DU douleur Flashcards
La douleur neuropathique :
- Sur quels éléments la suspecter :
En liens avec certaines éthiologies :
- Niveau centrale (AVC, SEP, trauma médulaire, syringomélie, …)
- Niveau périphérique (trauma, ischémie, compression, infection, toxique, métabolique)
Description clinique :
- Douleur peut être spontanée avec une composante continue (brûlure)
- Douleur fulgurante ou intermittente (décharges électriques)
- Dysesthésies (picottements, fourmillements)
- Réactivité particulière à la douleur provoqué (hyperalgésie, allodynie, hyperpathie)
La douleur neuropathique :
- Comment la dépister :
- Caractère sémiologique des douleurs neuropathique
- Nature séquellaire ou symptomatique de la douleur
La douleur neuropathique :
- Quel outil utiliser, quels en sont les intérêt et limites :
Enquête diagnostic :
- Echelle multidimensionnelle : QDSA
- Outil de recherche des douleurs neuropathique : DN4
Quel en sont les intérêt (outil) :
- Douleur chronique (PPCS)
- Evaluation quantitative et qualitative (en particulier composante sensorielle et affective de la douleur)
- Efficacité des questionnaires sur des moments espacés
- Sur le long terme
Quel en sont les limites (outil) :
- Pouvoir discriminant du DN4 : perte de caractère discriminant si anxiété élevé ou perturbation psychologique
- Repose sur le langage, dépend du degré d’aptitude verbale des sujets
- Long
- Attention soutenue
- Fréquence de réévaluation faible
La place d’un infirmier ressource douleur dans un établissement, son rôle :
- Au niveau institutionnel :
Activité clinique :
- Poste transversale, donc mobile amenant l’IResD à réaliser ou à aider l’infirmière du service à réaliser les évaluations douleur
- L’IResD s’occupe spécifiquement des PEC douleur médicamenteuses (titration morphinique et pose de pompe PCA sur PM) et non médicamenteuse (hypnoanalgésie, TENS, toucher-massage) des patient hospitalisés dans toutes les unités de son établissement
- Les unités douleurs peuvent avoir des consultations externe : IResD peut réaliser des entretiens personnalisés infirmier pour les techniques non médicamenteuse (TENS et suivi, éducation thérapeutique, hypnoanalgésie, …)
Activité de formation :
- Propose une formation continue au personnel soignant (cours magistraux, sur le terrain)
- Intervention en IFSI
- Participation a l’encadrement des étudiants
- Accompagnement des étudiants dans leurs TFE
La place d’un infirmier ressource douleur dans un établissement, son rôle :
- Au niveau d’un centre d’étude de traitement de la douleur (CETD) au niveau des unités de soins :
- Réalisation conjointe avec le CETD et la direction qualité des audits de projet d’amélioration
- Participation à l’élaboration et la réévaluation des protocoles
- Coordonne et anime des groupes de travail
- Gestion des besoins en matériel du CETD (dans le champ douleur)
- Gestion du secrétariat et des appels téléphonique
- Participation à l’élaboration des statistique, bilans d’activités et des audits de satisfaction
Quelles sont les thérapeutiques ou techniques les plus courantes permettant une épargne morphinique postopératoire :
- Analgésie per opératoire multimodale : au moins un analgésique non morphinique (AINS / Néfopam, …) + morphine
- Analgésie adaptée à la synergie hypnotique / morphinique en per opératoire
- Réduction du risque d’hyperalgésie : Kétamine
- ALR +++ (dès le pré opératoire et pour une couverture pst opératoire de qualité (APD, bloc, …)
Citez 2 particularités de la douleur au SAU :
- Vécue comme une fatalité
- Peu reconnue et peu évaluée donc peu traité
Décrire 4 manifestations caractéristiques de la douleur chronique et décrire pour chacune d’elles ce que peut apporter l’apprentissage par le patient de la relaxation :
Le syndrome douloureux chronique correspond à une douleur rebelle à tout traitement et désigne l’ensemble des manifestation physique, psychologique, comportementales et sociales
- Niveau somatique : contraction musculaires, tachycardie, hyperventilation
- Relaxation : relâchement des muscles et vaisseaux, respiration calme
- Niveau perception : lourdeur
- Relaxation : légèreté, chaleur
- Niveau émotionnelle : anxiété
- Relaxation : calme, sécurité, confort
- Niveau cognitif : dépression, baisse de l’estime de soi
- Relaxation : focalisation, maitrise
Quelles sont les qualités auxquelles doit répondre un bon outil d’évaluation de la douleur :
Ces outils doivent être avant tout :
- Spécifique : doivent être capables de mesurer la douleur et non d’autres sensations
- Fidèle : doivent donner des mesures successives stables dans des situations comparables
- Sensibles : doivent détecter les variations d’intensité d’une personne à une autre et chez la même personne
- Reproductibles : différentes personnes doivent être capable de retrouver les mêmes mesures
- Compréhensibles
Donnez les avantages et les inconvénients des échelles d’autoévaluation unidimensionnelle et multidimensionnelle. Citez pour chaque type d’échelle un exemple :
Echelles d’autoévaluation unidimensionnelle (évaluent une seule dimension de la douleur : son intensité) :
- EVA, EVS, et EN
- Avantages :
- Simples
- Rapide à remplir
- Permette des mesures répétés, rapprochés (utile pour étudier la réponse à un traitement)
- Inconvénients :
- Ne prend pas en compte l’aspect multidimensionnel de la douleur
Echelles d’autoévaluation multidimensionnelle (permettent à l’aide de questionnaire d’évaluer les composantes sensitivo-discriminative, affectivo-émotionnelle et cognitive de la douleur) :
- Mc Gill Pain Questionnaire et le Questionnaire de St Antoine
- Avantages :
- Prend en compte les différentes composantes de la douleur
- Détermine le type de douleurs
- Estime la répercussion de la douleur
- Inconvénients :
- Questionnaire longs
- Nécessitent une attention soutenue
- Fréquence de réévaluation faible
Proposer un schéma thérapeutique pour un enfant de 7 ans (25 kg) qui arrive aux urgences pour une suspicion de fracture de l’avant-bras avec une EVA à 6. Précisez pour chaque médicament les modalités d’administration et les principaux effets secondaires :
- Immobilisation du bras par atèle
- EVA = 6 donc antalgique de niveau 2 en association avec antalgique de niveau 1 et AINS :
- Paracétamol : (15 mg/kg)
- EI : allergie, risque intoxication si surdosage
- Contramal sirop (1mg/kg) = Tramadol
- EI : nausées, vomissements, vertiges, convulsions, céphalées
- Ibuprofen sirop (30 mg/kg/J)
- EI : allergie, ulcère gastrique, hémorragie
- +/- MEOPA pour faciliter les actes de radiologie
- Eviter les soins invasifs chez l’enfant : pas d’intérêt de la voie IV (suspicion de fracture sans déformation)
- Paracétamol : (15 mg/kg)
Evaluation de la douleur chez le nourrisson de moins de 6 mois :
- Principes :
- Etablir l’existence d’une douleur
- Apprécier son intensité
- Déterminer la classe d’antalgiques nécessaire
- Evaluer l’efficacité du traitement
- Adapter le traitement
Evaluation de la douleur chez le nourrisson de moins de 6 mois :
- Modalités :
Mots-Clés : Temps, disponibilité, écoute
- Observer les signes de douleurs :
- Sourcils froncés
- Paupières serrées
- Sillon naso-labial
- Bouche ouverte (hauteur + largeur)
- Protrusion de la langue
- Tremblement du menton
- Lèvres pincées
- Langue tendue
- Choisir un outil d’évaluation de la douleur adapté :
- N-Né à 6-9 mois : Echelle EDIN (Echelle de Douleur et d’inconfort du Nouveau-né)
- A partir de 6 mois :
- Douleur aigue : échelles FLAC, AMIEL-TISON ou EVENDOL
- Douleur prolongée : échelles EDIN ou EVENDOL
- Evaluation de la douleur effectuée à intervalles pertinents
- Tracé et transmettre le score pour adapter le traitement
- Recueillir le témoignage de la famille (enfant) sur les expériences douloureuses antérieure
- Expliquer à l’enfant et à sa famille ce qui va se passer et les rassurer sur les moyen de lutte contre la douleur (communication et relation de confiance)
- Savoir accepter la présence parentale
- Accompagner la sortie de l’enfant par une ordonnance d’antalgique de même palier que celui mis en place pendant l’hospitalisation
Donner les principales contre-indication de la PCA :
- Refus du patient
- Patient incapable de comprendre la technique
- Patient non-coopérant
- Patient présentant des troubles des fonction supérieures
- Absence de formation du personnel médical et paramédical
Donner les principales indication de la PCA :
- Douleurs postopératoires nécessitant un traitement par opioïdes d’au moins 24h
- Accès douloureux paroxystiques fréquents
- Douleurs cancéreuses instables ou non contrôlées par d’autres voies d’administration
- Troubles digestifs rendant impossible la voie orale