Exam 2 Flashcards

1
Q

définition : roches sédimentaires

A

Les roches sédimentaires sont formées à partir de roches préexistantes.

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2
Q
  1. Définition : roches ignées

2. types + on les retrouves où

A
  1. Les roches ignées sont formées à partir de magma. donc :Les roches ignées sont des roches magmatiques.
  2. Dans les volcans, à cause de la différence de pression et température, la lave veut sortir. La lave, ou magma, est constituée de roches en fusion. Lorsqu’il y a une éruption volcanique en surface, cela forme des basaltes et lorsqu’il y a une éruption volcanique à l’intérieur du volcan, cela forme des roches ignées plutoniques.
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3
Q

Pétrologie :

A

Pétrologie :

Les roches sont constamment formées, déformées et agglomérées. Elles subissent l’action d’agents physiques, chimiques et biologiques (les plantes cherchent des minéraux dans les roches) tels que le métamorphisme, l’érosion etc …

→ Les granites sont des roches plutoniques, car les grains sont bien développés. Une obsidienne est une roche volcanique, car elle a cristallisé sur le coup. Une roche aphanitique est une roche qui a de très petits grains.

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4
Q

intrusion

A

on qualifiera l’ensemble rocheux de pluton. Le terme pluton ne décrit pas la forme de l’intrusion; c’est un terme général décrivant un ensemble igné plutonique quelconque. Les plutons seront nommés en fonction de leur forme et de leur alttitude. or , ces formes dépendront en grande partie de la structure de la roche encaissante dans laquelle il s’introduit.

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5
Q

Pluton : concordance

A

Un pluton sera dit concordant si son contact est parallèle ou sub-verticale avec une structure de la roche encaissante (Sill)

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6
Q

Pluton discordance

A

il sera dit disconcordant s’il recoupe une structure de la roche encaissante. (Dyke)

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7
Q

les sill, les dykes (et parfois le laccolithes)

A

Sont des intrusions qui utilisent des zones de faiblesse planaires dans la roche encaissante

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8
Q

stocks et batholites

A

stocks( d’une étendue inférieure à 100 km2)

batholites (d’une étendue supérieure à 100 km2).

Il ne faut pas oublier que ces formes intrusives ne sont pas visibles en surface que lorsque l’érosion aura enlevé la roche encaissante qui les recouvre

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9
Q

Les roches extrusives,

A

quant à elles, produiront principalement deux sortes de formes : celles produites par des matériaux pyroclastiques (ex: cône de cendres) et celles produites par des coulées de laves ( ex: mésa ou plateau de lave)

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10
Q

définition : Le magma

A

Roches fondues composées d’un mélange de gaz sous pression et de cristaux.
Formé à haute température et pression par fusion partielle de la croûte et du manteau.
Remonte vers la surface par différence de densité ; sous forme de poches magmatiques.

Il s’agit d’un composé silicaté plus ou moins visqueux qui est porté à des températures entre 700 et 1400 °C. Il se trouve sous 3 phases :
Liquide (en fusion)
Solide (minéraux)
Gaz (H2O, CO2, SO2)

→ Les 1er a fondre sont ceux qui contiennent le plus de silice.

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11
Q

définition gaz de shiste

A

Les gaz de shistes ne sont pas la même chose que le shiste. En effet, les gaz de shiste sont en fait du shale.

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12
Q

types :

A

Ultramaphique : - 45% de Si
Maphique : 45%-52% de Si
Intermédiaire : 52%-65% de Si
Felsique : + 65 % de Si

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13
Q

ex de roches ultramafique

A

Ophiolites
Olivines Hawaii (vertes)
Xénolite

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14
Q

types de roches ignées

A
  1. Extrusion volcanique : Coulée de lave fluide/visqueuse (explosive) qui sort à la surface de la croûte (volcans).
  2. Intrusion plutonique : Le magma remonte dans les fissures des roches encaissantes sans percer la surface.
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15
Q

La pression et l’eau :

A

La température de fusion augmente avec la profondeur (plus de pression)
La température de fusion diminue avec la présence d’eau

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16
Q

La viscosité et la teneur en silice (SiO2) :

A

La viscosité augmente si la teneur en silice augmente
La viscosité augmente si la température diminue
La viscosité diminue si la teneur en volatiles augmente

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17
Q

La chambre magmatique :

A

Les principaux atomes dans la chambre magmatique sont les 8 à savoir par coeur.
Le magma refroidit à 1800°C et les minéraux commencent à cristalliser selon la p75 COOP.
Le dernier minéral à cristalliser est le premier sur la chambre magmatique secondaire.
Le magma plus riche en silice se trouve dans la chambre magmatique secondaire.

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18
Q

Les éruptions:

Il y a 2 types d’éruptions volcaniques

A

Éruption effusive : Éruption volcanique caractérisée par des coulées de lave fluide (“volcan rouge”). Exemple : Hawaii, Islande, Galapagos

Éruption explosive : Éruption volcanique caractérisée par une explosion d’une partie du dôme du volcan à cause d’un magma trop visqueux (“volcan gris”). Exemple : Mont St-Helens (stratovolcan qui fait éruption effusive et explosive), Etna

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19
Q

La ceinture de feu

A

La Ceinture de feu du Pacifique contient 70% des volcans actifs et 90% des séismes sont occasionné dans ses zones due à la subduction des plaques tectoniques(environ 40 000 km) USGS SITE QUI MONTRE ACTIVITÉ VOLCANS LIVE

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20
Q

Couleur de la lave :

A

Elle dépend de la température.
Jaune orangée : 1200 à 1100°C
Rouge : 1030 à 1000°C
Noire : - de 1000°C

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21
Q

La classification des volcans :

Fissural:

A

Caractéristiques :

Lave mafique
Très fluide s’écoulant sur une très grande superficie depuis une fissure.
Éruption qui couvres de longues distances et qui dure plusieurs journées

Exemples :

Trapps du Deccan (inde)
Trapps de Sibérie (Russie)
Grand Rift African
Islande (Laki)

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22
Q

Volcan Bouclier :

A

Caractéristiques :

Lave mafique (fluide, liquide, contient très peu de silice)
Issue d’une cheminée principale
Cône constitué de couches de lave 
Pauvre en gaz 
Édificebas et très étendu
Source du magma : point chaud 

Exemples :

Piton de la fournaise
Îles d’Hawaii (point chaud = immense réservoir de magma) [Lave fluide qui se répand l’une sur l’autre, c’est comme ça que les îles d’Hawaii sont sorties de l’eau]
Îles Galapagos

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23
Q

Volcan Vulcanien :

A

Caractéristiques :

Lave intermédiaire (magma plus visqueux qui accumule les gaz, riche en silice)
Petit volcan
Éruption explosive [Montée de bulle par décompression (comme du champagne)]
Cône de pyroclastes
Coulées de lave rares
L’explosion projette des cendres, des scories, des bombes à plusieurs kilomètres de hauteur.

Exemples :

Mont Edziza (Colombie-Britannique)
Le Nova Rupta (+ grosse éruption du 20e siècle)
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24
Q

Volcan Plinien :

A

Comme le type vulcanien, mais plus explisif
Magma très visqueux felsique (bcp de silice)
Les plus explosives
Panache très dispersé et très haut (peut atteindre la stratosphère)
Nuées ardentes
Retombées de pierres ponces
Surtout dans la ceinture de feu.
Composé d’obsidiennes et ryolites (p.78)

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25
Q

Volcan Starovolcan (Strombolien) :

A

Caractéristiques :

Lave intermédiaire (très visqueuse et mafique)
Éruption explosive
Accompagnée de coulées de lave
Cône mixte composé d’alternance de strates de lave et de pyroclastes [strates rythmique (alternance de couche grise et de couche rouge)]
Cône de grande dimension aux pentes abruptes
Surtout dans la «ceinture de feu» du Pacifique

Exemples :

Italie : Etna, Vésuve, Stromboli [micro plaque qui se font squeezer et qui fait des mini tremblement de terre ( crée des problème pcq en italie, les vieilles maisons ne respecte pas les normes (pas adapté pour les tremblements de terres)]
Colombie : Nevado del Ruiz
États-Unis : Mont Raignier et Mont St-Helens

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26
Q

Volcan Péléen :

A

Caractéristiques :

Lave felsique (ne coule pas sur les flancs, mais monte dans la cheminé et forme des pics,le magma se solidifie en descendant dans la chambre)
Formation de dôme en forme d’aiguille
Éruption explosive très violente d’un stratovolcan due à la pression des gaz emprisonnées
Éruption accompagnée de nuées ardentes
Magma très visqueux et solide

Exemples :

Mont Pélé
Mont St-Helens
Mont Unzen

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27
Q

Comment savoir qu’un volcan est en activité?

A

(indicateurs)
Déformation volcanique
Échappement de gaz
Tremblement de terre.

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28
Q

Nuées ardentes :

A

Suspension de gaz et de pyroclastes qui se déplacent à une très grande vitesse, en suivant la topographie

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29
Q

Lahars :

A

Coulée de boue volcanique qui se forme lorsque la cendre entre en contact avec l’eau (ou neige et glace).

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30
Q

Formation d’une caldeira (Crater Lake) :

A

Effondrement du dôme d’un volcan causé par une éruption très violente ou par le vide créé dans la chambre magmatique lors d’une éruption.

  1. Le mont Mazama était un volcan strombolien de la chaîne des Cascades, tout comme le Mont Baker ou le Mont Rainier.
  2. Il y a environ 6600 ans, un magma riche en gaz produit une éruption importante qui vida partiellement le réservoir de magma.
  3. Le réservoir étant peu profond, le poids du cône entraîna son effondrement la chambre magmatique formant ainsi un cratère agrandi que l’on nomme caldeira.
  4. Avec le temps, un lac remplira la caldeira et, l’activité volcanique continuant, de nouvelles éruption viendront construire un nouveau cône à l’intérieur de la caldeira.
31
Q

Cendres :

A

matière fine ne dépassant pas 2 mm de diamètre.

32
Q

Lapilli :

A

Petites pierres bulleuses ou non, de 2 à 64 mm et plus rarement 10 cm de diamètre, sans allongement marqué, densité>1 (flotte sur l’eau)

33
Q

Ponces :

A

Fragments bulleux de roche acides (felsiques), de toutes dimensions, mais en général comparables à celle des lapilli. Elles se distinguent de ces derniers par leur légèreté, la densité étant parfois inférieure à 1(pâle et constitué de vide, flotte parce que très léger).

34
Q

Scories :

A

Idem aux pierres ponces, mais de la lave mafique (couleur foncée)

35
Q

Blocs :

A

Dimensions variables, toujours supérieures à 64 mm et plus ou moins bulleux et anguleux. (arrachés de l’intérieur de la cheminée du volcan)

36
Q

Bombes :

A

Forme due à la rotation, la vitesse, la chaleur subies lors de l’expulsion. Dimensions supérieures à 64mm.

37
Q

Matériaux de remontage :

A

Matériaux arrachés à la roche encaissante entourant la cheminée, donc souvent de la nature non volcanique. Ils constituent seulement une faible proportion des matériaux éjectés par le volcan. (arraché par une intrusion) (morceau de roche dans la cheminée tombe plus profondément dans le volcan, mais n’a pas le temps de fondre et est expulsé en dehors.)

38
Q

Le Supervolcan :

A

Le terme «supervolcan » implique une éruption d’une magnitude de 8 selon l’échelle d’indice d’explosivité (VEI), ce qui veut dire que cette éruption engendrerait un dépôt de plus de 1000 km3. En ce qui concerne Yellowstone, on remarque qu’il y a déjà eu des éruptions plus petites, mais elles restent tout de même considérables. C’est la BBC qui a popularisé le terme de supervolcan dans son documentaire produit avec Discovery Chanel en 2005 et intitulé Supervolcano.

39
Q

La cristallisation fractionnée :

A

Les conditions de refroidissement se font à pression constante, ce qui rend prévisible la formation minéraux.

Les minéraux formés en premier sont exclus du bain silicaté; ils ne réagissent donc plus avec le liquide.
Ainsi, la composition chimique des derniers minéraux formés est donc très différente du mélange initial et davantage riche en SiO2.

Ceci permet d’illustrer comment un même magma peut se différencier (fractionner) et donner des roches mafiques, intermédiaires et felsiques.

40
Q

La cristallisation réactionnelle :

A

Les minéraux sont toujours en réaction avec le magma

Les conditions de refroidissement se font à pression constante, ce qui rend prévisible la formation minéraux.

Les minéraux formés réagissent avec le magma après leur cristallisation; avec l’abaissement de la température, ils se «dissoudront» afin de laisser place au minéraux formés suivants dans la séquence.

Ce processus se poursuivra tant que les minéraux cristallisés ne seront pas de composition similaire (bain silicaté). La composition chimique des derniers minéraux formés est donc identique au initial.

On peut retrouver des minéraux zonés, surtout les plagioclases. Leur coeur sera composé d’anorthite (plagioclase calcique) et leur composition évolue graduellement vers les plagioclases plus sodiques à l’extérieur.

41
Q

La météorisation :

A

La météorisation est l’ensemble des mécanismes physiques, chimiques et biologiques qui brisent, désagrègent et décomposent la roche à la surface de la Terre. Elle est variable selon :

42
Q

La météorisation physique :

les 5 types

A

Désagrège, sépare, fractionne la roche
Sans modifier la nature des minéraux
Dominant dans les régions aux climats froids ou désertiques

  1. Gélifraction : Plus la roche a des fractures, plus l’eau va s’y infiltrer. Lorsqu’il fait froid, l’eau prend de l’expansion et fracture davantage la roche.

L’eau s’infiltre par les fissures ou les interstices de la roche et gèle
Elle augmente ainsi en volume (9%), créant une pression qui fragmente la roche
Climats tempérés-humides comme au Canada
Le plus important phénomène de météorisation physique en Amérique du Nord!

→ Une roche compétente est une roche très solide
→ La perméabilité et la présence d’eau qui gèle et dégèle favorise la gélifraction

  1. Cristallisation des sels :

L’eau s’infiltre dans les fissures de la roche
L’eau fortement minéralisée s’évapore
Des cristaux précipitent et augmentent la dimension des fractures ou en forment des nouvelles
Climats humides et chauds
Effets semblables à ceux de la gélifraction

  1. Décompression (ou exfoliation) : La roche subit une décompression suite à l’érosion d’un poids énorme (minéraux qui la recouvrait) ce qui entraîne de la dilatation et formation de fractures parallèle en écailles ou en feuilles.

Poids enlevé
Dilatation de la roche
Deux mécanismes potentiels
Exfoliation: fractures parallèles à la surface en écailles/feuilles
Diaclases: Réseaux réguliers de fracture (ex: Diaclases dans les escaliers de Trenton sur le Mont-Royal).

  1. Dilatation et contraction thermique :

Lorsque les variations de température sont extrêmes, la roches subit (de fortes contraintes thermiques qui favorisent leur écartement) des stress à cause de la dilatation des matériaux à la chaleur et à leur contraction au froid.
Dominant dans les climats de type désertiques.

  1. Action biologique : Une plante peut avoir à la fois une action physique et à la fois une action chimique.
    Physique: Lors de leur croissance, les racines des plantes peuvent fracturer et déplacer la roche
    Chimique : Les plantes se nourrissent de nutriments dans le sol et en changent le pH, ce qui peut causer une météorisation chimique aux roches se trouvant en-dessous (roche-mère)

La biologie peut agir physiquement. Lors de leur croissance, les racines des plantes peuvent fracturer et déplacer la roche. ( Les racines peuvent aussi produire de l’acide capable de décomposer partiellement la roche)

43
Q

La météorisation chimique :

A

La météorisation chimique est l’ensemble des réactions chimiques qui décompose les minéraux des roches en contact avec l’eau et l’air.

(acide) H2O + CO2 → H2CO3
L’eau est un excellent solvant, elle est acide en présence de CO2.
Contrairement à la météorisation physique, l’altération s’attaque à la structure même des minéraux. La molécule d’eau est un dipôle : ses charges intégrales attirent cations et anions, et brisent la structure du minéral. Les charges des ions vont briser la structure du minéral.

44
Q

La météorisation chimique :

les 3 types

A

Réaction de dissolution (ex: décomposition des carbonates) :

Calcite + eau acide → Ca2+ + bicarbonate
Dissolution s’applique aux carbonates (prend l’eau des calcites)
Va créer des trouées, la roche sédimentaire va garder ces ions pour former des stalactites et des stalagmites.
Agrandit les grottes

 2)  Réaction d’hydrolyse (ex: décomposition des feldspaths) :          VOIR COOP P84

Minéral primaire + Eau → Minéral secondaire + solution de lessivage

Réaction d’hydrolyse retrouvée dans notre climat tempéré

Orthose (felds-k) + eau → kaolinite + 2K+ +2(OH)- + 4H4Si04(acide silicique)
Pour l’hydrolyse des feldspaths plagioclases, tels que l’albite (NaAlsi3O8), la réaction est identique à celle des feldspaths potassiques, en remplaçant toutefois le K par le Na!
Kaolinite : est un minéral secondaire argileux qui ne contient pas de cations solubles (K,Ca, Na, Mg)

Réaction observée dans les climats (appelée hydrolyse totale ou Latérisation):

Kaolinite + eau → Gibbsite + acide silicique

Il s’agit d’une altération intense à laquelle la kaolinite, issue elle-même de l’altération des feldspaths, ainsi que la silice, ne résistent pas!
Gibbsite= minéral majeure de la Bauxite
Bauxite= roche résiduelle riche en Al et Fe

3) Réaction d’oxydation (le Fe passe de +2 à +3) :
Oxydation des sulfures : Responsable du drainage minier acide

Pyrite + eau+ oxygène → acide sulfurique + Hydroxyde de Fe

45
Q

La latérite :

A

Hydrolyse et oxydation à l’extrême !

Altération géochimique prolongée en climat tropical
Sous couvert forestier qui protège de l’érosion
Peut prendre des centaines de milliers d’années à former

Dans la latérite on ne reconnaît aucune texture de roche. Dans la saprolite on peut déterminer le spécimen de roches.

46
Q

La formation d’un sol :

A

Un sol se forme à partir de la roche ou des sédiments exposés à la surface de la Terre. Un sol est une pellicule d’altération qui recouvre la roche ou les sédiments sur lequel il se forme. Il se forme grâce à la météorisation.

Un sol est composé de :
Matière minérale
Matière organique en décomposition
Eau 
Air
47
Q

Profil de sol :

A

LA NATURE DES SOLS EST INFLUENCÉE PAR LE CLIMAT ET LA BIOSPHÈRE

Les différents horizons d’un profil de sol.
Le profil de sol est l’ensemble des horizons d’un sol donné ; chaque horizon étant une couche repérable et distincte de ce sol. On parle aussi de solum ou des horizons du sol
Ces horizons sont d’autant plus distincts que le sol est évolué. En effet, la formation et l’évolution des horizons sous l’influence des facteurs écologiques conduisent à la différenciation de couches de natures différentes plus ou moins parallèlement à la surface.

Horizon O
C’est l’horizon organique (ou humus) dans lequel les débris végétaux s’accumulent à la surface du sol.

• OL : Couche de feuilles ou d’aiguilles mortes, encore reconnaissables

Cette couche de feuilles peut être divisée en deux parties suivant la vitesse de décomposition :

  • OLn : feuilles de l’année encore entières ;
  • OLv : feuilles vieillies, blanchies par un début de décomposition et commençant à être fragmentées.

OF : Couche de fragmentation dans laquelle les débris ne sont plus reconnaissables.

OH : Couche humidifiée, absence de toute structure végétale reconnaissable à l’œil.

Horizon A
L’horizon A est par définition un horizon contenant à la fois de la matière organique et de la matière minérale. Dans quelques rares cas, il résulte principalement de la pénétration de la matière organique dans le sol sous forme de constituants solubles. Mais, en général, il est le résultat d’un brassage mécanique par les organismes vivant dans le sol (vers, insectes) ou bien matérialise l’intervention de la charrue dans le cas des sols cultivés.

Horizon B
C’est un horizon enrichi ou horizon illuvial. Il est enrichi en divers constituants, selon les cas: argile, fer, matière organique, carbonate de calcium, etc.

D’une part, il résulte de la transformation in-situ des minéraux primaires issus de la roche sous- jacente et encore présents dans cet horizon B (argilisation des micas, libération et oxydation du fer…), et d’autre part, il apparait comme résultant d’un contraste lié au fait que l’horizon Ae sus- jacent est lui, réellement appauvri.

Au total il est distingué par sa couleur, sa structure, la nature de ses constituants, sa granulométrie.

Horizon S
C’est un horizon B peu évolué dans lequel on observe des changements de couleur et l’apparition d’une structure réellement pédologique remplaçant la structure originelle de la roche. Mais, il n’y a pas enrichissement net en argile ou autres matières.

Horizon C
C’est un horizon d’altération de la roche mère dans lequel la transformation de celle-ci reste limitée si bien que nombre de ses caractères originels (litage, schistosité, minéraux) sont encore très visibles. Mais l’évolution minéralogique a déjà commencé ainsi que les pertes de matière sous forme d’ions solubles.

Horizon R
Roche non altérée située à la base du profil. Elle est qualifiée de roche-mère dans le cas où elle est bien à l’origine du sol. Dans le cas contraire, celui-ci résulte d’un apport de matériaux par transfert latéral (ex: coulée boueuse) ou bien à une origine fluviatile ou encore éolienne.

48
Q

Le cycle de l’eau :

A

L’eau recouvre ¾ de la planète
Il s’agit de la même eau depuis la formation de la Terre
L’eau douce représente environ 3% de l’hydrosphère
L’eau douce est le principal agent d’érosion et de transport sur les continents
L’eau douce a un rôle important dans la météorisation

→ Le Canada est le pays où il y a le plus d’eau douce au monde.

49
Q

Transpiration :

A
  1. Eau restituée à l’atmosphère par l’action conjuguée de l’évaporation et de la transpiration des plantes.
50
Q

Précipitations :

A
  1. Eau, sous forme liquide ou solide, libérée par les nuages ou déposée par l’air humide sur le sol.
51
Q

Condensation :

A
  1. Processus par lequel la vapeur d’eau se modifie pour atteindre un état liquide ou solide. Par exemple, les nuages résultent de la condensation de la vapeur d’eau.
52
Q

Évaporation :

A
  1. L’eau de l’hydrosphère, chauffée par le rayonnement solaire, s’évapore. Cette eau rejoint alors l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Cette évaporation dépend du vent, de l’ensoleillement, de la température
53
Q

Ruissellement :

A

Eau précipitée s’écoulant à la surface du sol sans s’y infiltrer ou s’évaporer. Phénomène important sur les sols mis à nu.

54
Q

Infiltration :

A

Mouvement, sous l’effet de la gravité, de l’eau à travers les couches superficielles du sol et écoulement de cette eau dans le sol et le sous-sol. L’eau infiltrée peut aussi rejoindre les nappes souterraines. Dans ce cas, on utilise le terme percolation.

55
Q

Eaux souterraines :

A

Eau stockée dans le sol et alimentant les sources.
Les eaux souterraines :

Elles sont essentielles dans le cycle hydrologique
Elles s’alimentent par l’infiltration d’eau à travers les sols et les roches perméables
Le temps de séjour d’une molécule d’eau : des jours à des milliers d’années
Importante dans la mise en solution d’éléments chimiques (altération)
Emmène des éléments en solution à la mer (contribue à la salinité)

56
Q

couche d’aquifère

A

La couche d’aquifère est une couche poreuse (cavité qui peut contenir de l’eau) et perméable (l’eau percole à l’intérieur), ainsi que remplie d’eau.

→ L’eau de mer est salée, car l’eau souterraine dissout le sel des sols avant d’apporter l’eau dans la mer.

La différence entre un aquifère et une nappe d’eau est que l’aquifère est le contenant et la nappe d’eau est son contenu.

Une aquifère libre contient une nappe d’eau souterraine libre.

La couche d’aquifère est une couche :

Poreuse
Perméable
Remplie d’eau

57
Q

nappe phréatique libre

A

Une nappe phréatique libre est une nappe souterraine qui circule dans l’aquifère libre et qui fluctue librement selon l’infiltration de l’eau dans le sol.

58
Q

La prososité

A

La prososité est le pourcentage de cavité (%).

59
Q

La perméabilité

A

La perméabilité est la capacité de laisser l’eau circuler librement (cm/s)

60
Q

La porosité et la perméabilité :

A

La porosité et la perméabilité : (Par 💛)

Sables et graviers : Poreux et perméables
Argiles : Poreux, mais peu perméables
Basalte à vacuoles : Poreux et imperméable
Granite : Solide et imperméable
Granite fracturé : Relativement perméable

61
Q

acquifère captives :

A

Aquifère captif : Contient de l’eau souterraine captive emprisonnée entre 2 couches imperméables souvent sous-pression.

Puits artésien : Forage qui permet d’atteindre une couche aquifère captive. L’eau captive sous pression peut jaillir à la surface.

62
Q

Les karst :

A

Les eaux souterraines sont également responsables de la formation des karts.

L’eau et le gaz carbonique forment de l’acide carbonique (H2CO3).
L’acide dissout les calcaires en formant des composés solubles de bicarbonate de calcium qui sont entrainés par l’eau.
Cette réaction laisse des vides de plus en plus grands et profonds.

CaCO3 + H2O + CO2 → Ca+ + 2 HCO3- Dissolution des carbonates

H2CO3

Ex : Slovénie, stalgmite, stalagtite

63
Q

Les geysers

A

Un processus hydrothermal
L’eau froide descend par infiltration
Une fois chauffée par le magma, elle remonte avec les mouvements de convection.
Les eaux hydrothermales sont généralement acides et causent une altération hydrothermale qui entraine souvent une dissolution des roches formant des cavités.
Émergent à la surface sous forme de vapeurs et jets d’eau chaude : les geyser
Laissent des dépôts de sulfures, siliceux et de calcaire

→ Les geysers peuvent former des couleurs à cause des minéraux ou des bactéries.

64
Q

Les 3 types de chenaux :

A

Relation entre les différents cours d’eau

Chenal rectiligne
Pente très forte
Courant fort
Peut transporter des gros blocs

Chenal anastomosé
Pentes moyennes à fortes dans la partie supérieure à moyenne des cours d’eau
Courant moyen
Beaucoup de sédiments grossiers (ex : glaciers)
Lit très large

Chenal à méandres
Pentes très faibles (comme sur des plaines)
Courant faible
Sédiments fins
L’eau cherche la pente la plus forte pour se déplacer et crée un chenal sinueux. À chaque fois que l’eau va heurter une paroi de la rivière, elle va l’éroder un peu plus. Ce genre de chenal va toujours modifier de parcours.

65
Q

L’évolution de l’érosion continentale :

A

Afin d’atteindre le profil d’équilibre

L’érosion abaisse les reliefs et remplit les vallées de sédiments
Les pentes deviennent de plus en plus faibles
Pour finalement former une pénéplaine

→ Le stade ultime de l’érosion des continents = altitude zero des océans

66
Q

Écoulement laminaire :

A

Les lignes d’écoulement sont
Même sens
Même vitesse
Surface lisse

67
Q

Écoulement turbulent :

A

Les lignes d’écoulement sont
Directions variables
Vitesse variable (courant plus fort au centre et à la surface du cours d’eau)
Tourbillons à la surface (plus il y a d’obstacles, plus l’écoulement est turbulent)

68
Q

Les deltas :

A

Un delta est une construction fluviale de forme conique née à l’embouchure d’un cours d’eau, dans la mer ou dans un lac et formée par l’accumulation de sédiments en raison de la chute de la vitesse de l’eau.
Principaux facteurs responsables de la configuration :
Morphologie de la côte et la pente du plateau continental
Direction et force des vagues
Interaction entre le trasnport par la dérive littorale et l’apport fluvial
Amplitude de la marée

69
Q

littoral

A

Le littoral est la zone de transition entre un continent et l’océan

70
Q

Les roches évaporitiques ou évaporites :

A

Calcite, gypse, anhydrite, halite, sylvite

71
Q

Les étapes de formation des roches sédimentaires :

A

Météorisation
Transport (rivière)
Dépôts (océan)
Diagénèse (enfouissement)

72
Q

La diagénèse :

A

Transformation progressive d’un dépôt en roche consolidée. Cimentation et consolidation des sédiments.

Enfouissement :
Enfouissement par les couches plus récentes
Dégradation de la matière organique

Compaction :
Réduction des vides et expulsion de l’eau
Augmentation de la densité

Cimentation :
Remplissage des vides par cristallisation (calcite, silice, argile)

73
Q

Métamorphisme

A

Transformation progressive d’un dépôt en roche consolidée. Cimentation et consolidation des sédiments.

Contact :
Augmentation de la température
En bordure d’une intrusion
Cornéenne

Régional :
Pression et température
en profondeur

  • Métamorphisme d’enfouissement :
  • 400-500 C
  • Les roches conservent les structures acquises au cours de leur genèse

-Métamorphisme thermogdynamique
*700-800 C
Grande régions, Chaînes de montagnes.
Fusion partielle
Anatexie : limite entre métamorphisme et magmatisme
structure des roches intensément modifié

pression :
Impact météoritique
Les chocs engendre des températures et des pressions extrêmement élevées se qui ttransforme les minéraux de la roches