étude final Flashcards

1
Q

définition valeur

A

Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre
caractéristiques d’une personne, d’une organisation, d’une société
Elles reflètent nos croyances profondes sur ce que nous valorisons et sur la façon dont nous devrions agir dans une variété de situations.

Pas toujours faciles à identifier, elles sont davantage ressenties lorsque mises en péril.

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2
Q

5 valeurs universelles

A
  1. L’honnêteté
  2. Le respect
  3. La responsabilité
  4. La justice/l’équité
  5. La compassion
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3
Q

4 motivations fondamentales (ABCD)

A

AQUIRE (acquérir)
BOND (se lier)
COMPREHEND (comprendre)
DEFEND (défendre)

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4
Q

motivation fondamentale - acquérir

A

La motivation d’acquérir, d’accumuler, d’avoir de l’argent, des objets, des expériences et des relations synonymes d’un bon statut social.

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5
Q

motivation fondamentale - se lier

A

La motivation de créer des liens avec les autres, dans des relations affectives et d’engagement à long-terme, avec nos proches, des ami-es, des équipes, des groupes, des organisations, etc.

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6
Q

motivation fondamentale - comprendre

A

La motivation de comprendre comment les choses fonctionnent, de s’interroger sur le sens de la vie, sur nous-mêmes et la place que nous occupons dans l’univers, etc.

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7
Q

motivation fondamentale - défendre

A

a motivation de se défendre nous-mêmes, de défendre nos possessions, nos relations, nos proches, nos croyances, contre toutes sortes de menaces.

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8
Q

plaisir et facilité

A

Les humains sont naturellement attirés par les situations de plaisir, agréables, plaisantes, et évitent naturellement les situations qui leur cause de la peine, ou des souffrances.

Les humains sont naturellement/inconsciemment attirés vers la facilité, et évitent naturellement les situations complexes ou difficiles.

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9
Q

définition dilemme étique

A

le dilemme éthique se définit comme un conflit entre deux ou plusieurs principes moraux ou valeurs. le dilemme éthique est une situation dans laquelle
une ou plusieurs valeurs entrent en conflit avec une ou plusieurs motivations humaines.

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10
Q

exemples de dilemmes étique

A

pots-de-vin, prêts à des ménages insolvables, embauche de minorités visible, cadeaux de clients, élimination de documents officiels.

exemple de Enron

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11
Q

définition droit

A

Principes qui règlent les rapports entre les personnes et qui servent à définir les lois, qui sont renforcées par des institutions.

société→ lois
organisations→ code d’éthique/ code de déontologie

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12
Q

définition moeurs

A

Manières de sentir, de penser et d’agir, structurées par des modèles collectifs, au-delà du droit et des institutions

société→ normes sociales, valeurs, attitudes
organisations→ culture d’entreprise, climat de travail

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13
Q

définition morale

A

Ensemble d’impératifs et d’interdits qui résultent de l’opposition du bien et du mal et qui établit des devoirs et des responsabilités.

société→ systèmes philosophiques, politiques ou religieux
organisations→ croyances et appartenances individuelles

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14
Q

définition éthique

A

Réflexion critique et désir diffus de vivre une vie « bonne », influencés mais non dictés par le droit, les mœurs et la morale.

société→ Processus, réflexion, quête
organisation→ Réflexions individuelles et collective sur les décisions et comportements

Très simplement, l’éthique est une réflexion
et une prise de décision qui visent le bien commun.

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15
Q

définition enjeu éthique

A

Un enjeu d’éthique est une problématique, un défi, ou un dilemme qui fait intervenir ou s’opposer des valeurs, des motivations, des idéaux, des visions de la vie bonne ou des visions du bien commun.

ex: avortement et vaccination obligatoire

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16
Q

définition enjeu de droit/ juridique

A

Un enjeu de droit/ juridique est une problématique, un défi ou un dilemme qui peut surgir lorsque des lois ne sont pas respectées ou sont contournées par une personne ou une organisation, ou alors lorsqu’elles ne sont pas claires, pas assez précises ou carrément inexistantes dans un certain domaine du droit.

ex: normes environnementales, propriété intellectuelle

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17
Q

définition enjeu de gouvernance

A

Un enjeu de gouvernance est une problématique, un défi ou un dilemme qui concerne les dirigeants, son conseil d’administration, ses décisions, la gestion des parties prenantes, etc. d’une organisation

ex: un membre du conseil d’administraLon d’une entreprise ou un de ses dirigeants se retrouve en conflit d’intérêts. On peut aussi parler d’enjeux de gouvernance lorsqu’une entreprise néglige certaines de ses parLes prenantes au profit de d’autres (l’ARTM)

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18
Q

exemples de dilemmes éthique

A
  • tramway fou
  • tramway fou variante du fat man
  • éleveurs de chèvres en Afghanistan
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19
Q

3 réalités de la psychologie humaine

A
  1. on préfère les explications simples aux explications complexes
  2. on est inconfortables avec les rôle du hasard dans nos vies
  3. on est inconfortables dans le doute et l’incertitude
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20
Q

6 biais affectant la pensée humaine

A
  1. biais de confirmation: favoritisme pour les informations qui appuient mon hypothèse et j’ignore les informations qui la contredisent
  2. Biais de croyance: Si ça correspond à mes croyances et connaissances, c’est surement valide
  3. Chambres d’écho: Tout le monde semble être de mon avis, donc je dois forcément avoir raison.
  4. Erreur d’attribution: On explique les actes des gens par des caractéristiques personnelles, sous-estimant l’influence de la situation
  5. Hypothèse du monde juste: Je crois que chacun reçoit ce qu’il mérite
  6. Biais d’essentialisme: Je crois que les groupes sociaux ont une essence distincte et immuable.
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21
Q

éthique utilitariste

A

le plus grand bonheur du plus grand nombre
Considérer les conséquences de tous les choix s’offrant à nous
L’utilité d’un acte est mesurée par ses conséquences en terme de plaisir/soufrance
Les plaisirs doivent être plus nombreux que les souffrances découlant de nos décisions
Les intentions ne sont pas importantes dans ce jugement

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22
Q

calcul des plaisirs et des peines

A

La valeur d’un plaisir ou d’une peine peut être plus ou moins grande en fonction de sept facteurs :
* son intensité
* sa durée
* sa certitude ou son incertitude
* sa proximité ou son éloignement
* sa fécondité
* sa pureté
* sa portée, c’est-à-dire le nombre de personnes qu’il affecte

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23
Q

3 principes de l’utilitarisme

A

Utilité
Impartialité
Égalité

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24
Q

Principe de l’utilitarisme - utilité

A

Les bonnes actions favorisent le bonheur:
«…les actions bonnes le sont en proportion de leur tendance à favoriser le bonheur et que les mauvaises le sont en tant qu’elles tendent à produire le contraire du bonheur. »
« Par bonheur, il faut entendre le plaisir et l’absence de souffrance et par malheur il faut entendre la souffrance et l’absence de plaisir

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25
Q

Principe de l’utilitarisme - Impartialité

A

Entre son propre bonheur et celui des autres, il convient d’être impartial et désintéressé.

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26
Q

Principe de l’utilitarisme - Égalité

A

le plaisir de l’un n’est pas plus important que celui d’un autre. Distribution égale des plaisirs.

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27
Q

utilitarisme de l’acte vs. la règle

A

Utilitarisme de l’acte
On évalue un acte aux plaisirs/peines qu’il engendre
Ex.: si je triche à un examen, quelles en sont les conséquences?

Utilitarisme de la règle:
On évalue l’adoption d’une règle aux plaisirs/peines qu’elle engendre
Ex.: si nous acceptons la règle « on ne triche pas aux examens », quelles en sont les conséquences?

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28
Q

Limites de l’utilitarisme

A
  • Calculabilité du bonheur : Bentham propose de mesurer le bonheur en termes quantitatifs, mais il est difficile, voire impossible, de mesurer le bien-être de manière objective. Les expériences et les préférences individuelles varient considérablement, et la quantification du bonheur peut être subjective.
  • Aucune protection des droits individuels : L’utilitarisme peut justifier des actions qui violent les droits individuels si cela conduit à un plus grand bien-être global. Cela soulève des préoccupations éthiques, notamment en ce qui concerne la protection des droits fondamentaux des individus.
    ex: variante du chirurgien, légitimité de la torture
  • Le dilemme de l’injustice : L’utilitarisme peut justifier des actions injustes si elles augmentent le bonheur global. Cela soulève des préoccupations morales, car certaines actions peuvent être considérées comme moralement inacceptables même si elles maximisent le bonheur.
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29
Q

déontologie professionelle

A

L’ensemble des règles qui régissent une profession afin de :
1) protéger le public ;
2) protéger la réputation des professionnels, de la profession.
* Ces règles sont souvent consignées dans un code de déontologie, qui correspond à une « morale professionnelle »

vise à assurer un comportement éthique des employés et dirigeants, les règles organisationnelles sont souvent consignées dans un “code d’éthique”

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30
Q

Code d’éthique définition

A

Le code d’éthique est l’outil éthique le plus répandu dans les organisations,
il est souvent considéré comme la base d’un programme d’éthique.

Document formel dictant les comportements, atitudes et pratiques souhaitées et/ou interdites dans l’exercice d’une profession ou d’un travail.
* Définit quels sont les comportements jugés « bons » ou « mauvais »
* Vise la conformité et l’harmonisa)on des comportements des employé(e)s
* S’accompagne souvent d’un système de sanc)ons et de recours
* Effets néga)fs poten)els : Déresponsabilisa)on, élimine le besoin de réflexion personnelle, dissonance…

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31
Q

Énoncé de valeur (document)

A

Document énonçant des valeurs importantes pour l’organisation, qui prennent en compte l’éthique et qui tentent d’orienter globalement les actions des personnes vers des buts généraux jugés désirables.
* Lignes directrices éthiques
* Laisse plus de place à l’interprétation contextuelle de l’intervenant
* Mise davantage sur la responsabilisation des personnes
* Parfois intégré au code d’éthique

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32
Q

6 orientations des programmes d’éthique organisationnelle

A
  • participation
    -structuration
  • détection
  • gouvernance
  • engagement
  • développement expérientiel
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33
Q

différentes formes d’organisations

A
  • entreprise individuelle
  • société par actions
  • société de personnes
  • coopérative
  • Organisme à but non lucratif (OBNL)
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34
Q

entreprise individuelle

A

composition: proprio unique
raison d’être: petit commerce/ métier, activités locales ou régionales, actifs/ ressources financières limitées
contrôle: absolu du propre
constitution: enregistrement ou non
juridique: pas d’existence juridique distincte du proprio

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35
Q

société par action

A

composition: proprio unique ou plusieurs proprio
raison d’être: générer des bénéfices à répartir entre les proprio/actionnaires
contrôle: décisions prises par les admins élus par les actionnaires ayant un droit de vote
constitution: incorporation et immatriculations obligatoires
juridique: existence distincte de celle des actionnaires, peut être poursuivi/ poursuivre en justice

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36
Q

société de personnes

A

composition: au moins deux associés
raison d’être: professions libérales, services, commerces
contrôle: partagé entre les associés selon leur convention
constitution: immatriculation obligatoire
juridique: peut être poursuivi/ poursuivre en justice

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37
Q

Coopérative

A

composition: minimum 3 membre pour une Coop de travail et 5 pour tout autre type
raison d’être: combler des besoins commun
contrôle: partagé à travers les membres
constitution: loi sur les coopératives, peut être long et complexe selon le cas
juridique: personne morale distincte des membres. responsabilité de ceux-ci est limitée à la valeur de leurs parts

38
Q

OBNL

A

composition: au moins 3 personnes
raison d’être: répondre aux besoins de la communauté
contrôle: administrateurs (C.A.)
constitution: immatriculation obligatoire
juridique: personne morale distincte de ses membres. membres encourent aucune responsabilité à l’égard de celle-ci

39
Q

Shareholder theory - Friedman
théorie de la primauté actionnariale

A
  • L’entreprise est la propriété des actionnaires
  • L’objectif de la gouvernance est de maximiser l’investissement des
    actionnaires
  • Seuls la volonté et l’intérêt des actionnaire doivent être pris en compte dans la gouvernance (ou du moins pris en compte en premier)
  • Seuls les humains ont une responsabilité morale
  • Les politiques publiques relèvent du Gouvernement

problèmes:
● Pollution ou dégradation environnementale (ou autres externalités)
● Que faire quand les intérêts des actionnaires sont contradictoires?
● Intérêts d’autres groupes comme les employées
● Limites de la redistribution en dehors du marché

40
Q

Théorie des parties prenantes - Freeman
Stakeholder theory

A

L’entreprise, en tant que personne morale, poursuit des objectifs qui lui sont propres, et qui peuvent aller au-delà de l’intérêt des actionnaires.
Les organisations sont constituées de multiples parties prenantes, qui contribuent toutes au succès de l’entreprise, et qui donc ont un droit légitime d’être pris en considération par celle-ci.
L’entreprise est au centre de nombreuses parties prenantes, avec lesquelles elle doit entretenir des liens, un dialogue

41
Q

Les différentes parties prenantes

A

Parties prenantes internes/primaires:
Un groupe d’intérêt constitué par tout individu ou groupe d’individus identifiable duquel une organisation est dépendante afin d’assurer sa pérennité
- employés
- clients
- investisseurs/ actionnaires
- institutions financières
- fournisseurs

Parties prenantes externes/ secondaires:
Groupe d’intérêt constitué par tout individu ou groupe d’individus identifiable qui peut affecter l’atteinte des objectifs d’une organisation ou être lui-même affecté par l’atteinte de ces objectifs
- médias
- environnementalistes
- compétiteurs
- gouvernements
- ONGs
- communautés locales

42
Q

Critiques des parties prenantes

A

L’objectif final reste ORGANOCENTRISTE
* L’entreprise reste au centre du modèle. Les parties prenantes sont prises en considération dans l’intérêt de l’entreprise seulement.

  1. Problème de l’identification
    ○ Qui sont les parties prenantes?
    ○ Risque de transformer une théorie de l’éthique des affaires en théorie générale du bien
  2. Problème de la priorisation
    ○ Quels intérêts devraient être priorisés lorsqu’il y a un conflit?
    ○ Réponse de Freeman (et autres) : distinction entre parties prenantes
    primaires/secondaires ou entre une version exclusive/inclusive de la théorie
  3. Problème du statut de la théorie: s’agit-il d’une théorie normative ou
    descriptive?
  4. Problème de la justification: Quelles sont les justifications
    fondamentales de la théorie?
43
Q

Éthique de la théorie des parties prenantes

A
  • Pour être éthique, une entreprise doit inclure mais aussi dépasser le seul intérêt de ses actionnaires.
  • Pour être éthique, les décisions d’une entreprise doivent tenir compte des intérêts de toutes ses parties prenantes.
  • Les parties prenantes prioritaires à considérer dans une entreprise éthique doivent être choisies d’après leur pouvoir, leur légitimité sociale et l’urgence de leur demande.
  • L’éthique demande des discussions et des compromis entre une entreprise et ses parties prenantes sur leurs divers intérêts afin de garantir la pérennité de l’entreprise.
  • L’éthique en organisation n’est pas basée sur des normes générales mais sur la rencontre sincère d’une entreprise avec ses parties prenantes.
44
Q

définition gouvernance

A

La gouvernance d’entreprise concerne l’ensemble des dispositions juridiques, culturelles et institutionnelles qui déterminent ce que les entreprises publiques peuvent faire, qui les contrôle, comment ce contrôle est exercé, et la façon dont les risques et le rendement des activités qu’ils entreprennent sont alloués.
La gouvernance d’entreprise est la relation entre les différents participants (PDG, gestionnaires, actionnaires, employés) pour déterminer la direction et la performance des sociétés.

45
Q

3 piliers de la gouvernance

A
  • structure (C.A.)
  • régulation (cadre législatif)
  • éthique (la volonté de bien agir)
46
Q

Définition conflit d’intérêt

A

Le conflit d’intérêts est une situation qui naît quand l’exercice indépendant, impartial
et objectif des fonctions d’une personne est susceptible d’être influencé par un autre
intérêt public ou privé distinct de celui qu’il doit défendre dans ces fonctions.

47
Q

définition droit de propriété

A
  • L’usus : le droit d’utiliser et de contrôler l’utilisation de la propriété, la faculté de reprendre possession le cas échéant;
  • Le fructus : le droit à tout profit provenant de la propriété (ex. les droits miniers, une récolte, le lait et les petits d’un troupeau, l’électricité produite par une éolienne, etc.);
  • L’abusus : le droit de détruire (notamment par la consommation), le droit de transférer la propriété contre de l’argent (vente) ou un autre type de contrepartie (troc), ou à titre gratuit
  • Les droits de propriété ne sont pas absolus – dans la majorité des pays, ces droits sont accompagnés de responsabilités et de limites. Par exemple, l’utilisation de notre bien ne doit pas nuire ou causer des dommages à d’autres.
  • Le lien entre l’individu et son bien est supposé être direct. Ainsi, il s’en « occupe » pour assurer son maintien et/ou sa croissance
    Par définition, la corporation peut posséder des biens, comme une personne.
48
Q

Le principe de tolérance - liberté de conscience

A
  • Refus de l’imposition d’un ordre transcendantal imposé à tous
  • Distinguer les affaires de la Cité et celles de la religion
  • «que le païen, ou le mahométan ou le juif ne soit pas
    exclu de l’Etat pour cause de religion» (Locke, 1689)
49
Q

Le principe de tolérance - liberté d’expression

A
  • La recherche de la vérité passe par l’échange d’idées
50
Q

Le principe de tolérance - pluralisme des valeurs

A

Chaque individu ou chaque groupe d’individus a sa définition de la vie bonne
cohabitation entre des individus qui n’ont pas les mêmes valeurs

51
Q

Le libertarisme

A

La quête de la liberté
concepts clés:
* La notion de propriété
* La notion de contrat
* La notion de consentement (libre et éclairé?)

52
Q

définition libertarisme

A

Le libertarisme a ceci de singulier qu’il se pose systématiquement en s’opposant à l’État, en contestant chacune de ses interventions, non seulement dans le domaine des échanges économiques des individus, mais aussi dans celui de leur vie privée

Les individus ont des droits, ces droits sont d’une telle force et d’une telle portée qu’ils soulèvent la question de ce que peut faire l’État

53
Q

3 principes de Nozick

A
  • principe d’acquisition
  • Principe de transfert
  • Principe de rectification
54
Q

principe d’acquisition - Nozick

A

non propriété → propriété (D1)
l’acquisition originelle de possessions, le fait de
s’approprier des choses qui n’appartenaient à personne

55
Q

Principe de transfert - Nozick

A

propriété → propriété (D2)
le transfert des possessions d’une personne à une autre. Par quel processus une personne peut-elle transférer des possessions à une autre ? Comment une personne peut-elle acquérir une possession de quelqu’un d’autre qui la possède ? Dans cette discussion s’inscrivent les descriptions générales de l’échange volontaire, du don et (par ailleurs) de la fraude.

56
Q

Principe de rectification - Nozick

A

Si les deux autres principes sont violés, le principe de la rectification entre en jeu

57
Q

Comment devenir propriétaire

A

1) Par transaction volontaire
2) Par création en utilisant soi-même et des biens acquis par transaction
volontaire.

58
Q

libertarisme s’oppose à

A

l’État Providence
moralisme législatif: Pas de lois pour promouvoir certaines vertus ou valeurs particulières.
paternalisme: Contre les lois coercitives, même pour protéger les individus d’eux-mêmes.

59
Q

3 types d’investissements responsables

A
  • Investissement ESG
  • Investissement socialement responsable
  • Investissement d’impact (Impact investing)
60
Q

Investissement ESG

A

Performance environnementale (E) : gestion de l’eau, gestion des matières résiduelles, gestion des ressources, préservation de l’environnement, empreinte carbone, utilisation de produits toxiques, etc.

Impact social (S) : façons de traiter les parties prenantes (clients, employés, fournisseurs, communautés), promotion de l’équité, la diversité et l’inclusion, etc.

Enjeux de gouvernance (G) : structure de gouvernance, composition du conseil d’administration, respect des parties prenantes, etc.
Le score d’une entreprise est établi par une combinaison de données auto-reportées et d’analyses d’experts.

61
Q

Investissement socialement responsable (ISR)

A

L’ISR se concentre davantage sur la correspondance entre les investissements et les valeurs d’un investisseur. L’ESG tient compte des performances de l’entreprise, tandis que l’ISR se concentre plutôt sur les valeurs de l’investisseur.

stratégie d’ISR possible consisterait à éviter complètement les investissements dans les entreprises qui fabriquent des boissons alcoolisées ou des produits du tabac

62
Q

Investissement d’impact

A

moins axé sur le rendement et plus sur l’intention. Les investisseurs investissent dans des segments de marché qui se consacrent à la résolution de problèmes urgents dans le monde.
ex: énergies vertes et renouvelables

Limites : Par rapport à l’ESG, l’investissement d’impact peut générer des rendements inférieurs selon le secteur investi, car il vise parfois des industries naissantes

63
Q

Théorie du développement morale

A

niveau 1(immature): obéissance par peur de la punition → pas ou peu d’intégration de la norme

niveau 2 (mature): respect de la norme→intégration partielle de la norme

niveau 3 (dev. existentiel): compréhension et reconnaissance→ intégration et promotion de la norme suite à une réflexion

64
Q

Désengagement moral

A

4 types
- désengagement envers les comportements
- désengagement envers les responsabilités
- désengagement envers les conséquences
- désengagement envers les victimes

65
Q

Désengagement envers les comportements

A
  1. Justification morale (Dostoïevsky)
  2. Comparaison avantageuse (Lance Armstrong)
  3. Aseptisation du langage (victimes collatérales, désobéissance civile)
66
Q

Désengagement envers les responsabilités

A
  1. Déplacement de la responsabilité (Toyota)
  2. Diffusion de la responsabilité (Eichmann)
67
Q

Désengagement envers les conséquences

A
  1. Dénidesconséquences
  2. Minimisation des conséquences (Centre d’inhalation supervisé)
  3. Remise en cause des conséquences
68
Q

Désengagement envers les victimes

A
  1. Déshumanisation
    des victimes (esclaves)
    10.Blâme envers les victimes (agression sexuelle)
69
Q

Déonthologie kantienne

A
  • La valeur morale d’une action réside dans les intentions de celui qui la fait.
  • Les intentions (le devoir) sont donc plus importantes que les conséquences
    des actes.
  • Il existe des principes universels qui guident les décisions éthiques.
  • Il faut agir comme si notre action était une règle générale qui devrait être suivie par tous (impératif catégorique).
  • Les individus ne doivent pas être un moyen pour atteindre nos buts (respect et dignité humaine).
  • Le souci d’accomplir son devoir est plus important que la recherche de son bonheur personnel.
70
Q

L’impératif catégorique

A

1re formulation (principe d’universalisation):
Maxime de conduite
applicable de la même manière tout le temps pour tout le monde

2e formulation (principe de non-instrumentalisation, d’humanité ou de dignité)
ex: mentir, si on mentait jamais, d’un point de vu kantien= tres bon mais socialement….. les white lies c’est quand même utile

71
Q

Le pacte mondial

A

Une application concrète de la déontologie kantienne
* Initiative de l’ONU (Kofi Annan) en 2000
* 10 principes (lignes directrices) en matière d’éthique, de responsabilité sociale et environnementale destinés aux entreprises
* Basé sur un engagement volontaire
* Aucune force légale (donc pas de sanction possible pour les entreprises qui dérogent au code, sauf l’exclusion du Pacte)

72
Q

Responsabilité sociale des entreprises

A
  • Pour être considérée éthique, une organisation doit assumer TOUTES ses responsabilités : économiques, légales, éthiques et discrétionnaires.
  • Les organisations doivent anticiper les changements dans les normes sociales car pour être éthique, il n’est pas suffisant de seulement respecter les lois, il faut aussi répondre aux attentes des parties prenantes.
73
Q

RSE - Responsabilités discrétionnaires

A

attentes
La société ne propose pas de message clair, le comportement est laissé à l’appréciation de chacun.

74
Q

RSE - Responsabilités éthique

A

attentes
responsabilités supplémentaires (non codifiées dans les lois). Ces responsabilités sont attendues par la société et visent le respect des droits des parties prenantes.

75
Q

RSE - Responsabilités juridiques

A

obligations
La société fixe le cadre légal dans lequel l’entreprise opère.
Il est de sa responsabilité d’obéir à ces lois (éthique imposée et codifiée)

76
Q

RSE - Responsabilités économiques

A

L’entreprise est une institution dont l’objectif est de produire les biens et services que la société désire et de les vendre à profit pour assurer sa pérennité et récompenser ses investisseur-ses

77
Q

Henry Ford

A
  • Révolution industrielle
  • Précurseur de la production de masse
  • Crée une auto pour classe moyenne (1908)
  • Attitude entre protégé et protecteur

Fordisme
* Travail à la chaîne
* Vitesse de production accrue
* Baisse du prix du produit
* Meilleurs salaires de l’industrie
* Consommation de masse
* Mépris des syndicats
* Travailleur, père de famille, citoyen

78
Q

Le paternalisme

A
  • Obligation morale = organiser le travail
  • Contrôle autoritaire de la main d’œuvre: le dirigeant est un expert
  • Hôpital et école sur place
  • Épargne obligatoire pour études
  • Adoption du mode de vie américain des immigrants
  • L’industriel est un père bienveillant

avantages
* Le bien des employés au cœur de l’entreprise = stabilité de la main d’œuvre
* Attire les meilleurs employés
* Favorise l’appartenance communautaire: habitations, sorties, pensions de retraite, sorties, etc.

inconvénients
* Anti-syndicalisme : Wal-Mart, Amazon, etc.
* Engendre une forme de culpabilité et de redevabilité * Violation de la vie privée d’autrui
* Imposition d’un système de valeurs
* Chantage affectif = harcèlement psychologique
* Ne favorise pas la créativité, l’initiative
* Travail à la chaîne = néfaste pour santé

79
Q

Justice distributive

A

distribution sociale des bénéfices et des charges
- Les approches égalitaristes
- Les approches socialistes
- Les approches libertariennes

80
Q

Le contrat social (Rawls)

A

contrat social= voile de l’ignorance + justice distributive

Comment constituer une société juste?
Par le contrat social conclu entre personnes en situation originelle d’égalité, et qui vise à établir les règles de la coopération sociale.

81
Q

Voile de l’ignorance

A

Deux principes :
- Accès égal aux libertés fondamentales (d’expression, de religion, etc.) - Quête d’égalité sociale et économique

82
Q

La position originelle

A

Le voile d’ignorance : dispositif fictif de négociation du contrat social.

situation d’égalité absolue
vous ignorez votre position en société
● Attributs naturels
● Conditions socio-économiques
● Genre, religion
● Conception de la vie bonne

83
Q

2 principes de justice du contrat social

A

1) chacun doit avoir un droit égal au système le plus étendu de libertés de bases égales pour tous

2) Les inégalités sociales doivent être configurées de manière à ce qu’elles soient
(a) aussi profitables que possibles pour les plus désavantagés (principe de différence)
(b) Liées à des fonctions et situations ouvertes à tous (égalité des chances).
2.b) Principe d’égalité équitable des chances

84
Q

Critiques du contrat social

A

Approche suffisantiste→ idée du seuil

Deux personnes A et B on les mêmes biens premiers (social et naturel)
* A travaille plus fort que B
* A gagne donc plus de revenus que B * A doit-il compenser B?

85
Q

L’éthique de la vertu - Aristote

A

la recherche du bien, de la vie bonne.
Une éthique qui n’est pas neutre (vs celle de Kant), qui implique un jugement.

se rattache davantage à la personne
et à son caractère qu’à ses actions particulières (L’éthique ça se pratique!)
L’éthique consiste à
mener une vie bonne quotidiennement.
Des comportements extrémistes mènent à des manquements à l’éthique (il faut trouver le juste milieu).

86
Q

La théorie de la vertue

A

La personne vertueuse…
- A toujours le bon mot
- Peut diffuser une situation tendue
- Donne des mauvaises nouvelles de manière gracieuse
- Sait toujours ce qui est le mieux de faire
- Est confiante sans être arrogante
- Est généreuse sans être prodigue ou extravagante
- Est courageuse sans être téméraire

Pour Aristote, nous avons naturellement la capacité de percevoir les individus vertueux… et la capacité de les imiter.

87
Q

définition vertue

A

état décisionnel qui consiste en une moyenne entre deux vices, l’un par excès, l’autre par défaut

quand tu seras vertueux, tu sauras ce qu’il faut faire.
Sensibilité au contexte, à l’histoire, à la complexité du réel.

88
Q

L’action vertueuse

A

L’action vertueuse n’est pas considérée indépendamment de son contexte, mais dans l’historique de l’agent vertueux.
Les règles morales ne sont pas externes à l’agent. Elles sont relatives à ses dispositions morales, lesquelles doivent être activées.
Une vie morale consiste en l’acquisition et l’exercice de nos vertus.

89
Q

Modèle intégrateur

A

1.Prendre connaissance de son intuition morale
2. Établir les faits
3. Identifier le ou les enjeux éthiques
4. Identifier les parties prenantes impliquées
5. Identifier les conséquences
6. Identifier les obligations
7. Réfléchir à son caractère et à ses valeurs personnelles
8. Faire preuve d’empathie
9. Explorer les options et alternatives de décision
10.Prendre une décision assumée

90
Q

Empathie

A

sens du partage et de la compréhension de l’expérience subjective des autres

Empathie émotionnelle:
Expérience indirecte et spontanée des émotions d’une autre personne

Empathie cognitive:
Effort intellectuel (volontaire) de se mettre à la place de l’autre, de comprendre ce qu’il ou elle ressent en s’imaginant vivre la même situation

91
Q

culture organisationnelle - les niveaux de la culture éthique

A
  1. Les artéfacts organisationnels
    * Pratiques d’éthique organisationnelle (formation, outils, etc.)
    * Normes (code), politiques, processus(de décision, de sélection, de gestion des plaintes, etc.)
    * Structures (comité d’éthique, ombudsman,VP éthique ou conformité, etc.)
  2. Les valeurs partagées
    * Valeurs véhiculées dans l’organisation
    * Leadership des dirigeants
    * Systèmesderécompenses
    * Normes informelles, habitudes
  3. Les suppositions de base
    * Paradigme organisationnel, logique dominante, conception du monde
    * GM vs Google