Étude examen Flashcards
Décrochage scolaire
l’adolescent qui a quitté l’école sans l’obtention de son diplôme, n’est pas réinscrit l’année suivante, n’a pas déménagé hors territoire et n’est pas mort est considéré décrocheur.
Décrochage social
Le décrochage social remet s˚rement en question les liens entre líindividu et les sphères politique, économique, sociale et culturelle. Ce concept traduit les dynamiques de participation, díintÈgration, voire mÍme díexclusion entre individu et société. Le décrochage social implique de ne pas prendre place dans la société, il implique aussi de ne pas y trouver place.
réussite éducative
renvoie au processus de transmission d’attitudes, de comportements et de valeurs. La réussite éducative pourrait être la résultante du processus de socialisation scolaire dans la mesure où celui-ci est conçu autant comme un mode d’inculcation qu’un mode d’acquisition de la part des agentes et agents à l’école. La distinction entre réussite scolaire et réussite éducative est fondamentale pour traiter de l’écart entre la réussite des garçons et des filles. Elle s’explique aussi bien par l’acquisition et la transmission ou non d’attitudes, de comportements et de valeurs que par des problèmes rencontrés sur le plan strictement académique.
Réussite scolaire
renvoie à la scolarisation, c’est-à-dire au cheminement parcouru par une ou un élève à l’intérieur du réseau scolaire. La notion de réussite scolaire a deux composantes : la performance, qui touche aux résultats et aux parcours sans retard et la persévérance, qui a trait à la prolongation de la scolarité.
Raccrochage
Réinscription d’un individu (abandonnant, décrocheur) à un programme d’études après une période d’absence plus ou moins longue.
distance et proximité scolaires
Degrés d’intériorisation des valeurs et de la culture scolaires traduites en attitudes et comportements qui favorisent la réussite ou au contraire mènent à l’échec scolaire. Ces concepts permettent d’évaluer qualitativement et quantitativement l’adhésion à certaines valeurs selon le sexe et la classe sociale.
persévérance scolaire
Poursuite d’un programme d’études en vue de l’obtention d’une reconnaissance des acquis (diplôme, certificat, attestation d’études, etc.).
types de prévention
Primaire = est une prévention générale qui s’attarde à l’étiologie et à la pathologie amenant certains troubles. Ex. Administration d’un vaccin, intervention précoce en milieu défavorisé ». « Ce type d’intervention désigne les activités qui visent le grand public et qui ont pour but, par exemple, de réduire la violence à l’égard des enfants. Secondaire = est une prévention partielle et curative qui vise la lutte contre l’aggravation, l’extension et la récidive de certains troubles. Elle prend la forme d’un dépistage, d’un suivi et d’un traitement des sujets étant déjà en situation d’inadaptation, afin d’en arriver à leur réinsertion dans un milieu normal ». Ce type d’intervention cible « les activités qui visent certains groupes à risque élevé et qui ont pour but par exemples, d’accroître les capacités de ces groupes, de réduire le risque de violence ou, à tout le moins, d’intervenir le plus tôt possible en cas de mauvais traitements ». Tertiaire = s’adresse aux personnes qui vivent la réinsertion. Elle vise à consolider les apprentissages déjà faits et à diminuer les effets de problèmes ou de pathologies, afin d’en arriver à la réussite de cette réinsertion ». Ce type d’intervention « désigne les activités, par exemple, qui visent les victimes et les agresseurs connus et qui ont pour but de réadapter ces derniers et de prévenir de nouveaux incidents ».
Nature de la pauvreté :
ABSOLUE = Elle désigne une situation où l’insuffisance de ressource ne garantit pas la satisfaction des besoins minimaux. On suppose un revenu extrêmement bas. RELATIVE = Ce type de pauvreté se traduit par un accès insuffisant à des biens et des services de base, ainsi qu’à des possibilités (inégalités en matière de santé, d’accès à l’éducation, d’accès à un logement décent et un environnement sain, etc..) qui sont communément offerts aux segments plus favorisés de la population et qui sont reconnus comme étant nécessaires à un niveau de vie décent. Lorsque l’on parle de pauvreté relative, on tient compte de la dimension sociale du bien-être des individus.
Intensité de la pauvreté
les pauvres subsistent avec un revenu inférieur à un certain seuil, celui du faible revenu par exemple. Dans ce cas, les très pauvres sont ceux qui survivent avec un revenu égal ou inférieur aux trois quarts (75 %) de ce seuil. Mais, il y a aussi les presque pauvres. Ceux-là même qui doivent se contenter d’un revenu à peine supérieur au seuil.
Durée de la pauvreté
DURABLE OU CHRONIQUE = lorsque quelqu’un en souffre longtemps. Après cette période, une personne pauvre ne peut guère espérer s’en sortir. TEMPORAIRE OU PASSAGÈRE = Tous ne s’enlisent cependant pas dans la pauvreté. Certains y échappent. La pauvreté fut, pour ceux-là, passagère. Il est clair aussi que la pauvreté s’avère souvent épisodique
Personnes vulnérables à la pauvreté
les personnes seules (variable maritale) ; les enfants (variable jeune âge) ; les 15-29 ans (variable âge) ; les personnes âgées (variable âge) ; les femmes (variable sexe) ; les non scolarisés (variable scolarité) ; les immigrants de fraîche date et les autochtones (variable ethnie) ; les handicapés (variable intégrité physique).
expliquer pourquoi les personnes démunies peuvent avoir honte d’être pauvres.
Rapport étroit dans la société entre l’argent et la honte. L’amour de l’argent s’Enracine dans la haine farouche de la pauvreté et de ses conséquences. La pauvreté dégrade et humilie. La pauvreté détruit l’image des parents, en conséquence, l’image idéale de l’enfant envers ses parents : l’enfant voit ses parents dégradés, violents, impuissants, humiliés. Sa honte est un mélange d’impuissance, de colère, de déception, de révolte, de frustration face à l’infériorité dans laquelle il se trouve.
Indice de défavorisation
Indice de milieu socio-économique (IMSE) = Il s’agit d’un indice composé qui utilise la proportion de mères sous-scolarisées, (2/3 de l’indice) et la proportion de parents inactifs sur le plan de l’emploi (1/3 de l’indice). La sous-scolarité se définit comme étant la proportion de famille dont les mères ont atteint, comme plus haut niveau de scolarité, des études primaires ou secondaires, sans diplôme d’études secondaires. L’inactivité parentale concerne la proportion de familles dont aucun parent ne travaille durant la semaine de référence du recensement canadien.
Indice du seuil de faible revenu (SFR) = Cet indice mesure la proportion de familles vivant autour ou sous le seuil de faible revenu, calculé par Statistique Canada. Le seuil de faible revenu se définit comme le niveau de revenu selon lequel on estime que les familles consacrent 20 % de plus que la moyenne générale à la nourriture, au logement et à l’habillement. Il fournit une information qui sert à estimer la proportion de familles dont les revenus peuvent être considérés comme faibles dans leur milieu de résidence.
Note : Les écoles sont classées sur une échelle allant de 1 à 10, le rang 1 étant considéré comme le moins défavorisé et le rang 10 comme le plus défavorisé
les 5 cibles favorisant la réussite scolaire des enfants.
Cible 1 : l’enfant-élève = Perception de sa compétence, Relation avec les pairs, Compétences en lecture et écriture.
Cible 2 : la famille = Revenu et scolarité, Implication des parents dans l’école, Place de la scolarisation dans l’école.
Cible 3 : la classe = Perception et attitudes du personnel enseignant, Choix pédagogique (pédagogie de la coopération), Qualité de l’enseignement.
Cible 4 : l’école = Direction et leadership, Services autres qu’académiques, Développement professionnel.
Cible 5 : la communauté = Quartier, résidence, voisinage, Mobilisation face à l’école, Services extrascolaires.