Exa, Flashcards

(44 cards)

1
Q

Comment bien formuler un objectif général ?

A
  • Il doit s’inscrire en réponse au problème retenu
    -Doit situer le système client comme l’objet et utilise un verbe d’action.
  • la personne doit avoir un pouvoir sur la réalisation ou non des objectifs
  • formulé positivement
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2
Q

Exemples objectifs général (but)

A

À la fin de l’intervention, Jonas aura une image plus positive de lui-même.

À la fin de l’intervention, Jonas aura développé des stratégies pour mieux vivre ses émotions

À la fin de l’intervention, Jonas sera capable de mieux communiquer pour reprendre son rôle d’adolescent au sein de la famille

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3
Q

Comment bien écrire les objectifs spécifiques ?

A
  • Situent le système-client comme sujet et utilise un verbe d’action
  • s’appliquent à la personne ( personnalisé) et circonscrivent les dimensions abordés.
  • formulé positivement, adapté a leur capacités, forces et ressources
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4
Q

Exemples d’objectifs spécifiques

A
  • Jonas est en mesure de communiquer ses besoins et ses limites de manière positive dans ses deux milieux familiaux
  • Jonas arrive à mieux comprendre ses émotions (peur du rejet etc) et les pensées qui y sont associées
  • Jonas arrive à mieux se connaître en tant que personne (forces, intérêts, besoins)
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5
Q

Comment écrire les moyens ?

A

Identifier clairement le responsable du moyen ( le client ou le ts ou les deux ?)

Sont spécifiques et concrets

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6
Q

Comment écrire les indicateurs de réussites ?

A
  • servent de repère pour évaluer si l’objectif spécifique peut être considéré comme atteint et non pas mesurer la réalisation de l’action.

Sont formulés d’une manière qui permette de répondre par oui ou par non, sont facilement vérifiables et idéalement mesurables.

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7
Q

Exemples indicateurs de réussites

A

Je suis capable de nommer 3 besoins aux membres de ma famille lors de moments propices.

Quand ma belle-mère se confie, j’arrive à lui dire que je ne me sens pas à l’aise et que je préfère rester en dehors des conflits des adultes.

Quand on me demande de garder mes frères, je suis capable de dire «non» à au moins deux reprises

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8
Q

Échéancier

A

Réaliste dans le temps

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9
Q

En intervention familiale : quels sont les composantes dont je dois tenir compte lorsque je procède à une évaluation du fonctionnement familial ?

A

1 : les caractéristiques personnelles des parents
2 : les caractéristiques personnelles des enfants
3 : le contexte socioculturel
4 : les caractéristiques et relations avec la famille d’origine
5: les ressources sociales, économiques et communautaire
6 : l’histoire développementale de la famille
7 : l’épistémologie familiale ( construction d’un monde partagée par les membres de la famille, ses valeurs, les mythes familiaux, ensemble des croyances et convictions partagées par les membres de la famille sans remise en question
8 : la communication ( la communication instrumentale = la communication fonctionnelle de la vie de tout les jours et affective = les aspects émotionnels de la vie de famille).
9 : la composition, le type de famille et la diversité familiale
10 : la dynamique du couple ( qualité, intimité, complicité, soutien et engagement et le temps consacré à la relation conjugale= compétences des parents dans l’exercice des rôles parentaux
11: la cohésion familiale ( la qualité des relations entre les membres de la famille, l’engagement, l’attachement, le sentiment d’inclusion, la loyauté, le soutien mutuel).
12 :la structure et la flexibilité ( rôles, règles, frontières, hiérarchie de la famille, la distribution des tâches).
13: la fonction exécutive de la famille ( capacité et la compétence de la famille à gérer les nombreuses tâches qu’elle doit assumer quotidiennement pour répondre aux besoins développementaux de ses membres et assurer l’équilibre familiale
14 : les tâches familiales ( renvoient aux différentes actions qu’une famille doit poser pour répondre aux besoins aux besoins développementaux de ses membres, préserver leur santé, leur sécurité, confort et intimité. Doit : prodiguer des soins de base et répondre aux besoins émotifs et développementaux des membres de la famille).

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10
Q

Les enjeux éthiques possibles

A

1 : former une alliance avec plusieurs personnes en même temps

2: la ts peut ressentir plus d’empathie pour une personne dans la famille

3 : les membres de la famille peuvent avoir une vision différente du problème et avoir des objectifs variés. Ils peuvent aussi avoir des niveaux de motivation différents pour faire des changements

4 : Installer la sécurité et la confiance sont essentiels en intervention familiale ( en raison de conflits ou de révélation inattendues

5 : alliance divisée

6 : un membre de la famille se sent blâmé

7 : la ts ne gère pas les conflits ou les commentaires innapropriés

8 : quelque chose est divulgué et n’est pas géré de manière sensible ou adéquate

9 : la ts ne fait pas attention aux expressions manifestes de vulnérabilité ou à d’autres émotions intenses

10 : le ts n’est pas syntonisé aux valeurs culturelles et familiales

11: la ts n’a pas de limites claires et précises, brise la confidentialité ou entre en contact avec un membre de la famille en dehors de la séance ( conflit d’intérêt).

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11
Q

Intervention orientée sur les solutions :Les principes de l’IOS

A

1 : vise la construction et la recherche de solution plutôt que la résolution de problème
2 : L’intervention vise à soutenir la personne dans la construction de solutions
3 : aucun problème n’est présent de façon constante : chercher les moments d’exceptions pour construire des solutions
4 : L’identification des forces individuelles, familiales et environnementales sont au cœur de la démarche : il faut mobiliser les ressources de la personne dans la construction des solutions
5 : de petits changements mènent à de grands changements
( on part de la situation actuelle pour se rendre à l’idéal de la situation souhaitée de la personne)

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12
Q

Les principales techniques associée à l’IOS

A

1 ) l’analyse des changements pré-intervention ( rechercher et soutenir les changements déjà existant) :
- Quand les gens décident d’appeler, il y a des choses qui commencent à changer, même si c’est juste dans la façon de penser au problème. Qu’est-ce que vous avez remarqué de différent ?
- Depuis que la situation te préoccupe, qu’est-ce qui à commencer à changer ?
- J’aimerais que vous me disiez ce qui est différent depuis la dernière rencontre

2 ) l’établissement des objectifs ( spécifiques, concrets et réalistes, pour ce centrer sur ce que la personne souhaite pour l’avenir) :
- Qu’est-ce que tu espères qui sera différent après notre conversation ?
- Qu’est-ce qui serait un signe concret que ça été utile ?

3) l’identification des exceptions ( aider à reconnaitre des solutions potentielles via des moments où les problèmes auraient pu survenir, mais où ils ne sont pas arrivés
- quand avez-vous remarquez que vos symptômes étaient moins présents ? Dans quel contexte ? c’était quand ?
- décrivez moi un moment où vous étiez le plus confiant
- quand pensez-vous moins au suicide ?
- dans quel contexte as-tu le plus patience, de confiance, même si ce n’est pas bcp ? Comment avez-vous réussi ça ?
- est-ce qu’il arrive que votre enfant respecte vos consignes ? Qu’est-ce qui ce passe alors ?

       4) le recadrage : introduire une différence dans la vision de la situation ( voir la situation d’un autre angle). 
        5 ) l’externalisation : amener la personne à se distancer du problème. 
       6 ) La question miracle : orienter la personne vers le futur (vous, vous réveillez un matin et vous vous sentez bien, qu’est-ce qui à changé
      7 ) les tâches et les devoirs : pour aider à atteindre les objectifs.
    8 ) l’échelle évaluative ( pour mesurer le progrès)
   9 ) Rétroaction positive et compliment ( renforcer le pouvoir d’agir)
  10 ) questions relationnelles : -	Comment vos amis sauront-ils que votre situation a changé en vous voyant -	La dernière fois, vous me disiez que votre conjointe serait la première à remarquer les changements, qu’est-ce qu’elle a pu observer cette semaine ?
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13
Q

Objectif : je connais les avantages et les limites de l’IOS pour l’intervention individuelle, conjugale et familiale

A

Avantages :
1 : utilisés dans des contextes multiples et différentes problématiques
2 : Nb significatif de résultats d’études montrant que ce modèle d’intervention est efficace dans plusieurs situations psychosociales
3 : variété de techniques et d’outils d’intervention

Limites :
1 : plus difficilement applicable dans des situations complexes
2 : danger d’individualiser le problème
3 : ne convient pas à toutes les situations

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14
Q

Le consentement à recevoir des soins et des services, le professionnel avant chaque intervention doit :

A

1 : informer la nature des services qui sont offerts et mécanismes d’action en cas de recours en cas d’insatisfaction

2 : il doit informer des conséquences prévisibles des services offerts s’il accepte les services

3 : il doit informer des conséquences prévisibles si la personne refuse les services offerts

4 : il doit informer des mesures alternatives à ces services

5: il doit s’assurer que son client comprend les informations données, langage claire et accessible

6 : il ne doit exercer aucune contrainte à l’égard de son client , psychologique et aucune pression

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15
Q

Le consentement aux soins et aux services pour mineur
Différent si la personne est âgée de moins de 14 ans ou elle est âgée de 14 ans et +

A : le mineur de moins de 14 ans

A

Exige :
Le consentement du titulaire, de l’autorité parentale. Lorsque les deux parents vivent ensemble et sont tous les deux titulaires de l’autorité parentale, le consentement d’un seul parent pourrait suffire

  • lorsque les parents sont séparés ou divorcés:
    Habituellement les 2 parents conservent leur autorité parentale, à moins d’une déchéance parentale prononcé juridiquement, ou la personne qui détient l’autorité parentale décide.

*** fortement recommandé d’obtenir le consentement écrit des deux parents lors de conflits sauf dans le cas où une telle demande serait nuisible à l’enfant.

  • lorsque le titulaire de l’autorité parentale ( l’un ou l’autre des parents refusent catégoriquement que des services services psychosociaux requis par l’état de santé de l’enfant lui soient prodigué et que ce refus est injustifié l’autre parent peut s’adresser à un tribunal pour qu’un juge autorise l’intervention, l’établissement qui dispense ces services psychosociaux peut également adresser une requête au tribunal;
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16
Q

B : le mineur de plus de 14 ans

A
  • seul le consentement du mineur est requis.
  • si le mineur refuse de recevoir des services psychosociaux non requis par son état de santé, les parents pourraient solliciter l’autorisation du tribunal
  • si le mineur refuse de recevoir des services psychosociaux requis par son état de santé, l’autorisation du tribunal devra être obtenue
  • s’il s’agit d’une urgence : le consentement du titulaire de l’autorité parentale suffit.
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17
Q

C : les situations où la protection de l’enfant mineur (moins de 18 ans) est compromise

A

Le consentement des parents n’est pas requis pour l’évaluation et l’intervention du ts concernant un enfant mineur dont la sécurité et le développement est jugé ou peut être compromis

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18
Q

Le droit d’accès du client à son dossier
- seul le client a accès à son dossier, droit qui ne peut pas être céder sauf par consentement explicite.
- les droits d’accès au dossier confère au client d’’autre droits (4)

A

1 : le droit de recevoir assistance pour des explications sur le contenu du dossier

2: le droit de recevoir, à sa demande, copie du dossier entier ou des rapports contenus du dossier.

3 : le droit de demander correction de renseignements inéxactes, incomplets ou équivoques et de faire supprimer des renseignements périmés ou non justifié par l’objet.

4 : le droit de verser au dossier les commentaires qu’il a formulé par écrit

19
Q

Le refus d’accès au dossier seulement pour deux choses.

A

1 : la lecture du dossier par le client pourrait porter un grave préjudice à sa santé
Ou
2 : la lecture du dossier par le client pourrait porter préjudice à un tiers ou révélé des renseignements au sujet de ce tiers sans son consentement.

20
Q

Les exceptions à l’accès au dossier

A

1 : une tierce personne seulement si le client y consent

2: les professionnels d’un établissement de santé et services sociaux dans la mesure de l’exercice de leurs fonctions l’exige

3 : les parents ( ou les détenteurs de l’autorité parentale) d’un enfant de moins de 14 ans

4 : les parents ( ou les détenteurs de l’autorité parentale) d’un enfant de 14 ans et plus, seulement si celui-ci y consent et qu’il est établi que cela ne lui portera préjudice

5 : le DPJ

6 : tuteur, curateur ou le mandataire d’une personne inapte

7 : les héritiers, les représentants légaux, les bénéficiaires de prestations d’une personne décédée, seulement si c’est nécessaire pour exercer leurs droits et que la personne décédée n’a pas explicitement refusé l’accès à son dossier

8 : enquête du coroner
9 : une enquête de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
10 : ordonnance du tribunal
11 : une inspection professionnelle de l’Ordre professionnel
12 : une enquête disciplinaire d’un ordre professionnel.

21
Q

Quels sont les 3 types de crises psychosociales susceptibles d’être vécues par les familles ?

A

Crise situationnelle

Crise transitionnelle

Crise structurelle

22
Q

C’est quoi la crise situationnelle ?

A
  • Un coup de tonnerre dans un ciel bleu, la famille fait face à un événement soudain qu’elle ne peut prévoir et qu’elle ne peut contrôler.
  • Différents stress peuvent être occasionner par ce type de crise comme le décès soudain d’un des membres de la famille
  • Intervention : soutenir les membres de la famille pour faire face à cet évènement qui est imprévu et identifier des pistes de solutions qui vont leur permettre de faire face à cette situation pour revenir le plus possible dans un état d’équilibre. Soutenir la famille pour qu’ils identifient des pistes de solutions afin de mieux composer avec cet évènement imprévu, imprévisible et incontrôlable,
23
Q

C’est quoi la crise transitionnelle ?

A
  • Est reliée au passage d’un cycle familial à un autre.
  • Les transitions sont universelles, donc anticiper.
  • Les rôles vont changer dans la famille, les règles aussi
  • Les stress à l’origine de ce type de crise vont être lié à la transition
  • Il y a aussi des transitions qui sont plus individuel : l’entrée à l’école, le passage au primaire du secondaire.
  • C’est l’incapacité des membres de la famille ou de la famille dans son ensemble à surmonter les tâches développementales puis de réussir de passer d’un cycle de vie à un autre.
  • Intervention : soutenir la résolution des tâches actuelles.
24
Q

C’est quoi la crise structurale ?

A
  • Se caractérise par sa durée qui va se prolonger dans le temps, il y a une récurrence
  • C’est un dysfonctionnement chronique de la famille occasionné par un cumul de facteurs de risques.
  • Ce sont des problèmes qui sont très présent, très chroniques et qui vont nuire de façon importante au fonctionnement général de la famille.
  • Demande de services : souvent va émerger suite à un événement assez banale mais qui est la goutte qui fait déborder le vase.
  • Cet évènement qui se rajoute à tout le cumul des facteurs de risques déjà présents, si c’est mal géré, on va voir de grandes vulnérabilités de la famille à faire face aux perturbations ce qui amène un état de crise
  • Objectif premier : réduire le niveau de tension de la famille, prendre conscience aussi des facteurs de maintien de la crise et éventuellement référer vers des services qui sont de plus longue durée.
25
Important à regarder quand on fait l’analyse du fonctionnement familial (4)
1 : les facteurs prédisposants (vulnérabilités) 2 : les facteurs précipitants ( perturbations) = regarder les éléments déclencheurs, c’est quoi le contexte qui entoure l’élément déclencheur 3 : facteurs de maintien ( la réponse) : c’est quoi les solutions qu’elle va appliquer pour résoudre le problème et est-ce que ces solutions contribent au maintien du problème ou au contraire est-ce que ça permet de détendre les tensions. - Objectif : identifier dans la réponse familiale qu’est-ce qui contribue au maintien de la situation, qu’est-ce qui fait que dans la réponse de la crise, ça va faire persister la problématique dans le temps ? - Objectif : essayer de comprendre qu’est-ce qui a poussé la famille à choisir cette stratégie-là ? C’est quoi la logique derrière cette stratégie ? - 4 : réactions émotionnelles de la famille = chaque crise va être accompagnée d’une réaction émotionnelle ou d’un sentiment de détresse psychologiques. Pour certains membres, la crise peut se transformer en urgence, qui peut mener à une rigidité de la part de la famille comme des attitudes de rejet à l’écart d’un membre
26
C’est quoi les tâches développementales du cycle de vie familial
1 : départ de la maison du jeune adulte 2 : la formation du couple 3 : l’arrivée de l’enfant 4 : l’entrée des enfants à l’adolescence 5 : le départ des enfants de la famille 6 : la retraite des parents
27
1 : le départ de la maison du jeune adulte
- étape où l’individu est physiquement du moins, séparé de sa famille d’origine , sans toutefois avoir encore formé sa propre famille. - Étape réussie si la personne est en mesure de se séparer de sa famille d’origine, sans rompre pour autant les liens avec elle. - Le jeune adulte se construit, précise ses buts et son avenir professionnel et personnel toujours en correspondance avec les attentes familiales - L’individu entre ainsi dans le monde adulte où le principal défi consiste à assumer seul ses responsabilités sur tous les plans - Le jeune adulte se doit également d’ériger de nouvelles frontières entre lui et sa famille d’origine pour développer de plus en plus pour devenir autonome (défi principal) - Plus la différenciation est efficace, moins les stress intergénérationnels auront une influence sur le futur système familial - Il est impératif à cette étape d’observer un changement relationnel entre le jeune adulte et ses parents ; la relation doit devenir plus égalitaire. - Les tâches parentales sont allégées par l’autonomie accrue des enfants, mais les parents doivent accepter de moins superviser, influencer et proté er leur enfant.
28
2 : la formation du couple
( une des transitions les plus complexes) - Période de sources de négociations et de compromis. - En même temps que se définit la relation entre les partenaires, ceux-ci doivent trouver une réponse commune et satisfaisante - Le couple doit apprendre à composer avec les désaccords et à résoudre les conflits - Si ne trouve pas de stratégie de résolution de conflits efficaces, il risque de vivre des difficultés majeures lors de la naissance ou de l’arrivée des enfants, puisque cette transition heurte le couple et nécessite des négociations constantes concernant les pratiques éducatives et la place à accorder aux enfants. - Variables personnelles et contextuelles pouvant nuire à la capacité d’adaptation à la vie conjugale ex : des différences marquées en ce qui concerne le pouvoir, le statu socio-économique, ou les choix professionnels entre les conjoints.
29
3 : L’arrivée de l’enfant
- Phase qui apporte le plus de défis dans la famille. - Nécessite des ajustements importants au travail, avec les amis, les parents et au sein d’une nouvelle structure familaile - Peut avoir pour effets une diminution de la satisfaction conjugale, de l’estime de soi chez certaines femmes, de même que la prise de rôles stéréotypés selon le sexe - Défi dans un contexte où la plupart des ménages disposent maintenant d’un double revenu. Il est difficile dans ce cas d’arriver à concilier les responsabilités inhérentes à l’éducation, aux soins des enfants en plus des tâches ménagères, lorsque les deux parents travaillent à temps pleins - Les 3 principaux problèmes auxquels doivent faire face les familles à double revenu ( 1= la participation inégale des hommes aux tâches ménagères, 2= la rigidité du milieu de travail, 3= le nb d’heures de plus en plus important consacré par les deux conjoints au travail). - On voit souvent apparaitre une lutte de pouvoir visant à déterminer qui assumeras les responsabilités parentales et une incapacité ou un refus d’agir en tant que parent avec l’enfant. - Les parents doivent laisser de la place à l’enfant, les tensions vécues dans la famille sont alors canalisées vers l’enfant qui peut développer des problèmes de comportements. - Famille élargie peut jouer un rôle de soutieb - Les dynamiques problématiques dans la famille élargie auront tendance à se poursuivre et à perdurer d’une génération à une autre.
30
4 : L’entrée des enfants dans l’adolescence
- Lorsque l’aîné atteint la puberté - Ado doit affronter les nombreux changements biologiques qui modifie son apparence et l’éveil à la sexualité. - Instabilité émotionnelle - Une période où l’ado se définit et tente d’adopter des rôles et comportements, ou de vivre son idéal. - Les choix importants se font, choi qui nécessitent les conseils et le soutien des adultes - La structure familiale même de la famille se modifie puisque celle-ci doit passer d’un système qui protège et prend soin de l’enfant à un autre qui prépare l’ado au monde adulte, la prise de responsabilité et l’engagement. - Les frontières familiales doivent être revues pour devenir plus perméables et les règles doivent gagner en flexibilité, tout cela dans le but d’accroître l’autonomie et l’indépendance de l’ado - Les parents ne peuvent plus jouer un rôle d’autorité aussi rigide et important qu’avant. - Difficile car plusieurs changements simultanés : l’adolescence, les transformations majeures relatives au vieillissement des grands-parents, et parfois, la crise de la quarantaine des parents. - Cette dernière étape amène les parents à réévaluer leur cheminement sur les plans professionnels, personnel, et amoureux qui peut causer des tensions. - Parents doivent répondre aux besoins des ado en quête d’indépendance et à ceux des grands-parents en perte d’autonomie crée une pression importante sur les parents, qui peuvent se sentir coincés entre les différentes demandes - Un cumul de stress fragilise les membres de la famille et freiner leurs capacités à faire face aux différentes tâches développementales - Familles qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont résolu les étapes développementales familiales précédentes ( qui se différencient bien de leur famille d’origine et maintiennent une saine relation conjugale).
31
En contexte suicidaire les types de crise
1 : crise psychosociale 2: crise psychopathologique 3 : crise psycho traumatique
32
La crise psychosociale
1) Crise psychosociale qui comprend : 1.1 la crise transitionnelle ( ex : adolescence, période de maturation) 1.2 crise situationnelle ( ex : difficultés d’adaptations, deuil) 1.3 crise existentielle (ex : remise en question, vieillesse) intervention : - recherche d’un retour au calme graduel - création d’un lien de confiance - écoute et expression de la souffrance - élargissement des stratégies adaptatives
33
Crise psychopathologique
2) la crise psychopathologique : trouble anxieux ou trouble de l’humeur, trouble de la personnalité, troubles psychotiques) intervention : - désescalade de l’état de crise, prévention du passage à l’acte - création d’un lien de confiance - transmission d’espoir - alliance thérapeutique - planification suivi court terme - recherche de solutions de recharge au problème actuel
34
La crise psychotraumatique
3) la crise psycho traumatique ( agression, catastrophe, accident), demande intervention rapide. - Offre de premiers soins - Trouve milieu sécuritaire - Intervention visant la réduction de l’anxiété - Offrir présence et écoute - Présentations des informations importantes et propositions de ressources d’aide. - Recommandation vers thérapie brève
35
La progression de la crise
1 : état d’équilibre 2 : état de vulnérabilité (désorganisation) 3 : État de crise ( jusqu’au passage à l’acte possible) 4 : récupération ( essayer de retourner graduellement au calme)
36
Objectif : je connais les étapes de l’intervention en situation de crise
1 : évaluer le danger ( conjoint violente, lieu sécuritaire, objets dangereux) 2 : établir un lien ( relation de confiance ) 3 : évaluer la situation ( RUD et COQ) R : risque ( on compile l’ensemble des facteurs de risques de la personne ainsi que toutes ses variables personnelles, ses antécédents familiaux et le cumul des éléments d’adversité. U : urgence ( on évalue ici les variables qui vont influencer l’imminence du passage à l’acte comme le moment nommé par la personne). D : dangerosité ( on cherche ici à évaluer la létalité du passage à l’acte : la dangerosité des moyens prévus et la disponibilité de ces derniers). OU 3 éléments clés 1 : à qui on s’adresse ? on veut connaitre rapidement la personne ( personnalité, bagage, expérientiel, désir de vivre, forces). 2 : Savoir à quoi elle réagit ? ce que qui arrive, mais aussi la signification que la personne donne à sa situation, associé aux expériences passées et à celle du présent). 3 : comment réagit-elle ? quels sont ses réflexes de survie en ce moment ( symptômes, désiquilibre, insomnie et anxiété) C : comment ? O : où ? Q : Quand ? 4: Ventiler, valider, et recadrer ( si c’est dans un contexte favorable) 5: explorer les alternatives 6 : aider à passer à l’action ( aller a l’hopitâl) 7 : assurer le suivi ( dépend) Ou les étapes plus simples : 1 : établir l’alliance ( mon nom est…, je suis… je suis là pour t’aider 2 : recueil de données ( RUD, COQ, facteurs de risques, facteurs de protections, qui est la personne etc) 3 : planification d’un plan d’action ( orientation et référence ) = processus de résolution de problème ( relocalisation, aide à l’emploi, suivi, aide financière, résolution de conflits) 4 : prendre soin de soi comme aidant
37
Les facteurs distaux
Facteurs distaux : facteurs biologiques et génétiques, facteurs individuels, facteurs familiaux/environnementaux et d’adversité précoce, évènement de la vie Les facteurs distaux sont des influences plus éloignés dans le temps et ou dans l’espace qui peuvent jouer un rôle dans le développement d’un comportement
38
Facteurs proximaux
Facteurs proximaux : évènements de vie, facteurs de protection, facteur individuels, facteurs familiaux Les facteurs proximaux se réfèrent aux influences directes et immédiates qui conduisent à un certain comportement ou évènement. Ce sont les causes directes et immédiates qui ont un impact
39
Facteurs de protections en contexte de crise suicidaire
Individu : optimisme et résilience Famille : modèle positif, relations significatives Environnement : ressource d’aide, bon réseau social
40
Je connais les orientations et les objectifs lors de la rencontre initiale avec une victime
Au début : - Ne pas nuire - Souligner que la personne n’a pas à avoir honte - Demander de raconter qu’est-ce qui s’est passée au besoin - Ne pas minimiser l’événement - Prendre son temps, être calme - Le rassurer sur la normalité de ses sentiments dans ces circonstances Ensuite : informer la victime sur ses droits et recours en respectant son rythme et ses besoins. - Ne pas devancer les besoins de la personne - Pas nécessaire de connaitre tous les détails - La personne pourrait simplement avoir besoin d’être entendue, écoutée, crue, traitée avec dignité. Elle pourrait aussi avoir besoin de sécurité, de protection, de soutien, d’être informée Ensuite : prendre en considération les facteurs de vulnérabilités ( pour évaluer les besoins de la personne).
41
Objectif : je connais les principaux sujets à documenter lorsque j’évalue la situation d’une personne victime, incluant ses besoins immédiats
1. Caractéristiques de la victime – antécédents : a) Victimisation antérieure b) Syndrome du stress post-traumatique antérieur et gravité c) Antécédents psychiatriques personnels et familiaux/diagnostics d) Habiletés d’adaptation utilisées par le passé e) La présence ou l’absence d’une intervention psychosociale par le passé 2. Caractéristiques de la victime-actuellement : a) Caractéristiques démographiques b) Consommation d’alcool/drogues c) Stratégies d’adaptation actuelles d) Évaluation du risque de suicide, d’homicide ou de représailles e) Fonctionnement social actuel f) Perception qu’a la victime de ses besoins 3. Caractéristiques du crime : a) Caractéristiques de l’acte criminel b) Gravité du crime c) Usage de menaces sérieuses ou d’une arme d) Incident isolé ou victimisation chronique e) Lien entre la victime et l’auteur du crime f) Lieu du crime g) Personnes présentes au moment du crime 4. Forces et ressources : a) Forces de la victime b) Aptitudes à résoudre les problèmes c) Capacités à maîtriser ses émotions d) Aptitudes à la communication e) Réseau de soutien formel et informel et réaction du système de soutien f) Évaluation de l’auto-efficacité et de la résilience g) Image de soi positive
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Les besoins immédiats de la victime
1 : sécuriser la victime = - Vérifier si la victime a des inquiétudes ou des besoins particuliers - Vérifier la présence d’éléments de dangerosité - Établir la sécurité de la victime - Faciliter la prise de décisions sur des questions concrètes ( porter plainte ou non, divulguer l’agression à son conjoint ou non - Vérifier le soutien social - Informer sur l’IVAC et l’accompagnement pour remplir les formulaires si elle le souhaite - L’informer de la possibilité de résilier son bail. - Faire attention à nos contacts physiques avec la personne - Évitez les fausses promesses 2 : exprimer ses émotions - Demander comment elle se sent/ déculpabiliser - Éviter d’interrompre l’expression des émotions - Observer le langage verbal et non verbal et chercher à comprendre ce qu’il ressent - Rassurer la victime sur les réactions pouvant survenir après un acte criminel - Démontrer qu’on croit la victime - Vérifier ce qui l’inquiète - Prévoir les déclencheurs externes et explorer les stratégies pour faire face à ces situations 3 : Besoin d’information de la victime - Expliquer brièvement et clairement les procédures légales et ce à quoi elle doit s’attendre - Lui fournir de l’information écrite - L’informer sur la trousse médico-légale - L’informer du service Rebâtir : consultation juridiques avec un avocat gratuitement aux personnes victimes de violence sexuelle ou conjuguale sans regarder le revenu.
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Objectif : Je connais les rôles des TS qui accompagnent une personne qui souhaite dénoncer un crime.
l’aider à se préparer à faire la déposition 2 : l’accompagner au poste de police si elle le souhaite 3 : l’informer qu’elle peut demander à ce que la personne qui recueille sa déposition soit un homme ou une femme 4 : l’informer qu’elle peut ajouter des éléments à sa déposition initiale en communiquant avec l’enquêteur 5 : l’accompagner pour la trousse médicolégale à l’hôpital si elle le souhaite 6 : Lui parler du CAVAC qui est spécialisée dans l’accompagnement lors du processus judiciaire 7 : l’informer sur ses droits et sur le programme infovac+ si des accusations sont portées 8 : lui expliquer que si aucune accusation sont portées, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas crue. C’est qu’il n’y a pas assez d’éléments de preuves admissibles qui permettraient de prouver la culpabilité de la personne. L’accompagnement- donné de l’information – soutenir la personne Les droits des victimes : 1 : Le droit à l’information ( être informé de l’état et de l’issue de l’enquête, d’être informé dans son rôle dans le cadre du processus pénal et lorsqu’il le demande de l’état et l’issue de celle-ci, d’être informé de l’existence des services au CIUSSS ou tout autre aide ou de prévention propres à lui assurer l’assistance médicale, psychologique et social requise. 2 : le droit de dédommagements ( recevoir réparation ou indemnisation s’il y a préjudice
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