Dépendance psychique, dépendance physique et syndrome de sevrage et tolérance à l'alcool tolérance Flashcards

1
Q

Vrai ou faux: La dépendance psychique à un rôle majeur dans la toxicomanie

A

Vrai

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2
Q

Quels sont les deux type de dépendance psychique ?

A

1) La dépendance psychique de type besoin

2) La dépendance psychique de type désir

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3
Q

Quels sont les substances qui induisent une dépendance de type besoin ? (4)

A

1) La morphine
2) Les morphinomimétiques (Dérivés de la morphine et produits de synthèse)
3) La cocaïne
4) Les amphétamines

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4
Q

Décrit l’effet aigu vécu suite à la consommation d’héroïne. (2)

A

a) «drug taking» (consommation) : donne un effet de bien-être, paix et plénitude (aussi intense que l’orgasme)

b) «drug seeking»(besoin de répéter) :
- Besoin irrésistible : veut se procurer de la drogue par TOUS les moyens possibles (vol, prostitution, meurtre)
- Besoin irréversible : pas de guérison

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5
Q

Décrit le mécanisme de dépendance du «drug taking» de l’héroïne.

A

Mécanisme de la sensation de bien-être. Les effets de l’héroïne sur le SNC sont:

  • Modulation des réponses nociceptives (sensations et douleurs) et des stimulations nuisibles
  • Participe aux mécanismes de récompense, de renforcement et de régulation des émotions (au niveau du système limbique)
  • Participe à des fonctions adaptatives telles que la prise d’eau et de nourriture et la thermorégulation.

*Lorsque les récepteurs aux opiacés sont stimulés, ils bloquent tous les messages désagréables du milieu externe (euphorie)

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6
Q

Quelle est la différence au niveau du SNC entre l’injection d’héroïne et l’orgasme ?

A

Orgasme: Libération d’endorphines –> stimulation des récepteurs aux opiacés –> euphorie

Héroïne: —————————————–> stimulation des récepteurs aux opiacés –> pseudo-euphorie

Le récepteur est aveugle, c’est-à-dire qu’il ne reconnaît pas la molécule qui le stimule

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7
Q

Décrit le mécanisme de dépendance du «drug seeking» de l’héroïne.

A

Mécanisme de la répétition:
1) Mécanisme à caractère irrésistible
ex: Euphorie
Acte sexuel : assure la survie de l’espèce
Boire et manger : assure la survie du sujet

Pseudo-euphorie: Le SNC interprète le signal de l’héroïne comme étant un besoin de survie; elle devient donc un besoin vital.

2) Mécanisme à caractère irréversible : Le souvenir est dans la mémoire permanente.

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8
Q

Décrit l’effet aigu vécu suite à la consommation de cocaïne et d’amphétamine. (2)

A

1) «drug taking» (consommation de la drogue):
- Bien-être extraordinaire : plénitude, puissance, sensation d’être un sur homme
- Effet de courte durée : Amphétamine (quelques heures), cocaïne (15 à 90 minutes)
* sensation de puissance suivies d’un état «down»

2) «drug seeking» (recherche compulsive de drogue)
- besoin irrésistible : Veut revivre la sensation extraordinaire (up, down, up, down, up)
- Besoin irréversible: Mémoire

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9
Q

Quel est le mécanisme de dépendance à la suite de la consommation de cocaïne et d’amphétamine

A

La pseudo euphorie: stimulation de tout le SNC via les systèmes dopaminergiques

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10
Q

Quelles sont les trois théories qui tentent d’expliquer la dépendance psychologique ?

A

1) La théorie du plaisir
2) La théorie des processus opposés
3) La théorie de la sensibilisation de la motivation

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11
Q

Explique en quoi consiste la théorie du plaisir

A

La dépendance est consécutive au plaisir induit par la drogue et aux effets négatifs qui suivent ce dernier. On répète la consommation pour retrouver à nouveau ce plaisir et pour éviter les effets négatifs

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12
Q

Explique en quoi consiste la théorie des processus opposés

A

La dépendance dépend du contraste entre les effets positifs (plaisir) et les effets négatifs qui suivent ceux-ci. Étant donné que les effets positifs diminuent et les effets négatifs augmentent avec la répétition de la consommation, on augmente alors les doses ou la fréquence pour retrouver ce plaisir diminué ou disparu .

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13
Q

Explique en quoi consiste la théorie de la sensibilisation de la motivation

A

Selon cette théorie, il y a une différence entre vouloir et aimer. L’augmentation du vouloir conduit à l’usage compulsif et à la rechute.

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14
Q

Résume la dépendance psychique de type besoin en trois étapes.

A

1) Rôle essentiel de la molécule pharmacologique
2) Pseudo-euphorie (plaisir intense)
3) Besoin irrésistible et irréversible

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15
Q

Qu’est-ce que la dépendance psychique de type désir?

A

C’est un désir plus ou moins intense de consommer à nouveau de la drogue

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16
Q

Quels sont les substances qui induisent une dépendance psychique de type désir? (2)

A

1) Hypno-sédatifs : Balbituriques et tranquilisants

2) Psychodysleptiques hallucinogènes (LSD, Marijuana, etc. )

17
Q

Qu’est-ce qui caractérise le vécu des gens qui consomme des substances qui ont un potentiel d’induire une dépendance psychique de type désir?

A

a) Effet aigu : plaisir (mais pas une pseudo-euphorie)
- La nature du plaisir est variable selon la drogue (détente vs distraction)
- L’intensité est variable en fonction du sujet

b) La répétition : consécutive à un désir et non à un besoin . Elle varie en fonction du sujet (sporadique à fréquent)

18
Q

Quels sont les mécanismes activés lors de la consommation des substances qui ont un potentiel d’induire une dépendance psychique de type désir?

A

a) Plaisir . Ce n’est pas une induction de pseudo-euphorie, mais plutôt la suppression d’une dysphorie (malaise, anxiété, etc.)
- Intensité: faible, moyenne ou forte suivant que la dysphorie était faible, moyenne ou forte.

La dysphorie existante est plus ou moins consciente

b) Mécanisme du désir de répéter: dépend du sujet
effet faible –> désir faible
effet fort –> effet fort

**Pas de besoin irrésistible et irréversible

19
Q

Comment peut-on résumer la dépendance psychique de type désir?

A

Le rôle essentiel est joué par le sujet.

20
Q

Qu’est-ce qui défini une dépendance psychique? (4)

A
  • C’est le besoin de consommer
  • Patron compulsif de recherche et de consommation de substances psychotropes en dépit des conséquences adverses importantes.
  • La dépendance psychologique peut durer beaucoup plus longtemps que la dépendance physique, voir, toute la vie. Elle reste donc toujours présente, mais diminue avec le temps
  • La dépendance psychologique est souvent défini par le mot «craving» (envie extrême de consommer et de ressentir les effets du produit)
21
Q

Qu’est-ce que le «craving»?

A

Mot utilisé pour expliquer une envie extrême de consommer et de ressentir les effets du produit. Le «craving» s’apparente aux sensation physiologique de faim et de soif.

22
Q

Qu’est-ce qui défini une dépendance physique?

A

La dépendance physique est un état qui résulte d’un usage répété et excessif d’un psychotrope et pour lequel l’organisme s’est adapté à sa présence continue («Je peux fonctionner de facon quasi-normale même en étant intoxiqué parce que mon organisme s’est habitué»)

  • Lorsque la concentration du psychotrope dans l’organisme diminue sous un certain seuil, il se produit un dysfonctionnement du système nerveux qui se traduit par un ensemble de signes et de symptôme appelés «syndrome de sevrage»
  • Je me rend compte de ma dépendance uniquement lorsque je cesse de consommer
  • La dépendance physique disparaît complètement après quelques temps sans consommation.
23
Q

Quels sont les deux origines du syndrome du sevrage?

A

1) Le retrait du psychotrope

2) La réadaptation du système nerveux en l’absence du psychotrope

24
Q

Qu’est-ce qui défini le syndrome du sevrage? (4)

A

1) Les symptôme tendent à l’opposé des effets normalement produits par le psychotrope
2) Le sevrage aux psychotropes à longue durée d’action débute plus lentement et est habituellement moins intense, mais de plus longue durée.
3) À l’inverse, le sevrage aux psychotropes à courte durée débute plus rapidement et est plus intense, mais de plus courte durée
4) Les symptômes de sevrage peuvent être tellement intense qu’ils peuvent pousser le consommateur à consommer à nouveau le psychotrope

25
Q

Quels sont les facteurs qui font varier la nature, la sévérité, le début et la durée du sevrage? (4)

A

1) Le types de psychotrope
2) Les doses consommées
3) La fréquence et la durée de la consommation
4) Les facteurs biologiques et socioculturels de l’individu

26
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du syndrome de sevrage?

A

a) Symptômes reliés au système nerveux central (SNC):
tremblements, insomnie, agressivité, etc.

b) Symptômes reliés au système nerveux autonome (SNA): Hypersécrétion lacrymale, nasale et sudation, problèmes de digestion, nausées et vomissement, problème cardio-vasculaires, tachycardie et hypertension, etc.

27
Q

Qu’est-ce qui défini la tolérance ?

A

P. 13 . Faire le contraire avec la question 26 et voir si tel symptôme provient du SNA ou du SNC