Exam 2 Flashcards

1
Q

Le principe de Joyce

Objectifs (5)

A

Né à la suite du décès de Joyce. Initiative de la communauté de cette dernière.
*Le gouvernement se dit que s’il accepte ça, il accepte qu’il y ait de la discrimination, donc ils sont réticents.
Objectifs y découlant :

Vise à « garantir à tous les Autochtones un droit d’accès équitable, sans aucune discrimination, à tous les services sociaux et de santé, ainsi que le droit de jouir du meilleur état possible de santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle ».

Requiert obligatoirement la reconnaissance et le respect des savoirs et connaissances traditionnelles et vivantes des Autochtones en matière de santé.

Mentionne que les acteurs de la société civile (ex. citoyens, intervenants) doivent prévenir, dénoncer et condamner toute manifestation de racisme envers les Autochtones.

Recommande : « tous les ordres professionnels dont les membres œuvrent dans le domaine de la santé et des services sociaux doivent inclure dans leurs exigences de formation continue une composante relative au Principe de Joyce ».

Recommande que les organisations mettent en place toutes les mesures nécessaires à la sécurisation culturelle des Autochtones.

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2
Q

L’origine du terme « sécurisation culturelle »

A
  • Principe de base auxquels ont à pas le choix de se baser lors d’intervention auprès de personne ou de famille autochtones.
  • Requière d’adapter notre intervention, car nos services sont conçus en lumière aux valeurs occidentales. Normes selon lesquels nos façons de faire sont les meilleurs (ethnocentrisme). Cela peut engendrer une relation de pouvoir dans les services offerts, car ils sont créés par les groupes dominants
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3
Q

Que veut dire sécurisation culturelle?

A

Approche qui reconnaît que la manière dont les Autochtones vivent la santé et les services qui leur sont offerts est façonnée par les contextes sociaux et historiques ainsi que les déséquilibres de pouvoir structurels et interpersonnels.

Un obstacle à la santé des Premières Nations et des Inuit relève directement de la discrimination que ces personnes subissent dans les pratiques de soins et de services sociaux. (MSSS, 2021)

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4
Q

Comment intervenir de façon culturellement sécuritaire au sein de nos services?

A

Constats relevés de ce modèle :

Est un résultat, défini et vécu par ceux et celles qui reçoivent un service.
La sécurisation culturelle est un processus (action) qui engendre un résultat ce qui veut dire que seule la personne qui reçoit un service peut dire si elle s’est sentie ou non culturellement sécurisée. On ne peut donc pas présumer qu’ont offre des services culturellement sécurisant.

Nécessite une réflexion critique sur nos croyances, comportements, attitudes.
Suppose de « combattre » activement la discrimination et les préjugés.
Pour respecter les cultures des 1e nations et des inuit, il faut d’abord les connaitre.
La sécurisation culturelle peut se faire de manière ontosystémique et macrosystémique

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5
Q

Continuum de la compétence culturelle (6)

A
Nocif
Inconscient
Conscient
Effectif
Expérimenté et bien informé
Innovateur
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6
Q

Ce qu’il faut retenir pour intervenir selon la sécurisation culturelle  3

A

conscience culturelle
compétence culturelle
sensibilité culturelle

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7
Q

Pour évaluer si on intervient de façon culturellement sécurisante  3

A

Valider auprès de la personne (par écrit ou oralement)
On peut suggèrer à la personne d’être accompagnée par une tierce personne
Ne pas rester dans le silence si on voit ou ont entend une situation de discrimination

Plus que nous sommes ouverts aux critiques et à recevoir du feed-back autant + que – cela permet d’améliorer nos pratiques
Les organismes qui font de la sécurisation culturelle apportent des résultats concrets exemple: autochtones vont consulter avant d’être malade (préventif).

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8
Q

Principes de base pour intervenir de facon culturellement securitaire

A
  • Prendre le temps de s’informer sur l’histoire et les réalités de la famille, de la communauté et de la nation d’appartenance de la personne aidée.
  • Reconnaître, considérer la barrière de la langue et mobiliser un interprète au besoin.
  • S’il y a lieu, prendre le temps d’explorer les raisons pour lesquelles la personne ou la famille réside en milieu urbain.
  • Prendre le temps de créer une relation de confiance et respecter le rythme des personnes aidées.
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9
Q

10 fonctions qui aide principes de base

A

Utilisation d’image

Éviter de se positionner en expert

Utilisation de l’humour

Chercher à comprendre et à accompagner plutôt que de vouloir « sauver » les personnes autochtones

Miser sur l’expertise locale pour soutenir les interventions

Il faut favoriser une approche collective en impliquant différents acteurs : ainés, famille élargie, intervenants autochtones, etc.

Faire preuve d’ouverture, d’humilité, de souplesse et d’une excellente capacité d’adaptation

Réduire la distance professionnelle

Prendre le temps de se présenter, d’expliquer qui ont est, d’où on vient

Accepter d’ouvrir un peu sur notre vie personnelle

Admettre qu’on ne possède pas une connaissance approfondie des réalités autochtones, mais qu’on a une ouverture à apprendre

Tenir en compte de l’hétérogénéitivité et des différentes façons de vivre sa culture/ être autochtone

L’Éthique de non-ingérence
Attitude d’écoute, non-directive.
Respecter l’autodétermination de la personne sans imposer des solutions.
Favoriser une relation horizontale (d’égal à égal).
Horizontale c’est exemple: tour d’auto, marcher, côte à côté et non face à face (+confrontant)

Faire preuve de créativité, penser à des solutions adaptées aux réalités locales et aller à la rencontre des personnes là où elles se trouvent

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10
Q

Approche holistique

A

Fondement de l’approche : interdépendance avec l’environnement

Dans la plupart des sociétés autochtones, la notion de santé se traduit mieux par des expressions qui renvoient au « bien-être » ou au fait de « bien-vivre ».

Le terme santé est associé au mieux-être dans la culture autochtone. Aspect relationnel tant au niveau collectif, qu’au niveau du territoire et individuel

La santé et le mieux-être découle de l’harmonie ou de l’équilibre entre les différentes sphères de l’individu (spirituelle, mentale, physique, émotionnelle), et entre l’individuet son environnement (son contexte familial, social, et son lien avec le territoire).

La santé est plus qu’un simple état ou une absence de maladie. Elle renvoie davantage à une capacité à interagir socialement, à reconnecter avec son histoire, à s’adapter aux difficultés. Ex on peut évaluer ce bien-être grâce au niveau de connexion avec son histoire, son niveau de participation dans sa communauté, si elle chasse ou non etc.

Un déséquilibre entre les différentes sphères de l’individu ou entre l’individu et son environnement risque de l’empêcher d’atteindre son plein potentiel

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11
Q

Comment utiliser l’approche holistique dans sa pratique?

A

Travailler avec notre créativité lorsqu’on intervient avec les membres de la communauté, car ressources limitées en communauté

Utiliser les ressources environnante (forêt)

Auprès des jeunes : intervention de groupe et mobiliser les membres de la communauté (ainé, jeunes) par le biais d’activité par exemple partir en expédition canot, expédition à raquette, etc. **Cercle de partage

Amener l’expression de leur réalité et à verbaliser leur émotion.

Prendre le temps de prendre le temps : prendre le temps que la personne parle, lui demander de résumer sa compréhension, respecter le silence car pour quelqu’un ou le français est sa langue seconde cela peut être difficile de bien comprendre et trouver les mots/ trouver quoi dire ou encore quoi répondre.

Prévoir plus de temps : facilite le lien de confiance (prendre le temps d’apprendre à connaitre la personne qui se trouve devant nous, la réalité de celle-ci, la réalité de sa famille et de sa communauté)

Combiner des outils visuels par exemple lors d’un PI cela peut le rendre beaucoup plus compréhensif et concret. Traduire image + mot en sa langue première par exemple avec des pictogrammes.

Être flexible et travailler sa patience

Mode de rencontre davantage informel tel que marche à l’extérieur, accompagner la personne à un centre d’amitié autochtone, à un rdv, etc.

« kwe, kwei, kuei » : se sent apprécié, considéré et que nous soyons sensible à sa culture

Utilisation de différent médium (art thérapie, territoire, etc.)

Imposition d’un cadre dès le début de la rencontre (car fait partie de la communauté)

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12
Q

Exemple d’application de l’approche holistique : LE CENTRE WALGWAM

A

**SEUL CENTRE POUR LES ADOLESCENTS

Situé à Gesgapegiag, en territoire Mi’gmaq
Salle spirituelle: tambours, herbes sacrées (sauge, foin d’odeur), plume d’aigle, affiche avec les 7 enseignements sacrés.
Peut être utilisé pour un retour au calme

Turtle Lodge : activités d’artisanat avec un.e Aîné.e
Les intervenants ne sont pas appelés à entrer dans cet espace, il s’agit d’un espace sacré

Aire sacrée : tente de sudation

Chaque matin : cérémonie de purification et pige de la carte d’un animal (qui représente une pensée) (salle spirituelle).

Pendant la journée :
Activités en classe ou activités de préparation au marché́ du travail ou activités culturelles
Rencontres individuelles avec un intervenant.e ou éducateur
Activités sportives ou artisanales

Soir: ateliers thématiques en groupe qui mobilisent souvent le territoire

4 phases:
1: coyote= seule
2: loup= meute, tout le monde se tient ensemble, créer des liens
3: castor= veillance et persévérance
4: aigle= capable de voler de ses propres ailes
En fonction de leur plan de guérison personnalisé, les jeunes font des choix d’où ils vont dans la journée (quel atelier).

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13
Q

Le centre de guérison Waseskun

A

**SEUL POUR ADULTE

Organisme autochtone à but non lucratif, affilié au Service correctionnel du Canada (SCC) et aux Services correctionnels du Québec, ayant pour mission de faciliter la guérison holistique des « délinquants » autochtones afin de favoriser une réinsertion réussie.

Critères admissibilités :

Les détenus doivent avoir suivi la première étape de l’approche holistique au sein de le pénitencier.
**Davantage dans une vision de réinsertion sociale de personne ayant commis un délit au sens de la loi

Il faut y avoir une cote de sécurité faible ou moyenne pour pouvoir intégrer le centre. Les détenus ayant une cote de sécurité maximale ne sont pas admissible.

Genre de thérapie étant couteuse

3 étapes distinctes:
1= faire une réflexion seule, ils sont laissés à eux-mêmes
2= ils doivent partagés leurs plans de guérisons avec les autres
3= effectuer leur objectif ex: avoir un rôle parental, devenir un meilleur père/gp, briser leur cylces (ex: dépendance), etc..

Programme de guérison:

« Allumer le feu » : Session de retraite personnelle (4-7 jours) à l’arrivée

Sessions en groupe (cercles) sur le pouvoir, le contrôle et la responsabilité; sur les racines de la colère; sur les racines des comportements addictifs (sphère mentale)

Session individuelle « Bien-être » (plan de soins physiques, nutrition, exercices) (sphère physique)
Session individuelle et de groupe « Rôle parental » (sphère émotionnelle/relationnelle)

Activités traditionnelles et spirituelles : outils de survie en forêt; cueillette de plantes médicinales; confection de tambour; tannage de peaux; sculptures en pierre de savon (inuit); tente de sudation; jêune, etc. (sphère spirituelle)

Après un certain niveau dans la démarche de guérison : possibilité de devenir mentor + possibilités de visites familiales sous certaines conditions.

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14
Q

Ce type de centre basé sur l’approche holistique donne-t-il des résultats espérés?

A

Centre Walgwan

Passation de l’outil d’évaluation «ÉMA» avec chaque adolescent.e au début et à la fin du programme.

On dénote une amélioration significative sur le plan de l’espoir, le sentiment d’appartenance et le sens à la vie. (Rapport annuel, 2020)

Échelles de satisfaction:

86% ont évalué les composantes culturelles comme très utiles et aidantes.
85% se sont révélés très satisfaits du traitement au sujet des problèmes d’abus d’alcool ou de drogues (Rapport annuel, 2020)

Autres programmes autochtones en toxicomanie utilisant l’approche holistique:
Les recherches montrent que ces programmes aident à la réduction des problèmes de toxicomanie, de santé mentale, à la réduction du stress, des émotions négatives et au désistement des activités criminelles (Rowan et al., 2014; Wright et al., 2011).

Pavillons de ressourcement comme Waseskun :
• Recherche quantitative auprès de 286 participants (hommes et femmes) ayant complété leur sentence au sein des pavillons Okimaw Ohci, Pê Sâkâstêw ou Willow Cree Healing Lodge indique que 6% ont récidivé lors de leur remise en liberté conditionnelle, comparé à 11% des détenus autochtones incarcérés dans les pénitenciers canadiens. (SCC, 2013)

  • Des facteurs tels que le soutien familial, l’exposition à la spiritualité autochtone et l’accès aux pratiques culturelles semblent jouer un rôle dans la réinsertion sociale réussie des contrevenants.
  • Les « délinquants » ayant purgé leur peine au sein d’un pavillon de ressourcement étaient plus susceptibles de terminer avec succès leur période sous surveillance dans la collectivité (78 %) comparativement à ceux provenant d’un établissement à sécurité minimale traditionnel (63 %). (Bureau du vérificateur général, 2016)
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15
Q

L’approche holistique représentée par la ROUE DE LA MÉDECINE
objectif

A

On peut se servir de cette roue-là lorsqu’on est en train de faire un P.I afin de ne pas oublier de solliciter les sphères dans les objectifs de celui-ci.

Permet d’identifier les forces et difficultés de la personne dans toutes ses sphères. Permet de trouver des leviers, méthodes d’interventions, etc.

Lorsque vient le temps de faire une analyse du fonctionnement social de la personne, on peut voir concrètement comment les sphères s’inter-influencent entres elles

La roue peut être utilisé dans une vision individuelle et également communautaire.

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16
Q

4 sphère de la roue de médecine

A

Spirituelle: visions du monde, valeurs, fierté identitaire et culturelle

Physique: santé physique, habitudes de vie, consommation, sécurité et protection, condition de logement, qualité de l’air et de l’eau

Mentale: compréhension, connaissances, pensées, santé mentale, résolution de problème

Émotionnelle et relationnelle:
attitudes, gestion des émotions, dynamiques relationnelles

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17
Q

La roue du bien-être

décrire les 4 étapes

A

1: La roue de bien-être : le portrait

La personne peut être invitée à compléter elle-même la roue. L’intervenant peut donner des indices puisque parfois c’est difficile de trouver des choses positives.

Il existe plusieurs façons de faire. S’utilise en individuel, groupe et communautaire.

2: La roue de bien-être : le graphique

Au centre, la personne noircit au crayon la case correspondant à chaque activité/élément positif qu’elle a inscrit dans ce quadrant de la 1ère roue.
La proportion de la case à noircir dépend de l’importance que l’activité ou la stratégie utilisée prend dans la vie de la personne et du degré d’intensité qu’elle y met. Les cases remplies complètement devraient être regroupées au centre, et celles remplies partiellement vers l’extérieur.
Lorsque chaque échelle est complétée, la personne doit relier les cases externes (les plus éloignées du centre) par une ligne de forme circulaire.

3: La roue de médecine : la réflexion

L’intervenant.e entame ensuite une réflexion avec la personne à l’aide d’une série de questions guides, afin que celle-ci puisse déterminer quelles autres activités et stratégies positives elle pourrait choisir d’entreprendre dans sa vie pour améliorer sa situation et en arriver à une situation d’équilibre.
Quelques exemples de questions générales à poser pour enrichir la réflexion de la personne:
Quels comportements dois-je changer pour assurer mon bien-être physique?
Quels objectifs dois-je me fixer pour améliorer mes relations interpersonnelles et que dois-je faire pour y arriver?
Quels types de pensées circulent dans mon cerveau sur moi-même, mes proches, ma communauté, ma culture, ma situation présente?
Que puis-je faire, dans ma condition, pour assurer ma santé sur le plan spirituel?

4: La roue de bien-être : le plan de transformation

La personne est invitée à inscrire, à l’intérieur de la roue, dans les quadrants appropriés, ce qu’elle a l’intention d’entreprendre, au quotidien, pour améliorer sa vie. Une attention particulière doit être portée à l’équilibre entre les quatre composantes de la roue.

La personne décide de ses priorités et réfléchit à savoir si et dans quelle mesure ces activités et ces stratégies mèneront à son bien-être et à l’harmonie collective.

C’est à cette étape de du processus, l’intervenant se permet de suggérer des activités, des techniques ou des stratégies pertinentes dans la situation de la personne en tenant compte de sa culture et des circonstances.

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18
Q

Éléments à considérer dans l’évaluation (intervention individuelle, de couple ou familiale) 5

A

Prendre le temps de reconnaître et d’explorer les craintes que la personne/famille pourrait avoir
Souvent en intervention familiale : souvent orienté vers la mère. Ne pas oublier les pères et les enfants
Ts= vu comme voleur d’enfant, criminologue= associé direcement a crime, donc se sentent attaquer. La peur et résistance sont normal, c’est leur façon de se protèger.

Informer les personnes quant à leurs droits, le contexte d’intervention, notre mandat
Ex: droit à un interprête

Prendre le temps d’expliquer les différentes étapes du processus d’intervention et les principaux aspects de la loi avec laquelle nous intervenons (s’il y a lieu)

Encourager les personnes à poser des questions
Explorer le point de vue de toutes les personnes concernées

19
Q

Qu’est-ce que c’est le culturagramme?

A

Peut être utiliser EN COMPLÉMENTARITÉ : avec la roue de bien-être

Le culturagramme sert à mieux comprendre le contexte socioculturel de la personne, la valeur que la personne accorde aux valeurs et à la culture, l’histoire de vie : permet de savoir ce qui est important pour la personne afin de mieux comprendre la situation globale de la personne.
*Important de le faire nous-mêmes avant car ça nous permet de comprendre pourquoi on a un certain penchant dans l’intervention.

20
Q

Catégorie dans le culturagramme

A

Au centre:
Membres de la familles
Membres du réseau social

  • Statut légal
  • Temps dans la communauté actuelle, connexion avec le territoire
  • Langue parlée et intérêt à connaitre la langue autochtones
  • Croyances sur la santé, expérience avec ssss, accès aux méthodes aut
  • Impacts des traumatismes
  • Contact avec la culture, spiritualité et religion
  • Oppression et discrimination
  • Valeurs sur l’éducation et le travail
  • Valeurs sur la structure familiale, place et role dans communauté
  • Parcours migratoire et raison déménagements
21
Q

Cartographier les relations familiales et sociales

A

La personne peut faire ses propres constats après la réalisation de la cartographie : permet de voir concrètement les liens et avoir une réflexion sur les liens et le vécu/ émotions en lien avec celle-ci.
Par exemple, es-tu ok avec le fait que le lien avec ton père est rompu?

22
Q

Aller lire conseil famille

A
23
Q

L’intérêt de l’enfant autochtone : un concept qui évolue dans le temps

A

Pré-colonisation
Intérêt de l’enfant englobe l’intérêt de la famille, de la communauté et de la nation et vise la protection de l’identité, de la culture, des activités traditionnelles et de la langue

1920 (Modèle d’assimilation)
“Les récents amendements donnent le contrôle aux Affaires indiennes et retirent aux parents indiens la responsabilité du soin et de l’éducation de leurs enfants, et les meilleurs intérêts des enfants indiens sont promus et pleinement protégés”. (Rapport annuel de 1921, du Ministère des affaires indiennes)
Meilleur intérêt : être dans les mains de l’Église et de l’État

1960 (Modèle d’intégration)
Intérêt de l’enfant: Nombreux enfants autochtones sont enlevés de leurs parents (Motifs: ils sont pauvres et Autochtones). Le meilleur intérêt pour les enfants = rester auprès de familles blanches de classe moyenne

Aujourd’hui… (Modèle d’adaptation)
Meilleur intérêt de l’enfant autochtone inclut la préservation de son identité culturelle
Les organisations autochtones peuvent se voir “déléguer” des responsabilités de le Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ou du Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) (on y reviendra)
Logique d’adaptation : faire les choses différemment et adapter nos pratiques et nos lois
*Le plus important aujourd’hui = répondre aux besoins, il y a des limites dans les modèles d’adaptation.

24
Q

Motif de signalement majoritaire dans la question des enfants autochtones

A

Majoritairement motif de signalement négligence/ risque sérieux de négligence

Chez les inuits 1/3 signalement négligence, 1/3 abus physique et 1/3 sur les abus sexuels

Négligence : souvent un contexte environnemental (logement conçu par les occidentaux sans consulter la vision de la famille des personnes autochtone/ pauvreté/ insuffisance alimentaire/ problème de consommation/problème de santé mentale)

25
Q

Comment expliquer la surreprésentation?

A

Pauvreté
Mauvaises conditions de logement
Problèmes de toxicomanie
Habiletés parentales non-apprises (souvent en lien avec l’histoire coloniale)
Manque de services préventifs et de ressources
Incompréhension des cultures autochtones par les travailleurs non-autochtones
Normes, principes de la loi qui produisent des effets discriminatoires
Méconnaissance ou rejet des particularités des conceptions autochtones de la famille

26
Q

Exemple de tentatives « d’adapter » la LPJ

A

1994
Ajout de l’article 2.4 (5o) c, qui indique que toute intervention de la DPJ doit tenir compte « des caractéristiques des communautés autochtones ». Cet ajout visait l’application différenciée de la loi pour les enfants et les familles autochtones.

2001
Ajout de l’article 37.5, qui permet la conclusion d’ententes entre le gouvernement et une nation ou une communauté autochtone, afin de mettre sur pied un régime particulier de protection de la jeunesse
**Régime particulier de protection : appliquer la loi de façon culturellement différente, mais les principes de la loi demeurent les mêmes

2017
Modification de l’article 3, qui énumère les critères qui doivent être considérés pour évaluer l’intérêt de l’enfant. « Dans le cas d’un enfant autochtone, est également prise en considération la préservation de son identité culturelle. »

Ajout de l’article 72.6.0.1 qui oblige désormais le DPJ à informer la personne responsable des services de protection de la jeunesse de la communauté de l’enfant que ce dernier a été retiré de son milieu familial.
**Obligation de contacter la direction des services sociaux de la communauté de l’enfant (permet de donner le point de vue et donner des recommandations concernant les placements

2018
Modification de l’article 2.4(5 o)c), qui mentionne désormais que le DPJ doit tenir compte des caractéristiques des communautés autochtones, « notamment la tutelle et l’adoption coutumières autochtones ».

2022
Projet de loi 15 actuellement en cours d’évaluation à l’Assemblée nationale

27
Q

La protection de la jeunesse en contextes autochtones : différents modèles organisationnels en vertu de la LPJ

A

COMMUNAUTÉ CONVENTIONNÉES
Communautés cries
Services administrés par le Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie James (CCSSSBJ)

Villages inuit
Services administrés par la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (RRSSSN)

Awawachikamach (Naskapi)
Services en protection de la jeunesse par le CISSS Côte-Nord

COMMUNAUTÉ NON-CONVENTIONNÉES
Communautés desservies par les CISSS et les CIUSSS
Exemple: Barriere Lake, Kanesatake

Ententes bipartites entre les communautés et les CISSS et CIUSSS (« délégations »)
Exemples: communautés innues; communautés mi’g maq; services de Mino Obigiwazin (4 communautés anicinape)

Entente selon l’article 37.5 de la LPJ
Conseil de la nation atikamekw (CNA) (Manawan et Wemotaci)

28
Q

Qu’est-ce que des ententes bipartites?

A

Modèle de délégation (communauté peut s’occuper d’une partie de l’intervention en vertu de la LPJ et une organisation (CISSS ou CIUSSS) font l’autre parti de l’intervention)

Par exemple la réception et évaluation sont dans l’équipe du CISSS de la Côte Nord suivi des familles effectuer par les familles

29
Q

Les ententes prises en vertu de la LPJ

TYPES DE LIMITES
et
conclusion

A

TYPES DE LIMITES
Sont assujetties aux normes québécoises et qui ne reconnaissent pas la capacité des peuples autochtones de légiférer
Aucun de ces articles-là permettent aux communautés de prendre les responsabilités et être totalement autonome en matière de la LPJ

Sont soumises à un ensemble de conditions qui rendent les négociations difficiles et qui peuvent s’étendre sur plusieurs années;

Beaucoup de règles : si communauté veut avoir des responsabilités en matière de la LPJ. Démontrer efficacité des services de 1e ligne, plan en matière en confidentialité, entente multisectorielle, assurer la formation, etc. Beaucoup d’étape

Sont « conditionnelles » à la confiance que le DPJ ou le ministère accorde à la communauté
Si relation tendue historiquement entre la communauté et la protection de la jeunesse est tendue et pas très collaborante : pas toujours très présente.

Les « adaptations » aux lois provinciales + les « délégations » sans une réelle gouvernance pleine et entière des services = ne permet pas de réduire la surreprésentation.

CONCLUSION :

Même si on adapte les lois, on change les choses on voit historiquement qu’il n’y a pas d’incidence au niveau de la surreprésentation des enfants au sein des services de santé et des services sociaux. Il faut faire différemment.

30
Q

L’autodétermination : la voie la plus prometteuse en matière de protection de l’enfance

A

Améliore le niveau socioéconomique et les conditions de vie des peuples autochtones

Permet la mise en place de systèmes de soins conformes aux valeurs, pratiques culturelles et traditionnelles
L’autodétermination suppose de reconnaître :
La capacité des peuples autochtones à définir des lois et des régimes qui ne soient pas une copie conforme du modèle québécois
Leur capacité d’administrer leurs propres services

UNE DES VOIES LES PLUS PROMETTEUSES, CAR PERMET DE RÉDUIRE LA SURREPRÉSENTATION DES ENFANTS AUTOCHTONES DANS LES SSSS

Effets bénéfiques :
Taux de suicide moins élevés, taux de bien-être et de santé plus élevée dans les communautés ayant l’autodétermination en matière de protection de l’enfance

L’autodétermination est un droit

Existe depuis longtemps
Ce n’est pas un privilège
La résolution de l’Assemblée nationale (1985)
La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) Motion de l’Assemblée nationale du Québec (octobre 2019)

Vers l’autodétermination

2018
Pour trouver des solutions à la surreprésentation des enfants autochtones en PJ, une rencontre d’urgence s’est tenue entre les gouvernements fédéral, provinciaux, les dirigeants des Premières Nations, Inuit et Métis, des Aînés, des jeunes et des organismes communautaires.
2018-2019
Diverses consultations à travers le Canada avec différents groupes et organisations autochtones
2019
Idée d’élaborer une loi fédérale en matière de protection de l’enfance.

31
Q

Objectifs de la Loi C-92: LA LOI CONCERNANT LES ENFANTS, LES JEUNES ET LES FAMILLES DES PREMIÈRES NATIONS, DES INUITS ET DES MÉTIS

Loi en vigueur depuis le 1er janvier 2020
S’applique partout au Canada pour tous les enfants autochtones, peu importe leur lieu de résidence.
Il s’agit de la première loi de l’instance gouvernementale fédérale

A

Réduire le nombre d’enfants autochtones pris en charge en protection de la jeunesse;
Éviter que les enfants autochtones soient séparés de leur famille en raison de difficultés liées aux finances, à la santé ou au logement (promouvoir l’unité familiale)
Favoriser le maintien des enfants autochtones au sein de leur famille d’origine ou de leur communauté;
Réaffirmer le droit à l’autodétermination des peuples autochtones et contribuer à la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

32
Q

Les 2 composantes de la loi C-92

A

1: Prévoit un ensemble de normes MINIMALES qui doivent être interprétées selon trois principes

L’intérêt de l’enfant (on y reviendra)
La continuité culturelle(obligation de garder le contact avec la famille du jeune, sa nation et son territoire. )
L’égalité réelle

2: Reconnait la compétence des peuples autochtones à légiférer en matière de protection de la jeunesse

**Donne le pouvoir aux communautés de s’auto gouverné laisse place aux 58 communautés de créer s’ils le voudraient, 58 loi spécifiquement conçue pour la communauté (TRÈS CONTROVERSÉ AU QUÉBEC)

33
Q

Normes minimales C-92 (9)

voir tableau

A

Art. 10 Intérêt de l’enfant
• Art. 11. Effet des services
•Art.12 Avis
• Art. 13 Représentation et qualité des parties
• Art. 14. Priorité aux soins préventifs et prénataux
• Art. 15 Conditions socioéconomiques
• Art. 15.1 Efforts raisonnables
• Art. 16 Priorité de placement • Art. 17 L’attachement

34
Q

Exemple de jurisprudence

A

Children’s Aid Society of London and Middlesex v. T.E., 2021 ONSC 788
Position des parties
• DPJ demande le maintien en famille d’accueil.
• Les parents demandent le retour dans le milieu familial.
• Le représentant de la communauté propose le retour avec supervision.

Le juge compare la loi provinciale et la Loi C-92 : importance des rapports continus et continuité culturelle.

Décision : retour de l’enfant auprès de ses parents, avec supervision de la grand- mère qui résidera dans le même logement.

35
Q

Première communauté au Québec à avoir adopté et mis en œuvre sa loi

A

Opitciwan - Loi de la protection sociale Atikamekw d’Opitciwan (janvier 2022)

Première communauté au Québec qui à sa propre loi= Baie Johan

36
Q

fait sur La violence conjugale et familiale en contexte autochtone
constat

A

Surreprésentation tant des hommes que des femmes autochtones, mais davantage une invisibilité au niveau de la victimisation des hommes autochtones.

Dans les cinq dernières années, les femmes autochtones sont deux fois plus victime de violence conjugale et familiale que les femmes ne s’identifiant pas comme étant autochtones.

Constats :

Les femmes autochtones sont davantage victime de violence que les hommes autochtones
Cependant, les hommes autochtones sont également touchés de forme de violence

37
Q

Victimisations des hommes et femmes autochtones

A

Victimisation des femmes autochtones

Trois fois plus élevé que chez les femmes non autochtones (25% vs 8%) (Statistique Canada, 2014)
Une étude réalisée auprès de femmes inuit a montré que
74 % des répondantes avaient vécu de la violence familiale au cours de leur vie (Laneuville, 2015).
Huit fois plus nombreuses à être victimes d’homicide conjugal que les femmes non-autochtones (Tourigny et al. 2007) **Beaucoup de ces couples-là sont membres des Premières Nations, Inuit et Métis, mais également des couples ayant une personne autochtone
Plus grande gravité des actes de violence subis (Statistique Canada, 2009). Formes de violence plus sévère (menace armée par exemple avec un couteau, violence sexuelle, etc.)
L’incidence de la violence chez les femmes autochtones a très peu changé depuis 1980.

Victimisations des hommes autochtones

S’élève à 10%, comparativement à 4% chez les hommes non autochtones (Brownridge, 2010)
Auraient 10 fois plus de risque que les hommes non- autochtones d’être étranglés, menacés avec un couteau ou une arme à feu au sein de la relation conjugale (Brownridge, 2010)

38
Q

Il y a peu de dénonciations de la violence conjugale et familiale, pourquoi?

A

Quelques pistes expliquant cela :
Peur des représailles
Enjeux liés à la confidentialité : Proximité des personnes et des liens au sein des communautés (droits individuels vs droits communautés) tant au niveau des personnes que des services (ex policier est notre frère et l’intervenante du CAVAC est la cousine de X)
Plusieurs préfèrent préserver l’unité familiale plutôt que d’envisager la séparation
Méfiance des services en protection de la jeunesse et des institutions policières (exposition à de la violence = motif de compromission, donc peur que la DPJ parte avec les enfants si la personne dénonce la situation.
Manque de logement = difficile de quitter le domicile familial
Loi du silence

39
Q

Violence conjugale Étatique vs autochtone

A

Une définition étatique :

La violence conjugale est un moyen choisi pour dominer une autre personne et affirmer son pouvoir sur elle (prise de contrôle)
Est perçue comme étant genrée: les femmes sont généralement campées dans le rôle de victimes, et les hommes dans le rôle des instigateurs. Engendre également des réponses sociales (protection de la victime et « punition » de l’agresseur)
La sécurité et la protection des femmes et des enfants ont priorité en matière d’intervention.
Les agresseurs sont responsables de leurs comportements violents; l’intervention doit viser à leur faire reconnaître leur responsabilité.
Ex : gestion des comportements violent, gestion de la colère, etc.

définition autochtones:
La violence familiale est le symptôme d’un déséquilibre; d’une souffrance.
La violence dans les milieux autochtones peut être perçue comme l’expression d’un mal de vivre qu’a entrainé la perte des repères et des rôles sociaux, auquel se sont ajoutés des sentiments profonds de honte, de douleur et d’impuissance.
Il faut inclure le terme « familiale » pour désigner le problème afin de le contextualiser.
Elle n’est pas vue comme étant genrée à la base. Elle est humaine et peut être perpétrer et vécue par tout le monde.
Il faut travailler ensemble.
L’intervention doit permettre de recréer un équilibre dans les rôles de chacun à l’intérieur de la famille.
** Elle affecte toute la famille ainsi que le couple

40
Q

violence conjugale et familiale Des dynamiques et des rôles variés

A

Rôles peuvent être interchangeables et beaucoup plus complexes que la binarité victime-agresseur

Alternance des rôles (intraconjugal et extraconjugal)

Au début du couple c’est moi qui exerçais de la violence conjugale et à partir du moment où j’ai arrêté d’exercer la violence (thérapie, travail sur soi, etc.) mon partenaire a commencé à exercer une forme de violence conjugale et familiale.

Caractère évolutif de la perception des rôles

Difficile de dégager un modèle-type clairement défini des rôles joués par chacun des acteurs lors des incidents

Ils veulent travailler ensemble sur la violence plutôt que de sortir la personne violentée du milieu.

41
Q

Des stratégies pour mettre fin à la violence

A

Tentatives d’évitement ou de rapprochement
(À court terme, car lorsqu’on évite le problème, mais qu’on ne va pas chercher la cause formelle de la violence le cycle de la violence risque fortement de revenir.
Ex: aller dans le bois 2 semaines, revenir et ne plus parler du problème.)

Tentatives pour changer de mode de vie
(Avoir de meilleures habitudes de vies, ils se disent que peut-être indirectement la violence changerait)

Réactions diverses à la violence subie
(Par vengeance :
Avoir des relations extraconjugales
Mentionner des choses sur FB (violence subit par exemple) )

Comportements autodestructeurs  
 (Emplifier d’autres problématiques :  
Suicide, automutilation, consommation excessive d’alcool ou drogue )

Aide informelle
(Amis, entourage, famille, etc.)

Aide formelle
(• Démarches thérapeutiques

• Démarches spirituelles
Avec ainés ou guide spirituel)

Judiciarisation
(S’auto dénoncer ou rapidement se déclarer comme étant coupable.
**PAR CHOIX)

Des mesures imposées: arrestation policière, judiciarisation, thérapies obligatoires, DPJ
(**DE L’EXTÉRIEUR
**généralement inefficace (aucune réparation, notion de guérison, ne l’avons pas choisi, ne permet pas de travailler ensemble)

Peut agir à court terme pour un temps d’arrêt maintenant mais à long terme généralement inefficace)

42
Q

Les réponses sociales actuelles et souhaitées violence conjugale et fam

A

Réponses actuelles :
Emphase sur l’individualisme, les sanctions/punitions, la prévention de la récidive, la dissuasion.
Mais les femmes et les hommes autochtones soulignent :
-Importance de choisir des solutions en tenant compte du contexte, et non en se fiant sur des rôles campés a priori
-Importance d’écouter les principaux concernés et de considérer leurs visions de la VCF (et non la nôtre)
-Privilégier la cellule familiale, plutôt que la rupture conjugale (dans la plupart des cas)
-Opter pour une approche globale de guérison et de résolution des conflits
-Promouvoir l’équilibre, l’harmonie, le dialogue, la réparation
-Diversifier les solutions plutôt que d’opter uniquement pour l’hébergement des femmes et la judiciarisation des hommes.
-Opter pour la combinaison de services (interventions globales) : conditions de vie, dépendances, violence
-Permettre une gouvernance autochtone dans la résolution des conflits et dans les solutions à privilégier

EN LIEN AVEC AUTOGOUVERNANCE : actuellement quelque ouverture, mais difficile.
Ouverture de la part de programme MESURE DE RECHANGE : mesure hors justice/ pénale proposer des alternatives : travaux communautaire, justice réparatrice (chasser, redistribuer la nourriture, lettre d’excuse, etc.) Découle d’une entente avec un Direction des poursuites pénales

43
Q

Les services offerts aux victimes de violence conjugale et familiale

A

Points de services CAVAC
Hébergement pour femmes autochtones
Services au sein des communautés
Lignes d’écoute

Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être
Spécifiquement pour les personnes autochtones
Langue parlé : français, en ojibwé/anishinaabemowin, en cri des plaines, en inuinnaqtun, en dialecte inuktitut du Nunavik Ungava, en dialecte d’aipaii nutaaq, en dialect du nunatsiavut, et en dialecte du nord de Baffin.

24h/24 7 jours du 7 mode téléphone et clavardage

Les programmes destinés spécifiquement aux hommes autochtones sont quasi-inexistants
Il y a de plus en plus d’initiatives ponctuels (ex: groupe d’aide).