Étude examen Flashcards

1
Q

Qu’est ce que l’éthologie

A

étude descriptive, comparative et causale du comportement animal dans un milieu naturel.

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2
Q

Père de l’éthologie moderne

A

Konrad Lorenz

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3
Q

Principes de base de l’éthologie

A

Le comportement est un moyen d’adaptation à l’environnement
Tout comme les caractéristiques physiques, le comportement est le résultat de la sélection naturelle
Les causes de l’agression chez l’humain sont les même que chez les autres animaux

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4
Q

La sélection naturelle

A

Les individus les moins bien adaptés aux conditions du milieu sont éliminés en nombre proportionnellement plus grand que ceux qui sont mieux adaptés

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5
Q

La sélection artificielle

A

Sélection volontaire pour augmenter la valeur de la récolte (gros fruits, mutation hâtive des fruits, etc.)
- races de chiens, chats, chevaux, vollailles sélectionnées pour les oeufs et la viande

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6
Q

Le comportement est quoi

A

Un phénotype
Résulte des effets de l’hérédité et de l’environnement

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7
Q

1ere question de base de l’éthologie

A

Que fait l’animal? (description précise de tous les mouvements; éthogramme)

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8
Q

Comportement =

A

Mouvement coordonné de muscles
Ne pas confondre avec une attitude ou valeur

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9
Q

Classification de Tembrock

A

C’est une classification fonctionnelle des déplacements

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10
Q

Comportements d’orientation (Tembrock)

A

Photo (plantes attirées par le soleil), chémo (attiré par des substances chimiques), géo (gravité, ex: vers de terre qui sait par où s’orienter à cause de la gravité), thermo (attiré par la température, ex: serpents qui cherchent le chaud), hydrotaxies (capable de détecter l’eau à distance)
CE COMPORTEMENT N’EST PAS CHEZ LE CHIMPANZÉ

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11
Q

Comportements d’exploration (Tembrock)

A

Ex: quand un chimpanzé est mis face à un objet nouveau, la façon dont il l’approche est un comportement d’exploration

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12
Q

Comportements de confort (Tembrock)

A

Soins corporels, toilettage, etc.

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13
Q

Comportements liés au métabolisme (Tembrock)

A

Acquisition et incorporation des aliments, bibition (boire), défécation, miction, accumulation de réserves alimentaires, positions de repos et de sommeil

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14
Q

Comportements agnostiques (Tembrock)

A

fuite, soumission, menace, attaque

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15
Q

Comportements territoriaux (Tembrock)

A

Vocalisations, marquage du territoire par l’urine ou une glande, etc.

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16
Q

Comportements de construction (Tembrock)

A

Castor qui construit un barrage, araignée qui construit sa toile, etc.

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17
Q

Comportements de reproduction (Tembrock)

A

Parade nuptiale, copulation, ponte/incubation/mise-bas, comportement parental

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18
Q

Comportements sociaux (Tembrock)

A

Communication et affiliation

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19
Q

Comportements de jeu (Tembrock)

A

bataille chez les petits, courir l’une après l’autre, etc.

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20
Q

Conflits de motivation

A

Comportements dans les situations de conflit entre des tendances oppose2es

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21
Q

Mouvements d’intention (conflits de motivation)

A

Tendance est légèrement inhibée par une autre de sorte que l’exécution du comportement n’est pas complète

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22
Q

Comportements ambivalents (conflits de motivation)

A

Simultané ou successif si deux tendances sont activées en même temps et de même force
SimultanéL mouette rieuse, cou dressé, très droit= tendance à la fuite. Bec pointé vers le sol = tendance à l’attaque. Si les deux sont faits en même temps, c’est un comportement ambivalent

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23
Q

Activités redirigées (conflits de motivation)

A

Le comportement est dirigé vers un autre objet que le stimulus de départ

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24
Q

Activités de déplacement/substitution (conflits de motivation)

A

Exécution d’un comportement sans rapport avec aucune des deux motivations de départ

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25
Q

2e question de base de l’éthologie

A

Quelles sont les causes et les mécanismes des comportements?

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26
Q

Facteurs externes

A

Déclencheurs des comportements

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27
Q

Facteurs internes

A

mécanismes nerveux, hormonaux, etc derrière les comportements.

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28
Q

FAP (quelques concepts de base de l’éthologie)

A

Fixed Action Pattern = patron moteur fixe
Mouvement ou séquence de mouvements coordonnés, stéréotypés, innés, déclenchés par un stimulus précis de l’environnement, mais qui une fois déclenché est indépendant de ce stimulus et s’exécute complètement
Peut être fonctionnel dès la naissance ou subir une certaine maturation et n’apparaitre qu’à l’âge adulte
Ne répond qu’à un petit nombre de stimuli, même si l’animal en perçoit de nombreux

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29
Q

IRM (quelques concepts de base de l’éthologie)

A

Innate Releasing Mechanism = Mécanisme inné de déclenchement
Mécanisme du système nerveux qui permet le déclenchement d’une réponse (FAP) lors de la réception du stimulus-signal approprié (spécifique)
Automatisme des décharges: les mécanismes nerveux produisent et distribuent des influx aux centres moteurs indépendamment de toute stimulation externe; automatiques mais ne permettent pas le déblocage des influx produits

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30
Q

Umwelt (quelques concepts de base de l’éthologie)

A

Monde tel que l’animal le perçoit selon les possibilités sensorielles de son système nerveux central
limité par les sens

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31
Q

Stimulus déclencheur (quelques concepts de base de l’éthologie)

A

Stimulus-signal
Stimulus qui peut déclencher l’exécution d’un FAP

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32
Q

Méthode des leurres (quelques concepts de base de l’éthologie)

A

Méthode permettant de déterminer le stimulus déclencheur

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33
Q

Types de stimuli déclencheurs

A

Stimuli configuratif, stimulus orienteur ou directeur, stimulus déclencheur supra normal

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34
Q

Stimulus configuratif

A

Importance de la proportion relative des différentes parties

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35
Q

Stimulus orienteur ou directeur

A

Donne orientation à la réaction

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36
Q

Stimulus déclencheur supra normal

A

produit une réponse plus forte que normal

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37
Q

Stimuli déclencheurs chez les humains

A

Bébé 5-8 semaines: Sourit si le stimulus est frontal et bouge
Bébé avant 8 semaines: sourire = FAP, fonction adaptative est de créer un lien avec le parent
Trouver cute/vouloir protéger:grosse tête, membres arrondis, gros yeux, mouvements maladroits
Bébé qui cherche à téter: va tourner la tête de gauche à droite et toucher le sein avec sa joue jusqu’à ce qu’il trouve le mamelon

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38
Q

Loi de sommation hétérogène (concepts de base de l’éthologie)

A

Chacun des signaux présentés isolément a une efficacité pratiquement égale, mais la présentation simultanée de deux signaux double l’intensité de la réponse (Lorsque la réponse peut être déclenchée par différents stimuli)

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39
Q

Réactions en chaîne (concepts de base de l’éthologie)

A

Enchainement de stimuli et de réponses ; chaque réponse de l’un est un stimulus pour l’autre

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40
Q

Déclencheur social =

A

Stimulus-signal qui s’est développé à partir d’un comportement utilitaire par ritualisation et qui a adopté une fonction de communication
Ex: bailler
Ex: les bébés peuvent comprendre que pleurer plus fort leur apporte plus d’attention parentale

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41
Q

Ritualisation (concepts de base de l’éthologie)

A

Exagération au niveau de l’intensité (vitesse et amplitude) afin que le message soit clair + nouvel IRM

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42
Q

Empreinte/Imprinting (concepts de base de l’éthologie)

A

Mécanisme inné qui détermine l’objet d’attache chez les bébés de certaines espèces d’oiseaux
Forme d’apprentissage

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43
Q

Période critique ou sensible (concepts de base de l’éthologie)

A

Période au cours de laquelle certains apprentissages doivent se réaliser

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44
Q

3ème question de base de l’éthologie

A

Comment se développent-ils (comportements) chez l’individu depuis la fécondation? (ontogenèse)

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45
Q

4ème question de base de l’éthologie

A

Comment se sont-ils adaptés au cours de l’évolution de l’espèce? (phylogenèse)

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46
Q

5eme question de base de l’éthologie

A

Quelle est leur fonction? (valeur adaptative, valeur de survie)

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47
Q

L’autorité vs le positivisme (méthode scientifique)

A

Positivisme: Pendant des milliers d’années, la vérité était dans les écrits (bible, aristote, etc.)
apparait au 19e siècle, premiers scientifiques à se poser des questions
Recherchent aussi une vérité absolue

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48
Q

L’observation: à la base de la découverte (méthode scientifique)

A

Observation, hypothèse, vérification par l’observation et l’expérimentation, théorie (vérité relative), fait

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49
Q

Chez l’intervenant (méthode scientifique)

A

Observation, hypothèse, intervention, théorie, fait

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50
Q

Qu’est ce que l’observation

A

Observation au sens strict (direct) et au sens général (une donnée obtenue par tout moyen: observation directe, observation rapportée, questionnaire, sociogramme, etc.)
Exige beaucoup de temps mais est riche d’informations
Plus objectivité et indépendant de la perception individuelle.

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51
Q

distinction entre observation directe et évaluation

A

Observation: action de porter, par la voie des sens, une attention minutieuse et méthodique sur un sujet d’étude dans le but de constater des faits particuliers permettant de mieux le connaître
Évaluation: action de collecter des informations qui pourront être comparées à des critères préétablis; la collecte peut se faire par des moyens aussi variés que l’observation et l’utilisation de tests ou questionnaires

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52
Q

Distinction entre auto-observation et auto-évaluation

A

Auto observation: n’a du sens que si, par exemple, l’observateur se regarde dans un miroir ou rapporte ses propres comportements qui sont possiblement observables par les autres: doit tout autant faire appel aux sens de sorte qu’un tiers pourrait aussi constater les mêmes faits
Auto-évaluation: processus par lequel un sujet est amné à porter un jugement sur lui-même (la qualité de son cheminement, de son travail, de ses acquis, etc.) en regard d’objectifs prédéfinis et tout en s’inspirant de critères d’appréciation

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53
Q

Objets et objectifs en observation

A

L’observation vise des objets et des objectifs différents selon les disciplines
Médecine sportive: pratiques corporelles
Arbitre sportif: respect des règles
ergonome: optimiser la gestion du temps et de l’effort dans la manipulation d’objets
etc

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54
Q

L’observation dans l’approche psychoéducative

A

Une étape
Une observation objective précise de l’adaptation des personnes (OOP)
But descriptif: ce qu’un individu dit et fait précisément, sans interpréter à partir de soi
La principale difficulté réside dans l’objectivité de la terminologie descriptive (décrire sans inférences, sans jugements, sans termes subjectifs)
Observation qualitative est souvent l’étape préliminaire à l’observation quantitative

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55
Q

Observation libre (libre vs systématique)

A

Être attentif à ce qui se passe autour de soi, prendre position ou se déplacer pour avoir une bonne vue d’ensemble ou pour observer les situations de différents points de vue
Facilite le repérage d’indices comportementaux pouvant suggérer l’utilisation d’une méthode d’observation systématique
Utiliser un journal de bord pour consigner les observations jugées pertinentes

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56
Q

Observation systématique (libre vs systématique)

A

A un but, pour vérifier une hypothèse, pour observer une centration, pour aider à résoudre un problème, etc.
Est rigoureusement planifiée et exécutée
Utiliser un journal de bord ou une grille pour consigner le détail des observations

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57
Q

Observation participante

A

Contexte dans lequel l’observateur s’intègre à l’activitée de l’individu ou du groupe et y participe (vécu partagé), sans donner l’impression de les limiter, en restant soi0même , sans porter de jugements et sans étaler ses connaissances; trouver des points communs entre les gens et vous-même aide à avoir de bonnes relations
Observateur utilise ses sens et ses émotions pour se laisser imprégner par l’atmosphère qui existe dans l’environnement des individus observés afin de formuler des hypothèses sur leur adaptation
Observateur écrit ses observations et impressions après la période d’observation
Type plus subjectif et sujet à des imprécisions

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58
Q

Observation non-participante

A

L’observation est en retrait, soit visible et à distance, soit caché derrière un miroir sans tain
Importance de justifier et faire accepter sa présence
La présence non participante a des effets sur les individus observés

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59
Q

Effet Hawthorne

A

La présence de l’observateur entraîne un effet inhabituel d’activation de l’observé

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60
Q

Observation provoquée

A

Implique que le sujet est placé devant une tâche ou une épreuve déterminée par l’observateur afin de susciter l’apparition de certains comportements

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61
Q

Observation engagée

A

utilisée pendant l’activité éducative
L’intervenant utiliser ses connaissances, ce qu’il voit, ce qu’il entend et ce qu’il ressent pour venir en aide au moment opportun à l’individu en difficulté

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62
Q

Centration d’observation

A

Un comportement particulier à observer chez un sujet dans un moment et un contexte précis
Compte-tenu qu’on ne peut tout observer, la centration permet de cerner un champ d’investigation plus restreint mais pertinent à notre questionnement, ce qui rend l’observation plus efficace et plus précise

63
Q

Centration d’observation pour Berthiaume

A

L’orientation de l’observation vers un comportement particulier sur lequel l’intervenant veut recueillir des données

64
Q

Le défi adaptatif

A

Ce que le sujet ciblé devrait faire de socialement acceptable ou d’attendu pour atteindre ses objectifs, pour combler ses besoins

65
Q

Processus d’identification du Défi Adaptatif (PIDA)

A

Processus utile dans deux situations
A: Lorsqu’on observe un jeune: permet d’identifier le défi adaptatif d’un individu, c’est-à-dire ce qu’il doit améliorer pour mieux s’adapter à son environnement
B: lorsqu’on observe un intervenant: permet d’identifier le défi adaptatif de l’intervenant, c’est-à-dire ce qu’il doit améliorer pour mieux intervenir

66
Q

Première étape du PIDA

A

Choisir la centration (tel comportements dans tel contexte: interaction avec pairs, interaction avec adultes, moment du repas ou de jeu, une intervention de l’éducateur, etc.)

67
Q

Deuxième étape du PIDA

A

Décrire la séquence comportementale observée
Identifier d’abord les circonstances immédiates (identifier OOP, comportements verbaux et non verbaux des tiers qui précèdent l’OOP, comportements verbaux et non verbaux qui succèdent l’OOP)
Toujours dans un tableau

68
Q

Troisième étape du PIDA

A

Identifier vos réactions comportementales (mouvements, position du corps, expressions faciales, réponses verbales, etc.) et surtout émotionnelles (peur, colère, peine, sentiment d’impuissance, etc.) en tant qu’observateur de l’OOP

69
Q

Quatrième étape du PIDA

A

Formuler différentes hypothèses sur l’OOP en lien avec les besoins fondamentaux du sujet observé et procéder à l’analyse

70
Q

Besoins liés à l’homéostasie (besoins fondamentaux)

A

Besoin de respirer, besoin de s’alimenter, besoin d’éliminer les déchets, besoin de dormir, besoin de maintenir constante la température corporelle

71
Q

Besoin de se mouvoir (besoins fondamentaux)

A

Besoin de se défendre et de défendre ses proches, besoin de se détendre, besoin d’affection, besoin de protection (besoin que les autres nous protège)

72
Q

Besoins liés à l’actualisation de soi dans son rapport à l’environnement (besoins fondamentaux)

A

Besoin de stimulation, besoin de liberté, besoin de créativité, besoin d’autodiscipline

73
Q

Besoins liés à la vie sociale (besoins fondamentaux)

A

Besoin d’inclusion (les amis à l’école), besoin d’équité (même très jeunes les enfants ont ce besoin là), besoin de réciprocité (en lien avec l’amitié “je t’aide tu m’aides”), besoin de pouvoir, besoin de reconnaissance, besoin d’attachement

74
Q

Besoins liés à la reproduction

A

Besoin de sexualité, besoin d’avoir des enfants

75
Q

Cinquième étape du PIDA

A

Justifier votre choix d’une hypothèse à partir du contexte immédiat et du contexte global s’il est reconnu
(identité sexuelle et culturelle, âge, niveau scolaire, etc. Histoire de vie: relations avec famille et pairs, placements, santé physique et mentale, expériences antérieures possiblement reliées au contexte immédiat, etc. Mandat du milieu (école, CLSC, CJ, etc.)

76
Q

Sixième étape du PIDA

A

Formuler le défi adaptatif

77
Q

planification d’une observation directe: 1.Déterminer l’objectif

A

Objectif théorique (pour augmenter nos connaissances générales sur un phénomène): causalité, développement, organisation séquentielle des comportements, etc.
Objectif normatif: pour élaborer des normes qui permettront de poser un jugement clinique sur la normalité ou la pathologie d’un individu dans une situation spécifique
Objectif éducatif: mieux connaitre le comportement d’un individu en interaction avec l’environnement physique et social, évaluation diagnostique du problème, évaluation de la mise en oeuvre du plan d’intervention, évaluation des effets de l’intervention

78
Q

Planification d’une observation directe: 2. Choisir une centration

A

Le comportement d’un individu-cible ou un groupe-cible dans une situation précise

79
Q

Planification d’une observation directe: 3. choisir un type d’observation

A

Participante, systématique, etc.

80
Q

Planification d’une observation directe: 4. Choisir une technique d’échantillonnage

A

Des sujets; des comportements: définir de manière opérationnelle; des moments d’observation

81
Q

Planification d’une observation directe: 5. Choisir un système de notation

A

Journal de bord, grille, etc.
N.B combinaison des quatre outils précédents doit être guidée par un souci de rigueur scientifique, par un souci d’économie d’énergie et par les limites imposées par l’environnement physique et social où se dérouleront les observations

82
Q

Les techniques d’observation

A

Observateur: instrument de mesure
La décision: problème de subjectivité
Techniques d’observation: afin de minimiser ce problème de standardisation
Contribuent à garantir la validité interne des données recueillies en assurant leur fiablité et en réduisant les biais
Permettent d’acquérir une information plus complexe et plus exhaustive sur un problème donné, dans un contexte qui est plus près du contexte naturel
Ne s’appliquent qu’à l’observation quantitative, qui a pour but d’obtenir une information mesurable sur le comportement

83
Q

Trois types de mesures observationnelles

A

Fréquence, durée, intensité (plus grande part de subjectivité)

84
Q

Échantillonnage comportemental

A

Actes et postures, le regard est souvent utilisé comme critère pour déterminer qui est en interaction
Définir les comportements et établir un système de codification
Échantillonnage restreint ou exhaustif: nombre de catégories dépend du problème étudié

85
Q

Échantillonnage des sujets

A

Ad Libitum: selon les occasions de voir le sujet (biais lié à l’observabilité différentielle, biais lié à l’observateur qui pourrait choisir les sujets et les moments d’observation selon son humeur)
Centration sur un individu particulier (focal individual sampling) ou sur un sous-groupe (focal subgroup sampling)

86
Q

Échantillonnage des moments d’observation

A

Distribution: continue vs discrète
Échantillonnages instantané vs un-zéro
Durée des périodes d’observation (Combien de temps la période précise dure)
Points limites (début et fin): c’est à quelle heure

87
Q

Échantillonnage instantané vs un-zéro

A

Instantané: à chaque fois que le comportement est observé, on prend en note
Un-zéro: temps délimité, est ce que le comportement s’est produit à ce moment précis

88
Q

Moyens de réduire l’effet de l’observation

A

Installer la caméra dans le local bien avant la séance d’observation afin qu’il y ait habituation, camoufler la lumière rouge qui signale l’enregistrement, utiliser un contrôle à distance afin qu’il n’y ait personne derrière la caméra lorsqu’on filme

89
Q

Moyens pour réduire l’effet de la présence de l’observateur

A

Identifier les caractéristiques d’un observateur qui pourraient influencer le comportement des individus et en tenir compte, permettre aux personnes observées de s’habituer à la présence de l’observateur pour réduire le niveau de méfiance, fournir un rationnel sur la présence de l’observateur, se placer en retrait en dehors du champ de vision des personnes observées, rester neutre

90
Q

Précautions à prendre pour diminuer les erreurs

A

Prendre conscience de son état physique et mental; peut être reporter la session d’observation
Faire un bon entraînement lorsque la grille est complexe
Pour la saisie, faire une double vérification ou avec un sous-échantillon aléatoire
Éviter toutes les interprétations qui ne sont pas soutenues par les chiffres

91
Q

Choix du mode de transcription des données

A

Médium de travail; transcription verbale, écrite ou sur ordinateur; protocole vs ouvert; grilles d’observation

92
Q

Médium de travail

A

Sur le vif ou par enregistrements audio ou vidéo
En présence ou caché derrière un miroir sans tain
Journal de bord
Types de notes: notes repères (prises sur le vif, repères lors de la rédaction du compte rendu détaillé pour se remémorer quelques événements marginaux ou une parole entendue), notes descriptives (lieux, personnes, récits d’événements, interactions), notes prospectives (idées sur la façon de se comporter le lendemain, choses à observer ou à vérifier, sur des textes à lire), notes d’analyse (idées d’interprétation qui nous viennent sur le terrain)

93
Q

Validité de la grille au plan théorique

A

Documentée par des recherches pour:
Sa capacité a1 mesurer les concepts sous-jacents (validité convergente)
Sa capacité de différencier différents individus ou différentes situations (validité discriminante)
Sa capacité de prédire une trajectoire de développement (validité prédictive)

94
Q

Validité de la grille au plan écologique

A

Adaptée à l’environnement où elle est justifiée

95
Q

Validité de la grille au plan clinique

A

En accord avec l’importance qu’accordent les divers intervenants du milieu à ces comportements
En tenant compte des limites pratiques imposées par le milieu

96
Q

Fidélité

A

Calcul de l’erreur liée à l’observateur
Accords inter-juges et intra-juges (équation de base 2 et n juges) (sur l’ensemble, sur un échantillon ou par catégories
Coefficient Kappa: pour tenir compte du hasard

97
Q

Réduction des données (analyse et interprétation)

A

Regrouper les comportements (selon les catégories fonctionnelles)
OU laisser tomber ceux qui ont une faible fréquence

98
Q

Analyse et interprétation

A

Se souvenir que l’observation ne nous apporte pas nécessairement d’information sur les composantes motivationnelles, affectives et cognitives des sujets
Pour l’observation systémique: idéal est d’observer derrière un miroir sans tain
Il est avantageux d’observer dans des conditions naturelles ou de reconstituer ces conditions au laboratoire

99
Q

Erreurs possibles

A

Choix d’une d’observation inadéquate (incomplète, non valide, technique d’échantillonnage inappropriée)
Erreurs de codage
Erreurs de saisie des données à l’ordinateur
Erreurs de calcul des scores
Lors de la communication des résultats, sélection ou manipulation des données (pour impressionner l’auditoire, pour influencer la prise de décisions, pour camoufler des erreurs commises)

100
Q

Avantages de l’enregistrement audiovisuel (analyse et interprétation)

A

Permet de revoir la même situation plusieurs fois
Permet d’utiliser des grilles différentes
Permet de calculer la fidélité inter-juge sans envahir l’environnement naturel des personnes observées

101
Q

Inconvénients de l’enregistrement audio (analyse et interprétation)

A

Difficulté à reconnaitre dans un groupe la personne qui parle

102
Q

Problèmes reliés à la personne observée (analyse et interprétation)

A

Niveau de réactivité des personnes observées: tendance des personnes à changer leurs comportements lorsqu’elles sont observées (Âge des enfants: moins de réactivité chez enfants préscolaires que chez les plus vieux)
Tendance des personnes observées à augmenter ou diminuer la fréquence des comportements en fonction de leur perception des objectifs poursuivis par l’observateur (désirabilité sociale)

103
Q

Sociogramme

A

Tous les échanges sociaux qui sont résumés dans un schéma

104
Q

éthique liée à l’observation

A

Soucis d’objectivité
être conscient de qui on est et de nos limites
respect des personnes, respect des règles locales, informer les gens sur les objectifs, rassurer les gens sur la confidentialité des données, obtenir leur accord pour la diffusion publique des images (s’il y a lieu OU les informer que seule l’équipe d’observateurs pourront voir les images)

105
Q

Éthique liée à une recherche

A

Obtenir le consentement libre et éclairé (écrit ou verbal, informer sur les objectifs et la procédure, informer sur les risques et bénéfices, informer sur la possibilité d’un signalement par le chercheur)
Dédommagements et non des salaires
Possibilité de se retirer à tout moment sans justification
Données anonymes
liste sur la correspondance entre les noms et les numéros sous clé

106
Q

L’agression physique chez les enfants

A

Pic vers 2-3 ans chez la majorité des enfants: période où s’établit une hiérarchie de dominance entre les enfants à la garderie
En moyenne, les garçons sont plus agressifs que les filles
Puis, diminution régulière à l’adolescence
Si agression ne diminue pas, peut entrainer des problèmes d’adaptation sociales
Importance de mieux comprendre les mécanismes de socialisation qui permettent la socialisation de l’agression physique

107
Q

Principales caractéristiques de l’agression chez les enfants

A

Jeux de bataille (affect positif, réciproque, activité se prolongeant, semble sans but)
Batailles (affect négatif, unidirectionnel, provoque séparation des pairs, conflit pour ressources ou dominance)

108
Q

Dès l’âge de 2 ans

A

Jeux de bataille (RTP): jeux de lutte et de poursuite, social ou solitaire, impliquent beaucoup de contact physique avec autre partenaire, sans objets, surtout chez les garçons
Jeux de guerre: jeux de “faire semblant” ou jeux de rôles, social ou solitaire, jeux avec fusils/soldats/superhéros, surtout chez garçons

109
Q

Jeux de bataille enfant-enfant

A

Chez tous les mammifères, surtout les mâles
5% du temps libre au préscolaire
Indépendant des vraies batailles
Dès 4 ans, les enfants sont capables de discriminer entre jeux de bataille et batailles
Indicateur positif de compétence sociale
COnduisent à des jeux avec règles, jeux coopératifs
Risque d’escalade en agression

110
Q

Enfants rejetés

A

Ont de la difficulté à interpréter les signaux qui discriminent jeux et agressions
Ont tendance à répondre par des agressions qui discriminent jeux et agressions
Ont tendance à répondre par des agressions lorsque situations sont ambiguës
Se sentent facilement menacés
Interventions pour prendre conscience des différences entre jeux et agressions, que les agressions font mal, qu’il y a d’autres moyens plus efficaces pour atteindre ses buts

111
Q

Fonctions des jeux de batailles chez les primates

A

Cohésion sociale par la formation de liens sociaux
Développement des habiletés de combat
Familiarisation avec les rôles de dominant et de subordonné, évaluation mutuelle des forces et habiletés des participants, établissement et maintien de la dominance

112
Q

Mécanisme des jeux de bataille enfant-enfant pour permettre leur prolongation

A

Présence de signaux de jeu qui inhibent l’intervention d’un tiers
Réciprocité
Pauses mutuelles
Sélection de partenaires de taille ou de force similaire
Handicaper sa force: le plus fort ajuste sa force au plus faible

113
Q

jeux de guerre entre les enfants

A

Typiques de l’espèce humaine, surtout chez les enfants
Très fréquent: 50% des enfants d’âge préscolaire en font au moins une fois par semaine à la maison, malgré les parents qui essaient de les décourager
Les parents encouragent surtout les garçons
Bien que l’opinion des parents varient quant à la réalisation de ces jeux à la maison, ils sont unanimes pour ne pas les permettre à l’école
Chez les enfants qui font ces jeux, probabilité plus grande d’avoir fratrie plus âgée
Effets des émissions télévisées
Pas de lien entre l’âge de l’enfant et la classe sociale

114
Q

Jeux de guerre entre les enfants et agressivité

A

En général, pas de lien entre jeux de guerre et agressivité des enfants
Sauf pour enfants “hard-to-manage”: avec hyperactivité et troubles de comportement: font plus de jeux symboliques violents, plus de comportements antisociaux, plus d’émotions négatives, moins de comportements pro sociaux et d’empathie, difficulté à détecter et comprendre les émotions, répondent plus négativement aux menaces de perdre jeu compétitif

115
Q

Rôle potentiel du père dans la socialisation de l’agression physique

A

Carson et al.: idée que les jeux de bataille père-enfant pourraient jouer un rôle important dans l’apprentissage de la régulation des émotions lors des interactions agressives de l’enfant avec les autres enfants

116
Q

Les jeux de bataille père-enfant

A

Définir la sensibilité paternelle dans un contexte de jeux de bataille
Les pères sont plus directifs
Même mécanismes ou non que dans les jeux des jeunes (pause mutuelle, réduction de sa force, renversement des rôles, etc.)
La relation de dominance établie grâce à ces jeux pourrait faciliter la discipline et l’obéissance (et assurer la protection)
Pourraient permettre à l’enfant d’apprendre: à contrôler ses émotions agressives, à avoir confiance en lui dans les situations de compétition, à prendre sa place

117
Q

Les 2 pôles de l’attachement au sens large

A

base de sécurité: évaluée avec la situation étrange, relation d’activation
Exploration: évalué avec la situation risquée, relation d’activation

118
Q

Les dimensions parentales centrales reliées à l’attachement au sens large

A

Relation d’attachement: réconfort
Relation d’activation: Stimulation à la prise de risque, contrôle

119
Q

La théorie de la relation d’activation père-enfant

A

Lien émotif de l’enfant pour le parent qui fait au quotidien de l’ouverture au monde
fonction générale: ouverture au monde

120
Q

Rôles paternels directs

A

Stimuler l’enfant en le confrontant à l’environnement physique et social afin qu’il développe des habiletés
Protéger l’enfant des dangers de l’environnement en lui mettant des limites; importance de l’autorité: surtout avec les garçons qui prennent plus de risques et ont plus d’accidents, Les limites et les règles sécurisent l’enfant

121
Q

Interactions mère-bébé vs père-bébé

A

M-B: calme, réconforte l’enfant, plus verbale et didactique, jeux cognitifs centrés sur les objets
P-B: excite l’enfant, plus physique, jeux imprévisibles, idiosyncratiques, non conventionnels

122
Q

La fonction paternelle de l’ouverture au monde

A

Le père aide l’enfant à s’ouvrir au monde extérieur
Le père répond aux besoins de stimulations, d’impulsions et d’incitation par une action dynamisante
Par les jeux imprévisibles ou non conventionnels, et par les taquineries, l’enfant est déstabilisé et apprend à réagir aux événements imprévus, à la nouveauté

123
Q

L’ouverture au monde: catalyseur de prise de risques

A

INcite l’enfant à prendre des initiatives, à s’aventurer, à être plus audacieux, à s’affirmer
Encourage l’exploration dans les milieux à risque
Prépare l’enfant à affronter un certain danger

124
Q

L’ouverture au monde: l’enfant apprend la confiance en soi et l’autonomie

A

résolution de problèmes sans recourir à l’adulte
Exploration de la nouveauté
Capacité de confrontation lorsque nécessaire

125
Q

Rôle didactique du père au plan du langage

A

Plus de mots non familiers
Plus de demandes de clarification
Plus de questions demandant une élaboration
Plus de demandes d’actions
Refuse plus souvent de résoudre les problèmes à la place de l’enfant

126
Q

L’enfant au plan du langage

A

Plus de formules de politesse envers le père
Plus exigeant envers la mère
Plus de demandes d’action du père
Plus expressifs à la mère

127
Q

Typologie de la qualité de la relation d’activation

A

Sous-activité: explore peu, est passif, reste près du parent
Activé: confiant et prudent dans son exploration et obéit au parent lorsqu’il met des limites
Sur-activé: hypersociable, imprudent et n’obéit pas au parent lorsqu’il met des limites; relié au manque d’encadrement

128
Q

La qualité de la relation d’activation dépend du sexe du parent

A

Les pères sous-activent/activent/sur-activent plus les enfants que les mères

129
Q

La qualité de la relation d’activation dépend du sexe de l’enfant

A

Les pères et les mères sous-activent plus les filles que les garçons
Les pères et les mères sur-activent plus les garçons que les filles

130
Q

La qualité de la relation d’activation dépend du tempérament de l’enfant

A

impulsivité, timidité, sociabilité

131
Q

La qualité de la relation d’activation dépend du comportement parental

A

Stimulation à la prise de risque, mise de limites (protection)

132
Q

Le rôle primordial du comportement parental

A

La stimulation parentale à la prise de risque explique significativement l’activation de l’enfant après avoir contrôlé :
Le sexe de l’enfant
Le tempérament de l’enfant

133
Q

La situation risquée

A

Procédure observationnelle de 20 minutes
6 étapes dont: présentation d’un risque social (un homme étranger intrusif), présentation d’un risque physique, réaction à l’interdit
5 critères pour classifier
30 minutes de codage par un chercheur ou un intervenant

134
Q

Mémoire (facteurs limitants et facilitants)

A

Difficulté à se souvenir de détails (en particulier les enchainements d’actions)
Même si la prise de notes est possible pendant l’observation, on n’a pas nécessairement le temps de tout noter et il faut compléter après nos souvenirs
Plus on sollicite notre mémoire, plus elle se développe

135
Q

Perception (facteurs limitants et facilitants)

A

Définition: processus par lequel une personne acquiert des renseignements sur son environnement. L’ensemble des procédures qui nous permettent de prendre connaissance du monde environnant et de construire nos propres représentations mentales de ce monde.

136
Q

Limites de la perception

A

Les conditions de l’environnement (éclairage, bruit, nbre de personnes par rapport à la grandeur de salle, etc.)
La position de l’observateur
L’état de l’observateur (fatigue, maladie)
La capacité d’attention
L’éveil, la disponibilité d’esprit, l’ouverture, la curiosité, l’étonnement

137
Q

Sélection de l’information (facteurs limitants et facilitants)

A

L’intensité de la stimulation: plus stim est intense, plus nous susceptibles de la percevoir.
La dimension des choses: plus elle est grande plus l’attention est sollicitée
Les contrases
La répétition
Le mouvement
La familiarité et la nouveauté
Verbal et non verbal

138
Q

Catégorisation de l’information (facteurs limitants et facilitants)

A

Automatique, spontannée
à partir du vocabulaire connu qui véhicule des concepts, des stéréotypes

139
Q

Stéréotype

A

Représentations à partir de seulement quelques caractères qui permettent de maximiser la vitesse de prise de décision, aux dépens de la précision

140
Q

Interprétation de l’information (facteurs limitants et facilitants)

A

“L’interprétation personnelle, phénomène lié à la projection, consiste à donner à la réalité des significations issues de l’univers personnel.”
Personnalité, valeurs, préjugés, croyances, nos émotions au moment de l’observation, etc.
À partir d’une théorie à laquelle on adhère (consciemment ou non)
L’effet Pygmalion
L’effet de halo

141
Q

Effet Pygmalion

A

Les attentes de l’éducatrice envers un enfant peuvent l’amener, consciemment ou non, à adopter des attitudes qui modifieront le comportement de l’enfant

142
Q

Effet de halo

A

Lorsqu’un comportement qui a une forte impression sur l’observateur vient biaiser son jugement sur les comportements subséquents

143
Q

Fonctions de la mémoire

A

N’est pas faite pour représenter précisément le passé. Sa fonction première est d’utiliser le passé pour prédire le futur
Elle a évolué pour emmagasiner et retrouver l’information utile le plus rapidement possible
On oublie ce qui n’est pas important

144
Q

La mémoire a évolué pour…

A

Supporter le processus de décision

145
Q

Modalités selon lesquelles la mémoire opère davantage

A

1- Fréquence
2- Effet de primauté: information reçue en premier
3-Effet de récence: information reçue le plus récemment

146
Q

Fonction de la vision

A

Elle sert avant tout à discriminer
Réorganisation de l’information

147
Q

Communication verbale et non-verbale

A

Dans une interaction, tout comportement a la valeur d’un message, c’est-à-dire qu’il est une communication, y compris l’immobilité ou l’absence de réponse

148
Q

Importance du non-verbal

A

Dans le monde animal et l’espèce humaine
Contradiction parfois entre non verbal et verbal
Le non verbal aide à interpréter le verbal
Porter davantage attention au non verbal
C’est la personne observée qui peut nous dire si notre interprétation a une signification pour elle

149
Q

Composantes de la communication

A

Source (destinateur ou émetteur)
Destination (destinataire ou récepteur)
Canal (voie, médium): pour établir et soutenir le contact
Code: ensemble de règles de transmission de message
Message: sélection ordonnée d’un ensemble conventionnel de signes
Contexte (référent: ce de quoi on parle

150
Q

Théorie de la communication

A

Composantes de la communication
S’il y a eu modification du comportment, on peut présumer que l’information a été reçue
L’information peut: A. ne pas avoie été reçue, B. avoir été reçue, mais pas comprise, C. Avoir été comprise, mais refusée

151
Q

Communication verbale

A

Linguistique
Communication verbale informe sur la pensée et les émotions de l’émetteur, dans la mesure où il peut utiliser les bons mots

152
Q

Communication non verbale

A

Sémiotique (sémiologie): l’étude générale des signes non linguistiques. L’intention de communiquer constitue le critère fondamental du comportemnt sémiologique. Le signe se divise en deux catégories: le signal et l’indice

153
Q

Composantes de la communication non verbale

A

Paralinguistique: timbre de la voix, volume de voix, pauses dans la phrase, accent mis sur certains mots, ton de voix
Kinésique: mouvement corporels
Proxémie: étude des relations spatiales entre les personnes
Comportements tactiles
Odeurs
Morphologie du corps, muscles et graisse
Tout ce qui peut modifer l’apparence naturelle du corps humain

154
Q

Types de distance

A

Distance intime:L pour serrer quelqu’un dans ses bras
Distance personnelle: pour discuter avec quelqu’un sans que les autres puissent entendre
Distance sociale: permet de percevoir tout le corps de l’autre personne, mais non les détails précis du visage
Distance publique: un conférencier