exam 3 (page 62) Flashcards
caractéristiques agriculteurs
- la plus grande partie de la population
- vivent en milieu rural
- les plus riches peuvent mécaniser leur production et les autres forment des coopératives
caractéristiques bourgeoisie professionnelle
- aisés
- en campagne et en ville
- médecins, notaires, avocats, architectes
- en majorité des canadiens français
caractéristiques bourgeoisie industrielle
- riches anglais
- vivent en ville (Westmount)
- propriétaires des compagnies / banques
- ancienne bourgeoisie d’affaires, s’implique en politique, capitalisme
caractéristiques ouvriers qualifiés
- avant, artisans mais deviennent les contremaîtres dans les usines avec l’industrialisation
- supervisent ouvriers non qualifiés
- un peu mieux payés
caractéristiques ouvriers non qualifiés
- viennent de la campagne, vivent près des usines
- peu rémunérés, classe la plus pauvre
- mauvaises conditions de travail
caractéristiques Autochtones
- aucuns droits
- pensionnats et réserves
- Premières Nations : Inuits et Métis
caractéristiques clergé
- s’occupe de l’éducation et de la santé
- assimilation des autochtones
- grande influence sur les canadiens français et grande influence en politique
qu’est-ce qui a réduit la demande de travailleurs agricoles et qu’ont-ils fait par la suite
les difficultés agricoles et la mécanisation de la production, ils se dirigeaient en grand nombre vers les villes
comment se nomme le déplacement de travailleurs ouvriers vers les villes et qu’en est la principale conséquence
l’exode rural, qui entraîne l’urbanisation
qui sont les ouvriers non qualifiés
des francophones et immigrants irlandais car ils sont prêts à travailler pour peu
pourquoi les conditions de travail dans les usines sont-elles aussi mauvaises
pour permettre au propriétaire de l’usine de vendre les biens produits avec un profit, c’est pour cela que les patrons cherchaient constamment à réduire les coûts de production (salaire, mesuré d’hygiènes, éclairage, chauffage, mesures de sécurité..)
décrit le salaire des ouvriers dans les manufactures
- tres faible
- amende à payer en cas de faute
- possible rémunération à la pièce (surtout femmes)
- ex: homme = 2$ par jour, femme = 1.05$ par jour, enfants = 0.25$
décrit l’horaire de travail des ouvriers dans les manufactures
- longues journées de travail
- ex: 72 heures par semaine, 10 à 12 heures par jour, 6 jours sur 7
- peu ou pas de pauses
décrit les caractéristiques des travailleurs des manufactures
- non qualifiés, très pauvres
- enfants embauchés pour faire des tâches simples
- femmes travaillent à la manufacture et après doivent réaliser les tâches ménagères
décrit l’environnement de travail dans les manufactures
- malpropre
- mal aéré et mal éclairé
- dangereux (accidents fréquents)
- bruyant
décrit la relation de travail patrons-employes dans les manufactures
abus de pouvoir et sévices physiques
décrit la sécurité d’emploi dans les manufactures
peu de sécurité d’emploi, aucun programme de vieillesse ou pour accident de travail
comment s’appellent les regroupements d’ouvriers
des associations ouvrières
qu’est-ce qu’une association ouvrière
regroupement d’ouvriers cherchant à défendre leurs intérêts et droits communs auprès de leurs employeurs afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. ces associations seront éventuellement appelées “syndicats”
Que firent peu à peu les ouvriers pour réclamer de meilleures conditions de travail
ils vont former des syndicats
avant 1860, les syndicats étaient illégaux. pourquoi étaient-ils illégaux?
les ouvriers n’avaient pas le droit de se regrouper pour discuter et comme les patrons sont souvent membres du parlement (bourgeoisie industrielle a un rôle politique), ça prendra longtemps pour que les syndicats soient légalisés
indique un changement dans les syndicats
- au début, syndicats organisés par métier, surtout ouvriers qualifiés, indépendants des autres
- vers la fin du siècle, davantage de travailleurs non qualifiés, mieux organisés, employés de plusieurs métiers
quel était le principal moyen de pression utilisé par les ouvriers auprès de leurs employeurs concernant leurs conditions de travail? explique ce moyen de pression
Les ouvriers vont utiliser les grèves ; arrêt de production généralisé parmi les travailleurs
quel était (et est tjrs) le principal moyen de financement des syndicats
par cotisation venant de leur paye
en quelle année deviennent légaux les syndicats et comment
en 1872, face aux revendications du monde ouvrier, le gouvernement du Canada va légaliser les syndicats
comment s’appelaient les deux plus importants syndicats américains installés au Canada
- Chevaliers du travail
- Federation Américaine du travail
pourquoi plusieurs membres du clergé catholique ne voyaient pas d’un très bon œil l’arrivée des syndicats internationaux ou américains au Canada
ils avaient peur que les syndicats véhiculent des valeurs anticléricales
quels étaient les gains obtenus par les syndicats à la fin du 19eme siècle
diminution des heures de travail, légère augmentation des salaires et amélioration des conditions de sécurité
pourquoi les gouvernements fédéral et du Québec choisirent d’intervenir pour mieux encadrer les conditions de travail en usine
d’abord c’est une responsabilité politique et socio-économique
1- la formation des associations ouvrières et la multiplication des grèves dérangeaient la production industrielle et commerciale de la province
2- la classe ouvrière commençait à s’organiser et à exercer une certaine influence sur le plan politique. certains ouvriers se présentaient comme candidats aux élections fédérales et provinciales au point où les partis politiques traditionnels courtisaient désormais le vote ouvrier en promettant des actions pour améliorer les conditions de travail en usine
que fait finalement le Gouvernement du Québec (provincial) en lien avec les conditions de travail en manufactures
en 1885, Acte pour protéger la vie et la santé des personnes employées dans les manufactures
- surnommée «L’Acte des manufactures de Québec»
- premiere loi québécoise du travail, c’est la première loi qui vint encadrer les conditions minimales de salubrité et de sécurité dans les usines
que fait finalement le gouvernement fédéral en lien avec les conditions de travail en usine
en 1886, Commission royale d’enquête sur les relations entre le capital et le travail
- la Commission publia son rapport en 1889 qui inspira de nombreuses mesures provinciales dans les décennies suivants
- arrêt de la prise des amendes sur la paye
quels changements concrets surviennent dans les usines
dans les années 1880, les gouvernements s’engagent a encadrer le travail en usine pour assurer une certaine protection des ouvriers : travail des enfants interdit, semaine de travail limitée à 54 heures/semaine, certaines mesures de sécurité et d’hygiène furent imposées
pourquoi le gouvernement du Québec prit-il du temps avant de se décider à mettre en place des mesures de protection pour les ouvriers
comme la plupart des députés vivent en campagne, ils ne sont pas sensibles au sort des ouvriers
décrit la vie familiale des ouvriers
- famille pauvre (pas d’aliments frais et peu diversifiés) → famine et malnutrition
- familles entassées dans petits logements
- femmes s’occupent des tâches ménagères, mais si salaire du père insuffisant → femmes et enfants vont travailler en usines
décrit le logement et habitation des ouvriers
- insalubres et mal isolés → maladies
- maisons construites en bois → bcp d’incendies
décrit les services publics pour les ouvriers
- rares dans quartiers ouvriers
- pas d’égouts
- pas d’électricité (ni de chauffage, éclairage à la chandelle)
- pas d’aqueduc ni d’approvisionnement en eau potable
- faible aménagement routier (pas de trottoirs, transport public → tramway)
qu’est-ce qui attire la population rurale vers les villes à partir des années 1840
le travail dans les usines
où se situaient les quartiers ouvriers et bourgeois à Montréal et à Québec
Montréal : quartiers ouvriers : près du canal Lachine
quartiers bourgeois : flanc du Mont-Royal (Westmount et Mont-Royal)
Québec : quartier ouvriers : basse-ville
quartiers : haute-ville
différences entre quartiers ouvriers et bourgeois - construction des habitations
- ouvriers : insalubres, entassés, maisons rapprochées et peu spacieuses, près des usines, pollués, maisons en bois
- bourgeois : grandes maisons, en hauteur et loin des usines, maisons en pierre, sections réservées aux domestiques
différences entre quartiers ouvriers et bourgeois - organisation du territoire
- ouvriers : rues étroites, pas de parcs, aucune verdure, pas de trottoirs, mal organisé
bourgeois : grandes rues larges (carrosses), près du Mont-Royal, parcs et espaces verts, loisirs
différences entre quartiers ouvriers et bourgeois - services
- ouvriers : aucun services, pas d’égouts, pas d’aqueducs, pas de transports, pas de ramassage d’ordures
- bourgeois : égouts, aqueduc donc eau potable, transports
voir schéma page 71
nomme les trois problèmes engendrés par le fait que l’accroissement urbain est plus rapide que l’organisation du territoire et des services
problème 1 : approvisionnement en eau potable et gestion des eaux usées
problème 2 : manque d’installations électriques
problème 3 : maladies et épidémies
explique le premier problème lié à l’émergence de l’urbanisation
1er problème : approvisionnement en eau potable et gestion des eaux usées
- la majorité des habitants (surtout dans quartiers ouvriers) n’avaient pas d’approvisionnement en eau (pas d’aqueduc ni d’égouts)
- si la ville construisait à ses frais le réseau principal, le raccordement des égouts aux canaux de la fille était aux frais des particules. cependant, les quartiers ouvriers et les propriétaires d’habitations n’avaient pas l’argent pour construire un égout et le raccorder
pourquoi Montréal agrandira son système d’égout et développa un système d’aqueduc à partir du milieu du 19eme siècle
a) pour améliorer la qualité de l’eau / réduire les maladies / freiner la propagation des épidémies dues à l’insalubrité
b) pour lutter plus efficacement contre les incendies de maisons (on les redoute puisque les maisons sont construites en bois)
explique le deuxième problème lié à l’émergence de l’urbanisation
2eme problème : manque d’installations électriques
- en 1878, Exposition universelle de Paris fait découvrir l’éclairage électrique → de nombreux inventeurs inventent des ampoules électriques au début du 19eme siècle → course à l’électricité
a) éclairage électrique : de nombreuses compagnies d’électricité offraient la construction d’installations (dans villes) pour éclairage électrique
b) transport électrique : transport public profits également de cette innovation technique → le tramway apparu à Montréal vers 1890
qui profita de la mise sur pied d’un réseau électrique dans la seconde moitié du 19eme siècle par les municipalités
a) les usines, en forte expansion, purent prolonger les heures de production au-delà des heures d’ensoleillement
b) les habitants, riches ou pauvres, pouvaient s’éclairer, se chauffer, et réaliser certaines tâches domestiques
→ pas encore d’électricité en campagne pr les agriculteurs
explique le troisieme problème lié à l’émergence de l’urbanisation
3eme problème : maladies et épidémies
- une importante inégalité existait entre quartiers bourgeois et ouvriers à propos des services publics offerts
- forte densité dans ces quartiers → obstacle à la construction d’infrastructures d’aqueduc et d’égouts souterrains / maisons contiguës et entassées
- alimentation de mauvaise qualité et peu diversifiée → défavorable au développement d’un bon système immunitaire face aux différentes maladies
- faible scolarisation + manque de pratiques d’hygiène + faible connaissance du corps humain → pas de soins appropriés et rapides aux malades
- accroissement des volumes de déchets domestiques et de matières fécales
indiquez une conséquence de l’insalubrité et du manque d’espace pour les services publics dans les quartiers ouvriers
hausse de la propagation de maladies contagieuses et mortalité (infantile) plus élevée
→ augmentation de la densité urbaine rend la contagion plus facile et rapide, rendant l’effet de ces maladies plus redoutable
quelle épidémie sévère frappa Montréal et plusieurs grandes villes américaines en 1885
la variole ou «petite vérole»