DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET  PARTICIPATION SOCIALE Flashcards

1
Q

Empowerment ou autonomisation

Concept développé en quelle année et par qui?

A

Empowerment: Concept développé dans les années 80, notamment par Julian Rappaport.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que le développement du pouvoir d’agir (ou empowerment)?

A

•Désigne un processus interactif par lequel les individus, les groupes, les organisations et les communautés acquièrent la capacité à exercer du pouvoir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quel est le terme français pour l’empowerment?

A

•Le terme autonomisation est recommandé en français.

Mais dans le cadre du cours, nous utiliserons souvent “le développement du pouvoir d’agir”.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Buts visés de l’empowerment :

A

•Augmenter le sentiment de compétence

–Passer d’un état de passivité en un état de « je suis capable de faire quelque chose »

•Améliorer l’estime de soi

•Développer l’autonomie et s’émanciper

•Améliorer nos conditions de vie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Différences entre impuissance et autonomisation (les 2 opposés) :

A

IMPUISSANCE

•La prise en CHARGE
des patients

•Pourvoyeur de services

•Que puis-je faire
pour VOUS aider?

Pathologisation des problèmes sociaux

AUTONOMISATION

« Les personnes aux prises avec ​un problème sont les mieux placées pour définir la nature ​de leurs besoins et des solutions compatibles avec leur situation. » ​(Bernstein et al., 1994, p. 86)​

  • Partenaires de projets individuels ou collectif​
  • Faire avec ou favoriser la participation​
  • Miser sur les capacités ​plutôt que sur les carences
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

La participation sociale est centrale à l’empowerment puisqu’elle permet d’augmenter:

A

•Estime de soi:

•Compétence:

•Conscience critique:

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Définis ces trois aspects centraux à la participation sociale :

A

•Estime de soi: reconnaissance de ses propres forces et confiance dans ses capacités

•Compétence: savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires pour participer, mais aussi pour choisir-décider-agir

•Conscience critique: réalisation que les problèmes vécus par les individus n’ont pas que des causes individuelles, mais également structurelles (systémiques) sur lesquelles il est possible d’agir

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Question d’examen: En quoi l’approche prônée dans ce texte permet-elle de développer ces trois aspects centraux à la participation sociale chez les personnes aux prises avec un problème de toxicomanie?

–Estime de soi

–Compétence

–Conscience critique

Donc donner des exemples pour chacun.

A

Estime de soi : Comment ils t’ont traitée à l’hôpital Comment t’es-tu sentie? Respect du rythme de la personne qui attend pour se faire prendre une prise de sang. Tu m’offres 5 minutes, je le prend pour t’aider. Candeur et respect dans le ton.

Sentiment de compétence : Une fois que le lien est créé, former la personne (par exemple à l’organisme l’itinéraire) : être capable de compter l’argent, être capable de comprendre le non verbal des autres, être capable de gérer son temps, son stress, de trouver le bon moment pour vendre.

Ex: la personne s’injecte elle-même. Est-ce que tu sais alterner tes veines? Super! Est-ce que tu peux parler toi-même à Liz? Elle va plus t’écouter que moi.

Conscience critique : oui il y a une partie de ce que tu vis qui vient de toi mais il y a aussi une partie qui vient qu’on ne t’a pas aidé. Ex: ça fait trois ans que j’envoie des cv et ça ne marche pas. Lui faire comprendre les limites de son action parce qu’il y a un système qui lui met des bâtons dans les roues. Donc, ce n’est pas parce que t’es pas compétent. C’est parce qu’on ne t’a pas laissé ta chance. C’est un mélange de ce qui te manque et de ce que la société ne t’aide pas.

Ex: Ils informent de comment ça peut se passer à l’hôpital. Si tu me donnes ton nom, il y a ça, ça, ça qui peut arriver quand tu vas aller à l’hôpital. On sait que tu n’as pas accès à un médecin mais nous on est là pour pallier à ça.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Trois niveaux d’empowerment et les définir :

A

INDIVIDUEL: Capacité d’un individu à prendre des décisions éclairées et à exercer du contrôle sur sa vie.

COLLECTIF : Groupe d’individus qui partage de l’information, du pouvoir e_t met en oeuvre_ des processus coopératifs afin d’attendre des buts définis en commun

COMMUNAUTAIRE : Communauté dans laquelle les individus et les organisations mettent en commun leurs compétences et leurs ressources, s’entraident et exercent une influence accrue sur la qualité de vie de la communauté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Posture professionnelle favorable au développement du pouvoir d’agir :

A

•L’adoption d’une unité d’analyse « acteur en contexte »

•Prendre en compte le point de vue des personnes concernées dans la définition du changement visé et des solutions à envisager

•La conduite contextuelle des interventions

•L’adoption d’une démarche d’action conscientisante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Examen : En quoi l’approche d’intervention décrite dans le reportage répond à une approche centrée sur le pouvoir d’agir selon ces quatre axes:

  • L’adoption d’une unité d’analyse « acteur en contexte »
  • Prendre en compte le point de vue des personnes concernées dans la définition du changement visé et des solutions à envisager
  • La conduite contextuelle des interventions
  • L’adoption d’une démarche d’action conscientisante

Être capable de les définir et de donner des exemples.

A

•L’adoption d’une unité d’analyse « acteur en contexte »

–Comprendre l’acteur dans son contexte et s’intéresser à la fois aux déterminants individuels et structurels du problème

S’intéresser à l’individu et bien comprendre son contexte. Être capable d’analyser à la fois les 2 (l’individu et le contexte). À la fois on comprend la situation des individus et leur contexte.

•Prendre en compte le point de vue des personnes concernées dans la définition du changement visé et des solutions à envisager

Ou même seulement la personne concernée et pas notre point de vus à nous. C’est lui qui est important ou la communauté. Naviguer entre les 2 pôles selon le sujet, est-ce que j’oriente plus ou non?

•La conduite contextuelle des interventions

« la véracité d’une proposition théorique ou la pertinence d’un programme social ne se vérifie que par la viabilité de son application concrète. »

Ex: (plus rapport au but de mon intervention) : qu’est-ce qui peut fonctionner si mon intervention habituelle (programme ministère par exemple) ne fonctionne pas? Exemple : la réduction des méfaits. L’objectif de mon intervention est de changer des choses par-delà le fait que ça fit ou non de ce qui est fait actuellement. Le but de l’intervention est de changer les choses. S’assurer de bien les contextualiser par rapport à la problématique. Étant donné mon contexte : J’ai 5 minutes alors je sélectionne mes questions. Actuellement le problème qu’il faut agir d’urgence n’est pas de réduire la consommation mais de réduire les méfaits (VIH). Les infirmières se déplacent dans le milieu au lieu de s’attendre à ce que eux aillent les voir en clinique.

•L’adoption d’une démarche d’action conscientisante

Le soutien professionnel doit permettre la prise de conscience et avoir une finalité de changement social plus global

Ex: Faire prendre conscience à la personne que le système a certaines limites dans ses façons d’intervenir. Mais aussi : mon intervention peut aller jusque- là, mais le reste si je ne peux pas le faire à cause du système, mon rôle d’intervenant est de tenter de changer l’organisation. être capable de conscientiser des personnes par rapport à cette façon de faire et la problématique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce qu’un pair aidant?

A

•Le pair aidant est une personne ayant vécu ou vivant avec un trouble de santé physique ou mental. Il utilise son vécu et son savoir expérientiel au profit de personnes confrontées aux défis d’une maladie chronique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Pair aidant : •Par sa présence et en étant un modèle de rétablissement et d’espoir, il contribue à lutter contre la stigmatisation, autant chez :

A

les personnes touchées que chez professionnels et intervenants travaillant dans le milieu de la santé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

•L’approche du pair aidant est basée sur__________________________.

Elle vise à ______________________________________________________________.

A

les forces de la personne aidée.

renforcer l’auto-détermination de la personne et la responsabilisation (empowerment) de celle-ci.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

MODÈLES D’INTERVENTION

Trois modèles d’intervention en prévention

Quels sont-ils?

A

Avec la prévention situationnelle et la prévention par le développement social, la réduction des méfaits est une approche de prévention en soi. Elle fait donc partie des 3 approches. Lorsque les auteurs parlent des approches actuelles, ils cherchent plutôt à dénoncer les façons de faire habituelles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Selon Corriveau et Quirion (2017)

Les approches actuelles en prévention ne sont pas, sur le fond, différentes des approches pénales et répressives « traditionnelles »

Pourquoi?

A

•Stigmatisation des individus (On légitime les mesures de répressions policières contre ces individus (exemple lors du printemps érable, les arrestations des manifestants). On les prend comme des criminels. )

•La faute incombe aux individus, et non aux structures socioéconomiques ( Les travailleuses du sexe (avant). C’est la faute des travailleuses du sexe, on les arrête, sans aucune considération environnementale et structurelle.)

•Favorisent ce fameux « cumul des inégalités » (portes tournantes au niveau juridique. Pauvre qui fait pipi dans la rue, accumule des tickets qu’ils ne peuvent pas payer. Ont un dossier criminel. Donc, maintenant, en plus d’être pauvres, ils ont un dossier criminel. )

17
Q

Qu’est-ce que la prévention situationnelle ?

Donne un exemple.

A

Prévention situationnelle:
Modifier l’environnement afin de diminuer le risque de victimisation ​

•Caméras de surveillance, présence policière accrue

18
Q

Nomme 2 enjeux de la prévention situationnelle.

A

•Efficacité ponctuelle et
ciblée selon un contexte

•Tient compte du contexte
dans lequel le problème
survient

En bref, On ne s’attaque pas aux sources mêmes du problème donc le problème fait juste se déplacer.

19
Q

Qu’est-ce que la prévention par le développement social?

A
  • Mesures de développement social généralement axées sur des groupes à risques élevés
  • qui sont non seulement défavorisés sur le plan social ou sur le plan économique,
  • mais qui éprouvent également des problèmes au sein de la famille, à l’école et dans la collectivité.
20
Q

Sur quoi on se base pour identifier les groupes à risque dans le modèle de prévention par le développement social?

A

•Identifier les « populations à risques » en se basant sur le cumul de facteurs de risques

21
Q

Est-ce que c’est efficace?

Quel est le problème?

A

•Bonne efficacité lorsque bien fait, MAIS possibilité d’avoir un effet stigmatisant des populations ciblées.

Stigmatisation = les personnes à risque sont des personnes déviantes. Il y a encore le nous vs vous.

22
Q

Donne des exemples de prévention par le développement social.

A

Initiatives communautaires

Ex : programmes de surveillance de quartier et de parents-secours.

Mesures d’aménagement de l’environnement

Ex : Modifier les mouvements de circulation ou bâtir les écoles ailleurs de façon à diminuer les possibilités de crime.

23
Q

Donne des caractéristiques de l’approche “réduction des méfaits”.

A
  • Abandon de la logique pénale; vise à diminuer les pratiques à risque.
  • Vise à équilibrer les risques
  • Approche très utilisée en toxicomanie
  • Approches psychopédagogiques portant sur la prestation d’information pratique
  • Programmes basés sur données probantes

•Approche aux soins qui reconnaît le droit à l’autodétermination des clients dans le modèle général de soins de la santé publique

24
Q

Donne des exemples de l’approche de réduction des méfaits.

A

Ex. SIS (échange de seringues), clinique de dépistage ITSS mobile, etc.

L’injecteur (journal).

25
Q

L’injecteur : par qui? pour qui? Objectif?

A

L’Injecteur est un journal PAR et POUR les personnes UD (Utilisatrices de Drogues). L’information présentée sur ce site ne cherche pas à influencer quiconque. Ce site est un outil offert aux personnes UD, les professionnelles de la santé et des services sociaux, aux proches des personnes UD et à toutes personnes susceptibles de mieux connaître le milieu de la consommation. Notre objectif est de réduire les méfaits reliés à la consommation de drogues, de promouvoir de saines habitudes de vie et d’augmenter la qualité de vie des personnes UD et de leur entourage. Ce site pourrait aussi contenir du contenu explicite pouvant offenser certaines personnes.

26
Q

Quelles sont les propositions de l’approche proposée par Corriveau et Quirion (2017)?

Redéfinir notre compréhension de la situation.

A

•Changer le vocabulaire utilisé

•Changer la « nature du problème »

•Mettre les individus au centre et reconnaître leurs capacités

•Miser sur des approches plus globales et éviter la stigmatisation

•Passer de la responsabilité individuelle à la responsabilité collective.

Ex: Prendre une problématique et changer la nature de problème, du vocabulaire (utilisateur de drogues injectables plutôt que toxicomane).

Et ces propositions s’appliquent pour les interventions auprès de n’importe quel groupe marginalisé…