Entretien Flashcards
Parlez-moi de vous
Je m’appelle Melanie Miles. J’ai 25 ans et je suis anglaise. J’ai étudié une licence en droit anglais et droit français pendant 4 ans, 4 ans parce qu’en Angleterre, si on étudie une licence avec une langue, il faut passer une année dans un pays où la langue est parlée. Je me suis installée à Paris pour devenir avocat spécialisé en arbitrage international dans 4 ou 5 ans.
Comment vos amis/collègues vous décriaient?
Mes amis/mes collègues me décriaient comme quelqu’un de bien, qui aime aider des autres s’ils ont un problème. Ils diraient aussi que je suis polie, sans chichi et je sais ce que je veux de la vie.
Quelles sortes de risques avez-vous été amené à prendre dans votre vie?
J’ai pris un gros risque quand je suis venue en France sans emploi et sans diplôme français. C’est pourquoi j’ai décidé d’étudier un diplôme d’assistanat juridique et j’ai cherché partout un emploi comme assistante juridique. J’ai réussi parce que je suis tenace et je suis prête à prendre des risques dans ma vie.
Que faites-vous pendant vos loisirs? Quelles sont vos passions/centres d’intérêt?
Je suis passionnée par la course à pied. Je cours entre 5k – 10k presque tous les jours et je me suis inscrite à participer au semi-marathon de Boulogne-Billancourt en novembre.
De plus, j’aime rencontrer des gens et pratiquer le français. C’est pourquoi je vais aux soirées internationales ou linguistiques chaque semaine pour m’amuser et m’habituer à parler français avec une vaste gamme de gens.
Quels sont vos points faibles ?
Je peux être trop méticuleuse. Par exemple, j’étais un peu plus lente que mes collègues chez Linklaters. Toutefois, j’ai trouvé plus d’irrégularités dans les documents que j’ai analysés grâce à ma persévérance.
Je suis toujours un peu timide au début. C’est parce que j’analyse la situation premièrement (surtout dans un contexte professionnel) pour éviter de dire la mauvaise chose.
Je suis susceptible quand quelqu’un critique mon travail. Par exemple, quand j’ai travaillé chez Lloyds Banking Group, le premier rapport que j’ai écrit pour mon patron n’était pas conforme au style habituel de Lloyds. Même si j’étais déçue, j’ai corrigé mon rapport et n’ai jamais refait les mêmes erreurs.
Quels sont vos points forts ?
Je m’adapte facilement aux besoins du travail, en équipe et en autonomie. Par exemple quand j’étais stagiaire chez Goldman Sachs, j’ai dû faire un projet collectif avec les autres stagiaires. C’était nécessaire de faire des recherches en binôme ou toute seule pour ne pas déranger les tradeurs. Pourtant, nous avons dû travailler tous ensemble pour créer notre exposé. Quand nous avons fini, notre patron nous a dit que notre équipe avait le mieux travaillé ensemble par rapport aux autres équipes.
Je fais preuve de méthode par exemple chez Lloyds, je gérais plusieurs dossiers. Ma tâche consistait à appeler les clients pour établir s’il y a eu des ventes abusives d’assurance par la banque. Cependant, si le client ne répondait pas, je devais attendre 3 heures pour rappeler. Donc pendant ces attentes, je commençais mes rapports ou faisais des recherches pour un autre dossier.
Je suis capable de jongler avec plusieurs taches en même temps. Par exemple pendant mon stage chez Goldman Sachs, j’ai dû créer et gérer une base de données. Alors j’ai mis plusieurs rappels dans mon agenda pour chaque étape de la création et gestion. Ça a très bien marché et je pense que ma base de données est toujours utilisée par la banque aujourd’hui.
Que nous apportez-vous qui fasse la différence avec les autres candidats ?
Pour moi, cette opportunité est plus que juste n’importe quel travail mais c’est la chance d’avancer dans ma carrière. C’est pourquoi si vous me faites confiance pour ce poste, je ferais mon tout possible pour non seulement réussir dans le poste mais aussi pour apprendre plus dans ce domaine.
Savez-vous dire non ? (Oui !)
Acceptez-vous facilement les ordres ? (Non !)
Il est important de communiquer avec ses supérieurs pour déterminer leurs besoins. Si je travaille sur quelque chose qui est déjà urgent, il faut parler à mon supérieur pour déterminer lequel est le plus urgent et lequel je devrais prioriser.
Etes-vous sûre de pouvoir gérer vos études et notre poste à temps plein en même temps ?
Au début, je cherchais un poste à temps partiel pour complémenter mes études par correspondance. Cependant, avec une telle opportunité comme ce poste-ci, l’opportunité de travailler dans un cabinet d’avocats international renommé dans le secteur dans lequel je veux faire carrière, je serais prête à reporter mon inscription à Paris 1 pour l’année dernière. Je suis quelqu’un qui fait son tout possible à réussir et si je fais trop de choses, je pourrais gâcher cette opportunité d’acquérir une bonne expérience professionnelle et éventuellement ne pas obtenir à mon master les notes dont je sais que je suis capable.
Diplôme d’assistanat juridique
J’ai appris beaucoup de choses pendant cette formation concernant le rôle de secrétaire juridique, comme la rédaction du courrier professionnel et aussi un peu plus de droit français comme le droit du travail.
Diplôme d’arbitrage international
J’ai étudié les principes fondamentaux d’arbitrage international, c’est-à-dire la convention de New York et les lois type, les démarches d’un arbitrage, les choses à considérer qu’on choisit le lieu et les règles et la sentence arbitrale. Pour obtenir ce diplôme, j’ai dû rédiger une consultation juridique pour une partie d’un litige. Même si j’étais une des plus jeunes participants, ma dissertation était une des meilleures et maintenant je suis un membre du Chartered Institute of Arbitrators.
Parlez-moi de votre dernier poste
J’ai travaillé pendant 6 mois chez Linklaters dans leur département Concurrence. Chez eux, j’ai appris comment un litige est géré par plusieurs bureaux internationaux. De plus, j’ai suivi une formation sur la législation européenne sur la concurrence et puis j’ai analysé des documents en français et en anglais en conformant à ces règles. J’ai aussi profité de mon temps à Linklaters pour faire la connaissance de l’équipe d’arbitrage. J’ai assisté à une conférence sur l’arbitrage et j’ai déjeuné avec deux avocats du département arbitrage pour m’aider à choisir le bon parcours. J’ai acquis des connaissances de la culture en entreprise française et j’ai maintenant un grand réseau de connaissances dans le secteur juridique à Paris.
Pouvez-vous me parler d’une expérience professionnelle dont vous soyez particulièrement fière, qui particulièrement motivé ?
Oui, quand j’ai travaillé chez Goldman Sachs. Quand j’ai commencé mon stage, je n’ai pas eu beaucoup de connaissances sur les marchés financiers mais pendant mon stage, j’étais déterminé à apprendre vite et quand j’ai fini mon stage, j’ai eu autant de connaissance que les étudiants d’économie qui ont fait le stage avec moi.
Décrivez-moi une expérience professionnelle pendant laquelle vous avez dû surpasser des problèmes ou des obstacles ? Comment avez-vous pu résoudre ces problèmes ?
Avant d’arriver en France, je n’ai jamais utilisé un ordinateur français. Alors quand je suis arrivée à Paris et trouvé un travail comme assistante administrative au Foyer La Maison, je ne pouvais pas utiliser l’ordinateur. Et comme tout mon travail était à effectuer sur l’ordinateur, c’était un grand problème. Alors, j’allais au travail avec un cahier et j’écrivais tous les mots que je ne savais pas et chez moi cherchais dans le dictionnaire. Maintenant, je préfère les ordinateurs français et j’en ai un chez moi !
Aviez-vous des responsabilités ?
Oui quand j’ai travaillé chez Lloyds Banking Group, j’étais responsable pour la performance de mon équipe, c’est-à-dire je demandais à mes co-équipiers s’ils ont obtenu leurs objectifs pour la journée et sinon je devais redistribuer les dossiers pour s’assurer que tout le travail serait fait en fin de journée.