Ea1 BSP 112 Flashcards

1
Q

LES SOUS-OFFICIERS
Les adjudants-chefs et adjudants sont placés directement sous les ordres du commandant de compagnie. Ils remplissent des fonctions de commandement et/ou d’administration pour ce qui concerne :

A

 l’organisation et l’exécution du service intérieur au PC de l’unité ;
 le commandement des centres de secours ;
 l’administration et la comptabilité 2.

2 : Cette fonction peut aussi être tenue par un sergent-chef.

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2
Q

Les sergents-chefs et les sous-officiers titulaires de l’UV1 remplissent des fonctions techniques ou administratives :

A

 chef de remise (chef de remise principale et chef de remise) ;

 sous-officier chargé des établissements à risques (répertoriés et signalés) ;

 sous-chef de centre de secours ;

 sous-officierchargédel’instruction.

Cependant, selon les conditions propres à chaque compagnie, les adjudants peuvent assumer des fonctions normalement dévolues aux sergents-chefs, et inversement.

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3
Q

Les sergents remplissent :

A
  • Des fonctions administratives 3 :

 sous-officier administratif adjoint (SOA adjoint),  sous-officier d’ordinaire,

 gérant du foyer,

 sous-officier chargé de l’HCCA ;

  • Des fonctions de commandement ou d’instruction :

 sergent de jour 4,

 sous-officier instructeur,

 chef de groupe ;

  • Des fonctions techniques ou spéciales :

 chef ou sous-chef de remise,

 sous-officier chargé des communications et du matériel informatique,

 sous-officier chargé de l’éducation physique et sportive,

 sous-officier adjoint au sous-officier chargé des établissements à risques,

 sous-officier chargé du casernement.

Compte tenu des conditions propres à sa compagnie, le commandant d’unité a toujours la possibilité de charger, à titre provisoire ou permanent selon le cas, un sous- officier d’une fonction non énumérée ci-dessus.

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4
Q

Le rassemblement a pour objet :

A

 de procéder à l’appel et à la désignation des personnels dans les fonctions qu’ils occuperont au cours des 24 heures à venir ;

 de transmettre les ordres et les informations du commandant de compagnie ;

 d’annoncer les événements intéressants les personnels et la vie de l’unité, issus de la décision Brigade (récompenses, avancements, accidents, etc.).

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5
Q

Le rassemblement est assuré par le sergent de jour. Il est présidé par :

A

 un officier ou l’adjudant de compagnie au PC de l’unité ;

 le chef de garde dans les centres de secours ;

 l’adjudant de compagnie dans les unités du groupement des services.

Lorsqu’il l’estime nécessaire, le commandant de compagnie assiste au rassemblement.

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6
Q

L’administration de l’unité regroupe les domaines suivants :

A

 le fonctionnement de l’ordinaire et du foyer lorsque la compagnie en possède ;

 la gestion des matériels d’habillement, de couchage, de campement, d’ameublement
(HCCA) ;

 la correspondance officielle avec le groupement et les bureaux et services.

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7
Q

L’ADMINISTRATION DE L’UNITE

Ces missions sont assurées par un personnel spécialisé de la compagnie :

A
le sous-officier administratif (SOA) ; 
le SOA adjoint ;
le sous-officier d’ordinaire ;
le sous-officier gérant du foyer ;
le sous-officier HCCA.
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8
Q

Les tâches principales à assurer par le sous-officier administratif sont :

A

 mise à jour permanente de la documentation en compte d’ordre opérationnel, administratif, d’instruction, etc. ;

 tenue et mise à jour des dossiers personnels des militaires de l’unité ainsi que du fichier SANDRINE ;

 tenue des archives de l’unité ;

 information de tout le personnel de l’unité par les moyens prévus par la
réglementation et le commandant de compagnie ;

 tenue de la comptabilité de l’ordinaire de la compagnie (quand elle en possède
un) ;

 préparation de tous les dossiers relatifs aux situations administratives de tout le
personnel de l’unité ;

 préparation du courrier à traiter par le commandant d’unité et transmission dans
les délais prévus de tous les documents demandés par le groupement et les bureaux ou services (la correspondance doit respecter la charte graphique définie dans le BSP 182.2).
Il est chargé par ailleurs :

 du classement, de la conservation et de la mise à jour des notes, instructions et textes réglementaires en vigueur, conformément aux directives reçues (en particulier pour ce qui concerne le catalogue de documentation) ;

 de la tenue des registres, contrôles, livrets d’instruction et individuels, des fiches « SANDRINE », dossiers du personnel et carnets de notes ;

 de la remise des comptes rendus du personnel de la compagnie au commandant d’unité ; à cet effet, un registre de comptes rendus est à la disposition du personnel, au bureau de l’unité ;

 de la transmission, dans les conditions précitées, des rapports d’intervention d’opération importante, de représentation, de la correspondance officielle, y compris celle destinée aux bureaux et/ou services de la Brigade, des procès- verbaux des sous-commissions et commissions communales de sécurité, etc. ;

 de la conservation des archives de l’unité, en particulier de celles de l’ordinaire ;

 de la préparation des dossiers de demandes de permission dans les départements et
territoires d’outre-mer, conformément à l’INS 0.3 ;

 de mettre à jour SANDRINE ;

 de l’affichage des notes de service, décisions, directives et autres documents
concourant à l’information du personnel.

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9
Q

Le sous-officier administratif adjoint de l’unité est plus particulièrement chargé :

A

 de la comptabilité et du suivi de tout le matériel ressortissant des services administratifs en liaison avec le sous-officier responsable de l’HCCA (y compris échange et perception du matériel HCCA) ;

 de la gestion du casernement et des logements de service sauf quand la compagnie possède un chef de site ;

 du suivi de la consommation d’énergie et d’eau de l’unité sauf quand la compagnie possède un chef de site.

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10
Q

Le sous-officier d’ordinaire :

A

 établit les commandes, supervise la réception des approvisionnements ;

 gère le stock denrées du magasin ;

 établit les sorties journalières ;

 veille à l’application par tout le personnel mis à sa disposition des règles
d’hygiène, ainsi qu’à la propreté des matériels et des locaux dont il a la charge ;

 veille à ce que tous les matériels soient en état de marche et,en cas de panne,fait
intervenir le service compétent ;

 propose les menus de quinzaine au commandant d’unité.

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11
Q

Sous les ordres de l’officier directeur, le gérant du foyer est chargé du fonctionnement quotidien de cet organisme.
A ce titre :

A

 il veille au bon approvisionnement des points de vente ;

 il établit les commandes et la réception des marchandises ;

 il assure la gestion des stocks et la comptabilité deniers et matériels de l’organisme
selon les instructions en vigueur ;

 il veille à ce que son personnel assure sa mission dans des conditions
satisfaisantes.

Il est secondé par un sous-officier et/ou un gradé.

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12
Q

Sous les ordres de l’officier responsable de l’instruction, le sous-officier chargé de l’instruction des personnels est désigné par le commandant d’unité.
Il a pour missions :

A

 le suivi de la FPP (en compagnie d’incendie) ;
 la tenue et la mise à jour des BSP (lot cursus de formation des compagnies) ;

 le suivi du personnel volontaire à l’avancement ;

 de distribuer la documentation correspondante aux programmes de formation ;

 de préparer les candidats aux examens organisés par la section ressources humaines du groupement ou par le bureau formation instruction ;

 de la tenue et de la mise à jour de toute documentation militaire en compte à l’unité ;

 de l’entretien du matériel pédagogique ;

 d’exprimer les besoins en matière d’outils pédagogiques ;

 de préparer et de présenter la documentation militaire et le matériel pédagogique lors
des revues effectuées par le bureau formation instruction.

Il est secondé par un sergent et plusieurs gradés.

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13
Q

Le sous-officier chargé de l’entraînement physique et des sports est désigné par le commandant de compagnie en fonction de ses aptitudes et compétences. Au PC de compagnie, il est si possible titulaire de la spécialité EPMS.

A

 de diriger l’entraînement physique de l’unité conformément aux programmes établis et en application de l’INS 6.3 dans le cadre de la préparation opérationnelle ;

 de participer à la préparation sportive des différents championnats ;

 de tenir à jour la documentation spécifique ;

 de préparer les contrôles en liaison avec le groupe EPMS du groupement ou du
BFI/CEPS ;

 d’organiser les rencontres et les compétitions sportives ;

 après en avoir rendu compte au commandant de compagnie, de signaler au moniteur-chef du CEPS les éléments de valeur en vue de leur sélection dans les équipes et leur préparation aux diplômes EPMS ;

 de promouvoir et développer la pratique du sport ;

 de faire connaître au personnel de sa compagnie les possibilités de pratiquer, en dehors du service, une activité au sein des différentes sections sportives de la Brigade et de le renseigner sur toutes les manifestations organisées par ces sections ;

 de planifier un programme annuel d’entraînement diversifié et progressif ;

 d’informer les personnels et sa compagnie des résultats obtenus aux différentes
compétitions (groupement, Brigade et civiles).

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14
Q

La surveillance, le contrôle, l’entretien et les réparations élémentaires des véhicules et matériels de remise, la gestion des carburants et ingrédients, sont assurés par du personnel spécialisé de la compagnie, comprenant :

A

 un chef de remise principale, du grade d’adjudant ou de sergent-chef, qui doit avoir suivi avec succès le stage de chef de remise. Il est responsable devant le commandant de compagnie, du fonctionnement de son service pour l’ensemble de l’unité ;

 un ou plusieurs sous-chefs de remise (selon l’importance de celle-ci), normalement du grade de sergent-chef ou sergent ayant suivi avec succès le stage de sous-chef et chef de remise, qui seconde le chef de remise principale dans le contrôle et l’entretien des véhicules et du matériel ;

 des aide mécaniciens d’entretien ayant suivi avec succès le stage d’AME qui sont les exécutants des travaux d’entretien du matériel et des véhicules ou engins du niveau technique élémentaire (NTE) ;

 de conducteurs, titulaires du brevet militaire de conduite, chargés de l’entretien du niveau technique élémentaire et de la conduite des véhicules et engins. Certains conducteurs sont spécialisés dans la conduite et la manœuvre d’engins spéciaux (échelles, etc.) qu’ils sont seuls à pouvoir prendre en charge.

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15
Q

LE SOUS-OFFICIER CHARGE DES COMMUNICATIONS

A

Le sous-officier chargé des communications est normalement un sergent du PC de compagnie ayant participé à la formation à la gestion des communications téléphoniques organisé par le STI.

Il est chargé de la formation, de l’instruction et du perfectionnement des gradés et
sapeurs.

Ce sergent est responsable :

 de tout le matériel de communications et informatique, y compris celui des centres de secours. Il en assure la gestion avec le STI ;

 des différents documents s’y rapportant ;

 de la mise à jour de la documentation se rapportant aux opérations ;

 de l’entretien des locaux techniques.

Il établit le relevé des communications téléphoniques, recueille le montant des communications personnelles et présente les fiches individuelles lors des vérifications administratives.

Il signale immédiatement les détériorations et les dérangements qui peuvent survenir.

Pendant l’absence de ce sous-officier, les fonctions sont remplies par un suppléant, préalablement instruit.

Dans les compagnies d’incendie, le sergent chargé des communications assume une mission se rapportant directement au service d’incendie et de secours.

Dans les centres de secours, cette fonction est assurée par un gradé qui a suivi avec succès le stage adapté organisé par le STI.

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16
Q

LE SOUS-OFFICIER CHARGE DU CASERNEMENT

A

Le commandant de compagnie peut charger un sous-officier de la surveillance, de l’entretien et du contrôle des installations techniques des casernements placés sous sa responsabilité. Ce sous-officier a pour rôle :

 la surveillance des installations de chauffage, d’éclairage et autres installations techniques ;

 l’établissement du devis d’amélioration des locaux au titre du bien être de la troupe ;
 l’établissement des commandes des matériels nécessaires pour effectuer les travaux qui incombent à l’unité (entretien locatif) pour l’entretien des casernements ;

 de veiller à la seule utilisation d’appareils (outils, etc.) aux normes par des personnels compétents.

Les locaux techniques ne doivent pas servir à d’autre usage que celui pour lequel ils sont créés. Leur accès est réservé au personnel habilité et désigné.

Toute dégradation du casernement ou défectuosité technique doit être signalée sans délai par message administratif au casernement du groupement et, au besoin, au service infrastructure (cf. INS 7).

17
Q

CHAPITRE UNIQUE LA COMPAGNIE D’INCENDIE ORGANISATION-ROLES

GENERALITES

A

GENERALITES

Le service de secours et de défense contre l’incendie est la raison d’être de la compagnie d’incendie. La compagnie comprend plusieurs centres de secours dont l’un est le siège du PC de l’unité. Le nombre des centres de secours d’une compagnie d’incendie et leur importance relative sont fonction de l’étendue du secteur, de la densité de la population, du nombre, de l’importance et de la nature des risques.

Les effectifs de chaque centre de secours sont fixés par le document unique d’organisation (DUO), en fonction, d’une part des véhicules et engins dont ils sont dotés au titre du service de secours et de défense contre l’incendie et des catégories de militaires, d’autre part de leurs charges particulières (services de représentation et de sécurité divers, fréquence et importance des sorties de secours, etc.), et du nombre de militaires du centre de secours logés sur place.

L’organisation, le fonctionnement et les questions particulières se rapportant au service de secours et de défense contre l’incendie sont définis par la documentation et en particulier par :

 les directives ;

 les notes ;

 les BSP ;

 l’INS. 0.3, pour le service du personnel ;

 les INS 3 et 10 pour les questions relevant des opérations et des télécommunications.

18
Q

CHAPITRE UNIQUE LA COMPAGNIE D’INCENDIE ORGANISATION-ROLES

LES SOUS-OFFICIERS DU PC DE COMPAGNIE

LE SOUS-OFFICIER ADMINISTRATIF

A

Le sous-officier administratif assure le service des permanents conformément à l’INS 0.3. Le SOA adjoint assure un service d’incendie au même titre que les autres sous-officiers.

19
Q

CHAPITRE UNIQUE LA COMPAGNIE D’INCENDIE ORGANISATION-ROLES

LES SOUS-OFFICIERS DU PC DE COMPAGNIE

LES SERGENTS-CHEFS ET SERGENTS

A

Les sergents-chefs participent au service de secours et de défense contre l’incendie. Ils peuvent prendre des fonctions de chef de garde ou de chef d’agrès et être appelés à remplacer dans les fonctions de chef de garde les officiers absents ou indisponibles au PC de Cie.
Les sergents assument dans le service de secours et de défense contre l’incendie les diverses fonctions dévolues à leur grade. Titulaires de l’UV1, ils peuvent exercer la fonction de chef de garde dans les centres de secours et, exceptionnellement, au PC de Cie dans les conditions fixées par le commandement.

NOTA : Titulaires du premier partiel du CT1 SPP, les caporaux-chefs peuvent assumer les fonctions de chef d’agrès au premier secours relevage.
Titulaires du CT1 SPP, ils remplissent les fonctions de chef d’agrès dévolues aux sergents.

20
Q

LE CHEF DE REMISE

A

Au niveau du centre de secours, le chef de remise est en principe le sous-chef de centre. Il est aidé par un sous-chef de remise qui le remplace en cas d’absence.

Il fait procéder à l’entretien systématique périodique selon le calendrier prévu par l’INS 5.1 et contrôle l’exécution des opérations d’entretien et les générateurs de courant suivant les prescriptions qui lui sont données par les documents s’y rapportant.

Il est responsable, le cas échéant, du séchoir à tuyaux et comptabilise les entrées et sorties de tuyaux.

Il adresse, avant le 5 de chaque mois, par message aux services techniques les demandes de recomplètement des cuves à carburant. Il veille également à ce que le matériel ne sorte pas de la remise sans autorisation.

Il s’assure que les procédures de commande de bouteilles d’oxygène, d’échange et d’utilisation soient conformes aux règlements du service santé et des services techniques de la Brigade.
Il fait procéder, aux dates fixées par : l’INS 5.1, le registre de contrôle des matériels, les notices, les manuels d’emploi et de mise en oeuvre, aux vérifications et essais des différents agrès et appareils. Il provoque leur entretien et leur remplacement. Il fait également procéder aux essais des matériels de sauvetage, d’exploration et de secours à victime, des moteurs à combustion interne, des équipements hydrauliques et des équipements à mousse, si ceux-ci n’ont pas été utilisés au cours d’une intervention. En particulier, toute pompe en service ou en réserve est mise en aspiration au moins une fois par mois.

Après chaque intervention, le chef de remise fait vérifier le matériel entrant dans l’armement des véhicules, notamment les matériels de sauvetage, d’exploration et médicaux (défibrillateur, oxygénothérapie, valise de soins, etc.). Il provoque l’échange ou le recomplètement le cas échéant. Il surveille la consommation des carburants, des ingrédients, de l’émulseur, de l’antigel.

Il poursuit l’instruction théorique et pratique des aides-mécaniciens d’entretien et des conducteurs d’engins d’incendie. Il note les arrêts d’eau, de circulation, les bouches et poteaux d’incendie indisponibles. Il en avise les conducteurs des engins et fixe les changements d’itinéraires s’il y a lieu.

Il reconnaît, avec le sous-officier chargé des établissements à risques, les BI-PI nouvellement installés. Il signale au bureau prévention (section canalisations) tout nouvel appareil public ou privé non encore inscrit sur les listings de bouches et poteaux d’incendie. Tous les signalements sur le répertoire des BI-PI sur SYNTIA doivent faire l’objet d’une mise à jour du listing des tournées de BI-PI, et du listing des indisponibilités des engins. Il veille à retransmettre au S/OFF du bureau dessin toutes les informations ayant des incidences sur les parcellaires, dossier ER (création, suppression des hydrants, modification des débits et des diamètres de conduite, des adresses, etc.).

21
Q

LE SOUS-OFFICIER CHARGE DES ETABLISSEMENTS A RISQUES

A

Le sous-officier chargé des établissements à risques est affecté au PC de la compagnie ; un sous-officier de chaque centre de secours travaille en liaison avec lui.

Placé sous la direction de l’officier chargé des établissements à risques, il a pour mission :

 de rechercher, visiter et proposer, en vue de leur répertoriation, les sites dans lesquels existe un ou plusieurs risques particuliers et où les secours rencontreront sûrement des difficultés lors d’une intervention pour feu (BSP 305.1) ;

 de confectionner les dossiers, plans et fiches se rapportant aux établissements pour lesquels la décision de répertoriation a été prise (BSP 305.1) ;

 de tenir à jour ces dossiers, plans et fiches en fonction de l’évolution intérieure et extérieure constatée lors des visites ou d’exercices dont la planification est arrêtée par l’officier chargé des ETARE, en accord avec le commandant de compagnie ;

 de collationner avec le groupement (CSO) et le bureau opérations (CO) le fichier des ER et de tenir à jour le tableau des établissements visités, créés, supprimés ou modifiés ;

 de tenir à jour la liste des établissements signalés (ADAGIO) ;

 d’assurer le suivi du fichier des rues pour l’ensemble de l’unité et de rendre compte au chef du bureau opérations (CO) de tout changement survenu (création, suppression, modification sur les voies ou les ETARE, etc.).

Le sous-officier chargé des établissements à risques tient également à jour les autres plans : canalisations, BI/PI, parcellaires du secteur et des secteurs voisins. Il conserve la documentation de base se rapportant aux ETARE, les dossiers de rapports, les notes et correspondances.

Il reconnaît avec le chef de remise, l’emplacement des bouches et poteaux d’incendie nouvellement installés ou déplacés. Il les fait porter sans délai sur les plans d’intervention, ainsi que tous les points d’eau utilisables par les engins-pompe.

Il assiste, dans la mesure du possible, aux visites de récolement des immeubles de la 4e famille et aux visites des IGH dans le secteur du PC de compagnie.

Dans les CS, le sous-officier chargé des établissements à risques établit et met à jour les documents intéressant son secteur en se conformant aux mêmes missions.

Il est également responsable de la mise à jour des ETARE, des ETS, des fichiers des rues dans ADAGIO.

22
Q

LE SOUS-OFFICIER CHARGE DES COMMUNICATIONS

Dans le cadre du service d’incendie et de secours, ce sous-officier est responsable :

A

 de l’instruction des stationnaires et des hommes de liaison concernant :

 le matériel en service : téléphones, téléimprimeurs, TASAL, postes radios fixes et postes radio portatifs, STRADA, micro-ordinateurs, etc.,

 les documents de travail et d’intervention (plans parcellaires, plans d’intervention, fiches de catégorisation, répertoires des rues, INS, notes, etc.) ;

 des procédures relatives :

 au fonctionnement du système ADAGIO et du système SANDRINE ;

 à la radio et au téléphone : à cet effet, il veille au respect des règles d’exploitation et de procédure,

 de la bonne conservation et de la mise à
jour des documents de base du PVO comme des moyens de communications etc. ;

 de l’état des matériels du PVO et de tous les équipements relevant de sa compétence ;

 de l’état et de la conformité des logiciels et matériels informatiques en compte à l’unité.

Il est en outre chargé de la tenue à jour :

 des plans et répertoires des liaisons téléphoniques intérieures de la Brigade ;

 du répertoire des rues du secteur (en liaison avec le sous-officier chargé des ETARE et des ETS) ;

 du répertoire des numéros d’appel urbains des services publics (mairie, police, eaux, gaz, électricité, etc.) ;

 de la liste des établissements reliés aux CS par ligne téléphonique directe ;

 du cahier de consignes permanentes du stationnaire.

Il fait mettre à l’heure les pendules en concordance avec l’horloge parlante ou au changement d’heure hiver/été.

Dans les CS encore dotés d’appareils de détection de la radioactivité de l’air, il instruit les gradés et sapeurs sur le fonctionnement de ces appareils conformément aux prescriptions.

Il signale au service télécommunications et informatique, par téléphone et message, les défauts de fonctionnement des matériels dont il est détenteur.

Il est aidé d’un gradé qui le supplée en cas d’absence.

23
Q

LE SOUS-OFFICIER DU CENTRE DE SECOURS

A

Le centre de secours est la cellule de base sur laquelle est fondé le service de secours et de défense contre l’incendie. Il est placé sous les ordres d’un chef de centre, secondé par un sous-chef de centre et disposant d’un ou plusieurs sous-officiers selon l’importance du centre de secours. Le chef de centre est désigné par le commandement, et son investiture à lieu à l’occasion d’une cérémonie officielle. Cette désignation, ainsi que celle du sous-chef de centre font l’objet d’une insertion dans la décision Brigade.

24
Q

LES SOUS-OFFICIERS D’ENCADREMENT DU CENTRE DE SECOURS

A

Leur mission essentielle est le service d’incendie. En outre, ils remplissent des fonctions particulières (instruction, éducation physique et sportive, HCCA, annexe du foyer, etc.).

25
Q

LE SERVICE DE JOUR DU CENTRE DE SECOURS

A

Dans un centre de secours autre que PC de compagnie, les fonctions du service de jour sont assurées respectivement par un gradé de jour (sergent, caporal-chef ou caporal) et un caporal de jour (caporal ou sapeur de 1re classe), faisant partie de la garde d’incendie. En cas de départ des secours, le gradé stationnaire et le planton assurent la permanence.

Le gradé de jour du centre de secours est le correspondant du sergent de jour de la compagnie pour ce qui concerne les questions relatives au service de jour de l’unité (transmission des ordres, exécution des détails du service de secours et de défense contre l’incendie et fonctionnement du service télécommunications et informatique).

Dans le cadre du service de secours et de défense contre l’incendie, le rassemblement quotidien a pour objet d’assurer la relève de la garde d’incendie.

Au PC de la compagnie, il est assuré par le sergent de jour et présidé par l’officier de garde ou de permanence, (en cas d’absence de ces derniers, par l’adjudant de compagnie). Il fait procéder à l’appel et à la désignation du personnel dans les fonctions qu’ils occuperont au cours des 24 heures à venir : garde d’incendie, services extérieurs, permanents, etc.

Après le rassemblement, a lieu la relève de la garde d’incendie. Le personnel désigné se rend aux véhicules et engins. Les chefs d’agrès avec leur personnel les prennent en compte et vérifient la présence et l’état des différents matériels.

Dans les centres de secours, le rassemblement quotidien est présidé par le sous-officier chef de garde. Y assistent tous les personnels sauf le stationnaire, ceux qui sont de repos, en permissions, sur intervention ou en service extérieur.

26
Q

LA FORMATION PROFESSIONNELLE PERMANENTE

A

L’instruction professionnelle permanente est dispensée quotidiennement au moyen de manoeuvres pratiques et de séances théoriques. Commandées et contrôlées par l’officier de garde au PC de compagnie (ou par le sous-officier chef de garde), par le chef de centre dans les CS ou par le chef de garde, elles sont exécutées par les sous-officiers, gradés et sapeurs qui forment la garde du jour, selon un programme défini.

Les officiers et les sous-officiers sont, à tour de rôle, désignés pour commander les séances pratiques. Ils sont secondés par les gradés qui manoeuvrent en principe avec les sapeurs avec lesquels ils constituent les équipes de la garde d’incendie.

L’enseignement du secourisme et du secours à victime est réalisé par les chefs d’agrès. Si des instructeurs ou moniteurs de secourisme sont présents à l’unité, il doit être fait appel à leur compétence.

27
Q

LES SOUS-OFFICIERS INSTRUCTEURS ET LES GRADES MONITEURS

A

Dans les compagnies qui supportent un centre de perfectionnement des recrues d’appelés (CPRA), un sergent est nommé instructeur. Il est secondé par 1 ou 2 caporaux-chefs ou caporaux moniteurs en fonction de l’effectif des recrues.

Sous la direction de l’officier responsable de l’instruction (ORI), le sergent instructeur établit la progression qu’il s’attache à suivre à la lettre. Il est responsable de l’accueil, de la vie matérielle, de l’acquisition des connaissances professionnelles et du niveau d’entraînement physique des recrues qu’il a sous ses ordres.

Le sous-officier instructeur joue un rôle d’exécutant modèle : il ne se laisse pas entraîner dans des explications générales, mais s’en tient aux explications techniques utiles à la démonstration.

L’acquisition parfaite par les recrues des gestes, réflexes et connaissances fondamentales du service de secours et de défense contre l’incendie est conditionnée par l’allant et la conviction du sous-officier instructeur et des moniteurs. Ce sous-officier doit connaître chaque homme de façon à pouvoir renseigner l’officier responsable de l’instruction et le commandant de groupement.

Les gradés moniteurs, caporaux-chefs ou caporaux, ont pour rôle essentiel de vivre en permanence au contact direct des recrues et d’exercer leur influence par la vertu de l’exemple. Ils doivent être un modèle de discipline et de tenue et doivent s’attacher à faciliter l’insertion des jeunes sapeurs dans la vie collective de la compagnie en excluant toute brimade ou brutalité et en corrigeant leurs erreurs avec bienveillance.

Au cours de la semaine d’immersion des engagés volontaires et des VDAT, un caporal-chef est désigné par le commandant d’unité pour assurer la formation.