Dysphagie Flashcards
Fonctions de la salivation (4)
- PROTECTIVE :
1. antimicrobien, nettoyage (hygiène bucale)
2. Lubrification des aliments (faciliter le glissement de la cavité orale à l’estomac) - DIGESTIVE :
1. Amylase lipase
2. Mastication, formation du bolus, déglutition, gout
Vrai ou faux : La salive est importante pour la déglutition ?
Vrai : sans la salive, la déglutition devient difficile.
Rappel : salive (glandes submandibulaires, parotides, sublinguales et autres petites glandes).
Vrai ou faux : La déglutition est un réflèxe ?
Faux : la déglutition n’est PAS un réflexe. C’est un mouvement automatique et volontaire.
Éléments clés de la phase d’ANTICIPATION (3)
- Gestion des quantités et de la vitesse
- Attentes (décisions sont prises avant)
- Implications corticales
Éléments clés de la phase ORALE (2)
- Phase préparatoire et phase linguale.
2. Contrôle, formation et propulsion du bolus
Éléments clés de la phase PHARYNGÉE (2)
- Initiation de la phase
- Implications de la phase
- La phase pharyngée est initiée au contact du BOLUS avec les RECEPTEURS SENSITIFS situés à la langue, piliers du pharynx et épiglotte.
- Implique une coordination (interraction) de la respiration et de la déglutition pour la protection des voies respiratoires.
Phase pharyngée : que permet la coordination de la respiration et de la déglutition ?
La protection des voies respiratoires.
Phase pharyngée : ÉTAPES
- Fermeture du NASOPHARYNX
- Contraction des muscles PHARYNGÉS
- Bascule de l’ÉPIGLOTTE
- Pause respiratoire
- Fermeture des PLIS VOCAUX
- Élévation LARYNGÉE
- Relaxation du spincter CRICO-PHARYNGÉ
Pendant notre évaluation, quel est un indice que la fermeture des PV est incomplète ?
Voix (aphonie, hypophonie)
Définition de la DYSPHAGIE (5)
- Difficulté…
- Implique …
- Difficulté + précise …
- Ce qu’on sait …
- Présentation …
- La dysphagie est une difficulté à AVALER : trouble de la DÉGLUTITION.
- La dysphagie peut impliquer la cavité orale, le pharynx, le larynx et/ou l’oesophage.
- Difficulté à transférer la nourriture (aliments, salive, médicaments) de la cavité orale vers l’estomac (en passant par le pharynx et l’oesophage).
- La dysphagie est un SYMPTÔME d’une ou de plusieurs conditions médicales.
- La présentation de la dysphagie et ses caractéristiques sont très variables : neurologique, anatomique et/ou physiologique.
La dysphagie est … (élément clé)
La dysphagie est une SYMPTÔME d’une ou de plusieurs CONDITIONS MÉDICALES.
Définition de l’ASPIRATION
- Présence de
- Moment
- Conséquence
- Signe clinique
- Mécanisme de protection des VR
- La présence de SÉCRÉTITIONS, ALIMENTS ou de CORPS ÉTRANGER dans les voies respiratoires EN-DESSOUS des vrais plis vocaux.
- L’aspiration peut avoir lieu AVANT, PENDANT ou APRÈS la phase pharyngée (la déglutition)
- Peut être une conséquence d’un REFLUX gastrique.
- Le signe clinique de l’aspiration est la TOUX.
- Le mécanisme de protection des voies respiratoires pendant l’aspiration est la TOUX.
Quel est le principal signe clinique d’aspiration ?
TOUX
Quel est le mécanisme de protection des voies respiratoires lors de l’aspiration ?
TOUX
Qu’est-ce qui permet au réflexe de toux d’être déclenché ?
SENSIBILITÉ LARYNGÉE
Vrai ou faux : Au vestibule laryngé on parle d’une aspiration ?
FAUX : Au vestibule laryngée c’est une pénétration laryngée. Il faut que le corps étranger soit EN-DESSOUS des PV.
Qu’est-ce qui se déclenche dès qu’on touche les PV ?
La toux
Si un aliment touche les PV, est-ce que c’est automatiquement une aspiration ?
Non, il faut que l’aliment soit en-dessous des PV (aspiration). Si c’est au niveau des PV, c’est une pénétration laryngée.
Que faut-il évaluer avec la toux ?
La PRÉSENCE et l’EFFICACITÉ de la toux.
Vrai ou faux : La sensibilité laryngée permet à la toux d’être efficace ?
FAUX : La sensibilité laryngée permet à la toux d’être PRÉSENTE.
Définition pénétration laryngée
Le matériel parvient AU-dessus ou au NIVEAU des plis vocaux, dans le VESTIBULE LARYNGÉ.
Protection naturelle des voies respiratoires (3)
- Mécanisme de la TOUX
- BALAYAGE ciliaire
- PHAGOCYTOSE alvéolaire
Définition TOUX
- But
- Où
- Spécificités
But toux : éliminer tout CORPS étranger ou ACCUMULATION de mucus (sécrétitions)
Où : Recepteurs dans le larynx et trachée (réagissent à la stimulation mécanique pour éliciter la toux)
Spécificité : protection naturelle des voies respiratoires = mécanisme de protection des VR pendant l’aspiration
Toux : signe CLINIQUE de l’aspiration
Définition de l’aspiration silencieuse
Aspiration en l’ABSENCE de signes clinique d’aspiration
Vrai ou faux : Un patient a une toux très faible lorsqu’il boit un liquide clair. Le risque d’aspiration silencieuse est faible.
FAUX : Lorsqu’il y a une toux (forte ou faible), il n’y a PAS un risque d’aspiration silencieuse (mais il y a un risque d’aspiration).
Quelle est une des causes principales de l’aspiration silencieuse ?
Atteinte / manque de sensibilité laryngée (affecte la présence de la toux)
Diminution de la sensibilité laryngopharyngée
Causes des aspirations pour les patients post-AVC (3)
- Faiblesse centrale ou périphérique
- Incoordination de la musculature pharyngée
- Diminution de la capacité à tousser
Risques reliés aux aspirations (4)
- Pneumonie d’aspiration
- Malnutrition
- Désydratation
- Décès
Éléments pour que la pneumonie d’aspiration soit présente (3)
(résumé)
- Présence d’aspirations
- Présence des bactéries
- Système immunitaire affaibli
Vrai ou faux : La toux est un symptôme d’une aspiration.
Faux : La toux est un signe clinique d’un RISQUE d’aspiration.
Toux =/= symptôme d’une aspiration.
Toux = RISQUE d’aspiration
Définition de la PNEUMONIE
- C’est une … des … causée par … qui se développe chez …
C’est une INFECTION des POUMONS causée par des AGENTS PATHOGÈNES et qui se développe chez des personnes dont l’IMMUNITÉ GÉNÉRALE OU LOCALE est RÉDUITE.
Causes de la pneumonie (4)
- Virus
- Bactérienne (pneumonie d’aspiration)
- Champignons
- Chimique
La pneumonie d’aspiration est une pneumonie de quelle type (cause) ?
Pneumonie bactérienne
Dans une pneumonie bactérienne, les bactéries aspirées sont contenues dans… (3)
- Aliments, sécrétitions, liquide, contenu gastrique
- Sinus nasaux (intubation nasopharyngée)
- Dents et gencives
Aussi contenu :
- Mains des professionnels
- Équipement contaminés
Vrai ou faux : L’estomac n’est pas une source de colonisation des bactéries ?
FAUX : L’estomac PEUT être une source de colonisation des bactéries.
Vrai ou faux : Une personne NPO ne peut pas développer de pneumonie d’aspiration ?
FAUX : Une personne NPO peut quand-même développer une pneumonie d’aspiration, car les bactéries peuvent montrer à l’oropharynx via le type RGO ou NG.
Définition d’une pneumonie chimique
Pneumonie chimique : réaction inflammatoire des poumons (aspiration du contenu gastrique, RGO, vomissements)
La pneumonie est un risque important pour quelles populations (2)
- Patients aux soins intensifs, surtout si INTUBÉS
2. Personnes âgées avec conditions médicales CHRONIQUES.
Vrai ou faux : la pneumonie est une infection très importante notée dans les CHSLD ?
VRAI : 13 à 48% de toutes les infections des CHSLD avec un taux de mortalité de 20-50%
Vrai ou faux : la pneumonie est une infection commune chez les patients post-AVC ?
VRAI : 13% des patients post-avc.
Facteurs pour développer une pneumonie d’aspiration (3)
imp.
- L’OROPHARYNX ou l’ESTOMAC devient COLONISÉ par des bactéries (colonisation altérée, car pas retrouvée chez une personne en santé).
- ASPIRATION des bactéries (qui est invasive et virulente)
- Mécanismes de DÉFENSE locaux des poumons sont COMPROMIS (système immunitaire affaibli), les poumons ne peuvent pas résister.
Vrai ou faux : La dysphagie et l’aspiration sont suffisantes pour causer une pneumonie d’aspiration ?
FAUX : Il faut pousser l’analyse : seule la dysphagie et l’aspiration n’est pas suffisante.
Facteurs de risque liés au développement d’une pneumonie d’aspiration (6)
- Conditionsw médicales (MPOC, GI, cardiaque)
- Hygiène et santé orale
- Niveau de conscience
- Niveau de mobilité
- Capacité à s’alimenter
- Système immunitaire
L’aspiration de _______ est plus associée au développement d’une pneumonie d’aspiration que l’aspiration de ________.
L’aspiration de NOURRITURE est plus associée au développement d’une pneumonie d’aspiration que l’aspiration de LIQUIDES.
Un __________ de la déglutition et la ____________ sont aussi fortement associés avec le développement d’une pneumonie.
Un DÉLAI de la déglutition et la présence de RÉSIDUS sont fortement associés avec le développement d’une pneumonie
La plupart des pneumonies NOSOCOMIALES sont causées par l’aspiration de bactéries provenant de …
OROPHARYNX
Où est-ce que les agents pathogènes responsable des pneumonies d’aspiration prolifèrent ?
Plaque dentaire
Qu’est-ce qui peut prévenir la colonisation de la bouche par les agents pathogènes ?
Brossage de dents
Vrai ou faux : La dysphagie augmente le risque de malnutrition et de déshydratation ?
VRAI
Quelles sont les conséquences de la malnutrition/déshydratation ? (3)
- Faiblesse musculaire
- Diminution de l’état d’éveil
- Affaiblissement du système immunitaire.
Comment minimiser le risque de pneumonies d’aspiration ? (3)
(imp)
- Minimiser les ASPIRATIONS (en identifiant la CAUSE de l’aspiration et en faisant des recommandations)
- Minimiser la COLONISATION OROPHARYNGÉE (en gardant la bouche PROPRE et HUMIDE)
- Prévenir / corriger la MALNUTRITION / DÉSHYDRATATION (pour maintenir un système immunitaire en santé).
Vrai ou faux : Un patient qui tousse aspire nécessairement ?
FAUX : Un patient qui tousse n’aspire pas nécessairement, il faut évaluer la présence et l’efficacité de la toux. Si la toux est efficace, on diminue le risque d’aspiration.
Vrai ou faux : Un patient qui ne tousse pas lorsqu’il boit est à l’abris des aspirations ?
FAUX : Un patient qui ne tousse pas n’est pas nécessairement à l’abris des aspirations, car il peut y avoir des aspirations silencieuses.
Vrai ou faux : Un patient qui tousse lorsqu’il boit n’est pas nécessairement incapable de s’alimenter ?
VRAI : différents niveaux de dysphage.
Vrai ou faux : Un patient qui a un réflexe de nausée et un examen sensitif pharyngé adéquat n’est pas nécessairement capable de tousser s’il aspire ?
Vrai : pourrait y avoir des aspirations silencieuses
Étapes examen clinique
Examen clinique :
- Collecte de données
- Examen physique
- 1 Évaluation MOP
- 2 Évaluation fonction laryngée / protection VR
- 3 Évaluation parole/langage
- Essai alimentaire / observation de repas
Facteurs pouvant contribuer au problème de déglutition observables dans la collecte de données (5)
- Dossier médicale (histoire, durée, apparition, antécédents médicaux reliés à la dysphagie)
- Mode d’alimentation actuel
- Trachéotomie
- Examen physique pratiquée par le Md
- Médicaments (effets secondaires sur la déglu)
Objectifs de l’évaluation de la déglutition (6)
imp.
- Déterminer l’ABSENCE ou la PRÉSENCE d’un trouble de la déglutition (dysphagie)
- Apporter des informations sur les CAUSES possible de la dysphagie en relation avec des PROBLÈMES anatomiques et physiologiques.
- Estimer le RISQUE relatif d’ASPIRATION
- Recommander des TESTS supplémentaires
- Contribuer au processus DÉCISIONNEL d’un MODE d’ALIMENTATION SÉCURITAIRE
- Déterminer les approches THÉRAPEUTIQUES en fonction du profil (communicationnel, cognitif et comportemental) du patient et de l’évolution de la maladie
L’objectif le plus important de l’évaluation de la déglutition est :
Apporter des ___________ sur les _________ ________ de la dysphagie en relation avec des ______________ ___________ et ______________.
Apporter des informations sur les causes possibles de la dysphagie en relation avec des problèmes anatomiques et physiologiques.
Quels sont les effets secondaires des médicaments sur la dysphagie ? (4)
SNC : Diminution de l’état d’éveil
SNP : Atteinte sensitive oropharyngée
Psychiatrique : dyskinésies
Xérostomie (diminution de salive)
Vrai ou faux : Les médicaments pour le SNC peuvent avoir une atteinte sensitive oropharyngée ?
Faux : les médicaments pour le SNP peuvent faire une atteinte sensitive oropharyngée.
Vrai ou faux : Pratiquement toutes les conditions affectant le SNC ou SNP sont susceptibles de causer une dysphagie basse ?
Faux : Pratiquement toutes les conditions affectant le SNP ou SNC sont susceptibles de causer une dysphagie HAUTE.
Quelle est la première question à se poser lorsqu’on commence la collecte de données et pourquoi (5).
Question : Quel est le diagnostic.
Nous donne de l’information sur :
1. Les CAUSES anatomo-physiologiques de la dysphagie.
2. Le risque d’ASPIRATION associé à la maladie
3. Le risque d’aspirations SILENCIEUSES associé au dx
4. La planification du traitement
5. Évaluation plus efficace.
Vrai ou faux : Il y a une corrélation significative entre les troubles de la communication et la déglutition ?
Vrai (selon Martin et Corlew 1991)
Lien dysphagie et troubles de la communication (Lapointe et MacFarland, 2004)
_____ % dysphagiques avant des troubles de la communicaiton
Dysarthrie : ____ %
Aphasie : _____ %
Dysphonie : _____ %
Cognitivo-linguistique : _____ %
79% des dysphagiques avec trouble de la communication 36% dysarthrie 18% aphasie 18% dysphonie 8% cognitivo-linguistique
Vrai ou faux : Une grande population des dysphagiques ont une parésie des PV ?
Faux : seulement 5.6% ont une parésie des PV. Cependant, lorsqu’il y a une parésie, une grande proportion (44%) font des aspirations (avec liquides).
Vrai ou faux : Il faut toujours faire le lien avec l’impact fonctionnel ?
Vrai (très important de faire le lien avec l’impact fonctionnel)
Objectifs du MOP (4)
- Préciser l’ANATOMIE et la PHYSIOLOGIE des structures orales, laryngées et pharyngées
- Précisions sur la SENSIBILITÉ péri-orale, intra-orale et pharyngée
- Précisions sur les RÉFLEXES oropharyngés
- Précisions sur les PRAXIES bucco-faciales
Quel est le but de l’évaluation du MOP (1)
Déterminer la cause anatomo-physiologique : chercher l’aspect anatomique ou physiologique qui cause le risque d’aspiration ou de dysphagie
Évaluation et impact fonctionnel :
- Mandibule
- Joues
- Lèvres
- Langue
- Vélopharynx
- Dents
- Mandibule
- Formation du bolus (force, mobilité, amplitude des mvts) - Joues
- Formation du bolus (tonus : maintien des aliments pendant la formation = accumulation de résidus) - Lèvres
- Contrôle oral antérieur du bolus (force : contrôle du flot et maintien des aliments dans le bolus = écoulements) - Langue
- Contrôle oral postérieur du bolus (écoulements passifs vers l’arrière)
- Formation du bolus
- Propulsion du bolus (force, amplitude et symétrie adéquate = résidus dans le palais (force langue affectée) - Vélopharynx
- Contrôle postérieur du bolus (= voix nasillarde et émissions nasales)
- Réflexe de vomissement - Dents
- Formation du bolus