Droit Flashcards

1
Q

Charte

A

l’ensemble de règles et principes fondamentaux d’une institution

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2
Q

Procédure inquisitoire

A

Le procès ne peut s’ouvrir qu’à l’initiative d’un juge qui représente l’État

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3
Q

Procédure accusatoire

A

La procédure ne peut être engager que par un des partis qui va porter son accusation contre un accusé

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4
Q

non bis in idem

A

une personne ne peut pas être poursuivie une nouvelle fois pour des faits et charges similaires ou identiques si un jugement a déjà été prononcé

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5
Q

Non auditur perire volens

A

on n’écoute pas celui qui veut mourir > il faut se méfier des aveux et témoins /// l’aveu ne lie pas le juge

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6
Q

rest judicata pro veritate habetur

A

la chose jugée doit être prise comme une vérité, c’est-à-dire que la vérité judiciaire n’est pas la vérité absolue

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7
Q

idem est non esse et non probari

A

ne pas pouvoir prouver son droit équivaut à ne pas avoir de droit

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8
Q

actori incumbit probatio

A

soit la preuve incombe à celui qui la demande, celui qui avance l’élément doit le prouver. Ceci exclut la notion de preuve négative

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9
Q

probatio diabolica ou de preuve négative

A

quand lefardeau de la preuve nécessite de fournir une preuve que la partie ne peut pas fournir de par sa nature. Par exemple, dans un procès pour discrimination à l’embauche, c’est à l’employeur de prouver qu’il n’a pas discriminé le plaignant en refusant de l’embaucher.

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10
Q

Une peine réfléchissante

A

une punition qui réfléchit le crime effectué : le violeur se fait castrer, le blasphémateur voit sa langue coupée, le voleur sa main tranchée, etc.

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11
Q

thème de la preuve

A

c’est-à-dire ce qui doit être prouvé, par qui et dans quels délais.

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12
Q

territorialité des lois

A

les procédures judiciaires se déroulent selon le droit de la nation dans laquelle elles ont lieu. En France, quelque soit l’origine de l’accusé, il sera jugé conformément au droit français.

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13
Q

La personnalité des lois

A

considère le droit comme un patrimoine culturel. Par conséquent, si un italien a commis un crime en France, il doit tout de même être jugé selon le droit de son pays, l’Italie.

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14
Q

La loi du Talion

A

“si quelqu’un blesse son prochain, il lui sera fait comme il a fait : fracture pour fracture, oeil pour oeil, dent pour dent. Il lui sera fait la même blessure qu’il a faite à son prochain.”

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15
Q

nom des parties au civil (aujourd’hui)

A

demandeur et de défendeur

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16
Q

compétence rationae personae

A

compétence d’une juridiction qui se base sur la qualité de la personne (ex. un clerc ou un étudiant)

17
Q

compétrence rationae materia

A

compétence d’une juridiction qui se base sur la matière et/ou les dispositions légales qui la règlent (ex.les tribunaux ecclésiastiques sur les choses qui portent atteinte à la foi)

18
Q

loi ripuaire 630

A

“de pouvoir faire venir de jeunes enfants et de leur donner des gifles ou de leur tirer les oreilles afin qu’ils se souviennent bien de cette journée et qu’ils gardent à l’esprit ce qu’ils avaient entendu”

19
Q

personnalité des peines

A

principe de droit pénal selon lequel on ne peut condamner une personne pour un fait punissable qu’elle n’a pas elle-même commis. Autrement dit, une personne ne peut être punie en raison d’une infraction commise par une autre personne.

20
Q

principe de la solidarité familiale

A

la famille de la victime va percevoir le montant de la composition pécuniaire et se la partager mais elle s’applique également à la famille de l’auteur des faits. Dans l’hypothèse où l’auteur des faits n’est pas en mesure de payer la composition, sa famille va doit la payer.

21
Q

fredus

A

argent de la paix. à chaque fois qu’il y a une infraction, le roi doit être dédommager puisqu’il est garant de la paix dans le royaume et une infraction est une atteinte à la paix.

22
Q

la commise

A

Si un vassal à fait quelque chose à l’encontre du serment qu’il a fait envers son seigneur, alors celui-ci peut lui faire un procès devant la cour féodale qui rassemble le seigneur et ses autres vassaux. ces derniers peuvent décider de lui confisquer définitivement son fief, par la commise.

23
Q

La basse justice

A

juge les méfaits de faible gravité (injures, coups et blessures, vols, etc.) et les affaires civiles. Il n’y a de distinctions basse et haute que sur l’aspect pénal.

24
Q

haute justice

A

n’a pas de limites. Il peut juger de toutes les affaires, des moins graves jusqu’aux plus graves. La haute justice est aussi appelée justice du sang, c’est-à-dire qu’il va pouvoir verser le sang, prononcer les peines les plus graves, dont la peine capitale, mais juge aussi les crimes jusqu’au meurtre. Le seigneur haut justicier peut prononcer toutes les peines (amendes, peines corporelles, etc.).

25
Q

“privilège du for”

A

est un avantage selon lequel, une certaine catégorie de personnes peuvent décliner la compétence géographique résultant des règles procédurales de droit commun. au Moyen-Âge, cela permettait aux clercs de n’être jugé que par les tribunaux ecclésiastiques

26
Q

ecclesia abhorret a sanguine

A

les tribunaux ecclésiastiques ne condamnent pas à mort, y compris lors des crimes les plus graves, atroces, (empoisonnement, patricide, infanticide etc.). Dans l’hypothèse où un homme d’Église commet un crime atroce ou est en état de récidive (relaps), l’Église peut dégrader l’accusé de sa qualité d’ecclésiastique et le renvoyer au bras séculier. Il cesse d’être un clerc et tombe sous la juridiction laïc. Néanmoins, elle demande la clémence au tribunal laïc pour cet ancien homme d’Église. (Cette procédure reste rare)