EA 1 Flashcards

1
Q

Introduction NRBC :

A

-Plus que jamais, si l’intervention à caractère technologique est une bataille, celle-ci ne se gagnera pas par la seule compétence des spécialistes du domaine mais bien par une succession d’opérations conjointes menées ensemble par les non-spécialistes, premiers intervenants et les spécialistes agissant en renfort, sous le commandement unique d’un COS non spécialiste. Et cette action inter domaines ne peut fonctionner de manière optimum qu’à la condition essentielle et primordiale que les premiers intervenants s’engagent à la fois de manière efficace et en sécurité.

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2
Q

Quelle différence entre risques technologiques et menaces NRBC ?

A

Si les matières en cause sont les mêmes dans les deux champs et que les mêmes matières produisent de mêmes effets sur l’homme et sur l’environnement, c’est le cadre de l’intervention qui est totalement différent. Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à un accident

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3
Q

L’acronyme NRBC, définir ?

A

Pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre la notion de menace criminelle, terroriste voire militaire d’emploi de produits nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques avec l’intention de nuire.

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4
Q

Risque nucléaire ou risque radioactif ?

A

Le grand ensemble nucléaire et radiologique concerne tout ce qui a trait à la modification de la structure du noyau d’un atome
Le terme ‘radioactif’ signifie « qui produit des rayonnements électromagnétiques », sous-entendus ‘ionisants’ c’est-à-dire qui ‘ionisent’ la matière, en clair, qui peuvent provoquer des lésions y compris dans le corps humain. Donc, sans autre renseignement la présence de radioactivité dans l’environnement de l’intervention signifie un danger pour la population et les intervenants.
Il s’agit d’un phénomène naturel imperceptible par les sens humains, capable d’agir jusqu’à de très longues distances (comme toutes ondes électromagnétiques). Le phénomène radioactif est cependant détectable, mesurable voire identifiable au moyen d’appareils spécifiques.

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5
Q

La fission nucléaire expliquez ?

A

La fission nucléaire est la réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie.

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6
Q

Quelles sont les deux notions sont utiles à la compréhension de la radioactivité ?

A

La dose et le débit de dose.

  • la dose absorbée, c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçus ;
  • le débit de dose, c’est-à-dire la quantité de rayonnement par unité de temps.
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7
Q

Quelles sont les deux types de sources radioactives (transport) ?

A

Source non scellée : pertechnétate médical
Source non scellée : la matière radioactive n’est pas fondue dans un support inerte.
Elle peut s’échapper de son emballage
Elle est donc essentiellement contaminante et en général faiblement irradiante.

Source scellée : gammagraphe industriel.
Source scellée : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions normales d’utilisation et de transport.
Elle est donc principalement irradiante et normalement non contaminante.

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8
Q

Quelles sont les deux types de détresses liées à la radioactivité ?

A

Irradiation et contamination

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9
Q

Que veut dire TED ?

A
  • par le temps d’exposition aux rayonnements qui doit être contrôlé et aussi réduit que raisonnablement possible (en cas de sauvetage par exemple) ;
  • par des écrans (les rayonnements sont arrêtés ou atténués en fonction de leur nature et de celle de l’écran) ;
  • par la distance (la quantité de rayonnement diminue avec le carré de la distance).
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10
Q

Qu’est-ce que le risque biologique ?

A

Il est question de risques présentés par des matières vivantes.
Au bilan, la place et le rôle des sapeurs-pompiers dans les interventions à caractère biologique restent encore à préciser, affiner, construire y compris en termes de méthodologie opérationnelle.

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11
Q

Qu’impose le risque biologique ?

A

Il importe donc au premier chef d’agrès d’être vigilant quel que soit le cadre de l’intervention, de demeurer à l’écoute des propos du requérant et de prêter attention à l’environnement de l’intervention, afin de ne pas passer à côté de l’information d’un possible risque biologique.

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12
Q

Quels types de risque biologique ?

A

Les bactéries :

  • Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant (les spores d’anthrax peuvent survivre de nombreuses années, voire 100 ans, dans la terre par exemple).
  • Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.

Les virus :

  • Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.
  • Les virus sont cependant insensibles aux antibiotiques.

Les algues et les champignons :

  • Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’.
  • Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.

Les toxines :
- Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :
*Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine
*Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine.
- Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.
Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention n’a que peu d’incidence sur la façon de se protéger et de s’engager des premiers intervenants.

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13
Q

Difficultés d’appréhension du risque biologique ?

A

La principale difficulté demeure bien de déterminer la présence d’un risque biologique.
Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs :
- à l’instar des rayonnements ionisants, la présence et les risques des agents biologiques ne sont pas perceptibles par les sens humain ;
- il n’existe pas d’appareil capable de discriminer les agents biologiques ‘ennemis’ des ‘amis’ dans l’environnement (atmosphère, surfaces, etc.) ;
- l’environnement humain est chargé d’agents biologiques, dont certains sont nécessaires voire indispensables à la bonne santé des êtres humains ;
- rien ne ressemble plus à un agent biologique qu’un agent biologique, pathogène ou non ;

De cela, il ressort que le premier chef d’agrès doit rester constamment vigilant, autant aux propos du requérant que de l’observation de la zone d’intervention et du contexte de l’intervention.

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14
Q

Que représente le domaine chimique à la BSPP ?

A

Ils représentent la très grande majorité des interventions NRBC de la Brigade.

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15
Q

Quels sont les risques ?

A
  • l’explosibilité (le caractère explosible de molécules en réaction),
  • l’inflammabilité (le caractère inflammable de molécules en réaction),
  • la toxicité (le caractère toxique de molécules en réaction),
  • la nocivité (le caractère nocif de molécules en réaction), considérée comme une sous-catégorie de la toxicité,
  • la corrosivité (le caractère corrosif de molécules en réaction).
    Ces risques peuvent apparaître de manière unique ou bien se présenter simultanément
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16
Q

Comment peut-on expliquer la complexité des interventions à caractère chimique ?

A

La complexité des interventions à caractère chimique vient de la multiplicité des risques et de leur éventuelle évolution au cours du temps à cause de réactions difficiles à évaluer et à maîtriser.

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17
Q

Comment est faite la reconnaissance des dangers intrinsèques des produits ?

A

La reconnaissance des dangers intrinsèques des produits est permise (parce qu’obligatoire) sur les emballages ainsi que sur les véhicules de transports des colis.
Il est indispensable qu’un chef d’agrès ou qu’un chef de garde, COS d’une intervention à caractère chimique, connaisse la signification des étiquetages réglementaires.

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18
Q

Où sont les risques chimiques ?

A
  • les sites industriels de fabrication des matières premières chimiques,
  • les usines de fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques,
  • les dépôts pétroliers et de liquides hydrocarbures,
  • les usines de traitement de métaux,
  • les sites de traitement et de retraitement7 de l’eau, parmi lesquels les piscines,
  • les sites de traitement des ordures et résidus ménagers.
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19
Q

Que peut-on rencontrer sur le secteur brigade comme moyen de transport ?

A

Sur le secteur de la Brigade, tous les modes de transports routiers, ferroviaire, aérien et fluvial se rencontrent, sauf le transport maritime.

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20
Q

Définir le point nodal ?

A

On peut parler de point nodal au sens de ‘nœud’ par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transports. Ce sont autant de lieux où sont manipulés les contenants, sources potentielles d’accident.

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21
Q

Généralité : Evaluation des risques par les non spécialistes ?

A

Tout chef d’agrès, tout chef de garde (et tout officier de garde compagnie) disposent de moyens pour évaluer les risques a minima, entre autres pour effectuer une détection d’alerte.

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22
Q

Qu’est ce qui permet la prise de décision opérationnelle ?

A

D’une part, les appareils ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un chef d’agrès ou de garde ; d’autre part, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne doit pas empêcher de prendre une décision opérationnelle.

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23
Q

Codification des tenues de protection ?

A
  • Tenue de feu & appareil respiratoire isolant (TDF & ARI) :
  • tenue adaptée à la protection contre l’incendie, les fumées, les émanations liquides ou gazeuses non corrosives
  • protection respiratoire maximale mais limitée dans le temps (recharge en air et fatigue du porteur)
  • Tenue légère de décontamination & appareil normal de protection (TLD & ANP)
  • tenue adaptée à la protection contre les émanations liquides
  • protection respiratoire (l’ANP est un appareil respiratoire filtrant ou ARF) filtrante adaptée au travail à l’air libre et limitée par les restrictions d’emploi de la cartouche.
  • TLD & ARI :
  • Ce mixage des EPI est permis à la BSPP dans le cas du module Extraction du Plan Jaune.
24
Q

Module de départ NRBC ?

A

o « 813 : intervention à caractère radiologique : DN + VLR (OGC) + CMIR » ;
o « 814 : intervention à caractère chimique : DN + VLR (OGC) + CMIC » ;
o « 815 : intervention à caractère biologique : DN + VLR (OGC

25
Q

Définir les renforts nationaux ?

A

L’ensemble des moyens décrits dans ce 3e chapitre (CMIR, CMIC, CMIB, CHDE) font partie des renforts nationaux et peuvent être appelés à intervenir en dehors du cadre d’emploi de la BSPP10.

26
Q

Identification des officier NRBC ?

A

Les officiers de garde NRBC (BSPP & GIS) ainsi que les chefs d’agrès spécialisés sont identifiés par une chasuble verte à bandes noires

27
Q

Niveaux RAD RCH définir ?

A
  • RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang (MDR) équipier des CIR-CIB & CIC-CRR ;
  • RAD 2 & RCH 2 : sous-officier (SOF) chef d’agrès des CIR-CIB & CIC-CRR ;
  • RAD 3 & RCH 3 : officier (OFF) chef de CMIR, de CMIC ou de CMIB ;
  • RAD 4 & RCH 4 : officier (OFF) de garde NRBC de la BSPP, conseiller technique
28
Q

La garde opérationnelle NRBC ?

A
  • 1 officier NRBC BSPP (engin : VL NRBC BSPP),
  • 3 officiers NRBC Groupement, un par Groupement d’incendie et de secours (engin : VL NRBC GPT),
  • 1 officier Décontamination, issu du Groupement des Appuis (engin : VL DECONTA),
  • 5 sous-officiers chefs d’agrès des CIR-CIB & CIC-CRR (un par engin),
  • 20 militaires du rang équipiers des CIR-CIB & CIC-CRR (quatre par engin),
  • 9 militaires du rang équipiers des berces de décontamination (3 par BUMD),
  • 4 militaires du rang équipiers des Berces d’Appui Logistique NRBC (BAN),
  • 1 sous-officier & 1 militaire du rang armant le Véhicule Détection Identification Prélèvement (VDIP)
    Soit 45 sapeurs-pompiers de Paris spécialisés à l’intervention face aux risques technologiques.
    Si l’on ajoute le personnel des 3 PS et des 3 F soit 39 hommes, ce ne sont pas moins de 84 sapeurs-pompiers de Paris qu’il est possible de déployer pour une intervention à caractère NRBC majeure.
29
Q

Les cellules mobiles d’intervention mobile sont constituées de ?

A
  • un officier, chef de cellule (RAD 3 + RCH 3, VL NRBC GPT),
  • un officier ‘décontamination’ (RAD 3 + RCH 3, VL DECONTA),
  • un engin de reconnaissance (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2),
  • un engin d’intervention (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2).
30
Q

De quoi se compose une CHDE ?

A

Une chaîne de décontamination (CHDE) est un détachement15 composé de 16 personnels :

  • une berce de décontamination (BUMD), à 3 personnels,
  • un premier-secours (PS), à 5 personnels,
  • un fourgon (F), à 8 personnels,
  • complété par l’officier ‘décontamination’ (VLD)

Ce détachement peut être demandé pour décontaminer (ou désinfecter) plusieurs victimes ou plusieurs personnels du corps, en dehors de la demande du Plan Jaune.

31
Q

Déploiement des BUMD ?

A

Dans le cadre spécifique du Plan Jaune16, toutes les berces de décontamination seraient déployées17 :

  • les deux premières, immédiatement dans le prolongement du point de regroupement des victimes (PRV), a priori, l’un pour les victimes valides (ambulantes), l’autre pour les victimes invalides (non-ambulantes)
  • la troisième, selon les besoins spécifiques de l’intervention, soit en complément de la chaîne des victimes invalides, soit de la celle des victimes valides, soit le personnel uniquement en renfort du personnel des autres chaînes.
32
Q

La répartition géographique des moyens ?

A

Les moyens sont principalement répartis en trois centres de secours18, dépendant de 2 compagnies :
- 38e Cie dite Cie NRBC :
o CS NBVG (Gennevilliers-Port), PCC, co-localisé avec le PCC de la 40e Cie (CAS) ;
o CS NBCV (Villecresnes), co-localisé avec le CS VILC, 23e CIS ;
- 25e Cie dite UES ROIS :
o CS TREM : centre d’incendie et de secours ‘classique’ avec 1 VRCH et 1 BCD ;

33
Q

Marche générale des opérations à caractère technologique générique (MGO NRBC) ?

A
  1. Mesures immédiates de sauvegarde.
  2. Recherche du renseignement.
  3. Protection du personnel.
  4. Détection d’alerte.
  5. Balisage du périmètre de sécurité.
  6. Prélèvements.
  7. Réduction ou suppression de la cause.
  8. Gestion des déchets.
  9. Décontamination / désinfection.
  10. Remise en condition du personnel et du matériel.

Remarque : Les quatre premières étapes MGO NRBC sont en effet, et logiquement, plus particulièrement du ressort des premiers intervenants donc de la responsabilité des chefs d’agrès ou de garde

34
Q

Comment doivent se dérouler les étapes de la MGO NRBC ?

A
  • dans la totalité
  • de manière chronologique
  • avec discernement et intelligence de situation, avec souplesse et capacité d’adaptation
35
Q

Mesures immédiates de sauvegarde définir ?

A

Elles visent à protéger la population

  • Soustraire les victimes du danger immédiat (il s’agit de ‘sauvetage’, au sens du ROFSIS).
  • Mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques (il s’agit des actions ‘mise en sécurité’ et ‘évacuation’, au sens du ROFSIS).
  • Créer un périmètre de sécurité immédiat a priori.
36
Q

Détection d’alerte définir ?

A

Il s’agit de préciser le risque, autant que faire se peut :

  • Mettre en œuvre les appareils de détection de substances chimiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux.
  • Demander les renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse.
  • Fixer un point de regroupement des renforts ; veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.

Remarque MGO (renseignements) :

Les renseignements doivent être partagées avec eux ; il importe donc aux chefs d’agrès ou de garde de noter les renseignements transmis verbalement par un requérant, d’écrire le résultat des mesures des appareils.

37
Q

Protection du personnel ?

A

Il s’agit d’engager le personnel en sécurité :

  • Engager les sauveteurs avec un maximum de sécurité, notamment en contrôlant le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos.
  • Engager le minimum de personnel (en binôme, à vue).
  • Constituer une équipe de sécurité et une réserve d’air.
  • Porter les EPI du personnel non spécialisé : TDF + ARI19.
  • Porter le dosimètre opérationnel en cas de suspicion de présence de matière radioactive.
38
Q

Dosiman ?

A

Il n’est plus en dotation dans les engins de première intervention ;
- Il est fourni par le personnel de la CMIR sur les lieux.

Se porte à l’extérieur de la tenue dès qu’un risque radiologique est suspecté,
* sauf sur feu où il convient de le mettre dans la poche de la veste d’intervention afin que la pochette en plastique ne fonde pas.

  • Lorsque le Dosiman® sonne sur intervention et en l’absence de victime, l’équipe se désengage de la zone et rend compte au chef d’agrès.
  • Lorsque le Dosiman® sonne et qu’une victime se trouve en zone, la victime est évacuée hors de cette zone car le risque médical prime sur le risque radiologique.
39
Q

Interventions à caractère radiologique module de départ ?

A

DN + VLR OGC + CMIR

40
Q

Risque d’irradiation définir ?

A
  • Faible irradiation : le périmètre se limite à la pièce, à la maison, ou au véhicule.
  • Forte irradiation : mettre en place un périmètre de rayon 100 mètres environ
41
Q

CAT risque radiologique ?

A

EPI : tenue de feu & ARI coiffé & Dosiman® allumé et porté23.

o Faire rechercher les documents de transport, les plans, les panneaux de signalisation du danger, en cas d’accident de transport de matières radioactives (TMR).

42
Q

Cas de dégagement d’urgence en présence d’un risque radiologique ?

A

Le seul cas où il importe de sortir rapidement une victime (en respectant les règles élémentaires de relevage car ce n’est pas un cas de dégagement d’urgence) est celui où le Dosiman® du porteur, présent près de la victime, sonne de façon continue.

43
Q

Responsabilité du chef d’agrès lors d’une intervention radiologique ?

A

o Le chef de garde ou d’agrès a la responsabilité de ne pas faire sortir le personnel engagé en zone susceptible d’avoir été contaminée en dehors du périmètre de sécurité (limite entre zone rouge et zone orange) tant que le personnel spécialisé n’a pas mis en place un sas pour le contrôle de contamination.

44
Q

Interventions à caractère biologique module de départ ?

A

DN + VLR + CMIB

45
Q

En présence d’un risque radiologique quand doit-on effectuer un contrôle de la contamination ?

A

Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait :

  • par du personnel spécialisé (CRR),
  • avant de sortir de la zone chaude,
  • avant de pouvoir décoiffer l’ARI,
  • avant de boire ou manger (ZRCP).
46
Q

Intervention dans un laboratoire biologique confiné CAT ?

A
  • Ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non-propagation de contamination/infection,
  • sauf en cas de risque avéré pour la victime (menace directe par un animal de laboratoire dangereux, par exemple).
  • Pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant la CMIB et l’AR
47
Q

CAT interventions à caractère biologique ?

A

Intervention en présence de poudre :

  • Tenue de protection biologique : combinaison ‘papier’ + gants médicaux + calot + masque de protection respiratoire FFP2 ou FFP3 + sur-bottes)
  • Intervention en présence de liquide :
  • Tenue de protection NRBC complète (TLD + ANP + gants butyles + sur-bottes)
  • Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie
48
Q

Tenue à adopter interventions à caractère chimique ?

A
  • Tenue de feu + ARI coiffé.

* En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles.

49
Q

Interventions à caractère chimique module de départ ?

A

DN + VLR + CMIC

50
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs, risques ?

A

Engagement :

  • Ne pas dépasser l’adresse et arriver si possible avec le vent dans le dos.
  • Demander des renforts médicaux adaptés au nombre et à l’état des victimes.
  • Équiper le personnel en Tenue de Feu avec ARI coiffé.
  • Évacuer les personnes des locaux ou de la zone vers laquelle les produits sont poussés ou susceptibles de l’être par le vent.
  • Faire des relevés explosimétriques.
  • Établir un périmètre de sécurité.
  • Regrouper les victimes et les impliqués en évitant les contacts entre eux pour limiter les risques de transfert de contamination.
51
Q

Les produits corrosifs, risques ?

A
  • Attention à la réaction « acide + métal », elle provoque systématiquement un dégagement d’hydrogène qui constitue risque d’explosion avéré.
  • Ne jamais absorber une flaque d’acide avec de la sciure car il y a risque d’inflammation.
52
Q

Combien d’intervenants dans le plan jaune ?

A

250 sapeurs-pompiers.

53
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD) module de départ ?

A

3EP dont 2F + VLR + CMIC

54
Q

Recherche de renseignement ?

A
  • préciser la nature du ou des produits
  • préciser les circonstance de l’événement
  • s’enquérir d’éventuelles ou potentielles victimes
  • se faire communiquer les relèves de mesures effectuées
  • se faire préciser les mesures déjà prise
  • demander un point micro météo
55
Q

Définition :

BLEVE ?

A

Boiling Liquid Expending Vapor Explosion.

Explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition.