Exam 1 Flashcards
La cognition peut-elle dépendre du langage
Non, seulement le contraire
Concepts en faveur de l’interaction de la cognition et du language
- Permanence de l’objet et la catégorisation grammaticale ont lieu en même temps que l’explosion de language (17-18 mois)
- Utilisation de concepts grammaticaux complexes - utilisent du langage abstrait, mais sont incapable d’abstraction
- Peuvent utiliser des verbes et des modalités abstraites, mais la théorie de l’esprit se développe plus tard
Théorie de l’esprit et concepts sous-jacents
Compréhension de l’état d’esprit d’autrui, neurones miroirs, impact sur la communication, influencé par le développement et les troubles neuro/psy.
Neurones miroirs
Les neurones miroirs peuvent être définis comme un groupe de neurones qui s’activent lorsque nous effectuons une action ou lorsque nous voyons une action en cours.
Façons principales pour établir lien entre cognition et langage
Les pathologies et le développement cognitif et linguistique chez l’enfant
Pathologies développementales affectant la cognition et le language
Syndrome de Down, autisme
Aspects cognitifs du syndrome de Down
Attention limitée, mémoire à court terme affectée, discrimination perceptuelle déficiente, difficulté de représentation symbolique
Aspects langagiers du syndrome de Down
Développement phonologique ralenti, vocabulaire limité, style télégraphique, meilleure compréhension que production, habilité se dégrade avec le temps, grande variété chez les individus
Aspect cognitif de l’autisme
Difficulté à entrer en relation avec l’environnement, difficulté avec la théorie de l’esprit, difficulté à voir la valeur de la communication
Aspect langagier de l’autisme
Possibilité de rester muet jusqu’à 5 ans, tous les aspects du langage sont affectés (sauf phonologie)
Pathologies ayant un lien moins direct entre cognition et langage
Trouble spécifique du langage, syndrome de Williams, surdité/mutisme
Aspects du trouble spécifique du langage
Pas de déficit cognitif, atteinte du vocabulaire, de la compréhension et production, erreurs de grammaire, cherche ses mots, difficulté à suivre une conversation
Aspects du syndrome de Williams
QI d’environ 50, compétence linguistiques normales
Aspects surdité et mutisme
perception diminuée et cognition parfois ralentie, compétences linguistiques normales
Étude de cas Laura
QI 40, compréhension et production de phrases complexes
Étude de cas Christopher
QI 65, Traduction en 15 langues- questionnement de la maîtrise
Étude de cas Génie
Presque sans contacts humains pendant 13 ans, compréhension d’environ 20 mots - pouvait parler comme enfant de 18-20 mots après un an, mais n’a jamais développé langage
Victor de L’Aveyron
N’a jamais appris à parler (11 ans), association vague au référent, faible production sans compréhension, pas d’intention de communication (affecte la cognition)
Problème avec les liens des études de cas
Les problèmes langagiers sont associés à une cognition déficiente et dissociation perceptible chez Laura et Christopher
Dissociation perceptible
Certaine dissociation entre les capacités langagières et les capacités cognitives - Laura et Christopher ont des gros retards cognitifs, mais capacités langagière non proportionnelle (séparation complète ou partielle de la cognition et du langage)
FoxP2
Gène du langage - questionnement des racines génétiques du langage, mêmes problèmes de langage chez les membres d’une même famille ou chez des jumeaux identiques
Famille KE et CS
Même problème langagier et défaut sur la même partie du chromosome 7 (FOXP2) MAIS souvent accompagé de problèmes cognitifs ou d’articulation oro-spatiale chez KE
Théories liées au développement du langage
Constructivisme de Piaget et Innéisme de Chomsky
Stades de Piaget
Sensorimoteur 0 - 18: Appréhendent la vie selon les sens, acquisition de la permanence de l’objet et représentation abstraite du monde extérieur
Préopérationnel 2 - 7: Raisonnement limité et égocentrisme
Opérations concrètes 7 -11: Raisonnement moins limité par la perception, émergence de la pensée logique
Processus complémentaires au développement de la cognition
Assimilation : appliquer les connaissances acquises sur le monde
Accommodation : ajuster ces connaissances sur des évènements nouveaux
Points importants de l’approche de Piaget
1) La connaissance est extraite de l’expérience
2) Le langage est un processus cognitif comme les autres - même courbe de développement que les autres habiletés
Représentations mentales abstraites et langage
Les représentation abstraites (symboles) émergent 2 ans +, langage = manipulation de symboles donc langage est impossible sans ces représentations
Contre points Piaget
- Les enfants produisent déjà des mots à 1 an (représentation mentales 2 ans+) et en comprennent beaucoup.
- Explosion de langage entre 2 et 4 ans, mais ralentissement de la cognition au même moment (égocentrisme).
- Pauvre/pas lexique vers un an, mais habilités cognitives plus avancées
- Contribue à la compréhension de l’acquisition du lexique mais pas du développement de la grammaire
Théorie de Chomsky
Innéisme : Le langage est inné
L’information pertinente n’est souvent pas disponible dans l’environnement de l’enfant : Pauvreté du stimulus - Énoncés agrammaticaux, incomplets, non représentatif de la grammaire et inintelligible. On réussit quand même à apprendre le langage
Cognitivon vs Langage
- La notion linguistique (nom de masse/nom comptable) est acquise avant la distinction cognitive de substance/objet
- La quantification n’est pas apprise au même rythme selon le langage
Modularité
Indépendance du développement cognitif et langagier
Conclusion du lien entre le développement du langage et de la cognition
Interaction (certains concepts comme la quantification et la modalité doivent être appris avant d’ajouter la linguistique), mais les deux concepts se développent indépendamment
Hypothèse de Whorf-Sapir
Déterminisme linguistique : le langage forme la pensée. Expérience du pompier, nomme des couleurs, difficulté à dénombrer objets
Problèmes du déterminisme linguistique
Circularité de l’argument (les membres d’un groupe s’exprime différemment donc pensent différemment)
S’explique par les expériences/profession, de la mémorisation, lien avec la pertinence culturelle
Couleurs et langage
- De façon générale, on se rappelle mieux les couleurs faciles à nommer
- Traitement interculturel des couleurs est le même indépendamment du lexique des
couleur (stéréotype) - Rôle de la biologie dans la différenciation des couleurs (vénimeux, vert des feuilles, etc)
- L’analyse des tests est valide seulement si la relation couleur-lexème est arbitraire
Hypothèse faible de Whorf-Sapir
Relativisme linguistique : la structure de la phrase peut influencer la pensée pré-élocution - la structure d’une langage influence notre façon de penser (Effet faible, mais notoire) Aucun effet sur la perception et la conceptualisation des objets/événements
(verbes de déplacement)
Prédictions pour les locuteurs anglophones
a) Verbes d’actions acquis plus tôt en anglais qu’en français
b) Permettent plus facilement la création de néologismes
c) imagerie mentale plus riche des déplacements
d) Verbes plus saillants en mémoire lors de la narration d’évènements
Types de mémoire
Mémoire sensorielle, mémoire à court terme (mémoire de travail), mémoire à long terme
Types de mémoire à long terme
Déclarative :
Épisodique(Événements biographiques)
Sémantique (faits, concepts généraux, mots et leur sens, fluence)
Non Déclarative :
Procédurale (habitudes et habiletés)
Apprentissage non-associatifs (association d’un stimulus non-instinctif)
Conditionnement classique simple (réponse instinctive à un stimulus)
Amorçage (influence d’une information sur réponse)
Première théorie de la mémoire
1 seul système ; traces mnésiques s’efface avec le temps
Différences MLT et MCT
- Performance de mémorisation
- Lésions
- Traitement du son ou du sens
Performances de mémorisation
Vitesse de présentation des stimuli, familiarité avec les stimuli, distraction par une autre tache, etc. - l’effet de récence
Lésions et mémoire
Peut affecter la capacité de créer de nouveaux souvenirs, mais garder les anciens et vice versa
Traitement de l’info dans la mémoire
La mémoire à court terme est retenue à travers le son et la mémoire à long terme est retenue par le sens
*les mots acoustiquement semblables sont plus difficiles à mémoriser dans la MCT mais pas vrai pour MLT
Mémoire sensorielle
stockage temporaire de 1/10 de seconde, mémoire iconique (perception visuelle), mémoire échoïque (perception auditive, limité 1 à 2 éléments)
Mémoire à court terme
Retient et peut récupérer l’info pour court lapse de temps, meilleure rétention à l’oral qu’au visuel (répétitions rapide dans systèmes échoïques), 7 plus ou moins 2 éléments, effet de récence, effet de primauté, MDT - tâches cognitives à court terme, se développe même après l’adolescence
Mémoire à long terme
Encodage de faits récents (fragiles) puis consolidés, stockage de l’info plus ou moins permanente, restitution de l’info (passe par la MCT)
Parties du cerveau impliquées dans la MLT
Hippocampe, lobes temporaux, système limbique, striatum, amygdale,
Parties du cerveau impliquées dans la MCT
Cortex préfrontal, hippocampe (système limbique lors du passage en MLT)
Parties du cerveau impliquées dans la mémoire sensorielle
Tout, surtout aires auditives et visuelles
Hippocampe et mémoire
Partie la plus importante, gère surtout la MLT, mais nécessaire à la MCT. Traces mnésiques profondes (souvenirs jeunesse)
Système limbique et mémoire
Ensemble de structures : amygdale, hippocampe, hypothalamus - traitement des émotions (charge émotive + mémorisation), mémoire, pulsions sexuelles
Cortex entorhinal
“input” de l’hippocampe, information spatiale et non spatiale
Gyrus dentelé
Simplifie l’info complexe pour l’envoyer à l’hippocampe pour former les souvenirs de la MLT (purification des stimulus complexes)
Circuit synaptique de l’hippocampe
Info sensorielle - cortex entorhinal (traitement) - gyrus dentelé (simplification) - hippocampe (stockage)
Parties du cerveau et MLT non-déclarative
Procédurale (striatum)
Apprentissage associatif (amygdale)
Amorçage (Néocortex)
Réflexes conditionnels (réseaux des réflexes)
Mémoire à long-terme et stockage des mots
Les mots sont souvent stockés aux endroits associés à leurs natures/modalité
-Sons dans la région du lobe temporale
- Infos visuelles prêts des aires visuelles
- Concepts abstraits/complexes vers les lobes frontaux
Consolidation mémoire
Passage à répétition de la mémoire à long terme à la mémoire à court termme
MDT pour
Opération arithmétiques, longues phrases, opération immédiates (mémorisation momentanée)
Modèle de la mémoire de travail
Boucle phonologique(langage et son), buffer épisodique (événements), calepin visio-spatial (sens de l’info visuelle), Administrateur central
Parties du cerveau et modèle de la MDT
Boucle phonologique(Lobe temporal de l’hémisphère gauche), calepin visio-spatial (lobe temporal de l’hémisphère droite), administrateur central(cortex préfrontal)
Stratégies pour palier aux limites du memory span
- Regroupement (chunking)
- Remplacer l’info concrète par une abstraction
- Passage de l’info en MLT
L’effet de récence disparait si
On dépasse la fenêtre de la mémoire à court terme
On introduit une distraction
Caractéristiques de l’effet de primauté
S’appuie sur les fonctions attentionnelles
Mémoire orale vs visuelle
Meilleure mémorisation à l’oral - stockage temporaire dans la mémoire échoïque (échos répétés)
Boucle phonologique
Boucle articulatoire basée sur la répétition, mène les tâches cognitives langagières. Endroit où le codage acoustique est fait - moteur d’acquisition du lexique
Raisons de postuler l’existence du codage acoustique
1) Plus difficile de se remémorer des séquences de lettres qui se ressemblent
2) un stimulus visuel est plus difficile à se remémorer si on doit faire affaire à une stimulus oral (linguistique) au même moment
3) Plus difficile de se remémorer un mot long qu’un mot court
Buffer épisodique
Lie l’info de plusieurs sources pour en faire un objet cohérent (grouper les différents stimulus), lié à la MLT sémantique
Calepin visio-spatiale
Information spatiale temporaire, planification spatiale (itinéraire), pas d’influence de l’acoustique, Hémisphère droit (tâche simple : lobe occipital, tâches complexes : lobe pariétal)
Administrateur central
Gère les systèmes et répartit les tâches entre le calepin visio-spatial et la boucle phonologique en cas de surcharge
Mémoire et apprentissage
Une bonne MCT aide à l’apprentissage,
corrélation entre compréhension d’un texte et MDT,
Mémorisation d’un mot
Répétition dans la boucle phonologique (stockage phonologique), mot reste en mémoire pendant 1-2 sec
Décodage d’un énoncé longuistique
Seulement mots parlés, décodé étape par étape automatiquement .5s après le début du signal. (Les mot écrits sont automatiquement décodés)
Attention et mémoire
Des phrases complexes et ambiguës jusqu’à la fin sont plus facile à mémoriser verbatim (nécessite des plus grandes capacités attentionnelles). Le niveau d’attention nécessaire est contrôlé par les fonctions exécutives.
Patiente PV
Italophone, problème de mémoire phonologique à court terme (lésion hémisphère gauche).
Expérience où deux mots italiens étaient collés ensembles et où un mot italien et un mot russe l’était aussi. Se souvenait du premier, mais pas du deuxième. (apprentissage sémantique plutôt que phonologique)
Sous-composantes du langage
Phonétique, phonologie, syntaxe, sémantique, morphologie
Éléments connexes aux sous-composantes du langage
Pragmatique, sociolinguistique
Composantes de parler une langue
- Connaitre sa grammaire (ses sous-composantes, ses règles syntaxiques et phonologiques)
- Établir des liens entre différentes phrases (voix active vs passive)
- Tirer les conclusions appropriées
Grammaire
Ensemble de règles qui décrit les énoncés de la langue, connaissante inconsciente de se qui constitue notre langue maternelle, intuition
Parler une langue c’est
Des intuitions sur lesquels se
basent tous les locuteurs d’une langue et qui leur permettent de se comprendre, est purement descriptive
Compétence
Connaissance de la grammaire - problème de représentation mentale
Performance
Usage de la langue - prononciation
Phonétique
Ensemble de sons produit par le tractus vocal qui est linguistiquement significatif
Consonnes, voyelles
Consonnes
Selon le : Point d’articulation (endroit de l’obstruction du passage de l’air)
Mode d’articulation (comment passe l’air)
Voisement (vibration des cordes vocales)
Effet McGurk
Interférence entre ce qu’on peut lire sur les lèvres et entendre
Voyelles
Selon la :
-Position de la langue
-Ouverture de la bouche
-Arrondissement des lèvres
-Nasalité
Phonologie
Comment les sons s’organisent dans une langue, phonèmes, allophones
Phonème
Unité distinctive et autonome d’un langage /d/
Allophone
Variation sonore d’un phonème, seulement utilisé dans des cas particuliers, pas autonome [dz]
Distribution complémentaire
Un phonème et ses allophones
Paires minimales
Deux sons identiques avec une prononciation différentes /po/ et
Contrastes suprasegmentaux
Éléments prosodiques, intonation, rythme, accent qui distingue des éléments linguistique (vietnamien)
Morphologie
Structure interne des mots, composé de morphèmes (unité de base des mots)
Morphème libre
Morphème pouvant être employé seul “je”, “parle
Morphème lié
Morphème ne pouvant pas être utilisés seuls “-ment”,
Mot
Morphème libre ou morphème lié + morphème libre
Types de mots
De fonction (conjonction, prépositions, pronoms..) CLASSE OUVERTE
De contenu (nom, adjectifs, verbes..)
CLASSE FERMÉE
Aphasie de Broca et Wernicke et mots
AB : Incapacité à produire les mots de fonction
AW : Difficulté à produire des mots de contenu
Procédés de formation des mots
Composés (garde-manger)
Acronyme (CHUM)
Abréviations (dégeu)
Éponymes (kleenex)
Blending (brunch)
Affixes
Préfixe (devant le mot)
Suffixe (après le mot)
Infixe (à l’intérieur du mot)
Circonfixe (au deux extrémités)
Affixe dérivationnels
Formation de nouveau mot (camion/camionnette)
Peuvent changer la catégorie lexicale du mot (brave/bravement)
Affixe flexionnels
Ne peuvent pas changer la catégorie léxicale
Ajout d’info grammaticale (mange/mangeons) temps de verbe
Théories morphologie/cognition
Conexionnisme
Règles et mémorisation
Conexionnisme
Les règles émergent de la manipulation de forme (longue liste contenue dans le cerveau)
Règles et mémorisation
Manipulation de symboles (une seule règle que l’on applique par patterns, sauf certaines formes irrégulières stockées dans la mémoire associative (stimulus, stimuli))
Syntaxe
Connaissance de la structure d’une phrase
Caractéristique de la syntaxe
Dépendance de la structure (n’est pas une suite linéaire de mots + + + =)
Ambiguïté structurale (Selon la syntaxe, parfois deux sens possible)
Relation paraphrastique (voix passive vs voix active)
Terminologie syntaxique
Syntagme (groupe du nom, groupe du verbe, groupe adjectival, groupe prépositionnel, selon le noyau)
Verbes
Transitifs (ne peut pas être utlisé seul - regarde quoi?)
Intransitifs (Peut être utilisé seul - dors)
-innacusatifs = être
-inergatif = avoir
(construction impersonnelle ou participiale)
Verbe à contrôle : il veut
Verbe à montée : il semble
Pronom explétif
Pronom qui en est pas un (il semble que)
Syntaxe et cognition
Apprentissage des phrases passives plus tard, lésés de Broca ont de la difficulté à comprendre les phases passives (++ réversible)
Spécificité du langage humain
Il est récursif et la syntaxe est récursive (imbriquer à l’infini)
Sémantique
Sémantique lexicale (sens des mots), Sémantique formelle (quantification, plusieurs/tous),
Négation,
Structure d’argument (x,y,z, dormir, frapper, déposer),
Ambiguïté de portée (Différentes interprétations),
Présupposition (suppose quelque chose), Point de référence
Pertinence clinique de la sémantique
La sémantique formelle décrit et vise à
expliquer toute la complexité des phénomènes
Éléments essentiels de la communication verbale qui touchent le raisonnement logique, l’induction, la déduction, la transitivité (MCT)
Pragmatique
Facteurs qui régissent nos choix de langage et leurs effets (tour de parole, approprié selon le contexte)
Pertinence clinique de la pragmatique
Enfants autistes et théories de l’esprit
Sociolinguistique
Registre de parole
Variables sociolinguistiques (voyelles longues, diphtongue)
Changement linguistique selon l’individu/communité
Traitement de l’information
Information à traiter lors d’une occurence linguistique (acoustique, syntaxique, sémantique)
Prend en compte la production et la compréhension
Production
Savoir ce qu’on va dire avant de le dire
(niveau conceptuel -> mots et structures -> niveau phnologique/phonétique.
Niveau top-down (Tête à la bouche)
Étape de la production
1) Identification de l’idée
2) Recherche de l’information en mémoire
3) Capture de l’information
4) Transformation de l’info en mot
5) Organisation syntaxique
6) Formation d’une proposition
7) Prononciation
Compréhension
Info phonologique et phonétique -> “chunks” ->mots et structures -> niveau conceptuel
Niveau bottom-up (bouche à la tête)
Étape de la compréhension
1) Séquence acoustique
2) Oreille
3) Décodage de l’info acoustique
4) Reconnaissance des mots/chunks/structure
5) Saisie de l’info structurale et lexical en mémoire
6) Activation des concepts reliés aux mots et à la structure
7) Compréhension
Réversibilité
Inversion des agents
Utilisation de la pragmatique pour déterminer les fonctions grammaticales impossibles
Réversibilité indépendante
Difficulté pour aphasique de Broca si 2 phrases syntaxiquement correcte
Voix passive
Le danseur applaudit le chanteur
Le chanteur applaudit le danseur
Qui fait quoi? 75% réussite
50% de réussite dans le cas d’une phrase passive
Théories de traitement de langage
Modulaire vs Interactice
Théorie modulaire
Analyse de façon séquentielle, stock les mots dans la MCT jusqu’à la fin de la phrase
Traitement syntaxique avant tout puis ensuite pragmatique
Théorie interactive
Interagit avec la phrase en temps réel
Possibilité d’être surpris selon ses attentes
Analyse de la syntaxe et de la pragmatique au même moment
Types d’ambiguïté
Ambiguïté lexicale (polysémie) 🫀 ou <3
et
**Ambiguïté syntaxique
“Flying planes can be dangerous”
Minimal attachement
En faveur de?
Favoriser la phrase qui est syntaxiquement plus simple
Modularité : assignation de structure puis retour pour intérprétation
Garden path
Phrase grammaticalement correcte qui commence de telle manière que l’interprétation la plus probable d’un lecteur sera incorrect - doit revenir sur nos pas pour retrouver le sens
**surprise = théorie interactive
Garden path et prosodie
Les indices prosodiques enlève la surprise/difficulté, intonations aide l’auditeur
Prosodie
Facteur non structural - Pauses et intonations qui donne des informations sur la limite des constituants
Facteurs non-structuraux
Trait plus ou moins animé du sujet
Contexte
Fréquence lexicale
Prosodie
Trait plus ou moins animé du sujet
Facteur non structural - Est-ce que le sujet a un volonté propre?
Si non, bloque le garden path
Le contexte
Facteur non-structural - Permet de lier le sujet à plusieurs référents, facilite l’interprétation
Fréquence lexicale
Facteur non-structural -
Si le deuxième verbe ne permet pas une lecture intransitive, pas de garden path
Traitement et mémoire à court terme
Début du traitement 0.10 sec après le début de l’énoncé, fin du traitement 200ms après la fin de l’énoncé.
Possible que le langage soit plus ou moins indépendant de la MACT (patients difficulté avec MCT mais pas avec langage)
Electrophysiologie
Permet d’observer les corrélats neuronaux des sous-composantes linguistiques
Permet d’observer l’influence simultané d’un sous-système sur un autre
Composantes de l’EEG
MMN
N400
ELAN
P600
CPS
MMN
Mismatch negativity - rx du cerveau après présence d’un éléments rare dans une suite
N400
Centro-pariétal - rx à un type de phrase avec un problème de sémantique (pas de sens dans le contexte/mauvaise untilisation)
ELAN
Antérieur négative - traitement syntaxique et morphosyntaxique
P600
Révision syntaxique, garden path
CPS
Closure positive shift - traitement de la prosodie
Cortex
Structure superficielle faite de neurones. Matière blanche - axones myélinisés
Matière gris - axone non myélinisés
6 couches
Épaisseur et type de neurones variable
Cytoarchitectonie
Étude des différences d’épaisseur, permet d’identifier les différentes aires du cerveau
Fonction du cortex
Fonctions cognitives supérieures
(sensations, mémoire, mvmt musculaire volontaire, pensée, raisonnement, vision)
Cortex préfrontal
Dans le lobe frontal, responsable des fonctions exécutives, dernière structure è s’être développée chez l’humain, se développe vers 5-6 ans
Fonctions exécutives
Exécution du comportement, processus cognitif de haut niveau, traitement et intégration de l’info, adaptation et utilisation de l’info, planification/élaboration/organisation
Lobes
Frontal
Pariétal
Occipital
Temporal
Lobe frontal
Impliqué dans : fct cognitives supérieures, fct exécutives, production du langage, cortex moteur
Lobre temporal
Première aire de l’audition, perception, reconnaissance des visages, mémoire, émotions, compréhension du langage
Lobe occipital
Aire visuelle, prononciation des mots vus, ++ lecture
Lope pariétal
Cortex somatosensoriel (sensations et propriosceptiques, stockage du vocab, verbes d’états, caractéristiques, ect)
Intègre l’info des différents sens
Aspect supérieur de la vision
Prononciation de mots
Type de neurones
Unipolaire, bipolaire, pyramidale, multipolaire
Aire de Broca
BA44, BA45 (BA47) - gyrus frontal inférieur, lésion entrâine un déficit de production (pas de mots de fonction)
Aphasie de Broca
Pas de production de phrases complexe, comprennent pas phrases passives, bon vocabulaire
BA44
Pars triangulaire : sémantique lexicale, syntaxe
BA45
Pars opercularis : traitement de la phonologie, production de parole
BA47
Possiblement la syntaxe
HG : fct exécutives, MDT, Mémoire épisodique, raisonnement moral, déduction
HD : musique, catégorisation, complexité articulatoire, génération séquences rythmique
Aire de Wernicke
BA22, Planum temporal - plus développé dans l’hémisphère gauche (latéralisation de langage), traitement phonologique, traitement de la parole, tâches de production
Aphasie de Wernicke
Langage fluide, mots de fonctions, ne comprennent pas la sémantique
Territoire de Geschwind
Lobule pariétal inférieur - BA39: Gyrus angulaire et BA40 : Gyrus supramarginal
Jonction des aires visuelles, auditive et somatosensorielle
Chemin alternatif si lésion du faisceau arqué
Gyrus supramarginal
Traitement phonologique et articulatoire
Gyrus angulaire
Traitement sémantique
Faisceau arqué
Faisceau de fibre nerveuses, assure la communication de aire de wernicke -> aire Broca, travaille en tandem
Gyrus frontal inférieur
AB
Théories rôle Broca et Wernicke
TH1
Broca : production de la parole
Wernicke : compréhension
TH2
Broca : syntaxe
Wernicke : Phonologie, sémantique
Gyrus de Heschl
BA41 : devant le planum temporal, traite info auditive
Cervelet
Contrôle du langage, motricité fine, coordination
Régions sous-corticales
Insula - homéostasie du corps, symptômes de aphasie de Broca
Striatum - putamen (ganglisons de la base) et noyau caudé (mémoire et apprentissage)
Régions sous-corticales
Insula - homéostasie du corps, symptômes de aphasie de Broca
Striatum MDT - putamen (ganglisons de la base) et noyau caudé (mémoire et apprentissage)
Putamen
Ganglions de la base - Ensemble de structures nerveuses, sélection et déclenchement des mvmt volontaire, apprentissage procédural, émotions, traitement de la morphologie