Détachements Flashcards
AU NIVEAU DU CENTRE DE SECOURS, LA GARDE COMPREND :
- 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité,
titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement ; - 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier
du grade de sergent-chef1 minimum dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres
centres de secours ; - le personnel équipant les engins en service ;
- le personnel du poste de veille opérationnelle (PVO) ;
- le service de jour.
AU NIVEAU DU GROUPEMENT, LA GARDE COMPREND :
- 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ;
- 1 officier poste de commandement (OPC), titulaire de la qualification « officier poste de commandement » ;
- le personnel du poste de commandement tactique (PC TAC2) qui accompagne systématique- ment l’OPC en intervention ;
- le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ;
- les conducteurs.
AU NIVEAU DE LA BRIGADE
La garde comprend :
- le commandant opérationnel Brigade ;
- le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO)
- le médecin-chef Brigade de garde ;
- le chef CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel (CO) jusqu’au niveau 3 inclus ; - le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du véhicule poste de commandement médical (VPCM) et du véhicule d’accompa- gnement santé (VAS) ;
- les officiers ou sous-officiers « environnement poste de commandement tactique » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel ;
- l’officier communication opération ;
- les officiers ou sous-officiers « experts de niveau tactique et opératif » : officiers NRBC, NAUTIqUE, chef de section RSMU, chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, investigateurs RCCI ;
- les officiers de liaison Brigade :
- CCZ1 ;
- CIC DOPC1/ renfort CCZ ;
- COPP/SIC DSPAP2 ;
- le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle ;
- le sous-officier du service général ;
- les conducteurs de la section transport ;
- le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative
Il existe 6 types d’équipage pour l’armement des engins Brigade
- équipage à 1 : moto d’intervention rapide (MIR) ;
- équipage à 2 : véhicule d’interventions diverses (VID), véhicule de liaison radio (VLR), échelle pivotante automatique (EPA), bras élévateur articulé (BEA), camion d’accompagnement (CA), véhicule de détection d’identification et de prélèvement (VDIP), etc. ;
- équipage à 3 : véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), ambulance de réanimation (AR), véhicule d’intervention grande intempérie (VIGI), berce unité mobile de décontamination (BUMD), etc. ;
- équipage à 4 : véhicule d’intervention voie publique (VIVP), véhicule poste de commande- ment (VPC), véhicule de reconnaissance chimique (VRCH), etc. ;
- équipage à 5 : véhicule d’intervention en milieu périlleux (VIMP), etc. ;
- équipage à 6 : premier-secours (PS), camion-citerne rural (CCR), fourgon pompe tonne (FPT), etc.
QUELS SONT LES CAS OGC
- tous cas prévus par la grille de départ des secours
- complément par anticipation
- demande de moyens de renforcement (sur feu ou intervention particulières)
- tout départ pour feu ou explosion dans un ETARE
- demande d’un chef d’agrès
- départ d’un premier échelon “plan spécial” ou “concept tactique”
- intervention dans une ambassade , un PIV, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique ou leurs proches ;
- accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps.
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu’il juge sa présence nécessaire,
notamment :
- lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’in- quiétude ;
- pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes.
Quelles sont les missions du PVO?
Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :
- de l’exploitation locale du SIOC ;
- du suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base opérationnelle
(intervention, exercice, sport, contrôle technique…) ;
- de l’engagement de ses moyens :
réception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation, sonne engin(s), impression ODE) ;
gestion des moyens affectés temporairement ;
clôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours par
les chefs d’agrès, le chef de détachement ou le COS ;
de la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les mains courantes opérationnelles sur ADAGIO ;
- de la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
suivi et organisation d’un délestage à son niveau ;
suivi des exercices ;
- du contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pour un PVO de Cie).
Que permet la RED?
Une règle d’engagement des détachements (RED) permet au moteur de recherche de solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de retenir la solution d’alerte optimale en fonction des différents critères paramétrés et actifs au moment de la validation de l’ordre de départ par l’opérateur.
Conception des RED
La section d’information opérationnelle et prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED (création, modification et suppression) en liaison avec le BOPO.
Toute modification de RED est soumise à la validation du chef BOPO.
Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles des RED est tenu à jour par la SIOP. Il est signé annuellement par le sous-chef emploi.
Critères du RED
La RED se paramètre selon 7 critères :
- une date de validité (temporaire ou permanent)
- un motif d’alerte (code motif d’alerte défini par la grille de départ des secours et rappelé sur l’ordre de départ) ;
- une compétence territoriale (identification du PVO et des LSO territorialement compétents) ;
- un type d’infrastructure (gestion du multi-adressage : tunnel, périphérique, VF…) ;
- un niveau d’alerte opérationnel (Vigipirate, violence urbaine, mode dégradé…) ;
- un contexte environnemental (jour/nuit…) ;
- un détachement (grille de départ des
secours) .
LE PARAMÉTRAGE OPÉRATIONNEL DE LA RED
- les mesures opérationnelles temporaires à tous les échelons ;
- la dégradation de la réponse opérationnelle ;
- l’adaptation de la réponse opérationnelle à un évènement particulier (violences urbaines, crue…) ;
- le passage en mode délestage sur tout ou partie du secteur de la Brigade.
Qu’est ce qu’un DAP?
Un détachement à pied (DAP) est un ensemble sélectionnable par le MRSA, non motorisé et capable de remplir des missions opérationnelles. Il est constitué par au moins un binôme et des matériels.
Qu’est ce qu’un MMA?
Un moyen mobile autonome (MMA) est le plus petit ensemble motorisé sélectionnable par le MRSA capable de remplir des missions opération- nelles. Il est constitué par un engin, un équipage et des matériels.
NOMENCLATURE DES DÉTACHEMENTS « ADAGIO »
Le détachement ADAGIO est un libellé spécifiant un ensemble de moyens paramétrés selon des conditions d’utilisation souhaitées de ce détachement.
Il existe 2 types de détachements ADAGIO :
- les détachements basiques : directement associé à la création d’une famille de matériels ;
- le détachement composite : formé par une hiérarchie d’autres détachements basiques et/ou composites regroupant une ou plusieurs familles ou classes de familles de matériels (un 1er échelon, un module, un groupe sont des exemples de détachements composites).
MMA OMNIBUS
Un MMA peut être OMNIBUS avec un autre MMA. L’engagement de l’un impose l’indisponibilité ou le déclassement de l’autre (exemple : VID omnibus avec CA). La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade.
MMA EN PRÉAVIS
Le préavis est une procédure manuelle qui a pour but d’immobiliser dans leur LSO des MMA susceptibles d’être engagés sur une intervention en cours.
Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès concernés, prévenus par le service de jour ou le stationnaire, se rendent au PVO, prennent connaissance de l’intervention en cours, de la mission susceptible de leur être confiée et des documents qui peuvent favoriser son exécution.
Le ou les moyens en préavis sont dans un état de mise à jour ITT (indisponible transit).
L’ordre de mise en préavis, donné par le CO, est suivi :
- soit d’un ordre de départ ;
- soit d’un ordre de fin de préavis, dès que possible.
MMA DÉCLASSÉ
Un MMA peut être déclassé temporairement. Un déclassement est un changement de caté- gorie (exemples : PSE déclassé en VSAV ou VES déclassé en AR). La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade.
MMA ASSOCIÉS
Des MMA peuvent être associés temporairement, afin de répondre à la mission dévolue à un MMA indisponible (exemple : VID et SP associés pour remplacer une CRAC indisponible).
L’association n’est possible qu’entre MMA présents au sein d’un même lieu de stationnement.
La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade.
NUMÉRO D’ORDRE MMA
Le ou les MMA de même famille en service dans un LSO sont associés à un numéro d’ordre pour fixer un ordre de sélection par le MRSA. Cette règle de gestion est assurée par le stationnaire du PVO, sous la responsabilité du sergent ou du gradé de jour, conformément aux directives internes à l’unité (FPT 1, VSAV 1/VSAV2/VSAV3,VIVP1/VIVP2).
Détachements, modules et groupes
- le détachement est composé d’un ou plusieurs modules ;
- le module (sous-ensemble de détachement) est composé d’un ou plusieurs groupes :
il est articulable en composantes ;
il peut être «basique», «de renforcement» ou «fonctionnel» ;
les renforts, compléments de départ et échelons peuvent constituer tout ou partie de modules de renforcement. - le groupe est composé d’un ou plusieurs MMA et/ou DAP :
il est articulable en éléments ;
il est constitué d’équipes ;
il est spécialisé ou non.
LE DÉPART NORMAL
C’est un détachement préconstitué prévu pour répondre à certains feux ou explosions. Il est dimensionné pour faire face au feu de contenant le plus courant que peut rencontrer un chef de garde sur le secteur Brigade.
Il est constitué de :
- 2 engins-pompe (EP)
- 1 moyen élévateur aérien (MEA)
- 1 ventilateur opérationnel
Il est commandé par un chef de garde indifféremment à bord d’un EP ou d’un VLR. Dans le cas contraire, un officier de garde compagnie (VLR OGC) l’accompagne et le commande.