Écosystèmes de la zone littorale Flashcards

1
Q

Comment se manifeste la compétition dans le benthos ?

A

La compétition se manifeste souvent comme une limitation de l’espace (accès aux ressources).
Par exemple : la fixation des balanes. Ils ont besoin d’accès aux nutriments, à la lumière.

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2
Q

Que disent les études classiques par rapport à l’étagement ?

A

Les études classiques disent que le patron de cette zone est évident et qu’il y a une distribution en ceintures bien déterminées avec peu de chevauchement entre les espèces. L’espace est primordial dans ce milieu.

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3
Q

Quelles sont les hypothèses alternes par rapport à l’étagement ?

A
  • Adaptation aux milieux spécifiques : les limites verticales sont fixées par le milieu physique (salinité luminosité, température) ce qui donne des niches fondamentales (tout l’espace dans lequel une espèce peut vivre).
  • Déterminé par les processus biologiques : fixées par les compétiteurs ou les prédateurs ce qui donne la niche réelle (l’espace dans lequel l’espèce est confiné à cause de la compétition ou prédation).
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4
Q

Que se passe-t-il avec les variations mensuelles des marées ?

A

Il peut y avoir une émersion continuelle pendant plusieurs jours (problème de dessiccation) ou une immersion continuelle (problème de température, rayonnement UV).

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5
Q

Quelles sont les découvertes des années 60-70 ?

A
  • La limite inférieure est fixée par les facteurs biotiques (prédation, compétition).
  • La limite supérieure est fixée par les facteurs abiotiques (dessiccation, température, lumière).
  • Développement du concept de “keystone predation” (par exemple, les loutres de mer).
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6
Q

Quelles sont les découvertes des années 80-90 ?

A
  • Emergence du rôle de recrutement (comportement larvaire, manque de recrutement).
  • Contrôle physique des intéractions (rôle des perturbations).
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7
Q

Expliquer le comportement des larves.

A

Les larves sont capables de choisir leur substrat grâce à leurs conspécifiques, leurs prédateurs ou compétiteurs, les organismes associés au milieu, la texture et la lumière. Il y a une fixation différentielle à des étages différents.

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8
Q

Expliquer l’apport larvaire.

A

Les variations de populations benthiques sont déterminées par la variation de l’apport larvaire. Plus il y a d’adultes, plus il y a de larves jusqu’à atteindre un plateau. Ensuite, la densité de larves augmente en diminuant la densité des adultes. Le milieu physique a un rôle important pour l’étendue et l’intensité des perturbations. Une perturbation entraîne une perte de biomasse.

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9
Q

Quels sont les trois modèles de succession selon Connell et Slayter ?

A
  1. Facilitation (milieu terrestre, préparer le terrain, mettre la place pour les prochains organismes, impact positif sur la colonisation).
  2. Tolérance (aucun impact, aucune interaction)
  3. Inhibition (milieu marin, impact négatif sur la colonisation).
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10
Q

Comment peut-on prévoir la séquence de succession ?

A
  • Le moment de la perturbation.
  • La disponibilité des propagules des espèces colonisatrices.
  • La résistance aux invasions (effet de priorité).
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques du milieu médiolittoral vaseux ?

A
  • Il est plat et protégé (car il y a moins de mouvement d’eau).
  • Il y a une accumulation des sédiments et peu de drainage.
  • C’est un milieu en trois dimensions.
  • Le milieu est une transition de l’oxydo-réduction (milieu aérobie vers milieu anaérobie).
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12
Q

Qu’est-ce que la transition de l’oxydo-réduction ?

A

Transition entre les sédiments aérobies et les sédiments anaérobies due à la décomposition de la matière organique par les bactéries (action de respiration, accumulation de m.o. morte dans le sédiment par les bactéries anaérobies.).
La position dépend des hydrodynamiques, de la taille des sédiments et de la quantité de la matière organique.

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13
Q

Quels sont les organisments dominants dans les vasières ?

A
  • Les photoautotrophes (diatomées, très peu).
  • Les invertébrés fouisseurs et tubicoles (bivalves, polychètes, crustacées).
  • Les stabilisateurs/bioturbateurs (retravaillent le sédiment).
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14
Q

Quels sont les deux types de production dans les réseaux trophiques ?

A
  1. Production autochtone (grâce aux diatomées benthiques et au phytoplancton).
  2. Production allochtone (grâce au phytoplancton, à la matière organique particule, aux détritus et d’origine naturelle et anthropogénique).
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15
Q

Qu’est-ce que l’eutrophisation ?

A

La modification d’un milieu aquatique, liée en général à un apport excessif de substances nutritives qui augmentent la production d’algues.
Les sources sont les transferts atmosphériques, activités agricoles (estuaires).
Les problèmes de base sont l’accumulation d’un excédent de matière organique, consommation par les microbes, épuisement de l’oxygène.

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16
Q

Quels sont les différents modes d’alimentation ?

A
  • Filtration active/passive : exploitation de la colonne d’eau, plus commun en milieu sablonneux.
  • Dépositivorie : exploitation des sédiments à la surface vs. à l’intérieur, plus commun en milieu vaseux.
  • Prédation.
17
Q

Quelles sont les différentes interactions biologiques ?

A
  • Compétition : dans les sédiments (la ressource est le phytoplancton, l’espace lorsque les espèces sont à la même profondeur), sur les sédiments.
  • Prédation : oiseaux migrateurs (marée basse), poissons (marée haute).
  • Recrutement : bromures aromatiques (=guerre chimique), pour repousser les autres espèces.
  • Structures biogéniques : vers tubicoles, coquillages.
18
Q

Expliquer la zonation des marais salants.

A

La limite supérieure est la compétition. La limite inférieure est la tolérance à la salinité ou à l’anaérobie.

19
Q

Expliquer le réseau trophique des marais salants.

A

Très productif, production énorme de détritus, consommation locale (isotopes stables) - endofaune.

20
Q

Expliquer les interactions biologiques des marais salants.

A

Compétition entre des plantes vasculaires, herbivorie très faible (insectes, gastéropodes).

21
Q

Quelles sont les perturbations et la succession des marais salants ?

A

Perturbation principale : dépôt des feuilles tombées (chaume).
Succession lente : colonisation initiale, accumulation des sédiments, changement du niveau de l’étagement.

22
Q

Expliquer l’habitat de type plage.

A

Ressemble aux déserts et contient principalement des crustacés et des mollusques (qui sont des animaux des milieux sablonneux). Il y a une zone de jet de rive ou langue d’écume.

23
Q

Expliquer les différents types de production dans l’habitat de type plage.

A
  • Autochtone : certains diatomées spécialisés.
  • Allochtone : phytoplancton, accumulation des macroalgues arrachées.
  • Exportation : prédation (oiseaux, poissons, arthropodes terrestres).
24
Q

Quelle est la relation avec la taille des sédiments pour la méiofaune ?

A

La relation est très forte, l’abondance est maximale dans les sables fins.
Les organismes fouisseurs sont dans des sédiments plus petits que 125 μm.
Les organismes interstitiels sont dans des sédiments plus grands que 125 μm.

25
Q

Expliquer les caractéristiques des mangroves.

A

Association végétale halophile caractéristique des régions littorales de la zone tropicale ou croissent en pleine vase des forêts de palétuviers.

26
Q

Expliquer les caractéristiques des palétuviers.

A

Nom de divers grands arbres des régions tropicales, à racine aérienne, souvent fixés dans les sédiments (sables, boues et limons). Ils occupent uniquement l’environnement des mangroves et généralement sont exclus des communautés terrestres. Ils possèdent les spécialisations physiologiques pour l’élimination des sels.

27
Q

C’est quoi des racines en forme de pilotis ?

A

Ces racines poussent vers le bas à partir du tronc. Ils fournissent une surface d’échanges gazeux et d’absorption d’eau dans les sédiments. Ils fournissent également un support physique chez les spécimens plus âgés.

28
Q

C’est quoi des pneumatophores ?

A

Ils sortent de la surface des sédiments à partir des racines de types câbles souterrains. Ils fonctionnent surtout pour les échanges gazeux.

29
Q

C’est quoi des genoux ?

A

Des racines en forme de boucles qui poussent à partir des racines en forme de câbles. Ils fonctionnent également pour les échanges gazeux.

30
Q

C’est quoi des contreforts ?

A

Des racines qui se développent en formes de remparts pour solidifier les arbres.

31
Q

Quelles sont les différences entre l’étage infralittoral et intertidal ?

A
  • Pas de stress terrestres.
  • Gradient de lumière.
  • Développement des végétaux.
32
Q

Quels sont les divisions du milieu de l’étage infralittoral ?

A
  1. Substrat meuble sans végétation.
  2. Substrat meuble avec végétation.
  3. Substrat rocheux sans végétation.
  4. Substrat rocheux avec végétation.
33
Q

Substrat meuble sans végétation

A
  • Très commun.
  • Plateau continental.
  • Accès limité.
  • Télédétection.
  • Pas de production autochtone.
  • Production allochtone de phytophyton et détritus.
  • Organismes dominants : suspensivores, détritivores et prédateurs.
34
Q

Substrat meuble avec végétation : herbiers

A
  • Espèces structurantes : angiospermes.
  • Rôle important dans les zones côtières.
  • Plus d’autochtone que d’allochtone.
  • Très sensible aux perturbations.
35
Q

Infralittoral rocheux

A
  • Pas de dessiccation = grande biodiversité.

- Macroalgues sont les espèces structurantes.

36
Q

Forêt de laminaire

A
  • Typique des milieux tempérés, non-adaptée aux eaux chaudes.
  • Distribution dépend e la profondeur, la lumière, le substrat, l’action des vagues, le nombre et le type de brouteur, le temps de l’année et le recrutement.