Exam 1 Flashcards
La cognition peut-elle dépendre du langage
Non, seulement le contraire
Concepts en faveur de l’interaction de la cognition et du language
- Permanence de l’objet et la catégorisation grammaticale ont lieu en même temps que l’explosion de language (17-18 mois)
- Utilisation de concepts grammaticaux complexes - utilisent du langage abstrait, mais sont incapable d’abstraction
- Peuvent utiliser des verbes et des modalités abstraites, mais la théorie de l’esprit se développe plus tard
Théorie de l’esprit et concepts sous-jacents
Compréhension de l’état d’esprit d’autrui, neurones miroirs, impact sur la communication, influencé par le développement et les troubles neuro/psy.
Neurones miroirs
Les neurones miroirs peuvent être définis comme un groupe de neurones qui s’activent lorsque nous effectuons une action ou lorsque nous voyons une action en cours.
Façons principales pour établir lien entre cognition et langage
Les pathologies et le développement cognitif et linguistique chez l’enfant
Pathologies développementales affectant la cognition et le language
Syndrome de Down, autisme
Aspects cognitifs du syndrome de Down
Attention limitée, mémoire à court terme affectée, discrimination perceptuelle déficiente, difficulté de représentation symbolique
Aspects langagiers du syndrome de Down
Développement phonologique ralenti, vocabulaire limité, style télégraphique, meilleure compréhension que production, habilité se dégrade avec le temps, grande variété chez les individus
Aspect cognitif de l’autisme
Difficulté à entrer en relation avec l’environnement, difficulté avec la théorie de l’esprit, difficulté à voir la valeur de la communication
Aspect langagier de l’autisme
Possibilité de rester muet jusqu’à 5 ans, tous les aspects du langage sont affectés (sauf phonologie)
Pathologies ayant un lien moins direct entre cognition et langage
Trouble spécifique du langage, syndrome de Williams, surdité/mutisme
Aspects du trouble spécifique du langage
Pas de déficit cognitif, atteinte du vocabulaire, de la compréhension et production, erreurs de grammaire, cherche ses mots, difficulté à suivre une conversation
Aspects du syndrome de Williams
QI d’environ 50, compétence linguistiques normales
Aspects surdité et mutisme
perception diminuée et cognition parfois ralentie, compétences linguistiques normales
Étude de cas Laura
QI 40, compréhension et production de phrases complexes
Étude de cas Christopher
QI 65, Traduction en 15 langues- questionnement de la maîtrise
Étude de cas Génie
Presque sans contacts humains pendant 13 ans, compréhension d’environ 20 mots - pouvait parler comme enfant de 18-20 mots après un an, mais n’a jamais développé langage
Victor de L’Aveyron
N’a jamais appris à parler (11 ans), association vague au référent, faible production sans compréhension, pas d’intention de communication (affecte la cognition)
Problème avec les liens des études de cas
Les problèmes langagiers sont associés à une cognition déficiente et dissociation perceptible chez Laura et Christopher
Dissociation perceptible
Certaine dissociation entre les capacités langagières et les capacités cognitives - Laura et Christopher ont des gros retards cognitifs, mais capacités langagière non proportionnelle (séparation complète ou partielle de la cognition et du langage)
FoxP2
Gène du langage - questionnement des racines génétiques du langage, mêmes problèmes de langage chez les membres d’une même famille ou chez des jumeaux identiques
Famille KE et CS
Même problème langagier et défaut sur la même partie du chromosome 7 (FOXP2) MAIS souvent accompagé de problèmes cognitifs ou d’articulation oro-spatiale chez KE
Théories liées au développement du langage
Constructivisme de Piaget et Innéisme de Chomsky
Stades de Piaget
Sensorimoteur 0 - 18: Appréhendent la vie selon les sens, acquisition de la permanence de l’objet et représentation abstraite du monde extérieur
Préopérationnel 2 - 7: Raisonnement limité et égocentrisme
Opérations concrètes 7 -11: Raisonnement moins limité par la perception, émergence de la pensée logique
Processus complémentaires au développement de la cognition
Assimilation : appliquer les connaissances acquises sur le monde
Accommodation : ajuster ces connaissances sur des évènements nouveaux
Points importants de l’approche de Piaget
1) La connaissance est extraite de l’expérience
2) Le langage est un processus cognitif comme les autres - même courbe de développement que les autres habiletés
Représentations mentales abstraites et langage
Les représentation abstraites (symboles) émergent 2 ans +, langage = manipulation de symboles donc langage est impossible sans ces représentations
Contre points Piaget
- Les enfants produisent déjà des mots à 1 an (représentation mentales 2 ans+) et en comprennent beaucoup.
- Explosion de langage entre 2 et 4 ans, mais ralentissement de la cognition au même moment (égocentrisme).
- Pauvre/pas lexique vers un an, mais habilités cognitives plus avancées
- Contribue à la compréhension de l’acquisition du lexique mais pas du développement de la grammaire
Théorie de Chomsky
Innéisme : Le langage est inné
L’information pertinente n’est souvent pas disponible dans l’environnement de l’enfant : Pauvreté du stimulus - Énoncés agrammaticaux, incomplets, non représentatif de la grammaire et inintelligible. On réussit quand même à apprendre le langage
Cognitivon vs Langage
- La notion linguistique (nom de masse/nom comptable) est acquise avant la distinction cognitive de substance/objet
- La quantification n’est pas apprise au même rythme selon le langage
Modularité
Indépendance du développement cognitif et langagier
Conclusion du lien entre le développement du langage et de la cognition
Interaction (certains concepts comme la quantification et la modalité doivent être appris avant d’ajouter la linguistique), mais les deux concepts se développent indépendamment
Hypothèse de Whorf-Sapir
Déterminisme linguistique : le langage forme la pensée. Expérience du pompier, nomme des couleurs, difficulté à dénombrer objets
Problèmes du déterminisme linguistique
Circularité de l’argument (les membres d’un groupe s’exprime différemment donc pensent différemment)
S’explique par les expériences/profession, de la mémorisation, lien avec la pertinence culturelle
Couleurs et langage
- De façon générale, on se rappelle mieux les couleurs faciles à nommer
- Traitement interculturel des couleurs est le même indépendamment du lexique des
couleur (stéréotype) - Rôle de la biologie dans la différenciation des couleurs (vénimeux, vert des feuilles, etc)
- L’analyse des tests est valide seulement si la relation couleur-lexème est arbitraire
Hypothèse faible de Whorf-Sapir
Relativisme linguistique : la structure de la phrase peut influencer la pensée pré-élocution - la structure d’une langage influence notre façon de penser (Effet faible, mais notoire) Aucun effet sur la perception et la conceptualisation des objets/événements
(verbes de déplacement)
Prédictions pour les locuteurs anglophones
a) Verbes d’actions acquis plus tôt en anglais qu’en français
b) Permettent plus facilement la création de néologismes
c) imagerie mentale plus riche des déplacements
d) Verbes plus saillants en mémoire lors de la narration d’évènements
Types de mémoire
Mémoire sensorielle, mémoire à court terme (mémoire de travail), mémoire à long terme
Types de mémoire à long terme
Déclarative :
Épisodique(Événements biographiques)
Sémantique (faits, concepts généraux, mots et leur sens, fluence)
Non Déclarative :
Procédurale (habitudes et habiletés)
Apprentissage non-associatifs (association d’un stimulus non-instinctif)
Conditionnement classique simple (réponse instinctive à un stimulus)
Amorçage (influence d’une information sur réponse)
Première théorie de la mémoire
1 seul système ; traces mnésiques s’efface avec le temps
Différences MLT et MCT
- Performance de mémorisation
- Lésions
- Traitement du son ou du sens
Performances de mémorisation
Vitesse de présentation des stimuli, familiarité avec les stimuli, distraction par une autre tache, etc. - l’effet de récence
Lésions et mémoire
Peut affecter la capacité de créer de nouveaux souvenirs, mais garder les anciens et vice versa
Traitement de l’info dans la mémoire
La mémoire à court terme est retenue à travers le son et la mémoire à long terme est retenue par le sens
*les mots acoustiquement semblables sont plus difficiles à mémoriser dans la MCT mais pas vrai pour MLT
Mémoire sensorielle
stockage temporaire de 1/10 de seconde, mémoire iconique (perception visuelle), mémoire échoïque (perception auditive, limité 1 à 2 éléments)
Mémoire à court terme
Retient et peut récupérer l’info pour court lapse de temps, meilleure rétention à l’oral qu’au visuel (répétitions rapide dans systèmes échoïques), 7 plus ou moins 2 éléments, effet de récence, effet de primauté, MDT - tâches cognitives à court terme, se développe même après l’adolescence
Mémoire à long terme
Encodage de faits récents (fragiles) puis consolidés, stockage de l’info plus ou moins permanente, restitution de l’info (passe par la MCT)
Parties du cerveau impliquées dans la MLT
Hippocampe, lobes temporaux, système limbique, striatum, amygdale,
Parties du cerveau impliquées dans la MCT
Cortex préfrontal, hippocampe (système limbique lors du passage en MLT)
Parties du cerveau impliquées dans la mémoire sensorielle
Tout, surtout aires auditives et visuelles
Hippocampe et mémoire
Partie la plus importante, gère surtout la MLT, mais nécessaire à la MCT. Traces mnésiques profondes (souvenirs jeunesse)
Système limbique et mémoire
Ensemble de structures : amygdale, hippocampe, hypothalamus - traitement des émotions (charge émotive + mémorisation), mémoire, pulsions sexuelles
Cortex entorhinal
“input” de l’hippocampe, information spatiale et non spatiale
Gyrus dentelé
Simplifie l’info complexe pour l’envoyer à l’hippocampe pour former les souvenirs de la MLT (purification des stimulus complexes)
Circuit synaptique de l’hippocampe
Info sensorielle - cortex entorhinal (traitement) - gyrus dentelé (simplification) - hippocampe (stockage)
Parties du cerveau et MLT non-déclarative
Procédurale (striatum)
Apprentissage associatif (amygdale)
Amorçage (Néocortex)
Réflexes conditionnels (réseaux des réflexes)
Mémoire à long-terme et stockage des mots
Les mots sont souvent stockés aux endroits associés à leurs natures/modalité
-Sons dans la région du lobe temporale
- Infos visuelles prêts des aires visuelles
- Concepts abstraits/complexes vers les lobes frontaux
Consolidation mémoire
Passage à répétition de la mémoire à long terme à la mémoire à court termme
MDT pour
Opération arithmétiques, longues phrases, opération immédiates (mémorisation momentanée)
Modèle de la mémoire de travail
Boucle phonologique(langage et son), buffer épisodique (événements), calepin visio-spatial (sens de l’info visuelle), Administrateur central
Parties du cerveau et modèle de la MDT
Boucle phonologique(Lobe temporal de l’hémisphère gauche), calepin visio-spatial (lobe temporal de l’hémisphère droite), administrateur central(cortex préfrontal)
Stratégies pour palier aux limites du memory span
- Regroupement (chunking)
- Remplacer l’info concrète par une abstraction
- Passage de l’info en MLT
L’effet de récence disparait si
On dépasse la fenêtre de la mémoire à court terme
On introduit une distraction
Caractéristiques de l’effet de primauté
S’appuie sur les fonctions attentionnelles
Mémoire orale vs visuelle
Meilleure mémorisation à l’oral - stockage temporaire dans la mémoire échoïque (échos répétés)
Boucle phonologique
Boucle articulatoire basée sur la répétition, mène les tâches cognitives langagières. Endroit où le codage acoustique est fait - moteur d’acquisition du lexique
Raisons de postuler l’existence du codage acoustique
1) Plus difficile de se remémorer des séquences de lettres qui se ressemblent
2) un stimulus visuel est plus difficile à se remémorer si on doit faire affaire à une stimulus oral (linguistique) au même moment
3) Plus difficile de se remémorer un mot long qu’un mot court
Buffer épisodique
Lie l’info de plusieurs sources pour en faire un objet cohérent (grouper les différents stimulus), lié à la MLT sémantique
Calepin visio-spatiale
Information spatiale temporaire, planification spatiale (itinéraire), pas d’influence de l’acoustique, Hémisphère droit (tâche simple : lobe occipital, tâches complexes : lobe pariétal)