Devoir moodle 2016-2017 Flashcards

1
Q

Q1. Couple Stimulus-Réponse : Qu’est-ce que le modèle S-R ?

1) le modèle « stimulus-réponse » permet l’exploration de l’inconscient.
2) le modèle « stimulus-réponse » préconise l’introspection comme méthode d’analyse du psychisme.
3) le paradigme « stimulus-réponse » s’intéresse aux processus qui permettent l’élaboration de la réponse à partir du stimulus.
4) le paradigme « stimulus-réponse » est caractéristique de la psychologie du comportement.

A

4) le paradigme « stimulus-réponse » est caractéristique de la psychologie du comportement.

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2
Q

Q2. Chassez l’intrus : Parmi les auteurs, lequel n’est pas d’obédience « béhaviorisme » (ou comportementalisme)

1) Pavlov
2) Bechterev
3) Mc Dougall
4) Watson

A

3) Mc Dougall

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3
Q

Q3. Vidéo n°1 « Psychologie des foules » : Dans la vidéo n°1 « Psychologie des foules », une voix off nous lit un extrait de l’ouvrage « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon paru en 1895. Le Bon déclare ainsi avec une modernité et un esprit visionnaire étonnants : « les grands bouleversements qui précèdent les changements de civilisation semblent, au premier abord, déterminés par des transformations politiques considérables : invasions de peuples ou renversements de dynasties. Mais une étude attentive de ces événements découvre le plus souvent, comme cause réelle, derrière leurs causes apparentes, une modification profonde dans les idées des peuples. Les véritables bouleversements historiques ne sont pas ceux qui nous étonnent par leur grandeur et leur violence. Les seuls changements importants, ceux d’où le renouvellement des civilisations découle, s’opèrent dans les opinions, les conceptions et les croyances.
L’époque actuelle constitue un des moments critiques où la pensée humaine est en voie de transformation. (…) De ces transformations, quel sera, selon Le Bon, l’élément déterminant qui primera tous les autres ?
1) La destruction des croyances religieuses, politiques et sociales d’où dérivent tous les éléments de notre civilisation
2) Dans leur organisation, les sociétés auront à compter avec une puissance nouvelle, dernière souveraine de l’âge moderne : la puissance des foules
3) L’apparition des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) : internet, réseaux sociaux, jeux vidéo, etc …
4) La création de conditions d’existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes modernes des sciences et de l’industrie

A

1) La destruction des croyances religieuses, politiques et sociales d’où dérivent tous les éléments de notre civilisation
2) Dans leur organisation, les sociétés auront à compter avec une puissance nouvelle, dernière souveraine de l’âge moderne : la puissance des foules
4) La création de conditions d’existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes modernes des sciences et de l’industrie

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4
Q

Q4. Philo4 : Quel philosophe considère que l’homme est un animal fait pour vivre en société, un animal politique selon sa célèbre formule : autrement dit, l’homme deviendrait homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes qui influeraient sur ses comportements ?

1) Platon
2) Aristote
3) Rousseau
4) Hobbes

A

2) Aristote

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5
Q

Q5. Regard ternaire en psychologie sociale : Remplissez les blancs après les lettres A, B, C et le processus qui rend compte de ce regard ternaire
A une psychologie « à deux termes », Serge Moscovici (1984) propose de substituer une « psychologie à trois termes » soit (A) ____, (B) ____ et (C) ____. Lorsqu’un individu évalue un objet social (par exemple l’euthanasie, la peine de mort, l’Europe, etc …), il ne le fait jamais directement mais au travers de la perception d’autrui (c’est-à-dire son propre groupe social, culturel, les individus qu’il estime dignes de confiance, etc …). La perception que le sujet aura de l’objet, le jugement qu’il formule à son égard, est le fruit d’une correction : ____.

A

A une psychologie « à deux termes », Serge Moscovici (1984) propose de substituer une « psychologie à trois termes » soit (A) OBJET, (B) EGO et (C) ALTER. Lorsqu’un individu évalue un objet social (par exemple l’euthanasie, la peine de mort, l’Europe, etc …), il ne le fait jamais directement mais au travers de la perception d’autrui (c’est-à-dire son propre groupe social, culturel, les individus qu’il estime dignes de confiance, etc …). La perception que le sujet aura de l’objet, le jugement qu’il formule à son égard, est le fruit d’une correction : MEDIATISATION.

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6
Q

Q6. Nom d’un paradigme : A quel courant fait référence cette célèbre formule « Le Tout est supérieur à la somme des parties » ou « L’ensemble prime sur les éléments qui le composent » ?

1) le béhaviorisme
2) l’interactionnisme symbolique
3) la Gestalt ou psychologie de la forme
4) la psychologie évolutionniste

A

3) la Gestalt ou psychologie de la forme

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7
Q

Q7. Gabriel Tarde : En lisant votre cours et les textes complémentaires n° 2 et 3, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre de Gabriel Tarde sont VRAI ou FAUX

  • A l’époque où naît la sociologie à la fin du XIXème siècle, deux grands penseurs se disputent la première place : Durkheim et Tarde. C’est Tarde qui remporte la victoire, effaçant l’œuvre de Durkheim et le condamnant à l’oubli.
  • Contrairement à Durkheim, Tarde choisit d’appréhender le social à partir de l’individu. La seule réalité sociale est pour lui l’existence de consciences individuelles liées les unes aux autres par les lois de l’imitation.
  • Aux yeux de Tarde, la presse a un rôle destructeur. Elle manipule l’opinion publique et est antinomique avec le bon fonctionnement de la démocratie.
  • Son ouvrage, « La philosophie pénale » (1890), permet à Tarde de se rapprocher avec force des théories déterministes de Cesare Lombroso et de l’école italienne, qui évoquaient une criminalité d’origine biologique.
  • Pour Tarde, le groupe est composé d’individus, et les facteurs ou processus psychologiques dégagés par l’étude de l’individu peuvent être appliqués à l’étude du groupe.
  • Tarde s’intéresse beaucoup aux « relations intersubjectives », ou aux « relations interpersonnelles », qu’ils dénomment à l’époque « interpsychologie », insistant ainsi sur les aspects « interactionnels ».
  • La conscience de l’individu est tenaillée entre des « vouloirs et des nouloirs », notions assez proches de la conception freudienne des « vouloirs et des contre-vouloirs » (Willen und Gegenwillen en allemand).
  • Tarde pense que la croyance et le désir constituent des forces d’intensité variable qu’il est possible de mesurer. Son intuition a été vérifiée car la mesure des attitudes est une méthode courante de la psychologie sociale contemporaine.
  • Pour Tarde, l’invention et l’innovation, sont toujours le fait des groupes alors que l’individu n’est pas capable d’invention.
  • Tarde souligne le caractère négatif que peut avoir le conflit social soit son rôle inhibiteur sur l’évolution de la société : le conflit ne peut générer que déséquilibres et inadaptations, des préludes de l’anarchisme.
  • Grâce à la diffusion mondiale de son livre « Les lois de l’imitation », Tarde a influencé des auteurs en psychologie du développement (Janet et Guillaume par exemple)
  • Anne-Marie Rocheblave-Spenlé, dans la fin du texte n° 3 propose un parallèle entre les idées de Tarde et les concepts utilisés de nos jours en psychologie sociale. Ainsi le concept « d’imitation » chez Tarde est transposable de nos jours aux concepts de « prise de rôle » et à la « suggestion ».
  • La « Sympathie » telle que la définit Tarde se rapproche de la notion moderne d’empathie soit la « tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres »
A
  • FAUX : A l’époque où naît la sociologie à la fin du XIXème siècle, deux grands penseurs se disputent la première place : Durkheim et Tarde. C’est Tarde qui remporte la victoire, effaçant l’œuvre de Durkheim et le condamnant à l’oubli.
  • VRAI : Contrairement à Durkheim, Tarde choisit d’appréhender le social à partir de l’individu. La seule réalité sociale est pour lui l’existence de consciences individuelles liées les unes aux autres par les lois de l’imitation.
  • FAUX : Aux yeux de Tarde, la presse a un rôle destructeur. Elle manipule l’opinion publique et est antinomique avec le bon fonctionnement de la démocratie.
  • FAUX : Son ouvrage, « La philosophie pénale » (1890), permet à Tarde de se rapprocher avec force des théories déterministes de Cesare Lombroso et de l’école italienne, qui évoquaient une criminalité d’origine biologique.
  • VRAI : Pour Tarde, le groupe est composé d’individus, et les facteurs ou processus psychologiques dégagés par l’étude de l’individu peuvent être appliqués à l’étude du groupe.
  • VRAI : Tarde s’intéresse beaucoup aux « relations intersubjectives », ou aux « relations interpersonnelles », qu’ils dénomment à l’époque « interpsychologie », insistant ainsi sur les aspects « interactionnels ».
  • VRAI : La conscience de l’individu est tenaillée entre des « vouloirs et des nouloirs », notions assez proches de la conception freudienne des « vouloirs et des contre-vouloirs » (Willen und Gegenwillen en allemand).
  • VRAI : Tarde pense que la croyance et le désir constituent des forces d’intensité variable qu’il est possible de mesurer. Son intuition a été vérifiée car la mesure des attitudes est une méthode courante de la psychologie sociale contemporaine.
  • FAUX : Pour Tarde, l’invention et l’innovation, sont toujours le fait des groupes alors que l’individu n’est pas capable d’invention.
  • FAUX : Tarde souligne le caractère négatif que peut avoir le conflit social soit son rôle inhibiteur sur l’évolution de la société : le conflit ne peut générer que déséquilibres et inadaptations, des préludes de l’anarchisme.
  • VRAI : Grâce à la diffusion mondiale de son livre « Les lois de l’imitation », Tarde a influencé des auteurs en psychologie du développement (Janet et Guillaume par exemple)
  • VRAI : Anne-Marie Rocheblave-Spenlé, dans la fin du texte n° 3 propose un parallèle entre les idées de Tarde et les concepts utilisés de nos jours en psychologie sociale. Ainsi le concept « d’imitation » chez Tarde est transposable de nos jours aux concepts de « prise de rôle » et à la « suggestion ».
  • VRAI : La « Sympathie » telle que la définit Tarde se rapproche de la notion moderne d’empathie soit la « tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres »
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8
Q

Q8. Qu’avez-vous vu/perçu dans les figures de la page 30 du cours ?

1) les cercles rouges sont de même taille
2) les deux droites sont de même longueur
3) on peut voir un lapin ou un canard
4) on peut voir une jeune femme ou une vielle dame

A

1) les cercles rouges sont de même taille
2) les deux droites sont de même longueur
3) on peut voir un lapin ou un canard
4) on peut voir une jeune femme ou une vielle dame

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9
Q

Q9. Théorème de Thomas : Le théorème de Thomas stipule

1) que la communication non verbale constitue une part essentielle des messages dans la communication
2) que la réalité subjective est psychologiquement plus importante que la réalité objective
3) que les définitions des situations diffèrent tellement qu’une compréhension commune d’un même événement est impossible
4) que nos interprétations du monde sont porteuses de valeurs, désirs et savoirs qui influencent la construction et l’appréhension de la réalité.

A

2) que la réalité subjective est psychologiquement plus importante que la réalité objective
4) que nos interprétations du monde sont porteuses de valeurs, désirs et savoirs qui influencent la construction et l’appréhension de la réalité.

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10
Q

Q10. Apparition du terme « psychologie sociale » : Le terme de psychologie sociale est apparu pour la première fois en France

1) en 1908, lors d’une conférence sur la psychologie générale
2) en 1898, par Gabriel Tarde et de manière simultanée en Allemagne
3) en 1914, par Sherif lors de son étude phare
4) en 1908, par Mc Dougall et Ross dans deux œuvres distinctes

A

2) en 1898, par Gabriel Tarde et de manière simultanée en Allemagne

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11
Q

Q11. Facilitation sociale : Bergum et Lehr (1963) réalisent une expérimentation avec des recrues de la garde nationale américaine. Les sujets ne doivent pas réaliser une tâche motrice mais une tâche mobilisant l’attention.
La tâche des sujets : les sujets travaillent individuellement et doivent vérifier qu’une série de 20 lampes s’allume bien dans l’ordre préétabli. Ils n’ont jamais effectué cette tâche au préalable et ne la connaissent donc pas bien.
Les conditions expérimentales sont les suivantes :
- condition n° 1 : le premier groupe est averti du fait qu’il recevrait la visite d’un lieutenant-colonel ou d’un adjudant durant la réalisation de la tâche. Cette visite se produit 4 fois durant l’expérimentation.
- condition n° 2 : le groupe ne reçoit aucune instruction particulière, et aucune visite ne lui est rendue.
Résultats : les sujets du premier groupe ont un taux d’exactitude de bonnes réponses de 80% à la fin de l’expérience. Pour le deuxième groupe ce taux chute à 40%.
Comment pouvons-nous interpréter les résultats de cette expérience au regard des connaissances sur la facilitation sociale ?
1) on observe un effet d’audience typique
2) on observe un effet de co-action typique
3) l’explication de Cottrel permet de réinterpréter les résultats de Bergum et Lehr : ce qui augmente la performance du premier groupe n’est pas le simple fait qu’une personne vient les voir régulièrement et observer ce qu’ils font, mais c’est le fait que cette personne soit précisément un supérieur hiérarchique. La présence de ce supérieur hiérarchique implique un jugement et accroît donc la motivation de ce groupe de sujets.
4) L’explication de Zajonc permet de réinterpréter les résultats de Bergum et Lehr : ce qui augmente la performance du premier groupe est la maîtrise qu’ils ont de la tâche et la compétition qui règne entre les recrues.

A

1) on observe un effet d’audience typique
3) l’explication de Cottrel permet de réinterpréter les résultats de Bergum et Lehr : ce qui augmente la performance du premier groupe n’est pas le simple fait qu’une personne vient les voir régulièrement et observer ce qu’ils font, mais c’est le fait que cette personne soit précisément un supérieur hiérarchique. La présence de ce supérieur hiérarchique implique un jugement et accroît donc la motivation de ce groupe de sujets.

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12
Q

Q12. Concept cognitif : ce mécanisme de la pensée consiste à opérer des actions de mise en relation d’un ensemble de propositions, aboutissant à une démonstration de vérité, de fausseté ou de probabilité sous la forme d’une proposition appelée conclusion, c’est donc un raisonnement hypothético-déductif.
Dans sa définition classique, il s’agit d’une opération logique portant sur des propositions tenues pour vraies (les prémisses) et concluant à la vérité d’une nouvelle proposition en vertu de sa liaison avec les premières.
Comment appelle-t-on ce mécanisme cognitif ?
1) une préférence pour la conclusion
2) une inférence
3) un jugement hâtif
4) une résilience

A

2) une inférence

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13
Q

Q13. Recherche d’un mot et explication de ce mot : Ce mot est employé pour distinguer des écoles de pensée et souligner leur divergence, c’est-à-dire ne reposant pas sur les mêmes postulats, ces écoles ne peuvent être comparées : elles ne parlent pas « le même langage », elles « n’habitent pas le même monde » : par exemple, le béhaviorisme et la psychanalyse, le positivisme, l’introspection, le constructivisme, etc … C’est le physicien et historien des sciences Thomas S. Huhn qui est à l’origine de ce mot, tel que nous l’employons aujourd’hui. Kuhn (1983) a fait usage de ce terme pour rendre compte de la vie des sciences physiques et, plus particulièrement, de la succession des cadres généraux à l’intérieur desquels se déroulent les activités de recherche à une époque donnée, pour une discipline donnée. Connaissez-vous ce terme ?

1) un pattern
2) un modèle
3) un concept
4) un paradigme

A

4) un paradigme

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14
Q

Q14. William Mc Dougall : Pour Mac Dougall, quelles forces façonnent la vie des individus et des sociétés ?

1) la manipulation
2) la suggestion
3) les faits sociaux
4) les instincts

A

4) les instincts

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15
Q

Q15. Psycho évolutionniste et sociobiologie : Quels sont d’après de nombreux auteurs tels que le professeur Mauron les limites et les dangers de ces deux types d’approche ? (voir pour plus de détails, http://se-chercher.over-blog.com/article-l-erreur-de-la-psychologie-evolutionniste-44137687.html )

1) le danger pourrait être de considérer que certaines caractéristiques cognitives, le quotient intellectuel (QI) par exemple, soient héréditaires, et que l’on traduise cela en décisions politiques …
2) nombre de nos comportements et de nos états internes actuels s’expliquent scientifiquement comme étant les résultats d’adaptations aux contraintes environnementales connues par nos ancêtres au cours de l’évolution.
3) un caractère sélectionné par la nature n’est pas forcément « bon » ou « meilleur ». Il est simplement mieux adapté que d’autres dans des conditions environnementales précises.
4) les études intensives du génome humain nous montrent que les êtres humains, sont bien plus que la somme de leurs constituants génétiques. Il est évident que nos gènes jouent un rôle formateur majeur dans le développement humain et dans de nombreux processus de la maladie humaine ; mais les études moléculaires de haute technologie ainsi que les études de basse technologie (qui sont toujours éminemment utiles) de jumeaux identiques et fraternels mettent parfaitement en évidence que nos gènes ne sont pas des facteurs déterminant tout dans l’expérience humaine.

A

1) le danger pourrait être de considérer que certaines caractéristiques cognitives, le quotient intellectuel (QI) par exemple, soient héréditaires, et que l’on traduise cela en décisions politiques …
3) un caractère sélectionné par la nature n’est pas forcément « bon » ou « meilleur ». Il est simplement mieux adapté que d’autres dans des conditions environnementales précises.
4) les études intensives du génome humain nous montrent que les êtres humains, sont bien plus que la somme de leurs constituants génétiques. Il est évident que nos gènes jouent un rôle formateur majeur dans le développement humain et dans de nombreux processus de la maladie humaine ; mais les études moléculaires de haute technologie ainsi que les études de basse technologie (qui sont toujours éminemment utiles) de jumeaux identiques et fraternels mettent parfaitement en évidence que nos gènes ne sont pas des facteurs déterminant tout dans l’expérience humaine.

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16
Q

Q16. Ringelmann : les résultats de l’expérimentation de Ringelmann mettent en avant que

1) les participants fournissent plus d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
2) les participants fournissent moins d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
3) les participants fournissent autant d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
4) un phénomène qu’on appelle la facilitation sociale.
5) un phénomène qu’on appelle la paresse sociale.

A

1) les participants fournissent plus d’efforts quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
5) un phénomène qu’on appelle la paresse sociale.

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17
Q

Q17. Etude de Levi-Strauss : Comment est-ce que les indiens d’Amérique du Nord traitaient-ils symboliquement et collectivement les problèmes de déviance (agressivité, vol) dans leur tribu ?

1) Ils châtiaient purement et simplement le contrevenant en l’enfermant ou en l’excluant de la tribu.
2) ils détruisaient tous les biens du contrevenant mais réparaient ensuite cette offense à son encontre par des cadeaux.
3) ils mutilaient physiquement et moralement le contrevenant qui était considéré comme un enfant coupable.
4) ils se vengeaient de lui en détruisant tous ses biens puis exigeaient des cadeaux sans contre-partie de la part du groupe.

A

2) ils détruisaient tous les biens du contrevenant mais réparaient ensuite cette offense à son encontre par des cadeaux.

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18
Q

Q18. Philo2 : Originellement créée par Plaute, l’expression « l’homme est un loup pour l’homme » (Homo homini lupus) a été reprise par cet auteur sous la forme exacte suivante : « et certainement il est également vrai, et qu’un homme est un dieu à un autre homme, et qu’un homme est aussi un loup à un autre homme » ? Quel est ce philosophe ?

1) Hobbes
2) Locke
3) Rousseau
4) Darwin

A

1) Hobbes

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19
Q

Q19. Triplett : Triplett a réalisé une analyse d’archives portant sur 2.000 coureurs cyclistes de haut niveau ayant participé à une course d’une distance de 40 kms. Triplett compare les vitesses moyennes dans trois conditions différentes :
- condition 1 : chaque cycliste est seul et doit parcourir une distance de 40 kms le plus rapidement possible. Cette condition renvoie à la course contre la montre.
- condition 2 : sur une distance de 40 kms, le cycliste est accompagné de son entraineur qui joue le rôle de meneur. Ce dernier doit pédaler à une vitesse suffisamment rapide pour entrainer le premier cycliste. C’est la condition d’entrainement.
- condition 3 : le cycliste doit parcourir les 40 kms en situation de compétition classique avec d’autres coureurs. C’est la condition de compétition.
Les résultats montrent que : voir le lien indiqué dans le cours : http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=92&Itemid=42
1) dans les 3 conditions, les coureurs vont à la même vitesse.
2) dans la condition « course contre la montre » les cyclistes sont beaucoup plus rapides que dans les deux autres conditions.
3) dans la condition « course contre la montre » les cyclistes sont beaucoup moins rapides que dans les deux autres conditions.
4) dans la condition « entraînement » les cyclistes sont beaucoup plus rapides que dans la condition « compétition ».
5) dans la condition « entraînement » les cyclistes sont beaucoup moins rapides que dans la condition « compétition ».
6) dans les conditions « entraînement » et « compétition » les coureurs vont à peu près à la même vitesse.

A

3) dans la condition « course contre la montre » les cyclistes sont beaucoup moins rapides que dans les deux autres conditions.
6) dans les conditions « entraînement » et « compétition » les coureurs vont à peu près à la même vitesse.

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20
Q

Q20. G.H. Mead : Georde Herbert Mead est très connu pour sa théorie

1) de la présentation de Soi
2) du Soi
3) de la formation d’impression
4) du développement cognitif

A

2) du Soi

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21
Q

Q22. Qui a étudié … : Faire correspondre les concepts ou notions avec leurs auteurs

=> Liste des éléments

  • Le concept de soi
  • La suggestibilité des foules
  • Les représentations collectives
  • Les comportements instinctifs
  • Les lois de l’imitation
  • L’évolution par sélection naturelle

=> Choix attendu

  • Mead
  • Le Bon
  • Durkheim
  • Mc Dougall
  • Tarde
  • Darwin
A
  • MEAD : Le concept de soi
  • LE BON : La suggestibilité des foules
  • DURKHEIM : Les représentations collectives
  • MC DOUGALL : Les comportements instinctifs
  • DARWIN : Les lois de l’imitation
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22
Q

Q23. Définition de la psychologie sociale : Comment Allport (1954) définit-il la psychologie sociale ?

1) cette discipline est l’étude scientifique du comportement et de l’expérience des individus en réaction à des situations sociales.
2) cette discipline s’intéresse à autrui d’un triple point de vue : sa connaissance, les influences réciproques entre soi et autrui et les interactions sociales.
3) cette discipline tente de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres.
4) cette discipline étudie les processus mentaux (ou les comportements) des individus déterminés par les interactions actuelles ou passées que ces derniers entretiennent avec d’autres personnes.

A

3) cette discipline tente de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres.

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23
Q

Q24. Nom d’un courant actuel : Quel courant contemporain et désormais dominant en psychologie considère qu’on ne peut faire l’économie des processus complexes et non directement observables qui s’intercalent entre le Stimulus et la Réponse ?

1) le Structuralisme
2) l’Associationnisme
3) le Cognitivisme
4) le Béhaviorisme

A

3) le Cognitivisme

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24
Q

Q25. Père du béhaviorisme : Du point de vue des béhavioristes, la psychologie est une branche expérimentale des sciences naturelles purement objective. De qui est cette citation ? (indice : cet américain est considéré comme le père fondateur du béhaviorisme)

1) Pavlov
2) Thorndike
3) Watson
4) Bechterev

A

3) Watson

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25
Q

Q26. Théorie de Mead 1 : La capacité à prendre en compte les attitudes, règles et normes de la communauté dans son ensemble renvoie

1) à la gestion d’impression
2) à l’identification à l’autrui généralisé
3) au pragmatisme
4) à la socialisation par la reconnaissance du Soi

A

2) à l’identification à l’autrui généralisé

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26
Q

Q27. Nom d’un auteur majeur : Quel sociologue, psychosociologue et philosophe a été l’un des premiers à analyser la relation entre des productions symboliques (rôle du langage) et la socialisation ?

1) Sigmund Freud
2) Charles Horton Cooley
3) Erving Goffman
4) George Herbert Mead

A

4) George Herbert Mead

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27
Q

Q28. Psychologie sociale et autres disciplines : Dans le schéma n°1 de votre cours, connaissez-vous toutes les disciplines représentées ? Cet exercice vise à vous fournir les définitions de certains de ces domaines d’étude. Pour chaque discipline, vous ferez correspondre la définition qui vous paraît la plus adaptée …

=> Liste des éléments

  • L’étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au sein d’un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social).
  • Mouvement contestataire de pensée et de pratiques critiquant radicalement les modèles traditionnels des maladies mentales, l’institution hospitalière classique et les idéologies soutenues par les soignants de la psychiatrie officielle (D. Cooper et P. Laing en Grande-Bretagne, au début des années 60 sont des figures très connues de ce mouvement).
  • L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
  • Domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu’avec l’anthropologie. Ce domaine s’est intéressé aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d’une part, aux systèmes culturels d’interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d’autre part. Cette discipline a connu une extension dans les vingt dernières années, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes (Devereux en est le père fondateur).
  • C’est l’étude des effets des drogues sur le système nerveux et le comportement (Rosenzweig et al., 1998). C’est un des centres d’intérêt particuliers des psychologues spécialisés dans les neurosciences.
  • Science qui étudie l’ensemble des conduites innées ou acquises par lesquelles un animal surmonte et résout les difficultés et les problèmes que lui pose son environnement physique et biologique pour vivre, survivre et se reproduire. C’est donc une science qui étudie le comportement des animaux (y compris l’homme) ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux.

=> Choix attendu

  • psychologie différentielle
  • antipsychiatrie
  • ergonomie
  • ethnopsychiatrie
  • psychopharmacologie
  • ethologie
A
  • PSYCHOLOGIE DIFFRENTIELLE : L’étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au sein d’un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social).
  • ANTIPSYCHIATRIE : Mouvement contestataire de pensée et de pratiques critiquant radicalement les modèles traditionnels des maladies mentales, l’institution hospitalière classique et les idéologies soutenues par les soignants de la psychiatrie officielle (D. Cooper et P. Laing en Grande-Bretagne, au début des années 60 sont des figures très connues de ce mouvement).
  • ERGONOMIE :L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
  • ETHNOPSYCHIATRIE : Domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu’avec l’anthropologie. Ce domaine s’est intéressé aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d’une part, aux systèmes culturels d’interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d’autre part. Cette discipline a connu une extension dans les vingt dernières années, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes (Devereux en est le père fondateur).
  • PSYCHOPHARMACOLOGIE : C’est l’étude des effets des drogues sur le système nerveux et le comportement (Rosenzweig et al., 1998). C’est un des centres d’intérêt particuliers des psychologues spécialisés dans les neurosciences.
  • ETHOLOGIE : Science qui étudie l’ensemble des conduites innées ou acquises par lesquelles un animal surmonte et résout les difficultés et les problèmes que lui pose son environnement physique et biologique pour vivre, survivre et se reproduire. C’est donc une science qui étudie le comportement des animaux (y compris l’homme) ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux.
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28
Q

Q31. Remise en cause de la théorie des instincts : En quoi l’étude de Claude Lévi-Strauss remet-elle en question la théorie avancée par Mc Dougall ?

1) elle montre que « les instincts » de combat, de domination ou de possession sont inexistants ou du moins, prennent d’autres formes, chez certains peuples et tribus dites « primitives ».
2) elle montre que bon nombre de conduites estimées « instinctives » sont en réalité acquises par le biais d’un conditionnement (couple stimulus/réponse).
3) elle montre que le comportement social est à l’origine de la conscience individuelle.
4) elle montre que les instincts préfigurent le mécanisme de socialisation.

A

1) elle montre que « les instincts » de combat, de domination ou de possession sont inexistants ou du moins, prennent d’autres formes, chez certains peuples et tribus dites « primitives ».

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29
Q

Q32. Nom d’un courant de pensée : Cette conception a eu une influence majeure jusqu’à notre époque. On l’appelle aussi « scientisme », soit une philosophie qui fait primer les limites de la raison sur la métaphysique : l’homme doit se borner à ce qu’il peut savoir de manière certaine, grâce à l’expérience scientifique.

1) l’introspection
2) la pragmatique
3) le positivisme
4) la psychanalyse

A

3) le positivisme

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30
Q

Q33. Gestalt : Qu’est-ce qui caractérise la théorie de la forme, appelée aussi « gestalt théorie » ?

1) elle rend compte de la production de la pensée par référence à la logique formelle.
2) elle fournit un cadre à l’interprétation des réponses fournies par les sujets aux différentes planches du test de Rorschach.
3) elle déclare que les phénomènes de perception d’objets (au sens large) ne sont pas simplement réductibles à la somme de ses éléments.
4) elle prend appui sur l’hypothèse selon laquelle la vie psychique est fondée sur l’associationnisme et la répétition.

A

3) elle déclare que les phénomènes de perception d’objets (au sens large) ne sont pas simplement réductibles à la somme de ses éléments.

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31
Q

Q34. Philo3 : Selon cet auteur, l’état de nature est « paradisiaque » car les hommes y sont libres et égaux. Ceux-ci sont doués de raison ce qui leur permet de se conformer au droit naturel. Cet état de nature serait satisfaisant si la sanction de la violation du droit naturel ne relevait pas de la justice privée. Par ailleurs, la création de la monnaie a eu pour conséquence de permettre l’épargne et la thésaurisation et, de ce fait, l’homme tend à s’approprier des biens au-dessus de ses besoins, menaçant l’égalité et la liberté de tous. Pour ces raisons, une organisation politique est nécessaire. C’est donc pour préserver leur liberté, l’égalité et leur propriété privée que les hommes fondent la société civile, l’Etat. L’Etat naît de l’abandon de la justice privée pour une justice socialement organisée. Le passage de l’état de nature à l’Etat se fait par le contrat social. Quel est ce philosophe ?

1) Hobbes
2) Locke
3) Rousseau
4) Spencer

A

2) Locke

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32
Q

Q35. Darwin : Le livre le plus connu de Charles Darwin s’intitule

1) de l’origine de l’homme
2) de l’origine des êtres vivants
3) de l’origine des espèces
4) espèces d’évolution

A

3) de l’origine des espèces

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33
Q

Q36. Emile Durkheim : En lisant votre cours et le texte complémentaire n°4, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre d’Emile Durkheim sont VRAI ou FAUX

  • Pour Durkheim, la société est une simple addition d’individus et rien de plus. Ainsi, les faits sociaux, les représentations collectives n’existent pas en dehors de ce que chaque individu en comprend : les états de conscience individuels sont identiques aux états de conscience collectifs.
  • Durkheim rejoint les thèses des théoriciens de la foule montrant que l’individu, seul, est « doué de raison » et, en foule, est une « bête sauvage ».
  • La réflexion de Durkheim se construit autour de deux axes principaux : la connaissance des fondements de la société moderne et la construction d’un savoir sociologique à prétention scientifique.
  • Durkheim s’inspire de plusieurs modèles d’analyse : le darwinisme social d’Herbert Spencer, la théorie de l’imitation de Gabriel Tarde, la philosophie utilitariste de Stuart Mill et la doctrine libérale d’Adam Smith.
  • Durkheim peut être considéré comme un positiviste car il cherche à appréhender les faits sociaux de manières scientifiques.
  • La société moderne repose d’après lui sur « une solidarité mécanique » (par opposition à la solidarité organique), il existe une forte conscience collective, qui laisse peu de place à l’expression de l’individualité. Les individus pensent et agissent par similitude, respectant l’harmonie d’un groupe fortement intégrateur.
  • Dans son ouvrage sur « le suicide », Durkheim établit que ce phénomène résulte de strictes motivations individuelles.
  • Les sociétés modernes sont caractérisées par « l’anomie » soit la déliquescence des normes sociales et la perte de repères. Concrètement, une situation anomique a des effets négatifs sur le corps social, conduisant notamment à une augmentation de phénomènes pathologiques dont le suicide peut être une manifestation.
A
  • FAUX : Pour Durkheim, la société est une simple addition d’individus et rien de plus. Ainsi, les faits sociaux, les représentations collectives n’existent pas en dehors de ce que chaque individu en comprend : les états de conscience individuels sont identiques aux états de conscience collectifs.
  • FAUX : Durkheim rejoint les thèses des théoriciens de la foule montrant que l’individu, seul, est « doué de raison » et, en foule, est une « bête sauvage ».
  • VRAI : La réflexion de Durkheim se construit autour de deux axes principaux : la connaissance des fondements de la société moderne et la construction d’un savoir sociologique à prétention scientifique.
  • FAUX : Durkheim s’inspire de plusieurs modèles d’analyse : le darwinisme social d’Herbert Spencer, la théorie de l’imitation de Gabriel Tarde, la philosophie utilitariste de Stuart Mill et la doctrine libérale d’Adam Smith.
  • VRAI : Durkheim peut être considéré comme un positiviste car il cherche à appréhender les faits sociaux de manières scientifiques.
  • FAUX : La société moderne repose d’après lui sur « une solidarité mécanique » (par opposition à la solidarité organique), il existe une forte conscience collective, qui laisse peu de place à l’expression de l’individualité. Les individus pensent et agissent par similitude, respectant l’harmonie d’un groupe fortement intégrateur.
  • FAUX : Dans son ouvrage sur « le suicide », Durkheim établit que ce phénomène résulte de strictes motivations individuelles.
  • VRAI : Les sociétés modernes sont caractérisées par « l’anomie » soit la déliquescence des normes sociales et la perte de repères. Concrètement, une situation anomique a des effets négatifs sur le corps social, conduisant notamment à une augmentation de phénomènes pathologiques dont le suicide peut être une manifestation.
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34
Q

Q37. Naissance de la sociologie : A qui doit-on l’appellation « sociologie » ?

1) Gustace Le Bon
2) Gabriel Tarde
3) Auguste Comte
4) Emile Durkheim

A

3) Auguste Comte

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35
Q

Q38. Niveaux de Doise : Qu’est-ce que « le niveau intra-individuel » dans les 4 niveaux d’analyse des phénomènes psychosociaux envisagés par Doise ?

1) le niveau qui regroupe des facteurs, des processus, des mécanismes qui sont liés à l’interaction entre deux individus au moins.
2) le niveau lié aux positions qu’occupent les individus ou les groupes les uns par rapport aux autres.
3) le mécanisme permettant à l’individu d’organiser, de gérer et maîtriser son environnement social par le biais de processus cognitifs.
4) le niveau qui regroupe l’impact sur les conduites, les valeurs, les normes …

A

3) le mécanisme permettant à l’individu d’organiser, de gérer et maîtriser son environnement social par le biais de processus cognitifs.

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36
Q

Q39. Le Bon et les foules : Remplissez les espaces blancs avec le nom des auteurs ou des concepts appropriés se référant à la théorie de Le Bon.
Le Bon suit intensément la controverse entre : ____ et ____, le premier prétendant que seuls les ____ peuvent être hypnotisés, le second démontant ce fait. Pour Le Bon, c’est dans la foule que l’individu obéit comme un automate à des ordres qui lui viennent de l’extérieur et, comme dans le cas d’une ____, ces suggestions passent de l’un à l’autre pour se répandre à l’ensemble. Sous l’effet de la ____, les foules font preuve d’une ____ ____, d’un lien communautaire, et suivent les injonctions de ____ qui peuvent les amener à se comporter de façon irrationnelle, émotionnelle, voire criminelle. (…).

A

Le Bon suit intensément la controverse entre : CHARCOT et BERNHEIM, le premier prétendant que seuls les HYSTERIQUES peuvent être hypnotisés, le second démontant ce fait. Pour Le Bon, c’est dans la foule que l’individu obéit comme un automate à des ordres qui lui viennent de l’extérieur et, comme dans le cas d’une CONTAGION, ces suggestions passent de l’un à l’autre pour se répandre à l’ensemble. Sous l’effet de la SUGGESTION, les foules font preuve d’une UNITE MENTALE, d’un lien communautaire, et suivent les injonctions de MENEURS qui peuvent les amener à se comporter de façon irrationnelle, émotionnelle, voire criminelle. (…).

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37
Q

Q40. 1ère expérience de psychologie sociale : Historiquement, la première expérience de psychologie sociale revient à

1) Triplett
2) Allport
3) Zajonc
4) Cottrell
5) Ringelmann

A

5) Ringelmann

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38
Q

Q41. Nom d’un courant majeur : A quel courant peut se rattacher l’énoncé suivant : « Puisque la définition de la situation qu’un individu produit constitue un préalable à son action, alors pour saisir les comportements individuels il ne faut pas se référer à la réalité mais à la façon dont les individus la perçoivent ». Cette proposition exprime l’importance qui doit être accordée dans l’explication sociologique aux représentations, même fausses, qui prennent une plus grande importance que la réalité « objective ».

1) le béhaviorisme
2) la théorie de la forme ou Gestalt
3) l’interactionnisme symbolique
4) la psychologie du Soi

A

3) l’interactionnisme symbolique

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39
Q

Q42. Little Albert : Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais au regard de la vidéo n° 3 du cours ?

1) Au tout début de l’expérience, Watson présente un gros chien, un petit singe, un rat et un journal en feu au petit Albert pour déclencher des sentiments de peur chez l’enfant.
2) c’est la répétition du son très fort accompagnant la présentation du rat blanc qui va induire une phobie chez le petit Albert.
3) Après voir « appris » la peur, la phobie du petit Albert ne porte pas que sur le rat blanc mais s’étend à un ensemble d’objets : animaux à fourrure (lapin, ours en peluche) jusqu’à même un masque de père noël.
4) le rat est devenu un stimulus conditionnel qui déclenche la peur.

A

2) c’est la répétition du son très fort accompagnant la présentation du rat blanc qui va induire une phobie chez le petit Albert.
3) Après voir « appris » la peur, la phobie du petit Albert ne porte pas que sur le rat blanc mais s’étend à un ensemble d’objets : animaux à fourrure (lapin, ours en peluche) jusqu’à même un masque de père noël.
4) le rat est devenu un stimulus conditionnel qui déclenche la peur.

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40
Q

Q43. Exemples des niveaux de Doise (1982) : Faites correspondre chacun des niveaux de Doise avec l’exemple donné.

=> Liste des éléments

  • Des étudiants répondent aux exigences de leurs enseignants
  • Des individus se syndicalisent de génération en génération
  • Des étudiants vont attribuer leur réussite aux examens à leur travail effectué tout au long de l’année
  • Des individus se réunissent pour travailler et apprendre ensemble

=> Choix attendu

  • Niveau positionnel
  • Niveau représentationnel ou idéologique
  • Niveau intra-individuel
  • Niveau inter-individuel
A
  • NIVEAU POSITIONNEL : Des étudiants répondent aux exigences de leurs enseignants
  • NIVEAU REPRESENTATIONNEL OU IDEOLOGIQUE : Des individus se syndicalisent de génération en génération
  • NIVEAU INTRA-INDIVIDUEL : Des étudiants vont attribuer leur réussite aux examens à leur travail effectué tout au long de l’année
  • NIVEAU INTER-INDIVIDUEL : Des individus se réunissent pour travailler et apprendre ensemble
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41
Q

Q44. Expérience de Asch-1 : Dans l’expérience de Asch (1946) portant sur la formation d’impression, il est montré qu’une majorité de participants

1) ont perçu la personne « chaleureuse » comme « généreuse ».
2) ont perçu la personne « froide » comme « généreuse ».
3) évaluent globalement plus positivement la personne qui est présentée comme « froide » plutôt que « chaleureuse ».
4) évaluent globalement plus négativement la personne qui est présentée comme « froide » plutôt que « chaleureuse ».

A

1) ont perçu la personne « chaleureuse » comme « généreuse ».
4) évaluent globalement plus négativement la personne qui est présentée comme « froide » plutôt que « chaleureuse ».

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42
Q

Q46. Exercice de réflexion sur l’effet d’audience : Exercice de réflexion. Henchy et Glass (1968) réalisent une expérimentation dans laquelle ils manipulent le facteur présence/absence de l’observateur ainsi que les facteurs évaluation de la part d’autrui (compétence versus incompétence). La procédure est identique à celle de Bergum et Lehr.
Le dispositif permet de tester 4 conditions :
- condition 1 : les participants croient que leurs performances sont anonymes, et que même celui qui faisait passer l’expérimentation ne connaîtra pas leurs performances (sujet seul, pas d’observateur).
- condition 2 : deux personnes observent mais on dit aux participants qu’elles sont juste là pour voir comment se déroule une étude en psychologie (observateurs présents mais incompétents ou non-experts).
- condition 3 : les observateurs sont présentés aux participants comme des experts de la tâche qu’ils effectuent (observateurs présents et compétents).
- condition 4 : les participants sont seuls mais on leur indique (avant l’expérience) qu’ils seront enregistrés et filmés, et que leur performance sera évaluée par la suite par des experts de la tâche qu’ils effectuent (observation indirecte par des experts).
On obtient l’ordre suivant en ce qui concerne la performance des sujets :
___________________

Parmi les énoncés ci-dessous, dites lesquels pourraient être logiquement déduits des résultats de cette expérience ? VRAI ou FAUX

  • Bien que les observateurs ne soient pas physiquement présents, la possibilité de l’évaluation augmente la motivation, et donc l’effet d’audience.
  • La compétence à juger de l’acteur a une influence directe sur la motivation, et plus l’observateur est capable de jugements experts, plus fort est l’effet d’audience.
  • Une forte motivation n’est pas forcément source d’une bonne performance, cela dépend de la maîtrise que le sujet a de la tâche. Si cette maîtrise est bonne, alors la présence d’autrui entraîne une facilitation. Par contre, si elle est mauvaise il n’y a pas de facilitation.
  • Comme les participants estiment ne pas être en compétition avec les autres (ils savent qu’ils seront récompensés quelle que soit leur performance), ils montrent une faible motivation à effectuer la tâche.
  • Lorsque des sujets sont confrontés à une audience virtuelle, ils réalisent de meilleures performances que des sujets en présence physique de non-experts. Ceci confirme que la compétence de l’évaluateur, et donc la légitimité ou l’acuité du jugement, prévaut sur la seule présence.
  • La présence d’autrui est une condition nécessaire à un effet de facilitation sociale.
  • La présence de non-experts entraîne certes un phénomène de facilitation sociale mais la présence d’experts en génère plus.
A

Henchy et Glass (1968) réalisent une expérimentation dans laquelle ils manipulent le facteur présence/absence de l’observateur ainsi que les facteurs évaluation de la part d’autrui (compétence versus incompétence). La procédure est identique à celle de Bergum et Lehr.
Le dispositif permet de tester 4 conditions :
- condition 1 : les participants croient que leurs performances sont anonymes, et que même celui qui faisait passer l’expérimentation ne connaîtra pas leurs performances (sujet seul, pas d’observateur).
- condition 2 : deux personnes observent mais on dit aux participants qu’elles sont juste là pour voir comment se déroule une étude en psychologie (observateurs présents mais incompétents ou non-experts).
- condition 3 : les observateurs sont présentés aux participants comme des experts de la tâche qu’ils effectuent (observateurs présents et compétents).
- condition 4 : les participants sont seuls mais on leur indique (avant l’expérience) qu’ils seront enregistrés et filmés, et que leur performance sera évaluée par la suite par des experts de la tâche qu’ils effectuent (observation indirecte par des experts).

===> On obtient l’ordre suivant en ce qui concerne la performance des sujets :
1 < 2 < 4 < 3 (les sujets de la condition 3 ont les meilleures performances)

Parmi les énoncés ci-dessous, dites lesquels pourraient être logiquement déduits des résultats de cette expérience ? VRAI ou FAUX

  • VRAI : Bien que les observateurs ne soient pas physiquement présents, la possibilité de l’évaluation augmente la motivation, et donc l’effet d’audience.
  • VRAI : La compétence à juger de l’acteur a une influence directe sur la motivation, et plus l’observateur est capable de jugements experts, plus fort est l’effet d’audience.
  • FAUX : Une forte motivation n’est pas forcément source d’une bonne performance, cela dépend de la maîtrise que le sujet a de la tâche. Si cette maîtrise est bonne, alors la présence d’autrui entraîne une facilitation. Par contre, si elle est mauvaise il n’y a pas de facilitation.
  • FAUX : Comme les participants estiment ne pas être en compétition avec les autres (ils savent qu’ils seront récompensés quelle que soit leur performance), ils montrent une faible motivation à effectuer la tâche.
  • VRAI : Lorsque des sujets sont confrontés à une audience virtuelle, ils réalisent de meilleures performances que des sujets en présence physique de non-experts. Ceci confirme que la compétence de l’évaluateur, et donc la légitimité ou l’acuité du jugement, prévaut sur la seule présence.
  • FAUX : La présence d’autrui est une condition nécessaire à un effet de facilitation sociale.
  • VRAI : La présence de non-experts entraîne certes un phénomène de facilitation sociale mais la présence d’experts en génère plus.
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43
Q

Q47. Nom d’un auteur : Je postule que la société est créatrice de représentations culturelles qui sont non seulement communes à l’ensemble des membres d’un groupe donné, mais surtout que ces représentations existent antérieurement et extérieurement aux membres de ce groupe. Elles survivent donc aux individus. Qui suis-je ?

1) Le Bon
2) Tarde
3) Mc Dougall
4) Durkheim
5) Cooley

A

4) Durkheim

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44
Q

Q48. Théorie de Mead 2 : Remplissez les espaces blancs avec les concepts appropriés se référant à la théorie de Mead (voir le texte complémentaire n° 5).
Pour Mead, le ____ d’un individu est constitué d’un « Je » et d’un « Moi ». Le ____ représente la réaction de l’individu aux attitudes des autres, du groupe social, de la communauté et, plus généralement, de la société à laquelle il appartient, telle qu’elles se manisfestent dans sa propre expérience. Le ____ est l’ensemble organisé des attitudes des autres que l’individu assume et en donne lui-même. L’équilibre entre le « Je » et le « Moi » influencera la consolidation ____ ____ ____.
La condition essentielle à la prise du ____ ____ ____ ____ comme capacité de se mettre à sa place et d’adopter son attitude envers soi-même (la ____ ou l’____), est l’aptitude à la ____. Cette dernière est un processus qui comprend :
1) la conversation par ____ (non significatifs),
2) le ____ ou la ____ par gestes ____.
Ces 2 types de conversation présupposent un environnement social dans lequel au moins ____ ____ interagissent entre eux.

A

Pour Mead, le SOI d’un individu est constitué d’un « Je » et d’un « Moi ». Le JE représente la réaction de l’individu aux attitudes des autres, du groupe social, de la communauté et, plus généralement, de la société à laquelle il appartient, telle qu’elles se manisfestent dans sa propre expérience. Le MOI est l’ensemble organisé des attitudes des autres que l’individu assume et en donne lui-même. L’équilibre entre le « Je » et le « Moi » influencera la consolidation DE L’IDENTITE SOCIALE.
La condition essentielle à la prise du ROLE DE L’AUTRE INDIVIDU comme capacité de se mettre à sa place et d’adopter son attitude envers soi-même (la CONSCIENCE ou l’ESPRIT), est l’aptitude à la communication. Cette dernière est un processus qui comprend :
1) la conversation par GESTES (non significatifs),
2) le LANGAGE ou la CONVERSATION par gestes SYMBOLIQUES.
Ces 2 types de conversation présupposent un environnement social dans lequel au moins DEUX INDIVIDUS interagissent entre eux.

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Q

Q49. Nom d’un auteur : Dès 1890, cet auteur aborde le problème de la psychologie des foules en faisant appel à « l’imitation ». Quel est cet auteur ?

1) Le Bon
2) Tarde
3) Ribot
4) Charcot
5) Durkheim

A

2) Tarde

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46
Q

Q50. Fondamental ou Appliqué ? : Dites pour chaque énoncé suivant, si celui-ci appartient plutôt au registre du fondamental ou de l’appliqué ? Pour répondre, vous utiliserez les sigles Appliqué et Fondamental

=> Liste des éléments

  • En quoi les adolescents diffèrent-ils quant à leur façon d’aborder les questions d’ordre moral ?
  • Comment pouvons-nous utiliser nos connaissances sur le développement du sens moral pour prévenir de la violence chez les adolescents par la mise en place de programme spécifique de prévention.
  • La mise en place de réseaux de communication spécifiques en entreprise.
  • Le rôle des ouï-dires et des rumeurs aboutissant à la déformation des informations transmises.
  • La mise en place de programme de formation auprès des policiers visant à améliorer par des techniques d’entretien le recueil de témoignages.
  • En quoi l’information transmise par des témoins oculaires est-elle biaisée ?
  • Le modèle représentationnel des autres et de soi et le modèle motivationnel.
  • L’importance de la relation entraîneur-entraîné dans le domaine du sport.
A
  • FONDAMENTAL : En quoi les adolescents diffèrent-ils quant à leur façon d’aborder les questions d’ordre moral ?
  • APPLIQUE : Comment pouvons-nous utiliser nos connaissances sur le développement du sens moral pour prévenir de la violence chez les adolescents par la mise en place de programme spécifique de prévention.
  • APPLIQUE : La mise en place de réseaux de communication spécifiques en entreprise.
  • FONDAMENTAL : Le rôle des ouï-dires et des rumeurs aboutissant à la déformation des informations transmises.
  • APPLIQUE : La mise en place de programme de formation auprès des policiers visant à améliorer par des techniques d’entretien le recueil de témoignages.
  • FONDAMENTAL : En quoi l’information transmise par des témoins oculaires est-elle biaisée ?
  • FONDAMENTAL : Le modèle représentationnel des autres et de soi et le modèle motivationnel.
  • APPLIQUE : L’importance de la relation entraîneur-entraîné dans le domaine du sport.
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47
Q

Q51. Philo1 : Quel philosophe né à Genève fut l’un des premiers philosophes d’obédience libérale … Pour vous donner un indice, il publia de nombreux ouvrages ou essais philosophiques comme « Du contrat social », « Emile ou de l’Education », « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » etc ?

1) Kant
2) Montesquieu
3) Rousseau
4) Diderot

A

3) Rousseau

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48
Q

Q52. Nom d’un auteur : Le principe du conditionnement classique et de la méthodologie expérimentale employés par ce médecin marquèrent une étape essentielle dans l’émergence de la psychologie en tant que discipline authentiquement scientifique et débarassée de ses racines philosophiques. Quel est cet auteur ?

1) Pavlov
2) Thorndike
3) Watson
4) Bechterev

A

1) Pavlov

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49
Q

Q53. Processus de socialisation : A quel type de socialisation correspond cette étape où l’enfant imite beaucoup les personnes proches de son entourage ?

1) la socialisation par le jeu
2) la socialisation par identification à l’autrui généralisé
3) la socialisation par la reconnaissance du Soi au sein du groupe
4) aux trois étapes de la socialisation précédemment citées

A

1) la socialisation par le jeu

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50
Q

Q54. Expérience de Asch-2 : Solomon Asch pensait que certains traits de personnalité exercent une influence disproportionnée sur l’impression générale donnée aux gens, les amenant à leur associer d’autres traits. Il appelle ces traits dominants dans la perception des autres.

1) des traits distinctifs
2) des traits centraux
3) des traits caractéristiques
4) des traits dépendants
5) des traits attractifs

A

2) des traits centraux

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51
Q

Q1. Gergen (1965) : Parmi les énoncés suivants, lesquels renvoient aux conclusions de Gergen (1965) à la suite de son expérience relatée par Nicole Dubois dans la vidéo n° 5 (environ 8ème minute du film)

1) la condition de renforcement négatif augmente « l’estime de soi » des participantes.
2) la condition de renforcement positif augmente « l’estime de soi » des participantes.
3) la condition d’absence de renforcement augmente « l’estime de soi » des participantes.
4) l’image positive de soi après un renforcement positif des interviewés perdure au-delà de l’entretien s’achève.
5) l’image positive de soi après un renforcement positif des interviewés ne dure pas et prend fin dès que l’entretien s’achève.

A

2) la condition de renforcement positif augmente « l’estime de soi » des participantes.
4) l’image positive de soi après un renforcement positif des interviewés perdure au-delà de l’entretien s’achève.

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52
Q

Q2. Exemple Groupe : Monsieur Durand est ouvrier spécialisé chez Peugeot. Il est très fier d’annoncer à sa femme qu’il a enfin acheté la Mercedes de ses rêves. Rentré à la maison, sa femme lui reproche avec colère d’avoir acheté cette voiture et s’exprime ainsi : « quelle idée d’avoir acheté cette bagnole qui va nous ruiner en essence et qui dépasse largement notre budget. En plus, on va avoir exactement l’air des bourgeois d’à côté, je suis sûre que ce sont tes amis ingénieurs qui ont dû te mettre cela en tête. Comment pourrait-on caractériser le conflit entre Monsieur Durand et sa femme d’un point de vue de la psychologie des groupes ?

1) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe d’appartenance (classe ouvrière) et le groupe primaire auquel Mr Durand aimerait appartenir (les amis ingénieurs).
2) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe primaire (leurs amis) et le groupe secondaire auquel Mr Durand aimerait appartenir (l’entreprise).
3) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe d’appartenance (classe ouvrière) et le groupe de référence auquel Mr Durand aimerait appartenir (la classe aisée des ingénieurs).
4) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe secondaire (l’entreprise) et le groupe de référence auquel Mr Durand aimerait appartenir (la classe aisée des ingénieurs).

A

3) Mme Durand souligne l’écart entre leur groupe d’appartenance (classe ouvrière) et le groupe de référence auquel Mr Durand aimerait appartenir (la classe aisée des ingénieurs).

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53
Q

Q3. Lippitt et White: Lippitt et White ont mis en place une étude qui consistait répartir à des enfants dans 3 groupes et à les soumettre chacun à trois styles de commandement – autoritaire, démocratique et laisser-faire incarnés par des animateurs différents. Vous ferez correspondre les énoncés suivants avec le style de leadership auxquels ils correspondent, soit autoritaire, démocratique et laissez-faire.

=> Liste des éléments

  • Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît soit de l’agressivité, soit de l’apathie lorsque le leader s’absente.
  • Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît le taux maximal d’agressivité, du fait de l’absence de cadre.
  • Du point de vue de l’ambiance, ce groupe arrive à décharger l’agressivité au fur et à mesure que les échanges se déroulent et sans trop de heurts.
  • D’un point de vue relationnel, on observe beaucoup d’insatisfaction et les enfants doivent se soutenir mutuellement et font fréquemment des demandes qui ne sont pas satisfaites par le leader.
  • D’un point de vue relationnel, il y a solidarité, interdépendance et possibilité d’expression individuelle.
  • Du point de vue relationnel, on observe une grande dépendance des enfants au leader et des recherches fréquentes de soutien auprès de ce dernier.
  • Du point de vue de l’investissement dans la tâche, on observe de la prise d’initiative et un fort investissement même lorsque le leader s’absente.
  • Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très productif mais il y a peu d’initiative, peu d’intérêt et désinvestissement de la tâche lorsque le leader s’absente.
  • Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très actif mais non productif, a fortiori quand le leader s’absente.
A
  • AUTORITAIRE : Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît soit de l’agressivité, soit de l’apathie lorsque le leader s’absente.
  • LAISSEZ-FAIRE : Du point de vue de l’ambiance, ce groupe connaît le taux maximal d’agressivité, du fait de l’absence de cadre.
  • DEMOCRATIQUE : Du point de vue de l’ambiance, ce groupe arrive à décharger l’agressivité au fur et à mesure que les échanges se déroulent et sans trop de heurts.
  • LAISSEZ-FAIRE : D’un point de vue relationnel, on observe beaucoup d’insatisfaction et les enfants doivent se soutenir mutuellement et font fréquemment des demandes qui ne sont pas satisfaites par le leader.
  • DEMOCRATIQUE : D’un point de vue relationnel, il y a solidarité, interdépendance et possibilité d’expression individuelle.
  • AUTORITAIRE : Du point de vue relationnel, on observe une grande dépendance des enfants au leader et des recherches fréquentes de soutien auprès de ce dernier.
  • DEMOCRATIQUE : Du point de vue de l’investissement dans la tâche, on observe de la prise d’initiative et un fort investissement même lorsque le leader s’absente.
  • AUTORITAIRE : Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très productif mais il y a peu d’initiative, peu d’intérêt et désinvestissement de la tâche lorsque le leader s’absente.
  • LAISSEZ-FAIRE : Du point de vue de l’investissement dans la tâche, ce groupe est très actif mais non productif, a fortiori quand le leader s’absente.
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54
Q

Q4. Normes : Comment peut-on définir les normes sociales ?

1) elles reflètent la façon généralement acceptée d’agir ou de penser dans un groupe.
2) elles représentent les lois institutionnalisées d’un gouvernement.
3) elles sont innées et apparaissent dès la naissance de l’individu.
4) elles sont des règles sans importance qu’aucun individu ne respecte.
5) elles représentent un mélange de différentes classes sociales.

A

1) elles reflètent la façon généralement acceptée d’agir ou de penser dans un groupe.

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55
Q

Q5. Vidéo n°4 : Dites si les énoncés concernant l’expérience de François Le Poultier (1987) exposée dans la vidéo n° 4 sont VRAI ou FAUX (environ 15ème minute du film).

=> Liste des éléments

  • Lors de cette expérience, des sujets devaient visionner une scène d’un film, où l’on voit deux femmes discuter à haute voix.
  • Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs expliquent que la femme placée à gauche est assistante sociale et que celle placée à droite est un « cas social ». Dans une autre condition expérimentale, les rôles sont inversés.
  • Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs disent aux participants que ce sont deux amies qui discutent (« groupe contrôle »).
  • La tâche des participants est de donner librement une liste d’adjectifs qui caractérisent ces deux femmes.
  • Les adjectifs qui désignent majoritairement l’assistante sociale sont « attentive, convaincante, bavarde » (à gauche) ou « calme, accueillante, rationnelle » (à droite).
  • Les adjectifs qui désignent majoritairement « le cas social » sont « nerveuse, autoritaire, expressive » (à gauche) ou « attentive, timide, nerveuse » (à droite).
  • Les participants auraient tendance à percevoir les deux femmes de manière analogue, quelle que soit l’étiquette qui les désigne.
  • Les adjectifs « agressifs, impulsives, imposantes » qui désignent « l’amie » (à gauche) ne sont pas utilisés pour l’assistante sociale ou pour le « cas social ».
  • Nous aurions automatiquement tendance à simplifier et en l’occurrence à classer et regrouper des individus dans des catégories.
A
  • FAUX : Lors de cette expérience, des sujets devaient visionner une scène d’un film, où l’on voit deux femmes discuter à haute voix.
  • VRAI : Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs expliquent que la femme placée à gauche est assistante sociale et que celle placée à droite est un « cas social ». Dans une autre condition expérimentale, les rôles sont inversés.
  • VRAI : Dans une des conditions expérimentales, les chercheurs disent aux participants que ce sont deux amies qui discutent (« groupe contrôle »).
  • FAUX : La tâche des participants est de donner librement une liste d’adjectifs qui caractérisent ces deux femmes.
  • VRAI : Les adjectifs qui désignent majoritairement l’assistante sociale sont « attentive, convaincante, bavarde » (à gauche) ou « calme, accueillante, rationnelle » (à droite).
  • FAUX : Les adjectifs qui désignent majoritairement « le cas social » sont « nerveuse, autoritaire, expressive » (à gauche) ou « attentive, timide, nerveuse » (à droite).
  • FAUX : Les participants auraient tendance à percevoir les deux femmes de manière analogue, quelle que soit l’étiquette qui les désigne.
  • VRAI : Les adjectifs « agressifs, impulsives, imposantes » qui désignent « l’amie » (à gauche) ne sont pas utilisés pour l’assistante sociale ou pour le « cas social ».
  • VRAI :Nous aurions automatiquement tendance à simplifier et en l’occurrence à classer et regrouper des individus dans des catégories.
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56
Q

Q6. Expérience de Asch (1951) : Dans l’expérience de Asch (1951), la tâche demandée aux sujets implique l’estimation de la longueur de plusieurs lignes. Indiquez par VRAI et FAUX si les résultats suivants correspondent à ceux observés par Asch.

=> Liste des éléments

  • En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec son jugement, le sujet reste indépendant dans environ 44% des cas (moins d’une fois sur deux).
  • En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec leur jugement, les trois quarts des sujets se conforment au moins une fois.
  • Quand le sujet n’a pas connaissance des réponses des autres, il commet souvent des erreurs.
  • Si parmi les autres personnes, l’une d’entre elles donne une réponse correcte, alors le sujet suit beaucoup moins l’avis majoritaire.
  • Lorsque le « vrai » sujet répond en premier, il se dédie rarement lorsqu’on lui offre la possibilité de changer d’avis.
A
  • FAUX : En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec son jugement, le sujet reste indépendant dans environ 44% des cas (moins d’une fois sur deux).
  • VRAI : En présence d’autres personnes unanimement en désaccord avec leur jugement, les trois quarts des sujets se conforment au moins une fois.
  • FAUX : Quand le sujet n’a pas connaissance des réponses des autres, il commet souvent des erreurs.
  • VRAI : Si parmi les autres personnes, l’une d’entre elles donne une réponse correcte, alors le sujet suit beaucoup moins l’avis majoritaire.
  • VRAI : Lorsque le « vrai » sujet répond en premier, il se dédie rarement lorsqu’on lui offre la possibilité de changer d’avis.
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57
Q

Q7. Définition du groupe à la foule : Faites correspondre les définitions suivantes avec les concepts de référence.

=> Liste des éléments

  • Un nombre restreint d’individus ayant des liens affectifs, un fort sentiment de solidarité interindividuelle, la poursuite de buts communs, l’existence de leaders et une différenciation des rôles entre les membres, l’existence de normes et de croyances communes. Sa durée de vie est moyenne à élevée.
  • Un groupe dans lequel les relations ne reposent pas sur des liens affectifs ni sur de la solidarité mais davantage sur un sentiment d’interdépendance entre ses membres afin d’atteindre des buts. De plus, sa durée de vie est courte.
  • Le rassemblement d’un très grand nombre de personne. Les échanges sont réduits et les individus sont sujets à une contagion des émotions (phénomène de désindividuation).
  • Une foule mais avec des rituels. On a donc un programme de déroulement, des règles à respecter, des rôles formels de garant du programme.
  • Il/elle comporte un nombre de participants variables qui entretiennent des relations visant à la réalisation de certains objectifs. Ses membres poursuivent des fins déterminées, identiques ou complémentaires.
A
  • LE GROUPE PRIMAIRE : Un nombre restreint d’individus ayant des liens affectifs, un fort sentiment de solidarité interindividuelle, la poursuite de buts communs, l’existence de leaders et une différenciation des rôles entre les membres, l’existence de normes et de croyances communes. Sa durée de vie est moyenne à élevée.
  • LE GROUPE RESTREINT OU PETIT GROUPE : Un groupe dans lequel les relations ne reposent pas sur des liens affectifs ni sur de la solidarité mais davantage sur un sentiment d’interdépendance entre ses membres afin d’atteindre des buts. De plus, sa durée de vie est courte.
  • LA FOULE : Le rassemblement d’un très grand nombre de personne. Les échanges sont réduits et les individus sont sujets à une contagion des émotions (phénomène de désindividuation).
  • LE PUBLIC : Une foule mais avec des rituels. On a donc un programme de déroulement, des règles à respecter, des rôles formels de garant du programme.
  • LE GROUPEMENT (NOTION PROCHE DE GROUPE SECONDAIRE) : Il/elle comporte un nombre de participants variables qui entretiennent des relations visant à la réalisation de certains objectifs. Ses membres poursuivent des fins déterminées, identiques ou complémentaires.
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58
Q

Q8. Influence sociale : Parmi les énoncés suivants, lesquels renvoient au concept d’influence sociale ?

1) il s’agit de l’ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.
2) c’est un ensemble de règles qui reposent sur la distinction entre le bien et le mal. En ce sens, son domaine se distingue de ceux de La Logique (dont les valeurs sont le vrai et le faux), du droit (le juste et l’injuste), de l’art (le beau et le laid), de l’économique (l’utile et l’inutile), ect …
3) c’est une pression sociale exercée par un individu ou un groupe sur chacun de ses membres dont le résultat est d’imposer des normes dominantes en matière d’attitude et de comportement.
4) elle se manifeste par sa capacité à fédérer et à mobiliser les énergies autour d’une action collective. Elle se traduit par une élection formelle ou informelle, explicite ou implicite, au cours de laquelle la majorité des membres du groupe reconnaît un des leurs comme le leader légitime et lui délègue son pouvoir de décision (leur liberté de décider).
5) elle permet d’obtenir la modification des comportements, attitudes, croyances, opinions ou sentiments d’un individu ou d’un groupe suite au contact avec un autre individu ou groupe.
6) la normalisation, le conformiste, l’innovation ou la soumission à l’autorité sont des formes d’influence sociale.

A

3) c’est une pression sociale exercée par un individu ou un groupe sur chacun de ses membres dont le résultat est d’imposer des normes dominantes en matière d’attitude et de comportement.
5) elle permet d’obtenir la modification des comportements, attitudes, croyances, opinions ou sentiments d’un individu ou d’un groupe suite au contact avec un autre individu ou groupe.
6) la normalisation, le conformiste, l’innovation ou la soumission à l’autorité sont des formes d’influence sociale.

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59
Q

Q9. Programme de Monteil : Nicole Dubois cite l’une des expériences menée par Jean-Marc Monteil dans le cadre de son programme de recherches sur la réussite et l’échec scolaire. A partir des résultats obtenus, quelles recommandations feriez-vous à un enseignant afin de mieux gérer l’hétérogénéité de niveaux dans sa ou ses classes ? (environ 16ème mn du film)

1) il ne faut pas parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation sans comparaison sociale) : en effet, se comparer aux autres est un processus nuisible pour les élèves faibles.
2) il ne faut pas parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation sans comparaison sociale) : en effet se comparer aux autres est un processus nuisible pour les bons élèves qui obtiennent alors de moins bons résultats.
3) il faut parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation de comparaison sociale) mais veiller à ce que cette comparaison ne se fasse pas de manière personnelle mais anonyme.
4) Il faut parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation de comparaison sociale) et veiller à ce que cette comparaison se fasse de manière personnelle (individuation).

A

3) il faut parler de leurs niveaux aux enfants/adolescents (situation de comparaison sociale) mais veiller à ce que cette comparaison ne se fasse pas de manière personnelle mais anonyme.

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60
Q

Q10. Variable dépendante : Quelle est la variable dépendante dans l’expérience relatée dans la vidéo n° 5 ?

1) les scores de la 1ère partie du questionnaire
2) les scores de la 2ème partie du questionnaire
3) l’écart ou la différence entre les scores de la 1ère partie du questionnaire et ceux de la 2ème partie.
4) la somme des scores de la 1ère partie du questionnaire et ceux de la 2ème partie.

A

3) l’écart ou la différence entre les scores de la 1ère partie du questionnaire et ceux de la 2ème partie.

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61
Q

Q11. Type de comparaison sociale : Un élève a obtenu de notes moyennes à ses derniers examens. Il cherche alors à se comparer aux élèves avec des notes faibles afin de ne pas se sentir trop diminué dans son estime de soi plutôt que de se comparer avec des élèves ayant de meilleures moyennes que lui : « cet élève est pire que moi donc je ne suis pas si nul que ça » se dit-il. De quel type de comparaison social s’agit-il ? (environ 12ème minute de la vidéo n° 5 commentée par Nicole Dubois).

1) la comparaison sociale ascendante
2) la comparaison sociale descendante
3) la comparaison sociale latérale
4) l’estime de Soi négative

A

2) la comparaison sociale descendante

62
Q

Q12. Influence minoritaire : Qui s’est particulièrement intéressé à l’influence minoritaire ?

1) Asch
2) Milgram
3) Triplett
4) Moscovici

A

4) Moscovici

63
Q

Q13. Amélioration Vidéo n° 4 : Quelles améliorations méthodologiques pourrait-on proposer à propos de l’expérience de Le Poultier (1987) exposée dans la vidéo n° 4 ? (15ème minute du film)

1) il aurait été judicieux de laisser la bande sonore afin que les participants puissent se faire des impressions plus fiables sur les deux participantes.
2) il aurait été judicieux de présenter les deux personnes comme des « ennemies » pour comparer avec la condition où elles sont « amies ».
3) il aurait été judicieux de contrôler l’expressivité des deux personnes, entre autre au niveau non-verbal : l’une apparaît plus expressive que l’autre ce qui induit des différences de jugement.
4) il aurait été judicieux de faire un pré-test afin d’évaluer l’apparence physique des deux personnes présentes dans ce film : les jugements des participants peuvent en être affectés.

A

3) il aurait été judicieux de contrôler l’expressivité des deux personnes, entre autre au niveau non-verbal : l’une apparaît plus expressive que l’autre ce qui induit des différences de jugement.
4) il aurait été judicieux de faire un pré-test afin d’évaluer l’apparence physique des deux personnes présentes dans ce film : les jugements des participants peuvent en être affectés.

64
Q

Q14. Un exemple de processus d’influence d’après Kelman (1958) : Une adolescente veut faire partie d’une bande de son école. Comme eux, elle se met à voler dans les magasins. Selon la catégorisation de Kelman (1958), il s’agit

1) la complaisance
2) l’identification
3) l’intériorisation

A

2) l’identification

65
Q

Q15. Habitudes alimentaires : En 1942, le gouvernement américain en guerre, désireux d’utiliser au maximum les ressources de la nation, cherche à convaincre les américains de manger des abats de boeuf. Parmi les méthodes utilisées par Lewin pour modifier les habitudes alimentaires des américains, laquelle ou lesquelles furent les plus efficaces

1) celle reposant sur conférence bien menée et intéressante au cours de laquelle une experte en diététique exposait les raisons de consommer des bas morceaux.
2) celle consistant à préparer les ménagères par une requête peu coûteuse suivie d’une requête plus coûteuse (pied dans la porte).
3) celle reposant sur un principe de conditionnement et consistant à faire consommer des abats de manière progressive aux ménagères impliquées.
4) celle reposant sur des réunions-discussions chez l’une ou l’autre des ménagères.

A

4) celle reposant sur des réunions-discussions chez l’une ou l’autre des ménagères.

66
Q

Q16. Concept vidéo n° 5 : La composante évaluative du soi qui renvoie à l’acceptation générale de la personne, c’est-à-dire au degré avec lequel une personne pense avoir de la valeur en tant qu’individu, se nomme (environ 13ème minute)

1) l’estime de Soi
2) la conscience de Soi
3) la représentation de Soi
4) la présentation de Soi

A

1) l’estime de Soi

67
Q

Q17. Moreno …
Moreno (1943) est à l’origine d’une méthode qui s’appelle le ____ ____ et qui permet d’étudier les réseaux d’____ et de ____ entre les membres d’un groupe.

A

Moreno (1943) est à l’origine d’une méthode qui s’appelle le TEST SOCIOMETRIQUE et qui permet d’étudier les réseaux d’AFFINITES et de REPULSIONS entre les membres d’un groupe.

68
Q

Q18. L’apathie des témoins : Parmi les résultats suivants, lequel n’a pas été testé dans l’expérience « l’apathie des témoins » inspirée de l’expérience de Latané et Darley exposée dans la vidéo n° 8 ?

1) dans la 1ère condition expérimentale où le sujet se pense seul face à une demande d’aide urgente, 100% des participants interviennent dans un laps de temps en moyenne de 52 secondes.
2) dans la 2ème condition expérimentale où le sujet pense qu’une autre personne peut intervenir dans une demande d’aide urgente, 85% des participants interviennent dans un laps de temps en moyenne de 93 secondes.
3) dans la 3ème condition expérimentale où le sujet pense que 4 autres personnes peuvent intervenir dans une demande d’aide urgente, 62% des participants interviennent dans un laps de temps en moyenne de 166 secondes.
4) dans la 4ème condition expérimentale où le sujet pense que 12 autres personnes peuvent intervenir dans une demande d’aide urgente, 25% des participants interviennent dans un laps de temps en moyenne de 321 secondes.

A

4) dans la 4ème condition expérimentale où le sujet pense que 12 autres personnes peuvent intervenir dans une demande d’aide urgente, 25% des participants interviennent dans un laps de temps en moyenne de 321 secondes.

69
Q

Q19. D’après les résultats de Leavitt (1965) : Leavitt (1965) a comparé le nombre d’erreurs commis, la rapidité d’exécution de la tâche et la satisfaction des membres du groupe dans la réalisation de tâches en fonction du réseau de communication imposé : centralisé ou non centralisé. Faites correspondre les résultats (élevés ou faibles) en fonction de la condition expérimentale suivante : tâche simple et communication non centralisée.

=> Liste des éléments

  • Nombre d’erreurs commises
  • Rapidité de réalistion de la tâche
  • Satisfaction des membres du groupe
A
  • ELEVE : Nombre d’erreurs commises
  • FAIBLE : Rapidité de réalistion de la tâche
  • ELEVE : Satisfaction des membres du groupe
70
Q

Q20. L’influence d’après Deutsch et Gerard (1955) : D’après Deutsch et Gerard (1955)
L’influence _______ est engendrée par l’acceptation des idées, des opinions, des raisonnements des autres dans le but d’obtenir des informations valides. L’influence _______ revient à une conformité qui découle de la motivation à gagner l’approbation d’autrui et à éviter un rejet.

A

L’influence INFORMATIONNELLE est engendrée par l’acceptation des idées, des opinions, des raisonnements des autres dans le but d’obtenir des informations valides. L’influence NORMATIVE revient à une conformité qui découle de la motivation à gagner l’approbation d’autrui et à éviter un rejet.

71
Q

Q21. Qui sui-je ? : Je suis un sociologue ayant pris part au courant de l’interactionnisme symbolique, même si j’ai toujours refusé ma filiation avec cette dernière. J’envisage la vie sociale comme une scène, avec ses acteurs, son public et ses coulisses. Il nomme façade différents éléments avec lesquels l’acteur peut jouer, tel le décor, mais aussi la façade personnelle (signes distinctifs, statut, mimiques, sexe, gestes, etc …). Les acteurs se mettent en scène, offrant à leur public l’image qu’ils se donnent. Ils peuvent avoir plusieurs rôles, sans qu’il y en ait un plus vrai que l’autre, et prendre leur distance vis-à-vis d’eux, jouant sur la dose de respect à la règle qu’ils jugent nécessaire ou adéquat …

1) Salès-Wuilemin
2) Goffmann
3) Zimbardo
4) Linton

A

2) Goffmann

72
Q

Q22. Expérience de Moriarty : Moriarty (1975) met en place une expérience dans laquelle une expérimentatrice s’assied à une table dun restaurant, tout en précisant à son voisin de table qu’elle est seule. Elle s’absente pour aller aux toilettes et laisse son sac en cuir près de ce voisin, selon deux scénarii possibles.
- Condition 1 : elle lui dit « excusez-moi, je dois m’absenter quelques minutes, pourriez-vous surveiller mes affaires ? (condition d’engagement).
- Condition 2 : elle n’émet aucune demande à son voisin (condition de contrôle).
Très peu de temps après, un compère (ou complice) de cette expérimentatrice arrive et dérobe son sac en cuir. Quel pourcentage de personnes protestent et interviennent dans chacune de ces deux conditions expérimentales ? (16ème minute de la vidéo n° 8)
1) 100% des personnes engagées interviennent pour arrêter le voleur, 12,5% dans la condition de contrôle.
2) 95% des personnes engagées interviennent pour arrêter le voleur, 20% dans la condition de contrôle.
3) 12,5% des personnes engagées interviennent pour arrêter le voleur, 100% dans la condition de contrôle.
4) 20% des personnes engagées interviennent pour arrêter le voleur, 95% dans la condition de contrôle.

A

1) 100% des personnes engagées interviennent pour arrêter le voleur, 12,5% dans la condition de contrôle.

73
Q

Q23. L’influence d’après Kelman (1958) : Kelman (1958) distingue trois processus distincts jouant dans le conformisme. Faites correspondre la description avec les 3 types de processus.

=> Liste des éléments

  • Processus qui intervient lorsque l’individu désire établir ou maintenir des relations positives avec le groupe qu’il juge attractif.
  • Processus qui intervient lorsque le conformisme joue un rôle purement utilitaire.
  • Processus qui intervient lorsque l’individu a l’impression d’adhérer de son plein gré au contenu évoqué par la majorité.

=> Choix attendus

  • Identification
  • Acquiescement ou complaisance
  • Intériorisation
A
  • IDENTIFICATION : Processus qui intervient lorsque l’individu désire établir ou maintenir des relations positives avec le groupe qu’il juge attractif.
  • ACQUIESCEMENT OU COMPLAISANCE : Processus qui intervient lorsque le conformisme joue un rôle purement utilitaire.
  • INTERIORISATION : Processus qui intervient lorsque l’individu a l’impression d’adhérer de son plein gré au contenu évoqué par la majorité.
74
Q

Q24. Evénement historique majeur : Quel événement historique a eu des retentissements et des implications importantes pour l’évolution de la psychologie sociale ?

1) la révolution industrielle
2) la 1ère guerre mondiale
3) la 2ème guerre mondiale et le régime nazi
4) l’avènement du front populaire en 1936

A

3) la 2ème guerre mondiale et le régime nazi

75
Q

Q25. Résultats de Milgran : Dites si les résultats suivants sont VRAI ou FAUX, lorsqu’on se réfère à Milgram et à ses expériences portant sur la soumission à l’autorité ?

=> Liste des éléments

  • 25% des sujets vont jusqu’au choc mortel (450 volts).
  • Plus la distance entre le professeur (sujet naïf) et la « victime » augmente (allant du contact jusqu’au feedback à distance), plus les taux de soumission à l’autorité sont importants (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels augmente avec la distance à la victime).
  • Lorsque l’autorité est faible ou absente, les taux de soumission à l’autorité sont alors très importants (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels augmente avec la faiblesse de l’autorité.
  • Dès que des autorités se contredisent, le taux de soumission à l’autorité diminue (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels diminue avec la remise en question de l’autorité.
  • Les femmes ont tendance à moins se soumettre que les hommes (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels augmente si ce sont des hommes).
  • Lorsque le professeur reçoit de l’aide d’un pair qui remet en question l’autorité, le taux de soumission à l’autorité diminue (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels diminue avec le soutien social).
  • De manière générale, cette expérience démontre que certains individus sont sadiques et d’autres pas.
A
  • FAUX : 25% des sujets vont jusqu’au choc mortel (450 volts).
  • VRAI : Plus la distance entre le professeur (sujet naïf) et la « victime » augmente (allant du contact jusqu’au feedback à distance), plus les taux de soumission à l’autorité sont importants (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels augmente avec la distance à la victime).
  • FAUX : Lorsque l’autorité est faible ou absente, les taux de soumission à l’autorité sont alors très importants (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels augmente avec la faiblesse de l’autorité.
  • VRAI : Dès que des autorités se contredisent, le taux de soumission à l’autorité diminue (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels diminue avec la remise en question de l’autorité.
  • FAUX : Les femmes ont tendance à moins se soumettre que les hommes (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels augmente si ce sont des hommes).
  • VRAI : Lorsque le professeur reçoit de l’aide d’un pair qui remet en question l’autorité, le taux de soumission à l’autorité diminue (le pourcentage de personnes infligeant les chocs mortels diminue avec le soutien social).
  • FAUX : De manière générale, cette expérience démontre que certains individus sont sadiques et d’autres pas.
76
Q

Q26. Réseaux de communication : Quels sont les résultats classiquement obtenus en ce qui concerne les réseaux de communication ?

1) les groupes aux structures centralisées réunissent mieux dans les tâches simples.
2) dans les réseaux aux structures centralisées confrontés à des tâches complexes, l’individu placé au poste central peut se trouver submergé par les informations, ce qui devient, au-delà d’un certain seuil, un facteur d’inefficacité.
3) les groupes aux structures non centralisées réunissent mieux dans les tâches complexes.
4) dans les réseaux aux structures non centralisés, le désintérêt des individus placés à la périphérie est le plus rapide, et le niveau de satisfaction est le plus faible.
5) toutes les propositions précitées sont exactes.
6) toutes les propositions précitées sont fausses.

A

1) les groupes aux structures centralisées réunissent mieux dans les tâches simples.
2) dans les réseaux aux structures centralisées confrontés à des tâches complexes, l’individu placé au poste central peut se trouver submergé par les informations, ce qui devient, au-delà d’un certain seuil, un facteur d’inefficacité.
3) les groupes aux structures non centralisées réunissent mieux dans les tâches complexes.

77
Q

Q27. Les processus d’influence : Faites correspondre les descriptions données avec le processus d’influence qui lui correspond

=> Liste des éléments

  • L’individu s’accorde avec l’ensemble du groupe sur la définition de la réalité.
  • L’individu accomplit des actions immorales sous l’influence de la majorité du groupe.
  • Un petit groupe d’individus unis, cohérents, confiants et constants peuvent influencer un plus grand nombre.
  • Ce processus conduit à l’uniformisation des pensées des membres du groupe.
  • Processus de construction de normes communes mis en œuvre lorsqu’il n’y a pas de norme préalablement établie.
  • Une minorité ou un individu influence une majorité ou un groupe.
  • Un individu change de comportement afin de se soumettre aux ordres émanant d’une autorité perçue comme légitime.
  • En la présence d’une norme dominante, un individu cède à la pression sociale (réelle ou supposée) en adoptant les mêmes conduites, attitudes ou opinions que la majorité des membres du groupe.
  • Les membres du groupe établissent une référence commune qui permet de communiquer sur les impressions, perceptions, sentiments et opinions en parlant le même langage.

=> Choix attendus

  • Normalisation
  • Soumission à l’autorité
  • Influence minoritaire et innovation
  • Conformisme
  • Normalisation
  • Influence minoritaire et innovation
  • Soumission à l’autorité
  • Conformisme
  • Normalisation
A
  • NORMALISATION : L’individu s’accorde avec l’ensemble du groupe sur la définition de la réalité.
  • SOUMISSION A L’AUTORITE : L’individu accomplit des actions immorales sous l’influence de la majorité du groupe.
  • INFLUENCE MINORITAIRE ET INNOVATION : Un petit groupe d’individus unis, cohérents, confiants et constants peuvent influencer un plus grand nombre.
  • CONFORMISME : Ce processus conduit à l’uniformisation des pensées des membres du groupe.
  • NORMALISATION : Processus de construction de normes communes mis en œuvre lorsqu’il n’y a pas de norme préalablement établie.
  • INFLUENCE MINORITAIRE ET INNOVATION : Une minorité ou un individu influence une majorité ou un groupe.
  • SOUMISSION A L’AUTORITE : Un individu change de comportement afin de se soumettre aux ordres émanant d’une autorité perçue comme légitime.
  • CONFORMISME : En la présence d’une norme dominante, un individu cède à la pression sociale (réelle ou supposée) en adoptant les mêmes conduites, attitudes ou opinions que la majorité des membres du groupe.
  • NORMALISATION : Les membres du groupe établissent une référence commune qui permet de communiquer sur les impressions, perceptions, sentiments et opinions en parlant le même langage.
78
Q

Q28. Type de réseau de communication : Dites parmi les réseaux suivants, lequel est un groupe à la structure non centralisée

1) la structure en Y
2) la structure en étoile
3) la structure en ligne
4) la structure en cercle

A

4) la structure en cercle

79
Q

Q29. Lewin et le groupe : Il s’agit de petits groupes d’une dizaine de personnes qui librement discutent pour comprendre ce qui se passe dans leurs interactions. Un animateur est présent qui généralement interprète ce qui se passe à chaud et analyse les difficultés ressenties dans le groupe. L’intérêt réside dans la prise de conscience des phénomènes de groupe, de la dynamique propre et à tout groupe par généralisation. Parmi les noms suivants, lequel n’est pas le nom donné à ce type de groupe par les successeurs de Lewin ?

1) le T-group ou « Training group », soit le groupe de formation
2) le groupe de diagnostic
3) le groupe de base
4) le groupe dynamique

A

4) le groupe dynamique

80
Q

Q30. Mesures Vidéo n° 4 : Le fait de comparer, pour un groupe de participants, les évaluations d’une personne considérée tantôt comme une assistante sociale, tantôt comme un « cas social » relève d’une mesure.

1) intragroupe
2) intergroupe
3) indépendante
4) apparié ou appareillé

A

2) intergroupe

3) indépendante

81
Q

Q31. Normalisation : A qui doit-on le concept de normalisation ?

1) Asch
2) Sherif
3) Triplett
4) Zimbardo

A

2) Sherif

82
Q

Q32. Auteur et catégorisation sociale : Qui a particulièrement travaillé sur la catégorisation sociale ? (pour information, avec Tunner, ces deux auteurs pensent que la catégorisation sociale, soit le fait d’associer les individus à des groupes et catégories, sont des outils cognitifs qui ordonnent l’environnement social et permettent à l’individu d’entreprendre de nombreuses actions sociales. En effet, catégoriser un individu revient à lui reconnaître les caractéristiques associées à sa catégorie d’appartenance. Nous nous attendons ainsi à ce que cet individu se comporte conformément à cette catégorie, et notre comportement à son égard est influencé par ces attentes, voir la vidéo n° 5).

1) Tajfel
2) Chapman
3) Milgram
4) Sherif

A

1) Tajfel

83
Q

Q33. Pourquoi formons-nous des groupes : Faites correspondre les trois grandes explications théoriques évoquées à propos de la formation des groupes avec les modèles proposés.

=> Liste des éléments

  • L’individu rallie les groupes parce que cela lui est utile ou que l’appartenance à ce groupe lui permet de satisfaire certains besoins psychologiques fondamentaux.
  • L’attirance des individus les uns vis-à-vis des autres les conduisent à former un groupe.
  • Les individus se classifient eux-mêmes de manière plus ou moins consciente comme membre d’une catégorie sociale particulière les poussant à s’affilier à des groupes ayant les mêmes valeurs.

=> Choix attendus

  • Modèle fonctionnaliste
  • Modèle de la cohésion sociale
  • Modèle de l’autocatégorisation
A
  • MODELE FONCTIONNALISTE : L’individu rallie les groupes parce que cela lui est utile ou que l’appartenance à ce groupe lui permet de satisfaire certains besoins psychologiques fondamentaux.
  • MODELE DE LA COHESION SOCIALE : L’attirance des individus les uns vis-à-vis des autres les conduisent à former un groupe.
  • MODELE DE L’AUTOCATEGORISATION : Les individus se classifient eux-mêmes de manière plus ou moins consciente comme membre d’une catégorie sociale particulière les poussant à s’affilier à des groupes ayant les mêmes valeurs.
84
Q

Q34. Milgram (1960-1963) : Milgram (1960-1963) a construit différentes variantes expérimentales pour tester, l’effet de la distance entre le sujet et l’élève, la légitimité de l’autorité et le rôle du soutien social. Faites correspondre la situation expérimentale avec le pourcentage de sujets administrant un choc très important voire un choc maximal.

=> Liste des éléments

  • Contact
  • Proximité
  • Feed-back vocal
  • Feed-back à distance
  • Deux autorités donnent des ordres contradictoires
  • Absence de l’expérimentateur
  • L’autorité dans le rôle de la victime
  • Un individu ordinaire donne les ordres
  • Deux pairs se rebellent

=> Choix attendus

  • 30%
  • 40%
  • 62,5%
  • 65%
  • 0%
  • 20 ou 20,5%
  • 0%
  • 20 ou 20,5%
  • 10%
A
  • 30 % : Contact
  • 40 % : Proximité
  • 62,5% : Feed-back vocal
  • 65% : Feed-back à distance
  • 0 % : Deux autorités donnent des ordres contradictoires
  • 20 ou 20,5% : Absence de l’expérimentateur
  • 0 % : L’autorité dans le rôle de la victime
  • 20 ou 20,5% : Un individu ordinaire donne les ordres
  • 10 % : Deux pairs se rebellent
85
Q

Q35. Variable indépendante : Dans la vidéo n°4, combien y a-t-il de variables indépendantes (VI) et quelles sont leurs modalités ?

1) il y a une VI à 6 modalités : les 2 amies, l’assistance sociale à droite puis à gauche, le « cas social » à droite puis à gauche.
2) il y a deux VI : le rôle de l‘assistante sociale et le rôle de « cas social ».
3) il y a une VI à 2 modalités : le rôle de l‘assistante sociale et le rôle de « cas social ».
4) il y a une VI à 3 modalités : le rôle de l‘assistante sociale, le rôle de « cas social » et le rôle d’amie (groupe contrôle).

A

4) il y a une VI à 3 modalités : le rôle de l‘assistante sociale, le rôle de « cas social » et le rôle d’amie (groupe contrôle).

86
Q

Q36. Moi et ma perception de mon groupe : J’appartiens à une famille où il est de coutume de se syndicaliser. Dès que j’aurais un travail, je me syndicaliserai. Ma famille est-elle pour moi ?

1) un groupe d’appartenance
2) un groupe de référence
3) un groupe d’appartenance et de référence
4) un T-group

A

3) un groupe d’appartenance et de référence

87
Q

Q37. Sherif versus Asch : Quelle différence établissez-vous entre l’expérience de Sherif et celle de Asch ?

1) tous deux son d’accord sur le fait que seulement en situation d’incertitude, les gens se réfèrent à une norme commune.
2) tous deux son d’accord sur le fait que seulement en situation de certitude, les gens se réfèrent à une norme commune.
3) Asch prouve que, même lorsque la réalité est évidente (contrairement aux affirmations de Sherif), les gens peuvent être amenés à adopter une norme commune.
4) Sherif prouve que, même lorsque la réalité est évidente (contrairement aux affirmations de Asch), les gens peuvent être amenés à adopter une norme commune.

A

3) Asch prouve que, même lorsque la réalité est évidente (contrairement aux affirmations de Sherif), les gens peuvent être amenés à adopter une norme commune.

88
Q

Q38. Définitions de concepts : Pour répondre à cette question, vous regarderez le cours et regarderez la vidéo n° 4 suivie des explications par Nicole Dubois (à partir de la 11ème minutes de la vidéo).

Le mécanisme de ______ ______ consiste à classer et donc à regrouper au sein de catégories, des individus ou des groupes en accentuant les ressemblances intra-catégorielles, qu’on appelle des biais ou effets d’______ et les différence inter-catégorielles, soit des biais ou effets de contraste. Ce mécanisme permet de simplifier la réalité sociale, de la structure et donc de mieux la comprendre. Les ______ sont à la base de la catégorisation car bien souvent les traits censés être caractéristiques d’une catégorie sont issus de ______ qui sont véhiculés, à propos de cette catégorie.

A

Le mécanisme de CATEGORISATION SOCIALE consiste à classer et donc à regrouper au sein de catégories, des individus ou des groupes en accentuant les ressemblances intra-catégorielles, qu’on appelle des biais ou effets d’ASSIMILATION et les différence inter-catégorielles, soit des biais ou effets de contraste. Ce mécanisme permet de simplifier la réalité sociale, de la structure et donc de mieux la comprendre. Les STEREOTYPES sont à la base de la catégorisation car bien souvent les traits censés être caractéristiques d’une catégorie sont issus de GENERALISATION qui sont véhiculés, à propos de cette catégorie.

89
Q

Q39. Latané et Darley : Les différentes études menées par Latané et Darley montrent que plus le nombre de personnes présentes sur le lieu d’un incident grave (accident de voiture, feu, agression) augmente, moins les personnes …

1) font attention à l’incident.
2) interprètent cet incident comme grave.
3) son enclines à prendre leurs responsabilités et à venir aider.
4) toutes les propositions précitées sont exactes.
5) toutes les propositions précitées sont fausses.

A

4) toutes les propositions précitées sont exactes.

90
Q

Q40. Sociométrie : Quel est le but de la sociométrie ?

1) mesurer le QI
2) mesurer la personnalité
3) mesurer les relations dans les réseaux sociaux
4) mesurer les capacités d’influence d’un individu

A

3) mesurer les relations dans les réseaux sociaux

91
Q

Q41. Recherche-action : Kurt Lewin parle de « recherche-action » pour désigner

1) la recherche conduite dans le but d’apporter des solutions à des problèmes sociaux.
2) la recherche réalisée sur le terrain plutôt que réalisée en laboratoire.
3) la recherche qui voit dans les participants des objets passifs d’investigation.
4) la recherche fondamentale

A

1) la recherche conduite dans le but d’apporter des solutions à des problèmes sociaux.
2) la recherche réalisée sur le terrain plutôt que réalisée en laboratoire.

92
Q

Q42. Vidéo n° 8 : Par une nuit de mars 1964, une jeune américaine de 29 ans est agressée, violée et poignardée en pleine rue. Derrière les fenêtres, de nombreux témoins ont entendu les cris de la jeune femme, mais aucun n’a donné l’alerte. Dans les jours qui suivent le New York Times se déchaîne contre les témoins passifs qui ont laissé la jeune femme seule face à son meurtre. L’analyse minutieuse des faits et loin de correspondre au récit rapporté dans les manuels. Par exemple, on cite toujours l’existence des 38 témoins restés passifs en entendant les cris. En fait, d’après les conclusions du procès, il n’y aurait qu’une douzaine de personnes ayant vraiment entendu les cris. De plus, le seul témoin visuel aurait juste affirmé que l’agresseur se tenait debout au côté de la jeune femme. En fait, personne n’a vraiment vu la jeune femme être poignardée. Enfin, a contrario du récit habituel –personne n’est intervenu-, il apparaît que l’un des habitants a bien ouvert sa fenêtre et sommé l’agresseur de laisser la jeune femme. Suite à cette intervention, l’agresseur s’est enfui, mais est revenu quelques minutes plus tard pour la poignarder un peu plus loin, dans un endroit caché de tous et qu’aucun des témoins ne pouvait voir. On est donc loin du récit simple et trop évident rapporté dans tous les manuels.
Evidemment, ceci ne remet pas du tout en question les phénomènes décrits par John Darley et Bibb Latané mais montre simplement comment des faits-divers sont parfois traités par les médias ! Cette exagération-là aura permis en tout cas de stimuler des recherches fort intéressantes dans le domaine du comportement d’aide et de l’altruisme…
Après ce petit rectificatif, Nicole Dubois évoque plusieurs explications pour rendre compte de l’effet du passant qu’on nomme aussi « l’effet spectateur » (« bystander effect » en anglais). Parmi, les énoncés suivants, lesquels correspondent à ces explications ? (environ 23 minutes de la vidéo n° 8)
1) parle fait que nos sociétés accidentales et nous avec elles, privilégient des déterminants personnologiques (caractéristiques ou personnalités des personnels) plutôt que de faire appel à des ingrédients situationnels qui sont souvent plus fiables.
2) par le fait que nos sociétés occidentales et nous avec elles, privilégient des déterminants situationnels (le contexte, le lieu, les pressions de l’environnement) plutôt que de faire appel à des ingrédients dispositionnels sont souvent plus fiables.
3) le nombre de témoins affecte le jugement que porte le sujet sur la situation : plus il y a de témoins inactifs, moins l’événement est jugé grave et moins le sujet intervient.
4) le nombre de témoins affecte le sentiment que le sujet a d’être responsable : ainsi, plus il y a de témoins, moins le sujet se sent responsable, et moins il intervient. C’est la « dilution ou diffusion de responsabilité ».

A

1) parle fait que nos sociétés accidentales et nous avec elles, privilégient des déterminants personnologiques (caractéristiques ou personnalités des personnels) plutôt que de faire appel à des ingrédients situationnels qui sont souvent plus fiables.
3) le nombre de témoins affecte le jugement que porte le sujet sur la situation : plus il y a de témoins inactifs, moins l’événement est jugé grave et moins le sujet intervient.
4) le nombre de témoins affecte le sentiment que le sujet a d’être responsable : ainsi, plus il y a de témoins, moins le sujet se sent responsable, et moins il intervient. C’est la « dilution ou diffusion de responsabilité »

93
Q

Q43. Nom d’un auteur : Quel sociologue a introduit la distinction entre groupe primaire et groupe secondaire ?

1) Salès-Wuillemin
2) Festinger
3) Hyman
4) Cooley

A

4) Cooley

94
Q

Q44. Explication de Milgran
D’après Hoffman (1983), un événement disciplinaire interviendrait environ toutes les sept minutes dans la vie familiale d’un enfant de 7 ans et l’_____ s’ensuivrait dans plus de 60% des cas. Comme le souligne Fischer (1996), il se produit alors l’_____ de l’ordre social, c’est-à-dire l’allégeance à la _____ _____ aux supérieurs. L’_____ _____ est considéré comme la condition dans laquelle est une personne qui se considère comme un agent devant réaliser la volonté d’autrui, que Milgram oppose à l’_____. Les manifestations les plus importantes sont :
2. la _____ _____ _____, soit le fait de ne plus se sentir responsable de ses actes, de se considérer comme l’instrument de la volonté d’autrui, et d’obéir mécaniquement aux ordres,
3. la _____, soit un état psychologique où l’individu est davantage réceptif à tout ce qui vient de l’autorité au détriment de ce qui provient de toute manifestation extérieure.

A

D’après Hoffman (1983), un événement disciplinaire interviendrait environ toutes les sept minutes dans la vie familiale d’un enfant de 7 ans et l’OBEISSANCE s’ensuivrait dans plus de 60% des cas. Comme le souligne Fischer (1996), il se produit alors l’intériorisation de l’ordre social, c’est-à-dire l’allégeance à la NORME D’OBEISSANCE aux supérieurs. L’ETAT AGENTIQUE est considéré comme la condition dans laquelle est une personne qui se considère comme un agent devant réaliser la volonté d’autrui, que Milgram oppose à l’AUTONOMIE. Les manifestations les plus importantes sont :

  1. la PERTE DE RESPONSABILITE, soit le fait de ne plus se sentir responsable de ses actes, de se considérer comme l’instrument de la volonté d’autrui, et d’obéir mécaniquement aux ordres,
  2. la SYNTONISATION, soit un état psychologique où l’individu est davantage réceptif à tout ce qui vient de l’autorité au détriment de ce qui provient de toute manifestation extérieure.
95
Q

Q45. Qui suis-je ? : En me fondant sur des concepts de la physique, j’élabore la théorie des champs que j’appliquerai ensuite à des questions d’utilité sociale dans ce que j’ai appelé la recherche-action.

1) Kurt Lewin
2) Robert Bales
3) Léon Festinger
4) Lippitt et White

A

1) Kurt Lewin

96
Q

Q46. Définitions sur les groupes : Comment appelle-t-on ces groupes auxquels l’individu se rattache personnellement en tant que membre actuel ou auxquels il aspire se rattacher psychologiquement ; ou, en d’autres termes, ceux auxquels il s’identifie ou désire s’identifier (Sherif, 1956, p.175).

1) des groupes primaires
2) des groupes secondaires
3) des groupes de référence
4) des groupes d’appartenance

A

3) des groupes de référence

97
Q

Q47. Nombre de complices : Dans une des variantes expérimentales de Asch, on teste l’effet du nombre de complices (grandeur du groupe) sur le taux de conformisme. Quels sont les résultats obtenus ?

1) jusqu’à 3-4 complices unanimes, le taux de conformisme augmente et se stabilise ensuite.
2) jusqu’à 3-4 complices unanimes, le taux de conformisme augmente et se stabilise ensuite.
3) jusqu’à 10-12 complices unanimes, le taux de conformisme augmente et se stabilise ensuite.
4) jusqu’à 10-12 complices unanimes, le taux de conformisme augmente et se stabilise ensuite.

A

1) jusqu’à 3-4 complices unanimes, le taux de conformisme augmente et se stabilise ensuite.

98
Q

Q48. Le bon samaritain : Darley et Batson (1973) ont conduit une recherche auprès d’étudiants en théologie en s’inspirant de la parabole du bon samaritaIn. Tous les participants étaient avertis qu’ils doivent préparer une homélie qui doit être enregistrée dans un bâtiment voisin (vidéo n° 8, environ 14ème minute).
Sur le chemin des étudiants était placé un compère de l’expérimentateur, blotti dans une encoignure de porte, toussant, souffrant et râlant. Combien d’étudiants séminaristes allaient-ils s’arrêter pour secourir cette personne souffrante en fonction des 3 conditions dans lesquels ils étaient placés ?
Comment interprétez-vous ces résultats ?
1) cela montre que les séminaristes sont des gens comme tout le monde : ils ne s’arrêtent pas plus que les autres passants lorsqu’ils sont confrontés à une personne souffrante gisant à terre.
2) cela montre que l’être humain est altruiste de « nature » et vient aider, quelle que soit les circonstances.
3) cela montre que la « nature » altruiste de l’homme entre moins en compte que certains déterminants situationnels, ici la pression temporelle, pour expliquer les pratiques d’aide.
4) cela montre que les séminaristes ont peu enclins à mettre en harmonie leurs préceptes religieux avec leurs actes.

A

3) cela montre que la « nature » altruiste de l’homme entre moins en compte que certains déterminants situationnels, ici la pression temporelle, pour expliquer les pratiques d’aide.

99
Q

Q49. Sherif : Dans une de ses expériences, Sherif (1936) utilise un effet autocinétique, à savoir l’impression purement subjective qu’un point lumineux projeté dans une pièce obscure semble se déplacer … Dites si les énoncés suivants sont VRAI ou FAUX au regard de l’expérience.

=> Liste des éléments

  • Il y a un effet de la VI « taille du groupe ».
  • Il y a un effet de la VI « ordre de passage » (individuel-groupe versus groupe-individuel)
  • Dans la condition individuel-groupe, les estimations des sujets laissés d’abord seuls sont d’abord très variables puis tendent vers une norme personnelle.
  • Dans la condition individuel-groupe, les estimations des sujets une fois en groupe ne changent pas, même après de nombreux essais : même lorsqu’ils sont confrontés à d’autres points de vue sur la question, les sujets restent sur leur position.
  • Dans la condition groupe-individuel, les estimations réalisées d’abord en groupe sont très hétérogènes et aucune norme collective ne peut émerger.
  • Dans la condition groupe-individuel, les estimations réalisées par la suite en individuel ne varient pas significativement des estimations collectives de départ.
A
  • FAUX : Il y a un effet de la VI « taille du groupe ».
  • VRAI : Il y a un effet de la VI « ordre de passage » (individuel-groupe versus groupe-individuel)
  • VRAI : Dans la condition individuel-groupe, les estimations des sujets laissés d’abord seuls sont d’abord très variables puis tendent vers une norme personnelle.
  • FAUX : Dans la condition individuel-groupe, les estimations des sujets une fois en groupe ne changent pas, même après de nombreux essais : même lorsqu’ils sont confrontés à d’autres points de vue sur la question, les sujets restent sur leur position.
  • FAUX : Dans la condition groupe-individuel, les estimations réalisées d’abord en groupe sont très hétérogènes et aucune norme collective ne peut émerger.
  • VRAI : Dans la condition groupe-individuel, les estimations réalisées par la suite en individuel ne varient pas significativement des estimations collectives de départ.
100
Q

Q50. Effet : Quel est le nom de l’effet visuel exploité par Sherif (1935) pour mettre en évidence la phénomène de normalisation dans les groupes ?

1) l’effet Hawthorne
2) l’effet autocinétique
3) l’effet du passant
4) l’effet Lepers

A

2) l’effet autocinétique

101
Q

Q51. Rôles genrés : Des travaux récents (Brescoll et al. 2008) ont mis en évidence que, dans le monde du travail, des femmes en position de leaders qui ont des comportements plutôt réservés aux hommes leaders (par exemple la manifestation d’autorité sous forme de « colère ») sont perçues socialement comme moins attrayantes et moins compétentes que ces derniers. A quelle(s) interprétation(s) pourrait-on faire appel pour expliquer la position de ces femmes leaders ?

1) elles pourraient être tiraillées entre le rôle prescrit (un rôle d’autorité comme leader en entreprise) et le rôle effectivement mis en acte.
2) elles pourraient être tiraillées entre le rôle prescrit (un rôle d’autorité comme leader en entreprise) et le rôle subjectif (paraître plus masculine pour être accepté en tant que leader tout en sachant qu’elles risquent le rejet).
3) elles pourraient être tiraillées entre le rôle subjectif (paraître plus masculine pour être accepté en tant que leader tout en sachant qu’elles risquent le rejet) et le rôle mis en acte.
4) toutes les interprétations pré-citées sont exactes et renvoient aux tensions possibles entre les différents aspects du rôle pour ces femmes leaders.
5) toutes les interprétations pré-citées sont fausses : les femmes leader ne se mettent jamais en colère car elles connaissent la norme d’entreprises qui dicte une absence d’expressivité dans le travail.

A

4) toutes les interprétations pré-citées sont exactes et renvoient aux tensions possibles entre les différents aspects du rôle pour ces femmes leaders.

102
Q

Q52. Nom d’une expérience : Lorsque l’affaire des abus dans la prison d’Abu Ghraid éclata en mars 2004, de nombreux observateurs furent immédiatement surpris par les similitudes avec une expérience très célèbre mettant en scène des rôles prescrits de « prisonniers et de gardiens ». Quel(s) nom(s) a-t-on donné à cette expérience ? (vidéo n° 6)

1) l’effet Lucifer
2) l’effet du passant
3) l’expérience de Stanford par Zimbardo
4) l’expérience de Milgram

A

1) l’effet Lucifer

3) l’expérience de Stanford par Zimbardo

103
Q

Q53. Effet du passant : Qu’entend-on exactement par le terme « effet du passant » ?

1) il s’agit de la tendance morbide des passants à venir assister aux scènes d’accident lorsqu’elles se produisent devant leurs yeux.
2) il s’agit de la tendance naturelle des passants à emboîter le pas d’une personne qui s’offre comme modèle pour aider lors d’un accident qui se produit sous leurs yeux.
3) il s’agit de la tendance des passants à ne pas venir porter assistance lors d’un accident dès lors que de nombreuses personnes sont déjà présentes sur le lieu.
4) il s’agir de la tendance des passants à freiner l’arrivée des secours lorsqu’un accident se produit devant leurs yeux.

A

3) il s’agit de la tendance des passants à ne pas venir porter assistance lors d’un accident dès lors que de nombreuses personnes sont déjà présentes sur le lieu.

104
Q

Q54. Vidéo n° 5 : Quels sont les résultats de l’expérience de Stan Morse et Kenneth Gergen exposée dans la vidéo n° 5, « Mr Bof et Mr Top » ? (environ 8ème minute du film).

1) l’estime de soi de candidats mesurée à travers des items d’un questionnaire posé dans le cadre d’une éventuelle embauche n’est pas stable.
2) l’estime de soi des candidats mesurée à travers des items d’un questionnaire posé dans le cadre d’une éventuelle embauche est stable dans le temps, c’est une mesure très fiable.
3) face à un concurrent d’apparence peu dangereuse, l’estime de soi des candidats baisse.
4) face à un concurrent d’apparence sérieuse et organisée, l’estime de soi des candidats diminue de manière significative.

A

1) l’estime de soi de candidats mesurée à travers des items d’un questionnaire posé dans le cadre d’une éventuelle embauche n’est pas stable.
4) face à un concurrent d’apparence sérieuse et organisée, l’estime de soi des candidats diminue de manière significative.

105
Q

Q55. Bales : On doit à Bales (1943) et sa célèbre grille d’avoir étudié

1) les réseaux d’affinités
2) les réseaux de communication
3) les réseaux formels
4) les interactions groupales
5) les styles d’intervention des individus dans un groupe (leader centré sur la tâche, leader socio-émotionnel, …)

A

4) les interactions groupales

5) les styles d’intervention des individus dans un groupe (leader centré sur la tâche, leader socio-émotionnel, …)

106
Q

Q56. Notion d’informel : Quel est le groupe qui correspond à une structure ou groupe informel ?

1) une équipe de football (11 joueurs)
2) le personnel d’une banque en réunion (8 employés)
3) un car de touristes japonais (23 sujets)
4) les gens qui font la queue au supermarché (5 personnes)

A

4) les gens qui font la queue au supermarché (5 personnes)

107
Q

Q57. Fonction des normes : De quoi Moscovici parle-t-il lorsqu’évoquant le rôle des normes, il dit : « les réponses individuelles sont en conflits, les sujets convergents vers une réponse commune pour réduire ce conflit, pour se mettre implicitement d’accord avec la réponse de l’autre » ?

1) d’auto-conformisme
2) de marge de vraisemblance
3) d’évitement de conflit
4) de concessions réciproques

A

3) d’évitement de conflit

108
Q

Q1. Formation de l’attitude : Regan et Fazio (1977) conduisirent une recherche sur un campus universitaire en pleine pénurie de logement. A partir de là, les auteurs constituèrent deux groupes.
- Le groupe 1 composé d’étudiants qui durent coucher pendant les premières semaines du premier semestre universitaire sur des lits de camp installés dans le couloir des dortoirs.
- Le groupe 2 qui arriva juste après cette pénurie de logements mais en entendit beaucoup parler à partir des discussions avec les étudiants précédents, ou à travers la lecture d’articles –fréquents sur ce sujet- parus dans le journal universitaire.
Les résultats obtenus sont les suivants :
3. les deux groupes ont acquis une attitude négative semblable à l’égard de la crise du logement.
4. les étudiants du groupe 1 se déclaraient plus près à mener des actions pour lutter contre la crise du logement que ceux du groupe 2 (par exemple, signer des pétitions, organiser des meetings pour sensibiliser et faire en sorte que ces problèmes de logement se résolvent, etc …).
Que nous apprennent ces résultats sur la formation des attitudes et leur lien avec les comportements qui en découlent ?
1) toutes nos attitudes ne se sont pas formées de la même façon. Celles du groupe 1 sont acquises à partir des seules expériences personnelles directes sur l’objet social : la crise du logement.
2) Toutes nos attitudes ne se sont pas formées de la même façon. Celles du groupe 2 sont acquises indirectement par observation des autres étudiants ou par persuasion.
3) La force de l’attitude ne semble pas différente selon qu’elle a été formée par expérience directe ou indirecte (inférence ou persuasion).
4) La force de l’attitude est différente selon qu’elle a été formée par expérience directe ou indirecte (inférence ou persuasion).
5) La force de la relation attitude => comportement diffère : les étudiants du groupe 1 montrent une cohérence plus grande que ceux du groupe 2 entre leurs attitudes et leurs engagements à lutter contre la crise.
6) La force de la relation attitude => comportement diffère : les étudiants du groupe 2 montrent une cohérence plus grande que ceux du groupe 1 entre leurs attitudes et leurs engagements à lutter contre la crise.

A

1) toutes nos attitudes ne se sont pas formées de la même façon. Celles du groupe 1 sont acquises à partir des seules expériences personnelles directes sur l’objet social : la crise du logement.
2) Toutes nos attitudes ne se sont pas formées de la même façon. Celles du groupe 2 sont acquises indirectement par observation des autres étudiants ou par persuasion.
3) La force de l’attitude ne semble pas différente selon qu’elle a été formée par expérience directe ou indirecte (inférence ou persuasion).
5) La force de la relation attitude => comportement diffère : les étudiants du groupe 1 montrent une cohérence plus grande que ceux du groupe 2 entre leurs attitudes et leurs engagements à lutter contre la crise.

109
Q

Q2. Triade de Heider-2 : Pierre déteste son professeur de littérature. Chaque lundi le professeur récite un poème pour débuter son cours. Or, Pierre déteste la poésie. Complétez l’énoncé suivant en précisant, à chaque fois, si la relation est positive ou négative. Vous direz pour finir si la triade est équilibrée ou déséquilibrée.

La relation ___ entre Pierre et son professeur, la relation ___ entre Pierre et la poésie et la relation ___ entre le professeur et la poésie font que cette triade est ___.

A

La relation NEGATIVE entre Pierre et son professeur, la relation NEGATIVE entre Pierre et la poésie et la relation POSITIVE entre le professeur et la poésie font que cette triade est EQUILIBREE.

110
Q

Q3. Endofavoritisme : Le favoritisme intragroupe ou endogroupe (ou encore biais pro-dendogroupe, endofavoritisme) est une conduite qui consiste à

1) favoriser l’émergence d’un leader au sein du groupe d’appartenance.
2) de préférer les membres du groupe qui partagent nos opinions et valeurs.
3) avantager les membres du groupe d’appartenance au détriment du hors-groupe.
4) chercher le soutien et l’approbation de la majorité.
5) privilégier les échanges interpersonnels intragroupes et la satisfaction des besoins affectifs.

A

3) avantager les membres du groupe d’appartenance au détriment du hors-groupe.

111
Q

Q4. Composantes de l’attitude Exo3 : Les items suivants sont extraits du questionnaire « Baromètre santé jeunes Pays de Loire » (2005). Dites pour chacune de ces questions, quelle composante de l’attitude est représentée ? Cognitive, Comportementale, Affective, Conative

=> Liste des éléments

  • Selon vous, à partir de combien de verres d’alcool consommés par jour, pensez-vous qu’un homme qui boit quotidiennement met sa santé en danger ?
  • Au cours des 12 derniers mois, est-ce qu’il vous est arrivé de manger énormément sans pouvoir vous arrêter ? Réponses : Jamais rarement assez souvent Très souvent NSP
  • Au cous des 12 derniers mois, avez-vous eu le sentiment de vous faire plus de soucis que la plupart des gens dans la même situation ? Réponses : Oui Non
  • Hier, avez-vous marché pendant au moins 10 minutes d’affilée ? Réponses : Oui Non
  • Au cours de votre vie, avez-vous déjà essayé de fumer ? Réponses : Oui Non
  • Que pensez-vous de l’énoncé suivant : « Fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe » ? Réponses : tout à fait d’accord plutôt d’accord plutôt pas d’accord pas du tout d’accord
  • Parfois, les gens perdent confiance en eux, se sentent sans valeur ou bon à rien. Pendant ces deux dernières semaines, avez-vous ressenti cela ? Réponses : Oui Non
  • Savez-vous combien de temps après un rapport non protégé il faut prendre la contraception d’urgence (pilule du lendemain) ? Réponses : Oui Non
  • Si vous avez des problèmes de poids, quelles actions pourriez-vous mettre en place pour y remédier ?
  • Au cours des 12 derniers mois, vous êtes vous senti triste, déprimé ou sans intérêt pendant au moins deux semaines consécutives ? Réponses : Oui Non
A
  • COGNITIVE : Selon vous, à partir de combien de verres d’alcool consommés par jour, pensez-vous qu’un homme qui boit quotidiennement met sa santé en danger ?
  • COMPORTEMENTALE : Au cours des 12 derniers mois, est-ce qu’il vous est arrivé de manger énormément sans pouvoir vous arrêter ? Réponses : Jamais rarement assez souvent Très souvent NSP
  • AFFECTIVE : Au cous des 12 derniers mois, avez-vous eu le sentiment de vous faire plus de soucis que la plupart des gens dans la même situation ? Réponses : Oui Non
  • COMPORTEMENTALE : Hier, avez-vous marché pendant au moins 10 minutes d’affilée ? Réponses : Oui Non
  • COMPORTEMENTALE : Au cours de votre vie, avez-vous déjà essayé de fumer ? Réponses : Oui Non
  • AFFECTIVE : Que pensez-vous de l’énoncé suivant : « Fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe » ? Réponses : tout à fait d’accord plutôt d’accord plutôt pas d’accord pas du tout d’accord
  • AFFECTIVE : Parfois, les gens perdent confiance en eux, se sentent sans valeur ou bon à rien. Pendant ces deux dernières semaines, avez-vous ressenti cela ? Réponses : Oui Non
  • COGNITIVE : Savez-vous combien de temps après un rapport non protégé il faut prendre la contraception d’urgence (pilule du lendemain) ? Réponses : Oui Non
  • CONATIVE : Si vous avez des problèmes de poids, quelles actions pourriez-vous mettre en place pour y remédier ?
  • AFFECTIVE : Au cours des 12 derniers mois, vous êtes vous senti triste, déprimé ou sans intérêt pendant au moins deux semaines consécutives ? Réponses : Oui Non
112
Q

Q5. Etude sur les Représentations Sociales : Remplissez les espaces blancs avec le nom des auteurs ou des concepts appropriés se référant aux deux études emblématiques sur les Représentations Sociales citées dans le cours.
Ecrivez tout en minuscules sauf le nom de l’auteur qui prendra une majuscule au début … (faute de quoi vos points ne seraient pas comptabilisés)…

Qu’ils s’agissent de l’étude très connue de _____ sur la folie ou de celle de Markova et Wilkie sur le _____, l’usage de stigmatisants pour se distinguer des personnes atteintes du sida ou des « fous » renvoie à un mécanisme de _____ _____. Parallèlement, et à la faveur d’un manque d’information, on cherche à justifier l’exclusion de l’Autre par le recours à des _____ _____, comme par exemple le degré de « dangerosité » des malades ou de l’existence d’une punition divine ou de conspirations gouvernementales visant les personnes atteintes de Sida …

A

Qu’ils s’agissent de l’étude très connue de JODELET sur la folie ou de celle de Markova et Wilkie sur le SIDA, l’usage de stigmatisants pour se distinguer des personnes atteintes du sida ou des « fous » renvoie à un mécanisme de DIFFERENCIATION SOCIALE. Parallèlement, et à la faveur d’un manque d’information, on cherche à justifier l’exclusion de l’Autre par le recours à des THEORIES EXPLICATIVES, comme par exemple le degré de « dangerosité » des malades ou de l’existence d’une punition divine ou de conspirations gouvernementales visant les personnes atteintes de Sida …

113
Q

Q6. Triade de Heider-1 : Jean est très amoureux de Mélanie. Par ailleurs, il est passionné de football et ne loupe jamais un match à la télévision qu’il regarde en buvant une bière. Mélanie a horreur du football et ne manque pas de rappeler à Jean qu’il est un sportif du coude. Complétez l’énoncé suivant en précisant, à chaque fois, si la relation est positive ou négative. Vous direz pour finir si la triade est équilibrée ou déséquilibrée.

1) la relation _______ entre Jean et Mélanie
2) la relation _______ entre Pierre et le football
3) la relation _______ entre Mélanie et le football font que cette triade est _______

A

1) la relation POSITIVE entre Jean et Mélanie
2) la relation POSITIVE entre Pierre et le football
3) la relation NEGATIVE entre Mélanie et le football font que cette triade est DESEQUILIBREE

114
Q

Q7. Théorie de l’identité sociale : La théorie de l’identité sociale (Tajfel et Turner, 1979, 1986).

1) propose que seul le prénom des individus est important.
2) propose que la socialisation est à la base de notre identité.
3) propose que les tensions entre le « Je » et le « Moi » permettent à l’identité individuelle et sociale d’advenir.
4) propose que les préjugés, stéréotypes et discrimination sont des moyens de protéger le statut social de son groupe et à travers lui, une identité positive.

A

4) propose que les préjugés, stéréotypes et discrimination sont des moyens de protéger le statut social de son groupe et à travers lui, une identité positive.

115
Q

Q8. Taylor et Jaggi : Quels sont les principaux résultats de l’expérience menée par Taylor et Jaggi (1974) qui cherchait à tester l’effet de l’appartenance groupale communautaire de la cible.

1) face à une action indésirable, une cible exogroupe se verra plus fréquemment attribuer la responsabilité de l’action que lorsque la cible est endogroupe.
2) face à une action indésirable, une cible endogroupe se verra plus fréquemment attribuer la responsabilité de l’action que lorsque la cible est exogroupe.
3) face à une action désirable, une cible endogroupe se verra plus fréquemment attribuer la responsabilité de l’action que lorsque la cible est exogroupe.
4) face à une action désirable, une cible exogroupe se verra plus fréquemment attribuer la responsabilité de l’action que lorsque la cible est endogroupe.

A

1) face à une action indésirable, une cible exogroupe se verra plus fréquemment attribuer la responsabilité de l’action que lorsque la cible est endogroupe.
3) face à une action désirable, une cible endogroupe se verra plus fréquemment attribuer la responsabilité de l’action que lorsque la cible est exogroupe.

116
Q

Q9. Insomnie : Storms et Nisbett (1970) mènent une expérience sur des personnes insomniaques. Prétextant une étude sur le rêve, on donne :
- au groupe 1, un placebo censé les énerver,
- au groupe 2, un placebo censé les détendre,
- au groupe 3, aucun placebo (groupe contrôle).
Quels résultats contre-intuitifs obtiennent-ils ?
1) le groupe 1 met moins de temps que d’habitude pour s’endormir
2) le groupe 1 met plus de temps que d’habitude pour s’endormir
3) le groupe 2 met moins de temps que d’habitude pour s’endormir
4) le groupe 2 met plus de temps que d’habitude pour s’endormir
5) le groupe 3 met plus de temps que d’habitude pour s’endormir
6) le groupe 3 ne change pas de l’habitude

A

1) le groupe 1 met moins de temps que d’habitude pour s’endormir
4) le groupe 2 met plus de temps que d’habitude pour s’endormir
6) le groupe 3 ne change pas de l’habitude

117
Q

Q10. Définition concept : De nombreuses théories, la psychanalyse, la systémie, mais aussi en psychologie sociale, les théories de l’équilibre ou encore certains phénomènes de dynamique de groupe chez Lewin repose sur ce principe. Claude Bernard le définit comme « la capacité que peut avoir un système quelconque (ouvert ou fermé) à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures. Transposé aux mécanIsmes psychologiques, la métaphore biologique consiste à dire que tout élément intérieur ou extérieur venant perturber le fonctionnement cognitif d’un individu va déclencher des mécanismes d’autorégulation permettant de retrouver un état d’équilibre et d’harmonie ». A quel concept fait-il appel ?

1) l’harmonie cognitive
2) l’homéostasie
3) l’attribution
4) l’éveil de la dissonance

A

2) l’homéostasie

118
Q

Q11. Importance du statut : Parmi les résultats suivants, lesquels sont relatifs à l’expérience menée par Thibaut et Riecken (1955) sur l’effet du statut de la cible de l’attribution ?

1) les sujets naïfs estiment qu’une personne de haut statut a été moins convaincue par leur prestation qu’un interlocuteur de bas statut.
2) les sujets naïfs estiment qu’une personne de bas statut a été moins convaincue par leur prestation qu’un interlocuteur de haut statut.
3) ainsi, la cible de bas statut est perçue comme autonome et peu influençable.
4) ainsi, la cible de bas statut est perçue comme hétéronome ou davantage influençable.
5) ainsi, la cible de haut statut est perçue comme autonome et peu influençable.
6) ainsi, la cible de haut statut est perçue comme hétéronome ou davantage influençable.

A

1) les sujets naïfs estiment qu’une personne de haut statut a été moins convaincue par leur prestation qu’un interlocuteur de bas statut.
4) ainsi, la cible de bas statut est perçue comme hétéronome ou davantage influençable.
5) ainsi, la cible de haut statut est perçue comme autonome et peu influençable.

119
Q

Q12. Un exemple de l’attitude selon Allport : Remplissez les espaces blancs par des termes qui illustrent cet exemple de définition de l’attitude par Allport.
Nul doute que l’attraction (____) pour la psychologie (____ ____ ____) dit aussi (objet social), a poussé Jean (____ ____) à s’inscrire dans cette discipline à l’université (____).

A

Nul doute que l’attraction (ATTITUDE) pour la psychologie (OBJET DE L’ATTITUDE) dit aussi (OBJET SOCIAL), a poussé Jean (INFLUENCE DYNAMIQUE) à s’inscrire dans cette discipline à l’université (COMPORTEMENT).

120
Q

Q13. Biais intergroupe : Faites correspondre les énoncés suivants avec les biais intergroupes classiquement obtenus

=> Liste des éléments

  • Le fait pour une personne appartenant à un groupe majoritaire de favoriser son propre groupe d’appartenance.
  • Le fait pour une personne appartenant à un groupe majoritaire de défavoriser le groupe minoritaire (exogroupe).
  • Le fait pour une personne appartenant à un groupe minoritaire de favoriser le groupe majoritaire.
  • Le fait pour une personne appartenant à un groupe minoritaire de défavoriser son propre groupe d’appartenance.

=> Choix attendus

  • Endofavoritisme ou biais pro-endogroupe
  • Exodéfavoritisme
  • Exofavoritisme
  • Endodéfavoritisme
A
  • ENDOFAVORITISME OU BIAIS PRO-ENDOGROUPE : Le fait pour une personne appartenant à un groupe majoritaire de favoriser son propre groupe d’appartenance.
  • EXODEFAVORITISME : Le fait pour une personne appartenant à un groupe majoritaire de défavoriser le groupe minoritaire (exogroupe).
  • EXOFAVORITISME : Le fait pour une personne appartenant à un groupe minoritaire de favoriser le groupe majoritaire.
  • ENDODEFAVORITISME : Le fait pour une personne appartenant à un groupe minoritaire de défavoriser son propre groupe d’appartenance.
121
Q

Q14. Un exemple de la théorie de l’attribution causale : Pour une fois, Mathieu rentre de l’école avec une bonne note en géographie. Sa mère le félicite en lui disant « Bravo, tu as bien travaillé ! ». Son grand frère, moins magnanime dit à Mathieu : « Ce devoir devait vraiment être facile … ». Que peut-on dire du type de causes en jeu dans ces deux remarques ?

1) La cause de la réussite à l’examen évoquée par la maman de Mathieu est personnelle, interne ou dispositionnelle.
2) La cause de la réussite à l’examen évoquée par le grand-frère de Mathieu est personnelle, interne ou dispositionnelle.
3) La cause de la réussite à l’examen évoquée par la maman de Mathieu est impersonnelle, externe ou situationnelle.
4) La cause de la réussite à l’examen évoquée par le grand-frère de Mathieu est impersonnelle, externe ou situationnelle.

A

1) La cause de la réussite à l’examen évoquée par la maman de Mathieu est personnelle, interne ou dispositionnelle.
4) La cause de la réussite à l’examen évoquée par le grand-frère de Mathieu est impersonnelle, externe ou situationnelle.

122
Q

Q15. Hovland et Weiss : Dans la célèbre expérience de Hovland et Weiss (1951), quels sont les résultats principaux ?

1) les sujets de l’expérience tiennent compte de la compétence de la source (métier, niveau d’étude) : ainsi le journaliste sérieux est jugé comme plus crédible que le journaliste spécialisé dans les potions mondains.
2) les sujets de l’expérience ne tiennent pas compte de la compétence de la source (métier, niveau d’étude) : ainsi le journaliste spécialisé dans les potions mondains est jugé comme plus crédible que le journaliste sérieux.
3) les sujets de l’expérience tiennent compte de l’attractivité de la source (apparence physique, séduction) : ainsi le journaliste dans les potions mondains a une plus grande efficacité persuasive que le journaliste sérieux lorsqu’il s’agit du thème « cinéma ».
4) les sujets de l’expérience ne tiennent pas compte de l’attractivité de la source (apparence physique, séduction) : ainsi le journaliste sérieux a une plus grande efficacité persuasive que le journaliste spécialisé dans les potins mondains lorsqu’il s’agit du thème « cinéma ».

A

1) les sujets de l’expérience tiennent compte de la compétence de la source (métier, niveau d’étude) : ainsi le journaliste sérieux est jugé comme plus crédible que le journaliste spécialisé dans les potions mondains.
3) les sujets de l’expérience tiennent compte de l’attractivité de la source (apparence physique, séduction) : ainsi le journaliste dans les potions mondains a une plus grande efficacité persuasive que le journaliste sérieux lorsqu’il s’agit du thème « cinéma ».

123
Q

Q16. Groupes minimaux : Le paradigme des groupes minimaux est

1) une règle concernant le nombre d’individus nécessaires pour former un groupe.
2) un moyen de faire en sorte que les groupes disposent de ressources minimales pour leur fonctionnement.
3) un moyen de mettre en évidence le favoritisme pour son groupe d’appartenance (biais pro-endogroupe ou endofavoritisme).
4) un moyen de mettre en évidence le défavoritisme pour son groupe d’appartenance (endodéfavoritisme).

A

3) un moyen de mettre en évidence le favoritisme pour son groupe d’appartenance (biais pro-endogroupe ou endofavoritisme).

124
Q

Q17. Architecture de la pensée sociale : Faites correspondre les énoncés suivants avec les différents niveaux d’architecture de la pensée sociale décrits par Rouquette (1973, 1996)

=> Liste des éléments

  • Afficionados / n’assiste pas aux corridas car fait partie d’un mouvement de défense des animaux.
  • La vie / La mort.
  • Valeurs de l’art tauromachique / actes de barbarie.
  • Traditionalisme culturel versus modernisme (ou non-traditionalisme).
  • Il faut autoriser versus interdire la corrida.

=> Choix attendus

  • Attitudes
  • Thêmata
  • Représentations sociales
  • Idéologies
  • Opinions
A
  • ATTITUDES : Afficionados / n’assiste pas aux corridas car fait partie d’un mouvement de défense des animaux.
  • THEMATA : La vie / La mort.
  • REPRESENTATIONS SOCIALES : Valeurs de l’art tauromachique / actes de barbarie.
  • IDEOLOGIES : Traditionalisme culturel versus modernisme (ou non-traditionalisme).
  • OPINIONS : Il faut autoriser versus interdire la corrida.
125
Q

Q18. Auteurs menace du stéréotype : Quel est le nom des auteurs à qui l’on doit des expériences sur le terrain ou en laboratoire portant sur la menace du stéréotype ?

1) Léon Festinger
2) Jane Elliot
3) Robert Rosenthal et Lenore Jacobson
4) Claude Steele et Joshua Aronson

A

2) Jane Elliot

4) Claude Steele et Joshua Aronson

126
Q

Q19. Duncan : Duncan présente à des participants caucasiens une scène d’agression et fait varier la couleur de l’agresseur. Quels sont les résultats obtenus par ce chercheur ?

1) bousculer est jugé violent par 75% des personnes lorsque l’agresseur est noir.
2) bousculer est jugé violent par 75% des personnes lorsque l’agresseur est blanc.
3) bousculer est jugé violent par 15% des personnes lorsque l’agresseur est noir.
4) bousculer est jugé violent par 15% des personnes lorsque l’agresseur est blanc.
5) il n’y a pas de différence entre agresseur blanc ou noir dans cette expérience.

A

1) bousculer est jugé violent par 75% des personnes lorsque l’agresseur est noir.
4) bousculer est jugé violent par 15% des personnes lorsque l’agresseur est blanc.

127
Q

Q20. Père des Représentations Sociales : Quel est le nom du père fondateur du concept de Représentation Sociale

1) Allport
2) Moscovici
3) Apostolidis
4) Piaser
5) Taylor et Jaggi

A

2) Moscovici

128
Q

Q21. Clark et Clark : Quels sont les principaux résultats de l’expérience de Clark et Clark (1947) sur la conscience de soi raciale ?

1) dès 3 ans, une minorité d’enfants noirs sont capables d’identifier correctement les poupées sur la base de leur couleur.
2) dès 3 ans, une majorité d’enfants noirs sont capables d’identifier correctement les poupées sur la base de leur couleur.
3) une majorité d’enfants noirs choisissent de jouer avec une poupée noire.
4) une majorité d’enfants noirs choisissent de jouer avec une poupée blanche.
5) une majorité d’enfants noirs désigne la poupée noire comme « moche ».
6) une majorité d’enfants noirs désigne la poupée blanche comme « moche ».

A

2) dès 3 ans, une majorité d’enfants noirs sont capables d’identifier correctement les poupées sur la base de leur couleur.
4) une majorité d’enfants noirs choisissent de jouer avec une poupée blanche.
5) une majorité d’enfants noirs désigne la poupée noire comme « moche ».

129
Q

Q22. Perception sélective : Dans une recherche, Kleinhesseling et Edwards (1975) présentent à des sujets un message en faveur de la marijuana.
Le message comporte 14 arguments : 7 convaincants et 7 futiles (ou dépourvus d’intérêt).
Le message est accompagné d’un bruit statique constant qui rend l’audition pénible.
On expliquait aux participants qu’ils pouvaient appuyer sur un bouton permettant d’interrompre le bruit pendant cinq secondes. Ceci constituait la mesure effectuée : plus le sujet poussait sur le bouton pour arrêter le bruit, plus il prêtait attention à des parties du message.
Quels résultats peut-on attendre de cette expérience si on en réfère à la perception sélective de l’information ?
1) les « pro marijuana » appuient pour interrompre le bruit sur les arguments convaincants.
2) les « pro marijuana » appuient pour interrompre le bruit sur les arguments futiles.
3) les « anti marijuana » appuient pour interrompre le bruit sur les arguments fallacieux ou dépourvus d’intérêt.
4) les « anti marijuana » appuient pour interrompre le bruit sur les arguments convaincants.

A

1) les « pro marijuana » appuient pour interrompre le bruit sur les arguments convaincants.
3) les « anti marijuana » appuient pour interrompre le bruit sur les arguments fallacieux ou dépourvus d’intérêt.

130
Q

Q23. Vrai ou Faux : Tous les énoncés suivants concernent des connaissances acquises dans le domaine des attitudes. Votre tâche consiste à dire s’ils sont VRAI ou FAUX

=> Liste des éléments

  • L’attitude exerce une influence sur les comportements adoptés.
  • La mesure d’une attitude consiste à recueillir des opinions.
  • Les attitudes centrales sont plus fréquemment liées aux comportements effectifs des individus.
  • Les attitudes dites périphériques résistent mieux au changement.
  • Plus une attitude est générale (supra-ordonnée) et centrale, plus elle est stable.
  • L’attitude d’une personne change uniquement dans le cas où elle fait directement une expérience de vie qui la bouleverse.
  • Lorsque l’attitude a une grande force pour les personnes, son activation est automatique.
  • Les attitudes des personnes ne changent jamais lorsqu’elles sont confrontées à des messages persuasifs.
  • La mesure d’une attitude se fait toujours de manière directe.
  • L’attitude est un état mental de préparation à l’action donc au comportement.
  • Les attitudes sont des éléments isolés dans notre univers mental.
A
  • VRAI : L’attitude exerce une influence sur les comportements adoptés.
  • VRAI : La mesure d’une attitude consiste à recueillir des opinions.
  • VRAI : Les attitudes centrales sont plus fréquemment liées aux comportements effectifs des individus.
  • FAUX : Les attitudes dites périphériques résistent mieux au changement.
  • VRAI : Plus une attitude est générale (supra-ordonnée) et centrale, plus elle est stable.
  • FAUX : L’attitude d’une personne change uniquement dans le cas où elle fait directement une expérience de vie qui la bouleverse.
  • VRAI : Lorsque l’attitude a une grande force pour les personnes, son activation est automatique.
  • FAUX : Les attitudes des personnes ne changent jamais lorsqu’elles sont confrontées à des messages persuasifs.
  • FAUX : La mesure d’une attitude se fait toujours de manière directe.
  • VRAI : L’attitude est un état mental de préparation à l’action donc au comportement.
  • FAUX : Les attitudes sont des éléments isolés dans notre univers mental.
131
Q

Q24. Langer et collègues : Parmi les énoncés suivants, lesquels renvoient aux résultats obtenus par Langer & al. (1978) qui consistait à demander de trois manières différentes à pouvoir faire « 5 ou 20 » photocopies et ainsi, de passer devant toute une file d’attente ?

1) lorsque la requête est coûteuse en temps (20 photocopies), quelle que soit la formulation de la justification, la requête est majoritairement acceptée.
2) lorsque la requête est peu coûteuse en temps (5 photocopies), quelle que soit la formulation de la justification, la requête est majoritairement acceptée.
3) lorsque la requête est coûteuse, les sujets acceptent plus fréquemment lorsque la justification est réelle que lorsqu’elle est absente ou fausse.
4) lorsque la requête est peu coûteuse, les sujets acceptent plus fréquemment lorsque la justification est réelle que lorsqu’elle est absente ou fausse.
5) lorsque la requête est peu coûteuse, les gens s’orientent vers un traitement automatique de la demande (sous forme de réponses préprogrammées, soit un script de politesse).
6) lorsque la requête est coûteuse, les gens s’orientent vers un traitement automatique de la demande (sous forme de réponses préprogrammées, soit un script de politesse).
7) lorsque la requête est peu coûteuse, les gens déclenchent des processus attributionnels pour examiner la qualité de la justification.
8) lorsque la requête est coûteuse, les gens déclenchent des processus attributionnels pour examiner la qualité de la justification.

A

2) lorsque la requête est peu coûteuse en temps (5 photocopies), quelle que soit la formulation de la justification, la requête est majoritairement acceptée.
3) lorsque la requête est coûteuse, les sujets acceptent plus fréquemment lorsque la justification est réelle que lorsqu’elle est absente ou fausse.
5) lorsque la requête est peu coûteuse, les gens s’orientent vers un traitement automatique de la demande (sous forme de réponses préprogrammées, soit un script de politesse).
8) lorsque la requête est coûteuse, les gens déclenchent des processus attributionnels pour examiner la qualité de la justification.

132
Q

Q25. Un bruit qui court : Il s’agit de créer une « chaîne de sujets » qui se passent une histoire de bouche à oreille, sans droit à la répétition ou à l’explication. A la fin, on compare l’histoire racontée par le premier sujet et celle racontée par le dernier. Naturellement, l’histoire est au mieux tronquée, souvent déformée.
Quels chercheurs se sont servis de ce type de dispositif et pour étudier quoi ?
1) Katz et Braly pour étudier la polarisation des jugements.
2) Chapman et Chapman pour étudier les phénomènes de corrélation illusoire.
3) Asch pour étudier la pression normative des groupes (conformisme).
4) Allport et Postman pour étudier les rumeurs qui renvoient à des biais dans le souvenir et à la distorsion de la réalité

A

4) Allport et Postman pour étudier les rumeurs qui renvoient à des biais dans le souvenir et à la distorsion de la réalité

133
Q

Q26. Interprétation erronée de 2 faits : Une étude parfaitement scientifique a pour objet la consommation de viande rouge et la durée de vie moyenne des habitants de 200 pays du monde.
Résultats : plus il y a consommation de viande rouge, plus la durée de vie des habitants est grande.
A quel phénomène renvoie cette interprétation erronée selon laquelle « Plus on mande de viande rouge, plus notre santé est bonne » et pourquoi ?
1) on est ici devant un phénomène de surgénéralisation : ainsi, la durée de vie des habitants de quelques pays a été généralisée à de nombreux autres.
2) on est ici devant un phénomène de polarisation des jugements qui s’applique aussi aux esprits scientifiques : ainsi, on obtient un consensus selon laquelle la consommation de viande est bonne pour la santé.
3) on est ici devant un phénomène d’anthropomorphisme : ainsi, on applique des résultats obtenus sur les animaux à des hommes.
4) on est ici devant un phénomène de corrélation illusoire : ainsi, plus un pays est riche et industrialisé, plus il y a de viande en vente et consommée. Et plus un pays est riche et industrialisé, plus le dispositif de soins est performant.

A

4) on est ici devant un phénomène de corrélation illusoire : ainsi, plus un pays est riche et industrialisé, plus il y a de viande en vente et consommée. Et plus un pays est riche et industrialisé, plus le dispositif de soins est performant.

134
Q

Q27. Un exemple pour la théorie de la dissonance cognitive : Pour les vacances, Marc part en séjour linguistique (cognition 1). Il sait que ces vacances lui permettront de perfectionner son anglais (cognition 2), ce dont il a grand besoin dans le cadre de ses études (cognition 3), mais il sait aussi que ces vacances vont être plus chères (cognition 4) que des vacances en famille (cognition 5). Par contre, il sait que les vacances en famille ne lui permettront pas d’acquérir un bon niveau d’anglais (cognition 6).
Selon la théorie de la dissonance cognitive, quelles cognitions sont dissonantes ?
1) la cognition 1 est dissonante avec les cognitions 2 et 3.
2) la cognition 1 est dissonante avec les cognitions 4 et 5.
3) la cognition 1 est dissonante avec les cognitions 5 et 6.
4) la cognition 1 est dissonante avec les cognitions 4 et 6.

A

4) la cognition 1 est dissonante avec les cognitions 4 et 6.

135
Q

Q28. Heider ou Festinger ? : Faites correspondre les conceptions suivantes avec l’auteur qui les a formulées. Ces conceptions renvoient aux différences entre la théorie de Festinger et de celle de Heider.

=> Liste des éléments

  • L’inconsistance est un état de motivation.
  • La perception du déséquilibre n’induit pas un état de malaise chez la personne.
  • La dissonance des sujets trouve son origine dans l’émission d’un comportement contradictoire avec une attitude antérieure.
  • L’état d’inconsistance est souvent induit par de nouvelles informations.
  • L’homme est un analyste qui contemple le monde dans son fauteuil et s’en construit une image cohérente.
  • L’homme est un acteur qui d’abord se comporte, et dont le comportement affecte la conception du monde.
A
  • FESTINGER : L’inconsistance est un état de motivation.
  • HEIDER : La perception du déséquilibre n’induit pas un état de malaise chez la personne.
  • FESTINGER : La dissonance des sujets trouve son origine dans l’émission d’un comportement contradictoire avec une attitude antérieure.
  • HEIDER : L’état d’inconsistance est souvent induit par de nouvelles informations.
  • HEIDER : L’homme est un analyste qui contemple le monde dans son fauteuil et s’en construit une image cohérente.
  • FESTINGER : L’homme est un acteur qui d’abord se comporte, et dont le comportement affecte la conception du monde.
136
Q

Q29. Un exemple de réduction de la dissonance cognitive : Pour les vacances, Martine s’est offert un voyage organisé en Thaïlande. En sortant du travail, accompagnée d’une collègue, Martine voit dans une agence le même voyage mais à un prix bien plus attractif. Martine signale à sa collègue que pour le prix annoncé, les hôtels de ce voyage en Thaïlande doivent sûrement être médiocres. Elle décrit alors à sa collègue les merveilleuses excursions qu’elle fera et les luxueux hôtels dans lesquels elle dormira. A quel(s) processus de réduction de la dissonance renvoie cet exemple ?

1) le déni
2) l’étayage
3) le rééquilibrage
4) le changement radical de la cognition initiale

A

2) l’étayage

3) le rééquilibrage

137
Q

Q30. L’expérience de Festinger et de Carlsmith (1959) : Festinger et Carlsmith (1959) ont réalisé une expérience dans laquelle les participants devraient réaliser une tâche particulièrement ennuyeuse. Les réponses au questionnaire rempli après cette expérience mettent en évidence que

1) plus les participants sont payés, plus ils déclarent avoir éprouvé du plaisir à réaliser la tâche.
2) moins les participants sont payés, plus ils déclarent avoir éprouvé du plaisir à réaliser la tâche.
3) quelle que soit la rémunération (forte ou faible) des participants, ils déclarent avoir pris du plaisir à réaliser la tâche.
4) quelle que soit la rémunération (forte ou faible) des participants, ils déclarent ne pas avoir pris du plaisir à réaliser la tâche.

A

2) moins les participants sont payés, plus ils déclarent avoir éprouvé du plaisir à réaliser la tâche.

138
Q

Q31. Concepts psychosociaux : Faites correspondre les énoncés suivants avec les concepts psychosociaux qui les représentent le mieux : Stéréotypes, Discrimination, Préjugés, Discrimination

=> Liste des éléments

  • « les espagnols sont chaleureux ».
  • « les noirs sont paresseux ».
  • « j’ai déménagé parce qu’un Musulman est venu habiter dans ma rue ».
  • « je déteste les Belges ».
  • « j’aime les Polonais ».
  • « je refuse d’embaucher cette personne obèse qui risque de faire des arrêts de travail fréquents à cause de son état de santé ».
A
  • STEREOTYPES : « les espagnols sont chaleureux ».
  • STEREOTYPES : « les noirs sont paresseux ».
  • DISCRIMINATION : « j’ai déménagé parce qu’un Musulman est venu habiter dans ma rue ».
  • PREJUGES : « je déteste les Belges ».
  • PREJUGES : « j’aime les Polonais ».
  • DISCRIMINATION : « je refuse d’embaucher cette personne obèse qui risque de faire des arrêts de travail fréquents à cause de son état de santé ».
139
Q

Q32. Définition préjugé : Qu’est-ce qu’un préjugé ?

1) une attitude cognitive
2) une attitude affective
3) une attitude conative
4) une attitude comportementale

A

2) une attitude affective

140
Q

Q35. Composantes de l’attitude Exo 2 : Ci-dessous figure un sondage à propos du virus H1N1. Dites pous chacun de ces items, quelle composante à l’attiTude est représentée ? Cognitive, Comportementale, Affective, Conative

=> Liste des éléments

  • Le virus H1N1 touche surtout les personnes âgées. Réponses : Vrai Faux.
  • Comment, selon-vous, un vaccin peut-il agir sur l’organisme ?
  • Je me suis fait vacciner contre la grippe A. Réponses : le mois dernier, dans les 6 derniers mois, l’année dernière, jamais.
  • Concernant la vaccination massive de la population, je me sens. Pas du tout scandalisée 1 2 3 4 5 Tout à fait scandalisée.
  • Les dommages pour la santé liés à la grippe A ne sont pas plus forts que ceux liés à la grippe hivernale « classique ». Réponses : Vrai Faux.
  • La grippe A risque de faire beaucoup de dégâts cette année. Pas du tout d’accord 1 2 3 4 5 Tout à fait d’accord.
  • Que pensez-vous des campagnes préventives en matière de communication sur la grippe A ?
  • Je vais inciter mes proches à se faire vacciner. Réponses : Vrai Faux.
A
  • COGNITIVE : Le virus H1N1 touche surtout les personnes âgées. Réponses : Vrai Faux.
  • COGNITIVE : Comment, selon-vous, un vaccin peut-il agir sur l’organisme ?
  • COMPORTEMENTALE : Je me suis fait vacciner contre la grippe A. Réponses : le mois dernier, dans les 6 derniers mois, l’année dernière, jamais.
  • AFFECTIVE : Concernant la vaccination massive de la population, je me sens. Pas du tout scandalisée 1 2 3 4 5 Tout à fait scandalisée.
  • COGNITIVE : Les dommages pour la santé liés à la grippe A ne sont pas plus forts que ceux liés à la grippe hivernale « classique ». Réponses : Vrai Faux.
  • AFFECTIVE : La grippe A risque de faire beaucoup de dégâts cette année. Pas du tout d’accord 1 2 3 4 5 Tout à fait d’accord.
  • AFFECTIVE : Que pensez-vous des campagnes préventives en matière de communication sur la grippe A ?
  • CONATIVE : Je vais inciter mes proches à se faire vacciner. Réponses : Vrai Faux.
141
Q

Q36. Erreur fondamentale d’attribution : Ross, Amabile et Steinmetz (1977) montrent une expérience comparable à « Questions pour un champion ». Que démontre cette étude lorsqu’on demande à des observateurs d’évaluer la culture générale des deux participants ?

1) tous les observateurs font des attributions internes sans penser à la consigne de départ (rôles tirés au hasard).
2) tous les observateurs font des attributions externes sans penser à la consigne de départ (rôles tirés au hasard).
3) le questionneur va toujours être le mieux jugé.
4) le questionné va toujours être le mieux jugé.
5) on tient ici compte des déterminants de l’environnement incarnés par les positions occupées par le questionneur et le questionné (soit le fait que les rôles soient tirés au hasard).
6) on ne prend pas du tout en compte les déterminants de l’environnement incarnés par les positions occupées de questionneur et de questionné (soit le fait que les rôles soient tirés au hasard).

A

1) tous les observateurs font des attributions internes sans penser à la consigne de départ (rôles tirés au hasard).
3) le questionneur va toujours être le mieux jugé.
6) on ne prend pas du tout en compte les déterminants de l’environnement incarnés par les positions occupées de questionneur et de questionné (soit le fait que les rôles soient tirés au hasard).

142
Q

Q37. Menace du stéréotype : Dans les expériences portant sur la menace du stéréotype, quels sont les principaux résultats obtenus ?

1) les hommes et les femmes, les noirs et les blancs réunissent aussi bien lorsqu’ils sont en condition non diagnostique (non menace).
2) les hommes et les femmes, les noirs et les blancs réunissent aussi bien lorsqu’ils sont en condition diagnostique (menace).
3) les femmes et les noirs stressés à l’idée d’être considérés comme moins compétents vont voir leurs résultats baisser en condition de menace.
4) les hommes et les blancs stressés à l’idée de devoir prouver leur supériorité vont voir leurs résultats baisser en condition de menace.
5) tous les participants, hommes et femmes ou blancs et noirs vont confirmer le stéréotype qui leur est associé, quelle que soit la condition de menace ou de non-menace.

A

1) les hommes et les femmes, les noirs et les blancs réunissent aussi bien lorsqu’ils sont en condition non diagnostique (non menace).
3) les femmes et les noirs stressés à l’idée d’être considérés comme moins compétents vont voir leurs résultats baisser en condition de menace.
4) les hommes et les blancs stressés à l’idée de devoir prouver leur supériorité vont voir leurs résultats baisser en condition de menace.

143
Q

Q38. Auteurs de l’attitude : Ces deux sociologues ont cherché à rendre compte des conduites et des mœurs des polonais implantés aux USA. Ils se sont attachés à déterminer comment les membres de cette communauté définissent les situations auxquelles ils peuvent être confrontés, c’est-à-dire comment ils les construisent avec leurs savoirs et leurs affects. De nombreux concepts peuvent ici intervenir (valeurs, représentations collectives, etc …) mais il en est un que ces auteurs trouvent particulièrement pertinent : c’est le concept d’attitude. Qui sont ces auteurs ?

1) Thomas et Znaniecki
2) Chapman et Chapman
3) Clark et Clark
4) Heider et Festinger

A

1) Thomas et Znaniecki

144
Q

Q39. Définition biais : Quand on observe la conduite des autres et qu’on tente d’expliquer ce qui leur arrive, on mobilise encore plus les causes internes que l’on ne les mobilise pour expliquer ses propres conduites. Comment appelle-t-on ce biais ?

1) le biais acteur / observateur
2) l’erreur fondamentale d’attribution
3) le biais d’auto-complaisance
4) le biais de confirmation d’hypothèses

A

1) le biais acteur / observateur

145
Q

Q40. Quelle théorie pour cet exemple ? : Pour les vacances, Marc part en séjour linguistique. Il sait que ces vacances lui permettront de perfectionner son anglais, mais il sait aussi que ces vacances vont être plus chères que des vacances dans la famille. Par contre, il sait que les vacances en famille ne lui permettront pas d’acquérir un bon niveau d’anglais.
Quel modèle théorique étudie les pensées comme celles de Marc ?
1) le modèle de l’attribution causale
2) le modèle de la dissonance cognitive
3) la modèle de l’équilibre cognitif
4) le modèle de la facilitation cognitive

A

2) le modèle de la dissonance cognitive

146
Q

Q41. Un autre exemple de réduction de la dissonance cognitive : François ne refuse jamais de rendre service à sa voisine Laure. Or ce matin, elle lui a demandé de garder sa petite fille, et il a refusé. En prenant son café, il se dit que Laure est bien gentille mais qu’elle ne vient le voir que pour lui demander des services. A quel(s) processus de réduction de la dissonance renvoie cet exemple.

1) la rationalisation comportementale
2) la rationalisation cognitive
3) la trivialisation
4) toutes les réponses précitées correspondent au mode de réduction de la dissonance par François
5) aucune des réponses précitées correspond au mode de réduction de la dissonance par François

A

2) la rationalisation cognitive

147
Q

Q42. Définition effet d’attentes : Parmi les effets suivants, lequel ne relève pas de la mise en conformité des comportements d’une personne avec les attentes à son égard ?

1) l’effet pygmalion
2) l’effet Rosenthal
3) une prophétie auto-réalisante (ou auto-réalisatrice)
4) un biais de confirmation d’hypothèse
5) l’effet autocinétique

A

5) l’effet autocinétique

148
Q

Q43. Composante de l’attitude Exo 1 : Ci-dessous figure un sondage destiné aux éducateurs suivi de questions destinées aux Français en général à propos de la disparition des cours d’histoire en classe de terminale. Dites pour chacun de ces items, quelle composante de l’attitude est représentée ? Affective, Conative, Comportementale, Cognitive

=> Liste des éléments

  • Je suis opposé à la réforme du programme de terminale S. Réponses : Oui/Non/Ne sais pas
  • Si vous n’êtes pas favorable à la réforme proposée par le gouvernement, comptez-vous mettre en place des actions contre l’adoption de la réforme ? Réponses : Oui/Non/Ne sais pas
  • Si oui, que ferez-vous ?
  • Les enseignants d’histoire sont importants. Réponses sous forme d’échelle de Likert. Pas du tout d’accord 1 2 3 4 5 Tout à fait d’accord.
  • On devrait supprimer les enseignements d’histoire du programme de terminale S. Réponses sous forme d’échelle de Likert. Pas du tout d’accord 1 2 3 4 5 Tout à fait d’accord.
  • J’ai dans l’intention de signer les pétitions contre la réforme des terminales. Réponses : Oui/Non/Ne sais pas
  • Combien y a-t-il d’heures d’histoire hebdomadaires dans le programme de terminale S ?
  • Quelle est la période étudiée en histoire en terminale S ?
A
  • AFFECTIVE : Je suis opposé à la réforme du programme de terminale S. Réponses : Oui/Non/Ne sais pas
  • CONATIVE : Si vous n’êtes pas favorable à la réforme proposée par le gouvernement, comptez-vous mettre en place des actions contre l’adoption de la réforme ? Réponses : Oui/Non/Ne sais pas
  • COMPORTEMENTALE : Si oui, que ferez-vous ?
  • AFFECTIVE : Les enseignants d’histoire sont importants. Réponses sous forme d’échelle de Likert. Pas du tout d’accord 1 2 3 4 5 Tout à fait d’accord.
  • AFFECTIVE : On devrait supprimer les enseignements d’histoire du programme de terminale S. Réponses sous forme d’échelle de Likert. Pas du tout d’accord 1 2 3 4 5 Tout à fait d’accord.
  • CONATIVE : J’ai dans l’intention de signer les pétitions contre la réforme des terminales. Réponses : Oui/Non/Ne sais pas
  • COGNITIVE : Combien y a-t-il d’heures d’histoire hebdomadaires dans le programme de terminale S ?
  • COGNITIVE : Quelle est la période étudiée en histoire en terminale S ?
149
Q

Q44. DC ou renforcement : Le tableau à 4 cases suivant permet de décrire le rôle de la récompose dans le changement d’attitude. En fonction des 4 croisements possibles (petite récompense par faible ou fort changement d’attitude et récompense importante par faible ou fort changement d’attitude), votre tâche consistera à insérer la théorie explicative appropriée dans les quatre cases prévues à cet effet. Vous avez le choix entre la théorie de la dissonance cognitive ou celle du renforcement que vous pourrez donc utiliser deux fois. Pour vos réponses, vous aurez ainsi le choix entre théorie de la dissonance cognitive et théorie du renforcement.

  • Case n° 1 : Théorie __________
  • Case n° 2 : Théorie __________
  • Case n° 3 : Théorie __________
  • Case n° 4 : Théorie __________
A
  • Case n° 1 : Théorie de la dissonance cognitive
  • Case n° 2 : Théorie du renforcement
  • Case n° 3 : Théorie du renforcement
  • Case n° 4 : Théorie de la dissonance cognitive
150
Q

Q45. Représentations sociales : Remplissez les espaces blancs avec les concepts appropriés se référant à la théorie du noyau d’Abric
Toute représentation sociale (RS) stabilisée s’organise autour d’un ___ ___. Ce dernier est constitué de quelques éléments ___ (opinions, croyances, informations …) qui font l’objet de larges ___ dans le groupe porteur de la représentation. Le système central est directement lié et déterminé par les conditions historiques, sociologiques et idéologiques : il est marqué par la ___ ___ du groupe et aussi par le système de ___ auquel il se réfère. Ce système central est donc composé d’éléments de connaissances, fortement partagés, stables, ___ et strictement définitoires de l’objet RS (Flament, 1979, Abric, 1984, Rouquette, 1991 …). Les cognitions placées sous la dépendance du noyau sont appelées les éléments ___. Contrairement au système central, ce dernier est plus sensible et déterminé par les caractéristiques du contexte immédiat. Il permet la régulation et l’___ du système central aux contraintes et aux caractéristiques de la situation concrète à laquelle le groupe est confronté. Il permet une certaine modulation individuelle de la représentation.

A

Toute représentation sociale (RS) stabilisée s’organise autour d’un NOYAU CENTRAL. Ce dernier est constitué de quelques éléments COGNITIFS (opinions, croyances, informations …) qui font l’objet de larges CONSENSUS dans le groupe porteur de la représentation. Le système central est directement lié et déterminé par les conditions historiques, sociologiques et idéologiques : il est marqué par la MEMOIRE COLLECTIVE du groupe et aussi par le système de NORMES auquel il se réfère. Ce système central est donc composé d’éléments de connaissances, fortement partagés, stables, ORGANISTEURS et strictement définitoires de l’objet RS (Flament, 1979, Abric, 1984, Rouquette, 1991 …). Les cognitions placées sous la dépendance du noyau sont appelées les éléments PERIPHERIQUES. Contrairement au système central, ce dernier est plus sensible et déterminé par les caractéristiques du contexte immédiat. Il permet la régulation et l’ADAPTATION du système central aux contraintes et aux caractéristiques de la situation concrète à laquelle le groupe est confronté. Il permet une certaine modulation individuelle de la représentation.

151
Q

Q46. Exercice de réflexion DC : Janis et Mann (1965) s’intéressant à la modification des comportements de sujets fumeurs, proposent une étude en 3 phases :
1. dans la première phase, les auteurs mesurèrent l’attitude de sujets à l’égard du tabac, soit les 3 dimensions impliquées : cognitif (le sujet explique ce qu’il pense du tabac), comportemental (combien ils consomment de cigarettes) et affectif (y prennent-ils du plaisir ?).
2. une fois cette mesure effectuée, la phase 2 consista à répartir les sujets (des femmes considérées comme « gros fumeurs ») en 3 groupes indépendants dans lesquels on fera varier le niveau d’implication des participantes :
- dans le groupe 1 : les participantes devaient jouer le rôle d’une malade apprenant qu’elle allait mourir d’un cancer dû à son tabagisme. Cette prestation est publique.
- dans le groupe 2 : les participantes doivent écouter et évaluer l’enregistrement audio d’une personne jouant le même scénario que celui proposé dans le groupe 1.
- le groupe 3 : est le groupe contrôle qui effectue uniquement les 2 mesures attitudinales des phases 1 et 3.
3. dans une troisième phase, on mesure l’intention comportementale des sujets en leur demandant combien de cigarettes elles comptent fumer. Ces mesures sont effectuées par le biais de questionnaires jusqu’à 18 mois après la phase de manipulation expérimentale.
Les résultats sont les suivants :
- pour le groupe 1 : la diminution de la consommation de tabac est à la fois forte et stable : les femmes fument en moyenne une dizaine de cigarettes en moins par jour, et l’effet semble pérenne puisqu’il persiste encore après 18 mois. Du reste, plusieurs d’entre elles ont arrêté définitivement le tabac.
- pour le groupe 2 : on enregistre une diminution légère et stable de la consommation : avoir entendu des « collègues » jouer le rôle de patientes atteintes de cancer du poumon, les as visiblement affecté, mais les habitudes « de gros fumeurs » perdurent.
- pour le groupe 3 (groupe contrôle) : les effets sont faibles.

Comment peut-on expliquer les résultats du groupe 1 si on se réfère à la théorie de la dissonance cognitive ?

1) c’est l’adoption de comportements publics pro-attitudinaux (dire ce que le tabac leur apporte) par les femmes du groupe 1 qui est à l’origine de leur changement d’attitude.
2) le sujet fumeur possède des attitudes favorables à l’objet attitudinal « tabac ». Le fait de voir sur une vidéo des femmes parler des effets néfastes du tabac va permettre au groupe 1 de changer d’attitude.
3) c’est l’adoption de comportements contre-attitudinaux (dire le contraire de ce qu’elles pensent sur le tabac) par les femmes du groupe 1 qui est à l’origine de leur changement d’attitude.
4) le sujet fumeur possède des attitudes favorables à l’objet attitudinal « tabac » mais elles vont devoir adopter en public des comportements contraires. Les comportements « entérinés » publiquement ne peuvent pas être facilement changés, au risque pour la personne de se contredire devant tout le monde.

A

3) c’est l’adoption de comportements contre-attitudinaux (dire le contraire de ce qu’elles pensent sur le tabac) par les femmes du groupe 1 qui est à l’origine de leur changement d’attitude.
4) le sujet fumeur possède des attitudes favorables à l’objet attitudinal « tabac » mais elles vont devoir adopter en public des comportements contraires. Les comportements « entérinés » publiquement ne peuvent pas être facilement changés, au risque pour la personne de se contredire devant tout le monde.