Exam 2 Flashcards

1
Q
  1. Quelles sont les propriétés des matériaux granulaires que l’on désire mesurer pour s’assurer d’un bon comportement des fondations et des revêtements de chaussées ?
A
  1. Une bonne distribution granulométrique
  2. Une forme (angularité) et la texture (rugosité et altération) adéquates
  3. Bonne performance mécanique (résistance aux chocs et à l’abrasion)
  4. Bonne résistance au gel-dégel
  5. La présence de substances nuisibles
  6. Stabilité volumétrique
  7. Stabilité chimique
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2
Q
  1. Quelles sont les caractéristiques des granulats qui peuvent influencer la maniabilité du béton frais, et pourquoi ?
A
  1. La dimension et distribution granulométrique
  2. La forme des particules
  3. La texture de surface

Une distribution unique (grains de même taille) permet d’avoir plus de pâte (ciment + eau) = colle, donc moins de vide. Le contenu en eau nécessaire pour permettre le béton d’être maniable dépend de la dimension nominale maximale des gros granulat (gg), de la distribution granulométrique du grg, de la forme et de la texture du gg et du gf.

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3
Q

Propriétés recherchés pour les granulats de béton

A

Dur
Résistant
Durable
Pas de substances nuisible

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4
Q
  1. Comment calcule-t-on le module de finesse (MF) d’un granulat fin ? Au-delà de quel niveau de variation du module de finesse considère-t-on qu’il y a un problème ?
A

MF = [Somme (%retenu CUMULATIF)]÷[Somme (%retenu individuel (100))]

Le MF ne doit pas varier de plus ou moins 0,20 p/r au MF approuvé à l’origine.

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5
Q

Quelle est la taille du gg et du gf?

A
gg = 280 à 5 mm
gf = 5mm à 80 µm
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6
Q
  1. La norme CSA définie deux catégories de MF. Quelles sont-elles ?
A
GF1 = 2,3 < MF < 3,1
GF2 = 3,3 MF < 4
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7
Q
  1. Une augmentation de la dimension maximale du gros granulat peut avoir quel genre de conséquences sur les propriétés ou les caractéristiques du béton ?
A
  • Changement dans la demande en eau
  • ségrégation
  • uniformité du béton d’un lot à l’autre
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8
Q
  1. Quelle différence y-a-t-il entre la dimension maximale et la dimension nominale maximale d’un gros granulat ?
A

Dimension maximale: Plus petit tamis où tous les grains passent.

Dimension nominale maximale: La taille de tamis en dessous de la dimension maximale.

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9
Q
  1. Relier les exigences de dimension maximale d’un gros granulat aux caractéristiques des éléments de béton à construire. (VOIR IMAGE
A

Pour éviter l’accumulation ou l’obstruction de grains lors de la mise en place du béton et de causer problèmes comme des nids d’abeille, manque de consolidation et ségrégation, il faut s’assurer que la grosseur max des grains dans le béton avec armature soit inférieur à l’épaisseur de la peau de béton au-dessus des armatures. 1/5 de la largeur de l’unité de béton.

Le D max doit être inférieur au 1/3 de la dimension du tuyau de la pompe.

Pour les bétons haute résistance, le D max doit être plus petit

Pour une dalle, le Dmax doit être inférieur à l’épaisseur de la dalle pour assurer l’écoulement du béton et garder une peau de béton par-dessus celui-ci.

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10
Q
  1. Pourquoi est-il important de minimiser la quantité de particules fines < 80 µm (silts, argiles, poussières) au sein d’un granulat à béton ? Quelles sont les valeurs limites au niveau de la quantité de particules < 80 µm pour un granulat fin… un granulat grossier ?
A
  • Augmente le besoin en eau ce qui influence la maniabilité
  • Augmente la quantité de ciment
  • Diminue résistance et adhérence à la surface des gros granulats (diminue la performance liant-granulat)

Valeur limite:

  • gf (sable) : < 3%
  • gg: < 1.5% (pierre concassée) et < 1% (gravier)
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11
Q
  1. Qu’est-ce que l’apport particulier, ou espéré, de l’essai au bleu de méthylène ?
A

But: Caractériser la fraction (sable) <5 mm dans un sable naturel.

Voir le potentiel de nocivité des fines.

On met le sable dans 100 ml d’eau et on ajoute 5 ml de bleu. On prend une goutte et on dépose sur un papier filtre. Si pas d’auréole –> test -. On refait le test en ajoutant du bleu jusqu’à ce que ca soit +.

Peu de gouttes = bon sable

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12
Q
  1. Comment définie-t-on une particule plate… une particule allongée ? Pourquoi est-il préférable de limiter leur quantité dans un matériau granulaire ?
A

Plate: Épaisseur faible p/r à la L et H

Allongée: Longueur > Épaisseur et H

Elles sont moins résistantes et sont propices à une orientation préférentielle dans le béton. Susceptible de se fragmenter lors des procédures de traitement et transport. Donnent un béton - résistant (surtour en flexion) et une + grande demande en eau ou en ciment (+maniable, mais trop)

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13
Q
  1. Quels sont les avantages et limitations d’utiliser des particules rugueuses et anguleuses comme granulats à béton ? … au niveau des fondations granulaires pour les chaussées ?
A
  • Plus de contact entre les particules
  • Plus grande résistance au mouvement
  • Plus grande stabilité

Pour les chaussées: meilleur liaison pâte-granulat donc meilleur résistance en flexion

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14
Q
  1. Expliquer, de façon technique, i.e. en utilisant une terminologie appropriée, comment on mesure les proportions de particules plates, allongées, ou fragmentées dans un matériau granulaire.
A

x

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15
Q
  1. Comment peut-on quantifier l’angularité d’un granulat fin ? expliquer la procédure.
A

Essai du coefficient d’écoulement des sables. On mesure le temps que va prendre un volume donné de granulats pour s’écouler, sous vibrations, à travers une ouverture située à la base de la trémie conique de l’équipement utilisé pour l’essai.

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16
Q
  1. Quelles propriétés des granulats doit-on utiliser lors de la conception d’un mélange de béton ? Pourquoi ?
A

Densité relative et masse volumique:

Densité brute à sec: le volume inclut les pores

Densité brute SSS (Saturé surface sèche): dans l’état saturé mais superficiellement sec (pores remplis d’eau)

Densité apparente: le volume exclut les pores

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17
Q
  1. Quelles sont les différentes conditions des granulats en termes de leur contenu en humidité ?
A
  • Séchés au four: pores vides ce qui permet de mesurer l’absorptivité
  • Séchés à l’air: pores partiellement remplis donc elles sont un peu absorbantes (w % variable)
  • Saturés, surface séchée: pores remplis sans excès d’eau de surface donc il n’y a pas d’échange d’humidité (SSS; calcul)
  • Mouillés: le granulat est saturé avec un excès d’eau en surface (libre) ce qui apporte de l’eau au mélange.
18
Q
  1. Quelle est l’utilité de la mesure de la masse volumique en vrac des granulats ?
A

Donne le % de vide pour le gg et le gf. Utile pour calculer la quantité de pâte pour le béton.

19
Q
  1. (a) décrire l’impact négatif des substances nuisibles sur les caractéristiques/propriétés du béton ?

(b) expliquer sommairement avec la terminologie appropriée la façon dont on peut déterminer la présence différents types de substances nuisibles dans les granulats ?

A

(a) Les substances nuisibles comme les matières organiques peuvent:
- Interférer avec le processus d’hydratation
- Créer un délai dans le temps de prise du béton
- Diminuer la résistance
- Interagir avec la AC

Les Particules <80µm sont nocives car elles diminuent liasion pâte-granulat et augmente la quantité en eau.

Paticules légères: pop-ous, traces colorées à la surface du béton, interaction avec AC

Mottes d’argiles et particules friables: pop-outs, augmente teneur en eau, diminue résistance à l’abrasion.

(b)1 - Substance nuisible: MO –> Essai colométrique: Une solution de NaOH 3% est ajoutée à l’échantillon et est brassée. La solution repose pendant 24 hrs. On compare la couleur du liquide surnageant aux solutions étalonnées.
Si couleur + foncée > étalon, substance organique nuisible.
Combiné à l’essai de résistance sur mortier (évaluation de la résistance).
2 - Substance nuisble: Particules <80µm –> Essai de tamisage humide sur tamis de 80µm (plus précis que par tamisage sec). On pèse le granulat sec, on le recouvre d’eau et on agite. L’eau contenant les fines en suspension est versée un 2 tamis (1,25 mm et 80 µm) en agitant ceux-ci. On ajoute de l’eau jusqu’à ce qu’elle devienne limpide (transparente). Le granulat retenu sur les tamis est séché et pesé. On calcule la perte de masse su %<80µm.

3 - Bleu de méthylène
Caractériser la fraction <400µm dans un sable.
On met le sable dans 100 ml d’eau et on ajoute 5 ml de bleu. On prend une goutte et on dépose sur un papier filtre. Si pas d’auréole –> test -. On refait le test (après 5 minutes) en ajoutant du bleu jusqu’à ce que ca soit +.

Particules légères: Échantillon SSS, immersion dans liqueur D=2, agitation, prélèvement et séchage des particules flottantes. On calcule le % p/r au retenu du gg et du gf.

Argile et particules friables: on place ke granulat dans l’eau et on brise les particules à la main, séparation par tamis.

20
Q
  1. Quelles sont les caractéristiques des roches potentiellement gélives ?
A

Particules gélives = propices au gel-dégel

Caractéristiques:

  • matériaux poreux et absorbant -
  • souvent riches en minéraux des argiles
  • pores ni trop gros, ni trop petits
  • porosité élevée (>1-2% de vide) et interconnectées
  • quasi-saturée en eau (>85%)
21
Q
  1. Quel est le mécanisme de formation des pop outs ?
A

Lors du gel, des forces agissent sur la particules et cause la fracturation de la peau de béton à la surface. C’est au niveau de la particule de la fissuration est provoqué.

22
Q
  1. Quels sont les différents outils / différentes procédures permettant de prédire la performance des granulats face aux cycles de gel-dégel ? Être capable d’expliquer sommairement, mais avec un niveau technique suffisant, ces différentes procédures ?
A
  • Expériences passées
  • Éprouvettes de béton: cycles de gel-dégel. On mesure la détérioration par réduction du module dynamique, l’expansion linéaire et la perte de poids.
  • Essai Micro-Deval
  • Gel-dégel non confiné: chaque fraction est placée dans des bocaux et trempée 24 hrs dans une solution de NaCl. La solution est drainée. Les bocaux sont soumis à 5 cycles de gel et de dégel à T˚ et temps données. Les particules sont lavées, séchées et tamisées. On calcule la perte de masse pondérées p/r à la gradation originale.
  • Essai de durabilité aux au MgSO4. Les granulats sont séparés par leur granulométrie. Soumis à 5 cycles de gel-dégel: Ils sont trempés dans une solution de MgSO4 16-18hrs à basse T˚. Séché à haute T˚ et refroidi à basse T˚. Ensuite, tamisage et on calcule la perte de chaque fraction granulométrique.
  • Examen pétrographique
23
Q
  1. Quel est le principe de l’essai de Durabilité au MgSO4 et pourquoi est-il souvent critiqué?
A

On évalue la qualité globale des granulats et de sa durabilité face aux intempéries (gel-dégel).

Faible taux de reproductibilité et de répétabilité. Plusieurs causes d’erreurs: propreté, saturation de la solution, lavage. L’essai évalue la durabilité globale, pas seulement celle du gel-dégel.

24
Q
  1. Les matériaux granulaires sont soumis à des sollicitations mécaniques importantes, et ce autant avant la mise en œuvre pour l’application prévue, que lors de la performance en service. Donnez des exemples de telles sollicitations et le contexte dans lequel elles se produisent.
A

Avant mise en oeuvre:manutention et transport causant l’abrasion (frottement des particules)

Lors de l’application: compactage des granulats causant la fragmentation, l’abrasion et le malaxage.

En service: Fondation: si bonne compaction, peu de déplacement et d’usure. Couche de roulement: pression des pneus causant la fatigue, fragmentation, impact des crampons, frottement des pneus avec les fines(abrasion et polissage).

25
Q
  1. Être capable de relier les propriétés des roches (minéralogie, texture et structure) et la performance des granulats face à des utilisations impliquant une bonne résistance à la fragmentation et à l’abrasion.
A

Minéralogie: La minéralogie des grains dictent la dureté et la tenacité des granulats. La présence d’altération ou de clivage peut affecter la résistance en créant des zones de faiblesse. Le contraste entre la dureté des grains peut entrainer le polissage.

Texture: la taille, la forme et l’enchevetrement dictent la force de cohésion entre les grains et influence la porosité.

Structure: L’orientation préférentielle des grains et la présence de discontinuités peuvent créer des plans de faiblesse qui affecte les bonnes propriétés de résistance.

26
Q
  1. Être capable d’expliquer, de façon technique, le déroulement des essais Los Angeles et micro-Deval humide.
A

Mesure de la résistance à la fragmentation
LA: On met 5000g de granulat dans un tambour cylindrique avec des boulets d’acier. On fait le broyage à sec en faisant tourner 500 fois avec un taux de tours/min donné. On mesure le % des particules <1,7 mm

Mesure de la résistance à l’abrasion
MD: On met 500g de granulat fins avec 1500g de granulats grossiers dans une jarre cylindrique avec des billes d’acier. On fait le broyage en faisant tourner 2 hrs à un taux de tours/min donné. On mesure le % de particule <1,25mm

27
Q
  1. Expliquez quels sont les facteurs influençant l’adhérence des chaussées ?
A

Interaction entre différents facteurs reliés aux:

  • véhicule
  • conditions de conduite
  • revetement de la chaussée

Conditions atmosphérique:

  • T air
  • T sol
  • présence d’eau

Caractéristique pneumatique:

  • materiau, design
  • dimension
  • pression
  • type
  • usure

Caractéristique chaussée:

  • irrégularité mégatexture
  • irrégularité microtexture
  • irrégularité macrotexture
28
Q
  1. Comment mesure-t-on ces paramètres, autant sur le terrain qu’en laboratoire ?
A

Macrotexture

  • Mesure volumétrique: tache de sable
  • méthode profilométrique: RUGO ou TM2

microtexture
-dynamique: mesure Coefficient Friction Transversale et CFL

  • stationnaire:
  • CPP
  • Pendule SRT
29
Q
  1. Expliquez dans quelle mesure les caractéristiques géologiques, autant à l’échelle du territoire québécois que d’une source donnée, peut influencer le comportement des granulats dans différentes applications ?
A

La source change la composition, structure, minéralogie, dureté et plusieurs autres propriétés physiques.

30
Q
  1. Dans quelle mesure le client peut-il contribuer au travail du pétrographe lors de l’examen pétrographique ?
A

Idéalement, le client devrait: informer le pétrographe des buts et des objectifs de l’analyse et du type de renseignements nécessaires à cette fin, mettre la documentation pertinente à la disposition du pétrographe (comme les résultats d’essais antérieurs). Il devrait suivre les conseils et s’en remettre au jugement du pétrographe (ampleur de l’analyse et types de méthodes à utiliser).

31
Q
  1. Décrire les conditions idéales pour un programme d’échantillonnage d’une source de matériaux granulaires.
A

Il devrait être effectué par un laboratoire qualifié, un pétrographe ou un géologue devrait effectuer ou diriger l’échantillonnage. Fait tous les ans minimum ! Idéalement: échantillonnage en fonction de la disparité de la source pour prendre compte des changements significatifs en carrière, des changements des % des constituants des granulats. Rééchantillonnage et autres essais au besoin.

32
Q
  1. Dans quelle(s) condition(s) voudra-t-on utiliser la méthode A ou la méthode B pour l’examen pétrographique selon la norme CSA A23.2-15A ?
A

Méthode A : analyse pétrographique détaillée.

Méthode B : niveau contrôle de la qualité. routine

33
Q
  1. Quelles sont les principales caractéristiques physiques des roches qui doivent attirer l’attention du pétrographe lors de l’examen pétrographique ?
A

Dureté (au sens de friabilité ou fragilité) et la résistance à la fragmentation (marteau)

34
Q
  1. Expliquez ce que peut offrir l’examen pétrographique dans le cas de la problématique de la réaction alcalis-granulats, de l’oxydation des sulfures de fer, de l’adhérence des chaussées. Détaillez en fonction des propriétés importantes et des diverses techniques à la disposition du pétrographe lors de son travail.
A

Permet d’identifier la présence des minéraux du granulats donc il est possible d’identifier de la dolomie ou des minéraux réactifs aux RAG. On peut également déceler la présence de sulfures dans le granulat très utile pour l’oxydation des sulfures de fer. Pour l’adhérence, le pétrographe est en mesure de déterminer l’angularité et potentiellement la micro-texture du granulat ce qui permet d’évaluer l’utilité du dit granulat pour les chaussées. Il peut aussi observer la porosité du granulat.

35
Q
  1. Quels sont les principaux composants des MR (Matériaux recyclés) et comment les détermine-t-on ?
A

Particules recyclées d’enrobé bitumineux, de béton de ciment ou de granulats conventionnels. On les détermine avec la norme BNQ 2560-600 soit la classification MR (LC 21-901).

36
Q
  1. Quelle différence existe-t-il entre les caractéristiques intrinsèques et de fabrication des matériaux granulaires ?
A

Les caractéristiques intrinsèques: propriétés intrinsèques des granulats e.g. résistance à la fragmentation et l’abrasion

Les caractéristiques de fabrication se rapportent à la forme et angularité des gg qui sont fonction du traitement ou du cheminement du granulat du dépôt naturel à sa forme en particules

37
Q
  1. Expliquer sommairement le mode de production des granulats légers manufacturés en usine.
A

Les matéraiux de shale/argiles étant dans un silo de stockage sont amenés dans des tours de préchauffage et mis dans un four rotatif incliné. Les granulats se déplacent lentement vers une zone de brulage. Les particules deviennent visqueuses, attrapent des bulles d’air et développent une structure alvéolaire. Le clinker est alors transporté vers les zones de concassages et de tamisages.

38
Q
  1. Expliquez trois applications de l’utilisation des granulats légers dans les travaux de génie civil.
A
  1. Enrobés bitumineux: structure poreuse donne un meilleur rapport liant-granulat, bonne résistance au polissage
  2. Horitculture: rétention d’eau, isolant thermique
  3. Géotechnique: fondation routière, réduit les pressions latérales sur les murs de soutenement
39
Q
  1. Quels pourraient être les avantages d’utiliser des bétons légers par exemple pour le remplacement de tabliers de ponts ou des constructions d’édifice étagés ?
A

Bonne résistance en compression. On peut faire les tabliers ou les sections d’autoroutes à remplacer à l’avance (préfabriquer) ce qui facilite l’installation et diminue considérablement le temps des travaux.

40
Q
  1. Certains scientifiques parlent de internal curing lors de l’utilisation de granulats légers. Qu’est-ce que ce phénomène et qu’est-ce que cela apporte au béton ?
A

le béton est approvisionné en eau de l’intérieur par les particules de granulats léger qui ont absorbée de l’eau. Cela diminue grandement la perte d’eau ou d’humidité par séchage du béton et donc, le granulat donne une certaine quantité d’eau au béton durant son temps de cure.

41
Q
  1. Quels sont les principaux constituants des MR et comment peut-on déterminer la composition d’un MR ?
A

résidus de béton, d’enrobés bitumineux et de granulats naturels

42
Q
  1. À quoi peut-on attribuer les problèmes rencontrés dans la région de Montréal lorsqu’on parle des « cas de pyrite » ? Quels sont les types de matériaux impliqués ? Qu’est-ce qui différencie ces cas de ceux rencontrés dans la région de Québec ?
A

Problème de gonflement du matériel granulaire en dessous des dalles de béton (remblais sous-dalle)ou des plancher de béton. On les retrouve dans les shales et les calcaires argileux (roche sédimentaire). Gonflement entre les feuillets d’argile due à la pyrite framboidale.

Le cas de Québec est un gonflement des matériaux du roc en place. Ce sont les granulats au sein même des fondations de béton qui sont affecté par l’attaque sulfatique. La pyrrhotite dans les roches ignées réagit fortement avec les différentes sources de sulfate interne et l’air et l’eau.