Exam final Flashcards
Caractérisation du syndicalisme selon John Ryan
Les Encycliques sont au centre de sa définition, conception moraliste du syndicalisme, L’État et l’Église doivent intervenir pour s’assurer que les principes de justice et de moralité soient respectés et que la coopération existe entre les employeurs et les salariés. Ces derniers ont ainsi le droit de recevoir des salaires décents et de joindre des syndicats
Caractérisation du syndicalisme par Parker Tannenbaum et Hoxie
Syndicalisme en réponse aux besoins psychologiques, Les travailleurs ont perdu leur statut social et de leur identité, provoquée par l’innovation technologique et la perte de contrôle sur le travail qui s’ensuit. Le syndicalisme est une réaction pathologique à un état de frustration que ressentent les individus provenant de classes sociales inférieures, il permet de revendiquer des conditions de travail qui respectent les besoins individuels. ? L’action syndicale peut suivre différentes orientations. (IMPORTANT ICI) Le syndicalisme ne représente qu’un mouvement éphémère de transition appelé à disparaître dès que les travailleurs se seront réajustés ou réadaptés.
Syndicalisme comme institution d’affaires
Le syndicalisme, une institution d’affaires. Le syndicalisme d’affaires est la défense d’intérêts essentiellement économiques. Le système de production capitaliste étant accepté, le niveau de l’action syndicale se limite alors à l’entreprise en privilégiant la négociation collective en vue de l’amélioration des conditions de travail. Le syndicalisme d’affaire avec action sociale. Pression sur l’état pour améliorer les conditions des travailleurs. Vient de Gompers, Commons et Perlman
Thèse de Commons
À partir de ses observations empiriques une théorie du mouvement syndical américain, en insistant sur les caractéristiques de ce pays, le droit à la propriété, le suffrage universel, l’absence d’obligation féodales et un système politique démocratique
Thèse de Perlman
Toute théorie du syndicalisme doit inclure une théorie de la psychologie des ouvriers pour mieux comprendre ce à quoi ils aspirent et saisir le rôle des institutions dont ils se dotent. Leurs collègues américains étaient motivés par des problèmes communs au niveau de travail (job consciousness)
Thèse de Gompers
Fût l’incarnation type. Les plans de réforme sociale, les partis travaillistes et tiers partis, les solidarités sociales, l’intervention gouvernementale dans les relations du travail et la solidarité de classe, sont autant de principes et de moyens rejetés par Gompers et Perlman.
Thèse des Webb
Le syndicalisme, agent de réforme sociale. Les syndicats disposent de deux outils : la limitation du nombre (limiter l’accès à un métier pour ainsi créer une certaine rareté qui augmentera les pouvoir de marchandage des ouvriers) et l’approche de la règle commune (du fait qu’elles s’appliquent à tous les ouvriers, peu importe leur employeur, les règles communes gouvernant la relation d’emploi réduiront la concurrence pour les emplois (qui amène la baisse des salaires) et limiter l’autorité de l’employeur). Action collective ++. Les syndicats chercheront aussi la transformation des structures économiques et politiques.
Thèse des Bernett
Le syndicalisme, agent de réforme sociale. Les syndicats ne sont efficaces qu’au plan économique. Prône surtout un syndicalisme de type industriel qui tend à uniformiser les conditions de l’ensemble des travailleurs. La solution aux problèmes ouvriers réside dans des ententes nationales conjointes propres à des secteurs de l’économie. Le syndicalisme est l’instrument privilégié afin d’établir une « démocratie industrielle ».
Syndicalisme comme agent de révolution
Marx et Lénine. Le capitalisme est un système dans lequel la classe bourgeoise opprime les producteurs (salariés) en les privant du contrôle économique et politique de leur travail. La lutte est éminemment politique; elle ne peut pas être se gagner par la négociation entreprise par entreprise. La conscience de classe devra d’abord passer par le parti politique (le parti communiste) et ce parti amènera les travailleurs à la développer. Les syndicats doivent donc être assujettis au parti.
Perspectives unitaristes
Friedman. Le travailleur est ici considéré comme un microcosme social, un individu aux traits uniques (bref, en termes d’aujourd’hui, un travailleur autonome). L’intérêt de classe ou de groupe est tout simplement inexistant. Ce travailleur recherche la satisfaction de ses besoins. Travailleurs y perdent à se syndiquer. Les syndicats en viennent même, par leur pouvoir et leur influence, à miner le système de gouvernement démocratiquement élu.
Le syndicalisme comme acteur d’un système pluraliste
Repose sur la prémisse qu’au sein de la société capitaliste, il existe une diversité d’intérêts socio-économiques. Le syndicat exprime certains intérêts et participe à la définition de règles sociales
i. DUNLOP ; Les syndicats rechercheront un meilleur partage des profits de l’entreprise et voudront assurer une certaine sécurité d’emploi et une protection contre l’arbitraire. La négociation collective permettra de déterminer des règles de travail permettant d’encadrer et de limiter l’exercice des droits de gérance.
ii. BARBASH : Les conflits ne sont pas pathologiques, mais tout à fait naturels. Ils émergent de la confrontation d’intérêts différents où la direction recherche l’efficacité et les employés l’équité ou la sécurité. Les travailleurs se syndiquent pour améliorer leurs conditions et réduire le favoritisme ainsi que pour exprimer leurs frustrations. Les syndicats tentent de syndiquer de nouveaux membres dans leur poursuite d’idéaux d’égalité et de justice, mais aussi pour réduire la compétition sur les salaires dans l’industrie; ils sont motivés par des considérations plus corporatives.
Thèse de Hyman
L’approche radicale ou d’Économie politique critique. L’analyse porte sur la nature de la relation d’emploi, les tensions et les conflits entre les parties ainsi que les inégalités de pouvoir entre eux. Une place importante sera accordée au pouvoir, au rapport de force entre les employeurs et les syndicats et entre ces derniers et l’État. Conflit est à la base de cette conception, mais celui-ci est omniprésent puisque les partis doivent coopérer, et donc veulent éviter l’inconfort d’un conflit. La direction tente d’humaniser la façon dont elle exerce son pouvoir. Le syndicalisme se trouve ainsi à être à la fois une opposition au capitalisme et une composante de ce dernier
Décrivez et caractérisez les relations qui se sont développées entre le mouvement syndical et les partis politiques aux USA, en Grande-Bretagne, en Russie, au Canada et au Québec (même chose). Caractéristiques des uns et des autres.
a. USA : Il n’y a pas de partis syndicaux en tant que telle, mais on ne s’associe qu’aux candidats qui correspondent à mes intérêts d’organisation syndicale.
b. Grande-Bretagne : Ex : syndicat qui crée finance nomme les candidats et domine le Labor Party.
c. Russie : Ex : parti politique qui subordonne le mouvement syndical
d. Canda/Québec : CCF 1930 quelques, mouvement syndicats pas présente, 1960 devenu NPD mouvement syndicat à travailler fort au développement et financement NPD, citoyen individuels = financement.
Selon les scientifiques, quels facteurs semblent favoriser la syndicalisation des travailleurs ?
a. Le fait de travailler pour l’État ou entreprise manufacturière, et non pas de service.
b. La tendance dans le secteur industriel (est-elle de se syndiquer ou de ne pas se syndiquer)
c. La taille de l’entreprise (grandes/moyennes sont syndiquées, petites ne le sont pas)
d. Le statut d’emploi (statut stable/permanent = syndiqué, statut précaires = non-syndiqué).
e. Les facteurs subjectifs =
i. Réaction à des décisions patronales qui atteignent les travailleurs dans leur dignité
ii. Les travailleurs ont confiance que la syndicalisation est une réponse (exit or voice, est un acte de foi).
Rendez compte des études sur la portée des syndicats.
La portée sur la gestion des RH (tableau de Brown), portée sur la productivité (augmentée via la stabilité de la main-d’œuvre qui développe des trucs de métier en plus des règlements internes plus sophistiqué quand syndiqués, car contre-pouvoir pour se défendre)