Étude exam Flashcards
- Les 4 vagues du féminisme
1 : s’amorce au 19e siècle:
-Féminisme libérale ou égalitariste (réformiste)
-Égalité hommes-femmes
-Lutte pour le droit de vote
= autorisation à la propriété privé, de signer des chèques, etc. = approche juridique, idée de réformer les lois, libéraliste = atteindre une meilleure égalité
2: milieu 1960-1970 :
-Féminisme radical : destruction du patriarcat et ses institutions
-Patriarcat = oppression spécifique des femmes, le plus importante (structurante)
=début de l’institutionnalisation dans les université qui crée des zones de rassemblement plus facile et optimale sur comment orienter la lutte, idée de lutter à la racine de l’oppression (et non inégalité) = visé l’utopie et la destruction du système patriarcale, hétérosexualité comme institution, analyse féministe dépassent largement le cadre féministe
3: début 1980-1990:
-Déconstruction de la catégorie femme
-Intersectionnalité : déhiérarchisation des oppressions + synergie des oppressions
=déconstruction de la catégorie femme, féminisme décoloniale = il y a d’autres systèmes d’oppression qui existent qui dérangent la vie des femmes de d’autres façons : le genre, la classe sociale et la race (et orientation sexuelle) = intersectionnalité = crée des situations inédites d’oppression
4: 2010 à aujourd’hui:
-Féminisme en ligne : réseuax sociaux
-Activisme sur la base de témoignages expérientiels et d’expériences du quotidien
-Les femmes et les personnes affectés par le patriarcat témoignent sur leurs expériences de sexisme, de harcèlement, sur la culture du viol et des micro-agressions.
-Au qc, blogue jesuisféministe.com
= dénonciation des agressions sexuelles, féministe très en ligne, féministe de l’intimité, concept de micro-agression, nouveaux concepts/facettes de l’oppression : capacitiste, grossophobie
- L’évolution de la contraception selon le découpage de l’historienne Linda Gordon
Selon elle, la lutte pour l’autonomie reproductive s’articule en 4 grandes périodes :
-1870-1900 : grossesses volontaires (abstinence périodique)
-1900-1930 : contrôle des naissances (désir de contraception)
-1938-1960 : planning familial (appelation plus positive)
-1960-… : contrôle de la reproduction (inclut contraception + droit à l’avortement)
- Justice reproductive, définition et revendications
Depuis les années 1990, une 5ème période : La justice reproductive :
-Amalgame entre justice social et droit reproductif
-Terme consacré par les féministes afro-américaines en 1994
-Approche intersectionnelle
-Droits maternels
= fait apparaitre la question des droits maternelle comme un droit à part entière, (femme noir, handicapé, autochtone, pauvre dont on limitait la reproductivité (stérilisation forcé)
Droit maternelle = droit d’être mère et d’élever leurs enfants dans un environnement thriving et émancipateur, sans brutalité policière,
La justice reproductive est une approche positive qui relie la sexualité, la santé et les droits humains aux mouvements pour la justice sociale en plaçant l’avortement et les enjeux de santé reproductive dans le contexte plus large du bien-être et de la santé des femmes, des familles et des communautés. Elle intègre naturellement les droits humains individuels et collectifs, droits qui sont particulièrement importants pour les communautés marginalisés. Nous croyons que la capacité d’une femme à déterminer sa vie reproductive est directement liées aux conditions dans lesquelles évolue sa communauté et n’est pas uniquement une question de choix personnel et d’accessibilité.
- Margareth Sanger : apport et critiques
Apports :
-Lance en 1914 la revue The woman rebel
-1916 ouvre une première clinique de contraception
-1921 ouvre une clinique à Londre
-Revient au É-U et fonde le American Birth Control League (1921) qui devient Planned Parenthood Federation of America (1942)
-1951 s’allie au fonadeurs de la pilule (1960)
=Donne info sur éducation sexuelle, la contraception et à l’avortement
Critiques :
-Fervente eugéniste
-La contraception comme moyen d’éviter la reproduction des êtres jugés “indésirables” (ex: maladies héréditaires)
=posture eugéniste (idéologie qui vise à se débarrasser des individus ayant des traits indésirables telles la pauvreté = projet de contrôler fertilité des femmes pauvres ou handicapés.
- Lutte pour de droit à l’avortement des féministes radicales
-Loi faisant de l’avortement un crime doit être abolie, sans condition
-Toute clause restrictive est préjudiciable Clause = génère culpabilité = barrières psycho-affectives
-Redstockings (1969)
*1969 auditions préalables à une réforme de la loi à New York ; témoins attendus : 14 hommes et 1 religieuse
= Contre-audition, 300 personnes
=Peu de temps après, les lois changèrent ; NY, alska, Hawaï (1970)
-1973 loi contre l’avortement déclarée inconstitutionnelle à la Cour suprême (Procès emblématique Roe c. Wade
-2022 : retour du bâton, avortement illégal dans plusieurs États.
*Pour féministes libérales : permettre l’avortement lorsque ; la santé de la mère est en danger, enfant avec malformation, grossesse résultant d’un viol ou inceste.
*Féminisme, avortement et contraception apports
-Passage d’une maternité contrainte à une maternité choisie
-Liberté sexuelle acrue des femmes :
-Méthodes traditionnelles masculines (moins de contrôle)
-Méthodes modernes féministes (plus de contrôle)
-Mais les critiques féministes viennent tempérer l’impression d’une liberté sexuelle accrue
-Pilule entraine effets secondaires importants (danger pour santé des femmes), femmes davantage perçues comme objets sexuels, pilule ne protège pas des itss, avortement pas accessible et gratuit partout au Canada
=Réelle dissociation entre sexualité féminine et procréation
- Plaisir sexuel et politique de l’orgasme chez les féministes, Mary Jane Sherfey
Politique de l’orgasme :
Mary Jane Sherfey :
-La femme (femelle) est l’être originel
-L’embryologie nous permet de dire : embryons des mammifères sont femelles pendant les premiers stades (jusqu’à la 6ème semaine)
= Embryologiquement parlant, il est correct de dire que le pénis est un clitoris agrandi, que le scrotum est dérivé des grandes lèvres, que la libido est féminine à l’origine
-adam sorti d’ève
=(modèle à 1 sexe inversé)
Femme = tissu plus performants = meilleur vasocongestion
S’inspire de kinsey et de masters and Johnson
Primatologie, découvertes de M & J et autres observations biologiques, elle avance 4 hypothèses sur la sexualité des femmes ;
1. Le potentiel érogène du gland clitoridien est plus grand que celui du tiers inférieur du vagin = le clitoris est beaucoup plus important, le vagin est secondaire
2. Plus les femmes ont des orgasmes, plus leur possibilité orgasmique se développe = femmes ont une libido malléables, corps s’adaptent au plaisir, tissu et muscle deviennent plus excitables
3. Leurs capacités sexuelles sont si fortes qu’elles ressentent un “état paradoxal d’une non-satiété sexuelle alors même que la satiété sexuelle est à son degré le plus élevé = la fin donne plus faim, appétit impossible à combler (s’inspire des femelles primate qui obtiennent de 20 à 50 orgasmes par jours)
4. La naissance de la civilisation a reprimé de manière brutale cette énergie et cette capacité sexuelle “immodérée” = hommes ont largement contribués a effacé sexualité des femmes pour qu’elle serve le plaisir des hommes
Les femmes “hypersexuée” présente en fait une sexualité “normale” *Sur femme anorgasmique, dit qu’elles sont malades
-Ses observations remettent fondamentalement en question les théories freudiennes ;
-critique autour du complexe de castration et de l’envie du pénis = considère que c’est plutôt les hommes qui devraient être jaloux
Apport : casse le mythe de la sexualité féminine passive, frigide, peu sexuelle
-va presque dans l’autre extrême : modèle de féminité hypersexuelle
Plaisir sexuel et politique de l’orgasme chez les féministes, Anne Koedt
Politique de l’orgasme, Anne Koedt ;
-Propose un texte mythique en 1970 ; “The myth of the vaginal orgasm”
Objectifs du texte ;
-Les femmes doivent redéfinir leur sexualité
-Déconstruire le mythe de l’orgasme vaginal et les théories freudiennes
Les femmes ne sont pas frigides, elles sont juste mal stimulés *Freud = anorgasmie = trauma psychique non résolue
Koedt = non, elle sont mal stimulés, c’est leur partenaires le problème
-Orgasme vaginal découle du patriarcat
Les hommes ont tout intérêt à conserver ce mythe ;
-La pénétration est le stimulant le plus puissant pour l’homme
-Peur d,être émasculés
-Peur d’être littéralement écartés de la vie sexuelle des femmes
Si le clitoris est le centre du plaisir, pourquoi les femmes choisiraient les hommes plutôt que d,autres femmes?
-L’orgasme clitoridien est une menace sérieuse de l’institution de l’hétérosexualité
Plaisir sexuel et politique de l’orgasme chez les féministes, Alix Kates Shulman
2 textes importants :
Organs and Orgasms (1971) ;
-La femme possède 3 organes distincts pour 3 fonctions différentes vs hommes ;1 organe.
-think clitoris
-Pénétration est “enjoyable foreplay or even afterplay”
Sex and Power : sexual bases of radical feminism (1980)
-Son premier texte trop optimiste et superficiel
-Même si le clitoris entre en jeu : les rapports de pouvoir dans la sexualité demeurent
-Relations hommes-femmes inégalitaires = sexualité inégalitaire
- Lutte pour la reconnaissance du viol et des agressions sexuelles
De grossesse désirés à rapports sexuels désirés
Deuxième grande lutte féministe en rapport avec la sexualité
Le viol n’est pas une perte de contrôle mais un acte ou une prise de contrôle des hommes sur les femmes
On doit à la pensée féministe radicale d’avoir, en matière de violence faite aux femmes, qualifié de “crime” ce qui était jusqu’alors “coutume”, faits “divers isolés” : tel était le cas du viol et des femmes battues
reconnaissance des agressions sexuelles ; Susan Brownmiller
-Dénoncer l’analyse individuel du viol pour proposer une lecture sociologique et politique (Féminisme radicale considère la sexualité comme le terrain privilégié d’oppression des femmes)
-Pour Brownmiller, la peur du viol = outil de contrôle des femmes par excellence
Publie “against our will : men, woman and rape” (1976) ;
-Peur du viol devient une caractéristique inhérente de l’oppression des femmes
-Origine de la subordination des femmes
-Viol motivé par le désir politique de dominer (comportement appris)
-Détruit le mythe de la victime qui l’a cherché.
*souvent pense que femme naturellement monogame et maternels mais elle dit que c’est plutôt la peur du viol qui fait en sorte qu’on irait chercher la protection du mari = crainte de menace constante du viol
Reconnaissance des agressions sexuelles ; Catharine Mackinnon
- Sexualité masculine basé sur la domination
-Le viol comme la violence envers les femmes est de nature sexuelle
-La sexualité est LA source d’oppression des femmes
-Le viol n’est que l’exemple parfait de cette opression
“feminist analysis suggests that assault by a men’s fist is not so different from assault by a penis, not because both are violent but because both are sexual”
metoo
-4e vague du féminisme : un renouveau de dénonciations
-2006 Tarana Burke lance la campagne Me Too, par et pour les adolescentes et femmes racisées ayant vécu des agressions sexuelles.
-#AgressionNonDénoncée 2014
-2017 #metoo devient viral
-L’appel à dénoncer lancé sur Twitter par l’actrice américaine Alyssa Milano
-Le scandal sexuel impliquant le producteur hollywoodien Harvey Weinstein
-6 décembre 2017 : le magazine Time
- Le consentement selon Carole Pateman (philosophe)
Carole Pateman, “Women and consent” (1980) :
La théorie sur le consentement libéral repose :
-Sujet libre et égal ; consent tacitement au contrat social
-L’exclusion de certain individus et relations sociales
-Femmes et enfants
= considère que consentement est un mauvais concept pour penser l’émancipation des femmes
Pour consentir, le consentement doit être libre, volontaire et éclairer = les partenaires doivent être libres et égaux = on est pas tous égales devant le consentement
= femme toujours mise dans uns postions d’attente et de passivité à consentir
= on devrait trouver un meilleur concept
=En terme de relation sexuelle, marie offre et femme en position d’accepter ou pas, mariage = un contrat, ensemble de droits et d’obligation dans laquelle dans une société patriarcale il y a souvent des inégalités
Historiquement (Hobbes, Locke, Rousseau) ;
-Les femmes ne sont pas des individus
-Le père puis l’époux consentent à leur place (elles sont asujettis légalement et par “nature”)
= Rousseau considère qu’on peut utiliser la violence pour contraindre les femmes… dit qu’elles sont des êtres à deux faces qui doivent refuser les avances sexuelles du mari = “faire semblant de dire non” et homme peuvent utiliser violence au besoin = son consentement n’a pas de valeur
=ne sont pas libres et égales = ne peuvent pas consentir
Reconnaissance du viol entre époux :
-1983, adoption au Canada d’un loi en vertu de laquelle un conjoint peut être inculpé d’agression sexuelle et de viol contre son épouse
-Aujourd’hui, élargissement du concept de viol selon les contextes (date rape, marital rape, sexual assault, etc.)
Années 1980 : malgré l,évolution des lois, les femmes sont toujours perçues comme naturellement subordonnées aux hommes donc, incapable de consentir
Consentement est central à la démocratie libéral (Carole Pateman) :
-Pour maintenir les libertés individuelles et l’égalité
-Liberté et égalité : préalable au consentement
-Limites
- Le consentement selon Catharine MacKinnon
Catharine Mackinnon (Juriste) :
Année 1970-1980 É-U:
-Toutes les femmes vivent dans l’exploitation sexuelle comme le poisson vit dans l’eau (…) Sans alternative, la seule stratégie est alors de dire : je le choisi. “ = relation mince entre relation sexuelle, hétérosexuelle et viol, pour tolérer l’intolérable, femmes auraient apprise à accepter la domination
-“Pareillement si le “consentement” est censé être la ligne de démarcation entre le viol et le rapport sexuel ordinaire, la norme légale est ici si flexible, si accomodante, qu’une femme peut être morte, et être tout de même censée avoir consenti”
-Consentement n’est qu’une “capitulation coupable de l’idéologie libérale face à cette domination.”
- Le consentement selon Manon Garcia, perspective actuelle
Consentement : Perspectives actuelles :
Manon Garcia (2021) ; La conversation des sexes : Philosophe du consentement ;
-Analyse philosophique (théorie du contrat) et féministe (structures sociales et institutions)
Dernier chapitre, propose de revenir à une vision relationelle du consentement :
-Consentement comme “conversation érotique” entre les partenaires pour envisager des “rapports amoureux et sexuels plus justes, plus égalitaires et sans doute, plus plaisants.
-Consentement pour penser non seulement la sexualité comme un espace de non violence (liberté négative) mais également comme un espace de plaisir (liberté positive)
-Comment y arriver ? Chacun des partenaires doit prendre le temps de définir son projet sexuel (désirs, besoins, limites, etc.) et s’enquérir du projet sexuel de l’autre (d’où l’idée de conversation entre les “sexes”.
- Le consentement selon Audrey Ghali-Lachapelle et Sabrina Maiorano, limites de Manon Garcia
Limite de Manon Garcia :
-Le consentement est construit autour du script sexuel traditionnel, qui est un script andro et phallocentré, qui privilégie le plaisir des hommes au détriment de celui des femmes
Pour une réelle prise en compte du consentement, il faut déstabiliser la suprématie du script sexuel traditionnel: l’hétérosexualité, le couple, l’amour romantique et la monogamie comme idéaux normatifs doivent être revus car sous le patriarcat, ils supposent ;
-Une hiérarchie entre les partenaires (homme supérieur à la femme, son protecteur ; femme infantilisé, passive)
-Des relations de propriété à autrui (femme comme “propriété “ de l’homme, entitlement et appropriation des ressources affectives et matérielles des femmes)
-Valoriser des modèles différents, changer nos façons d’aimer et d’être ensemble : ces modèles doivent sortir les hommes de leur zone de confort
Consentement, perspective actuelle, Audrey Ghali-Lachapelle et Sabrina Maiorano
Anarchie relationelle :
aucune hiérarchie entre les relations “d’amour” (amitié, amour romantique, amour platonique, : des formes d’amour différentes, mais aussi importantes les unes des autres); suggère aussi la possibilité d’avoir plusieurs partenaires, mais sans hiérarchie = défend de la qualité de la relation plutôt que de la norme
Repenser nos modes de cohabitation et familiaux : avec qui allons-nous partager nos ressources affectives, temporelles, matérielles, financières, etc. ? Car sous le patriarcat, les hommes, même sans le vouloir, ont tendance à s’approprier les ressources des femmes, sans donner autant en retour.
Amener les femmes à interroger la place centrale qu’occupent les hommes dans leurs projets sexuels ainsi que la place de l’amour romantique et de l’hétérosexualité traditionnelle ;
-ex: de plus en plus de femmes refusent de cohabiter avec leur partenaire, refusent le mariage et la parentalité
-ex: la solo parentalité (monoparentalité choisie) et la co-parentalité, fonder une famille avec amie ou à plusieurs
-Exiger une reconaissance juridique et sociale des formes de relations et systèmes de parenté alternatifs (ex: reconnaissance de plusieurs conjoints dans une même union, droits et statut aux unions et familles fondés sur des liens d’amitiés : partage des impôts, bénéficiaires sur les assurances collectives, legs testamentaire, etc.
- Black feminism : Principes généreaux
Remise en question du “nous les femmes” et du principe de sororité universel : un parcours semé d’exclusions ;
-1869; femmes noires abandonnées par les hommes noirs dans la lutte pour le droit de vote des noirs et exclues par les sufragettes blanches dans la lutte pour le droit de vote des femmes (1848-1920), notamment, des organisations nationales de suffrage féminin = solidarité politique entre femmes ne peuvent pas se faire sur la seule base commune du patriarcat et en tant que femme blanche, peut aussi être un oppresseur. = elles ont toujours militée sur deux plans et ont vécues des trahisons
-Années 1960-1970 : Reléguées au second plan du mouvement féministe mainstream (blanc) et du mouvement des droits civiques = souvent occupait des rôles non significatifs, les tâches qui aident le leader mais ne sont pas le leader.
-2024 : l’histoire continue car 52% des femmes blanches ont votés pour Trump… = systématiquement trahi par les femmes blanches (préfère aller contre leurs propres intérêts pour garder leur privilège blanc
Plusieurs se sont interessés à créer une politique “politique sexuelle de la féminité noire” = idée de montrer le lien entre sexualité et pouvoir dans la construction de la sexualité des femmes noirs, comment est affecter par le genre, la race et la classe. :
-Les militants afro-américains (hommes) n’ont pas d’intérêt à développer ce type de politique; divise la communauté =obstacle pour elles
-Le genre et la sexualité sont vus comme des enjeux domestiques à être réglés dans la communauté (sphère privé) = vont essayer de résister à ça, misogynoire = misogynie teinté par le racisme qui donne des formes spécifiques de sexisme
- Black sexual politics selon Patricia Hill Collins : impact des stéréotypes esclavagistes dans la construction de la féminité noire, HOMMES
Lutter contre les stéréotypes sexuels esclavagistes :
Chez les hommes noirs:
-Homme perçu comme fort et infatigable (travail au champ, exploité pour sa force de travail)
-Également perçu comme violeur potentiel (surtout des femmes blanches) car sexualité soi-disant débordante
-Au sein des familles, perçu comme conjoints infidèle et père absent
-Meurtres policiers et incarcération de masse des hommes noirs contribuant à la fragmentation des familles et à l’absence des pères (formes de racisme structurel et systémique)
=Blancs ont construits de mythes, fausse dénonciations de femmes blanches pour se débarrasser d’hommes noirs = le cas d’Emett Till qui a été lynché au Mississipi
Esclavage comme système économique = humains considérés comme des biens de propriétés = fallait stimuler les naissances = beaucoup pouvaient être forcés d’avoir des relations sexuelles pour enfanter = conséquences sur la conceptualisation de la maternité noir.
Profilage raciale, incarcération massive, etc. = technique de “control” = hommes soit tués ou emprisonnés (donc est-ce que les hommes noirs sont des pères absents? Non c’est de part le racisme structurel qui soit les tues ou les met en prison.
- Black sexual politics selon Patricia Hill Collins : impact des stéréotypes esclavagistes dans la construction de la féminité noire (normes de féminité).
Pour Patricia Hill Collins, il y a toujours un fondement sexuel au racisme:
-Hétérosexisme et hypersexualisation comme stratégies de domination des personnes noirs “ tous les systèmes de domination mobilisent le pouvoir de l’érotisme “
-Hétérosexualité normative (blanche) vs hétérosexualité déviante (noire).
-Création et maintient d’une norme de féminité noire en opposition à une norme de féminité blanche
-Lubriques, arrogantes, rustres, mauvaises mères VS modestes, pures, chastes, bonne mères
-Hétérosexualité aux États-Unis = construite sur des processus de racisation qui créent des catégories de déviances (sexualité des personnes afrodescendantes + sexualité des personnes gaies et lesbiennes).
=Sexualité permet de construire et de maintenir le racisme à travers l’hétérosexisme et l’hypersexualisation (tous les systèmes qui mobilisent le pouvoir de l’érotisme, hypersexualisation = stratégie qui s’inscrit dans le racisme.
=2 dimensions au racisme : symbolique et structurelle ( comment organisation sont organisé pour maintenir l’hétérosexisme et donc le racisme. Processus qui catégorisent les bons et les mauvais hétérosexuels. Hétérosexualité des personnes noirs construite comme déviante et malsaine. Femme noir présentés comme déviante, hypersexuelles, étiquetés de mauvais mère pour justifier l’exploitation de leurs corps et leurs enfants sous l’esclavage.
- Black sexual politics selon Patricia Hill Collins : Stéréotypes contemporains
Femme à la sexualité débordante;
-Origine : Jézabel (femme volage, dangereuse, lubrique) = personnage biblique accusé de vouloir séduire un roi pour son argent = stéréotype pour les hommes noirs de pouvoir violés sans impunité car elles “ont une sexualité débordante”
-Jeune femme sexuellement insatiable et entreprenante
-Permet de disculper les Blancs des viols commis auprès des femmes noires
-Alimenté (entre autres) par les médias (vidéoclips, cinéma)
-Contribue à l’exotification et la fétichisation des femmes noires = mythes esclavagistes contribuent à ça.
-Silence des femmes noires sur le viol commis par des hommes noirs = stéréotypes qui peuvent causer des problèmes au sein des communauté : stéréotype des hommes noirs agresseurs que ne veut pas entretenir en dénonçant son agresseur.
Black sexual politics selon Patricia Hill Collins : Stéréotypes actuels
Welfare mother ou bad black mother:
-Fertilité qu’elles ne controlent pas et qui la précarise, elle et ses enfants
-Touche les mères célibataires, pauvres, monoparentales
-Vues comme mauvaises mères, abusives, irresponsables
-Sert à justifier le contrôle reproductif des femmes noires
-Pendant l’esclavage, on veut stimuler la fertilité des femmes Noires vs après, on veut limiter/contrôler les naissances
= toute sorte d’attributs négatifs attribués aux femmes noirs monoparentale, remet en question sa capacité à gérer sa propre sexualité et sa fécondité .
Welfare = stéréotype de femme qui fait le plus d’enfant possible pour toucher des prestations sociales
=Reproche que famille trop nombreuse = suspect car pendant esclavage voulait stimuler la fécondité des femmes noirs mais après abolition de l’esclavage = façons de contrôler à la baisse la natalité = va créer des stéréotypes pour nuire à leur parentalité. Ex : à travers stérilisation forcé ou la contraception invasive ou faut reprendre rdv avec médecin pour arrêter comme stérilet.
- Black sexual politics ; conceptualisation du corps des femmes Noires
Le corps des femmes blanches est socialement construit comme fragile, vulnérable et nécessitant la protection d’un homme (protection patriarcale) tandis que la “construction sociale des Noires les exclut carrément des populations vulnérables méritant protection = Conceptualisation du corps noir comme étant invulnérable donc un corps qui peut supporter l’insupportable = se voit dans différentes strat de la médecine = ne pas apporter l’aide nécessaire aux femmes noirs, + ensemble de violence qui banalise la vulnérabilité des femmes noires,(violence sexuelle, policière, etc. )