Exam 1 Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la surveillance communautaire?

A

C’est les sanctions et les mesures qui maintiennent le contrevenant dans la communauté et qui impliquent certaines restrictions de liberté par l’imposition de conditions/obligations. C’est l’ensemble des mesures pénales qui n’implique pas d’enfermement, mais qui comporte tout de même des formes de contrôle et d’accompagnement en milieu ouvert.

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2
Q

Explique le développement général de la SC.

A

À partir du 18e siècle, la prison domine, mais, en parallèle, des initiatives communautaires se développent. C’est seulement dans les années 1970 que la crise du pénal s’installe au Canada et aux USA et où la prison est critiquée parce qu’elle est jugée inefficace, inhumaine (conditions de détention), génératrice de criminalité et destructrice (milieu très hostile) et que des comités de réflexions vont se former.

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3
Q

Explique le développement de la SC au Canada.

A

1930-1950: développement d’organismes d’aide aux prisonniers et d’initiatives visant la réinsertion (Commission Archambault), développement de la probation (Rapport Fauteux) et création de la Commission Nationale des Libérations Conditionnelles.
1960-1970: mouvement contre les prisons où on dénonce son utilisation excessive et prône la protection de la collectivité par la réadaptation en utilisant l’incarcération en dernier recours pour favoriser la justice, l’humanité et l’économie (Comité Ouimet). Période où la probation est considérée comme un peine crédible et où des mesures sont mises en place (aménagement des peines, 1ère loi sur les pénitenciers, 1er foyer de transition).
1980 et s.: Période de défense au recours aux sanctions communautaires et où la prison est jugée inefficace et que l’accent devrait être mis sur la justice réparatrice.
2000 et s.: Virage punitif où les lois pénales deviennent plus sévères et les contraintes envers les contrevenants augmentent.

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4
Q

Explique le développement de la SC au Québec.

A

1960-1970: création des services de prison et de probation et Commission Prévost qui recommande de réformer les prisons et de développer la probation.
1980 et s.: Période où les travaux communautaires apparaissent, où il y a de la recherche d’outils pour limiter les coûts des prisons et de nouvelles politiques correctionnelles qui tendent à favoriser la RS, limiter l’atteinte aux libertés , favoriser le communautaire et limiter la capacité carcérale.
2000 et s.: virage punitif par l’adoption de la Loi sur le système correctionnel et l’arrivée du Rapport Corbo.

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5
Q

Quelles ont été les transformations dans les politiques, lois et pratiques pénales au Canada depuis les années 1980?

A
  • discours politiques: les discours sont passés d’un idéal de réhabilitation à un idéal de punition. La confiance du public devient un enjeu du système pénal.
  • lois pénales: Augmentation de la sévérité des peines maximales, créations de peines minimales et de nouvelles infractions.
  • pratiques pénales: dualité entre les petits contrevenants à qui on offre plus de souplesse et les gros contrevenants à qui on offre plus de durcissement.

Il y a donc une dualité entre les pratiques pénales qui sont moins punitives et les discours qui le sont plus.

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6
Q

Quels sont les obstacles au développement des mesures de SC?

A
  • place centrale et symbolique de la prison dans le système pénal.
  • méconnaissance du public quant à la SC.
  • populisme menant au durcissement pénal (discours voulant qu’il est illogique et injuste pour les victimes et leurs familles que les contrevenants puissent purger leur peine en communauté).
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7
Q

Quelles sont les différences entre un milieu ouvert et un milieu fermé?

A

Pour certaines, les différences sont des différences de nature c’est donc les fonctions et les objectifs qui changent alors que pour d’autres ce sont des différences de degré, d’intensité.

Selon le continuum pénal hybride de Foucault, ce sont des différences de degré, c’est-à-dire qu’autant dans le milieu ouvert que fermé, il y a de la discipline, du contrôle et de la responsabilité, c’est simplement l’intensité qui change.

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8
Q

Quels sont les 3 éléments qui varient selon si c’est un milieu ouvert ou fermé?

A
  • discipline
  • contrôle
  • responsabilité
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9
Q

Explique qu’est-ce que la discipline.

A

C’est un acteur de normalisation social. Elle sert à faire changer les comportements. La famille, le travail et les traitements sont des exemples de discipline. La famille est essentielle à la prévention et à la correction de la criminalité, elle agit à titre de régulateur. Le travail à son tour possède 4 fonctions qui favorise la discipline: occupationnelle (moins de temps libre) , économique ($ légitime qui favorise l’indépendance et le détachement d’un mode de vie criminel), sociale (réseau prosociale, acquisition d’habiletés sociales) et identitaire (développement de l’estime de soi/confiance et acquisition d’une utilité sociale).

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10
Q

Explique qu’est-ce que le contrôle.

A

Il permet de limiter les possibilités. Il y a 3 composantes: durée (ex.: peine de 3 ans), fréquence (ex.: suivi avec AP 2x/mois) et espace (ex: prison, interdiction de fréquenter x lieu).

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11
Q

Explique qu’est-ce que la responsabilité.

A

Elle réfère au fait que le contrevenant doit jouer un rôle actif. Pour adhérer à la mesure donnée, le contrevenant doit coopérer, se mobiliser et se conscientiser.

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12
Q

Quelles sont les 2 modes d’intervention de l’État quant à la question sociale?

A
  • État providence (État social)
  • État social actif
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13
Q

Qu’est-ce que l’État providence?

A

Il est caractérisé par une grande intervention et protection de l’État, par une socialisation des risque et par l’invention de la solidarité (assurances sociales). Ce mode d’intervention est critiqué parce qu’il est incapable de faire face à des problèmes sociaux non prévus (vieillissement, chômage)

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14
Q

Qu’est-ce que l’État social actif?

A

Il est caractérisé par une autonomie, responsabilité et une individualisation où les risque sociaux (surendettement, chômage) sont surveillés. Ce mode d’intervention a pour objectif d’accompagner la personne vers l’autonomie complète afin qu’elle n’ait plus besoin de l’État.

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15
Q

Quelles sont les transformations dans le champ de la pénalité?

A

SCC: nouveau programme qui vise à améliorer la sécurité des citoyens en misant davantage sur la participation des contrevenants.
SCQ: Loi sur le système correctionnel du Québec

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16
Q

Quelles sont les transformations dans le champ de la SC?

A

Passant du “What works” au “Nothing works”, les méthodes et les formes d’interventions ont beaucoup changé. C’est dans la période du “what works” que la mesure du risque apparaît (RBR) et qu’on tente de réduire le risque de récidive à l’aide de programmes. La période du “Nothing works” est plutôt marquée par une crise de la réhabilitation où rien ne semble favoriser la diminution de la récidive.

Le travail des intervenants a aussi été modifié: les RPS et plusieurs outils d’évaluation sont apparus.

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17
Q

Quelles sont les stratégies d’adaptation des mesures de SC?

A
  • sanctions communautaires managériales: recherche de stratégies actuarielles, visent à réduire les coûts associés à la prison et à une meilleure et plus efficace gestion (ex.: tests de drogues, surveillance électronique)
  • sanctions communautaires punitives: sous la pression du populisme pénal, elles visent à augmenter la sévérité des peines (ex.: surveillance intensive, assignation à domicile).
  • sanctions communautaires visant la réhabilitation: visent à gérer les risques en responsabilisant et réhabilitant les contrevenants.
  • sanctions communautaires réparatrices
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18
Q

Qu’est-ce qu’une mesure sentencielle?

A

Ce sont des sentences, des peines qui sont octroyées par le Tribunal (probation, emprisonnement, sursis, etc).

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19
Q

Qu’est-ce qu’une mesure correctionnelle?

A

Ce sont des privilèges octroyés par le directeur de la prison ou la CQLC pour favoriser et préparer la réinsertion. Elles s’adressent seulement aux individus ayant été incarcérés (LC, permission de sortir aux fins de réinsertion sociale/permission de sortir préparatoire à une LC).

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20
Q

Qu’est-ce que la probation?

A

Il s’agit d’une mesure sentencielle qui ne peut dépasser 3 ans. Elle repose sur le principe selon lequel en maintenant la personne contrevenant dans son milieu, elle pourra poursuivre ses études, conserver son emploi et assumer ses responsabilités. La probation permet aussi au contrevenant de prouver qu’il est en mesure de se comporter correctement, d’assumer les conséquences de ses actes et des respecter ses conditions. L’objectif principal de cette mesure est la réinsertion sociale, c’est de permettre au contrevenant de profiter du temps de la probation pour apprendre à mieux et bien fonctionner en société.

Dans le contexte de la probation, les relations entre les AP et les contrevenants sont importantes et doivent se baser sur l’aide et la confiance puisque les AP ont très peu de pouvoir de contrainte.

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21
Q

Explique le champ d’application de la probation.

A

La probation tire ses origines du 19e siècle dans le Massachussetts. Elle fait son arrivée au Canada en 1969. Elle peut être imposée seule ou être ajoutée à une peine (amende, incarcération, sursis) et elle peut se faire avec ou sans suivi/surveillance. La probation ne peut pas être appliquée pour les infractions avec des peines minimales.

22
Q

Explique le processus de bris de conditions de la probation.

A

Lorsqu’un contrevenant ne respecte pas une de ses conditions, il s’agit d’une infraction criminelle et l’AP doit rédiger un rapport de manquement. Ensuite, le DPCP analyse la preuve et décide de poursuivre ou non.

23
Q

Explique la problématique liée aux bris de conditions de la probation.

A

Le bris de conditions constitue l’infraction la plus traitée par les tribunaux ce qui auto-alimente le système pénal puisque le bris est un motif de détention provisoire la peine pour un bris de conditions est une courte peine de prison). Il y a donc un paradoxe de la porte tournante de la probation où il y a octroie de la probation -> bris -> courte incarcération -> augmentation des conditions -> bris -> etc.

24
Q

Explique la probation aux USA.

A

Aux USA, les contrevenants qui sont soumis à la probation doivent payer des taxes y étant associées afin de financer les services reliés. Ces taxes permettent de développer des programmes, de possiblement motiver le contrevenant et de supporter l’opinion publique comme quoi les contrevenants payent pour ce privilège. Ces taxes sont toutefois critiqués parce qu’elles poussent les probationnaires à recourir à des activités criminelles pour payer, elles font sentir les AP comme des agents de recouvrement qui gèrent le paiement des taxes et elles génèrent l’idée que les bureaux de probation doivent subvenir à leurs besoins eux-mêmes.

25
Q

Que sont les travaux communautaires?

A

C’est une mesure sentencielle qui accompagne une ordonnance de probation ou un emprisonnement avec sursis. Le contrevenant choisis l’organisme dans laquelle il fera des travaux non rémunérés pour maximum 240h dans un délai de 18 mois. Les objectifs de cette mesure sont la réparation, la responsabilisation et réhabilitation.

26
Q

Qu’est-ce que l’emprisonnement avec sursis?

A

C’est une mesure sentencielle qui permet au contrevenant de purger sa peine de détention dans la collectivité.

27
Q

Explique le processus de création de l’emprisonnement avec sursis.

A

L’emprisonnement avec sursis a été crée à la suite de certaines recommandations de la Commission Archambault qui critiquait le recours excessif à l’incarcération et recherchait une alternative. En 1996, l’emprisonnement avec sursis est crée afin de limiter le recours à l’incarcération, favoriser la réinsertion sociale et le maintient en communauté des personnes contrevenantes qui ne représentent pas de danger.

28
Q

Explique le champ d’application de l’emprisonnement avec sursis.

A

Pour octroyer l’emprisonnement avec sursis:
- le délit commis ne doit pas avoir de peine minimale obligatoire.
- la peine doit être de moins de 2 ans.
- le fait de purger la peine dans la collectivité ne doit pas mettre en danger la sécurité du public.
- le choix de la peine doit être conforme aux objectifs de détermination de la peine (principe de proportionnalité).

29
Q

Explique le processus de bris de conditions de l’emprisonnement avec sursis.

A

Lorsque le sursitaire commet un manquement à ses conditions, un rapport de manquement est produit et c’est lui qui a le fardeau de la preuve: il doit prouver l’absence de manquement. Ensuite, avec les preuves, le DPCP peut décider de ne pas retenir le manquement ou de le retenir et de modifier les conditions ou de révoquer l’emprisonnement avec sursis.

30
Q

Qu’est-ce que le principe de l’horloge?

A

C’est le principe selon lequel le temps entre le moment où le DCPC émet son mandat (retient le manquement) et le règlement du manquement.

31
Q

Qu’est-ce que l’arrêt Proulx (2000)?

A

L’arrêt Proulx est un arrêt qui a grandement participé à l’évolution de l’emprisonnement avec sursis en précisant les objectifs et son utilité qui est de punir, puis de réhabiliter. Cet arrêt a aussi mentionné que si le contrevenant a un plus grand besoin de réhabilitation, la probation devrait être favorisée et la prison devrait l’être quand les objectifs punitifs sont pressants. L’arrêt Proulx autorise également à ce que le sursis soit de plus longue durée qu’une peine d’incarcération pour un délit de même gravité et recommande de l’assortit le plus souvent de conditions punitives (assignation à domicile et couvre-feu qui sont devenues des conditions obligatoires). Finalement, cet arrêt recommande l’incarcération jusqu’à la fin de la peine lorsqu’il y manquement.

32
Q

Quelles sont les réformes concernant le sursis?

A

Loi C-9 (2007): Déclare inadmissibles au sursis les infractions de terrorisme, d’organisation criminelle et celles causant des sévices graves à la personne.
Loi C-10 (2012): Déclare inadmissibles au sursis les infractions passibles de 10 à 14 ans d’incarcération et ajoute 29 nouvelles peines minimales obligatoires.

Ces réformes sont basées sur la sécurité public et sur la demande du public et des victimes.

33
Q

Quels sont les avantages du sursis?

A
  • permet d’éviter les conséquences négatives de la détention (pertes de lien sociaux, perte d’emploi, stigmatisation, contacts forcés avec des étrangers).
  • permet au contrevenant de rester actifs et responsables (moins dépendants que lorsqu’ils sont incarcérés).
  • permet d’individualiser la peine.
  • permet de diminuer les coûts de la prison.
  • peut permettre de diminuer le recours à la détention (mais effet incertain: élargissement du filet pénal).
34
Q

Quels sont les enjeux du sursis?

A
  • beaucoup de conséquences pour les proches qui aimeraient être mieux informés et qui se sentent comme ayant le rôle de surveillant.
  • traitement différentiel (beaucoup d’individualisation).
  • punitivité de la peine: peut parfois être plus sévère que la prison (conditions/surveillance trop intense ou sursis utilisé pour un délit qui n’aurait pas eu de peine de prison car pas assez grave).
35
Q

Quelles sont les différences entre les peines alternatives et les peines intermédiaires?

A
  • les peines alternatives visent à trouver des alternatives à la prison qui est jugée humainement trop couteuses et proposent des peines humaines et modérées comme la probation.
  • les peines intermédiaires sont plutôt sont des moyens de rechange à la prison qui est jugée économiquement trop coûteuse et proposent des peines contraignantes et contrôlantes comme le sursis.
36
Q

Qu’est-ce que la notion d’équivalence?

A

Elle réfère à un continuum de sévérité des peines de la prison à la probation. Par exemple, est-ce que 6 mois de prison équivaut à 2 ans de probation? Les conclusions de cette notion mentionnent que certaines peines/mesures sont considérées plus sévères que la prison. Ceci remet en question le pouvoir dissuasif de la prison.

37
Q

Qu’est-ce que la notion d’interchangeabilité?

A

Elle réfère à la possibilité d’échanger une peine pour une autre. Toutefois, 2 peines équivalentes en sévérité ne sont pas nécessairement interchangeables.

38
Q

Explique le concept d’élargissement du filet pénal.

A

Il s’agit d’un courant qui est apparu dans les années 1980 à la suite de la création des peines alternatives qui ont eu pour effet d’élargir le filet pénal. Les peines alternatives n’ont pas permis de réduire les taux d’incarcération puisqu’elles ne remplacent pas la prison, elles ne font que créer de nouvelles peines pour des infractions qui, avant, n’auraient simplement pas été punis ou punis par l’amende. L’élargissement du filet pénal se caractérise par sa largeur (+ de personnes sous contrôle pénal), sa densité (+ grande intensité des interventions) et sa différence (nouvelles instances de contrôle - bureaux de probation, conditions, etc.)

39
Q

Qu’est-ce que la LC?

A

C’est une mesure correctionnelle qui est octroyée par la CQLC pour les peines de 6 mois ou plus. L’admissibilité est fixée au tiers de la peine du détenu.

40
Q

Explique l’évolution de la LC.

A
  • jusqu’aux années 1950: utilisée comme instrument de récompense pour la gestion des prisonniers et la discipline en prison.
  • 1950-1980: utilisée comme outil de réhabilitation en se servant de la communauté comme lieu de réinsertion.
  • 1980-1990: utilisée comme outil de responsabilisation
  • à partir des années 1990: utilisée comme outil de gestion des risques en permettant une neutralisation sélective.
  • depuis les années 1990: période où les plus grands délinquants sont punis plus sévèrement et où il y a plus de souplesse pour les plus petits délinquants.
41
Q

Qu’est-ce que la renonciation à la LC?

A

Il s’agit d’une mesure exceptionnelle qui permet à la personne détenue d’aviser la CQLC par écrit de son désir de renoncer à son admissibilité à une LC.

42
Q

Quels sont les enjeux à la renonciation à la LC?

A
  • atteinte au droit fondamental à une prise en charge communautaire
  • risque de surpopulation carcérale
  • protection du public et réinsertion sociale
43
Q

Quels sont les individus les plus propices à renoncer à leur LC?

A
  • hommes + âgés
  • antécédents
  • antécédents de bris de conditions
  • niveau de risque et de besoin élevé
  • infractions disciplinaire en prison
44
Q

Quelles sont les raisons pour lesquelles les détenus renoncent à leur LC?

A

motifs liés à la prise en charge:
- absence de soutien des agents
- manque d’informations (délais, fonctionnement, démarches)

motifs liés à la perception du détenu:
- crainte du brin
- crainte du refus (difficile à vivre après tous les efforts et le travail mis dans la demande)
- manque de soutien/ressources
- conditions trop lourdes (plus facile d’attendre la LO)

45
Q

Quels sont les avantages de la LC?

A
  • meilleure chance de réinsertion sociale pour la plupart des détenus puisqu’elle permet une période de transition.
  • assure un contrôle et une implication en détention puisque le comportement du détenu incarcéré est pris en compte dans l’audience.
  • moins coûteux que le maintien en incarcération.
46
Q

Quels sont les enjeux de la LC?

A
  • les risques d’erreurs: maintenir incarcéré un détenu qui n’aurait pas récidivé ou accorder la LC à un détenu qui récidive.
  • la confiance du public envers la LC peut être compromise si un contrevenant récidive pendant sa LC et que c’est médiatisé.

Pour maintenir la confiance du public envers la LC, il faut qu’elle se mérite, il faut respecter le principe de proportionnalité par rapport au crime commis et assurer une surveillance des conditions.

47
Q

Quels sont les types d’intervenants impliqués dans le suivi communautaire?

A
  • Agent de probation AP: Il procède à l’évaluation de la personne contrevenante et s’occupe des activités de prise de conscience et de responsabilisation pour les contrevenants qui ne le sont pas.
  • Agent des services correctionnels (ASC): Il encadre et accompagne la personne contrevenante à l’aide d’un suivi technique et un soutien ponctuel. 2 clientèles: contrevenants très collaboratifs dont l’infraction ne présente pas une problématique ou elle est réglée et contrevenants très peu collaboratifs et mobilisés.
  • Intervenant communautaire (IC): Il s’occupe des activités de réinsertion sociale de la personne contrevenante à l’aider de services complémentaires. Sa clientèle concerne les contrevenants conscientisés et mobilisés.
48
Q

Quelles sont les 4 grandes questions à se poser dans les gestion d’une situation de manquement?

A
  • responsabilité: qui a la responsabilité légale (voir tableau N8)
  • légal: Quelle est la mesure à laquelle le contrevenant est soumis? Y-a-t-il présence de manquement? Qu’est-ce que nous devons ou pouvons faire légalement?
  • gestion du risque: Quelle est l’infraction à la base de la mesure? Le contrevenant a-t-il des antécédents et des problématiques? Quel est son niveau d’encadrement? Y-a-t-il une victime au dossier? Quelle est l’urgence de la situation?
  • cliniquement: Le contrevenant est-il ouvert à recevoir de l’aide? Il faut suivre les étapes dans les gestions du manquement et être cohérent dans ses actions.
49
Q

Quelles sont les conditions obligatoires de la probation?

A
  • ne pas troubler l’ordre public et avoir une bonne conduite.
  • s’abstenir de communiquer directement ou indirectement avec toute personne identifiée dans l’ordonnance ou d’aller dans un lieu qui y est mentionnée.
  • répondre aux convocations du tribunal.
  • prévenir le tribunal ou l’AP de ses changements d’adresse, de nom, d’emploi ou d’occupation.
50
Q

Donne des exemples de conditions facultatives de la probation.

A
  • se présenter à l’AP dans les 2 jours ouvrables suivant l’ordonnance.
  • rester dans le ressort du tribunal.
  • s’abstenir de consommer des drogues, de l’alcool ou d’autres substances toxiques.
  • etc.
51
Q

Quelles sont les conditions obligatoires du sursis?

A
  • ne pas troubler l’ordre public et avoir une bonne conduite.
  • répondre aux convocation du tribunal.
  • se présenter à l’agent de surveillance.
  • rester dans le ressort du tribunal, sauf permission écrite.
  • prévenir le tribunal ou l’agent de surveillance de ses changements d’adresse, de nom, d’emploi ou d’occupation.
52
Q

Donne des exemples de conditions facultatives du sursis.

A
  • s’abstenir d’être propriétaire, possesseur ou porteur d’une arme.
  • prendre soin des personnes à sa charge et subvenir à leurs besoins.
  • suivre un programme de traitement.
  • etc.