Dib Flashcards

1
Q

Défini l’immunologie

A

L’immunologie est l’étude de l’immunité. L’immunité correspond à la capacité naturelle ou acquise du corps humain pour lutter contre un agent pathogène, que l’on nomme Ag, par la mise en place de réponse immunitaire adaptée ou naturelle. Ce sont des réactions de défenses du corps contre des micro-organismes.

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2
Q

Citer quelques micro-organismes

A

Quelques micro-organismes :

  • Virus (grippe, malaria),
  • Protozoaires, parasites multicellulaires,
  • Mycobactérie (tuberculose),
  • Bactéries (streptocoque pour l’angine)

Ils peuvent entrainer la mort s’ils se multiplient de façon incontrôlée.

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3
Q

La peau fait barrière aux micro-organismes, c’est-à-dire que ces microorganismes ne peuvent pas atteindre le corps, par quels moyens ils pénètrent donc dans notre organisme ? Y a-t-il un autre endroit qu’ils peuvent pénétrer pour infecter le corps ?

A

En cas de lésions, non soignées et laissées à l’air, on peut entrainer une infection liée à une bactérie. La peau est imperméable à tout sauf à certaines substances chimiques qui détériorent les protéines de l’étanchéité de la peau.

Les autres endroits peuvent être : à travers les épithéliums des tractus digestifs et uro-génitaux, les voies aériennes (tuberculose), les voies supérieures, les poumons (mycobactérie), le sang, voies sexuelles (MST).

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4
Q

Comment les virus influenza ou de la grippe agissent pour infecter l’organisme ?

A

Les virus ne peuvent que se reproduire à l’intérieur des cellules, d’une manière générale, tous les agents infectieux sont amenés à traverser le liquide biologique et des tissus mais pour pouvoir se diviser, beaucoup d’entre eux doivent infecter les cellules.

Symptômes de la grippe :

  • Fièvre (qui combat le virus)
  • Courbatures, toux, céphalées
  • Frissons = thermogénèse
  • Thermolyse = perte de la chaleur et vasodilatation périphérique où on laisse échapper la chaleur et on transpire.
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5
Q

Quel est l’agent (microorganisme, bactérie, etc.) responsable de l’angine ?

A

Il s’agit du streptocoque. Certaines bactéries, comme cette dernière, provoquent des angines et infectent les plaies (se divisent généralement en dehors de la cellule). L’angine est une inflammation de la gorge et en particulier les amygdales. L’angine a une origine virale le plus souvent (50 à 90%) ou peuvent être à l’origine des bactéries.

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6
Q

Quelle est la propriété de l’immunité innée ? Détaillez votre réponse

A

La réponse de l’immunité inné ou spontanée n’est pas modifiée par les contacts répétés avec un même pathogène. Elle a la propriété fondamentale d’être protégée contre les maladies. L’organisme humain possède la propriété de résister à tous les types de micro-organismes ou toxines qui tentent de le détruire. La majeure partie de cette résistance repose sur des fonctions générales du corps et non sur des processus spécifiques agissant sur de microorganismes particuliers. On donne le nom d’immunité innée à cette propriété.

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7
Q

L’immunité innée comporte plusieurs facteurs de lutte conte les micro-organismes. Décrire ces facteurs.

A

L’immunité innée comporte les facteurs suivants :

  • Destruction des bactéries et des microorganismes déglutis par l’estomac, par les sécrétions acides de l’estomac et les enzymes digestives.
  • Destruction des microorganismes ou des toxines par des globules blancs et par le système réticulo-endothéliale.
  • Résistance de la peau à l’invasion par les micro-organismes chimiques
  • Présence dans le sang de certains composés chimiques capable de se fixer sur les microorganismes étrangers ou sur les toxines pour les détruire.
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8
Q

Quel est l’opposé de l’immunité innée ? Argumentez votre réponse.

A

Par opposition à l’immunité innée, le corps humain présente un système très spécialisé qui lui permet de faire apparaitre une immunité spécifique à laquelle on donne le nom d’immunité d’adaptation contre les micro-organismes et les toxines spécifiques. Il s’agit donc de l’immunité adaptative ou acquise.

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9
Q

Expliquez le mécanisme d’action de l’immunité adaptative en donnant quelques exemples.

A

La spécificité de cette immunité adaptative est limitée à l’agent pathogène ou à la substance étrangère et à la mémoire qu’elle garde des contacts antérieurs évitant une réinfection par le même agent. Dans ce système, le corps n’est pas naturellement immunisé contre les micro-organismes qui l’attaquent et il n’est pas capable de résister à l’invasion dès qu’elle se produit pour la première fois.

L’exemple de la vaccination contre la rougeole : une fois le corps en contact avec l’agent infectieux, lymphocytes devient plus matures ainsi une nouvelle fois en contact, alors plus efficace contre lui avec une réponse immunitaire. Cependant, la rougeole, quelques jours ou quelques semaines après la première rencontre entre les micro-organismes et le corps humain, ce système d’immunité à fait apparaître une résistance très puissante conte ces micro-organismes du même type. La résistance est très spécifique et s’exerce sur un type en particulier, par exemple microorganismes envahisseurs mais pas contre les autres types de microorganismes. C’est la raison pour laquelle on donne le nom d’immunité d’adaptation à ce type d’immunité.

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10
Q

Quel est le lieu de fabrication de leucocytes et pourquoi les appelle-t-on des cellules mobiles ?

A

Le lieu de fabrication des leucocytes ou globules blancs du sang, cellules du système de défense immunitaire de l’organisme, est la moelle osseuse.
On les appelle des cellules mobiles car elles circulent dans le sang afin de rejoindre les tissus infectés car elles agissent en dehors du sang. Les leucocytes repèrent les tissus infectés et agissent sur le lieu de l’infection.

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11
Q

Quelles sont les principales cibles des leucocytes ?

A

Les principales cibles des leucocytes sont les bactéries, les virus et les cellules cancéreuses.

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12
Q

On parle souvent de micro-organismes, virus et bactérie. Est-ce que ces deux types de micro-organismes possèdent le même génome ainsi que le même mode d’action ? Détaillez votre réponse.

A

Ils ne possèdent pas le même génome.

En effet, une bactérie ne possède pas de noyau et possède toute la machinerie nécessaire à sa survie et sa reproduction. Les bactéries vont entrainer ou causer des lésions tissulaires et des maladies.

Alors que le virus est incapable de survivre sans la cellule hôte, il a besoin de celle-ci pour pouvoir se multiplier. En effet, il est constitué d’acide nucléique (ADN ou ARN) dans une enveloppe protéique. Les virus sont incapables de produire leur propre énergie (pas d’activité métabolique).

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13
Q

Il existe 5 classes de leucocytes, citez les

A

Les 5 classes de leucocytes sont :

  • Neutrophiles
  • Basiphiles
  • Eosinophiles
  • Monocytes
  • Lymphocytes
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14
Q

Des chercheurs ont identifié de nombreuses cytokines :

Quelle est la nature chimique des cytokines ?

A

Ce sont des glycoprotéines.

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15
Q

Rôle des cytokines.

A

Elles sont responsables de la différenciation et de la prolifération des différents types cellulaires.

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16
Q

Intérêt clinique des cytokines ?

A

Elles permettent de renforcer les défenses de l’organisme en cas de déficit immunitaire ou de cancers, par exemple le VIH.

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17
Q

Dans quelle partie du corps rencontre-t-on les tissus lymphoïdes ?

A

Ils sont dispersés dans l’organisme, stockent, produisent et modifient les lymphocytes. Il s’agit surtout de la rate, du thymus, de la MO, des plaques de Peyer et des ganglions lymphatiques.

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18
Q

Neutrophiles : Rôle

A

Ce sont les spécialistes de la phagocytose. Ils sont toujours la première ligne de défense contre l’invasion des bactéries. Ils sont très importants dans la défense contre l’infection, en outre ce sont des « éboueurs » qui enlèvent les débris cellulaires
Le nombre de neutrophiles circulants augmentent de façon caractéristique dans de multiples infections bactériennes aigues.

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19
Q

Basophiles : Rôle

A

Ce sont les moins nombreux et sont dispersés dans le tissu conjonctif. Ils synthétisent et stockent l’héparine (=anticoagulant et d’accélérateur de disparition des particules graisseuses dans le sang) et l’histamine (=réactions allergique).

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20
Q

Éosinophiles : Rôle

A

Le nombre des éosinophiles circulants dans le sang augmente lors des infections allergiques, par exemple asthme et rhume des foins, et dans les infections parasitaires, par exemple des vers. A l’évidence, les éosinophiles ne peuvent pas phagocyter un gros parasite, alors ils vont se fixer sur eux et sécrètent des substances chimiques destinées à le tuer.

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21
Q

Monocytes : Rôle

A

Ce sont des phagocytes professionnels. Ils sortent immatures de la MO, et restent 1 ou 2 jours dans le sang avant de se fixer dans un tissu. Une fois arrivé dans le tissu, ils grossissent et atteignent la maturité alors devenant les macrophages dont la durée de vie se compte en mois ou année à moins qu’ils ne soient détruits en accomplissant la tâche de phagocytose.

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22
Q

Lymphocytes : Rôle

A

ils ont responsables de la défense immunitaire.

Les B = rôle humoral (synthétisent et libèrent les Ac qui attaque les Ag une fois dans l’organisme)

Les T = rôle cellulaire et attaquent directement les cellules

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23
Q

Quel est le virus responsable de la mononucléose ? Détaillez votre réponse en expliquant les conséquences liées à cette infection.

A

La mononucléose infectieuse est causée par le virus Epstein-Barre, dont la fatigue générale est le symptôme dominant, et cette maladie peut être guérie complètement en 1 ou 2 mois environ quoique variable.

Le nombre de leucocytes circulants est contrôlé et ajusté à la situation de l’organisme, toutefois, la production de leucocytes peut être anormale et échapper aux mécanismes de contrôle.

24
Q

Dans quelles conditions la production de leucocytes diminue ?

A

La production de leucocytes par la MO peut diminuer ou même s’arrêter en cas d’exposition à des agents physiques comme par exemple les radiations ionisantes ou chimiques (comme certains médicaments anticancéreux).

25
Q

La leucémie, causes et conséquences ? Définir la leucémie

A

Elle est caractérisée par la présence d’un excès de GB dans la circulation. Cet excès est dû à une multiplication cancéreuse du tissu producteur des GB. Les GB sont majoritairement des cellules anormales qui ne peuvent plus assurer leur rôle défensif.

Les leucémies produites par un cancer de la MO sont appelées leucémies myéloïdes alors que celles qui sont causées par un cancer du tissu lymphoïde sont appelées leucémies lymphoïdes.

D’une manière générale, les leucémies présentent tous les degrés de gravité. Un sujet qui présente une de ces leucémies à développement rapide, meurt en général dans un intervalle de temps ne dépassant pas 6 mois 1ans. Dans les leucémies à développement lent : les cellules libérées dans la circulation peuvent être presque entièrement normales et peuvent aussi avoir l’apparence des neutrophiles, éosinophiles, monocytes, lymphocytes, et la mort survient au bout de 15-20ans.

26
Q

Définir la leucopénie

A

Elle est caractérisée par une diminution du nombre de GB circulants.

27
Q

Citez les différentes sortes des défenses non spécifiques.

A

Les différentes sortes des défenses non spécifiques sont : l’inflammation, l’interféron, la cellule tueuse naturelle, le système du complément.

28
Q

Qu’entendez-vous par inflammation ?

A

C’est exactement comme pour la fièvre, c’est un moyen de défense. C’est une réponse spécifique à un envahisseur étranger ou à une lésion tissulaire.

On entend un ensemble inné d’évènements non spécifiques étroitement liés entre eux et déclenchés par un envahisseur étranger, une lésion tissulaire ou les 2 deux à la fois. Le but de l’inflammation c’est d’apporter, dans la région envahie ou lésée, des phagocytes et des protéines plastiques capables d’isoler, détruire, ou d’inactiver l’envahisseur.

29
Q

L’interféron, origine et rôle ?

A

C’est une protéine produite par les cellules de l’organisme. L’interféron est produit de façon non spécifique par toutes les cellules infectées par un virus quelconque et, est capable de provoquer une résistance passagère des cellules qu’il atteint contre tout autre virus.

Son rôle est d’inhiber passagèrement la multiplication des virus dans la plupart des cellules. Quand un virus infecte une cellule, son acide nucléique commande la machinerie cellulaire de l’interféron, ensuite sécrété dans les liquides intercellulaires. Une fois l’interféron libéré, il se combine à des récepteurs spécifiques de cellules voisines ou éloignées atteintes par voies sanguines, ainsi préparées à une attaque imminente.

L’interféron n’a pas d’activité antivirale directe, mais il déclenche la production par les cellules hôtes des potentiels d’enzymes qui sèment le messager ARN viral et inhibent la synthèse des protéines, la protéine indispensable à la réplication de virus.
L’interféron à un effet anti-cancéreux et pas seulement antiviral, et cet effet n’est pas limité aux cancers dus à un virus. Cette protéine renforce considérablement l’activité des cellules tueuses naturelles et d’un type particulier de lymphocytes (les T cytotoxiques) qui attaque et qui détruisent tant les cellules cancéreuses que les cellules infectées. De plus l’interféron lui-même ralentit la division cellulaire et la croissance des tumeurs en quelque sorte, donc l’interféron intervient pour interrompre la division mitotique cellulaire et dans ces cas-là la croissance des tumeurs.

30
Q

Quel est le mécanisme d’action des cellules tueuses ?

A

Elles détruisent les cellules cancéreuses et les cellules infectées par un virus dès leur première rencontre.

Les cellules tueuses sont des cellules de type lymphocytaire, qui détruisent de façon non spécifique les cellules infectées par un virus dès leur premier contact en lysant la membrane plasmique. Leur mode d’action et leur cible sont les mêmes que ceux des lymphocytes T cytotoxiques mais ces derniers s’attaquent uniquement aux cellules cancéreuses et aux cellules infectées par un virus, auxquels ils ont été exposés antérieurement

Les cellules tueuses naturelles sont un moyen de défense immédiat avant que les lymphocytes cytotoxiques T ne soient en mesure d’intervenir.

31
Q

Le système de complément : origine et mode d’action ?

A

Il détruit les microorganismes par lui-même et conjointement avec des Ac, et amplifie la réponse immunitaire. Il faut savoir que le système du complément est un autre moyen de défense contre les micro-organismes envahisseurs. Le nom du complément provient du fait que ce système est complémentaire de l’activité des Ac. C’est en effet le premier dispositif de destruction des cellules étrangères activé par des Ac.

Au même titre que le système de coagulation, et que le système anticoagulant, le système du complément est constitué de protéines plasmatiques produites par le foie, circulant dans le sang sous forme inactive.

Cette technique d’emporte-pièce rend la membrane plasmique très poreuse et l’entrée, par osmose de l’eau dans la cellule, l’a fait gonfler et éclater. La lyse par le système de gonflement est le principal mode de fixité. La puissante cascade du complément est mise en action des deux manières :
• Par la rencontre de sucre complexe particulier présent à la surface des micro-organismes mais n’existant pas à celles des cellules humaines
•Par la rencontre d’Ac spécifiques produits contre un agresseur étranger, c’est une réponse immunitaire spécifique

Dans l’un et l’autre cas, l’activation du complément aboutit à la lyse de l’envahisseur et renforce la réponse inflammatoire.

32
Q

En quelques lignes, décrire la différence entre réponse immunitaire spécifique et non spécifique.

A

Une réponse immunitaire spécifique est une défense sélective visant à réduire ou à neutraliser un agresseur particulier et à laquelle l’organisme a été préparé par contact antérieur avec lui.

Alors que les défenses non spécifiques entrent en action avec ou non un contact préalable avec l’agresseur.

33
Q

Définit l’immunité humorale

A

Il s’agit d’une réponse immunitaire spécifique, d’un moyen de défense, dirigée contre les bactéries et reposant sur la production d’un AC par l’intermédiaire des LB.

34
Q

Définit l’immunité cellulaire

A

Il s’agit d’un moyen primordial de défense, de l’œuvre des lymphocytes T, contre les virus et les cellules cancéreuses.

35
Q

Quelle est l’origine des lymphocytes B et T ?

A

Les précurseurs initiaux des lymphocytes sont dans la MO mais la plupart des lymphocytes sont produits à partir de lymphocytes résidants dans les tissus lymphoïdes comme les amygdales et les ganglions lymphatiques.

36
Q

Les lymphocytes B et T après leur différenciation, soit dans la MO, soit dans le thymus, où s’installent-ils ?

A

Une fois passés dans le sang en provenance du thymus ou de la MO, les cellules B qui étaient matures s’installent dans les tissus lymphoïdes périphériques où ils établissent des colonies. Le thymus sécrète une hormone importante pour l’entretien de la lignée T qui s’appelle la thymosine.

37
Q

La thymosine : origine et rôle ?

A

Elle est l’hormone produite par le thymus. Son rôle est d’augmenter la prolifération des LT et de donner aux lymphocytes la capacité de devenir immunocompétents (capables de défendre l’organisme).

38
Q

Qu’est-ce qu’un antigène ? Donner quelques exemples d’antigènes.

A

Un antigène est une molécule grosse et complexe qui déclenche une réponse immunitaire contre elle-même quand elle pénètre dans l’organisme (il y a aussi des Ag du soi comme ceux des groupes sanguins ou les Ag des leucocytes humains (HLA) qui sont tolérés et ne déclenchent pas de réponse immunitaire).
Quelques exemples d’antigènes : le plus souvent ce sont des protéines ou de peptides.

39
Q

Décrire les maladies auto-immunes, en donnant des exemples.

A

Les maladies auto-immunes se caractérisent par une réponse inappropriée du système immunitaire. Elles sont caractérisées par une réponse dirigée contre des composants normaux de l’organisme (auto-Ag). Dans les maladies auto-immunes, le système immunitaire se tourne par erreur contre les cellules de l’organisme qu’il ne reconnait plus comme appartenant au soi et qu’il ne tolère plus.

Quelques exemples : la spondylarthrite ankylosante , la sclérose en plaque, le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Biermer, la maladie de Basedow (thyroïde).

40
Q

Définir l’allergie.

A

L’allergie est caractérisée par l’apparition d’une réponse immunitaire spécifique, défense spécifique. Les allergies sont déclenchées par des substances exogènes de l’environnement comme le pollen, les médicaments…
L’allergie est donc due à une réponse immunitaire inappropriée contre un antigène de l’environnement, normalement anodin, auquel le sujet est sensibilisé, et responsable des manifestations cliniques parfois très sévères.

41
Q

A quel moment peut-on dire qu’un allergène peut devenir antigénique ?

A

On peut dire qu’un allergène devient antigénique lorsque que le sujet est en contact avec l’allergène et qu’on a eu une reconnaissance de l’organisme avec production d’anticorps.

42
Q

Citer les différents allergènes.

A

Quelques exemples d’allergènes : venin d’abeille, pollen, acariens, produit d’animaux (poil de chat), certains aliments, médicament…

43
Q

Qu’entendez-vous par hypersensibilité retardée ?

A

La réponse à une hypersensibilité retardée est une éruption cutanée qui est maximale entre 1 et 3 jours après le contact avec l’allergène auquel le sujet est sensibilisé. Ces allergènes ne lèsent pas directement la peau mais entrainent la formation des cellules T spécifiques, y compris des lymphocytes à mémoire. Après un contact ultérieur, des LT activés migrent dans la peau et se lient à l’Ag, ce qui entraine l’apparition de manifestations désagréables comme l’eczéma.

44
Q

Y-a-t-il une surveillance immunitaire dans notre organisme ?

A

La surveillance immunitaire est toujours présente afin de lutter contre les cellules cancéreuses par exemple, et cette surveillance repose sur les interactions des cellules T cytotoxiques, des cellules tueuses naturelles, des macrophages et de l’interféron.

45
Q

Quels sont les différents facteurs qui entrent en jeu pour transformer une cellule normale en cellule cancéreuse ?

A

Toutes cellules normales peuvent se transformer en cellules cancéreuses en cas de mutation dans le gène contrôlant la division et la croissance cellulaire. De telles mutations peuvent être le fait du hasard ou de facteurs environnementaux carcinogéniques (causant le cancer) tels que les radiations ionisantes, certaines substances chimiques ou certains virus.

46
Q

Les anomalies de fonctionnement du système immunitaire peuvent causer des maladies. En dehors de causes congénitales ou acquises, quelles sont les autres causes qui peuvent entrainer un dysfonctionnement immunitaire ?

A

Les anomalies de fonctionnement du système immunitaire peuvent être cause de maladies de 2 manières :
• Par déficit immunitaire
• Par réaction immunitaire inappropriée

47
Q

Choc anaphylactique : de quoi s’agit-il ?

A

Il s’agit d’une réaction généralisée extrêmement grave qui a lieu notamment quand l’allergène passe dans la circulation (venin après une piqure d’abeille ou injection de pénicilline chez un sujet sensibilisé) ou quand il y a production massive de médiateurs au cours d’une réponse locale.

L’atteinte des voies aériennes, œdème du larynx, passage rétrécit à l’origine de la trachée là où se trouvent les cordes vocales et des bronches (spasme du muscle lisse et œdème) bloquent le passage de l’air et sont cause d’étouffement. En l’absence de traitement d’extrême urgence essentiellement il faut donc utiliser l’injection d’adrénaline qui est une hormone de la médullosurrénale à une double action : effet vasoconstricteur et effet bronchodilatateur très actif. Le choc anaphylactique peut être mortelle très rapidement.

48
Q

La maladie de Kahler, la décrire.

A

La maladie de Kahler est une prolifération maligne monoclonale de plasmocytes (affection rare, cancer). Elle survient chez l’adulte et la moyenne d’âge au moment du diagnostic est de 65 ans.

C’est une maladie qui touche souvent plusieurs os riches en moelle osseuse d’où le nom de myélome multiple. Ces plasmocytes deviennent anormaux. Le mode d’action est inconnu. Ces plasmocytes malades se mettent à se multiplier de façon incontrôlée. Ceci entraine une diminution de production d’anticorps normaux de défense contre les infections.

49
Q

Donner quelques exemples d’haptène.

A

Certains médicaments, notamment la pénicilline, certains cosmétiques et certains produits chimiques industriels courants sont des exemples d’haptènes qui sont normalement inoffensifs mais peuvent être à l’origine des réactions immunitaires inappropriées, connues sous le nom d’allergie chez des individus sensibilisés.

50
Q

Êtes-vous d’accord sur le fait que chaque antigène différent peut stimuler un clone différent des lymphocytes B ?

A

Oui, un Ag stimule un clone qui lui correspond, et le clone aura un récepteur spécifique à cet Ag là.

51
Q

Pourquoi les premiers anticorps produits par les cellules B jeunes ne sont pas sécrétés mais plutôt insérés dans la membrane plasmique ?

A

Les cellules B sont quiescentes, ne sécrètent pas d’Ac tant qu’elles n’entrent pas en contact avec l’Ag approprié. Si l’Ag pénètre dans l’organisme, il active le clone particulier des LB portant des récepteurs spécifiques de cet Ag. Les premiers Ac, produits par une cellule B jeune, sont insérés dans la membrane plasmique plutôt que sécrétés. Ils servent de récepteurs spécifiques.

Il est préférable que l’antigène soit directement inséré sur le MP et non pas sécrété pour que les cellules B jeunes voit leur réponse amplifiée et créer des récepteurs qui captent les antigènes.

52
Q

Origine et rôles des lymphocytes à mémoire ?

A

Tous les LB nouvellement produits par le clone activé de façon spécifique, ne deviennent pas des plasmocytes sécréteurs d’Ac. Un petit nombre d’entre eux devient des lymphocytes à mémoire qui ne participent pas à la réponse immunitaire en cours mais restent quiescents et augmentent le clone au cas où le sujet rencontrerait à nouveau le même Ag. Ces cellules à mémoires sont sur le qui-vive et sont prêtes à intervenir plus rapidement que les lymphocytes originaires du clone.

53
Q

Quel est le principe de la vaccination ?

A

La vaccination consiste à exposer délibérément un sujet au germe pathogène préalablement privé de sa virulence (ou capacité de causer une maladie) mais ayant gardé sa capacité antigénique. C’est-à-dire étant toujours capable de susciter la production d’Ac dirigé contre l’Ag.

54
Q

De quelle manière les lymphocytes interviennent-ils dans la défense immunitaire ?

A

Ils sont responsables de la défense immunitaire contre des cibles contre lesquelles ils ont été programmés. Il y a deux types de lymphocytes mais leur tâche sont différentes :

  • Lymphocytes B produisent les Ac qui circulent dans le sang. Un Ac se lie à un corps étranger (bactérie) qui est à l’origine de sa production et le désigne comme cible afin de la détruire
  • Lymphocytes T ne fournissent pas d’Ac. Ils détruisent par une action directe les cellules qui sont leur cible spécifique et un processus appelé immunité cellulaire. Les cibles cellulaires des lymphocytes T comportent des cellules infectées par un virus et les cellules cancéreuses.
55
Q

Les lymphocytes B, comme les lymphocytes T, présentent des récepteurs particuliers de membrane protéique à leur surface : comment les lymphocytes T sont-ils activée ?

A

Il faut qu’un antigène étranger et un antigène du soi soit présent à la surface d’une cellule pour qu’un LT puisse rentrer en contact direct avec celle-ci.

56
Q

Citez les trois sous-groupes des lymphocytes T et décrire leur rôle ?

A

LT cytotoxiques : détruisent les cellules porteuses d’antigène étranger, les cellules infectées par un virus, les cellules cancéreuses et les cellules transplantées. Détruisent directement la cellule en envoyant des toxines

LT auxiliaires : stimulent la transformation des LB stimulés par un AG en cellules sécrétrices d’AC

LT suppresseurs / Natural killer : s’opposent à la production d’anticorps par les cellule B et à l’activité des LT cytotoxiques et auxiliaires.