DOULEUR Flashcards
tuto 1
la douleur
- Définir le rôle de la douleur
- système d’alarme (avoir un signe que qqchose cloche)
- permet de suivre l’évolution d’un traumatisme ou d’évaluer sa gravité = permet d’adapter des comportement (ex: ne pas marcher sur ne cheville foulée)
- permet de préserver notre intégrité physique = ex: si présente dans AVQ = éviter , pas rester assis trop longtemps
IL FAUT ENSEIGNER À NOS PATIENTS QUE LA DOULEUR N’EST PAS UNE MENACE !!!
- Comprendre les différentes composantes de la douleur (tel que proposé dans le modèle circulaire)
- Composante nociceptive (nociception)
= activité nerveuse par une stimulation
- dlr purement physiologique
- l’activité nerveuse avant traitement par les centres nerveux supérieurs
-pourra être perçue = douloureuse ou non
ACTIVÉ PAR seuil minimal d’activation - Composante sensori-discriminative (douleur, intensité) :
=l’intensité perçue de la douleur = SUBJECTIF ! - Composante motivo-affective (souffrance, aspect désagréable) :
= réponse affective négative
CAUSÉ par dlr ou expériences désagréables
- apprentissage de la dlr
- stress = augm la souffrance
**voie spinoréticulaire
- Composante cognitivo-comportementale (comportements de douleur) :
= comportement associés à la présence de douleur
= ses comportement égal pas dlr = juste des comportement propres à la dlr (ex: dire ouch)
RÉSUMÉ DES COMPOSANTES : PHYSIOLOGIE,
ÉVALUATION DE L’INTENSITÉ,
EXPÉRIENCES PASSÉES (souffrances) ET
COMPORTEMENTS/RÉACTIONS
- Comprendre le rôle de l’ergothérapeute et du physiothérapeute en gestion de la douleur
ergo =
- GESTION DES ACTIVITÉS
adapter, planifier, priorités, ÉQUILIBE
=identifier les moyens pour réaliser ses activités en minimisant l’impact
-élaborer des stratégies pour les aider
-gestion du stress
- trouver des buts réalisables
= confiance
= auto-efficacité
- AVQ et AVD de manière satisfaisante = satisfaction
PHYSIO
= Gestion globale de la douleur
- valider les expériences
-prévention de la progression d’une maladie
- restauration et la promotion d’une condition physique optimale pour promouvoir une bonne qualité de vie.
-réduire la douleur
- d’augmenter les capacités fonctionnelles.
-Mécanismes d’analgésie induits par l’exercice.
définir
* Douleur (comparer la définition 2020 versus 1979) et Nociception
1979= “Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle, potentielle ou décrite en ces termes par le patient.”
= CAUSE PHYSIQUE DIRECTE
= toujours désagréable
2020= “Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à, ou RESSEMBLANT à celle associée à, une lésion tissulaire réelle ou potentielle. “
-douleur et la nociception sont des phénomènes différents
(dlr = l’activité des neurones sensoriels
nociception =l’activité nerveuse avant qu’elle ne soit traitée = Activité chimio-électrique de récepteurs et de fibres nerveuses)
-Est une souffrance physique ou morale
- BIO-PSYCO-SOCIAL
PAREIL =
-subjective
- influencé par le passé
définir
* Distinguer les différents types de douleur: nociceptive, neuropathique, nociplastique
Douleur nociceptive,
-découle de dommages aux tissus corporels PAR BLESSURE OU INFLAMMATION
-peut être soit somatique, viscérale ou inflammatoire
-décrite comme une douleur aiguë, lancinante ou pulsatile
Douleur neuropathique,
- découle de dommages directs au système nerveux lui-même
-décrite comme une douleur brûlante ou fulgurante,
- se traduit par un engourdissement ou un fourmillement cutané ou une sensibilité extrême
Douleur nociplastique
-découle de changements inadaptés
-affectent la nociception et sa modulation sans évidence objective de dommages aux tissus ou aux nerfs
ex: SRDC, fibromyalgie
définir
* Nocicepteur, allodynie, analgésie, anesthésie, hyper/hypoesthésie, hyper/hypoalgésie, seuil de douleur, seuil de tolérance, paresthésie, dysesthésie
Nocicepteur = récepteur nerveux =stimulations nociceptives= terminaisons nerveuses libres.
Allodynie = Douleur produite par une stimulation habituellement non douloureuse
- Causée par sensibilisation centrale/hyperalgésie secondaire
Analgésie= tu ne sens plus la dlr = Absence de douleur à la suite d’une stimulation normalement douloureuse
-provoquée médicalement (ex: chez le dentiste)
- pathologique (comme par une lésion du SNP ou du SNC qui peuvent provoquer des territoires analgésiques).
Anesthésie = tu ne sens plus rien=perte de sensation tactile
Hyperesthésie= Exagération des divers modes de la sensibilité
Hypoesthésie= Diminution de la sensibilité à une stimulation somesthésique non douloureuse
Hyperalgésie= réponse exagérée à une stimulation normalement douloureuse.
- seuil de douleur anormalement bas
Hypoalgésie=Diminution de la douleur en réponse à une stimulation normalement douloureuse
Seuil de douleur= Plus faible expérience de douleur qu’un sujet peut connaître
- C’est le moment où une sensation devient une sensation douloureuse
Seuil de tolérance= La plus importante douleur qu’un sujet est prêt à tolérer
- C’est le moment où la dlr devient insupportable et qu’on voudrait qu’elle arrête
Paresthésie= Sensation anormale (non douloureuse) soit spontanée ou évoquée. (ex: picotement, fourmilliement )
Dysesthésie =Sensation déplaisante/DÉSAGRÉABLE anormale, soit évoquée ou spontanée.
définir
* Douleur aiguë, subaiguë et chronique
aigu= moins de 30 jours, épisodique
-rôle de protection et d’alarme
-essentielle à la survie
-directement liée à une pathologie
subaiguë = entre 1-6 mois (traitement comme chronique)
chronique = + que 6 mois ou 1 mois de plus que la guérison normale
- ne remplit plus les rôles de la douleur (système d’alarme)
- persiste même quand le problème est résolu
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B3. Expliquer les mécanismes impliqués dans la transduction de l’information douloureuse
* Définir et comprendre le rôle des nocicepteurs (récepteurs nociceptifs)
1) Transduction = stimulus en influx nerveux
2) Transmission = de la ME au TC au thalamus au cortex cérébral
3) Modulation= ajustement par les neurones dans la transmission
4) Perception = aboutissement du stimulus à l’ensemble du SN
récepteurs nocipectifs = sensible aux stimulus de dlr= fait la transduction (en influx nerveux
RÉCEPTEURS CUTANÉS ( terminaisons nerveuses libres amyéliniques)
2 critères pour être considéré nocicepteur=
- seuil de réponse réponse élevé
- réponse prop à l’intensité du stimulus
=Les nocicepteurs assurent à la fois les fonctions de transduction et de transmission.
RÉCEPTEURS MUSCULAIRE ET ARTICULAIRE
-fibres A-δ
répondrait à
-subsatnce chimique algiques, contraction ou étirement musculaire, hypoxie
-fibre C
répond à
-stimuli mécaniques thermiques et chimiques, dlr musculaire lors d’ischémie
RÉCEPTEURS VISCÉRAUX
-Tenter de se soustraire à la stimulation qui est potentiellement dangereuse
vomiiiiiii
A-δ et C = coeur, plèvre, cavité abdominale, vésicule biliaire, testicules
*avec action ( pour la transduction) des éléments non neuronaux des parois épithéliales des viscères
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B3. Expliquer les mécanismes impliqués dans la transduction de l’information douloureuse
* Connaitre les différentes substances « chimiques » activant les nocicepteurs
3 sources
* Les substances chimiques peuvent activer ou sensibiliser le nocicepteur
- Cellules endommagées par le stimulus
Potassium (K)
Histamine (H) = vasodilatation et l’œdème (sous stimulation de la substance P)
Sérotonine (5-HT)
Bradykinine (BK) (sécrété lors de l’inflammation)
Adénosine triphosphate (ATP)
= +dlr = active ou sensibilise
phériphérique - Synthétisées par une enzyme (sur place ou qui arrive)
Prostaglandine (PG)
Leucotriène (L)
= hyper-algésie / active le nocicepteur
= produit de l’acide arachidonique par l’enzyme COX et LOX dans le processus inflammatoire - Sécrétés par l’activité du nocicepteur lui-même
Substance P (SP) = vasodilatation +oedème
CGRP = + libération d’histamine
BREF, la douleur joue un rôle de défense en activant et amplifiant l’inflammation
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Décrire les différentes afférences (fibres) nociceptives
fibres A-ß = rôle dans la modulation de la douleur (NON-nociceptif)
*si allodynie (sitimulus dlr quand pas supposé) = de ses fibres *
- théorie du portillon (inhibiton locale de la douleur)
fibres A-δ =myélinisées, seuil de recrutement élevé, rapides et précises, RESPONSABLE DE LA 1ÈRE DLR
dlr brève+localisé = piqure vibe
- Nocicepteurs mécaniques
- Nocicepteurs mécanothermiques type I et **II
_piqures
_pincement
_ termique (froid)
_Stimuli susceptibles d’endommager les tissus cutanés
= réflexes
fibres C= non myélinisées, nociceptives, lente et diffuse
RESPONSABLE DE LA 2E DLR
- brulure vibe
Représentent 75% des fibres des nerfs périphériques
Mécaniques, Chimiques (aka la soupe inflammatoire), Thermiques (30% froid, 70% chaleur)
_démangeaison
= **Libèrent la substance P !!! **
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Comprendre les phénomènes de 1re et 2e douleur
= c’est la différence dans la vitesse de conduction
A-δ= 1ÈRE = + rapide = un pic, piquire - localisé, aiguë = réflexe de retrait
C = 2E = + lent = diffu = brulure
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Expliquer les mécanismes responsables de la sommation temporelle de la douleur
un après l’autre
répétée à haute fréquence
fibres C= perception de la seconde douleur est intensifiée
- Cette accumulation d’activités nociceptives sur les neurones secondaires de la ME est connue sous le nom de wind-up et participerait à la sensibilisation spinale
accumulation de NT dans la fente synaptique alors pour diminuer cela, on augmente les champs récepteurs, on diminue le seuil ou on change de NT
- Wind-up = augmentation de la fréquence de décharges (influx nerveux qui passe) des fibres C, = qui pourrait produire une sensibilisation spinale et devenir persistant.
- Sensibilisation spinale :
Augmentation de l’excitabilité et des décharges spontanées des neurones des cornes postérieures de la moelle, un élargissement des champs récepteurs et une augmentation des réponses évoquées par la stimulation des fibres de petit calibre (hyperalgésie) et de gros calibre (allodynie).
les nocicepteurs sont recrutés à une plus grande fréquence = impression que ça fait plus mal
B. Neurophysiologie de la douleur nociceptive: au niveau PÉRIPHÉRIQUE
B4. Expliquer les mécanismes impliqués dans la conduction de l’information douloureuse
* Expliquer les mécanismes responsables la sommation spatiale de la douleur
tous en même temps
stimulation de grandes surfaces cutanées
+grand nb de nocicpetuers = stimulation +intense
La relation n’est pas linéaire, car la modulation de la douleur va se faire plus s’il y a une plus grande surface de douleur. C’EST MIEUX DE SAUTER DANS L’EAU FROIDE QUE DE DESCENDRE LENTEMENT DANS L’EAU !!!
plein plein d’influ de dlr monte alors le corps relache FULL endorphine qui descend
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C5. Décrire le rôle des différents neurotransmetteurs impliqués dans la transmission de l’information nociceptive
* Neurotransmetteurs (Excitateurs) et leurs récepteurs
* Leurs sites d’action (périphérie/spinal/cortical)
excitateurs
- GLUTAMATE 1-2= corne dorsale =SPINAL
R=AMPA = signal noci (fait entré Na+ = influx nerveux nociceptif)
R= NMDA= losque débouché de Mg2+ = fait entré full de Ca2+ [wind-up] - SUBSTANCE P 1-2= corne dorsale =SPINAL
R=NK1= signal noci , augm acitivité nº2, augm potentiel NMDA - CGRP 1-2= corne dorsale =SPINAL
R= CGRP-R = signal noci, augm acitivité nº2, ralenti la dégradation de la substance P
substance P et CGRP = neuropeptide lié à la protéine G
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C5. Décrire le rôle des différents neurotransmetteurs impliqués dans la transmission de l’information nociceptive
* Neurotransmetteurs (Inhibiteurs ) et leurs récepteurs
* Leurs sites d’action (périphérie/spinal/cortical)
INHIBITEURS
GABA
R= GABA-A, GABA-B
- Corne dorsale (2e ordre) via un interneurone inhibiteur
- laisse passer** Cl- **dans le N2 (hyperpolaise nº2)
- = analgésie
Endorphines
R= mu, kappa, delta
=- Corne dorsale (2e ordre) via interneurone inhibiteur
= analgésie *hyperpolarise la membrane du nº2 (laisse sortir K+ davantage dans le négatif )
sétrotonine
R=5HT
=Corne dorsale (2e ordre) via un interneurone inhibiteur
= OU dans la voie descendante qui se rend à la corne dorsale et agit pour interrompre l’impulsion nociceptive de la voie ascendante= nº2 ou nº1 !!!!
= analgésie
noradrénaline
R= alpha-2
=Corne dorsale (2e ordre) via un interneurone inhibiteur
= OU dans la voie descendante qui se rend à la corne dorsale et agit pour interrompre l’impulsion nociceptive de la voie ascendante= nº2 ou nº1 !!!!
=Analgésie
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C6. Comprendre les mécanismes impliqués dans la conduction de la nociception (neurones de projection)
* Décrire l’organisation synaptique au niveau de la moelle épinière
indissociées à leur arrivée aux cornes postérieures
= se sépare en
- Fibres afférentes non-nociceptives =A-β, montre ipsi dans cordon post, décusse au TC
- Fibres afférentes nociceptives (A-δ et C) :
- décusse en LIVE (1->2) et monte de façon controlat
Voie spinothalamique= fibres A-δ
Voie spinoréticulaire = fibres C
*dans la ME = on peut séparer en lames
= ces lames se touche et sont proche = parfois des infos se mélangent et s’inter-affecte
C. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SPINAL
C6. Comprendre les mécanismes impliqués dans la conduction de la nociception (neurones de projection)
- Décrire les voies impliquées dans les composantes sensori-discriminatives et motivo-affectives de la douleur (incluant les neurones de projection spécifiques et non-spécifiques et les interneurones)
composantes sensori-discriminatives (douleur, intensité)
- voie spinothalamique (a-d)
- -*neurones de projection spécifique *
- thalamus ( [VPM et VPL])
- cortex somatosensoriel primaire et secondaire
composantes motivo-affectives de la douleur (souffrance, aspect désagréable)
- voie spinoréticulaire (fibres C)
- *neurones de projection spécifique *
- thalamus (noyau intralaminaire) - tronc cérébral
- cortex et système limbique
Les neurones de projection spécifiques = 2e ordre = relaie le message
- Ne reçoivent l’info que des nocicepteurs afférents primaires
= a-D et c
Les neurones de projection non-spécifiques
-Recueillent leur info auprès des nocicepteurs afférents primaires et des mécanorécepteurs
- Répondent de façon graduée à des stimulations
- impliqués dans le phénomène d’allodynie
- A-b
les interneurones
Participent activement à la modulation des réponses nociceptives
- peuvent être excitateurs (- Contiennent des NT excitateurs comme la substance P ou la cholécystokinine (CCK). provoquer une réponse réflexe spinale)
- ou inhibiteurs (NT responsables de l’hyperpolarisation de la membrane (GABA ou enképhalines). Peuvent être recrutés par des fibres afférentes ou par des mécanismes descendants.)
D. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SUPRA-SPINAL/CORTICAL
D7. Comprendre les mécanismes impliqués dans la perception de la douleur
* Décrire le rôle du thalamus et autres structures sous-corticales
perception =aboutissement d’un stimulus nociceptif dans tout le SN. L’interprétation= situation émotionnelle et expériences passées
thamalus = ces noyaux
- VPL et VPM: la voie spinothalamique (A-d)
Projettent les afférences vers le cortex somatosensoriel primaire et secondaire (SI et SII) = localistion, nature, intensité
-composantes sensori-discriminatives
- Noyaux intralaminaires : voie spinoréticulaire (fibres C)
- projettent vers système limbique et dans le lobe frontal.
- composante motivo-affective de la douleur = souffrance
- -modulations interindividuelles sont importantes
Noyau ventro-médian (VMpo) :
Possède un rôle important dans le traitement de l’information nociceptive.
Thalamus en général : relais de l’info nociceptive , centre d’intégration et Modulation, info noci peut y être encodée de façon latente
D. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SUPRA-SPINAL/CORTICAL
D7. Comprendre les mécanismes impliqués dans la perception de la douleur
* Décrire le rôle spécifique des structures corticales dans la perception de la douleur (et à quelles composantes de la douleur elles sont associées)
POUR COMPOSANTE SENSORI-DISCRIMINATIVE :
1) Cortex somatosensoriel primaire (S1) :
- Permet de préciser la localisation et l’intensité des stimulations noci.
BON relais de neurones entre S1 et S2
2) Cortex somatosensoriel secondaire (S2) :
- moins spécifique= composante sensori-discriminative
localisation et d’appréciation des caractéristiques
POUR COMPOSANTE MOTIVO-AFFECTIVE (souffrance
1) Cortex cingulé antérieur (CCA) : - Reçoit ses afférences de la voie des cordons postérieurs (particulièrement des viscères).
2) Cortex insulaire (insula) (CI) : - Sa stimulation entraîne des sensations émotives de peur
- comprendre le lien entre les émotions et la sensation de douleur
D. Neurophysiologie de la douleur nociceptive : au niveau SUPRA-SPINAL/CORTICAL
D7. Comprendre les mécanismes impliqués dans la perception de la douleur
* Décrire et comprendre les mécanismes du phénomène de douleur référée
douleur référée =La douleur sera ressentie dans une région innervée par d’autres nerfs que ceux innervant la région atteinte
= Douleur localisée relativement loin du site de la maladie
HYPOTHÈSES
1- Les branches d’un seul et même nerf (afférence primaire) desservent une structure profonde (organe) et une région cutanée. Le cerveau, qui reçoit un message de 2 sites différents, associe la douleur à la région cutanée.
2- L’influx provenant de la structure profonde est transmis à un neurone de projection (2e ordre) de la corne dorsale qui reçoit également des influx périphériques (2 neurones différents qui projettent au même neurone de projection de 2e ordre). Le cerveau associe alors la douleur à la structure périphérique.
E. Phénomènes impliqués dans la sensibilisation (« facilitation ») périphérique
E8. Décrire les mécanismes responsables de la l’hyperalgésie primaire
* Sensibilisation périphérique
c’est la sensibilisation périphérique qui vient avant l’hyperalgésie primaire,
Hyperalgésie primaire : réponse exagérée à une stimulation normalement douloureuse directement au site de la lésion
= expliquée par la libération de différents facteurs inflammatoires en périphérie, ce qui mène au recrutement de nocicepteurs avoisinant le site de la lésion
sensibilisation périphérique =
- À la suite d’une blessure, plusieurs substances pro-nociceptives sont libérées en périphérie (potassium, prostaglandines, bradykinine, histamine, substance P, sérotonine), ce qui a pour effet de recruter les nocicepteurs (silencieux) et de produire une sensibilisation
= Les nocicepteurs de la phériphérie sont + facilement excitables
** hyperalgésie primaire = recrutent les récepteurs C silencieux, car il ya trop de soupe chimique d’inflammation =
E. Phénomènes impliqués dans la sensibilisation (« facilitation ») périphérique
E8. Décrire les mécanismes responsables de la l’hyperalgésie primaire
* Inflammation neurogène (INFLAMMATION ANTIDROMIQUE )
processus inflammatoire en périphérie qui est induite par une hyperactivation des fibres nociceptives périphérique
- Cette hyperactivation engendre la libération rétrograde (antidromique = contre sens) de neurotransmetteurs (ex : la substance P et le CGRP) qui perpétue le phénomène inflammatoire et sensibilise davantage les nocicepteurs ce qui contribue grandement à l’hyperalgésie primaire/sensibilisation périphérique.
À la suite d’un stimulus qui persiste, la substance P est relâchée en périphérie (et non a/n de la ME), elle lie au vaisseaux sanguins (entraine vasodilations, œdème, attire mastocytes qui libèrent histamine), ce qui entraine plus d’inflammation et donc, il y a une plus grande activation des nocicepteurs en périphérie.
(Neurogène car ce sont les nerfs qui responsables)
tuto 2
<3
A. Neurophysiologie des systèmes inhibiteurs descendants ( **modulation ** de la douleur)
A1. Comprendre les mécanismes endogènes de modulation de la douleur au niveau :
* Spinal (Théorie du portillon)
modulation par excitateur ou inhibiteurs
IL EST POSSIBLE qu’elle ait pour origine
- AUGM des afférences nociceptives
- résulter d’une DIM de l’inhibition
- AUGM de l’excitation centrale
THÉORIE DU PORTILLON
dans la substance gélatineuse dans la corne postérieur de la ME
= activer les fibres A-β (+grosse et +rapide) pour bloquer A-δ et C
- A-β vient activer l’interneurones inhibiteur
- ainsi l’info nociceptive (A-δ et C ) ne passe pas vers le neurone de projection (2º) et c’est A-β qui passe à la place
= soulage la douleur sur le dermatome stimulé
NT impliqués= GABA ET ENKÉPHALINES (dans l’interneurone!!)
OPIOÏDES ENDOGÈNES
A. Neurophysiologie des systèmes inhibiteurs descendants (modulation de la douleur)
A1. Comprendre les mécanismes endogènes de modulation de la douleur au niveau :
* Tronc cérébral (CIDN)
CIDN = Contrôle Inhibiteur Diffus induit par des stimulations Nociceptives
- LIEN AVEC SOMATION SPATIALE : Plus la stimulation douloureuse à la base du CIDN est diffuse, plus la réponse du CIDN sera grande !!!!
-un new stimuli de dlr= inhibe les autres neurones nociceptifs de la moelle
= ** INHIBITEUR DIFFU**
stimulation douloureuse par spinoréticulaire et spino-mésencéphalique !!!
envoie des afférences
- SGPA (Substance Grise Périaqueducale située dans le tronc cérébral (mésencéphale) ( voie sérotoninergique)
- NRM (noyau de raphé magnus ) situé dans le tronc cérébral. (Voie noradrénergique).
- VOIE DESCENDANTES (voie sérotoninergique pour SPGA et noradrénergique pour NRM)
- **interneurones enképhalinergiques dans la ME **= effet analgésique (inhibition diffuse = un segment nociceptif est activé dans la ME ainsi les autres récepteurs noci sont inhibé = inhibition diffuse aux autres niveaux médullaires )
- relache des opiodes engodènes (enképhalines + GABA )
- l’activité des neurones nociceptifs non spécifiques est RÉDUITE = on se concentre juste sur ceux spécifique (à la dlr) = on les percoit pluss car on ressent plus le contracte
NT inhibiteurs=
- Endorphines (opiacés) (+Puissant) = viennent sur récepteurs opiacés spécifiques = corne postérieur ME, SPGA (TC), substance grise rostro-ventrale du bulbe (TC),
-*- Certains neurones renferment des dérivés d’opiacés (enképhalines, dynorphines, endorphines) *
- Sérotonine/noradrénaline = transmetteurs biogéniques (dans SPGA et NRM)
-5HT= sur récepteurs noradrénergiques dans corne post. ME (nº1)
-enképhalines = post-synaptique (nº2) par la corne dorsale
- Des antidépresseurs (médicaments sérotoninergique et noradrénergique) ont un rôle analgésique
A. Neurophysiologie des systèmes inhibiteurs descendants (modulation de la douleur)
A1. Comprendre les mécanismes endogènes de modulation de la douleur au niveau :
- Centres supérieurs (Effet placebo/nocebo)
a. Les médiateurs psychologiques
b. Neurochimie
c. Les mécanismes neurophysiologiques
EFFET PLACEBO
- théoriquement sans effet, mais effet positif sur la condition
- diminue la douleur
- FAUT que le professionnel et la patient croient à l’efficacité du tx
médiateurs psycologique
1. attente de soulagement (analgésie) = l’activation des voies cérébro-spinales
2. conditionnement = exposition préalable au tx analgésique efficace = association (personne, environnement, objets, comportement = stimuli neutres)
- NEUROCHIMIE
Relâchement =opioïdes, endocannabinoïdes et dopamine - analgésie placébo est inhibée par la naloxone (antagoniste opioïde) = ça veut dire qu’il y a des opiodies de relâchés
MÉCANISMES NEUROPHYSIOLOGIQUES
- **endorphines (opioïdes endogènes) produisent une analgésie **
- endorphines diminue le message nociceptif= diminue la dlr
- = entraine une modification psycologique et physiologique
activation des régions corticales
=cortex PréFrontalDorsoLatéral ( active l’effet placébo)
=initie la réponse, CCA, hypothalamus, amygdale et SGPA
= cascade d’opioïdes endogènes
= réduction de la perception de la dlr a/n des centres supérieurs et inhibition corne dorsale.
= Diminution de l’activité dans les régions responsables de l’intégration
= Diminution de l’activité dans les régions responsables de l’intégration de la douleur (thalamus, insula, SI et SII)
EFFET NOCEBO
- théoriquement sans effet, mais effet NÉGATIF sur la condition= hyperalgésie
- CCK (cholécystokinine), une neurohormone abondante dans le SNC = antagoniste du système opioïde
*surtout associé à une hausse de l’anxiété
SONT DES CONSTRUCTION DE L’ESPRIT (placébo et nocébo)
A2. Décrire et expliquer les mécanismes analgésiques des approches suivantes :
a. Biofeedback
approche comportementale = pour diminuer la douleur
1) Des récepteurs (ex: electrodes)
2) Un centre/système de contrôle (qui mesure l’écart = le récepteur et la réponse recherchée) (ex: acritivé musculaire sur écran)
3) Des effecteurs/système d’action (qui permettent l’intervention d’une action pour changer la réponse) (ex: technique de relaxation et conseil du physio )
très abstrait comme concept = biofeedback rend ça +concret.
- variabilité des paramètre contrôlée par le noyau ambigu (TC) = AUGM l’activité parasympatique
- noyau tractus solitaire (NTS) (dans TC) est un centre d’intégration cardiovasculaire ET nociception. (Ex; prendre des grandes respiration)
-projections synaptiques = fait la modulation de la dlr comme le SGPA et le NRM – donc active le CIDN
A2. Décrire et expliquer les mécanismes analgésiques des approches suivantes :
b. Relaxation*
1) État de paix et de calme méditatif
2) Tentative de se libérer d’une contrainte
3) Apaisement
=atténuation d’agents stressants
hypothèses du mécanisme
- Libération d’endorphine
- diminuer la tension musculaire = moins la douleur - moins de tension (cercle bien )
- réduit le stress émotif de la douleur
- estime personnelle
- sentiment d’autoefficacité
- réduit le stress
- meilleur sommeil
- SN parasympatique
baisser sa Fréquence cardiaque = active le noyau du tractus solitaire
= active SPGA et NRM = CIDN
= active aussi le noyau aibigu = SNP
A2. Décrire et expliquer les mécanismes analgésiques des approches suivantes :
c. Acupuncture
dérèglement entre 2 pôles d’énergie (yin, yang)… énergie des mériden
rétablir l’équilibre.
médecine chinoise
effets analgésiques sur des régions rapprochées et éloignées du corps → effet diffus indépendant du point de stimulation (Comme pour les CIDN)
o Arrive à soulager les douleurs chroniques
ordre professionnel
A3. Connaître les mécanismes analgésiques du TENS (TENS mode conventionnel et mode acupuncture) ainsi que leurs paramètres d’application)
TENS = phénomène de tolérence est possible
probable interaction entre les médicaments opiacés et le TENS
TENS conventionnel
situmle afférences non nociceptives (Aβ), théorie du portillon
=recrutement d’interneurones inhibiteurs dans la substance gélatineuse (corne post ME)
sensation = vibration
- ne pas prendre de café (car inhibe les effet du TENS conventionnel)
- 15 à 60 min
diminue la dlr de façon temporaire
- fréquence HAUTE : 50-100 Hz
- bassse intensité = 100 mico-secondes
- récepteur delta
TENS acuponcture
Stimulation des afférences nociceptives (Aδ et C)
impliquant les CIDN =fait une autre stimulation nociceptive= inhition des autres neurones spécifique
=l’activation des neurones du bulbe rostro-ventral
SYSTÈME DESCENDANT !
- fréqunce BASSE : 2-10 Hz
- forte intensité (Ça doit faire mal) 400 micro-secondes
- récepteur mu
* déja une autre dlr dans le corps
- 15-30 min
Différence avec le TENS conventionnel :
Les CIDN produisent une inhibition descendante qui ne se limite pas à la région stimulée.
La stimulation ne doit pas être appliquée sur le champ du neurone à inhiber.
B. Neurophysiologie de la douleur NEUROPATHIQUE
B1. Comprendre les mécanismes de la douleur neuropathique
* Distinguer la douleur nociceptive de la douleur neuropathique au niveau des caractéristiques cliniques
Caractéristiques cliniques
Douleur nociceptive ( somatique, inflamatoire, viscérale)
CAUSE = dommade tissulaire
MÉCANISME=Changements dégénératifs, usure normale, tramua,
SENSATION= battemenent de coeur, pression, pathologie viscérale
DÉFICIT SENSORIELS= nope
DÉFICITS MOTEUR=possible
HYPERSENSIBILITÉ=nope
TRAITEMENT PHARMACO= AINS, relaxants musculaire, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, antidépresseurs tricycliques, tramadol
Douleur neuropathique (dérèglement du SNC = hyperactivation ou perte inhibiton voie nociceptive)
CAUSE = maladie ou blessure qui affecte le SN
MÉCANISME=Compression d’une racine nerveuse , toxines (chimio), maladies métaboliques , ischémie, trauma, infection, inflammation
SENSATION= choc électrique, coup de couteau
DÉFICIT SENSORIELS=engourdissements et picotements
DÉFICITS MOTEUR= faiblesse si nerf moteur , dystonie , spaticité
HYPERSENSIBILITÉ=Allodynie , radiation distale , Changements de couleur, de température, la transpiration
TRAITEMENT PHARMACO=Antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, gabapentinoïdes, patch de capsaïcine à concentration élevée (douleur régionale), patch de lidocaïne (douleur régionale), tramadol
B. Neurophysiologie de la douleur NEUROPATHIQUE
B1. Comprendre les mécanismes de la douleur neuropathique
- Décrire et comprendre les mécanismes périphériques et centraux (ie : sensibilisation centrale) de la douleur neuropathique
SENSIBILISATION CENTRALE = sensibilisation secondaire
SN réagit de façon inaproprié
c’est l’allodynie et hyperalgésie !
- Réactivité accrue des neurones nociceptifs du SNC à leur entrée avec des afférences normales ou inférieures au seuil.
=Répétition (somation temporelle) ou une stimulation suffisamment intense, les voies nociceptrices spinales et supraspinales peuvent devenir sensibilisées
- Changements dans la perméabilité au Ca2+ (due à l’activation du récepteur NMDA)
- Sur-expression de récepteurs
- Localisation des synapses change
WIND-UP =augmentation progressive de la fréquence de décharge des neurones dans la corne dorsale
o AUGM de l’activation des canaux Ca2+
o Suppression du blocage des récepteurs NMDA par Mg2+
=provoque une dépolarisation de longue durée
HYPERALGÉSIE SECONDAIRE
entraîne le recrutement de fibres C qui libéreront du glutamate (AMPA et NMDA), la substance P (NK1) et le CGRP.
- sensibilisation cellulaire de longue durée (potentialisation de la membrane)
ALLODINIE
une sensibilisation centrale avancée et que le seuil d’excitation des fibres neurone nociceptif non-spécifique est bas
- un stimulus non-noci = active un neurone de projection= envoyer un signal de douleur aux structures supra-spinales
- la synapse avec le neurone de projection du Ab est collé sur celui du Ad dans les lames (ab va plus profond donc passe à coté), mais comme il est sensibilisé il shoot et ça monte dans le spinothalamique