ESC NATALITÉ Flashcards
soulagement douleur non pharmacologique: concentration et relaxation
- Concentration et relaxation : permet de ↓ la tension et le stress afin de mieux se reposer et garder son énergie
soulagement douleur non pharmacologique:
technique de respiration
- Technique de respiration permet la distraction et de réduire la perception de la douleur et de garder la maitrise de soi
Permet d’apporter de l’oxygène et favoriser la détente
soulagement douleur non pharmacologique:
massage, toucher, effleurage, distraction
réduire les tensions
soulagement douleur non pharmacologique:
contrepression
- Contrepression ( dans la région sacrée) dégage les nerfs rachidiens
soulagement douleur non pharmacologique: musique
- Musique Favorise la relaxation, réduit le stress et l’anxiété
soulagement douleur non pharmacologique: hydrothérapie
- Hydrothérapie : eau chaude = libération d’endorphine
soulagement douleur non pharmacologique:
acupuncture
- Acupuncture : restaure le flux énergie et réduit la douleur
soulagement douleur non pharmacologique:
application chaud et froid
- Application chaud et froid : la chaleur réduit l’ischémie musculaire et augmente la circulation sanguine et le froid réduit la température du muscle et les spasmes musculaires
soulagement douleur non pharmacologique:
neurostimulateurs transcutanés (tens) :
- Neurostimulateurs transcutanés ( tens) : consiste à utiliser un courant électrique afin de soulager la douleur
soulagement douleur non pharmacologique: hypnose
- Hypnose : , réduire la peur et l’anxiété
soulagement douleur non pharmacologique: aromathérapie
- Aromathérapie : ( huiles essentielles) favorise la relaxation
soulagement douleur non pharmacologique: papules d’eau stérile
sensation de brûlure à l’injection aux quatre points du bas du dos qui sécrètent une hormone naturelle: l’endorphine
soulagement douleur pharmacologique: anesthésie
perte de sensation somesthétique
soulagement douleur pharmacologique: analgésie
absence de douleur
analgésie et anesthésie par blocage nerveux
médicament finissant par “caïne” permet de reconnaître un anesthésique local et c’est l’interruption temporaire de la conduction de l’influx nerveux, dont ceux responsables de la douleur
anesthésie par infiltration périnéale
peut être utilisée pour suite à épisiotomie ou déchirures d’une femme qui n’a pas reçu d’anesthésie régionale, c’est rapide et on injecte 10-20 ml de lidocaïne 1% ou 2% dans la peau, puis sous la peau . les injections peuvent être répétés pendant la réparation postpartum
blocage du nerf pudendal interne
administré vers la fin du 2e stade , utile s’il faut effectuer une réparation extensive du périnée ou utiliser des ventouses/forceps, ne soulage pas les contractions utérines, ce blocage doit être administré 10 à 20 minutes avant l’anesthésie périnéale.
analgésie épidurale/péridurale
pour soulager les contractions utérines et de l’accouchement, on peut administrer un analgésique opioide ou un anesthésique local ou les deux dans l’espace péridural lombaire entre la 4e et 5e vertèbre lombaire
l’analgésie épidurale/péridurale causera quelles effets sur le travail et la parturiente?
- divers degrés de perte motrice
- augmentera la durée du travail de 40-90 minutes
- utilisation d’ocytocine
- recours aux accouchements vaginaux opératoires (ventouses/forceps)
avantages de l’anesthésie épidurale
- rester alerte
- à l’aise
- mieux participer au travail
- assez détendue
- conserver réflexes respiratoires
- provoque seulement une paralysie motrice partielle
- ne cause pas de retard de la vidange gastrique
- pas de perte sanguine excessive
inconvénients de l’anesthésie épidurale
- limite mouvements et sa maîtrise du travail ex: perfusion iv, monitorage
- hypotension orthostatique
- étourdissements
- sédation
- faiblesse des jambes
- fièvre de plus de 38
- réduction importante de la perfusion utéroplacentaire et de livraison d’oxygène au foetus
- rétention et incontinence urinaires
- prurit
protoxyde d’azote
utiliser pour soulager et non éliminer la douleur, on administre toujours 50% d’oxygène et 50% de protoxyde d’azote pendant le premier et le deuxième stade du travail
anesthésie générale
rarement utilisée pour les accouchement vaginaux sans complications et pour les césariennes non urgentes, nécessaire si l’anesthésie régionale (épidurale/rachidienne) est inefficace ou s’il y a des contre-indications à l’utilisation à ces dernières ou si l’accouchement est urgente
travail/accouchement prématuré
définition: travail < 37 sem
facteurs de risque
- infection
- grossesse multiple
- saignement
- faible poids avant grossesse
- ATCD
- RPM
- incompétence du col
- anomalie feotale
- polyhydramnios
signes/symptômes:
- contractions/malaises
- écoulement vaginal
- saignement
- RPM
traitements: prévention avec progestérone restrictions des activités cerclage du col tocolytique (médicament)
interventions infirmières:
- évaluer facteurs risque
- évaluer s/s présents
- monitorage foetale
- enseignement
- diminution anxiété
- gestion des activités
définition et complication du travail précipité
travail bref qui, du début des contractions à la naissance dure moins de 3h
maternelles: rupture utérine, lacérations de la filière pelvigénitale, syndrome anaphylactoïde de grossesse (embolie amniotique) et hémorragie postpartum
foetales: hypoxie (en raison des rares périodes de relaxation entre les contractions) et le trauma intracrânien (dû à l’accouchement rapide)
utilisation de forceps
la dilatation du col doit être complète, la vessie vide, la présentation engagée et les membranes rompues
risque pour le bébé: compression du cordon ombilical qui ralentirait la F.C.F
utilisation ventouses complications
bosse sérosanguine inévitable mais pas dangereuse, complications possibles:
- céphalhématome
- lacérations cuir chevelu
- paralysie nerf facial
- hémorragie sous-aponévrotique
- fractures du crâne
- hémorragie intracrânienne
- hémorragie rétinienne
- hyperbilirubinémie
ictère néonatal: facteurs de risque
- prématuré < 35 semaines de grossesse;
- poids ≤ 2,500gr à la naissance;
- hémolyse incluant l’incompatibilité ABO surtout si coombs +;
- ecchymoses, céphalhématome;
- ictère néonatal dans la fratrie;
- apport nutritif insuffisant.
- origine asiatique, amérindienne et inuit
type d’ictère
1- ictère néonatal: taux de production de bilirubine plus élevé chez les nouveau-né que chez l’adulte (valeur normale 3.4 à 24 mmol/L)
2-ictère pathologique: provoqué soit par une destruction importante de globules rouges (anémie hémolytique…), soit par une maladie du foie (maladie de Gilbert…). Ces causes entraînent un excès de bilirubine dans le sang
3-L’ictère nucléaire: désigne le stade avancé de l’atteinte cérébrale chez le nouveau-né secondaire à l’accumulation de bilirubine
évaluation ictère: examen physique et instrument
-pression du doigt sur un os pendant plusieurs secondes afin de vidanger les capillaires locaux en présence d’ictère la peau sera jaune avant même que les capillaires se remplissent
-examens des sacs conjonctivaux et muqueuse buccale
tout ces examens se font à la lumière naturelle
-bilimètre ou prélèvement sanguin (connaître le taux)
évaluation ictère données à recueillir
connaître
- le moment d’apparition des manifestations
- l’âge gestationnel à la naissance
- l’âge en heures depuis la naissance
- examen des antécédents familiaux (groupe sanguin maternel et présence de l’antigène Rh)
- antécédents d’hyperbilirubinémie dans la fratrie
- signes d’hémolyse
- mode d’alimentation
- état physiologique du nouveau-né
- évolution de son taux de bilirubine
traitement de l’ictère
- photothérapie: L’exposition à la lumière bleue permet de convertir la bilirubine en produits de dégradation hydrosolubles éliminables par voie rénale
- parfois échange de sang par transfusion
surveillance de l’ictère
analyse courante: -glycémie -bilirubinémie -test de dépistage néonataux: bilirubinométrie transcutanée (btc), phénylcétonurie (pcu), thyroxine (t4), dépranocytose, galactosémie -analyse d'urine
streptocoque B
agent infectieux le plus répandu et extrêmement virulent, il s’accompagne d’un taux de mortalité de 50% chez les nouveau-nés touchés. ces types de septicémie sont associés à un déclenchement prématuré du travail, à une rupture des membranes prolongée (>18h), à un épisode fébrile chez la mère durant le travail et une chorioamniotite
toxoplasmose
protozoaire présent dans les selles des chats, dans la viande crue d’animaux qui paissent dans des champs contaminés
listériose
la femme enceinte est de 15 à 20 fois plus à risque de contracter la listériose
peut entrainer: l’avortement spontané, la prématurité et même la mort fœtale
crucial de respecter les normes d’hygiène et de salubrité au moment de l’achat, la préparation, la cuisson et entreposage des aliments surtout crus (poissons, fruits de mer, viande, oeufs, pousse de légume ou non pasteurisé, fromage au lait cru et autre produits laitiers, certains jus de fruits et cidre, fromage à pâte molle)
saucisses et charcuteries devraient être réchauffées avant d’être consommées car la listeria se prolifère dans les aliments réfrigérés
facteurs associés à la prématurité
- faible revenu (moins de soins de santé prénataux globaux)
- hypertension gestationnelle
- infection chez la mère
- grossesses multiples
- syndrome HELLP
- dilatation prématurée du col
- problèmes qui touchent le placenta ou le cordon ombilical et qui nuisent à l’apport nutritionnel
complications prématurité: syndrome détresse respiratoire
déficit de surfactant: atélectasie progressive, moins d’oxygène , cyanose central, acidose respiratoire ou métabolique, augmentation résistance vasculaire pulmonaire
administrer surfactant exogène, oxygène, avec ces mesures les symptômes de SDR s’estompent habituellement après 72 heures