Évaluation récidive Flashcards
Objectif du processus d’évaluation de récidive
Processus qui vise à évaluer le risque de récidive de la personne (objectif initial) pour pouvoir établir des interventions personnalisées et ainsi réduire son risque de récidive = prévention
Éléments à déterminer lors de l’évaluation de récidive
1 - Quel évènement risque de se produire : déterminer le genre de récidive (récidive sexuelle, violente, etc.)
2 - À quelle fréquence l’évènement risque de se produire : risque imminent ou toute sa vie ET évènement ponctuel ou chronicité
3 - Sous quelles conditions l’évènement risque de se produire (ex: alcool)
4 - Si les conditions sont présentes, quelle interventions permettraient de réduire le risque de rechute : formuler conditions de libération
D’un point de vue psychologique, la récidive est…
Une rechute dans le traitement DONC on doit renseigner sur le niveau de risque et le degré du risque
L’enjeu de l’évaluation de la récidive
Identifier les facteurs statistiquement associés à la récidive (démontrés comme important par la science) ET idéalement, identifier les facteurs qui expliquent une plus grande variance de la récidive (lesquels ont le plus de poids, pas tous le même potentiel d’explication)
Plus il y a des facteurs de risque accumulés…
Plus on est à risque élevé de récidive = effet cumulatif
L’importance de la précision dans l’évaluation (fondamental, car conséquences importantes)
Approximation 1 : sous-évalué le degré de risque de récidive (on prend le risque de remettre en liberté un individu qui va récidiver)
Approximation 2 : surévaluer le degré de risque de récidive (on prend le risque de maintenir en détention la personne, ce qui n’est pas adapté et on la prive de sa liberté, ceci peut aggraver son cas)
Les interventions dont l’intensité d’intervention est ajustée au niveau de risque de récidive
Plus efficaces, même pour les récidivistes à risque élevé
Si délinquants à risque élevé de récidive se fait traiter intensivement
Récidive moins que ceux traités minimalement, donc l’intervention contribue à diminuer le risque
Si intervention de niveau élevé avec délinquant à faible niveau de récidive
On augmente le risque de récidive
Si on intervient minimalement avec délinquant à faible niveau de risque de récidive
L’intervention a quasiment aucun impact sur le risque de récidive, DONC vaut mieux garder les ressources aux personnes ayant un grand niveau de risque
Niveau de prédiction des évaluations de récidive
N’est jamais parfaite = 70-75%
Différents types de facteurs de risque
1- Statiques : rigides dans le temp
2- Dynamique : réfères aux mécanismes psychologiques qui vont favoriser la récidive, informe sur quoi intervenir
2a - Stable : traits de personnalité
2b - Aigus : indique un passage imminent
Facteurs de risque statiques
Facteurs qui sont “historiques”, propre à l’histoire de l’individu. Spécificité qu’ils sont immuables, donc qu’ils ne peuvent pas être modifiés après une intervention, peuvent s’aggraver dans le temps (ex: antécédents criminels)
Facteurs de risque dynamiques
Facteurs “psychologiques”, ils peuvent être modifiés après une intervention, soit stables ou aigus
Facteurs de risque dynamiques stables
Peuvent être modifiés, mais qui sont persistants et stables, facteurs liés aux comportements du délinquant (pour orientation clinique, modifiable en mois, années, voire jamais)
Facteurs de risque dynamiques aigus
Instables, évoluent rapidement, peuvent indiquer une récidive imminente (pour orienter supervision, situation de crise, modifiable en heures, jours, semaines)
Avantages facteurs de risque statiques
Objectifs, facile à mesurer, long terme, type d’outils avec bonne valeur de prédiction
Désavantage facteurs de risque statiques
On ne prend pas en considération que la personne peut évoluer avec une intervention
4 approches en matière d’évaluation de la récidive
Génération 1 = jugement clinique non structuré
Génération 2 = Évaluation actuarielle
Génération 3 = Évaluation du risque et des besoins
Génération 4 = Gestion du cas + facteurs statiques et dynamiques
Génération 1 - Jugement clinique non structuré
Consiste en ce qu’une personne indique le niveau de risque d’un individu en se basant sur son jugement clinique (pas d’outils, selon son flaire de clinicien)
Critique = les préjugé peuvent influencé le jugement, très subjectif
Efficacité = 50% donc PAS bon
Génération 2 - Évaluation actuarielle
Fait références aux facteurs statiques, donc outils statiques, logique des compagnies d’assurance (si tu as tel caractéristiques, tu représente tel risque)
Critique = injustice d’attribuer étiquette stable
Capacité de prédiction = amélioration, 70-75% donc bon
L’indice statistique “Area Under the Curve” (AUC)
Aire sous la courbe permet de mesurer l’utilité d’un outil = plus l’aire sous la courbe est grande, plus l’outil est utile
Identifie 3 types de récidive : générale, violente, sexuelle
Génération 3 - Évaluation du risque et des besoins
On l’appelle jugement clinique structuré, prend décision avec facteurs statiques et dynamiques
On prend en compte comment la personne évolue dans sa problématique DONC prévention
Capacité de prédiction = pas d’amélioration, mais on peut intervenir plus efficacement
Génération 4 - Gestion du cas + facteurs statiques et dynamiques
Ce qui change c’est la gestion du cas, on donne des indications sur comment gérer le cas au quotidien, comment suivre la personne dans l’intervention
DONC on fournit un plan de gestion et des recommandations
Principes du modèle RBR
Risque, besoins, réceptivité
- Risque = qui traiter
- Besoins = quoi traiter (besoins criminogènes et non criminogènes)
-Réceptivité = comment traiter
8 facteurs centraux de la récidive
4 importants :Historique de comportements criminels, pairs antisociaux, attitudes et cognitions antisociale, traits de personnalité antisociale
4 secondaires : Famille et situation maritale, école et travail, loisirs et activités, abus de substances