Exam final Flashcards

1
Q

Caractérisation du syndicalisme selon John Ryan

A

Les Encycliques sont au centre de sa définition, conception moraliste du syndicalisme, L’État et l’Église doivent intervenir pour s’assurer que les principes de justice et de moralité soient respectés et que la coopération existe entre les employeurs et les salariés. Ces derniers ont ainsi le droit de recevoir des salaires décents et de joindre des syndicats

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2
Q

Caractérisation du syndicalisme par Parker Tannenbaum et Hoxie

A

Syndicalisme en réponse aux besoins psychologiques, Les travailleurs ont perdu leur statut social et de leur identité, provoquée par l’innovation technologique et la perte de contrôle sur le travail qui s’ensuit. Le syndicalisme est une réaction pathologique à un état de frustration que ressentent les individus provenant de classes sociales inférieures, il permet de revendiquer des conditions de travail qui respectent les besoins individuels. ? L’action syndicale peut suivre différentes orientations. (IMPORTANT ICI) Le syndicalisme ne représente qu’un mouvement éphémère de transition appelé à disparaître dès que les travailleurs se seront réajustés ou réadaptés.

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3
Q

Syndicalisme comme institution d’affaires

A

Le syndicalisme, une institution d’affaires. Le syndicalisme d’affaires est la défense d’intérêts essentiellement économiques. Le système de production capitaliste étant accepté, le niveau de l’action syndicale se limite alors à l’entreprise en privilégiant la négociation collective en vue de l’amélioration des conditions de travail. Le syndicalisme d’affaire avec action sociale. Pression sur l’état pour améliorer les conditions des travailleurs. Vient de Gompers, Commons et Perlman

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4
Q

Thèse de Commons

A

À partir de ses observations empiriques une théorie du mouvement syndical américain, en insistant sur les caractéristiques de ce pays, le droit à la propriété, le suffrage universel, l’absence d’obligation féodales et un système politique démocratique

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5
Q

Thèse de Perlman

A

Toute théorie du syndicalisme doit inclure une théorie de la psychologie des ouvriers pour mieux comprendre ce à quoi ils aspirent et saisir le rôle des institutions dont ils se dotent. Leurs collègues américains étaient motivés par des problèmes communs au niveau de travail (job consciousness)

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6
Q

Thèse de Gompers

A

Fût l’incarnation type. Les plans de réforme sociale, les partis travaillistes et tiers partis, les solidarités sociales, l’intervention gouvernementale dans les relations du travail et la solidarité de classe, sont autant de principes et de moyens rejetés par Gompers et Perlman.

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7
Q

Thèse des Webb

A

Le syndicalisme, agent de réforme sociale. Les syndicats disposent de deux outils : la limitation du nombre (limiter l’accès à un métier pour ainsi créer une certaine rareté qui augmentera les pouvoir de marchandage des ouvriers) et l’approche de la règle commune (du fait qu’elles s’appliquent à tous les ouvriers, peu importe leur employeur, les règles communes gouvernant la relation d’emploi réduiront la concurrence pour les emplois (qui amène la baisse des salaires) et limiter l’autorité de l’employeur). Action collective ++. Les syndicats chercheront aussi la transformation des structures économiques et politiques.

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8
Q

Thèse des Bernett

A

Le syndicalisme, agent de réforme sociale. Les syndicats ne sont efficaces qu’au plan économique. Prône surtout un syndicalisme de type industriel qui tend à uniformiser les conditions de l’ensemble des travailleurs. La solution aux problèmes ouvriers réside dans des ententes nationales conjointes propres à des secteurs de l’économie. Le syndicalisme est l’instrument privilégié afin d’établir une « démocratie industrielle ».

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9
Q

Syndicalisme comme agent de révolution

A

Marx et Lénine. Le capitalisme est un système dans lequel la classe bourgeoise opprime les producteurs (salariés) en les privant du contrôle économique et politique de leur travail. La lutte est éminemment politique; elle ne peut pas être se gagner par la négociation entreprise par entreprise. La conscience de classe devra d’abord passer par le parti politique (le parti communiste) et ce parti amènera les travailleurs à la développer. Les syndicats doivent donc être assujettis au parti.

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10
Q

Perspectives unitaristes

A

Friedman. Le travailleur est ici considéré comme un microcosme social, un individu aux traits uniques (bref, en termes d’aujourd’hui, un travailleur autonome). L’intérêt de classe ou de groupe est tout simplement inexistant. Ce travailleur recherche la satisfaction de ses besoins. Travailleurs y perdent à se syndiquer. Les syndicats en viennent même, par leur pouvoir et leur influence, à miner le système de gouvernement démocratiquement élu.

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11
Q

Le syndicalisme comme acteur d’un système pluraliste

A

Repose sur la prémisse qu’au sein de la société capitaliste, il existe une diversité d’intérêts socio-économiques. Le syndicat exprime certains intérêts et participe à la définition de règles sociales

i. DUNLOP ; Les syndicats rechercheront un meilleur partage des profits de l’entreprise et voudront assurer une certaine sécurité d’emploi et une protection contre l’arbitraire. La négociation collective permettra de déterminer des règles de travail permettant d’encadrer et de limiter l’exercice des droits de gérance.
ii. BARBASH : Les conflits ne sont pas pathologiques, mais tout à fait naturels. Ils émergent de la confrontation d’intérêts différents où la direction recherche l’efficacité et les employés l’équité ou la sécurité. Les travailleurs se syndiquent pour améliorer leurs conditions et réduire le favoritisme ainsi que pour exprimer leurs frustrations. Les syndicats tentent de syndiquer de nouveaux membres dans leur poursuite d’idéaux d’égalité et de justice, mais aussi pour réduire la compétition sur les salaires dans l’industrie; ils sont motivés par des considérations plus corporatives.

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12
Q

Thèse de Hyman

A

L’approche radicale ou d’Économie politique critique. L’analyse porte sur la nature de la relation d’emploi, les tensions et les conflits entre les parties ainsi que les inégalités de pouvoir entre eux. Une place importante sera accordée au pouvoir, au rapport de force entre les employeurs et les syndicats et entre ces derniers et l’État. Conflit est à la base de cette conception, mais celui-ci est omniprésent puisque les partis doivent coopérer, et donc veulent éviter l’inconfort d’un conflit. La direction tente d’humaniser la façon dont elle exerce son pouvoir. Le syndicalisme se trouve ainsi à être à la fois une opposition au capitalisme et une composante de ce dernier

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13
Q

Décrivez et caractérisez les relations qui se sont développées entre le mouvement syndical et les partis politiques aux USA, en Grande-Bretagne, en Russie, au Canada et au Québec (même chose). Caractéristiques des uns et des autres.

A

a. USA : Il n’y a pas de partis syndicaux en tant que telle, mais on ne s’associe qu’aux candidats qui correspondent à mes intérêts d’organisation syndicale.
b. Grande-Bretagne : Ex : syndicat qui crée finance nomme les candidats et domine le Labor Party.
c. Russie : Ex : parti politique qui subordonne le mouvement syndical
d. Canda/Québec : CCF 1930 quelques, mouvement syndicats pas présente, 1960 devenu NPD mouvement syndicat à travailler fort au développement et financement NPD, citoyen individuels = financement.

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14
Q

Selon les scientifiques, quels facteurs semblent favoriser la syndicalisation des travailleurs ?

A

a. Le fait de travailler pour l’État ou entreprise manufacturière, et non pas de service.
b. La tendance dans le secteur industriel (est-elle de se syndiquer ou de ne pas se syndiquer)
c. La taille de l’entreprise (grandes/moyennes sont syndiquées, petites ne le sont pas)
d. Le statut d’emploi (statut stable/permanent = syndiqué, statut précaires = non-syndiqué).
e. Les facteurs subjectifs =
i. Réaction à des décisions patronales qui atteignent les travailleurs dans leur dignité
ii. Les travailleurs ont confiance que la syndicalisation est une réponse (exit or voice, est un acte de foi).

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15
Q

Rendez compte des études sur la portée des syndicats.

A

La portée sur la gestion des RH (tableau de Brown), portée sur la productivité (augmentée via la stabilité de la main-d’œuvre qui développe des trucs de métier en plus des règlements internes plus sophistiqué quand syndiqués, car contre-pouvoir pour se défendre)

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16
Q

Expliquez comment chacune des structures syndicales suivantes contribue à la qualité de vie démocratique : syndicat local, fédération syndicale et centrale syndicale.

A

a. Syndicat local : règle problèmes locaux, agis sur des enjeux, décide des priorités de négociation, décide de l’acceptation ou non du projet de négociation, décide des stratégies, décide du type de grève s’il décide d’en faire, élis les dirigeants du syndicat.
i. Premier lieu d’identification des travailleurs
ii. Lieu de formulation des demandes et des priorités syndicales
iii. Lieu de décision quant aux stratégies de négociation
iv. Lieu d’acceptation ou de refus du projet de convention collective
v. Lieu de débat sur les enjeux qui seront traités dans les instances supérieures
vi. Lieu d’élection des dirigeants du syndicat local
vii. Lieu de décision quant au budget du syndicat local
b. Fédération syndicale : Gagne d’experts/spécialistes : actuaires, spécialiste des assurances collectives, spécialiste de la santé/sécurité au travail, spécialistes de la négociation collective, etc.
i. Centre de recherche sur les problèmes du secteur d’activité économique
ii. Conseil quant à la négociation locale : positions à adopter sur les salaires, la SST, les assurances, les pensions, l’organisation du travail, etc
iii. Lieu d’expertise quant à l’organisation locale : assemblées des membres, grève et piquetage, information aux membres, etc
iv. Responsable du recrutement syndical
c. Centrale syndicale : Traite d’enjeux pas abordés dans la négociation : Ex : augmenter le salaire à 15$/h. Intervenir sur les grand enjeux politiques.
i. Instance de représentation auprès des autorités politiques
ii. Exceptionnellement, négociateur face au patron

17
Q

Quels semblent être, selon les auteurs, les obstacles à une plus grande démocratisation des organisations syndicales ?

A

a. L’émergence constante d’une élite (gang qui vont avoir plus d’info que le reste des membres et de ce fait déterminer ce qu’il faut faire).
b. La personne qui ne veut pas s’impliquer, problème car veulent des services mais ne participe pas, mais veut des services.

18
Q

Depuis plusieurs années, le taux de syndicalisation au Québec est d’environ 40%. Comment les leaders des associations syndicales et des associations patronales d’ici jugent-ils cette situation (elle est problématique ou non ?) et comment l’expliquent-ils ?

A

PLAFONNEMENT SYNDICAL : taux de syndicalisation stagne à 40% au Québec, si ne croît pas, va mourir. Pour la partie patronale = pas problématique, pour la partie syndicale = problématique

a. Discours patronal n’est pas problématique, le taux de syndicalisation baisse dans tous les pays occidentaux
i. S’explique par lois normatives qui offrent des avantages réels aux salariés qui ont donc moins besoins du syndicat
ii. Mais aussi l’image du syndicalisme qui est négative (les grèves par exemple) et les patrons qui ont amélioré le mode de gestion, donc les travailleurs ressentent moins le besoin de se syndiquer.
b. Position syndicale dit qu’il s’agit d’un problème réel. Un droit d’association ne peut pas vraiment s’exercer, donc mine la démocratie. Puisqu’il y a moins de personnes (40%) qui continue de bénéficier du droit d’association = problème. Obstacle selon syndicat :
i. La loi. Loi pour ensemble des entreprises, avantage les grosses, mais pourtant elles sont de plus en plus de petites. Loi = obstacle à la syndicalisation.
ii. Les employeurs mettent en œuvre des pratiques déloyales, certaines anciennes comme les rencontres individuelles de travailleurs, des menaces de renvoi et de fermeture d’entreprise, la formation de syndicats de boutique (indépendants)… et d’autres nouvelles.

19
Q

Quels rapports y a-t-il entre les thèses des scientifiques quant à la propension des travailleurs à se syndiquer et les propos à ce sujet des acteurs patronaux et syndicaux ?

A

a. Patrons : multiplications des lois normatives = travailleurs se syndiques moins. Études scientifiques disent lois normatives ont comme effet d’accroitre les écarts entre les syndiqués et les non-syndiqués.
b. Syndicats : lois empêchent la syndicalisation. Études scientifiques disent que la loi a été très utile et a favorisé la syndicalisation, mais qu’elle est impertinente dans l’économie d’aujourd’hui.

20
Q

Rendez compte des débats quant à la portée des lois normatives sur la propension des travailleurs à se syndiquer.

A

Elles améliorent le sort des travailleurs non syndiqués mais rendent quasi-impossible les recours de ces travailleurs quand l’employeur ne respecte pas la loi. Les syndicats ont pris les lois normatives comme base à partir desquelles ils ont pu aller en chercher plus. La rente venant régime pension du Québec ne permettait pas de vivre au-delà du seuil de pauvreté (non-syndiqués), donc négociation de régime de retraite privé avec l’employeur qui s’ajoute au régime public (syndiqués), existe encore aujourd’hui. Loi a été utile à tout le monde, mais surtout syndiqués qui ont su exploiter la loi et en avoir plus pour eux. Elles creusent l’écart entre les syndiqués et les non-syndiqués; les syndiqués interprètent les lois comme un minimum et, via la négociation, font des gains additionnels.

21
Q

Certains prétendent que le syndicalisme québécois a des traits qui lui sont spécifiques. À quoi ces auteurs réfèrent-ils ?

A

a. Tellement de syndicats indépendants, 440 000 travailleurs ont décidé de quitter les centrales syndicats pour faire leur syndicat à eux. 440 000 salariés qui ne sont donc pas au salaire minimum d’ailleurs (beaucoup plus), peuvent donc payer leurs cotisations syndicales.
b. Aussi, le grand nombre de centrales ! Crée de l’emploi mais pas ce qu’on veut.

22
Q

En quoi les auteurs peuvent-ils affirmer que les transformations économiques de tous les ordres créent une « crise du syndicalisme » ?

A

Mondialisation, c’est la nouvelle démographie de la main-d’œuvre. Plus juste les hommes blancs à temps plein (maintenant toutes races, origines ethniques, différents genres, plus juste le monde des hommes, le monde des jeunes, et des aînés)

23
Q

Rendez compte des thèses quant à la portée de la mondialisation sur le syndicalisme

A

Mine la crédibilité des syndicats, ne sont plus capable de dépendre de leurs membres, priorité sur la formation continue et l’amélioration de travail.

a. Modifications des objectifs syndicaux :
i. Priorité à la sécurité d’emploi et à la formation de la main d’œuvre
ii. Importance moindre à la protection des salaires, des avantages sociaux et à l’amélioration des conditions d’emploi

24
Q

Résumez et évaluez les solutions proposées pour sortir de la crise.

A

a. D’avoir de nouvelles initiatives : pour les non-syndiqués, stratégie d’action sociale pour d’autres qu’eux-mêmes. L’aide à ceux qui en ont le plus besoin.
b. Tony Filato : Imposer changement radical aux permanents, changement dans les pratiques professionnelles des permanents, se mettre formellement à la disposition des membres.
c. S’occuper d’enjeux dont les syndicats ne s’occupaient pas beaucoup.
d. Approcher des jeunes et les accompagner dans leur avenir syndical, encourager la participation de la relève.