisation individuelle (ou même culpabilisation?)
La question de la prévention ; jusqu’où on y va, qui en décide?
Avec ce développement de la médecine qui a « réponse a tout », ça conforte la tendance à la médicalisation de la santé. On se tourne donc d’abord surtout spontanément vers les médecins en cas de soins de santé alors que peut-être que d’autres professionnels ou pratiques sont peut-être plus appropriés.
Non seulement on médicalise qd problème, mais aussi question des facteurs de risques, certains cmpt et habitudes sociales ont été avalées par la médecine. Ex tabagisme, obésité, etc. à la base y a des éléments d’explications sociales, psychologiques. Bcp facteurs sociaux dans ces cptm qui sont a consider mais vu que medecin qui que cest un facteur a une maladie, se sont appropriées ces problèmes. D’où le fait quMils se prononcent sur notre inactivité, notre poids.
Bco de comportements qui sont entrés dans l’expertise du médecin, d’où l’approche paternaliste médicale
Emprise des sciences biomed s’étend. Le médecin pourtant a pas une lecture sur trajectoire de vie, déterminants sociaux de la santé.
On glisse vers reponsabilisation individuelle des cmmpt qui evacuent facteurs structurels
Médicalisation a un effet domino, diagnostics. Tendances des médecins qui y vont librement sur les diagnostics, ex autisme, pcq savent que sans services enfant aura pas acces a services daccompagnement. Couteau a double tranchant. Predominance davoir besoin dun diagnostic pour résoudre probleme… finit par influencer la pratique.
Tension pas tâches et roles des ts pas ou peu définies, infirmières mélangée rôle
Enjeux éthiques, risques de dérives (Contributions interdisciplinaires : Sciences biomédicales)
- Sur-responsabilisation individuelle réponses que médecine offre dans tendance de surmedicalisation, cest une eval indiv, alors inégalités sociales pas prises en compte, ni histoire de vie. Rarement decisions basées sur decisions médicales objectives = notre rôle comme ts de rappeler ces facteurs.
o Qui ne tient pas compte des inégalités et déterminants sociaux de la santé
o Qui brouille parfois les frontières entre la prévention de la maladie, la promotion de la santé et le contrôle social… - Approche principalement curative
o Laisse peu de place aux approches préventives, palliatives, etc.
o Tellement de besoins sur le plan curatif et de demandes pour avoir du financement que faire plus de prevention ca passe mal pour la population
o Approche très biomedicale engendre decisions sur le plan politique pcq possibilité, mais alors coûts et choix sont faits. Système ou peu de place et financement pour d’autres approches (préventives) que celles qui vont guérir. - Approche biomédicale qui ne maximise pas toujours le potentiel de l’interdisciplinarité
Contributions interdisciplinaires - Sciences politiques
- Politique et gouvernance de l’état
- Compréhension des rapports de pouvoir (micro politique)
Politique et gouvernance de l’État (Contributions interdisciplinaires - Sciences politiques)
Le domaine de la santé et des services sociaux est central dans la gouvernance d’un état
* Proportion substantielle du budget fédéral et provincial
o En 2022, le budget du ministère de la Santé est de 54 milliards $ (40 % du budget total du Québec)
o Imputabilité en termes de saine gestion des ressources publiques
o Tension constante entre philosophies de gestion opposées: État providence versus privatisation engendre jeux de pouvoirs : gvt peut pas faire ce qu’il veut car poids politique, ex peut pas décider qu’on privatise.
* Poids politique des décisions prises par un gouvernement dans le domaine de la santé
o Imputabilité sociale (état de santé de la population)
o Intérêt pour différents « indicateurs » de santé
o Recherche de « résultats » à présenter aux prochaines élections, décisions politiques lourdes de conséquences
ex. investir en prévention; investir pour l’entretien ou la rénovation des CHSLD ou d’un CH; etc.
si on fait juste parler de prévention, ce n’est pas convainquant.
C’est plus gagnant aux élections de parler des accomplissements vs de parler des rénovations de CHSLD exemple.
Choix strictement politique : apparence de changement ou de réussite.
Politique influencée par le vote de la majorité : groupes sociaux entiers qui ont peu de pouvoir pour influencer ce vote. Décisions politiques se font donc sur le dos de personnes marginalisées qui ont peu de pouvoir. Exemple lieu d’injection sécuritaires c’est mal vu
Compréhension des rapports de pouvoir (Contributions interdisciplinaires - Sciences politiques)
- La santé est associée à un pouvoir sur la vie, exercé notamment par des institutions comme la médecine et la santé publique
Champ développé autour de l’expertise. Ce pouvoir des équipes est très important, car conditionne accès aux services, aux traitements. - Rapports de pouvoir multiples
o Au sein des établissements : gestionnaires VS équipes, ressources humaines, comptabilité
o Rapports syndicaux : front commun des syndicats pour conditions de travail humaines
o Rapports professionnels (ordres professionnels, collège des médecins, etc.)
Nous comme intervenants dans un établissement de la santé, on est inséré malgré nous dans tous ces rapports de pouvoirs, parfois conflictuels.
Contributions interdisciplinaires - Sciences de la gestion
Contributions des sciences de la gestion en santé
Gestion par indicateurs de santé
Contributions des sciences de la gestion en santé (Contributions interdisciplinaires - Sciences de la gestion)
- Gestion intra-établissement
o Budget, production de statistiques, etc.
Effet domino, bcp d’organismes essaye d’éviter mais se font rattraper, car si on veut des subventions il faut se justifier. Approche très gestionnaire - Gestion des ressources humaines
o Temps supplémentaire obligatoire, recours aux agences privées (c’est nouveau et de plus en plus courant) en cas de manque, l’hôpital fait appel à l’agence. La TS est alors déstabilisée… elle n’est pas une regular, ne connaît pas les habitudes ou façon de faire du milieu, permet au milieu de boucher les trous mais augmente les coûts car l’agence prend une cote. Le gouv. s’est engagé à arrêter d’avoir recours aux agences, mais sinon ils n’y arrivent pas (niveau recrutement) car ils n’auront plus de staff ☹., rapports avec les centrales syndicales, etc. - Gestion informationnelle
o Données confidentielles des personnes (patients) et du personnel (ex. questionnaires d’embauche), etc.
Aspect délicat, pas tout le monde peut être au courant. En même temps, volonté de favoriser circulation des renseignements pour les autres professionnels qui auront à gérer eux-aussi le cas, on commence à se fier au système informatique malgré toutes ses failles.
Réussir a bien faire circuler l’info, mais protéger la confidentialité
Même chose pour les dossiers des employés, quand est-ce qu’on veut que ça circule, à qui, pourquoi?
Gestion par indicateurs de santé
Trois types
1) État de santé (taux de mortalité, taux de survie au cancer) des gens ou d’une popularion. Données sur la santé des gens
2) Ressources (nombres d’infirmières, dépenses de santé par habitant)
3) Services rendus (nombre de chirurgies)
Indicaeurs externes (indicateurs sur la population) vs internez (indicateurs sur les processus ou le fonctionnement du réseau)
- donc dualité : ecq les employés rendent les services dont la population a besoin?
- données récupérées par les sciences de la gestion pour gérer le système de santé
Dérive québécoise de la NGP
Gestion de la santé en utilisant ces indicateurs, en les transformant en indicateurs de performance. Quelle équipe performe plus? Quel intervenant est meilleur? On s’en sert dans une optique d’encadrement, de contrôle des équipes. Cela crée de la mise en compétition, car il y avait cette idée, pourquoi l’équipe du CLSC à telle place peut sortir des stats plus qu’à telle place, impact sur le financement de l’année suivante, si on ne rencontre pas les cibles de performance. Dans ce contexte, les gestionnaires se trouve dans une situation où si on ne trouve pas une façon que l’équipe soit productive et stats satisfaisantes, l’année pro le budget sera nul. Cette mise en compétition crée parfois des milieux de travail avec bcp de compétition, malsain ☹.
Non-sens de méthode de gestion qui ne correspond pas à la nature de notre travail. Au final, on développe plein de pratiques silencieuses pour palier à ça, pour répondre à ces exigences tout en réussissant à garder le vrai accompagnement de qualité qu’on est sensées faire. Toutes ces statistiques peuvent donc être utilisées pour couper.
* Philosophie d’optimisation des ressources calquées du secteur privé
o Transformation des indicateurs de santé en indicateurs de performance
* Mise en compétition (établissements, disciplines, intervenants.es)
* Le résultat de l’indicateur en vient à primer sur l’activité réelle, sur la qualité des services rendus ou sur les besoins de la population (perte de sens pour le TS)
* Utilisation des indicateurs à des fins politiques (justification de coupures)
* Réduction des inégalités? Accès aux soins? Qualité des soins?
Pièges des indicateurs (Hébert et Hurteau2016)
- Confondre l’indicateur avec le phénomène
Ecq pcq j’ai plus de stats d’interv = je suis meilleure à ma job? - Ignorer la « manipulation » possible des indicateurs et leurs possibles effets pervers (ex. gestion des listes d’attente, stats d’intervention…) on peut parfois faire dire ce qu’on veut aux chiffres, se retrouver coincés
- Ignorer les dimensions politiques et managériales des indicateurs on n’est plus dans des réflexions cliniques, il y a des considérations purement managériales
o Quels indicateurs utiliser pour planifier les politiques publiques?
Objet d’étude de l’anthropologie
- Objet d’étude (simplifié!):
o La « culture » (connaissances, croyances, valeurs, schèmes de références, etc.)
o L’organisation/structure sociale
o Les rapports sociaux
Comment on comprend actions comportements qui doivent être adoptés - En lien avec la santé, on s’intéresse au lien entre le contexte social donné et:
o La construction socioculturelle de la santé et de la maladie (sens)
o Les comportements adoptés et attendus (actions)
Mises en garde de l’anthropologie
- Ne pas tout attribuer à la culture!
o Variations entre les individus d’une même culture
o Appartenances culturelles multiples, subjectives, choisies…
o Affinités avec personnes de mm cultures, faire attention que cette reconnaissance ne glisse pas vers du racisme. Beaucoup de pratiques discriminatoires pcq gens pensent respecter ça. - La ”culture”, ce n’est pas seulement celle des autres!
o Attention à l’ethnocentrisme! Quand ça concerne ma culture et mes croyances, j’ai l’impression que c’est la norme, je ne réalise même pas que qqn pourrait penser autrement
Définitions culturelles de la santé et de la maladie
- Définition/conception de la santé et de la maladie
o Importance relative de la santé versus d’autres aspects de la vie - Compréhension des symptômes et des causes de la maladie
o Par ex. virus versus voodoo; conception des liens entre le corps, l’esprit et l’environnement, etc. - Niveau de confiance envers différentes solutions, interventions ou traitements (transfusions sanguines; médication; etc.)
- De façon générale (et universelle!), nous avons tendance à interpréter les faits de façon à confirmer nos croyances préalables
Éviter de PENSER savoir, poser des questions pour être sûr
Permet de renforcer une confiance
Si on s’arrête à dire que la personne ne collabore pas sans essayer de comprendre pour quoi, on peut briser le lien
Quels apprentissages pour l’intervention de l’anthropologie?
- Importance de situer les actions/comportements (recherche d’aide, prises de décision, etc.) en lien au sens «culturel» que la personne associe à la santé
o Représentations individuelles et sociales
o Croyances, attitudes, valeurs
o Histoire de vie au sens large
o Perception des rapports sociaux et des institutions sociales (médecine occidentale, établissements de santé, etc.)
Intro au travail social en santé
- La triade de la santé
- Perspective sociale sur la santé
La triade de la santé (intro au ts en santé)
- Disease(maladie diagnostiquée) ex cancer
- Illness(maladie ressentie) diagnostiquée ou non
o Perception subjective de la personne qui «se sent malade» et docteurs trouvent pas pourquoi
o Malaise, inconfort, fatigue, douleur, deuil, etc. - Sickness(maladie en tant que phénomène social)
o Conceptions culturelles et sociales de certaines maladies (ex. ménopause)
o Stigma associés à certaines maladies (ex. VIH-sida, cancer, Alzheimer, maladies mentales, etc.)
o Ex réaction à un proche atteint du cancer
o Étiquette sociale, risque de marginalisation/ discrimination
Perspective sociale sur la santé (intro au ts)
- Résister à la surmédicalisation de la santé
On a un rôle sur plusieurs plans (ts ne sont pas contre la médecine en santé, mais on essaye d’être protecteur vis-à vis la surmédication) - Regard global, systémique sur la santé
- Défense des droits de la personne (et de ses proches)
Définition de la santé publique Vinslow (1920)
«La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé physique et l’efficacité, par le biais d’efforts collectifs organisés, et visant la salubrité de l’environnement, le contrôle des infections communautaires, l’éducation des individus à l’hygiène personnelle, l’organisation des services médicaux et infirmiers pour le diagnostic précoce et la prévention de la maladie et le développement de l’infrastructure sociale qui assurera à chaque individu de la communauté un standard de vie adéquat pour se maintenir en santé».
Réduire inégalités sociales pour que tous atteignent un standard qui permettent à tous d’être en santé
La santé n’est pas juste médicale
Beaucoup d’autres d’acteurs vont influencer mes possibilités d’être en santé par rapport a celles des concitoyens
C’est très large
Définition de la santé publique adoptée par le MSSS
«Il s’agit de l’ensemble des efforts déployés par des institutions publiques dans une société pour améliorer, promouvoir et restaurer la santé de la population grâce à une action collective» (Organisation mondiale de la santé, 2002).
Approche systémique collective de groupe large. Va au delà de l’individu
4 courants de la santé publique
1) Hygiène publique
2) Hygiène individuelle
3) Médecine sociale
4) Organisation des services de santé
Coexistent tous aujourd’hui
Santé publique - Courant de l’hygiène publique (sanitary movement)
o Dès le Moyen Âge, mesures publiques pour contrôler les maladies contagieuses: quarantaines, etc. Compréhension du principe de contagion, quarantaines, collectivement, les individus qui ont certains symptômes : on doit protégé les autres en faisant telle ou telle chose. Assurer la protectuion du groupe.
o Mouvement d’industrialisation et urbanisation: implantation de mesures d’hygiène collective pour limiter la contagion (ramassage des ordures, traitement des eaux, normes d’habitation, etc.)
o Apparu en premier
o Mouvements d’industrialisation, d’urbanisation
o Quartiers ouvriers ou pas de collecte des ordures ni d’eau propre
o Mise en place de mesures collectives
o Normes du travail
o Se donner des moyens collectivement d’assurer l’ygiène de certains groupes sociaux, de certains quartiers, populations,etc.
Santé publique - Courant de l’hygiène individuelle
o Avancées médicales qui permet une meilleure compréhension des facteurs de risque.
o Identification de comportements curatifs et préventifs, sur un modèle d’auto-traitement dans la sphère familiale puis on informe les gens de ce qu’ils devraient faire
o Lavage des mains. (ex). Responsabilité
o Responsabilité d’informer de former d sensibiliser sur les notions de santé individuelle. Campagnes de sensibilisations, ateliers de formation.
o Messages de santé publique (COVID) on évolué hyper vite
Santé publique - Courant de la médecine sociale
a. Reconnaissance de deux élémentns
i. Le lien entre les conditions sociales et la santé
ii. La responsabilité de l’État par rapport à ces liens (Interventions publiques) par extension l’état a une respo par rapport aux conditions sociales. Série de programmes et mesures assez pointues (pas pol socio) mais prévention (ex alimentation, risques plus élevés de grossesse compliquée).
iii. Ex. alimentation saine des enfants et distribution de lait
Mise en place de programmes pour rehausser l’alimentation des mères pour éviter le risque qu’ils soient pas en santé
Femmes accès (œufs lait orange)
Mesures prévues lies aux conditions sociales, mais on reste dans une approche de médecine, on va adresser la condition sociale qui a un impact sur la santé après. Ca va coûter moins cher de donner des œufs que de gérer le poids pendant des années après
Santé publique - Courant de l’organisation des services de santé
Auparavant sous la gouverne d’organisations charitables (surtout religieuses au qc), l’État reconnaît sa responsabilité sur le plan des services de santé et services sociaux
Avant = très catholique/religieux
Tension depuis : jusqu’à quel point cette responsabilité s’étend? Le gouv a la respo de la santé et des services sociaux, mais ecq respo de les donner eux-mêmes? Ecq peuvent sous-contracter? Ententes groupes communautaires?
Santé vs déterminants sociaux, politiques sociales
Aller assez loin avec le lien sur la santé
Gouvernement cesse de subventionner locaux scolaires qui prêtent les lieux au public – effet domino important pour personnes qui ne peuvent pas afford, auront moins accès a activités culturelles, sportives, loisir pcq pas moyens… donc aura impact sur santé.
Responsabilité plus large sur les effets dominos pour le gouvernement
Certaines époques : gouv met emphase sur différents pans de la santé publique
Ca bouge beaucoup dans cette catégorie dans comment le gouv gère ça
Loi sur la santé publique (5 fonctions)
1) fonction de surveillance
Effectuer une surveillance continue de l’état de santé de la population et de ses facteurs déterminants, afin d’en connaître l’évolution et de pouvoir offrir à la population des services appropriés; savoir comment va la santé
2) fonction de promotion
Influencer de façon positive les déterminants de la santé de la population par l’amélioration de leurs conditions et de leurs modes de vie; on promeut la santé en général et les bonnes habitudes de vie en santé.
3) fonction de prévention
Agir précocement afin de prévenir les maladies, les traumatismes et les problèmes sociaux ayant un impact sur la santé. Prévenir la maladie avant mm qu’elle apparaisse, avant traitements. Protéger la population de menaces sur le plan de la santé.
4) fonction de protection
o Exercer une vigie sanitaire au sein de la population afin de détecter en temps réel les menaces à la santé; rôle plus actif, ex couvre-feu. Pressions de se faire vacciner (ex pour pouvoir continuer de travailler, certains pensent que brime liberté). Obliger la population à agir. Pas juste sensibiliser. Difficile à gérer avec la covid… certains disaient que trop long avant d’agir. *** ouvre au débat. Le ts est bien placé pour contribuer à ces débats, notre rôle est vrm de regarder individu dans son lien avec la société et cmt certains individus seront plus impactés par certaines politiques.
o Intervenir lorsque la santé de la population est menacée par un agent biologique, chimique ou physique. Quarantaines au moyen-âge, covid. Épidémies = comment on réagit, comment on permet aux gens de mieux se protéger.
Programme national de santé publique québécois (2015-2025)
- Axe transversal –La surveillance continue de l’état de santé de la population et de ses déterminants.
- Axes d’intervention
1. Développement global (pas santé seulement) des enfants et des jeunes
2. Adoption de modes de vie et création d’environnements sains et sécuritaires certains choix individuels
3. Prévention des maladies infectieuses pas un succès avec la covid ☹
4. Gestion des risques et menaces pour la santé; préparation aux urgences sanitaires
Intéressant de voir la formulation des axes prioritaires en santé publique. Le lien avec la santé est bcp moins direct qu’on pourrait penser. Que la santé publique s’intéresse pas juste à une approche biomédicale de la santé, c’est plus large.
Reconnaissance qu’implique la santé publique
o la médecine ne peut pas tout guérir
o Les politiques sociales peuvent permettre d’agir sur les déterminants sociaux de la santé, réduire les iniquités de santé et améliorer l’état de santé général de la population
La santé publique s’est développée en connaissance qu’il y a des déterminants sociaux de la santé
LA SANTÉ
- L’état de santé de la population ne se distribue pas de manière homogène dans la société.
o Les statistiques peuvent masquer des écarts et des iniquités pourtant très prégnantes
Si on ne va pas dans le détail de cette donnée (variation) on ne réalise pas les différences dans les influences de multitudes de facteurs, qui affectent différentes personnes.
La santé d’une population, d’un groupe social ou d’un individu est influencée par une multitude de facteurs (déterminants)
- Physiques, biologiques, génétiques
o Ex maladies, maladies genrées, chez certains peuples vs autres, etc. - Habitudes de vie, comportements individuels
o Associé aux opportunités - Accès aux soins
o Aspects sociaux sont parfois associés - Environnement physique
o Peut avoir facteurs sociaux qui jouent - Facteurs sociaux, etc.
o Accès aux soins, mesures en place, politiques. Peut-être influencé par opportunités que société donne ou pas. - nombre de déterminants varie
- santé est insérée dans différents systèmes – rejoint nos lectures systémiques en TS
- tt ca a une influence sur la santé des gens, pcq on apprend comment prendre soin de nous et de notre corps à différents niveaux dans les différents milieux
- on peut faire des liens en y pensant, dét sociaux à prime a bord sont pas innés, exercise nous aide à les soulever
- pas une carte des déterminants sociaux spécifiques, mais plutôt que éléments santé déterminants dans notre gestion perso
Les déterminants de la santé
1) le revenu et le statut social;
2) l’emploi et les conditions de travail;
3) l’éducation et la littératie;
4) les expériences vécues pendant l’enfance;
5) l’environnement physique;
6) le soutien social et la capacité d’adaptation;
7) les comportements sains;
8) l’accès aux services de santé;
9) la biologie et le patrimoine génétique;
10) le genre;
11) la culture;
12) la race et le racisme.
Définition des déterminants sociaux de la santé
«Les déterminants sociaux de la santé englobent des facteurs sociaux et économiques particuliers des déterminants généraux de la santé. Ces facteurs sont associés à la place de l’individu dans la société, que ce soit en fonction du revenu, de l’éducation ou de l’emploi. L’expérience de discrimination ou de racisme ou d’un traumatisme historique est un important déterminant social de la santé pour certains groupes comme les peuples autochtones, la communauté LGBTQ et les communautés noires.»
rapport entre facteurs qui s’interinfluencent
comment ma place dans la société a un lien sur mon accès à ceux-ci ou pas
on s’intéresse précisément à ça en ts
Les principaux déterminants sociaux de la santé (asso canadienne)
1) Revenu et répartition du revenu
2) Instruction
3) Chômage et sécurité d’emploi
4) Emploi et conditions de travail
5) Développement du jeune enfant
6) Insécurité alimentaire
7) Logement
8) Exclusion sociale pas mm chose que demander si personne a un réseau, ecq elle est exclue
9) Filet de sécurité sociale
10) Services de santé
11) Statut autochtone
12) Sexe
13) Race
14) Invalidité
Les principaux déterminants sociaux de la santé - World Health Organization
- Revenus et protections sociales
- Éducation
- Statut et sécurité d’emploi
- Conditions de travail
- Insécurité alimentaire
- Conditions de logement, environnement physique
- Développement durant l’enfance
- Exclusion sociale et discrimination
- Conflits armés, tensions sociales (moins relevant au canada)
- Accès à des soins de santé abordables et de qualité
Déterminants sociaux -> conception de la santé
«Une attention aux déterminants sociaux de la santé, à commencer par le niveau de revenus et le statut social, permettrait d’agir plus efficacement sur la santé de la population dans son ensemble. Ces indicateurs permettent de démontrer qu’on améliore la santé de la population à long terme (ou pas)
Les indicateurs que les autorités devraient prioriser sont ceux que l’on peut lier à ces déterminants : ils agissent en amont et facilitent la prévention en matière de santé.
À l’inverse d’une approche client qui tend à concentrer les ressources sur l’individu tombé malade, agir sur les déterminants sociaux de la santé permettrait d’améliorer la situation de tous et toutes avant leur recours aux services de santé curatifs.»
Quels liens entre les déterminants sociaux et les inégalités de santé?
La métaphore de la course…
Le travail social «constitue un ensemble de procédures qui visent à annuler cette sorte de déficit dont souffre un individu stigmatisé pour qu’il puisse se réinscrire dans la vie à parité avec ceux qui n’ont pas souffert de déficit» (Dorvil, 2013, p. 77)
Déterminants sociaux de la santé et TS
- au-delà de la «problématique» vécue dans l’immédiat, le travail social réinscrit l’humain dans son environnement (social, socioéconomique, politique):
o augmentation du coût de la vie
o crise du logement
o pauvreté extrême
o rétrécissement de l’Étatprovidence
o individualisme, etc. - Vise à diminuer les inégalités de santé
Interventions peuvent être liés à la problématique de la personne mais de mani;ere plus large, on a ce regard ou on tient compte de tout le ocntexte
Dans ce qui est vécu ecq il y a un impact des différents systèmes (cihaut)
On vise a réduire ces inégalités de santé à la base aussi.
Concrètement, comment ça marche? La pratique s’inscrit dans un milieu ou jai des normes, atrentes, pas tt la liberté. C de ca qu’on discute ajd
Pistes de réflexion sur les déterminants sociaux de la santé
- Les déterminants sociaux permettent d’appréhender et de mieux comprendre les inégalités de santé dans notre société
- Intégrer des lectures intersectionnelles des inégalités de santé permet une analyse globale de la situation de la personne
o Meilleure compréhension des «difficultés» vécues et des obstacles rencontrés/prévisibles
o Vision plus large des interventions à envisager avec la personne/famille/groupe
Le RSSS - reflet de la société
- Influences réciproques
o Contexte sociopolitique
o Discours politiques et populaires
o Politiques sociales
o Organisation des services de santé et services sociaux
Sur le plan politique la santé, c’est un dossier majeur qui peut faire perdre ou gagner des élections. Ce qui se passe dans le reseau nest pas tant déconnecté de ce qui se passe ailleurs dans la société.si gouv veut changer qqc dans réseau, pourrait se faire sortir aux prochaines élections si pop pas d’accord. Donc nécessairement y a un lien avec où la société en est wet ce qui se passe dans le reseau. Dates pas importantes, savoir plus le balancier, ce qui s’est passé, impacts ts
Regard historique - Découpage de l’évolution du RSSS:
o 1900 –1940
o 1960–1980
o 1980 –2000
o 2000 – 2023 (ish- avec le nouveau plan santé)
Historique du RSSS 1900-1940
Contexte social:
* Société largement agricole, entrée dans l’industrialisation
ON COMMENCE à reconnaitre certiains problèmes sociaux avec industrialisation.
* Problèmes sociaux reconnus liés à la classe ouvrière: sous-scolarisation, pauvreté, conditions de travail (usines), etc.
On s’inquiète de s conditions de vie, accidents de travail. Prise de conscience, gouvernement a pt un rôle a jouer dans la santé des invidisu (y a aussi qqc de collectif)
* Idéologie libérale: valeurs familiales, bienfaisance privée (surtout communautés religieuses)
Population sattend pas nécessairement a ce que le gouv prenne tt en charge, si qqn a un probleme c a la famille de l’aider.
Politiques publiques, ressources:
* Mesures sanitaires (épidémies, mortalité infantile)
* Mesures sociales «catégorielles»; ex. loi sur les pensions, «indigents» de plus 70 ans (Can 1927; Qc1936) à l’époque, pas tt le monde a accès, ajd oui. Avant + 70 ans, personnes 2indigents », gens qui ont aucn autre revenu, osnt mal pri, pris en charge par famille = pas aidé. Donc indigent = souvent isolé, conditions précaires. Au final = personnes surtout pris en charge par famille et services assumés par commu religieuses.
* Personnes majoritairement prises en charge par leur famille; services de santé et services sociaux surtout par les communautés religieuses.
Église gère tt donc si par malheur on fit pas dans ses standards, va pas nous aider (ex. LGBTQ+)
Mesures catégorielles : pas tt le monde a accès. Pas universel comme on a eu plus tard. Idée : normalement tu te débrouilles avec famille et si vrm mal pris, peut avoir accès si démontre pk mal pris.
Historique du RSSS 1960-18980
Contexte social: Révolution tranquille
Pas rtant tranquille : très rapides changements, en une seule gen
* Un peu plus tôt au Canada; réellement à partir des années 1960 au Québec
* Société et famille en mutation: diminution des naissances; diminution de l’influence du clergé exemple entrée des femmes sur marché du travail
* Remise en question de l’idéologie libérale; IDÉOLOGIE SOCIAL-DÉMOCRATE (WELFARE) église pas en charge services de santé et sociaux, à l’état. Changement des familles types. On a des droits comme citoyens, l’`état a une responsabilité. Gouv élu par citoyens pour lui offrir des services. Revirwment 180 degrés : demande à l’état de protéger ses citoyens, plus selon religion etc, je suis citoyenne je devrais avoir droit. Politiques changent deviens état providence
Politiques publiques, ressources: État-Providence
* développement et laïcisation des services publics; etat sort de l’église, reprend, développe services et ressources
* passage des régimes catégoriels au droit universel régime catégoriel : aide juste qd vrm en besoin, universel, pas besoin de démontrer, juste droit aux services
Politiques publiques, ressources: tt se développe en mm temsp
o Création du ministère de la famille (1961); assurance hospitalisation et loi sur les hôpitaux (gratuité des services) (1961); RRQ (1965) avant impo minis famille pcq qq fout dans ma famille. Ass hospi, avant débrouille toi si peux pas afford médecin ou si c ton pote tant mieux échange de négociations dans villages, on était dans le micro, relations de
o Commission Castonguay-Nepveu(1966-1970), recommande l’État providence
Gens qu’on trouvé experts santé – fournissent rapport sur stats en santé
o Loi sur les allocations familiales (1967); Loi sur l’aide sociale (1969); Assurance maladie (1970)
o LSSS (naissance du réseau public d’aujourd’hui) (1971) Loi sur la santé et services sociaux
Établissements publics: CSS (centres de services sociaux, ancêtres de Centres jeunesse); CLSC; Centres d’accueils (ancêtres des CHSLD)
Avant tlm relax mtn bordel
o Loi sur la protection de la jeunesse (1977)
* Création de l’OPTSQ (1960)
o Ordre professionnel des ts du quebec, au début de cette période, qd etat providence rentre, qd on tasse l’église des services sociaux (qui était la par vocation). En 1960 on veut des gens formés, le dev des programmes de formation. Qd tt ca se met en place, on apparait, on essaie de faie notre place en mm temps, pcw la job qu’on fait elle existait informellement avant. Soit par religieuses qui étaient fines, soit par infirmières. Nous on rentre dns hôpitaux, clsc et gens savent pas trop ce qu’on fait, ils comprennent pas pk on est la pcq eux ils parlent déjà (ish lol) aux patients. Tension de professionnels qui rentrent a ce moment dans un nouveau système, se faire une olace dans un milieu qui est encore en développement, y a qqc a comprend dans le rôle du ts que au depart, développé à cette époque, on peut tout faire, on a l’argent pr tt, finalement quand on coupe, le rôle des ts était-il essentiel? Qqc d eparticulier dans ce dev du reseau et le moment ou notre profession est apparue.
Historique du RSSS 1980 - 2000
- Contexte social: Remise en question de l’État-Providence ($$$)
o Récessions économiques; crise des finances publiques; mondialisation des marchés (si pas compétitif par rapport aux autre dans autres domaines, regarder ce quil y a ailleurs) et libre échange
o Essor de l’idéologie néo-libérale: entreprise privée; responsabilisation socio-communautaire; bénévolat et «implication» individuelle
o Remise en question de l’universalité des programmes (Canada Mulroney; USA Reagan; Angleterre Thatcher); priorisation des «populations à risque» (partout dns monde on s’interinfluence, gouverne,ent de droit à l’époque dans grands pays occidentaux). Discours se renforce mutuellement. Ici : on peut pas payer pr tt le monde, mm chose aux usa et Angleterre. Faut priorise pop à risque. Avant indigents, discours change puis rechange, discours catégoriel, angle différent = évaluation du risque. Cibler personnes + à risque et s’assurer que eux onnt services, autres peuvent s’organiser ☹. Brèches dans l’universalité des services et programmes, on priorise et cible certains. Perspective néolibérale
o Discours favorisant plutôt un «partage des responsabilités» entre le privé et le public: «L’État s’est trop immiscé dans les affaires des familles» rentre l’entreprise privée : pas gros marché à l’exploiter si état prend tt pcq eux gratuit. Alors que si état se retire docuement, entreprise privée peut alors s’organiser, il y a un marché qui s’ouvre. On commenc e avoir que entreprise privée est dans discours. Avant respo famille, après état. Mtn = entre les deux ! communauté. On revient : responsabilité socio-communautaire, commence à penser organismes communautaires. Bénévolat, implication communautaire, responsabilité citoyenne. Discours de partage de responsabilités, balancier revient. - Politiques publiques, ressources:
o Politique d’aide aux femmes battues et victimes d’agressions sexuelles (1985)
Pas rien qui se développe, ex on reconnait victimes. Gouv continue de reconnaitre respo par rapport à problématiques. Sauf que qd mm on n,est plus dans répondre aux besoins de tous - 1988 Rapport Rochon(sur les SSS) (1988) dit que état providence marche pas.
o constats très sévères par rapport au système public: inefficace, discontinu
système trop gros, argent se perd, trop de services, main gauche sait pas ce que main droite fait
o recommande notamment désinstitutionnalisation; décentralisation (régies régionales); responsabilisation familiale et communautaire
gens devraient pas rester a l’hopital si pas absolument nécessaire, sortir les gens et les retourner dans la commu, ne pas les garder dans instit publiques comme si c’était un milieu de vie. Pas besoin d’y être = sors. Décentralisation = ministère en haut, besoins en gaspésies pas pareil que mtl, pas mm réalités régionales, besoins régionaux. Alors il faudrait decentraliser les decisions, recommande que a partir du ministère il y ait une agence regionale dans chaque région. Pour permettre a chq region de gérer le mieux possible. Revient avec idée de respo familiale et commu. - Deux réformes majeures successives:
1. Réforme Côté en 1990, vise l’efficience
o Loi 120 en 1991: accessibilité universelle, décentralisation, privatisation et partenariat
o Création des agences régionales; reconnaissance des 5 missions: CH, CLSC, CR, CHSLD, CJ
Première fois qu’on entre concrètement dans les services privés
C’est à ce moment qu’on rentre les 5 missions - Centre hospitalier
- Centre local de services commu
- Centre de readaptation
- Centre dhebergement et de soins de longue durée
- Centre jeunesse
Ex agence de mtl : gère ch, clsc, cr, chsld, cj. Intermédiaire avant le ministère
2. Réforme Rochon (1994): virage ambulatoire
o Diminution hospitalisation et institutionnalisation. Concept ambulatoire = à moins que hyper malade, marche. Processus after care : papier, retourne à la maison, après rdv suivi. Pas garder gens dans institutions (virage ambulatoire). Au patient de se déplacer au service. Argent transféré dans maintien à domicile (convalescences, aînés). Concrètement : ce transfert des budgets a eu des ratés. Pas completement transféré, bcp d’argent perdu en chemin. Ce qui est annoncé et les attentes qu’on avait sur a quel point services de soutien a domicile allaient se devleopper, jamais arriver. À ce jour, derniers comparé aux autres provinces canadiennes. Effet sur la privatisation : services publics peuvent pas répondre à la demande, alors il y a un marché qui s’est ouvert. Bien sur qu’on se tourne vers le privé… ☹ en mm temps de dire que développe privé, partenaires du réseau. Vague espoir public ca va changer, it did mais pas autant que prévu
o développement du MAD (effet privatisation)
o reconnaissance formelle des OC comme partenaires du réseau.
2e réforme pas longtemps après… mais c pas un 180*. Sinscrit avec reforme coté, précise. S’inscrit dans le rapport rochon. pas revirement aussi rapide que celui qui donne naissance à état providence. On essaie de ramener le balancier
Historique du RSSS 2000 - 2020
Contexte social:
o Crise économique, austérité; discours alarmiste sur les coûts, dettes. Population suit : fait longtemps qu’on parle de la situation économique qui va mal, la population suit ce discours.
o Diversification des réalités individuelles: ethnicité, inégalités sociales, éclatement de la famille nucléaire traditionnelle, etc.
o Discours de performance, ère de la responsabilisation individuelle (choix individuels); atomisation du social vers l’individu. Assez généralisé comme discours dans la société. Revient à discours de respo indiv : réussir, pas réussir notre vie. Accent sur choix individuels. Respo indiv de « faire les bons choix ». même maladie alzheimer : fais-tu des mots croisés?. Ecq tu as pris soin de toi… presque au dela de la santé. Beaucoup emphase sur individu que social.au niveau individuel, on reconnait d eplus en plus qu’il y a une grande variation individuelle, si on compare : avant tt le monde agriculteur, straight, etc., pas d’opportunité de cette variation, moule très clair, attente que tt le monde rentre dedans. Mtn, tout lemond evrm diffrérent, éclatement de la famille habituelle, reconnaissance que tlm diff, vient renforcer peut plus compter sur famille collectivement, pcq tlm famille diff, mouvance, tout le monde fait cquil veut alors chq est respons de ses propres choix. Va ensemble tt ces discours qui circulent. Donne quoi sur plan politique-ressources?
* Politiques publiques, ressources:
o Importation de la logique du privé: performance, évaluation de l’efficience, etc.
o Privatisation insidieuse des services publics
Plus état responsable de donner services, responsabilité individuelle. Partage des respo 80-00, mtn on est plus assuré, on va s’inspirer du privé (discours glisse). Privé prend plus de place dans la santé et services sociaux. Sur le plan de privatisation des services on commence sans s’en vanter. C’est insidieux. Exemple : suivis d’opération à l’hôpital se fait en clinique privée. Petit à petit sans qu’on s’en rende compte, privatisation progressive. Pas nécessairement un problème de s’appuyersur le privé si coûte rien à l’usager, peu d’impacts ces petits morceaux. Par contre, des fois, frais affairant, juste plus de risques que ça aie impat négatif sur patient…
* Réorganisations majeures du réseau public santé: réformes unes après les autres
o 2003: projet de loi 25 (réorganisation autour des RLS) réseau local de santé
o 2004: création des CSSS (CLSC, CHSLD, CH) trop d’établissements, on fusionne. Bouge fonds, transferts d’enveloppe. Uniformisation : faut uniformiser tt politiques, procédures, formulaires. Fonctionnements différents, hyper déstabilisant. Fusions pas banales, fallu s’entendre sur comment on fonctionne ensemble bcp réorganisation.
o 2008: Rapport Castonguay, recommande la privatisation. Survie du système de santé passe par la privatisation. Frontal : autres plus vague.
o 2015 Réforme Barrette.
Réforme Barette(2015)
* Adoption du projet de loi sous bâillon à l’hiver 2015. Adopter une loi baillon = gouv arrete discussions, opposition est contre? Veut faire recommandations? Peut pas. Beaucoup d’opposition, mais qd mm entré en vigueur. Décisions qui peuvent faire perdre elections alors très confiants. Réforme majeure. On en parle encore, très marquant. Difficulté pour le réseau de s’en remettre.
o Entrée en vigueur: 1er avril 2015
* En bref:
o Coupures budgétaires importantes:
économies de 220 millions; retrait de 1300 cadres.
Des fois dans façon ou opérationnalisé,
Coupures égale pas remplacements.
Pas pensé par rapport aux responsabilités des gestionnaires, comment on sépare bien. Pas réflexion globale, plutôt transfert des responsabilités pour pouvoir couper sans impacts. Établissement coincés, se fait sans réflexion globale.
o Centralisation du pouvoir (abolition des agences régionales. Discours = trop de cadres, chefs, institutions. On va tt couper pour sauver $$. Ce pallier n’existe plus. Abolit AR, devient centres intégrés ou intégrés universitaires, )
o Rebrassage des structures et fusions d’établissements:
le RSSS passe de 182 unités administratives à 34. Abolition agences régionales, fusionne CH, CLSC,CHSLD (CIUSSS, CISSS). Rebrassages d’enveloppe, CSSS qui ont perdu $$ ☹plus gros impact encore que les précédents. Région où binen été =laval pcq y en a juste 1.
Sentiment de chaos chez les cadres, de détresse. Et aussi chez les professionnels qui savaient plus comment ça marchait. Questions de la supervision clinique très touchée.
Réforme très axée sur la performance ☹
* Impacts ressentis dans le réseau:
o Chaos administratif et organisationnel;
o Détresse des travailleuses et travailleurs;
o Réforme axée sur la performance;
o Évacuation des services de proximité et des approches préventives.