Dysphagie - Que fait-on? Flashcards
Patient très somnolent, qui s’éveille quelques secondes et ne maintient pas son éveil.
On attend: on n’alimente pas si manque d’éveil… Si médicaments: possible par voie intraveineuse? (sinon: TNG)On vérifie ce qui justifie la somnolence (maladie aiguë, médication, agitation nocturne…): on discute des correctifs possibles avec le personnelOn réévalue (autre moment de la journée, lendemain…)
Le patient est agité, presque agressif, et collabore peu.
On limite les stimuli, on tire les rideaux, on tamise les lumières.On utilise un ton de voix calme, un débit lent.On limite le nombre de personnes présentes et le bruit.On informe le patient des choses que l’on fait au fur et à mesure.Parfois, il est impossible (et préférable) de ne pas trop questionner le patient et de ne pas trop insister sur l’évaluation formelle. On procède alors davantage par observations…Et on reprend plus tard.On discute avec le personnel du pourquoi et des solutions possibles.
Affaissement d’une commissure labiale et écoulements salivaires.
Placer la nourriture dans la bouche du côté opposé à l’affaissement.Et/ou se positionner assis avec le tronc incliné du côté sain.Et/ou incliner la tête vers le côté sain.Certains exercices de stimulation sensorielle (vibration digitale, température) peuvent être tentés.Certains exercices moteurs peuvent être tentés.
Le patient présente une dysphagie haute sévère selon l’évaluation, mais le médecin demande que l’équipe débute l’alimentation afin de cesser le TNG.
Si l’évaluation est complète et que le problème est bien documenté, on refuse et on négocie. Quand les arguments sont solides, c’est toujours facile.
Hémiglossectomie (néo) sans reconstruction, entraînant un difficulté de manipulation du bolus, et des stases orales marquées aux solides.
On suggère de placer le bolus du côté sain, et/ou une flexion latérale de la tête, du tronc, du côté sain.On modifie la diète pour molle ou purée (selon évaluation) et on suggère une alternance solide-liquide.Si le patient a des prothèses dentaires, on vérifie l’opportunité de faire adapter les prothèses pour combler les vides.
Langue faible, mauvaise formation du bolus, mauvais transport.
Exercices de mobilité de la langue avec et sans résistance.Exercices de parole (ex.: avec des T, des K, des L, forcés).On adapte la diète.
SLA avec dysphagie déjà importante, et diète actuelle purée et liquides «nectar».
On évalue si la diète actuelle est sécuritaire; le patient rencontre-t-il ses besoins?On l’informe de la possibilité d’épaissir davantage ses liquides, et d’éclaircir un peu ses purées, au besoin.On discute des voies d’alimentation alternatives, on suggère une réflexion.Généralement peu de stratégies de compensation ou de techniques de déglutition sont efficaces à cette étape.
Immobilité vélaire, hypernasalité, reflux nasal très fréquent.
Stimulation des mouvements avec coton tige, miroir froid.Exercices alternance orale/nasale avec et sans aide.Exercices de souffle/succion contre résistance.On considère un «palatal lift» selon l’évolution, le réflexe de nausée, le budget…
Patient présentant dysarthrie, fasciculations de la langue, réflexe nauséeux vif et proximal. Pas de diagnostic médical. Dysphagie en augmentation.
On réfère en neurologie.On évalue tout de même immédiatement la dysphagie.On suggère possiblement une ciné de déglutition.On procède à des ajustements de la diète (pas d’exercices sans diagnostic).On revoit le patient après diagnostic.
Patient avec dysphagie aux liquides contexte néo pulmonaire incurable et paralysie récurentielle gauche.
On épaissit les liquides dans un premier temps.On tente une rotation gauche de la tête.On tente une flexion latérale droite.On tente une technique supraglottique.On vérifie l’impact d’exercices de pushing (selon condition du patient).On fait voir en ORL rapidement pour évaluer pour une médialisation (par injection?).
Diminution des contractions pharyngées entraînant des stases pharyngées.
Exercices Masako.Peut-être déglutition forcée.Double déglutitions.Éviter aliments collants.Alterner solide-liquide? Terminer repas avec liquide?Maintenir position assise ou debout après repas.
Diminution de l’élévation laryngée, défaut d’ouverture du sos.
Exercices de Shaker.Manœuvre de Mendelsohn (et exercices).Flexion antérieure tête.Bien mastiquer, éviter aliments trop cohésifs.Faire voir ORL pour évaluer myotomie ou Botox.
Sensation de blocages d’aliments, bruits de déglutition, régurgitation mi-repas.
Faire voir en gastro-entérologie.Diète liquide en attendant.
Voix mouillée d’emblée, test de gorgées d’eau avec toux très tardive, prend un peu compote aucune toux, mais si on lui demande de tousser, expectore compote.
NPO jusqu’à ciné de déglutition pour voir clair.TNG au besoin en attendant (si délai) vs soluté.
Réflexe de morsure qui empêche de mettre nourriture en bouche.
Voie d’alimentation alternative si alimentation impossible à court terme.Exercices de désensibilisation.