Ere géologique Flashcards
Ere Quaternaire
- 2,58 millions d’années à aujourd’hui
Le quaternaire ou deuxième partie du cénozoïque a débuté avec l’apparition de l’homme, dont les ancêtres (famille des hominidés) sont apparus et ont évolué durant le tertiaire.
Au début du quaternaire, la position des continents était proche de l’actuelle. Quatre grandes glaciations successives (dont la dernière s’est achevée il y a environ 10 000 ans), séparées par des périodes de réchauffement, ont façonné les reliefs et sont largement responsables des paysages actuels. Ainsi, toute l’Europe du Nord et l’Amérique du Nord étaient recouvertes par une calotte glaciaire qui les a rabotées et a laissé, en fondant, de multiples lacs. Les mouvements relatifs des plaques continuent, notamment dans la mer Rouge et dans le golfe d’Aden, où on assiste à l’ouverture d’un nouvel océan qui éloignera progressivement l’Afrique du Moyen-Orient.
On distingue deux périodes au cours du quaternaire : la première correspond au cycle glaciaire, c’est le pléistocène, la seconde, l’holocène correspond au cycle postglaciaire actuel.
Ere tertiaire
- 65 à - 2,58 millions d’années
L’ère tertiaire ou première partie du Cénozoïque, succède à une crise biologique qui entraîne le renouvellement des faunes. En particulier les Mammifères se multiplient, ils occupent les niches libérées précédemment par les grands Reptiles. Les faunes et les flores prennent un cachet moderne. Le développement des Dicotylédones est accompagnée par la prolifération des Insectes qui leur sont associés tandis que celle des Monocotylédones change les paysages en donnant des prairies et des savanes; des Mammifères s’adaptent au régime herbivore et servent de proie aux carnivores.
Les morceaux de Pangée entrent en collision pour former des chaînes de montagne comme les Alpes ou l’Hymalaya.
Ere secondaire
- 250 à - 65 millions d’années
L’ère secondaire ou mésozoïque voit la dislocation des masses continentales par l’ouverture des nouveaux océans. L’ouverture de l’océan Atlantique, d’abord au sud puis au nord, éloigne progressivement l’Amérique de l’Afrique et de l’Europe. L’ouverture de l’océan Indien fragmente le bloc Afrique-Australie-Antarctique, mais l’Inde reste soudée à l’Afrique. L’océan Mésogée sépare l’Afrique du bloc Eurasie, puis commence à se refermer.
De nouvelles espèces vivantes apparaissent et certaines atteignent leur apogée, tels les ammonites ou les reptiles géants, qui allaient disparaître à la fin du mésozoïque, comme 60 % des autres espèces peuplant la Terre. Vers la fin du mésozoïque apparaissent les mammifères et les végétaux angiospermes.
Ere primaire
- 540 à - 250 millions d’années
L’ère primaire ou paléozoïque est une ère capitale pour l’évolution de la vie, avec, en particulier, la conquête des continents par les organismes, continentaux ou aquatiques, nombreux et variés, qui ont un cachet encore archaïque. Certains disparaîtront à la fin ou avant la fin de l’ère (graptolites, chitinozoaires), d’autres survivront (reptiles, poissons, gymnospermes).
Le paléozoïque est marqué par la formation de deux grandes chaînes de montagnes, d’abord la chaîne calédonienne, dont on retrouve les racines en Scandinavie et au Groenland, puis la chaîne hercynienne, qui structure toute l’Europe. Le Massif armoricain, le Massif central et les Vosges en sont le témoignage en France. À la fin du paléozoïque, toutes les terres continentales sont soudées en une masse unique, la Pangée. Ces terres vont être affectées par des glaciations.
Les espèces vivantes se diversifient. Toutes sortes d’invertébrés (coquillages, trilobites, coraux, éponges) peuplent les mers. De nouvelles espèces, les reptiles, commencent à envahir les continents. La fin de l’ère est marquée par un climat chaud et humide qui favorise le développement de forêts luxuriantes, notamment de fougères arborescentes.
Précambien
Le précambrien est la première période de l’histoire de la Terre. Il comprend plusieurs ères, qui remontent au-delà de 542 millions d’années (moment où commence le paléozoïque). Sa durée est évaluée à 4 milliards d’années. C’est de loin la plus longue de toutes les périodes géologiques, mais aussi la plus mal connue. Les roches du précambrien, plissées et métamorphosées, n’ont livré que des vestiges rares et fragmentaires d’êtres vivants. Les bouleversements ultérieurs qui ont affecté la croûte terrestre rendent difficiles le déchiffrement des terrains les plus anciens.
Les datations absolues montrent que l’on trouve les roches les plus anciennes dans des boucliers rigides qui constituent l’ossature des continents actuels. Ces boucliers sont formés de terrains métamorphiques et granitiques, qui ont été plissés et replissés, témoignant de la superposition de plusieurs cycles de constitution de chaînes de montagnes. Ils affleurent au Canada, en Sibérie, au Brésil, en Afrique, en Antarctique, en Australie. La disposition de ces masses continentales était certainement très différente de celle d’aujourd’hui. Le démantèlement de chaînes de montagnes a alimenté le dépôt des premiers sédiments. Les roches les plus anciennes sont datées de plus de 3,85 milliards d’années.
Les plus anciennes manifestations de la vie remontent à 3,8 milliards d’années (traces d’activité d’organismes procaryotes, sous la forme de bactéries associées à des algues bleues).
Les premières traces sûres de vie dans les océans sont des organismes déjà relativement évolués (vers, algues, cyanobactéries, dont certaines ont laissé des structures appelées stromatolites, etc.) âgés de plus de 3,5 milliards d’années (site de Warrauwoona, en Australie). Ces organismes, par la photosynthèse, ont permis l’accumulation d’oxygène dans l’atmosphère.
Les premières traces fossiles de cellules pourvues d’un noyau (eucaryotes) remontent à 1,7 milliard d’années, suivis par les premiers pluricellulaires, il y a 670 millions d’années. Les invertébrés prolifèrent, sous toutes leurs formes, à la limite précambrien-paléozoïque, vers 540 millions d’années.