Études de cas Flashcards
Jeune homme 20 ans. Douleur au genou gauche. depuis 3 mois de 6/10. Jamais eu auparavant. Survenue quelques jours après une randonnée dans la forêt cet été. Il n’a pas fait de chute ni de faux mouvement.
- Augmentation : ne trouve pas de schémas. Activité. Le repos n’aide pas.
- Soulagement: compresse de froid un légèrement.
- Autre traitement: physio, chiropraticien sans résultats et souvent pire après la séance.
- A été un peu fébriles ces derniers jours. beaucoup de son entourage sont malades.
- Examen. Clinique: œdème au genou gauche. rougeur cutané.
Signe d’infection ou/et inflammation au genou gauche avec une piqure à la cheville, non spécifié si halo autour de la piqure, donc incapable de spécifié si ce sont des symptômes d’une piqure de tique avec la fièvre, mais symptômes ressemble à cela. Donc, nous ne le traitons pas, nous le dirigeons vers le médecin pour éliminer la maladie de lyme. Red flag.
ARTHTRITE INFECTIEUSE
Arthrite septique : une urgence vitale
L’arthrite septique est aussi appelée : arthrite infectieuse ou suppurée, ou encore pyarthrose. Cette arthrite survient suite à l’infection d’une articulation par un germe : elle se distingue en cela des arthrites aseptiques et des arthrites microcristallines.
D’un point de vue médical, c’est une urgence, car :
• le pronostic fonctionnel est mis en jeu : risque d’impotence articulaire,
• le pronostic vital est mis en jeu : risque de mort par choc septique.
Il s’agit presque systématiquement d’une monoarthrite dans la mesure où l’infection est localisée. À noter : on retrouvera tous les signes typiques de l’infection (microbienne ou bactérienne).
Jeune femme de 30 ans. Fumeuse. prends la pilule contraceptive. Douleur dans la jambe gauche et mollet. Douleur progressive, intermittente et constant. Douleur au repos
• Augmentation: quand pose son pied au sol.
• Soulagement. rien
• Symptôme.associé: oedème
• Examen: oedème et douloureux à la palpation sur le mollet. pas de signe clinique
visible à part l’oedème
Le fait qu’elle prends la pilule augmente les facteurs de risques des caillots, donc red flag pour une phlébite pour cette dame. Nous la dirigeons vers l’urgence.
THROMBOPHLÉBITE
La thrombophlébite, ou thrombose veineuse profonde, est un trouble de la circulation provoqué par la formation d’un caillot sanguin dans une veine profonde d’un membre. Le plus généralement dans un mollet ou une cuisse, mais parfois aussi dans un bras. La thrombophlébite est la principale cause d’embolie pulmonaire.
La thrombophlébite peut être asymptomatique, ou au contraire entraîner des douleurs et le gonflement d’un membre. Pour confirmer son diagnostic, le médecin devra recourir à l’échodoppler. Le traitement fait appel aux anticoagulants. Le pronostic est généralement bon, si la prise en charge est rapide.
Homme de plus de 50 ans. Début de diabète. Douleur au mollet, intermittente. Sensation de brulure/lourdeur. Depuis 3 semaines.
• Augmentation: marche au bout de 10 minutes
• Soulagement. repos. Arrêter de marcher
• Symtôme associé: douleur au repos dans le mollet, mais aussi les doigts de pieds et le
talon
• Examen: diminution du pouls fémoral. Pied et mollet froid. Perte des poils sur le pied
et mollet.
Douleur du mollet, intermittente, brulure, lourdeur depuis 3 semaines, soulagement au repos. Ceci semble être un cas de Claudication artérielle, donc red flag, envoie à l’urgence.
INSUFFISANCE ARTÉRIELLE
Dans l’insuffisance artérielle périphérique, les parois des artères subissent des changements soit par une sténose pouvant affecter la lumière d’une ou plusieurs artères, soit par une compression localisée. Ces changements affectent le transport de l’oxygène et des nutriments vers les tissus.
Symptômes
• Claudication intermittente
• Douleur, crampe ou faiblesse musculaire survenant à l’effort (la marche) (due à l’incapacité
du système artériel de fournir un débit sanguin suffisant aux tissus lorsque la demande
s’accroît durant l’effort)
• Douleur diminue ou disparaît au repos ou lorsque les jambes sont en position déclive (jambes
pendantes au-dessous du niveau du cœur)
• Membre pâle et froid (ongles épais et opaques)
• Sensation de froid ou d’engourdissement
• Pas d’œdème ou très peu
• Pouls périphérique affaibli ou absent
• Temps de recoloration augmenté à la compression de l’ongle du gros orteil
• Troubles cutanés
Homme 40 ans se plaint de douleur cheville droite. Semble aussi se propager au gros orteil. Aiguë depuis 2 jours. À commencer soudainement la nuit. La veille a fait une longue randonnée suite à un repas de famille. La douleur est constante. Le patient a du surpoids.
• Augmentation: les bains de pied froids
• Soulagement: éviter de poser le pied à terre.
• Passé médical: hypertension et diabète.
• médication: pour l’hypertension
Douleur augmentée la nuit, douleur constante, aiguë depuis 2 jours. Peut être une fracture de stress due à la grande randonnée avec impossibilité de faire mise en charge (Règle Ottawa genou). Peut êtrereliéaudiabète,unediminutiondevascularisation. Doncredflag,envoieimmédiatàl’urgence.
GOUTTE AIGUËS- ARTHROPATHIE MICROCRISTALLINES
La goutte est due à un excès d’acide urique dans le sang. Elle se manifeste par une crise d’arthrite aiguë : c’est la crise de goutte, due à la précipitation dans l’articulation ou dans les tissus de cristaux d’acide urique. Pour soigner la goutte, il faut mettre en place un traitement symptomatique et un traitement de fond.
La crise aiguë survient brutalement en pleine nuit chez un homme jeune. L’articulation de prédilection est la première métatarsophalangienne (gros orteil).
Femme de 35 ans. Ingénieur reviens d’Afrique ou elle a travaillé à la construction d’écoles. C’est un sportive. Souffre de douleur à l’épaule droite, 3/10. Douleur vague, diffuse apparue il a 5 semaines progressivement. Elle a joué en compétition de tennis. Semblerait que ça a débuté après ça. La douleur n’est jamais apparue auparavant.
• Augmentation.: certains mouvements peuvent augmenter la douleur mais c’est toujours là. En règle générale aucun mouvement ne soulage. Le repos ne soulage pas.
• Soulagement.: aucun.
• Symptôme associé : Fatigue, maux de tête.
• Santé générale: rien d’anormal remarqué à part la fatigue et quelques fois des
problèmes de digestion ( difficulté a digéré, nauséeux elle attribut cela peut être à une intolérance au gluten mais n’a jamais fait de test)
Reviens d’Afrique, fatigue, maux de tête, épaule droite, douleur non soulagée, diffuse, vague. Cette patiente peut faire une hépatite, donc red flag, elle est redirigée vers l’urgence. Elle peut être contagieuse, ceci est une maladie grave.
COLIQUE HÉPATITE
La colique hépatique correspond à l’obstruction brutale des voies biliaires.
Il s’agit d’une douleur intense souvent déclenchée par un régime riche en graisses ou un voyage. Le début de la douleur est rapidement progressif. Au début à type de pesanteur ou de tension, la douleur s’intensifie peu à peu pour devenir difficilement tolérable, à type d’étau, de crampe, de broiement de déchirure ou de “coup de couteau”. Elle peut siéger au niveau de l’hypochondre droit (sous les côtes à droite) ou au creux épigastrique (creux de l’estomac). Elle irradie en haut vers l’omoplate et l’épaule droite et en arrière. Elle bloque l’inspiration profonde et le patient a l’impression de ne pas pouvoir respirer (oppression). Des nausées, des vomissements, un état sub- occlusif sont souvent retrouvés.
Homme plus de 50 ans. Douleur lombaire apparue progressivement depuis 3 mois et pas déclenché par une activité. Il se sent raide et lourd. Pas de d’irradiation dans la jambe.
• Augmentation: extension de la colonne et se pencher sur le côté.
• Soulagement: allongé sur le dos. 2 à 3 heures après le réveille.
• Symptôme associé : douleur dans les genoux.
Examen: restriction de mobilité de façon symétrique. pas de symptôme neurologique.
Douleur bilatérale, aux genoux, apparition progressive, restriction de mobilité symétrique sans symptômes neurologiques. Longue période de déverrouillage. Homme pas du groupe d’âge de la spondylarthrite ankylosante sans symptômes neurologiques. Pas un red flag, mais si après traitement patient ne ressent pas d’améliorations, je le réfère au médecin.
ARTHRITE DÉGÉNÉRATIVE
L’arthrite dégénérative est une des maladies articulaires les plus fréquentes dans la population générale. Certaines formes d’arthrites ont une progression très rapide, alors que d’autres ne se développent que très lentement.
La surface des os mobiles est recouverte par une couche de cartilage qui a pour rôle de faciliter le mouvement de l’articulation et de diminuer la friction entre les os. L’arthrite est causée par une dégénérescence anormale du cartilage des articulations avec le temps.
L’arthrite se caractérise par une inflammation du cartilage articulaire suivie par l’apparition de petites excroissances osseuses (ostéophytes) qui nuisent aux mouvements des articulations affec tées. En effet, avec l’usure et la disparition progressive du cartilage, les os de l’articulation frottent alors l’un sur l’autre, ce qui engendre de la douleur, de la raideur et éventuellement une perte de mobilité dans l’articulation atteinte.
Homme de 24 ans pour des cervicalgies côté droit de la nuque consécutives à un traumatisme. La douleur est 4/10, intermittente. Il a déjà eu des épisodes de cervical dans le passé. Pas d’irradiation.
• Augmentation: mouvement
• Soulagement: repos
• Symptôme associé: léger vertige et sifflement dans les oreille droite. légère
céphalée sous occipital.
• Autre information : Il n’y aucun antécédent notable et ne prend aucun
médicament
• Examen clinique: ptosis paupière gauche
Douleur cou droit, intermittente, augmenté au mouvement, sans irradiation, paupière en ptose, vertige, sifflement dans l’oreille (acouphène), céphalée sous occipitale. Ptose = neurologique. Peut être la maladie de Ménière, entre 20 et 50 ans, unilatérale, triade classique : vertige, acouphène et fluctuation de l’audition. Il a eu un trauma. Red Flag, il doit aller à l’urgence.
CERVICALGIE ET DISSECTION DE L’ARTÈRE VERTÉBRALE
La dissection de l’artère vertébrale est une pathologie qui correspond à l’apparition et au développement d’hématomes au sein de l’artère vertébrale. En fonction de la position de ces hématomes, le calibre de l’artère peut être alors rétréci ou distendu.
Signes et symptômes
Douleurs : céphalées, algies faciales, cervicalgies Signes locaux
• signe de Claude-Bernard-Horner (paupière tombante)
• acouphènes pulsatiles unilatéraux
• atteinte de nerfs crâniens
Ischémie(baisse de l’oxygénation des tissus) cérébrale focale ou rétinienne
Femme de 60 ans. se plaint de douleur au genou, épaules et mains apparaissant de manière insidieuse depuis quelques mois. Elle se sent en un peu fébrile par moment et a perdu un peu de poids mais peut être due à son alimentation.
• Augmentation; matin. activité
• Soulagement; anti inflammatoire
• Symptôme associé; douleur e haut du dos. vers les omoplates. il y a une semaine a eu
une crise douloureuse a la hanche droite
• Autres information : céphalée principalement temporal. sensible à la palpation
Femme 60 ans, douleur genou, épaules et mains, insidieuse depuis quelques mois. Fébrile. Perte de poids. Douleur augmente le matin et par le mouvement. Soulagé par anti-inflammatoires. Crise douloureuse à la hanche droite. Céphalée temporale, sensible à la palpation. Red flag car douleur à la palpation des artères superficielles de la tête, accompagnée de fièvre, fatigue, perte de poids, douleur aux articulations, envoie à l’urgence en taxi.
PSEUDO-POLYARTHRITE RHIZMÉLIQUE (syndrome de Forestier-Certonciny )
La pseudo-polyarthrite rhizomélique, aussi nommée syndrome de Forestier-Certonciny, est un rhumatisme inflammatoire, de cause inconnue, débutant classiquement chez la personne de plus de 50 ans, touchant essentiellement les racines des membres. Elle entre dans le cadre des maladies appelées « connectivites ».
Le tableau clinique typique comporte un enraidissement douloureux des épaules surtout, et des hanches, de rythme inflammatoire ; un état subfébrile avec asthénie, anorexie ; l’amaigrissement est rapide et parfois apparaissent des arthrites périphériques avec épanchement.
Il peut exister des arthrites isolées des extrémités dans un quart des cas ou une véritable polyarthrite. Les céphalées et les troubles visuels doivent évoquer l’association à une maladie de Horton.
Les troubles de l’humeur avec irritabilité, et dépression, peuvent être présents.
Jeunes enfants de 12 avec douleur aux hanches, bilatérales. Il a été malade avec de la fièvre certainement une forme de grippe. La douleur aigue, pas de radiation. Apparu sans raison apparente et est constante
• Augmentation : le matin ou lors de certains mouvements
• Soulagement : un peu les anti inflammatoire
• Symptôme associée : quelques douleur abdominale. Fatigue
Fièvre, douleurs bilatérales, pas de radiation, constante, augmentent le matin et certains mouvements, soulagés par anti-inflammatoires. Fatigue= anémie possible. Douleurs Abdominales = inflammation des organes internes. Orange flag ceci ressemble à un cas de Arthrite juvénile Idiopathique systémique (AJIS), envoie chez le médecin.
ARTHRITE CHRONIQUE JUVENILES
Le terme d’arthrite chronique juvénile (A.C.J.) regroupe des atteintes articulaires inflammatoires débutant avant l’âge de 16 ans et évoluant depuis au moins 3 mois.
Les signes de la maladie
Anciennement maladie de Still, elle atteint aussi souvent la fille que le garçon. On note un pic de fréquence entre 2 et 7 ans.
Elle se caractérise comme une maladie de système, avec des signes généraux marqués et très peu de symptômes articulaires :
– Une fièvre prolongée de plus de 2 semaines ;
– Une éruption érythémateuse, fugace, non prurigineuse ;
– Des adénopathies indolores et symétriques ;
– Un gros foie et une grosse rate ;
– Une péricardite très fréquente mise en évidence sur l’échographie ;
– Une pleurésie ;
– Une atteinte péritonéale responsable de douleurs abdominales ;
– Une somnolence, des convulsions ;
– Des myalgies et des arthralgies (poignets, genoux , chevilles) ;
– L’atteinte de la hanche est fréquente, souvent bilatérale, évoluant vers la destruction
ostéocartilagineuse avec nécrose de la tête fémorale. C’est la cause majeure d’invalidité à long
terme ;
– L’atteinte du rachis cervical peut se manifester par une compression médullaire ;
– L’atteinte de l’articulation temporo-maxillaire peut provoquer une micro-rétrognatie
(menton légèrement en arrière ou profil d’oiseau).
Vous recevez en consultation un homme de 28 ans pour des cervicalgies consécutives à une chute d’une échelle. Il a des douleurs sur le côté gauche au niveau du visage, de la tête et du cou et un acouphène pulsatile du même côté. Il n’a aucun antécédent notable et ne prend aucun médicament. L’examen montre une paupière tombante et un myosis (diminution diamètre pupille). Otalgies (douleur à l’oreille) à tympan normal
28 ans, cervicalgie, trauma, acouphène pulsatile, ptose paupière, otalgie, myosis. Sans antécédent. Ce sont des symptômes neurologiques et vasculaires. Il peut y avoir une hémorragie cérébrale, dissection carotidienne, symptômes d’AVC. Donc Red flag, ce patient doit être envoyé à l’hôpital immédiatement, en taxi ou accompagné.
DISSECTION CAROTIDIENNE
Les signes cliniques en faveur d’une dissection carotidienne (forme typique) sont:
- douleur unilatérale (tête, face et cou) ;
- le syndrome de Claude Bernard-Horner ;
- quelques heures ou jours plus tard: ischémie hémisphérique ou rétinienne homolatérale ; - atteinte des nerfs crâniens;
- acouphènes pulsatiles ;
- otalgies à tympan normal.
Un homme de 36 ans, déménageur, consulte pour une violente douleur lombaire survenue la veille alors qu’il ramassait un objet tombé. La douleur, initialement très vive, s’est ensuite calmée et il a pu rentrer chez lui pour se reposer. Cependant, ce matin, la douleur est plus vive et le patient a eu du mal à venir à votre consultation d’ostéopathie.
36 ans déménageur, violente douleur lombaire la veille. Hyperalgie. Peut être une hernie discale ou fracture vertébrale. Ceci est un cas de orange flag pour l’hyperalgie, mais nous ne savons pas assez sur ces symptômes. C’est également un cas que nous devrions évaluer avant de référer au médecin.
LUMBAGO
-le terrain: homme jeune;
- le facteur déclenchant;
-l’attitude antalgique. efficacité du repos; - le syndrome rachidien ;
- la raideur élective et non globale.
DIFFÉRENCIER LE TYPE DE DOULEUR
Les signes d’une-douleur mécanique
- Douleur d’effort. de mise en charge.
- Dérouillage matinal bref (inférieur à 15 min). - Apparition en fin de journée. rare le matin.
- Calmée par le repos.
- Difficulté d’endormissement mais ne réveille pas le malade la nuit.
- Signes négatifs : pas de signes généraux (absence de fièvre. d’AEG).
Les signes d’une douleur inflammatoire
- Réveil du malade dans la seconde partie de la nuit.
- Dérouillage matinal variable (supérieur à 30 min).
- Durée de la douleur: plusieurs heures.
- Activité physique non excessive améliorant la symptomatologie douloureuse au cours de la journée.
- Présence de signes généraux: fièvre. AEG.
Une femme de 37 ans consulte pour une lombalgie aiguë. Elle est connue pour faire plusieurs épisodes de sciatique par an, traités par du repos, des AINS et des antalgiques classiques. Elle a déjà eu des infiltrations de corticoïdes relativement efficaces sur sa douleur. Elle vous consulte car une amie qui lui a conseillé le traitement ostéopathique pour ses sciatalgies. La douleur actuelle descend à la face postérieure de la cuisse et la face postéro-externe de la jambe droite, puis descend en avant de la malléole externe jusqu’au gros orteil. Elle n’a pas d’autres antécédents.
Femme 37 ans. Lombalgies aiguës, sciatiques récurrentes. Pourquoi c’est récurrent? Déjà vue en médecine. Pas un red flag. Je l’évalue et je la traite si pas de red flags apparaissent avec les tests orthopédiques et neurologiques.
SCIATIQUE L5
Il s’agit d’une sciatique L5 droite a priori non compliquée sur la topographie caractéristique de la douleur :
- face postérieure de la cuisse ;
- face postéro-externe de la jambe droite ;
- avant de la malléole externe jusqu’au gros orteil.
Que retrouve l’examen neurologique?
L’examen neurologique met en évidence dans le cadre d’une sciatique L5 :
- un déficit moteur :
• déficit sur les releveurs des orteils, les péroniers latéraux et le moyen fessier,
• marche impossible sur le talon ;
- un déficit sensitif :
• hypoesthésie sur le trajet L5,
- une abolition des réflexes ostéo-tendineux :
• pas de ROT associés à L5 (réflexe achilléen aboli dans le cadre d’une sciatique 81 uniquement). Quels sont les arguments à rechercher à l’interrogatoire et à l’examen clinique en faveur d’une sciatique par hernie discale?
La hernie discale est la cause la plus fréquente de sciatique radiculaire à horaire mécanique, elle est à évoquer sur une douleur:
- survenant après un effort physique ;
- impulsive à la toux et aux éternuements ;
- augmentée par l’effort physique et soulagée par le repos.
L’examen clinique montre:
- une attitude antalgique avec disparition de la lordose lombaire physiologique controlatérale ;
- une contracture des muscles paravertébraux ;
- le signe de la sonnette : douleur sciatique reproduite à la pression paravertébrale ‘;
- le signe de Lasègue positif : douleur de sciatique reproduite à l’élévation de la jambe tendue en position de décubitus dorsal.
Un patient de 53 ans consulte pour des cervicalgies. Il présente une douleur de la nuque irradiant au niveau de l’occiput. La douleur contrarie les mouvements du cou, plus du côté gauche que du côté droit, et elle est aggravée par des oscillations passives de la tête. Il existe une limitation des mobilités et une contracture paravertébrale au niveau cervical. Le patient décrit par ailleurs une sensation de fourmillement, d’engourdissement, de gonflement et de courant électrique au niveau du bras gauche.
53 ans cervicalgies. Douleur nuque irradiant occiput. Diminution mouvements du cou. Fourmillement, engourdissement, oedème du bras, courant électrique. Red flag, envoie à l’urgence en taxi ou accompagné. Ceci pourrait être causé par une tumeur cervicale, peut être une discopathie, peut avoir développé un caillot au niveau du bras.
Névralgie Cervico-Brachiale (NCB)
La NCB associe des cervicalgies à :
- une douleur radiculaire unilatérale;
- un déficit sensitif: fourmillements, picotements, engourdissement, hypoesthésie dans le territoire atteint;
- un déficit moteur;
- des ROT diminués ou abolis.
La compression médullaire associe:
- le syndrome radiculaire:
• syndrome neurogène donc périphérique traduisant la souffrance d’une racine (atteinte métamérique),
• douleur empruntant le trajet du territoire sensitif de la racine, associée à plus ou moins: o un déficit moteur (flasque),
o un déficit sensitif,
o une abolition de l’arc réflexe;
- le syndrome rachidien :
• syndrome clinique traduisant la souffrance vertébrale, essentiellement douloureux (cervicalgie, dorsalgie),
• douleur fixe au niveau de la lésion réveillée par la percussion de la vertèbre en question (signe de la sonnette),
• associé à une contracture musculaire paravertébrale ;
- le syndrome sous-lésionnel, correspondant à une interruption fonctionnelle des faisceaux médullaires descendants ou ascendants associant:
• un syndrome pyramidal,
• un syndrome sensitif,
• des troubles sphinctériens.
Une femme de 64 ans, d’origine bretonne, consulte pour des douleurs à la hanche droite, augmentées à l’effort, calmées par le repos et ne la réveillant pas la nuit. Ces douleurs siègent au niveau du pli de l’aine droit et irradient à la face antérieure de la cuisse. Le matin, un dérouillage de quelques minutes est parfois nécessaire. Elle a du mal à enfiler ses collants ou ses chaussettes. Sa douleur la handicape beaucoup au quotidien. Elle recherche une prise en charge ostéopathique car le traitement médical est peu efficace.
Femme 64 ans. Douleur hanche droite, augmentée à l’effort, diminué au repos. Vue par le médecin. Ceci est mécanique non inflammatoire, mise à part un lent départ le matin. Flexion de la hanche est difficile. Pasunredflag.
COXARTHROSE ou CRURALGIE
Un patiente de 26 ans, consulte pour des lombalgies d’allure inflammatoire. Ces symptômes durent depuis 8 mois. Le patient n’a jamais consulté de médecin. L’acétaminophène est inefficace sur ses douleurs.
Depuis 5 mois, les douleurs sont importantes, motivant la consultation chez un ostéopathe. Ces douleurs siègent au niveau de la fesse gauche. Elles réveillent le patient toutes les nuits vers 4 h du matin, sauf quand il prend du Voltarène® (AINS) emprunté à ses parents.
Le réveil s’accompagne d’une douleur et d’une difficulté à mobiliser son membre inférieur gauche.
Le patient est en très bon état général. Il pratique un sport 3 fois par semaine qui améliore sa symptomatologie. Il ne fume pas, ne boit pas et n’a pas d’antécédents traumatiques ou médico-chirurgicaux. Dans ses antécédents familiaux, vous notez que son père est diabétique de type II.
26 ans lombalgie allure inflammatoire depuis 8 mois, augmenté il y a 5 mois, éveil nocturne, sauf si prise de ainsi. Diminution de mobilité MIG. Non soulagé par tylenol. Bon état général. Mobilisation diminue douleur. Pas de trauma. Père diabétique type II. Ceci ressemble à une pathos inflammatoire. Orange flag, donc traite mais réfère au médecin. Spurling, Lasègue, triade neuro à faire.
SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
Il faut interroger le patient sur:
- les antécédents personnels familiaux de psoriasis, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique el autres entérocolopathies, SPA, spondylarthropathie ;
- l’épisode d’oeil rouge douloureux (uvéite antérieure) ;
- l’atteinte d’autres articulations à horaire inflammatoire (oligo-arthrite asymétrique: cheville, genou) ;
-les orteils ou doigts en saucisse;
- l’existence de talalgies ;
- les urétrites, cervicites ;
- un épisode de diarrhées 1 mois avant le début des symptômes;
- une symptomatologie classique: douleur fessière à bascule;
- une atteinte thoracique: arthrite manu brio-sternale.
À l’examen clinique bilatéral et comparatif:
- inspection: recherche de psoriasis (plaque érythémateuse-squameuse au niveau des zones bas· tion, cuir chevelu, ongles) ;
- palpation: douleur au niveau des sacro-iliaques, douleur au niveau des enthèses ;
- mobilisation: sacro-iliaque, genou, hanche avec étude des amplitudes articulaires;
- manoeuvre de cisaillement de la sacro-iliaque douloureuse;
- test de Lasègue négatif ou douteux à gauche, raideur rachidienne avec indice de Schober diminué ; - étude de t’ampliation thoracique.