Exa, Flashcards
(44 cards)
Comment bien formuler un objectif général ?
- Il doit s’inscrire en réponse au problème retenu
-Doit situer le système client comme l’objet et utilise un verbe d’action. - la personne doit avoir un pouvoir sur la réalisation ou non des objectifs
- formulé positivement
Exemples objectifs général (but)
À la fin de l’intervention, Jonas aura une image plus positive de lui-même.
À la fin de l’intervention, Jonas aura développé des stratégies pour mieux vivre ses émotions
À la fin de l’intervention, Jonas sera capable de mieux communiquer pour reprendre son rôle d’adolescent au sein de la famille
Comment bien écrire les objectifs spécifiques ?
- Situent le système-client comme sujet et utilise un verbe d’action
- s’appliquent à la personne ( personnalisé) et circonscrivent les dimensions abordés.
- formulé positivement, adapté a leur capacités, forces et ressources
Exemples d’objectifs spécifiques
- Jonas est en mesure de communiquer ses besoins et ses limites de manière positive dans ses deux milieux familiaux
- Jonas arrive à mieux comprendre ses émotions (peur du rejet etc) et les pensées qui y sont associées
- Jonas arrive à mieux se connaître en tant que personne (forces, intérêts, besoins)
Comment écrire les moyens ?
Identifier clairement le responsable du moyen ( le client ou le ts ou les deux ?)
Sont spécifiques et concrets
Comment écrire les indicateurs de réussites ?
- servent de repère pour évaluer si l’objectif spécifique peut être considéré comme atteint et non pas mesurer la réalisation de l’action.
Sont formulés d’une manière qui permette de répondre par oui ou par non, sont facilement vérifiables et idéalement mesurables.
Exemples indicateurs de réussites
Je suis capable de nommer 3 besoins aux membres de ma famille lors de moments propices.
Quand ma belle-mère se confie, j’arrive à lui dire que je ne me sens pas à l’aise et que je préfère rester en dehors des conflits des adultes.
Quand on me demande de garder mes frères, je suis capable de dire «non» à au moins deux reprises
Échéancier
Réaliste dans le temps
En intervention familiale : quels sont les composantes dont je dois tenir compte lorsque je procède à une évaluation du fonctionnement familial ?
1 : les caractéristiques personnelles des parents
2 : les caractéristiques personnelles des enfants
3 : le contexte socioculturel
4 : les caractéristiques et relations avec la famille d’origine
5: les ressources sociales, économiques et communautaire
6 : l’histoire développementale de la famille
7 : l’épistémologie familiale ( construction d’un monde partagée par les membres de la famille, ses valeurs, les mythes familiaux, ensemble des croyances et convictions partagées par les membres de la famille sans remise en question
8 : la communication ( la communication instrumentale = la communication fonctionnelle de la vie de tout les jours et affective = les aspects émotionnels de la vie de famille).
9 : la composition, le type de famille et la diversité familiale
10 : la dynamique du couple ( qualité, intimité, complicité, soutien et engagement et le temps consacré à la relation conjugale= compétences des parents dans l’exercice des rôles parentaux
11: la cohésion familiale ( la qualité des relations entre les membres de la famille, l’engagement, l’attachement, le sentiment d’inclusion, la loyauté, le soutien mutuel).
12 :la structure et la flexibilité ( rôles, règles, frontières, hiérarchie de la famille, la distribution des tâches).
13: la fonction exécutive de la famille ( capacité et la compétence de la famille à gérer les nombreuses tâches qu’elle doit assumer quotidiennement pour répondre aux besoins développementaux de ses membres et assurer l’équilibre familiale
14 : les tâches familiales ( renvoient aux différentes actions qu’une famille doit poser pour répondre aux besoins aux besoins développementaux de ses membres, préserver leur santé, leur sécurité, confort et intimité. Doit : prodiguer des soins de base et répondre aux besoins émotifs et développementaux des membres de la famille).
Les enjeux éthiques possibles
1 : former une alliance avec plusieurs personnes en même temps
2: la ts peut ressentir plus d’empathie pour une personne dans la famille
3 : les membres de la famille peuvent avoir une vision différente du problème et avoir des objectifs variés. Ils peuvent aussi avoir des niveaux de motivation différents pour faire des changements
4 : Installer la sécurité et la confiance sont essentiels en intervention familiale ( en raison de conflits ou de révélation inattendues
5 : alliance divisée
6 : un membre de la famille se sent blâmé
7 : la ts ne gère pas les conflits ou les commentaires innapropriés
8 : quelque chose est divulgué et n’est pas géré de manière sensible ou adéquate
9 : la ts ne fait pas attention aux expressions manifestes de vulnérabilité ou à d’autres émotions intenses
10 : le ts n’est pas syntonisé aux valeurs culturelles et familiales
11: la ts n’a pas de limites claires et précises, brise la confidentialité ou entre en contact avec un membre de la famille en dehors de la séance ( conflit d’intérêt).
Intervention orientée sur les solutions :Les principes de l’IOS
1 : vise la construction et la recherche de solution plutôt que la résolution de problème
2 : L’intervention vise à soutenir la personne dans la construction de solutions
3 : aucun problème n’est présent de façon constante : chercher les moments d’exceptions pour construire des solutions
4 : L’identification des forces individuelles, familiales et environnementales sont au cœur de la démarche : il faut mobiliser les ressources de la personne dans la construction des solutions
5 : de petits changements mènent à de grands changements
( on part de la situation actuelle pour se rendre à l’idéal de la situation souhaitée de la personne)
Les principales techniques associée à l’IOS
1 ) l’analyse des changements pré-intervention ( rechercher et soutenir les changements déjà existant) :
- Quand les gens décident d’appeler, il y a des choses qui commencent à changer, même si c’est juste dans la façon de penser au problème. Qu’est-ce que vous avez remarqué de différent ?
- Depuis que la situation te préoccupe, qu’est-ce qui à commencer à changer ?
- J’aimerais que vous me disiez ce qui est différent depuis la dernière rencontre
2 ) l’établissement des objectifs ( spécifiques, concrets et réalistes, pour ce centrer sur ce que la personne souhaite pour l’avenir) :
- Qu’est-ce que tu espères qui sera différent après notre conversation ?
- Qu’est-ce qui serait un signe concret que ça été utile ?
3) l’identification des exceptions ( aider à reconnaitre des solutions potentielles via des moments où les problèmes auraient pu survenir, mais où ils ne sont pas arrivés
- quand avez-vous remarquez que vos symptômes étaient moins présents ? Dans quel contexte ? c’était quand ?
- décrivez moi un moment où vous étiez le plus confiant
- quand pensez-vous moins au suicide ?
- dans quel contexte as-tu le plus patience, de confiance, même si ce n’est pas bcp ? Comment avez-vous réussi ça ?
- est-ce qu’il arrive que votre enfant respecte vos consignes ? Qu’est-ce qui ce passe alors ?
4) le recadrage : introduire une différence dans la vision de la situation ( voir la situation d’un autre angle). 5 ) l’externalisation : amener la personne à se distancer du problème. 6 ) La question miracle : orienter la personne vers le futur (vous, vous réveillez un matin et vous vous sentez bien, qu’est-ce qui à changé 7 ) les tâches et les devoirs : pour aider à atteindre les objectifs. 8 ) l’échelle évaluative ( pour mesurer le progrès) 9 ) Rétroaction positive et compliment ( renforcer le pouvoir d’agir) 10 ) questions relationnelles : - Comment vos amis sauront-ils que votre situation a changé en vous voyant - La dernière fois, vous me disiez que votre conjointe serait la première à remarquer les changements, qu’est-ce qu’elle a pu observer cette semaine ?
Objectif : je connais les avantages et les limites de l’IOS pour l’intervention individuelle, conjugale et familiale
Avantages :
1 : utilisés dans des contextes multiples et différentes problématiques
2 : Nb significatif de résultats d’études montrant que ce modèle d’intervention est efficace dans plusieurs situations psychosociales
3 : variété de techniques et d’outils d’intervention
Limites :
1 : plus difficilement applicable dans des situations complexes
2 : danger d’individualiser le problème
3 : ne convient pas à toutes les situations
Le consentement à recevoir des soins et des services, le professionnel avant chaque intervention doit :
1 : informer la nature des services qui sont offerts et mécanismes d’action en cas de recours en cas d’insatisfaction
2 : il doit informer des conséquences prévisibles des services offerts s’il accepte les services
3 : il doit informer des conséquences prévisibles si la personne refuse les services offerts
4 : il doit informer des mesures alternatives à ces services
5: il doit s’assurer que son client comprend les informations données, langage claire et accessible
6 : il ne doit exercer aucune contrainte à l’égard de son client , psychologique et aucune pression
Le consentement aux soins et aux services pour mineur
Différent si la personne est âgée de moins de 14 ans ou elle est âgée de 14 ans et +
A : le mineur de moins de 14 ans
Exige :
Le consentement du titulaire, de l’autorité parentale. Lorsque les deux parents vivent ensemble et sont tous les deux titulaires de l’autorité parentale, le consentement d’un seul parent pourrait suffire
- lorsque les parents sont séparés ou divorcés:
Habituellement les 2 parents conservent leur autorité parentale, à moins d’une déchéance parentale prononcé juridiquement, ou la personne qui détient l’autorité parentale décide.
*** fortement recommandé d’obtenir le consentement écrit des deux parents lors de conflits sauf dans le cas où une telle demande serait nuisible à l’enfant.
- lorsque le titulaire de l’autorité parentale ( l’un ou l’autre des parents refusent catégoriquement que des services services psychosociaux requis par l’état de santé de l’enfant lui soient prodigué et que ce refus est injustifié l’autre parent peut s’adresser à un tribunal pour qu’un juge autorise l’intervention, l’établissement qui dispense ces services psychosociaux peut également adresser une requête au tribunal;
B : le mineur de plus de 14 ans
- seul le consentement du mineur est requis.
- si le mineur refuse de recevoir des services psychosociaux non requis par son état de santé, les parents pourraient solliciter l’autorisation du tribunal
- si le mineur refuse de recevoir des services psychosociaux requis par son état de santé, l’autorisation du tribunal devra être obtenue
- s’il s’agit d’une urgence : le consentement du titulaire de l’autorité parentale suffit.
C : les situations où la protection de l’enfant mineur (moins de 18 ans) est compromise
Le consentement des parents n’est pas requis pour l’évaluation et l’intervention du ts concernant un enfant mineur dont la sécurité et le développement est jugé ou peut être compromis
Le droit d’accès du client à son dossier
- seul le client a accès à son dossier, droit qui ne peut pas être céder sauf par consentement explicite.
- les droits d’accès au dossier confère au client d’’autre droits (4)
1 : le droit de recevoir assistance pour des explications sur le contenu du dossier
2: le droit de recevoir, à sa demande, copie du dossier entier ou des rapports contenus du dossier.
3 : le droit de demander correction de renseignements inéxactes, incomplets ou équivoques et de faire supprimer des renseignements périmés ou non justifié par l’objet.
4 : le droit de verser au dossier les commentaires qu’il a formulé par écrit
Le refus d’accès au dossier seulement pour deux choses.
1 : la lecture du dossier par le client pourrait porter un grave préjudice à sa santé
Ou
2 : la lecture du dossier par le client pourrait porter préjudice à un tiers ou révélé des renseignements au sujet de ce tiers sans son consentement.
Les exceptions à l’accès au dossier
1 : une tierce personne seulement si le client y consent
2: les professionnels d’un établissement de santé et services sociaux dans la mesure de l’exercice de leurs fonctions l’exige
3 : les parents ( ou les détenteurs de l’autorité parentale) d’un enfant de moins de 14 ans
4 : les parents ( ou les détenteurs de l’autorité parentale) d’un enfant de 14 ans et plus, seulement si celui-ci y consent et qu’il est établi que cela ne lui portera préjudice
5 : le DPJ
6 : tuteur, curateur ou le mandataire d’une personne inapte
7 : les héritiers, les représentants légaux, les bénéficiaires de prestations d’une personne décédée, seulement si c’est nécessaire pour exercer leurs droits et que la personne décédée n’a pas explicitement refusé l’accès à son dossier
8 : enquête du coroner
9 : une enquête de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
10 : ordonnance du tribunal
11 : une inspection professionnelle de l’Ordre professionnel
12 : une enquête disciplinaire d’un ordre professionnel.
Quels sont les 3 types de crises psychosociales susceptibles d’être vécues par les familles ?
Crise situationnelle
Crise transitionnelle
Crise structurelle
C’est quoi la crise situationnelle ?
- Un coup de tonnerre dans un ciel bleu, la famille fait face à un événement soudain qu’elle ne peut prévoir et qu’elle ne peut contrôler.
- Différents stress peuvent être occasionner par ce type de crise comme le décès soudain d’un des membres de la famille
- Intervention : soutenir les membres de la famille pour faire face à cet évènement qui est imprévu et identifier des pistes de solutions qui vont leur permettre de faire face à cette situation pour revenir le plus possible dans un état d’équilibre. Soutenir la famille pour qu’ils identifient des pistes de solutions afin de mieux composer avec cet évènement imprévu, imprévisible et incontrôlable,
C’est quoi la crise transitionnelle ?
- Est reliée au passage d’un cycle familial à un autre.
- Les transitions sont universelles, donc anticiper.
- Les rôles vont changer dans la famille, les règles aussi
- Les stress à l’origine de ce type de crise vont être lié à la transition
- Il y a aussi des transitions qui sont plus individuel : l’entrée à l’école, le passage au primaire du secondaire.
- C’est l’incapacité des membres de la famille ou de la famille dans son ensemble à surmonter les tâches développementales puis de réussir de passer d’un cycle de vie à un autre.
- Intervention : soutenir la résolution des tâches actuelles.
C’est quoi la crise structurale ?
- Se caractérise par sa durée qui va se prolonger dans le temps, il y a une récurrence
- C’est un dysfonctionnement chronique de la famille occasionné par un cumul de facteurs de risques.
- Ce sont des problèmes qui sont très présent, très chroniques et qui vont nuire de façon importante au fonctionnement général de la famille.
- Demande de services : souvent va émerger suite à un événement assez banale mais qui est la goutte qui fait déborder le vase.
- Cet évènement qui se rajoute à tout le cumul des facteurs de risques déjà présents, si c’est mal géré, on va voir de grandes vulnérabilités de la famille à faire face aux perturbations ce qui amène un état de crise
- Objectif premier : réduire le niveau de tension de la famille, prendre conscience aussi des facteurs de maintien de la crise et éventuellement référer vers des services qui sont de plus longue durée.