Étude examen 1 Flashcards
Qu’est-ce qu’une typologie?
C’est un système de classification des individus en selon leurs types physiques et/ou psychologiques.
Typologie carcérale et son influence.
Influencés en fonction :
- De l’âge, génération
- De l’emploi
- Du type de criminalité et sentence
- Du potentiel : Éducation et la déficience intellectuelle (instabilité)
- Des affiliation et antagonistes
- De l’environnement carcéral (provincial et fédéral etc.)
- De la loi du milieu
- Des attributs, caractères innés et génétiques
- De l’attitude et potentiel de croissance
Nommez les 4 groupes d’attributs selon la typologie carcérale.
- Attributs du « vulnérable »
ex. bizarre, démuni, dépendant, manipulable, etc. - Attributs du « pensionnaire »
ex. calme, collaborateur, conformiste, respectueux, etc. - Attributs de l’« énervant »
ex. arrogant, baveux, contrôlant, impulsif, menteur, etc. - Attributs du « dangereux »
ex. agressif, explosif, imprévisible, irritable, opposant
Ce qui a influé sur les changements de types?
- Condition de détention
- Gestion des populations
- La criminalité
- L’évolution de la société
- Gestion des cas de santé mentale
- Le crime organisé et les gangs
- Sentence disciplinaire et règlement (Relation et automutilation)
- Programmes et ressources
- Proximité avec le personnel
- Administration des sentences
- Etc.
La hiérarchie entre les délinquants prend habituellement quelle forme?
- le ou les leaders;
Nb. Contrôle l’économie et la population carcérale - les conseillers et les « gros bras »;
Ex. Les violents - les « suiveux » et la classe moyenne des délinquants;
- les délinquants non alignés;
- les délinquants en disgrâce, non acceptés et marginaux;
Ex. Les plus turbulants - les exclus.
Quelles sont les actes, comportements ou facteurs améliorant le statut du détenu?
- Association à un gang ou au monde interlope dans la rue
- Délinquants incarcérés pour un crime spectaculaire.
Ex. Meurtre d’un policier - Capacité de fournir des objets en demande au sein de la population carcérale
- Capacité de faire entrer des stupéfiants dans l’établissement.
Nb. À la demande d’un leader et non l’inverse - Peine d’emprisonnement purgée par le passé
- Volonté d’avoir recours à une violence extrême
- Possession d’un statut ethnique, culturel ou spirituel au sein de la collectivité
- Possession d’un article qui symbolise le statut.
Ex. Jeux vidéos - Accomplissement d’un acte ou d’un service important au sein de l’établissement.
Quelles sont les facteurs pouvant empirer la situation hiérarchique?
- Purger une peine pour la première fois
- Délinquant qui ne présente aucune menace sur le plan physique.
Nb. Détenu marginaux - Délinquant purgeant une peine pour une infraction considérée comme répugnante par la population carcérale.
Nb. Détenu exclu - Délinquant n’ayant pas les contacts ou ressources lui permettant de s’acheter des biens ou de changer de statut
- Délinquant ayant purgé une peine dans un établissement d’isolement protecteur.
Ex. Port-Cartier - Délinquant qui se montre trop amical avec le personnel du SCC.
Définissez la CULTURE.
Ce qui définit un groupe précis par rapport à un autre.
Ex. Valeurs, moeurs, opinion, etc.
Définissez la CULTURE CARCÉRALE.
C’est tout ce qui touche au détenu, organisme, personnel, syndicat, bénévole (visiteurs), nouveau employé.
Gentle 1990 : Coroner (Personnel)
Détenu mort après une intervention forcée
Harbour 1995 : Comission (Organisme)
Juge de renommé ayant adopté des mesures adaptées pour les femmes et des mesures d’intervention homme/homme et femme/femme.
Arrêt Gladue 1999 : Cour suprême (Organisme)
Mesures adaptées pour les autochtones
Ashley Smith 2013 : Coroner (Organisme + personnel)
Cas de santé mental lourd (Matériel adéquat pour les interventions)
Quelles sont les éléments de la sous-culture carcérale que l’on peut percevoir?
- Uniforme
- Effets personnels
- Salle commune
- Perception de l’homosexualité
- Tatouage
- Loisirs
- Alimentation
- Éducation
- Programme
Définissez la SOUS-CULTURE CARCÉRALE autrement appelé LOI DU MILIEU.
La sous-culture carcérale ou loi du milieu constitue un code de conduite non écrit respecté par les délinquants qui se trouvent en établissement, un peu comme les normes qui régissent officieusement la vie en société au sein d’une collectivité.
Bon nombre des valeurs et des croyances sur lesquelles elle s’appuie proviennent en fait de la culture de la « rue ».