étude Flashcards
Le patient a été admis à l’urgence psychiatrique pour une première fois hier soir et on a diagnostiqué un trouble du spectre de la schizophrénie. Il a reçu de l’Haldol (antipsychotique typique) ainsi que du Largactil (antipsychotique typique) en injection à 2 reprises afin de réduire l’agitation occasionnée par ses hallucinations et son délire de persécution. Ce matin, il circule avec agitation dans le corridor et crie qu’on veut le tuer. Vous notez la contracture d’un muscle du cou causant une torsion latérale du cou et du dos. Comment interprétez-vous ces données et quelles sont vos interventions?
Arrêt de la médication, anticholinergique stat pour contrer les symptômes extrapyramidaux. Il est en train de vivre des symptômes extrapyramidaux : effet secondaire de la médication antipsychotique montré par akathisie et dystonie (torticolis + rétrocolis)
Le médecin a prescrit de la Clozapine (antipsychotique atypique). Tout de suite, vous avez en tête un des effets secondaires importants et majeurs de ce médicament. Quel est-il? Quel sera le suivi à faire à cet effet?
Agranulocytose. Suivi = PV (diminution de taux de leucocytes = augmentation du risque d’infections = suivis hématologiques)
Qu’est-ce que le syndrome métabolique? Comment en assurer le suivi?
Syndrome métabolique = associé aux antipsychotiques, ensemble de facteurs de risque favorisant directement l’apparition de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Mesurer le poids q 1 semaine, AVQ, suivi nutritionnel, activité physique, glycémies.
Quel est l’enseignement à effectuer auprès d’une patiente qui reçoit des anxiolytiques de type benzodiazépine?
Anxiolytiques = anxiété, insomnie, sevrage de l’alcool, agitation, akathisie, catatonie. Effets secondaires = tolérance, dépendance. Enseignement (effets de la médication) : somnolence + difficulté de concentration, éviter de consommer de l’alcool (effets dépresseurs du SNC +++), ne pas conduire (à cause de l’effet sédatif c’est pour ça qu’on le prend avant de se coucher (Serax, Ativan, Rivotril), si consommation + 1 mois = possible effets négatifs sur le sommeil, risque de dépression pcq dépresseur du système nerveux central (dépression du système respiratoire donc enseignement de la diminution de l’état de conscience). * Encadré 21.12*
Une patiente qui souffre d’un trouble dépressif caractérisé reçoit depuis 2 semaines de l’Élavil (antidépresseur tricyclique). Son mari estime qu’il n’y a pas d’amélioration notable de son humeur ni de son niveau d’énergie et se demande à quoi sert la médication. Que lui répondez-vous?
Agit sur 1 mois, l’efficacité est normale pour l’instant étant donné que le pic d’action n’est pas encore atteint. Délais de réponse = 4 à 8 semaines (long). Risque suicidaire potentiel? Tricyclique = effets de sédation, anticholinergique, toxicité élevée.
Pourquoi met-on en place un protocole concernant les lithémies pour les clients qui souffre de troubles bipolaires?
Plusieurs clients bipolaires ont comme traitement le lithium donc il faut vérifier le taux de lithium dans le corps. Index thérapeutique faible et lithium = agit comme électrolyte donc la concentration de la médication peut varier en fonction de l’hydratation (augmente le risque de toxicité si faible hydratation).
Quels sont les facteurs qui pourraient entraîner une augmentation de la concentration du lithium?
Hydratation, diurétiques, antipsychotiques (Haldol, Flagyl), jus de pamplemousse, insuffisance hépatique, AINS, l’activité physique, alimentation haute en sels
Quel est l’enseignement à effectuer auprès d’un client qui reçoit un psychostimulant?
Déjeuner avant RX, plus petit repas plus souvent, prise de la médication en continu, observables après 3 jours, perte de poids et problèmes de sommeil possible.
Décrire les interventions en lien avec les attaques de panique dans une situation clinique particulière.
Déplacer dans un endroit calme, s’asseoir, longues respirations avec le patient (faire une démonstration), demander ce qui se passe, expliquer qu’elle fait probablement une crise de panique et qu’il n’y a pas de danger, rassurer que si elle fait une crise de panique ça va bientôt passer et elle s’en remettra totalement. Assurer la sécurité, rassurer le patient
Quelles sont les interventions infirmières chez une clientèle atteinte d’un trouble anxieux?
o Reconnaître les manifestations de l’anxiété : souvent le trouble n’est pas la raison principale de la consultation, palpitations, ↑ PA/FC, respirations rapides et superficielles, sensation d’oppression sur la poitrine, dyspnée, suffocation, boule dans la gorge, modification de l’appétit, malaise abdominal, nausées, brûlures d’estomac, diarrhée, diminution de l’attention, perte de mémoire, jugement faussé, blocage de la pensée, peur des blessures ou de la mort, élocution rapide, tension musculaire, léger tremblement des mains, agitation, arpenter la pièce, hyperventilation, irritabilité, impatience, nervosité, peur, inquiétude
o Déterminer le degré d’urgence : Apparition des symptômes physiques parce que le client craint pour sa vie/subir une crise cardiaque.
o Documenter les habitudes de vie : Description d’une journée type pour voir apparaître les obsession/compulsions, l’isolement social ou de mesurer la perception que le client a de son anxiété.
o Médication
o Enseignement de techniques de relaxation, concentration sur un objet dans la pièce, exercice physique (mieux maîtriser l’anxiété)
o Orienter le client vers des groupes de soutien/organisme communautaires
o Déterminer les facteurs déclencheurs de son anxiété
o Normaliser les réactions
Évaluer AVQ, estime de soi, risque dépressif, enseignement sur la réduction de l’anxiété, enseignement limitation caféine, questionner sur stratégies d’adaptation utilisés présentement, établir un journal de pensée, établir les facteurs stresseurs.
Quelles sont les interventions qui pourraient aider à gérer les comportements compulsifs?
o Gestion de l’anxiété
o Observation des rituels du client au début
o Cibler des rituels que le client souhaite éliminer et établir un plan de traitement
o Pharmacothérapie (antidépresseur ISRS) et reconnaître/gérer les effets secondaires (délais de 6 semaines pour gestion du trouble grâce à la médication)
Évaluation : nombre de comportements et durée
Intervention : Thérapie d’exposition, instaurer des limites, journal de pensées
Quelles sont les questions abordées par l’infirmière pour évaluer le risque suicidaire?
o Urgence suicidaire (est ce que le passage à l’acte possible serait bientôt? La probabilité que la personne passe à l’acte dans les 48 prochaines heures)
o Létalité du plan et l’accessibilité au moyen (potentiel du plan d’engendrer la mort) : Où? Quand? Comment?
o Intention suicidaire
o Facteurs de protection présents (Habite seul? Est-ce qu’il a le code du cadenas qui garde le fusil? Est-ce qu’il doit aller acheter les pilules?)
o Facteurs prédisposants : Éléments du passé de la personne et pouvant contribuer à la fragiliser
o Facteurs contribuants : Éléments qui augmentent la vulnérabilité de la personne
o Facteurs précipitants : Éléments déclencheurs de l’idée ou de l’acte suicidaire
o Consommation?
o Qualité du réseau social
o Idées ou tentatives antécédentes
Quelles sont nos interventions afin de prévenir un passage à l’acte?
o Assurer la sécurité
o Limiter l’accès au moyen
o Évaluation du risque suicidaire
o Promouvoir les facteurs de protections (expression des émotions, inclusion de la famille, socialiser)
o Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui = mesure d’urgence d’exception qui permet de priver la personne de son droit de liberté pour l’hospitaliser sans son consentement de façon temporaire.
o Aviser la famille si possible
o Attitude accueillante
o Poser des questions exploratoires mais pas seulement par rapport au suicide pas aussi à la personne
Comment prévenir le clivage?
C’est un mécanisme de défense fréquent chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité, qui consiste en une incapacité de percevoir en même temps les caractéristiques positives et négatives d’une personne, d’un évènement ou d’une chose, incluant la perception de soi-même.
Fixer des limites pour les intervenants de la santé (pour que le traitement/soins soient pareils d’un membre du personnel à l’autre, règles de fonctionnement précises). Clarifier son rôle
Comment gérer l’agressivité (Oméga)?
o Présenter
o Planification : Ça ne va pas? (Écoute, mains ouvertes)
o Trêve : aller dans la chambre, loin des autres
o Requête alpha : demande précise : SMART (je vous demande de poser la chaise par terre immédiatement, la violence est contre les règles de l’unité)
o Recadrage : Redire la requête 3-4x
o Alternative : Donner des choix (2-3)
o Intervention physique : tu fais le choix + seul ou par la force fais la demande
Quelles sont les interventions infirmières lorsque le client a des hallucinations (symptôme positif de la schizophrénie)?
o Évaluation de l’état mental
o Gestion des hallucinations (s’occuper = attitude positive, possibilité d’écouter de la musique, lire)
o Enseignement aux proches pour qu’ils puissent reconnaître les hallucinations et que pour le client ces hallucinations sont réelles
o Pharmacothérapie et son enseignement (antipsychotiques pour soulager les symptômes positifs)
o Psychothérapies et son enseignement
o Assurer un environnement sécuritaire
o Déterminer les éléments déclencheurs des hallucinations
o Dire aux voix d’arrêter
o Évaluation des symptômes positifs/négatifs
o Examen mental
o Réduire stimuli/stresseurs qui déclenchent les hallucinations
o Assurer sécurité
o Enseignement sur l’importance de la cessation de la consommation (augmentent les symptômes positifs)
Quelles sont les interventions infirmières lorsque le client a un délire (perte de sens de la réalité qui se traduit en ensemble de convictions fausses et irrationnelles auxquelles le client adhère de manière inébranlable – symptôme positif de la schizophrénie)?
o Évaluation si présence d’un délire : Croyez-vous que quelqu’un ou quelque chose à l’extérieur de vous-même vous maîtrise d’une façon ou d’une autre? Êtes-vous capable de maîtriser d’autres personnes? Croyez-vous que quelqu’un vous surveille? Les gens parlent-ils de vous ou vous suit Ressentez-vous de la culpabilité? Déterminer les stresseurs susceptibles de déclencher une crise
o Gérer les délires (s’occuper = attitude positive, possibilité d’écouter de la musique, lire, activité physique)
o Pharmacothérapie et son enseignement (antipsychotiques pour soulager les symptômes positifs)
o Psychothérapies et son enseignement
Comment peut-on prévenir les rechutes?
o Évaluation de l’état mental
o Grille d’évaluation du sevrage d’alcool
o Maintien des saines habitudes de vies (alimentation, sommeil, gestion du stress, réseau de soutien)
o Consultation externe, demander de l’aide
o Connaissance/enseignement des symptômes de la maladie, adhésion au traitement, ressources de soutien disponibles (au client et ses proches)
o Déterminer les facteurs plus susceptibles de déclencher une rechute (ex: prise inadéquate de la médication, stress, consommation)
o Reconnaître les signaux d’alarme : perte d’appétit, insomnie, repli sur soi, perte d’intérêt, agitation, méfiance, préoccupations particulières, difficulté à maintenir une conversation, cessation des activités généralement appréciées, etc.
o Établissement d’un plan de conduite en cas de rechute (aller voir tel médecin, aviser tel ami, etc.)
o Participer à des groupes de soutien (organisés et animés par les pairs = modèle d’espoir et de rétablissement, transmission pratique sur les moyens efficaces de maîtriser les symptômes)
o Enseignement sur l’adhésion au traitement et les symptômes de sevrage
Quels sont les éléments de l’environnement à évaluer par l’infirmière auprès des enfants qui ont une trouble de l’attention?
o Routine (présence d’un encadrement, système de récompense en place?)
o Sommeil (niveau d’éveil, capacité à se laisser apaiser/calmer)
o École
o Organisation
o Vie familiale
o Présence de loisirs?
Thérapie cognitivo-comportementale
C’est la thérapie cognitivo-comportementale. Elle combine la thérapie comportementale et la thérapie cognitive. Aide le client à faire des liens entre les schémas de pensées, les émotions et les comportements. En reconnaissant ses distorsions cognitives et en apprenant à modifier ses perceptions relatives aux évènements vécus, le client peut arriver à modifier ses sentiments de façon plus positive et ainsi à changer ses comportements. Généralement, elle confronte le client à son anxiété et l’exposant aux situations objets ou images mentales qui génèrent de l’anxiété chez lui jusqu’à ce que celle-ci diminue.
o Dépression = TCC aide à planifier des activités quotidiennes et à retrouver une structure de vie
o Trouble bipolaire = En plus de la pharmacothérapie pour stabiliser l’humeur. Expliquer au client la nature de son trouble et à lui enseigner comment déterminer et gérer les stresseurs qui peuvent déclencher un épisode de dépression.
o Troubles anxieux (premier choix pour trouble panique et agoraphobie) = succès = compréhension par le client que ses symptômes constituent une réaction apprise à des pensées ou à des sentiments concernant des comportements de la vie quotidienne en modifiant ces pensées et comportements problématiques.
o Trouble du spectre de la schizophrénie = La pensée déformée ou dysfonctionnelle cause des perturbations psychologiques de l’humeur et du comportement. La TCC aide le client à utiliser ses habiletés d’adaptation et à le soutenir quand il faut un effort rationnel pour traiter ses symptômes. Réduction des symptômes positifs et négatifs mais pas assurément les taux de rechutes.
o Troubles de la personnalité = Plus long, possible rétablissement complet
o Trouble lié à la consommation d’une substance = Entretien motivationnel = amener les clients à évoquer les avantages à exercer un changement dans leurs habitudes de consommation. Questionnement sur sa capacité de changement et l’importance que revêt ce changement pour lui.
o Pas vraiment pour les troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments
o Suicide = oui mais pas plus d’info dans le manuel rip
Comment intervenir auprès d’une patiente atteinte d’anorexie mentale?
C’est une peur intense de prendre du poids et une perturbation de l’image corporelle entraînant une restriction volontaire de nourriture.
o Aider la cliente à déterminer les sentiments liés aux accès hyperphagiques : avant, pendant et après. Vous sentiez-vous envahie par des émotions difficiles à gérer?
o Évaluer le besoin irrésistible de manger de la cliente (quelle heure du jour, étape du cycle menstruel, tout évènement précipitent, émotion préalable)
o Évaluer le comportement compensatoire de la cliente : Type (vomissement, utilisation de diurétique, laxatifs, comprimés amaigrissants), Fréquence, Age du premier comportement compensatoire, Date du dernier comportement compensatoire, Évaluer l’état des cycles menstruels, Évaluer le risque suicidaire, d’automutilation
o Favoriser l’expression des pensées et des sentiments concernant son corps
Syndrome malin des neuroleptiques
C’est une urgence médicale dont les symptômes incluent la réduction de l’état conscience, une augmentation importante du tonus musculaire (rigidité), une dystonie neurovégétative (diaphorèse, hyperpyrexie, hypertension labile, sialorrhée, tachycardie et tachypnée) et hyperthermie importante engendrant de la diaphorèse, tachycardie et tachypnée. La plupart des clients se remettent du syndrome malin des neuroleptiques. Traitements = arrêt du traitement, mesures de soutien = hydratation, refroidissement, antipyrétique, relaxants IV, reprise traitement 1-2 semaine après stabilisation avec prudence
Syndrome sérotoninergique
Effet secondaire des antidépresseurs : Accumulation excessive de sérotonine qui fait suite à l’interaction de plusieurs médicaments et qui peut se traduire par des réactions graves telles qu’un choc cardiovasculaire, des convulsions, de l’hyperthermie, voire le décès.
o Sevrage sérotoninergique = pas grave = c’est s’il y a un arrêt brusque de la médication
Symptômes extrapyramidaux
Effet secondaire des antipsychotique et surtout ceux de première génération. Dystonie, akathisie, parkinsonnisme, dyskinésie tardive. Administration d’un anticholinergique (cogentin) si présence d’akathisie