exam 3 (page 62) Flashcards
caractéristiques agriculteurs
- la plus grande partie de la population
- vivent en milieu rural
- les plus riches peuvent mécaniser leur production et les autres forment des coopératives
caractéristiques bourgeoisie professionnelle
- aisés
- en campagne et en ville
- médecins, notaires, avocats, architectes
- en majorité des canadiens français
caractéristiques bourgeoisie industrielle
- riches anglais
- vivent en ville (Westmount)
- propriétaires des compagnies / banques
- ancienne bourgeoisie d’affaires, s’implique en politique, capitalisme
caractéristiques ouvriers qualifiés
- avant, artisans mais deviennent les contremaîtres dans les usines avec l’industrialisation
- supervisent ouvriers non qualifiés
- un peu mieux payés
caractéristiques ouvriers non qualifiés
- viennent de la campagne, vivent près des usines
- peu rémunérés, classe la plus pauvre
- mauvaises conditions de travail
caractéristiques Autochtones
- aucuns droits
- pensionnats et réserves
- Premières Nations : Inuits et Métis
caractéristiques clergé
- s’occupe de l’éducation et de la santé
- assimilation des autochtones
- grande influence sur les canadiens français et grande influence en politique
qu’est-ce qui a réduit la demande de travailleurs agricoles et qu’ont-ils fait par la suite
les difficultés agricoles et la mécanisation de la production, ils se dirigeaient en grand nombre vers les villes
comment se nomme le déplacement de travailleurs ouvriers vers les villes et qu’en est la principale conséquence
l’exode rural, qui entraîne l’urbanisation
qui sont les ouvriers non qualifiés
des francophones et immigrants irlandais car ils sont prêts à travailler pour peu
pourquoi les conditions de travail dans les usines sont-elles aussi mauvaises
pour permettre au propriétaire de l’usine de vendre les biens produits avec un profit, c’est pour cela que les patrons cherchaient constamment à réduire les coûts de production (salaire, mesuré d’hygiènes, éclairage, chauffage, mesures de sécurité..)
décrit le salaire des ouvriers dans les manufactures
- tres faible
- amende à payer en cas de faute
- possible rémunération à la pièce (surtout femmes)
- ex: homme = 2$ par jour, femme = 1.05$ par jour, enfants = 0.25$
décrit l’horaire de travail des ouvriers dans les manufactures
- longues journées de travail
- ex: 72 heures par semaine, 10 à 12 heures par jour, 6 jours sur 7
- peu ou pas de pauses
décrit les caractéristiques des travailleurs des manufactures
- non qualifiés, très pauvres
- enfants embauchés pour faire des tâches simples
- femmes travaillent à la manufacture et après doivent réaliser les tâches ménagères
décrit l’environnement de travail dans les manufactures
- malpropre
- mal aéré et mal éclairé
- dangereux (accidents fréquents)
- bruyant
décrit la relation de travail patrons-employes dans les manufactures
abus de pouvoir et sévices physiques
décrit la sécurité d’emploi dans les manufactures
peu de sécurité d’emploi, aucun programme de vieillesse ou pour accident de travail
comment s’appellent les regroupements d’ouvriers
des associations ouvrières
qu’est-ce qu’une association ouvrière
regroupement d’ouvriers cherchant à défendre leurs intérêts et droits communs auprès de leurs employeurs afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. ces associations seront éventuellement appelées “syndicats”
Que firent peu à peu les ouvriers pour réclamer de meilleures conditions de travail
ils vont former des syndicats
avant 1860, les syndicats étaient illégaux. pourquoi étaient-ils illégaux?
les ouvriers n’avaient pas le droit de se regrouper pour discuter et comme les patrons sont souvent membres du parlement (bourgeoisie industrielle a un rôle politique), ça prendra longtemps pour que les syndicats soient légalisés
indique un changement dans les syndicats
- au début, syndicats organisés par métier, surtout ouvriers qualifiés, indépendants des autres
- vers la fin du siècle, davantage de travailleurs non qualifiés, mieux organisés, employés de plusieurs métiers
quel était le principal moyen de pression utilisé par les ouvriers auprès de leurs employeurs concernant leurs conditions de travail? explique ce moyen de pression
Les ouvriers vont utiliser les grèves ; arrêt de production généralisé parmi les travailleurs
quel était (et est tjrs) le principal moyen de financement des syndicats
par cotisation venant de leur paye
en quelle année deviennent légaux les syndicats et comment
en 1872, face aux revendications du monde ouvrier, le gouvernement du Canada va légaliser les syndicats
comment s’appelaient les deux plus importants syndicats américains installés au Canada
- Chevaliers du travail
- Federation Américaine du travail
pourquoi plusieurs membres du clergé catholique ne voyaient pas d’un très bon œil l’arrivée des syndicats internationaux ou américains au Canada
ils avaient peur que les syndicats véhiculent des valeurs anticléricales
quels étaient les gains obtenus par les syndicats à la fin du 19eme siècle
diminution des heures de travail, légère augmentation des salaires et amélioration des conditions de sécurité
pourquoi les gouvernements fédéral et du Québec choisirent d’intervenir pour mieux encadrer les conditions de travail en usine
d’abord c’est une responsabilité politique et socio-économique
1- la formation des associations ouvrières et la multiplication des grèves dérangeaient la production industrielle et commerciale de la province
2- la classe ouvrière commençait à s’organiser et à exercer une certaine influence sur le plan politique. certains ouvriers se présentaient comme candidats aux élections fédérales et provinciales au point où les partis politiques traditionnels courtisaient désormais le vote ouvrier en promettant des actions pour améliorer les conditions de travail en usine
que fait finalement le Gouvernement du Québec (provincial) en lien avec les conditions de travail en manufactures
en 1885, Acte pour protéger la vie et la santé des personnes employées dans les manufactures
- surnommée «L’Acte des manufactures de Québec»
- premiere loi québécoise du travail, c’est la première loi qui vint encadrer les conditions minimales de salubrité et de sécurité dans les usines
que fait finalement le gouvernement fédéral en lien avec les conditions de travail en usine
en 1886, Commission royale d’enquête sur les relations entre le capital et le travail
- la Commission publia son rapport en 1889 qui inspira de nombreuses mesures provinciales dans les décennies suivants
- arrêt de la prise des amendes sur la paye
quels changements concrets surviennent dans les usines
dans les années 1880, les gouvernements s’engagent a encadrer le travail en usine pour assurer une certaine protection des ouvriers : travail des enfants interdit, semaine de travail limitée à 54 heures/semaine, certaines mesures de sécurité et d’hygiène furent imposées
pourquoi le gouvernement du Québec prit-il du temps avant de se décider à mettre en place des mesures de protection pour les ouvriers
comme la plupart des députés vivent en campagne, ils ne sont pas sensibles au sort des ouvriers
décrit la vie familiale des ouvriers
- famille pauvre (pas d’aliments frais et peu diversifiés) → famine et malnutrition
- familles entassées dans petits logements
- femmes s’occupent des tâches ménagères, mais si salaire du père insuffisant → femmes et enfants vont travailler en usines
décrit le logement et habitation des ouvriers
- insalubres et mal isolés → maladies
- maisons construites en bois → bcp d’incendies
décrit les services publics pour les ouvriers
- rares dans quartiers ouvriers
- pas d’égouts
- pas d’électricité (ni de chauffage, éclairage à la chandelle)
- pas d’aqueduc ni d’approvisionnement en eau potable
- faible aménagement routier (pas de trottoirs, transport public → tramway)
qu’est-ce qui attire la population rurale vers les villes à partir des années 1840
le travail dans les usines
où se situaient les quartiers ouvriers et bourgeois à Montréal et à Québec
Montréal : quartiers ouvriers : près du canal Lachine
quartiers bourgeois : flanc du Mont-Royal (Westmount et Mont-Royal)
Québec : quartier ouvriers : basse-ville
quartiers : haute-ville
différences entre quartiers ouvriers et bourgeois - construction des habitations
- ouvriers : insalubres, entassés, maisons rapprochées et peu spacieuses, près des usines, pollués, maisons en bois
- bourgeois : grandes maisons, en hauteur et loin des usines, maisons en pierre, sections réservées aux domestiques
différences entre quartiers ouvriers et bourgeois - organisation du territoire
- ouvriers : rues étroites, pas de parcs, aucune verdure, pas de trottoirs, mal organisé
bourgeois : grandes rues larges (carrosses), près du Mont-Royal, parcs et espaces verts, loisirs
différences entre quartiers ouvriers et bourgeois - services
- ouvriers : aucun services, pas d’égouts, pas d’aqueducs, pas de transports, pas de ramassage d’ordures
- bourgeois : égouts, aqueduc donc eau potable, transports
voir schéma page 71
nomme les trois problèmes engendrés par le fait que l’accroissement urbain est plus rapide que l’organisation du territoire et des services
problème 1 : approvisionnement en eau potable et gestion des eaux usées
problème 2 : manque d’installations électriques
problème 3 : maladies et épidémies
explique le premier problème lié à l’émergence de l’urbanisation
1er problème : approvisionnement en eau potable et gestion des eaux usées
- la majorité des habitants (surtout dans quartiers ouvriers) n’avaient pas d’approvisionnement en eau (pas d’aqueduc ni d’égouts)
- si la ville construisait à ses frais le réseau principal, le raccordement des égouts aux canaux de la fille était aux frais des particules. cependant, les quartiers ouvriers et les propriétaires d’habitations n’avaient pas l’argent pour construire un égout et le raccorder
pourquoi Montréal agrandira son système d’égout et développa un système d’aqueduc à partir du milieu du 19eme siècle
a) pour améliorer la qualité de l’eau / réduire les maladies / freiner la propagation des épidémies dues à l’insalubrité
b) pour lutter plus efficacement contre les incendies de maisons (on les redoute puisque les maisons sont construites en bois)
explique le deuxième problème lié à l’émergence de l’urbanisation
2eme problème : manque d’installations électriques
- en 1878, Exposition universelle de Paris fait découvrir l’éclairage électrique → de nombreux inventeurs inventent des ampoules électriques au début du 19eme siècle → course à l’électricité
a) éclairage électrique : de nombreuses compagnies d’électricité offraient la construction d’installations (dans villes) pour éclairage électrique
b) transport électrique : transport public profits également de cette innovation technique → le tramway apparu à Montréal vers 1890
qui profita de la mise sur pied d’un réseau électrique dans la seconde moitié du 19eme siècle par les municipalités
a) les usines, en forte expansion, purent prolonger les heures de production au-delà des heures d’ensoleillement
b) les habitants, riches ou pauvres, pouvaient s’éclairer, se chauffer, et réaliser certaines tâches domestiques
→ pas encore d’électricité en campagne pr les agriculteurs
explique le troisieme problème lié à l’émergence de l’urbanisation
3eme problème : maladies et épidémies
- une importante inégalité existait entre quartiers bourgeois et ouvriers à propos des services publics offerts
- forte densité dans ces quartiers → obstacle à la construction d’infrastructures d’aqueduc et d’égouts souterrains / maisons contiguës et entassées
- alimentation de mauvaise qualité et peu diversifiée → défavorable au développement d’un bon système immunitaire face aux différentes maladies
- faible scolarisation + manque de pratiques d’hygiène + faible connaissance du corps humain → pas de soins appropriés et rapides aux malades
- accroissement des volumes de déchets domestiques et de matières fécales
indiquez une conséquence de l’insalubrité et du manque d’espace pour les services publics dans les quartiers ouvriers
hausse de la propagation de maladies contagieuses et mortalité (infantile) plus élevée
→ augmentation de la densité urbaine rend la contagion plus facile et rapide, rendant l’effet de ces maladies plus redoutable
quelle épidémie sévère frappa Montréal et plusieurs grandes villes américaines en 1885
la variole ou «petite vérole»
que fit Honoré Beaugrand, maire de Montréal en 1885, face à cette épidémie
il rendit la vaccination obligatoire
pourquoi y eut-il une vive opposition chez les classes sociales plus pauvres et francophones, ainsi que de nombreuses manifestations contre la vaccination en 1885
ils sont méfiants face aux vaccins et pensent que c’est dangereux (ils ne sont pas instruits)
que fit le gouvernement du Québec en 1886 pour lutter contre les épidémies et les contagions
le Gouvernement du Québec, en 1886, mit sur pied la Commission provinciale d’hygiène et adopta la Loi d’hygiène publique
pourquoi de nombreuses familles quittent les campagnes, malgré les enjeux de la ville (+ précis)
- campagnes surpeuplées
- meilleurs emplois, nouveau mode de vie plus moderne, commodites de la ville
→ exode rural
qu’est-ce qu’un exode rural
migration massive des habitants de la campagne vers les filles
quelle ville demeurait alors au centre du développement économique du Dominion du Canada
Montréal
vers où est dirigée l’émigration massive et comment est-elle surnommée
- l’émigration massive part du Canada vers les États-Unis et est surnommée «Grande hémorragie»
(Nouvelle-Angleterre)
quelles sont les causes de l’exode rural massif (schéma page 77)
doc 1 : le développement du chemin de fer reliant le Québec et les EU facilite bcp la migration
doc 3 : l’industrie de la Nouvelle-Angleterre attire bcp les canadiens français
doc 5 : la surpopulation et l’encombrement des terres agricoles entraînent une crise agricole → migration
quelles sont les conséquences de l’exode rural (schéma page 77)
doc 2 : le clergé encourage la colonisation de nouvelles terres
doc 4 : 900 000 canadiens français vont s’établir principalement en Nouvelle-Angleterre
doc 6 : création de petits Canadas dans les villes américaines
doc 7 : le clergé n’est pas heureux car perte de culture canadienne française
nommez les quatre principaux états américains où émigrent les canadiens français
Massachusetts, Maine, New Hampshire, Vermont, Connecticut
comment l’Eglise catholique percevait-elle cet exil aux Etats-Unis
le clergé catholique n’est pas content car perte de pouvoir, perte d’influence et perte d’argent (plusieurs prêtres vont émigrer aux Etats-Unis pour accompagner les fidèles)
pourquoi les patrons américains appréciaient ils la main-d’oeuvre canadienne française
les patrons considéraient les CF comme de bons travailleurs, infatigables, dociles et soumis a l’autorité. Ils ne sont pas très revendicateurs et ont des valeurs traditionnelles qui viennent de la domination du clergé
expliquez ce qu’étaient les « Petits Canadas »
des quartiers francophones dans des villes industrielles américaines où se rassemblent les immigrants canadiens français. Ils y fondaient leurs propres paroisses catholiques, des hôpitaux, des écoles, des journaux, des commerces, etc
qui est Louis Cyr (à quoi faut-il l’associer)
a reçu le titre de l’homme le plus fort du monde / à associer à la « Grande Hémorragie »
combien de canadiens français sont en Nouvelle-Angleterre à la fin du 19eme siècle
les Canadiens français sont 500 000 en Nouvelle-Angleterre, ils pouvaient constituer jusqu’à 10% de la population de cette région et certaines villes devinrent même à majorité francophone
qu’est-ce que l’ouverture de nouvelles terres à la colonisation
de nouvelles terres furent ouvertes en régions pour accueillir les familles qui choisissaient de revenir au pays ou de quitter la ville. l’ouverture de ces terres etaient encouragée par l’Église et organisée par l’Etat en collaboration avec les industries forestières dans ces régions
à la fin du 19eme siècle, pourquoi le clergé et l’État firent-ils la promotion de la colonisation
pour empêcher l’émigration vers les États-Unis / pour convaincre les canadiens français émigrés au USA de revenir au Québec pour les nouvelles terres ouvertes à la colonisation
Qu’avait à perdre l’Eglise avec cette « grande hémorragie » de Canadiens français aux États-Unis
- son influence politique
- ses revenus (venant des canadiens français : dîme)
→ elle avait donc bcp à perdre
afin de distribuer les lots et aménager les routes pour accéder aux terres ouvertes à la colonisation, l’État devait analyser le territoire. quelle était la tâche des arpenteurs dans ces nouvelles régions?
de mesurer le territoire et en noter les caractéristiques
quel était le rôle du clergé dans les régions nouvellement ouvertes à la colonisation
de planifier la mise sur pied de nouvelles paroisses et la construction d’églises et d’écoles
quel était le rôle des sociétés de colonisation soutenues par l’Eglise catholique
les sociétés de colonisation doivent recruter des colons, faciliter leur voyage et leur installation
pourquoi l’action des compagnies forestières peut être considérée comme favorable à la colonisation
1- le défrichage des forêts dans ces régions permettait plus facilement leur conversion en terres agricoles
2- ces actions offraient des emplois aux hommes dans ces régions
quelles sont les régions du Québec qui furent au cœur du nouveau mouvement de colonisation, surtout à la fin du 19eme siècle
- Témiscamingue / Laurentides / Lac St-Jean / Mauricie
- Bas-St-Laurent / Matapédia / Gaspésie
quel curé faisait la promotion de la colonisation des Laurentides
le Curé Antoine Labelle (le roi du Nord)
quel moyen de transport le curé Labelle réussit-il à faire construire pour développer la région dont il fait la promotion
le Curé Labelle fait construire une chemin de fer dans les Laurentides : le Petit Train du Nord
qu’organise-t-on en 1884 dans les Laurentides afin de financer la colonisation
on fait une loterie pour établir des fonds pour aider les colons à s’établir
quel est l’autre nom donné aux Laurentides + donne des caractéristiques de cette région
- les pays d’en haut
- bcp d’eau, de forêts, roches, animaux, mais pas de terres pr agriculture car sol rocheux
→ donc industrie forestière va bien, mais colonisation = pas vrm un succès
la colonisation de nouvelles régions réussit-elle à stopper l’exode aux États-Unis?
Non, car pour 50 000 colons can-français, il y a 500 000 can-français qui émigrent aux États-Unis
nomme et explique les 4 mouvements migratoires du 19eme siècle au Bas-Canada
(qui/où/quand)
a) immigration britannique / vers villes du Québec et Haut-Canada / ~1840 à 1900
b) canadiens français / vers Nouvelle-Angleterre (États-Unis) / 1850 à 1900
c) canadiens français / vers nouvelles régions de colonisation / ~1860 à 1900
d) canadiens français de milieux ruraux / vers villes industrialisées / 1850 à 1900
de quoi profite l’Eglise catholique dans les années 1840 pour rétablir sa position dans la société
- elle profite de l’échec des révoltes des patriotes au Bas-Canada pour rétablir sa position socio-politique auprès de la société et des institutions politiques même si elle est en désaccord avec l’Union qui demeure un risque d’assimilation anglaise et protestante
→ bcp de canadiens pensent que l’Etat est incapable de protéger leur langue, leur religion et leur culture
donne deux raisons pouvant expliquer la croissance de l’influence de l’Eglise catholique au Bas-Canada sous l’Union
- ils ont perdu confiance en les patriotes (les membres de l’Assemblee)
- l’Eglise est restée fidèle à la couronne
quel rôle prend l’Eglise dans la société pour défendre les canadiens français et que doit-elle faire pour se reconstruire et redevenir une force sociale et politique?
- elle s’impose comme un grand défenseur des valeurs traditionnelles et du mode de vie rural et agricole adopté par les canadiens français depuis la Nouvelle France
- consolider son contrôle sur institutions scolaires / consolider son contrôle sur les soins et services de santé / offrir un meilleur encadrement des fidèles et de leurs pratiques religieuses / favoriser une littérature et des idées supportant l’Eglise, sa doctrine et le conservatisme
quelles sont les causes de l’importante augmentation d’effectifs religieux au Bas-Canada
- Mgr Bourget obtient l’autorisation de faire venir de France de nouveaux ordres religieux
- création de nouvelles congregations religieuses
- augmentation des gens intéressés à entrer dans les ordres religieux
dans le contexte socio-économique du Bas-Canada dans les années 1840 à 1860, pourquoi plusieurs jeunes se tournaient vers la prêtrise plutôt que de continuer à travailler leurs terres ou trouver un emploi en ville dans les usines
le niveau de vie des prêtres était plus élevé et facile que les ouvriers ou agriculteurs
définition ultramontanisme / pour et contre quoi?
courant de pensée qui affirme la prédominance du pouvoir spirituel de l’Eglise catholique sur le pouvoir de l’État
pour : défendre et reconnaître l’autorité du pape (soumis au Vatican)
contre : la séparation de l’Eglise et de l’Etat (contée la laïcisation de la société)
qui supporte l’ultramontanisme
- les ecclésiastiques très conservateurs → Mgr Ignace Bourget (importante figure dans ultra..)
- parti conservateur (parti bleu)
comment l’Eglise met-elle de l’avant l’ultramontanisme
- L’Église crée «l’œuvre des Bons Livres» → livres autorisés (l’église détermine les idées acceptables à être véhiculées dans la société
- L’Église encourage le nationalisme de survivance
- L’Église combat l’Institut canadien (où se trouvent les livres censurés → promotion de laïcisation)
- L’Église censure les livres à l’Index (qui est un ouvrage du Siècle des Lumières)
- L’Église a un droit de regard sur les livres et enseignements (donc influence la population via l’éducation)
quelles sont les conséquences de l’ultramontanisme / des actions de l’Eglise
- hausse de la fréquentation des églises + construction de nouvelles
- hausse des vocations religieuses
- hausse du pouvoir et de l’influence de l’église sur la population et l’Etat
- hausse d’un mouvement conservateur s’opposant aux changements socio-démographiques et économiques jusqu’en 1896
d’où vient le courant de pensée qu’est l’anticléricalisme
la montée de l’ultramontanisme et de l’influence de l’Eglise dans les sphères politiques ne plaisaient pas à tous et plusieurs jeunes libéraux revendiquaient que les affaires publiques ne devaient pas être les affaires de l’Eglise et voulaient diffuser davantage les idées libérales
définition anticléricalisme / pour et contre quoi?
courant de pensée qui s’oppose à l’intervention de l’Eglise dans les affaires publiques (basée sur le libéralisme : liberté d’expression, égalité des droits)
pour : la séparation de l’Etat et de l’Eglise (laïcisation)
contre : l’intervention de l’Eglise dans les affaires de l’Etat (écoles, santé, gouvernement)
qui supporte l’anticléricalisme
- les ecclésiastiques très conservateurs
- parti rouge → Antoine-Aimé Dorion
- Louis-Antoine Dessaules (éditeur du journal «Le Pays»)
comment l’anticléricalisme est-il mis de l’avant par les libéraux
Il faudrait que les idées libérales circulent un peu partout dans la société donc,
- en 1844, création de : l’Institut canadien de Montréal (livres et journaux de l’Index → 1300 livres)
- conférences par : des libéraux, des anciens chefs patriotes et des membres du parti rouge
quelles sont les conséquences de l’anticléricalisme
- la lecture des livres mis à l’Index peut entraîner l’excommunication
- avec la montée en importance de l’Eglise et de son contrôle sur les institutions, les anticléricaux vont se faire plus discrets, par peur
que représente l’affaire Guibord + explique brièvement
- le combat entre l’ultramontanisme et l’anticléricalisme
- Joseph Guibord ne peut pas être enterré dans un cimetière catholique dû à son excommunication
comment se sentaient plusieurs canadiens français avec l’échec des rebellions et l’Acte d’Union
ils avaient un sentiment de vulnérabilité, en voyant leur identité menacée d’assimilation par les autorités coloniales et l’élite britannique
comment se caractérisait le nationalisme de survivance qui émergeait alors
le nationalisme de survivance cherche à préserver sa langue, sa religion, ses coutumes et ses traditions canadiennes françaises
pour l’Eglise, qu’est-ce qui est au cœur de la nation canadienne française
la foi catholique → le respect des valeurs traditionnelles
l’Eglise s’impose comme principal défenseur du nationalisme de survivance
**suite au renforcement de l’importance de l’Eglise catholique (qui s’imposait comme principal défenseur), à partir des années 1840, quelles sont les valeurs associées au nationalisme
- respect des valeurs traditionnelles et des traits culturels de la nation CF
- familles nombreuses, religion catholique, langue française
- obéissance aux autorités : Dieu, couronne britannique, seigneurs, etc
- mode de vie rural et agricole : simplicité du travail de la terre offerte par Dieu
à quels aspects de l’histoire était particulièrement attaché le nationalisme de survivance
- il glorifie la résistance des canadiens face aux Britanniques lors de la Conquête
- l’époque de la Nouvelle-France (origine de la nation canadienne-française)
à quoi faut-il associer François-Xavier Garneau
au nationalisme canadien-français
qu’y a-t-il dans l’Acte d’Union, concernant le pouvoir de l’Eglise
sous l’Acte d’Union, la Loi sur l’instruction publique (1841) permet aux Églises catholiques et protestantes de prendre le contrôle de l’éducation au Bas-Canada → deux réseaux d’éducation furent créés pour gérer l’ensemble des écoles publiques et privées (réseau catholique = surtout francophone et réseau protestant = surtout anglophone)
quel était exactement le pouvoir de l’Eglise dans les écoles
pour le réseau confessionnel catholique, l’Eglise catholique avait un droit de regard sur les manuels utilisés en classe et sur la formation des enseignants, majoritairement des ecclésiastiques
que se passe-t-il en 1875 en lien avec la loi de l’instruction publique
en 1875, le ministère de l’instruction publique est finalement aboli → éducation contrôlée par l’etat
- d’abord, que voulait l’Eglise catholique en éducation au 19eme siècle?
- et que voulaient les libéraux radicaux en éducation?
- l’Eglise catholique veut maintenir sa mainmise sur la gestion des écoles
- les libéraux veulent un système scolaire financé par l’Etat et l’enseignement religieux est réduit
relevez des faits démontrant l’influence dominante de l’Eglise catholique sur l’éducation des Canadiens français dans la deuxième moitié du 19eme siècle
- les écoles privées étaient dirigées par des religieux, sous l’autorité de l’Eglise
- il n’y avait qu’un seul sexe dans chaque école
- la formation religieuse des enseignants
- les manuels étaient écrits par des religieux et contrôlés par l’Eglise
quel est l’état général de la scolarisation au Bas-Canada à partir de la Confédération canadienne
hausse constante, mais le réseau protestant anglophone affiche une plus grande scolarisation
quel réseau scolaire affiche une plus grande scolarisation et pourquoi
le réseau protestant a une plus grande scolarisation, car les anglais sont généralement plus riches, avaient plus accès à l’éducation et pour plus longtemps, valorisaient davantage l’éducation
comment l’évolution des moyens de communication et le phénomène de l’urbanisation influencèrent-ils la hausse de l’alphabétisation dans la société canadienne sous la confédération
- imprimerie : les innovations techniques issues de la révolution industrielle permettaient d’imprimer plus rapidement et efficacement à meilleur prix = accès plus grand et plus facile aux informations de toutes sortes + littérature
- journaux : la liberté de presse et le moindre coût d’impression permit l’explosion du nombre de journaux = les gens de la ville étaient friands des journaux et des magazines
- télégraphe : l’invention du télégraphe et la généralisation de son utilisation au 19eme siècle stimulait l’écriture et la lecture des messages
quels moyens de communication ont évolué sous la confédération
l’imprimerie, les journaux et le télégraphe
voir page 92
qu’est-ce qui démontre l’importance de l’Eglise dans les services de santé
- tt au long du 19eme siècle, elle consolida sa main mise sur hôpitaux → soins médicaux /
hospices → soins psychiatriques / œuvres de charité → aide aux personnes démunies ou nécessiteuses - l’Etat subventionnait ces institutions pour qu’elles puissent offrir ces services nécessaires au bon fonctionnement de la société
- soins infirmiers sont prodigués par infirmières religieuses et médecins
- médecins formés dans universités et infirmières formées dans écoles d’infirmières religieuses
qu’à changé quant au pouvoir de la femme sous l’Acte d’Union
avec l’Acte d’Union, le statut de la femme dans la société avait été rétrogradé en 1849 sous le gouvernement Baldwin-Lafontaine et la femme perdit bcp de pouvoir
→ suffrage universel masculin
quel était le statut politique des femmes depuis l’Acte d’Union au Canada
les femmes étaient considérées mineures aux yeux de la loi et vivent toute leur vie sous la tutelle de leur père ou de leur mari
quel impact le statut des femmes a-t-il sur leurs possibilités professionnelles et socio-politiques dans la seconde moitié du 19eme siècle
- sur le plan professionnel : elles n’ont pas accès aux études supérieures → elles ne peuvent donc pas exercer les mêmes métiers que les hommes
- sur le plan socio-politique : en tant que «mineures», elles sont sous la tutelle de leur père puis de leur mari → donc, pas le droit de vote / ne peuvent pas se présenter en politique / ne peuvent pas signer de contrats / ne peuvent pas gérer leur propre argent / besoin du consentement du père ou mari pour travailler
quels étaient les secteurs d’activités féminins possibles de l’époque
- métiers qualifiés (non-religieux) : couturière, tisserande
- métiers non-qualifiés : ouvrière, agricultrice
- services dispensés par les ordres religieux : enseignante, infirmière
que permettent les ordres religieux à plusieurs femmes
elles peuvent vivre une certaine émancipation sociale dès le milieu du 19eme siècle
- statut de religieuse → possible d’accéder à une scolarisation plus avancée et même une formation professionnelle pour devenir infirmières ou enseignantes
- étant souvent logées et nourries, leur niveau de vie était plus élevé que si elles avaient choisi une vie familiale et rurale à travailler dans les champs
- certaines femmes occupaient même des postes de gestionnaires et de direction dans les écoles ou hôpitaux (inaccessibles dans le monde non-religieux)
- moyen légitime de fuir le mariage et la vie familiale ou simplement la soumission constante à un homme
par quels moyens les femmes faisaient-elles valoir certains droits politiques ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie à la fin du 19eme siècle
elles forment des associations et publient des revues où elles écrivent des textes féministes
qui composent les associations féminines et pourquoi est-ce le cas?
- essentiellement des femmes blanches anglophones (bourgeoises) car ce sont les plus riches, elles avaient le temps et les moyens de payer les dépenses de leurs associations
- les femmes francophones y étaient peu représentées, encore moins celles issues des minorités ethniques
qu’est-ce que le National Council of Women et quelles étaient leurs principales actions
- fondée en 1893 par Lady Aberdeen (femme du gouverneur général du Canada), une association féminine américaine exportée au Canada dans laquelle de nombreuses canadiennes s’enregistrèrent pour travailler à l’amélioration de la situation sociale des femmes au pays
- leurs principales actions étaient : lutte contre l’alcoolisme (violence conjugale) /
lutte contre la prostitution / aide aux femmes démunies / améliorer l’accès aux soins de santé publique / lutte pour de meilleurs conditions de travail (salaire) / lutte pour une meilleure scolarisation (études avancées)
quelles associations féministes furent créées et par qui (2)
- National Council of Women, par Lady Aberdeen en 1893
- Montreal Local Council of Women, par Grace Julia Drummond en 1893
quelles sont les revendications de ces associations féministes
- droit de vote aux femmes
- droit à l’éligibilité politique (être candidate aux élections)
- droit d’accès aux études universitaires
→ c’est l’émergence du mouvement féministe
ces associations féministes étaient-elles vraiment influentes
1- ces femmes étaient souvent les épouses des hommes formant l’élite politique, donc déjà une influence dans la société
2- les actions de leurs œuvres de charité aidaient les plus démunis
3- les journaux féministes permettaient la circulation de leurs idées réformistes
comment les femmes prennent-elles leur place dans la société à la fin du 19eme siècle
- affirment de plus en plus ouvertement leurs revendications
- leur prise de position sur la situation féminine prend surtout la forme écrite par la création de journaux féminins, de publications d’écrits dans les journaux ou revues et par la publication de textes littéraires
en 1893 fut créée la première revue féminine québécoise par Josephine Marchand-Dandurand intitulée «Au coin du feu» au coût de 2$ l’unité. à qui s’adressait cette rêveuse
aux femmes de la bourgeoisie francophone (trop dispendieux pour les ouvrières)
en 1884 est publié le premier roman de Félicité Angers, considérée comme la première romancière canadienne-française. Quel pseudonyme utilisa-t-elle pour garder l’anonymat?
Laure Conan