en rouge et noir Flashcards
Citez les catégories de solutés de remplissage utilisés en anesthésie.
Donnez un exemple pour chaque catégorie.
Quelle expansion volémique donnent ils et quelle est leur durée d’action ?
Cristaloïde ( ringer lactate ) : expnsion de 0,2 pendant 1 à 3 heures
Gélatine ( gélofusine ) : expansion de 0,8 pendant 4 à 5 heures
Albumine ( 20% ) : Expansion de 3,5 pendant 6 à 8 heures
HEA ( Voluven ) expansion de 1 à 1,4 pendant 4 à 8 heures
Lors d’une anesthésie péri- médullaire : à quel niveau d’émergence correspond une analgésie remontant au niveau de l’ombilic ?
A quel niveau d’émergence correspond une analgésie remontant au niveau du mamelon ?
Quelle sera la conséquence d’une augmentation du volume d’anesthésique local injecté ?
Quelle sera la conséquence d’une diminution de la concentration de l’anesthésique local injecté ?
Ombilic = T10 Mamelon = T4
Augmentation du volume injecté = permet à l’AL de diffuser de manière plus étendue et donc d’anesthésier des régions plus vastes.
Diminution de la concentration = permet de diminuer la profondeur d’un bloc et de ne pas bloquer les fibres motrices.
Principaux signes cliniques d’un état de choc hypovolémique. Arguments en faveur d’un état de choc hypovolémique. Réalisez sous forme de tableau le profil hémodynamique du choc hypovolémique dans sa phase précoce et tardive.
Etat de choc : défaillance circulatoire aigue généralisée entraînant la souffrance des organes dont la perfusion est entravée.
Arguments : un choc hypovolémique est la conséquence d’une hypovolémie massive due à, au choix, des pertes sanguines extériorisées ou intériorisées, une brûlure, une déshydratation par nausées-vomissements.
Signes : tachycardie, pouls filant, TAS<90mmHg, polypnée, pâleur, sueur froides, marbrures, oligo-anurie, troubles de la conscience (d’agitation, soif à coma)
Phase précoce : maintien de la PA par activation du système sympathique : tachycardie.
Phase tardive : baisse de la TA puis bradycardie jusqu’à ACR.
En regard des complications redoutées, quels sont les éléments de surveillance d’un patient opéré sous rachianesthésie (de la réalisation jusqu’à la fin de l’intervention)
Rachi totale : bloc remonté vers le bulbe et les centres cardio-ventilatoires = ACR
Bloc trop haut C4 avec dépression de la commande diaphragmatique = surveillance ventilation du patient satO2 et FR
Collapsus par bloc sympathique étendu et donc vasodilatation étendue : baisse du retour veineux au niveau du cœur droit donc baisse du VES et mise en jeu du réflexe de Bainbridge qui entraîne une bradycardie. = scope et TA, éphédrine
Echec de la rachi = tester les niveaux du bloc par pique-touche ou à l’aide de packs de glace. Irritation des fibres nerveuses de la « queue de cheval » = lors de la réalisation de la rachi, toutes décharge électrique le signera.
Globe vésical en post-op par rétention urinaire = palpation vésicale.
Citez les causes possibles d’une agitation en SSPI chez une personne extubée depuis 10 minutes.
Globe vésical : palpation de la vessie et sondage AR si besoin.
Douleur : évaluer le niveau de la douleur de la personne et appliquer la prescription analgésique.
Hypoxie/hypercapnie : cyanose, satO2, FR, tirage inspiratoire, bruits respiratoires ?HTA sueurs
AVC : en cas de chirurgie carotidienne notamment. Vérifier absence de signes déficitaires (asymétrie du visage par grimace, force du serrage des mains droite et gauche), TA
Paracétamol : classification et action. Modalités d’utilisation. Eléments de surveillance.
Analgésique périphérique. Utilisation en IV ou peros à raison de 3-4 par jour et 0.5 à 1 g par prise toutes les 4h. Activité analgésique et antipyrétique. Il agit au niveau de la cyclo- oxygénase du tissu cérébral.
Surveillance : efficacité antalgique par EVA, fonction hépatique car toxicité hépatique à forte dose. Contre indiqué chez insuffisant hépatique.
Décrire les phénomènes pouvant être à l’origine d’une hypoxie (désaturation) rapide chez l’enfant et les moyens de prévention.
Physiologie : CRF basse et consommation d’O2 3 fois plus grande que chez adulte. De plus, le débit cardiaque est plus grand, donc le transport de l’O2 est plus important que chez l’adulte. Les phases d’inductions sont donc à risque car la préO2 est plus rapide (environ 1 minute pour obtenir FeO2>90% mais la période d’apnée est réduite)
Apnée : bonne préO2 car petite CRF et contrôle VAS rapide
Laryngospasme : anesthésie profonde, pas d’intubation ni extubation au stade II de guédel, aspiration des sécrétions (sang, salive) qui entrerait en contact avec le larynx, éviter l’exposition aux fumées de tabac dans l’entourage familiale, pas d’infection des voies aériennes pendant anesthésie,
A l’aide d’éléments physiologiques, expliquez pourquoi il est important de traiter une bradycardie lors de la prise en charge d’un nourrisson.
Le cœur d’un nourrisson est immature, sa contractilité est faible avec peu de cellules myocardiques et peu compliantes. Par conséquent, le ventricule gauche éjecte un très faible volume de sang à chaque battement. La FC d’un nourrisson étant de 120-160bpm, toute baisse de la FC entraîne une baisse du débit sanguin cardiaque (Qc=ves X fc). La FC est donc le déterminant essentiel du débit sanguin cardiaque chez le nourrisson. De plus, immaturité du système sympathique donc pas d’adaptation au stress.