EA 1 Flashcards
Introduction NRBC :
-Plus que jamais, si l’intervention à caractère technologique est une bataille, celle-ci ne se gagnera pas par la seule compétence des spécialistes du domaine mais bien par une succession d’opérations conjointes menées ensemble par les non-spécialistes, premiers intervenants et les spécialistes agissant en renfort, sous le commandement unique d’un COS non spécialiste. Et cette action inter domaines ne peut fonctionner de manière optimum qu’à la condition essentielle et primordiale que les premiers intervenants s’engagent à la fois de manière efficace et en sécurité.
Quelle différence entre risques technologiques et menaces NRBC ?
Si les matières en cause sont les mêmes dans les deux champs et que les mêmes matières produisent de mêmes effets sur l’homme et sur l’environnement, c’est le cadre de l’intervention qui est totalement différent. Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à un accident
L’acronyme NRBC, définir ?
Pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre la notion de menace criminelle, terroriste voire militaire d’emploi de produits nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques avec l’intention de nuire.
Risque nucléaire ou risque radioactif ?
Le grand ensemble nucléaire et radiologique concerne tout ce qui a trait à la modification de la structure du noyau d’un atome
Le terme ‘radioactif’ signifie « qui produit des rayonnements électromagnétiques », sous-entendus ‘ionisants’ c’est-à-dire qui ‘ionisent’ la matière, en clair, qui peuvent provoquer des lésions y compris dans le corps humain. Donc, sans autre renseignement la présence de radioactivité dans l’environnement de l’intervention signifie un danger pour la population et les intervenants.
Il s’agit d’un phénomène naturel imperceptible par les sens humains, capable d’agir jusqu’à de très longues distances (comme toutes ondes électromagnétiques). Le phénomène radioactif est cependant détectable, mesurable voire identifiable au moyen d’appareils spécifiques.
La fission nucléaire expliquez ?
La fission nucléaire est la réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie.
Quelles sont les deux notions sont utiles à la compréhension de la radioactivité ?
La dose et le débit de dose.
- la dose absorbée, c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçus ;
- le débit de dose, c’est-à-dire la quantité de rayonnement par unité de temps.
Quelles sont les deux types de sources radioactives (transport) ?
Source non scellée : pertechnétate médical
Source non scellée : la matière radioactive n’est pas fondue dans un support inerte.
Elle peut s’échapper de son emballage
Elle est donc essentiellement contaminante et en général faiblement irradiante.
Source scellée : gammagraphe industriel.
Source scellée : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions normales d’utilisation et de transport.
Elle est donc principalement irradiante et normalement non contaminante.
Quelles sont les deux types de détresses liées à la radioactivité ?
Irradiation et contamination
Que veut dire TED ?
- par le temps d’exposition aux rayonnements qui doit être contrôlé et aussi réduit que raisonnablement possible (en cas de sauvetage par exemple) ;
- par des écrans (les rayonnements sont arrêtés ou atténués en fonction de leur nature et de celle de l’écran) ;
- par la distance (la quantité de rayonnement diminue avec le carré de la distance).
Qu’est-ce que le risque biologique ?
Il est question de risques présentés par des matières vivantes.
Au bilan, la place et le rôle des sapeurs-pompiers dans les interventions à caractère biologique restent encore à préciser, affiner, construire y compris en termes de méthodologie opérationnelle.
Qu’impose le risque biologique ?
Il importe donc au premier chef d’agrès d’être vigilant quel que soit le cadre de l’intervention, de demeurer à l’écoute des propos du requérant et de prêter attention à l’environnement de l’intervention, afin de ne pas passer à côté de l’information d’un possible risque biologique.
Quels types de risque biologique ?
Les bactéries :
- Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant (les spores d’anthrax peuvent survivre de nombreuses années, voire 100 ans, dans la terre par exemple).
- Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.
Les virus :
- Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.
- Les virus sont cependant insensibles aux antibiotiques.
Les algues et les champignons :
- Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’.
- Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.
Les toxines :
- Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :
*Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine
*Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine.
- Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.
Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention n’a que peu d’incidence sur la façon de se protéger et de s’engager des premiers intervenants.
Difficultés d’appréhension du risque biologique ?
La principale difficulté demeure bien de déterminer la présence d’un risque biologique.
Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs :
- à l’instar des rayonnements ionisants, la présence et les risques des agents biologiques ne sont pas perceptibles par les sens humain ;
- il n’existe pas d’appareil capable de discriminer les agents biologiques ‘ennemis’ des ‘amis’ dans l’environnement (atmosphère, surfaces, etc.) ;
- l’environnement humain est chargé d’agents biologiques, dont certains sont nécessaires voire indispensables à la bonne santé des êtres humains ;
- rien ne ressemble plus à un agent biologique qu’un agent biologique, pathogène ou non ;
De cela, il ressort que le premier chef d’agrès doit rester constamment vigilant, autant aux propos du requérant que de l’observation de la zone d’intervention et du contexte de l’intervention.
Que représente le domaine chimique à la BSPP ?
Ils représentent la très grande majorité des interventions NRBC de la Brigade.
Quels sont les risques ?
- l’explosibilité (le caractère explosible de molécules en réaction),
- l’inflammabilité (le caractère inflammable de molécules en réaction),
- la toxicité (le caractère toxique de molécules en réaction),
- la nocivité (le caractère nocif de molécules en réaction), considérée comme une sous-catégorie de la toxicité,
- la corrosivité (le caractère corrosif de molécules en réaction).
Ces risques peuvent apparaître de manière unique ou bien se présenter simultanément
Comment peut-on expliquer la complexité des interventions à caractère chimique ?
La complexité des interventions à caractère chimique vient de la multiplicité des risques et de leur éventuelle évolution au cours du temps à cause de réactions difficiles à évaluer et à maîtriser.
Comment est faite la reconnaissance des dangers intrinsèques des produits ?
La reconnaissance des dangers intrinsèques des produits est permise (parce qu’obligatoire) sur les emballages ainsi que sur les véhicules de transports des colis.
Il est indispensable qu’un chef d’agrès ou qu’un chef de garde, COS d’une intervention à caractère chimique, connaisse la signification des étiquetages réglementaires.
Où sont les risques chimiques ?
- les sites industriels de fabrication des matières premières chimiques,
- les usines de fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques,
- les dépôts pétroliers et de liquides hydrocarbures,
- les usines de traitement de métaux,
- les sites de traitement et de retraitement7 de l’eau, parmi lesquels les piscines,
- les sites de traitement des ordures et résidus ménagers.
Que peut-on rencontrer sur le secteur brigade comme moyen de transport ?
Sur le secteur de la Brigade, tous les modes de transports routiers, ferroviaire, aérien et fluvial se rencontrent, sauf le transport maritime.
Définir le point nodal ?
On peut parler de point nodal au sens de ‘nœud’ par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transports. Ce sont autant de lieux où sont manipulés les contenants, sources potentielles d’accident.
Généralité : Evaluation des risques par les non spécialistes ?
Tout chef d’agrès, tout chef de garde (et tout officier de garde compagnie) disposent de moyens pour évaluer les risques a minima, entre autres pour effectuer une détection d’alerte.
Qu’est ce qui permet la prise de décision opérationnelle ?
D’une part, les appareils ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un chef d’agrès ou de garde ; d’autre part, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne doit pas empêcher de prendre une décision opérationnelle.