Devoir moodle 2016-2017 Flashcards
Q1. Couple Stimulus-Réponse : Qu’est-ce que le modèle S-R ?
1) le modèle « stimulus-réponse » permet l’exploration de l’inconscient.
2) le modèle « stimulus-réponse » préconise l’introspection comme méthode d’analyse du psychisme.
3) le paradigme « stimulus-réponse » s’intéresse aux processus qui permettent l’élaboration de la réponse à partir du stimulus.
4) le paradigme « stimulus-réponse » est caractéristique de la psychologie du comportement.
4) le paradigme « stimulus-réponse » est caractéristique de la psychologie du comportement.
Q2. Chassez l’intrus : Parmi les auteurs, lequel n’est pas d’obédience « béhaviorisme » (ou comportementalisme)
1) Pavlov
2) Bechterev
3) Mc Dougall
4) Watson
3) Mc Dougall
Q3. Vidéo n°1 « Psychologie des foules » : Dans la vidéo n°1 « Psychologie des foules », une voix off nous lit un extrait de l’ouvrage « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon paru en 1895. Le Bon déclare ainsi avec une modernité et un esprit visionnaire étonnants : « les grands bouleversements qui précèdent les changements de civilisation semblent, au premier abord, déterminés par des transformations politiques considérables : invasions de peuples ou renversements de dynasties. Mais une étude attentive de ces événements découvre le plus souvent, comme cause réelle, derrière leurs causes apparentes, une modification profonde dans les idées des peuples. Les véritables bouleversements historiques ne sont pas ceux qui nous étonnent par leur grandeur et leur violence. Les seuls changements importants, ceux d’où le renouvellement des civilisations découle, s’opèrent dans les opinions, les conceptions et les croyances.
L’époque actuelle constitue un des moments critiques où la pensée humaine est en voie de transformation. (…) De ces transformations, quel sera, selon Le Bon, l’élément déterminant qui primera tous les autres ?
1) La destruction des croyances religieuses, politiques et sociales d’où dérivent tous les éléments de notre civilisation
2) Dans leur organisation, les sociétés auront à compter avec une puissance nouvelle, dernière souveraine de l’âge moderne : la puissance des foules
3) L’apparition des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) : internet, réseaux sociaux, jeux vidéo, etc …
4) La création de conditions d’existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes modernes des sciences et de l’industrie
1) La destruction des croyances religieuses, politiques et sociales d’où dérivent tous les éléments de notre civilisation
2) Dans leur organisation, les sociétés auront à compter avec une puissance nouvelle, dernière souveraine de l’âge moderne : la puissance des foules
4) La création de conditions d’existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes modernes des sciences et de l’industrie
Q4. Philo4 : Quel philosophe considère que l’homme est un animal fait pour vivre en société, un animal politique selon sa célèbre formule : autrement dit, l’homme deviendrait homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes qui influeraient sur ses comportements ?
1) Platon
2) Aristote
3) Rousseau
4) Hobbes
2) Aristote
Q5. Regard ternaire en psychologie sociale : Remplissez les blancs après les lettres A, B, C et le processus qui rend compte de ce regard ternaire
A une psychologie « à deux termes », Serge Moscovici (1984) propose de substituer une « psychologie à trois termes » soit (A) ____, (B) ____ et (C) ____. Lorsqu’un individu évalue un objet social (par exemple l’euthanasie, la peine de mort, l’Europe, etc …), il ne le fait jamais directement mais au travers de la perception d’autrui (c’est-à-dire son propre groupe social, culturel, les individus qu’il estime dignes de confiance, etc …). La perception que le sujet aura de l’objet, le jugement qu’il formule à son égard, est le fruit d’une correction : ____.
A une psychologie « à deux termes », Serge Moscovici (1984) propose de substituer une « psychologie à trois termes » soit (A) OBJET, (B) EGO et (C) ALTER. Lorsqu’un individu évalue un objet social (par exemple l’euthanasie, la peine de mort, l’Europe, etc …), il ne le fait jamais directement mais au travers de la perception d’autrui (c’est-à-dire son propre groupe social, culturel, les individus qu’il estime dignes de confiance, etc …). La perception que le sujet aura de l’objet, le jugement qu’il formule à son égard, est le fruit d’une correction : MEDIATISATION.
Q6. Nom d’un paradigme : A quel courant fait référence cette célèbre formule « Le Tout est supérieur à la somme des parties » ou « L’ensemble prime sur les éléments qui le composent » ?
1) le béhaviorisme
2) l’interactionnisme symbolique
3) la Gestalt ou psychologie de la forme
4) la psychologie évolutionniste
3) la Gestalt ou psychologie de la forme
Q7. Gabriel Tarde : En lisant votre cours et les textes complémentaires n° 2 et 3, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre de Gabriel Tarde sont VRAI ou FAUX
- A l’époque où naît la sociologie à la fin du XIXème siècle, deux grands penseurs se disputent la première place : Durkheim et Tarde. C’est Tarde qui remporte la victoire, effaçant l’œuvre de Durkheim et le condamnant à l’oubli.
- Contrairement à Durkheim, Tarde choisit d’appréhender le social à partir de l’individu. La seule réalité sociale est pour lui l’existence de consciences individuelles liées les unes aux autres par les lois de l’imitation.
- Aux yeux de Tarde, la presse a un rôle destructeur. Elle manipule l’opinion publique et est antinomique avec le bon fonctionnement de la démocratie.
- Son ouvrage, « La philosophie pénale » (1890), permet à Tarde de se rapprocher avec force des théories déterministes de Cesare Lombroso et de l’école italienne, qui évoquaient une criminalité d’origine biologique.
- Pour Tarde, le groupe est composé d’individus, et les facteurs ou processus psychologiques dégagés par l’étude de l’individu peuvent être appliqués à l’étude du groupe.
- Tarde s’intéresse beaucoup aux « relations intersubjectives », ou aux « relations interpersonnelles », qu’ils dénomment à l’époque « interpsychologie », insistant ainsi sur les aspects « interactionnels ».
- La conscience de l’individu est tenaillée entre des « vouloirs et des nouloirs », notions assez proches de la conception freudienne des « vouloirs et des contre-vouloirs » (Willen und Gegenwillen en allemand).
- Tarde pense que la croyance et le désir constituent des forces d’intensité variable qu’il est possible de mesurer. Son intuition a été vérifiée car la mesure des attitudes est une méthode courante de la psychologie sociale contemporaine.
- Pour Tarde, l’invention et l’innovation, sont toujours le fait des groupes alors que l’individu n’est pas capable d’invention.
- Tarde souligne le caractère négatif que peut avoir le conflit social soit son rôle inhibiteur sur l’évolution de la société : le conflit ne peut générer que déséquilibres et inadaptations, des préludes de l’anarchisme.
- Grâce à la diffusion mondiale de son livre « Les lois de l’imitation », Tarde a influencé des auteurs en psychologie du développement (Janet et Guillaume par exemple)
- Anne-Marie Rocheblave-Spenlé, dans la fin du texte n° 3 propose un parallèle entre les idées de Tarde et les concepts utilisés de nos jours en psychologie sociale. Ainsi le concept « d’imitation » chez Tarde est transposable de nos jours aux concepts de « prise de rôle » et à la « suggestion ».
- La « Sympathie » telle que la définit Tarde se rapproche de la notion moderne d’empathie soit la « tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres »
- FAUX : A l’époque où naît la sociologie à la fin du XIXème siècle, deux grands penseurs se disputent la première place : Durkheim et Tarde. C’est Tarde qui remporte la victoire, effaçant l’œuvre de Durkheim et le condamnant à l’oubli.
- VRAI : Contrairement à Durkheim, Tarde choisit d’appréhender le social à partir de l’individu. La seule réalité sociale est pour lui l’existence de consciences individuelles liées les unes aux autres par les lois de l’imitation.
- FAUX : Aux yeux de Tarde, la presse a un rôle destructeur. Elle manipule l’opinion publique et est antinomique avec le bon fonctionnement de la démocratie.
- FAUX : Son ouvrage, « La philosophie pénale » (1890), permet à Tarde de se rapprocher avec force des théories déterministes de Cesare Lombroso et de l’école italienne, qui évoquaient une criminalité d’origine biologique.
- VRAI : Pour Tarde, le groupe est composé d’individus, et les facteurs ou processus psychologiques dégagés par l’étude de l’individu peuvent être appliqués à l’étude du groupe.
- VRAI : Tarde s’intéresse beaucoup aux « relations intersubjectives », ou aux « relations interpersonnelles », qu’ils dénomment à l’époque « interpsychologie », insistant ainsi sur les aspects « interactionnels ».
- VRAI : La conscience de l’individu est tenaillée entre des « vouloirs et des nouloirs », notions assez proches de la conception freudienne des « vouloirs et des contre-vouloirs » (Willen und Gegenwillen en allemand).
- VRAI : Tarde pense que la croyance et le désir constituent des forces d’intensité variable qu’il est possible de mesurer. Son intuition a été vérifiée car la mesure des attitudes est une méthode courante de la psychologie sociale contemporaine.
- FAUX : Pour Tarde, l’invention et l’innovation, sont toujours le fait des groupes alors que l’individu n’est pas capable d’invention.
- FAUX : Tarde souligne le caractère négatif que peut avoir le conflit social soit son rôle inhibiteur sur l’évolution de la société : le conflit ne peut générer que déséquilibres et inadaptations, des préludes de l’anarchisme.
- VRAI : Grâce à la diffusion mondiale de son livre « Les lois de l’imitation », Tarde a influencé des auteurs en psychologie du développement (Janet et Guillaume par exemple)
- VRAI : Anne-Marie Rocheblave-Spenlé, dans la fin du texte n° 3 propose un parallèle entre les idées de Tarde et les concepts utilisés de nos jours en psychologie sociale. Ainsi le concept « d’imitation » chez Tarde est transposable de nos jours aux concepts de « prise de rôle » et à la « suggestion ».
- VRAI : La « Sympathie » telle que la définit Tarde se rapproche de la notion moderne d’empathie soit la « tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres »
Q8. Qu’avez-vous vu/perçu dans les figures de la page 30 du cours ?
1) les cercles rouges sont de même taille
2) les deux droites sont de même longueur
3) on peut voir un lapin ou un canard
4) on peut voir une jeune femme ou une vielle dame
1) les cercles rouges sont de même taille
2) les deux droites sont de même longueur
3) on peut voir un lapin ou un canard
4) on peut voir une jeune femme ou une vielle dame
Q9. Théorème de Thomas : Le théorème de Thomas stipule
1) que la communication non verbale constitue une part essentielle des messages dans la communication
2) que la réalité subjective est psychologiquement plus importante que la réalité objective
3) que les définitions des situations diffèrent tellement qu’une compréhension commune d’un même événement est impossible
4) que nos interprétations du monde sont porteuses de valeurs, désirs et savoirs qui influencent la construction et l’appréhension de la réalité.
2) que la réalité subjective est psychologiquement plus importante que la réalité objective
4) que nos interprétations du monde sont porteuses de valeurs, désirs et savoirs qui influencent la construction et l’appréhension de la réalité.
Q10. Apparition du terme « psychologie sociale » : Le terme de psychologie sociale est apparu pour la première fois en France
1) en 1908, lors d’une conférence sur la psychologie générale
2) en 1898, par Gabriel Tarde et de manière simultanée en Allemagne
3) en 1914, par Sherif lors de son étude phare
4) en 1908, par Mc Dougall et Ross dans deux œuvres distinctes
2) en 1898, par Gabriel Tarde et de manière simultanée en Allemagne
Q11. Facilitation sociale : Bergum et Lehr (1963) réalisent une expérimentation avec des recrues de la garde nationale américaine. Les sujets ne doivent pas réaliser une tâche motrice mais une tâche mobilisant l’attention.
La tâche des sujets : les sujets travaillent individuellement et doivent vérifier qu’une série de 20 lampes s’allume bien dans l’ordre préétabli. Ils n’ont jamais effectué cette tâche au préalable et ne la connaissent donc pas bien.
Les conditions expérimentales sont les suivantes :
- condition n° 1 : le premier groupe est averti du fait qu’il recevrait la visite d’un lieutenant-colonel ou d’un adjudant durant la réalisation de la tâche. Cette visite se produit 4 fois durant l’expérimentation.
- condition n° 2 : le groupe ne reçoit aucune instruction particulière, et aucune visite ne lui est rendue.
Résultats : les sujets du premier groupe ont un taux d’exactitude de bonnes réponses de 80% à la fin de l’expérience. Pour le deuxième groupe ce taux chute à 40%.
Comment pouvons-nous interpréter les résultats de cette expérience au regard des connaissances sur la facilitation sociale ?
1) on observe un effet d’audience typique
2) on observe un effet de co-action typique
3) l’explication de Cottrel permet de réinterpréter les résultats de Bergum et Lehr : ce qui augmente la performance du premier groupe n’est pas le simple fait qu’une personne vient les voir régulièrement et observer ce qu’ils font, mais c’est le fait que cette personne soit précisément un supérieur hiérarchique. La présence de ce supérieur hiérarchique implique un jugement et accroît donc la motivation de ce groupe de sujets.
4) L’explication de Zajonc permet de réinterpréter les résultats de Bergum et Lehr : ce qui augmente la performance du premier groupe est la maîtrise qu’ils ont de la tâche et la compétition qui règne entre les recrues.
1) on observe un effet d’audience typique
3) l’explication de Cottrel permet de réinterpréter les résultats de Bergum et Lehr : ce qui augmente la performance du premier groupe n’est pas le simple fait qu’une personne vient les voir régulièrement et observer ce qu’ils font, mais c’est le fait que cette personne soit précisément un supérieur hiérarchique. La présence de ce supérieur hiérarchique implique un jugement et accroît donc la motivation de ce groupe de sujets.
Q12. Concept cognitif : ce mécanisme de la pensée consiste à opérer des actions de mise en relation d’un ensemble de propositions, aboutissant à une démonstration de vérité, de fausseté ou de probabilité sous la forme d’une proposition appelée conclusion, c’est donc un raisonnement hypothético-déductif.
Dans sa définition classique, il s’agit d’une opération logique portant sur des propositions tenues pour vraies (les prémisses) et concluant à la vérité d’une nouvelle proposition en vertu de sa liaison avec les premières.
Comment appelle-t-on ce mécanisme cognitif ?
1) une préférence pour la conclusion
2) une inférence
3) un jugement hâtif
4) une résilience
2) une inférence
Q13. Recherche d’un mot et explication de ce mot : Ce mot est employé pour distinguer des écoles de pensée et souligner leur divergence, c’est-à-dire ne reposant pas sur les mêmes postulats, ces écoles ne peuvent être comparées : elles ne parlent pas « le même langage », elles « n’habitent pas le même monde » : par exemple, le béhaviorisme et la psychanalyse, le positivisme, l’introspection, le constructivisme, etc … C’est le physicien et historien des sciences Thomas S. Huhn qui est à l’origine de ce mot, tel que nous l’employons aujourd’hui. Kuhn (1983) a fait usage de ce terme pour rendre compte de la vie des sciences physiques et, plus particulièrement, de la succession des cadres généraux à l’intérieur desquels se déroulent les activités de recherche à une époque donnée, pour une discipline donnée. Connaissez-vous ce terme ?
1) un pattern
2) un modèle
3) un concept
4) un paradigme
4) un paradigme
Q14. William Mc Dougall : Pour Mac Dougall, quelles forces façonnent la vie des individus et des sociétés ?
1) la manipulation
2) la suggestion
3) les faits sociaux
4) les instincts
4) les instincts
Q15. Psycho évolutionniste et sociobiologie : Quels sont d’après de nombreux auteurs tels que le professeur Mauron les limites et les dangers de ces deux types d’approche ? (voir pour plus de détails, http://se-chercher.over-blog.com/article-l-erreur-de-la-psychologie-evolutionniste-44137687.html )
1) le danger pourrait être de considérer que certaines caractéristiques cognitives, le quotient intellectuel (QI) par exemple, soient héréditaires, et que l’on traduise cela en décisions politiques …
2) nombre de nos comportements et de nos états internes actuels s’expliquent scientifiquement comme étant les résultats d’adaptations aux contraintes environnementales connues par nos ancêtres au cours de l’évolution.
3) un caractère sélectionné par la nature n’est pas forcément « bon » ou « meilleur ». Il est simplement mieux adapté que d’autres dans des conditions environnementales précises.
4) les études intensives du génome humain nous montrent que les êtres humains, sont bien plus que la somme de leurs constituants génétiques. Il est évident que nos gènes jouent un rôle formateur majeur dans le développement humain et dans de nombreux processus de la maladie humaine ; mais les études moléculaires de haute technologie ainsi que les études de basse technologie (qui sont toujours éminemment utiles) de jumeaux identiques et fraternels mettent parfaitement en évidence que nos gènes ne sont pas des facteurs déterminant tout dans l’expérience humaine.
1) le danger pourrait être de considérer que certaines caractéristiques cognitives, le quotient intellectuel (QI) par exemple, soient héréditaires, et que l’on traduise cela en décisions politiques …
3) un caractère sélectionné par la nature n’est pas forcément « bon » ou « meilleur ». Il est simplement mieux adapté que d’autres dans des conditions environnementales précises.
4) les études intensives du génome humain nous montrent que les êtres humains, sont bien plus que la somme de leurs constituants génétiques. Il est évident que nos gènes jouent un rôle formateur majeur dans le développement humain et dans de nombreux processus de la maladie humaine ; mais les études moléculaires de haute technologie ainsi que les études de basse technologie (qui sont toujours éminemment utiles) de jumeaux identiques et fraternels mettent parfaitement en évidence que nos gènes ne sont pas des facteurs déterminant tout dans l’expérience humaine.
Q16. Ringelmann : les résultats de l’expérimentation de Ringelmann mettent en avant que
1) les participants fournissent plus d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
2) les participants fournissent moins d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
3) les participants fournissent autant d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
4) un phénomène qu’on appelle la facilitation sociale.
5) un phénomène qu’on appelle la paresse sociale.
1) les participants fournissent plus d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
5) un phénomène qu’on appelle la paresse sociale.
Q17. Etude de Levi-Strauss : Comment est-ce que les indiens d’Amérique du Nord traitaient-ils symboliquement et collectivement les problèmes de déviance (agressivité, vol) dans leur tribu ?
1) Ils châtiaient purement et simplement le contrevenant en l’enfermant ou en l’excluant de la tribu.
2) ils détruisaient tous les biens du contrevenant mais réparaient ensuite cette offense à son encontre par des cadeaux.
3) ils mutilaient physiquement et moralement le contrevenant qui était considéré comme un enfant coupable.
4) ils se vengeaient de lui en détruisant tous ses biens puis exigeaient des cadeaux sans contre-partie de la part du groupe.
2) ils détruisaient tous les biens du contrevenant mais réparaient ensuite cette offense à son encontre par des cadeaux.
Q18. Philo2 : Originellement créée par Plaute, l’expression « l’homme est un loup pour l’homme » (Homo homini lupus) a été reprise par cet auteur sous la forme exacte suivante : « et certainement il est également vrai, et qu’un homme est un dieu à un autre homme, et qu’un homme est aussi un loup à un autre homme » ? Quel est ce philosophe ?
1) Hobbes
2) Locke
3) Rousseau
4) Darwin
1) Hobbes
Q19. Triplett : Triplett a réalisé une analyse d’archives portant sur 2.000 coureurs cyclistes de haut niveau ayant participé à une course d’une distance de 40 kms. Triplett compare les vitesses moyennes dans trois conditions différentes :
- condition 1 : chaque cycliste est seul et doit parcourir une distance de 40 kms le plus rapidement possible. Cette condition renvoie à la course contre la montre.
- condition 2 : sur une distance de 40 kms, le cycliste est accompagné de son entraineur qui joue le rôle de meneur. Ce dernier doit pédaler à une vitesse suffisamment rapide pour entrainer le premier cycliste. C’est la condition d’entrainement.
- condition 3 : le cycliste doit parcourir les 40 kms en situation de compétition classique avec d’autres coureurs. C’est la condition de compétition.
Les résultats montrent que : voir le lien indiqué dans le cours : http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=92&Itemid=42
1) dans les 3 conditions, les coureurs vont à la même vitesse.
2) dans la condition « course contre la montre » les cyclistes sont beaucoup plus rapides que dans les deux autres conditions.
3) dans la condition « course contre la montre » les cyclistes sont beaucoup moins rapides que dans les deux autres conditions.
4) dans la condition « entraînement » les cyclistes sont beaucoup plus rapides que dans la condition « compétition ».
5) dans la condition « entraînement » les cyclistes sont beaucoup moins rapides que dans la condition « compétition ».
6) dans les conditions « entraînement » et « compétition » les coureurs vont à peu près à la même vitesse.
3) dans la condition « course contre la montre » les cyclistes sont beaucoup moins rapides que dans les deux autres conditions.
6) dans les conditions « entraînement » et « compétition » les coureurs vont à peu près à la même vitesse.
Q20. G.H. Mead : Georde Herbert Mead est très connu pour sa théorie
1) de la présentation de Soi
2) du Soi
3) de la formation d’impression
4) du développement cognitif
2) du Soi
Q22. Qui a étudié … : Faire correspondre les concepts ou notions avec leurs auteurs
=> Liste des éléments
- Le concept de soi
- La suggestibilité des foules
- Les représentations collectives
- Les comportements instinctifs
- Les lois de l’imitation
- L’évolution par sélection naturelle
=> Choix attendu
- Mead
- Le Bon
- Durkheim
- Mc Dougall
- Tarde
- Darwin
- MEAD : Le concept de soi
- LE BON : La suggestibilité des foules
- DURKHEIM : Les représentations collectives
- MC DOUGALL : Les comportements instinctifs
- DARWIN : Les lois de l’imitation
Q23. Définition de la psychologie sociale : Comment Allport (1954) définit-il la psychologie sociale ?
1) cette discipline est l’étude scientifique du comportement et de l’expérience des individus en réaction à des situations sociales.
2) cette discipline s’intéresse à autrui d’un triple point de vue : sa connaissance, les influences réciproques entre soi et autrui et les interactions sociales.
3) cette discipline tente de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres.
4) cette discipline étudie les processus mentaux (ou les comportements) des individus déterminés par les interactions actuelles ou passées que ces derniers entretiennent avec d’autres personnes.
3) cette discipline tente de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres.
Q24. Nom d’un courant actuel : Quel courant contemporain et désormais dominant en psychologie considère qu’on ne peut faire l’économie des processus complexes et non directement observables qui s’intercalent entre le Stimulus et la Réponse ?
1) le Structuralisme
2) l’Associationnisme
3) le Cognitivisme
4) le Béhaviorisme
3) le Cognitivisme
Q25. Père du béhaviorisme : Du point de vue des béhavioristes, la psychologie est une branche expérimentale des sciences naturelles purement objective. De qui est cette citation ? (indice : cet américain est considéré comme le père fondateur du béhaviorisme)
1) Pavlov
2) Thorndike
3) Watson
4) Bechterev
3) Watson
Q26. Théorie de Mead 1 : La capacité à prendre en compte les attitudes, règles et normes de la communauté dans son ensemble renvoie
1) à la gestion d’impression
2) à l’identification à l’autrui généralisé
3) au pragmatisme
4) à la socialisation par la reconnaissance du Soi
2) à l’identification à l’autrui généralisé
Q27. Nom d’un auteur majeur : Quel sociologue, psychosociologue et philosophe a été l’un des premiers à analyser la relation entre des productions symboliques (rôle du langage) et la socialisation ?
1) Sigmund Freud
2) Charles Horton Cooley
3) Erving Goffman
4) George Herbert Mead
4) George Herbert Mead
Q28. Psychologie sociale et autres disciplines : Dans le schéma n°1 de votre cours, connaissez-vous toutes les disciplines représentées ? Cet exercice vise à vous fournir les définitions de certains de ces domaines d’étude. Pour chaque discipline, vous ferez correspondre la définition qui vous paraît la plus adaptée …
=> Liste des éléments
- L’étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au sein d’un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social).
- Mouvement contestataire de pensée et de pratiques critiquant radicalement les modèles traditionnels des maladies mentales, l’institution hospitalière classique et les idéologies soutenues par les soignants de la psychiatrie officielle (D. Cooper et P. Laing en Grande-Bretagne, au début des années 60 sont des figures très connues de ce mouvement).
- L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
- Domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu’avec l’anthropologie. Ce domaine s’est intéressé aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d’une part, aux systèmes culturels d’interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d’autre part. Cette discipline a connu une extension dans les vingt dernières années, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes (Devereux en est le père fondateur).
- C’est l’étude des effets des drogues sur le système nerveux et le comportement (Rosenzweig et al., 1998). C’est un des centres d’intérêt particuliers des psychologues spécialisés dans les neurosciences.
- Science qui étudie l’ensemble des conduites innées ou acquises par lesquelles un animal surmonte et résout les difficultés et les problèmes que lui pose son environnement physique et biologique pour vivre, survivre et se reproduire. C’est donc une science qui étudie le comportement des animaux (y compris l’homme) ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux.
=> Choix attendu
- psychologie différentielle
- antipsychiatrie
- ergonomie
- ethnopsychiatrie
- psychopharmacologie
- ethologie
- PSYCHOLOGIE DIFFRENTIELLE : L’étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au sein d’un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social).
- ANTIPSYCHIATRIE : Mouvement contestataire de pensée et de pratiques critiquant radicalement les modèles traditionnels des maladies mentales, l’institution hospitalière classique et les idéologies soutenues par les soignants de la psychiatrie officielle (D. Cooper et P. Laing en Grande-Bretagne, au début des années 60 sont des figures très connues de ce mouvement).
- ERGONOMIE :L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
- ETHNOPSYCHIATRIE : Domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu’avec l’anthropologie. Ce domaine s’est intéressé aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d’une part, aux systèmes culturels d’interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d’autre part. Cette discipline a connu une extension dans les vingt dernières années, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes (Devereux en est le père fondateur).
- PSYCHOPHARMACOLOGIE : C’est l’étude des effets des drogues sur le système nerveux et le comportement (Rosenzweig et al., 1998). C’est un des centres d’intérêt particuliers des psychologues spécialisés dans les neurosciences.
- ETHOLOGIE : Science qui étudie l’ensemble des conduites innées ou acquises par lesquelles un animal surmonte et résout les difficultés et les problèmes que lui pose son environnement physique et biologique pour vivre, survivre et se reproduire. C’est donc une science qui étudie le comportement des animaux (y compris l’homme) ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux.
Q31. Remise en cause de la théorie des instincts : En quoi l’étude de Claude Lévi-Strauss remet-elle en question la théorie avancée par Mc Dougall ?
1) elle montre que « les instincts » de combat, de domination ou de possession sont inexistants ou du moins, prennent d’autres formes, chez certains peuples et tribus dites « primitives ».
2) elle montre que bon nombre de conduites estimées « instinctives » sont en réalité acquises par le biais d’un conditionnement (couple stimulus/réponse).
3) elle montre que le comportement social est à l’origine de la conscience individuelle.
4) elle montre que les instincts préfigurent le mécanisme de socialisation.
1) elle montre que « les instincts » de combat, de domination ou de possession sont inexistants ou du moins, prennent d’autres formes, chez certains peuples et tribus dites « primitives ».
Q32. Nom d’un courant de pensée : Cette conception a eu une influence majeure jusqu’à notre époque. On l’appelle aussi « scientisme », soit une philosophie qui fait primer les limites de la raison sur la métaphysique : l’homme doit se borner à ce qu’il peut savoir de manière certaine, grâce à l’expérience scientifique.
1) l’introspection
2) la pragmatique
3) le positivisme
4) la psychanalyse
3) le positivisme
Q33. Gestalt : Qu’est-ce qui caractérise la théorie de la forme, appelée aussi « gestalt théorie » ?
1) elle rend compte de la production de la pensée par référence à la logique formelle.
2) elle fournit un cadre à l’interprétation des réponses fournies par les sujets aux différentes planches du test de Rorschach.
3) elle déclare que les phénomènes de perception d’objets (au sens large) ne sont pas simplement réductibles à la somme de ses éléments.
4) elle prend appui sur l’hypothèse selon laquelle la vie psychique est fondée sur l’associationnisme et la répétition.
3) elle déclare que les phénomènes de perception d’objets (au sens large) ne sont pas simplement réductibles à la somme de ses éléments.
Q34. Philo3 : Selon cet auteur, l’état de nature est « paradisiaque » car les hommes y sont libres et égaux. Ceux-ci sont doués de raison ce qui leur permet de se conformer au droit naturel. Cet état de nature serait satisfaisant si la sanction de la violation du droit naturel ne relevait pas de la justice privée. Par ailleurs, la création de la monnaie a eu pour conséquence de permettre l’épargne et la thésaurisation et, de ce fait, l’homme tend à s’approprier des biens au-dessus de ses besoins, menaçant l’égalité et la liberté de tous. Pour ces raisons, une organisation politique est nécessaire. C’est donc pour préserver leur liberté, l’égalité et leur propriété privée que les hommes fondent la société civile, l’Etat. L’Etat naît de l’abandon de la justice privée pour une justice socialement organisée. Le passage de l’état de nature à l’Etat se fait par le contrat social. Quel est ce philosophe ?
1) Hobbes
2) Locke
3) Rousseau
4) Spencer
2) Locke
Q35. Darwin : Le livre le plus connu de Charles Darwin s’intitule
1) de l’origine de l’homme
2) de l’origine des êtres vivants
3) de l’origine des espèces
4) espèces d’évolution
3) de l’origine des espèces
Q36. Emile Durkheim : En lisant votre cours et le texte complémentaire n°4, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre d’Emile Durkheim sont VRAI ou FAUX
- Pour Durkheim, la société est une simple addition d’individus et rien de plus. Ainsi, les faits sociaux, les représentations collectives n’existent pas en dehors de ce que chaque individu en comprend : les états de conscience individuels sont identiques aux états de conscience collectifs.
- Durkheim rejoint les thèses des théoriciens de la foule montrant que l’individu, seul, est « doué de raison » et, en foule, est une « bête sauvage ».
- La réflexion de Durkheim se construit autour de deux axes principaux : la connaissance des fondements de la société moderne et la construction d’un savoir sociologique à prétention scientifique.
- Durkheim s’inspire de plusieurs modèles d’analyse : le darwinisme social d’Herbert Spencer, la théorie de l’imitation de Gabriel Tarde, la philosophie utilitariste de Stuart Mill et la doctrine libérale d’Adam Smith.
- Durkheim peut être considéré comme un positiviste car il cherche à appréhender les faits sociaux de manières scientifiques.
- La société moderne repose d’après lui sur « une solidarité mécanique » (par opposition à la solidarité organique), il existe une forte conscience collective, qui laisse peu de place à l’expression de l’individualité. Les individus pensent et agissent par similitude, respectant l’harmonie d’un groupe fortement intégrateur.
- Dans son ouvrage sur « le suicide », Durkheim établit que ce phénomène résulte de strictes motivations individuelles.
- Les sociétés modernes sont caractérisées par « l’anomie » soit la déliquescence des normes sociales et la perte de repères. Concrètement, une situation anomique a des effets négatifs sur le corps social, conduisant notamment à une augmentation de phénomènes pathologiques dont le suicide peut être une manifestation.
- FAUX : Pour Durkheim, la société est une simple addition d’individus et rien de plus. Ainsi, les faits sociaux, les représentations collectives n’existent pas en dehors de ce que chaque individu en comprend : les états de conscience individuels sont identiques aux états de conscience collectifs.
- FAUX : Durkheim rejoint les thèses des théoriciens de la foule montrant que l’individu, seul, est « doué de raison » et, en foule, est une « bête sauvage ».
- VRAI : La réflexion de Durkheim se construit autour de deux axes principaux : la connaissance des fondements de la société moderne et la construction d’un savoir sociologique à prétention scientifique.
- FAUX : Durkheim s’inspire de plusieurs modèles d’analyse : le darwinisme social d’Herbert Spencer, la théorie de l’imitation de Gabriel Tarde, la philosophie utilitariste de Stuart Mill et la doctrine libérale d’Adam Smith.
- VRAI : Durkheim peut être considéré comme un positiviste car il cherche à appréhender les faits sociaux de manières scientifiques.
- FAUX : La société moderne repose d’après lui sur « une solidarité mécanique » (par opposition à la solidarité organique), il existe une forte conscience collective, qui laisse peu de place à l’expression de l’individualité. Les individus pensent et agissent par similitude, respectant l’harmonie d’un groupe fortement intégrateur.
- FAUX : Dans son ouvrage sur « le suicide », Durkheim établit que ce phénomène résulte de strictes motivations individuelles.
- VRAI : Les sociétés modernes sont caractérisées par « l’anomie » soit la déliquescence des normes sociales et la perte de repères. Concrètement, une situation anomique a des effets négatifs sur le corps social, conduisant notamment à une augmentation de phénomènes pathologiques dont le suicide peut être une manifestation.
Q37. Naissance de la sociologie : A qui doit-on l’appellation « sociologie » ?
1) Gustace Le Bon
2) Gabriel Tarde
3) Auguste Comte
4) Emile Durkheim
3) Auguste Comte
Q38. Niveaux de Doise : Qu’est-ce que « le niveau intra-individuel » dans les 4 niveaux d’analyse des phénomènes psychosociaux envisagés par Doise ?
1) le niveau qui regroupe des facteurs, des processus, des mécanismes qui sont liés à l’interaction entre deux individus au moins.
2) le niveau lié aux positions qu’occupent les individus ou les groupes les uns par rapport aux autres.
3) le mécanisme permettant à l’individu d’organiser, de gérer et maîtriser son environnement social par le biais de processus cognitifs.
4) le niveau qui regroupe l’impact sur les conduites, les valeurs, les normes …
3) le mécanisme permettant à l’individu d’organiser, de gérer et maîtriser son environnement social par le biais de processus cognitifs.
Q39. Le Bon et les foules : Remplissez les espaces blancs avec le nom des auteurs ou des concepts appropriés se référant à la théorie de Le Bon.
Le Bon suit intensément la controverse entre : ____ et ____, le premier prétendant que seuls les ____ peuvent être hypnotisés, le second démontant ce fait. Pour Le Bon, c’est dans la foule que l’individu obéit comme un automate à des ordres qui lui viennent de l’extérieur et, comme dans le cas d’une ____, ces suggestions passent de l’un à l’autre pour se répandre à l’ensemble. Sous l’effet de la ____, les foules font preuve d’une ____ ____, d’un lien communautaire, et suivent les injonctions de ____ qui peuvent les amener à se comporter de façon irrationnelle, émotionnelle, voire criminelle. (…).
Le Bon suit intensément la controverse entre : CHARCOT et BERNHEIM, le premier prétendant que seuls les HYSTERIQUES peuvent être hypnotisés, le second démontant ce fait. Pour Le Bon, c’est dans la foule que l’individu obéit comme un automate à des ordres qui lui viennent de l’extérieur et, comme dans le cas d’une CONTAGION, ces suggestions passent de l’un à l’autre pour se répandre à l’ensemble. Sous l’effet de la SUGGESTION, les foules font preuve d’une UNITE MENTALE, d’un lien communautaire, et suivent les injonctions de MENEURS qui peuvent les amener à se comporter de façon irrationnelle, émotionnelle, voire criminelle. (…).
Q40. 1ère expérience de psychologie sociale : Historiquement, la première expérience de psychologie sociale revient à
1) Triplett
2) Allport
3) Zajonc
4) Cottrell
5) Ringelmann
5) Ringelmann
Q41. Nom d’un courant majeur : A quel courant peut se rattacher l’énoncé suivant : « Puisque la définition de la situation qu’un individu produit constitue un préalable à son action, alors pour saisir les comportements individuels il ne faut pas se référer à la réalité mais à la façon dont les individus la perçoivent ». Cette proposition exprime l’importance qui doit être accordée dans l’explication sociologique aux représentations, même fausses, qui prennent une plus grande importance que la réalité « objective ».
1) le béhaviorisme
2) la théorie de la forme ou Gestalt
3) l’interactionnisme symbolique
4) la psychologie du Soi
3) l’interactionnisme symbolique
Q42. Little Albert : Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais au regard de la vidéo n° 3 du cours ?
1) Au tout début de l’expérience, Watson présente un gros chien, un petit singe, un rat et un journal en feu au petit Albert pour déclencher des sentiments de peur chez l’enfant.
2) c’est la répétition du son très fort accompagnant la présentation du rat blanc qui va induire une phobie chez le petit Albert.
3) Après voir « appris » la peur, la phobie du petit Albert ne porte pas que sur le rat blanc mais s’étend à un ensemble d’objets : animaux à fourrure (lapin, ours en peluche) jusqu’à même un masque de père noël.
4) le rat est devenu un stimulus conditionnel qui déclenche la peur.
2) c’est la répétition du son très fort accompagnant la présentation du rat blanc qui va induire une phobie chez le petit Albert.
3) Après voir « appris » la peur, la phobie du petit Albert ne porte pas que sur le rat blanc mais s’étend à un ensemble d’objets : animaux à fourrure (lapin, ours en peluche) jusqu’à même un masque de père noël.
4) le rat est devenu un stimulus conditionnel qui déclenche la peur.
Q43. Exemples des niveaux de Doise (1982) : Faites correspondre chacun des niveaux de Doise avec l’exemple donné.
=> Liste des éléments
- Des étudiants répondent aux exigences de leurs enseignants
- Des individus se syndicalisent de génération en génération
- Des étudiants vont attribuer leur réussite aux examens à leur travail effectué tout au long de l’année
- Des individus se réunissent pour travailler et apprendre ensemble
=> Choix attendu
- Niveau positionnel
- Niveau représentationnel ou idéologique
- Niveau intra-individuel
- Niveau inter-individuel
- NIVEAU POSITIONNEL : Des étudiants répondent aux exigences de leurs enseignants
- NIVEAU REPRESENTATIONNEL OU IDEOLOGIQUE : Des individus se syndicalisent de génération en génération
- NIVEAU INTRA-INDIVIDUEL : Des étudiants vont attribuer leur réussite aux examens à leur travail effectué tout au long de l’année
- NIVEAU INTER-INDIVIDUEL : Des individus se réunissent pour travailler et apprendre ensemble
Q44. Expérience de Asch-1 : Dans l’expérience de Asch (1946) portant sur la formation d’impression, il est montré qu’une majorité de participants
1) ont perçu la personne « chaleureuse » comme « généreuse ».
2) ont perçu la personne « froide » comme « généreuse ».
3) évaluent globalement plus positivement la personne qui est présentée comme « froide » plutôt que « chaleureuse ».
4) évaluent globalement plus négativement la personne qui est présentée comme « froide » plutôt que « chaleureuse ».
1) ont perçu la personne « chaleureuse » comme « généreuse ».
4) évaluent globalement plus négativement la personne qui est présentée comme « froide » plutôt que « chaleureuse ».
Q46. Exercice de réflexion sur l’effet d’audience : Exercice de réflexion. Henchy et Glass (1968) réalisent une expérimentation dans laquelle ils manipulent le facteur présence/absence de l’observateur ainsi que les facteurs évaluation de la part d’autrui (compétence versus incompétence). La procédure est identique à celle de Bergum et Lehr.
Le dispositif permet de tester 4 conditions :
- condition 1 : les participants croient que leurs performances sont anonymes, et que même celui qui faisait passer l’expérimentation ne connaîtra pas leurs performances (sujet seul, pas d’observateur).
- condition 2 : deux personnes observent mais on dit aux participants qu’elles sont juste là pour voir comment se déroule une étude en psychologie (observateurs présents mais incompétents ou non-experts).
- condition 3 : les observateurs sont présentés aux participants comme des experts de la tâche qu’ils effectuent (observateurs présents et compétents).
- condition 4 : les participants sont seuls mais on leur indique (avant l’expérience) qu’ils seront enregistrés et filmés, et que leur performance sera évaluée par la suite par des experts de la tâche qu’ils effectuent (observation indirecte par des experts).
On obtient l’ordre suivant en ce qui concerne la performance des sujets :
___________________
Parmi les énoncés ci-dessous, dites lesquels pourraient être logiquement déduits des résultats de cette expérience ? VRAI ou FAUX
- Bien que les observateurs ne soient pas physiquement présents, la possibilité de l’évaluation augmente la motivation, et donc l’effet d’audience.
- La compétence à juger de l’acteur a une influence directe sur la motivation, et plus l’observateur est capable de jugements experts, plus fort est l’effet d’audience.
- Une forte motivation n’est pas forcément source d’une bonne performance, cela dépend de la maîtrise que le sujet a de la tâche. Si cette maîtrise est bonne, alors la présence d’autrui entraîne une facilitation. Par contre, si elle est mauvaise il n’y a pas de facilitation.
- Comme les participants estiment ne pas être en compétition avec les autres (ils savent qu’ils seront récompensés quelle que soit leur performance), ils montrent une faible motivation à effectuer la tâche.
- Lorsque des sujets sont confrontés à une audience virtuelle, ils réalisent de meilleures performances que des sujets en présence physique de non-experts. Ceci confirme que la compétence de l’évaluateur, et donc la légitimité ou l’acuité du jugement, prévaut sur la seule présence.
- La présence d’autrui est une condition nécessaire à un effet de facilitation sociale.
- La présence de non-experts entraîne certes un phénomène de facilitation sociale mais la présence d’experts en génère plus.
Henchy et Glass (1968) réalisent une expérimentation dans laquelle ils manipulent le facteur présence/absence de l’observateur ainsi que les facteurs évaluation de la part d’autrui (compétence versus incompétence). La procédure est identique à celle de Bergum et Lehr.
Le dispositif permet de tester 4 conditions :
- condition 1 : les participants croient que leurs performances sont anonymes, et que même celui qui faisait passer l’expérimentation ne connaîtra pas leurs performances (sujet seul, pas d’observateur).
- condition 2 : deux personnes observent mais on dit aux participants qu’elles sont juste là pour voir comment se déroule une étude en psychologie (observateurs présents mais incompétents ou non-experts).
- condition 3 : les observateurs sont présentés aux participants comme des experts de la tâche qu’ils effectuent (observateurs présents et compétents).
- condition 4 : les participants sont seuls mais on leur indique (avant l’expérience) qu’ils seront enregistrés et filmés, et que leur performance sera évaluée par la suite par des experts de la tâche qu’ils effectuent (observation indirecte par des experts).
===> On obtient l’ordre suivant en ce qui concerne la performance des sujets :
1 < 2 < 4 < 3 (les sujets de la condition 3 ont les meilleures performances)
Parmi les énoncés ci-dessous, dites lesquels pourraient être logiquement déduits des résultats de cette expérience ? VRAI ou FAUX
- VRAI : Bien que les observateurs ne soient pas physiquement présents, la possibilité de l’évaluation augmente la motivation, et donc l’effet d’audience.
- VRAI : La compétence à juger de l’acteur a une influence directe sur la motivation, et plus l’observateur est capable de jugements experts, plus fort est l’effet d’audience.
- FAUX : Une forte motivation n’est pas forcément source d’une bonne performance, cela dépend de la maîtrise que le sujet a de la tâche. Si cette maîtrise est bonne, alors la présence d’autrui entraîne une facilitation. Par contre, si elle est mauvaise il n’y a pas de facilitation.
- FAUX : Comme les participants estiment ne pas être en compétition avec les autres (ils savent qu’ils seront récompensés quelle que soit leur performance), ils montrent une faible motivation à effectuer la tâche.
- VRAI : Lorsque des sujets sont confrontés à une audience virtuelle, ils réalisent de meilleures performances que des sujets en présence physique de non-experts. Ceci confirme que la compétence de l’évaluateur, et donc la légitimité ou l’acuité du jugement, prévaut sur la seule présence.
- FAUX : La présence d’autrui est une condition nécessaire à un effet de facilitation sociale.
- VRAI : La présence de non-experts entraîne certes un phénomène de facilitation sociale mais la présence d’experts en génère plus.
Q47. Nom d’un auteur : Je postule que la société est créatrice de représentations culturelles qui sont non seulement communes à l’ensemble des membres d’un groupe donné, mais surtout que ces représentations existent antérieurement et extérieurement aux membres de ce groupe. Elles survivent donc aux individus. Qui suis-je ?
1) Le Bon
2) Tarde
3) Mc Dougall
4) Durkheim
5) Cooley
4) Durkheim
Q48. Théorie de Mead 2 : Remplissez les espaces blancs avec les concepts appropriés se référant à la théorie de Mead (voir le texte complémentaire n° 5).
Pour Mead, le ____ d’un individu est constitué d’un « Je » et d’un « Moi ». Le ____ représente la réaction de l’individu aux attitudes des autres, du groupe social, de la communauté et, plus généralement, de la société à laquelle il appartient, telle qu’elles se manisfestent dans sa propre expérience. Le ____ est l’ensemble organisé des attitudes des autres que l’individu assume et en donne lui-même. L’équilibre entre le « Je » et le « Moi » influencera la consolidation ____ ____ ____.
La condition essentielle à la prise du ____ ____ ____ ____ comme capacité de se mettre à sa place et d’adopter son attitude envers soi-même (la ____ ou l’____), est l’aptitude à la ____. Cette dernière est un processus qui comprend :
1) la conversation par ____ (non significatifs),
2) le ____ ou la ____ par gestes ____.
Ces 2 types de conversation présupposent un environnement social dans lequel au moins ____ ____ interagissent entre eux.
Pour Mead, le SOI d’un individu est constitué d’un « Je » et d’un « Moi ». Le JE représente la réaction de l’individu aux attitudes des autres, du groupe social, de la communauté et, plus généralement, de la société à laquelle il appartient, telle qu’elles se manisfestent dans sa propre expérience. Le MOI est l’ensemble organisé des attitudes des autres que l’individu assume et en donne lui-même. L’équilibre entre le « Je » et le « Moi » influencera la consolidation DE L’IDENTITE SOCIALE.
La condition essentielle à la prise du ROLE DE L’AUTRE INDIVIDU comme capacité de se mettre à sa place et d’adopter son attitude envers soi-même (la CONSCIENCE ou l’ESPRIT), est l’aptitude à la communication. Cette dernière est un processus qui comprend :
1) la conversation par GESTES (non significatifs),
2) le LANGAGE ou la CONVERSATION par gestes SYMBOLIQUES.
Ces 2 types de conversation présupposent un environnement social dans lequel au moins DEUX INDIVIDUS interagissent entre eux.
Q49. Nom d’un auteur : Dès 1890, cet auteur aborde le problème de la psychologie des foules en faisant appel à « l’imitation ». Quel est cet auteur ?
1) Le Bon
2) Tarde
3) Ribot
4) Charcot
5) Durkheim
2) Tarde
Q50. Fondamental ou Appliqué ? : Dites pour chaque énoncé suivant, si celui-ci appartient plutôt au registre du fondamental ou de l’appliqué ? Pour répondre, vous utiliserez les sigles Appliqué et Fondamental
=> Liste des éléments
- En quoi les adolescents diffèrent-ils quant à leur façon d’aborder les questions d’ordre moral ?
- Comment pouvons-nous utiliser nos connaissances sur le développement du sens moral pour prévenir de la violence chez les adolescents par la mise en place de programme spécifique de prévention.
- La mise en place de réseaux de communication spécifiques en entreprise.
- Le rôle des ouï-dires et des rumeurs aboutissant à la déformation des informations transmises.
- La mise en place de programme de formation auprès des policiers visant à améliorer par des techniques d’entretien le recueil de témoignages.
- En quoi l’information transmise par des témoins oculaires est-elle biaisée ?
- Le modèle représentationnel des autres et de soi et le modèle motivationnel.
- L’importance de la relation entraîneur-entraîné dans le domaine du sport.
- FONDAMENTAL : En quoi les adolescents diffèrent-ils quant à leur façon d’aborder les questions d’ordre moral ?
- APPLIQUE : Comment pouvons-nous utiliser nos connaissances sur le développement du sens moral pour prévenir de la violence chez les adolescents par la mise en place de programme spécifique de prévention.
- APPLIQUE : La mise en place de réseaux de communication spécifiques en entreprise.
- FONDAMENTAL : Le rôle des ouï-dires et des rumeurs aboutissant à la déformation des informations transmises.
- APPLIQUE : La mise en place de programme de formation auprès des policiers visant à améliorer par des techniques d’entretien le recueil de témoignages.
- FONDAMENTAL : En quoi l’information transmise par des témoins oculaires est-elle biaisée ?
- FONDAMENTAL : Le modèle représentationnel des autres et de soi et le modèle motivationnel.
- APPLIQUE : L’importance de la relation entraîneur-entraîné dans le domaine du sport.
Q51. Philo1 : Quel philosophe né à Genève fut l’un des premiers philosophes d’obédience libérale … Pour vous donner un indice, il publia de nombreux ouvrages ou essais philosophiques comme « Du contrat social », « Emile ou de l’Education », « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » etc ?
1) Kant
2) Montesquieu
3) Rousseau
4) Diderot
3) Rousseau
Q52. Nom d’un auteur : Le principe du conditionnement classique et de la méthodologie expérimentale employés par ce médecin marquèrent une étape essentielle dans l’émergence de la psychologie en tant que discipline authentiquement scientifique et débarassée de ses racines philosophiques. Quel est cet auteur ?
1) Pavlov
2) Thorndike
3) Watson
4) Bechterev
1) Pavlov
Q53. Processus de socialisation : A quel type de socialisation correspond cette étape où l’enfant imite beaucoup les personnes proches de son entourage ?
1) la socialisation par le jeu
2) la socialisation par identification à l’autrui généralisé
3) la socialisation par la reconnaissance du Soi au sein du groupe
4) aux trois étapes de la socialisation précédemment citées
1) la socialisation par le jeu
Q54. Expérience de Asch-2 : Solomon Asch pensait que certains traits de personnalité exercent une influence disproportionnée sur l’impression générale donnée aux gens, les amenant à leur associer d’autres traits. Il appelle ces traits dominants dans la perception des autres.
1) des traits distinctifs
2) des traits centraux
3) des traits caractéristiques
4) des traits dépendants
5) des traits attractifs
2) des traits centraux
Q1. Gergen (1965) : Parmi les énoncés suivants, lesquels renvoient aux conclusions de Gergen (1965) à la suite de son expérience relatée par Nicole Dubois dans la vidéo n° 5 (environ 8ème minute du film)
1) la condition de renforcement négatif augmente « l’estime de soi » des participantes.
2) la condition de renforcement positif augmente « l’estime de soi » des participantes.
3) la condition d’absence de renforcement augmente « l’estime de soi » des participantes.
4) l’image positive de soi après un renforcement positif des interviewés perdure au-delà de l’entretien s’achève.
5) l’image positive de soi après un renforcement positif des interviewés ne dure pas et prend fin dès que l’entretien s’achève.
2) la condition de renforcement positif augmente « l’estime de soi » des participantes.
4) l’image positive de soi après un renforcement positif des interviewés perdure au-delà de l’entretien s’achève.
Q2. Exemple Groupe : Monsieur Durand est ouvrier spécialisé chez Peugeot. Il est très fier d’annoncer à sa femme qu’il a enfin acheté la Mercedes de ses rêves. Rentré à la maison, sa femme lui reproche avec colère d’avoir acheté cette voiture et s’exprime ainsi : « quelle idée d’avoir acheté cette bagnole qui va nous ruiner en essence et qui dépasse largement notre budget. En plus, on va avoir exactement l’air des bourgeois d’à côté, je suis sûre que ce sont tes amis ingénieurs qui ont dû te mettre cela en tête. Comment pourrait-on caractériser le conflit entre Monsieur Durand et sa femme d’un point de vue de la psychologie des groupes ?
1) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe d’appartenance (classe ouvrière) et le groupe primaire auquel Mr Durand aimerait appartenir (les amis ingénieurs).
2) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe primaire (leurs amis) et le groupe secondaire auquel Mr Durand aimerait appartenir (l’entreprise).
3) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe d’appartenance (classe ouvrière) et le groupe de référence auquel Mr Durand aimerait appartenir (la classe aisée des ingénieurs).
4) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe secondaire (l’entreprise) et le groupe de référence auquel Mr Durand aimerait appartenir (la classe aisée des ingénieurs).
3) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe d’appartenance (classe ouvrière) et le groupe de référence auquel Mr Durand aimerait appartenir (la classe aisée des ingénieurs).
Q3. Lippitt et White: Lippitt et White ont mis en place une étude qui consistait répartir à des enfants dans 3 groupes et à les soumettre chacun à trois styles de commandement – autoritaire, démocratique et laisser-faire incarnés par des animateurs différents. Vous ferez correspondre les énoncés suivants avec le style de leadership auxquels ils correspondent, soit autoritaire, démocratique et laissez-faire.
=> Liste des éléments
- Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît soit de l’agressivité, soit de l’apathie lorsque le leader s’absente.
- Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît le taux maximal d’agressivité, du fait de l’absence de cadre.
- Du point de vue de l’ambiance, ce groupe arrive à décharger l’agressivité au fur et à mesure que les échanges se déroulent et sans trop de heurts.
- D’un point de vue relationnel, on observe beaucoup d’insatisfaction et les enfants doivent se soutenir mutuellement et font fréquemment des demandes qui ne sont pas satisfaites par le leader.
- D’un point de vue relationnel, il y a solidarité, interdépendance et possibilité d’expression individuelle.
- Du point de vue relationnel, on observe une grande dépendance des enfants au leader et des recherches fréquentes de soutien auprès de ce dernier.
- Du point de vue de l’investissement dans la tâche, on observe de la prise d’initiative et un fort investissement même lorsque le leader s’absente.
- Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très productif mais il y a peu d’initiative, peu d’intérêt et désinvestissement de la tâche lorsque le leader s’absente.
- Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très actif mais non productif, a fortiori quand le leader s’absente.
- AUTORITAIRE : Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît soit de l’agressivité, soit de l’apathie lorsque le leader s’absente.
- LAISSEZ-FAIRE : Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît le taux maximal d’agressivité, du fait de l’absence de cadre.
- DEMOCRATIQUE : Du point de vue de l’ambiance, ce groupe arrive à décharger l’agressivité au fur et à mesure que les échanges se déroulent et sans trop de heurts.
- LAISSEZ-FAIRE : D’un point de vue relationnel, on observe beaucoup d’insatisfaction et les enfants doivent se soutenir mutuellement et font fréquemment des demandes qui ne sont pas satisfaites par le leader.
- DEMOCRATIQUE : D’un point de vue relationnel, il y a solidarité, interdépendance et possibilité d’expression individuelle.
- AUTORITAIRE : Du point de vue relationnel, on observe une grande dépendance des enfants au leader et des recherches fréquentes de soutien auprès de ce dernier.
- DEMOCRATIQUE : Du point de vue de l’investissement dans la tâche, on observe de la prise d’initiative et un fort investissement même lorsque le leader s’absente.
- AUTORITAIRE : Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très productif mais il y a peu d’initiative, peu d’intérêt et désinvestissement de la tâche lorsque le leader s’absente.
- LAISSEZ-FAIRE : Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très actif mais non productif, a fortiori quand le leader s’absente.
Q4. Normes : Comment peut-on définir les normes sociales ?
1) elles reflètent la façon généralement acceptée d’agir ou de penser dans un groupe.
2) elles représentent les lois institutionnalisées d’un gouvernement.
3) elles sont innées et apparaissent dès la naissance de l’individu.
4) elles sont des règles sans importance qu’aucun individu ne respecte.
5) elles représentent un mélange de différentes classes sociales.
1) elles reflètent la façon généralement acceptée d’agir ou de penser dans un groupe.
Q5. Vidéo n°4 : Dites si les énoncés concernant l’expérience de François Le Poultier (1987) exposée dans la vidéo n° 4 sont VRAI ou FAUX (environ 15ème minute du film).
=> Liste des éléments
- Lors de cette expérience, des sujets devaient visionner une scène d’un film, où l’on voit deux femmes discuter à haute voix.
- Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs expliquent que la femme placée à gauche est assistante sociale et que celle placée à droite est un « cas social ». Dans une autre condition expérimentale, les rôles sont inversés.
- Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs disent aux participants que ce sont deux amies qui discutent (« groupe contrôle »).
- La tâche des participants est de donner librement une liste d’adjectifs qui caractérisent ces deux femmes.
- Les adjectifs qui désignent majoritairement l’assistante sociale sont « attentive, convaincante, bavarde » (à gauche) ou « calme, accueillante, rationnelle » (à droite).
- Les adjectifs qui désignent majoritairement « le cas social » sont « nerveuse, autoritaire, expressive » (à gauche) ou « attentive, timide, nerveuse » (à droite).
- Les participants auraient tendance à percevoir les deux femmes de manière analogue, quelle que soit l’étiquette qui les désigne.
- Les adjectifs « agressifs, impulsives, imposantes » qui désignent « l’amie » (à gauche) ne sont pas utilisés pour l’assistante sociale ou pour le « cas social ».
- Nous aurions automatiquement tendance à simplifier et en l’occurrence à classer et regrouper des individus dans des catégories.
- FAUX : Lors de cette expérience, des sujets devaient visionner une scène d’un film, où l’on voit deux femmes discuter à haute voix.
- VRAI : Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs expliquent que la femme placée à gauche est assistante sociale et que celle placée à droite est un « cas social ». Dans une autre condition expérimentale, les rôles sont inversés.
- VRAI : Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs disent aux participants que ce sont deux amies qui discutent (« groupe contrôle »).
- FAUX : La tâche des participants est de donner librement une liste d’adjectifs qui caractérisent ces deux femmes.
- VRAI : Les adjectifs qui désignent majoritairement l’assistante sociale sont « attentive, convaincante, bavarde » (à gauche) ou « calme, accueillante, rationnelle » (à droite).
- FAUX : Les adjectifs qui désignent majoritairement « le cas social » sont « nerveuse, autoritaire, expressive » (à gauche) ou « attentive, timide, nerveuse » (à droite).
- FAUX : Les participants auraient tendance à percevoir les deux femmes de manière analogue, quelle que soit l’étiquette qui les désigne.
- VRAI : Les adjectifs « agressifs, impulsives, imposantes » qui désignent « l’amie » (à gauche) ne sont pas utilisés pour l’assistante sociale ou pour le « cas social ».
- VRAI :Nous aurions automatiquement tendance à simplifier et en l’occurrence à classer et regrouper des individus dans des catégories.
Q6. Expérience de Asch (1951) : Dans l’expérience de Asch (1951), la tâche demandée aux sujets implique l’estimation de la longueur de plusieurs lignes. Indiquez par VRAI et FAUX si les résultats suivants correspondent à ceux observés par Asch.
=> Liste des éléments
- En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec son jugement, le sujet reste indépendant dans environ 44% des cas (moins d’une fois sur deux).
- En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec leur jugement, les trois quarts des sujets se conforment au moins une fois.
- Quand le sujet n’a pas connaissance des réponses des autres, il commet souvent des erreurs.
- Si parmi les autres personnes, l’une d’entre elles donne une réponse correcte, alors le sujet suit beaucoup moins l’avis majoritaire.
- Lorsque le « vrai » sujet répond en premier, il se dédie rarement lorsqu’on lui offre la possibilité de changer d’avis.
- FAUX : En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec son jugement, le sujet reste indépendant dans environ 44% des cas (moins d’une fois sur deux).
- VRAI : En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec leur jugement, les trois quarts des sujets se conforment au moins une fois.
- FAUX : Quand le sujet n’a pas connaissance des réponses des autres, il commet souvent des erreurs.
- VRAI : Si parmi les autres personnes, l’une d’entre elles donne une réponse correcte, alors le sujet suit beaucoup moins l’avis majoritaire.
- VRAI : Lorsque le « vrai » sujet répond en premier, il se dédie rarement lorsqu’on lui offre la possibilité de changer d’avis.
Q7. Définition du groupe à la foule : Faites correspondre les définitions suivantes avec les concepts de référence.
=> Liste des éléments
- Un nombre restreint d’individus ayant des liens affectifs, un fort sentiment de solidarité interindividuelle, la poursuite de buts communs, l’existence de leaders et une différenciation des rôles entre les membres, l’existence de normes et de croyances communes. Sa durée de vie est moyenne à élevée.
- Un groupe dans lequel les relations ne reposent pas sur des liens affectifs ni sur de la solidarité mais davantage sur un sentiment d’interdépendance entre ses membres afin d’atteindre des buts. De plus, sa durée de vie est courte.
- Le rassemblement d’un très grand nombre de personne. Les échanges sont réduits et les individus sont sujets à une contagion des émotions (phénomène de désindividuation).
- Une foule mais avec des rituels. On a donc un programme de déroulement, des règles à respecter, des rôles formels de garant du programme.
- Il/elle comporte un nombre de participants variables qui entretiennent des relations visant à la réalisation de certains objectifs. Ses membres poursuivent des fins déterminées, identiques ou complémentaires.
- LE GROUPE PRIMAIRE : Un nombre restreint d’individus ayant des liens affectifs, un fort sentiment de solidarité interindividuelle, la poursuite de buts communs, l’existence de leaders et une différenciation des rôles entre les membres, l’existence de normes et de croyances communes. Sa durée de vie est moyenne à élevée.
- LE GROUPE RESTREINT OU PETIT GROUPE : Un groupe dans lequel les relations ne reposent pas sur des liens affectifs ni sur de la solidarité mais davantage sur un sentiment d’interdépendance entre ses membres afin d’atteindre des buts. De plus, sa durée de vie est courte.
- LA FOULE : Le rassemblement d’un très grand nombre de personne. Les échanges sont réduits et les individus sont sujets à une contagion des émotions (phénomène de désindividuation).
- LE PUBLIC : Une foule mais avec des rituels. On a donc un programme de déroulement, des règles à respecter, des rôles formels de garant du programme.
- LE GROUPEMENT (NOTION PROCHE DE GROUPE SECONDAIRE) : Il/elle comporte un nombre de participants variables qui entretiennent des relations visant à la réalisation de certains objectifs. Ses membres poursuivent des fins déterminées, identiques ou complémentaires.
Q8. Influence sociale : Parmi les énoncés suivants, lesquels renvoient au concept d’influence sociale ?
1) il s’agit de l’ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.
2) c’est un ensemble de règles qui reposent sur la distinction entre le bien et le mal. En ce sens, son domaine se distingue de ceux de La Logique (dont les valeurs sont le vrai et le faux), du droit (le juste et l’injuste), de l’art (le beau et le laid), de l’économique (l’utile et l’inutile), ect …
3) c’est une pression sociale exercée par un individu ou un groupe sur chacun de ses membres dont le résultat est d’imposer des normes dominantes en matière d’attitude et de comportement.
4) elle se manifeste par sa capacité à fédérer et à mobiliser les énergies autour d’une action collective. Elle se traduit par une élection formelle ou informelle, explicite ou implicite, au cours de laquelle la majorité des membres du groupe reconnaît un des leurs comme le leader légitime et lui délègue son pouvoir de décision (leur liberté de décider).
5) elle permet d’obtenir la modification des comportements, attitudes, croyances, opinions ou sentiments d’un individu ou d’un groupe suite au contact avec un autre individu ou groupe.
6) la normalisation, le conformiste, l’innovation ou la soumission à l’autorité sont des formes d’influence sociale.
3) c’est une pression sociale exercée par un individu ou un groupe sur chacun de ses membres dont le résultat est d’imposer des normes dominantes en matière d’attitude et de comportement.
5) elle permet d’obtenir la modification des comportements, attitudes, croyances, opinions ou sentiments d’un individu ou d’un groupe suite au contact avec un autre individu ou groupe.
6) la normalisation, le conformiste, l’innovation ou la soumission à l’autorité sont des formes d’influence sociale.
Q9. Programme de Monteil : Nicole Dubois cite l’une des expériences menée par Jean-Marc Monteil dans le cadre de son programme de recherches sur la réussite et l’échec scolaire. A partir des résultats obtenus, quelles recommandations feriez-vous à un enseignant afin de mieux gérer l’hétérogénéité de niveaux dans sa ou ses classes ? (environ 16ème mn du film)
1) il ne faut pas parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation sans comparaison sociale) : en effet, se comparer aux autres est un processus nuisible pour les élèves faibles.
2) il ne faut pas parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation sans comparaison sociale) : en effet se comparer aux autres est un processus nuisible pour les bons élèves qui obtiennent alors de moins bons résultats.
3) il faut parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation de comparaison sociale) mais veiller à ce que cette comparaison ne se fasse pas de manière personnelle mais anonyme.
4) Il faut parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation de comparaison sociale) et veiller à ce que cette comparaison se fasse de manière personnelle (individuation).
3) il faut parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation de comparaison sociale) mais veiller à ce que cette comparaison ne se fasse pas de manière personnelle mais anonyme.
Q10. Variable dépendante : Quelle est la variable dépendante dans l’expérience relatée dans la vidéo n° 5 ?
1) les scores de la 1ère partie du questionnaire
2) les scores de la 2ème partie du questionnaire
3) l’écart ou la différence entre les scores de la 1ère partie du questionnaire et ceux de la 2ème partie.
4) la somme des scores de la 1ère partie du questionnaire et ceux de la 2ème partie.
3) l’écart ou la différence entre les scores de la 1ère partie du questionnaire et ceux de la 2ème partie.